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La cocaïne s’est-elle banalisée ? Léa et Chloé* ont la vingtaine. Originaires du Pays de Morlaix, elles assurent que la consommation est courante dans le Léon. Au point qu’il y en a quasiment à chaque soirée. « Il n’y a quasiment plus aucune soirée sans cocaïne, raconte Léa. « Les gens ne s’en vantent pas forcément mais la coke en soirée, chez des amis, en boîte ou en festival, c’est devenu fréquent dans le coin, presque banal. Je me sens complètement déconnectée par rapport à tout ça. Et je ne comprends pas comment mes amis en sont arrivés là », renchérit Chloé, qui ne touche pas non plus à la drogue.
Léa raconte qu’il n’y a pas si longtemps, les gens se cachaient un peu pour consommer. « Désormais, ils ne le font plus. Ils prennent de la cocaïne comme on boirait une bière ou un verre de vin ». Elle estime que cette banalisation remonte à trois ou quatre ans environ. « Au départ, la consommation se faisait plutôt dans certains grands festivals. Les gens que je connais prenaient de la cocaïne pour tenir sur la durée lors d’événements festifs sur plusieurs jours. Et puis, ils se sont mis à consommer en soirée. À toutes les soirées, même les plus tranquilles. Aujourd’hui, ça pourrait sniffer durant une soirée raclette ».
Mais ce qui inquiète par-dessus tout Léa et Chloé, c’est de savoir que ça touche des personnes de plus en plus jeunes. « J’ai peur pour mon petit frère, souffle Léa. Car je pense que les parents ne mesurent pas le phénomène. Et j’ai peur que, contrairement à moi, il n’arrive pas à dire non. »
*Prénoms d’emprunt
Notre-Dame : « Ce que l’incendie a épargné, le diocèse veut le détruire ». Plus de 100 personnalités, dont Stéphane Bern et Alain Finkielkraut, expriment leur vive inquiétude face au projet de l’archevêché
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TRIBUNE – Plus de cent personnalités* dont Stéphane Bern, Alain Finkielkraut et Pierre Nora, expriment leur très vive inquiétude face au projet de l’archevêché visant à bouleverser l’intérieur de la cathédrale. Cet appel est publié conjointement sur le site de La Tribune de l’art.
Le 15 avril 2019, le monde découvrait, stupéfait et bouleversé, les images de Notre-Dame en feu. Alors que les décombres fumaient encore, des millions de personnes, de toutes nationalités, se sont spontanément mobilisées pour rassembler l’argent nécessaire à la restauration du monument. Près de 1 milliard d’euros ont été ainsi réunis. Ces dons étaient autant de déclarations d’amour à la cathédrale Notre-Dame. Ils témoignaient ainsi de la confiance dans notre capacité à faire revivre ce sublime patrimoine artistique et spirituel.
Mais aujourd’hui, cette résurrection est gravement compromise par un projet d’aménagement de l’intérieur du monument. Le diocèse de Paris veut en effet profiter du chantier de restauration pour transformer l’intérieur de Notre-Dame en un projet qui en dénature entièrement le décor et l’espace liturgique. Il estime ainsi que les destructions de l’incendie sont l’occasion de transformer l’appréhension du monument par le visiteur, alors même que celui-ci s’est limité à la toiture et à la flèche et n’a rien détruit de patrimonial à l’intérieur.
(…) Le projet prévoit l’installation de bancs amovibles, d’un éclairage changeant en fonction des saisons, de projections vidéo sur les murs, etc., autrement dit les mêmes « dispositifs de médiation » à la mode (et donc déjà terriblement démodés) que l’on trouve dans tous les projets culturels « immersifs » où bien souvent la niaiserie le dispute au kitsch.
Andy Ngo, journaliste américain menacé de mort par les antifas : « Il est perturbant de voir en France qu’un candidat ne peut plus s’exprimer sans des policiers pour faire barrage aux antifas »
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Andy Ngo, journaliste américain spécialiste de la mouvance antifa et auteur du livre “Démasqués” (Ring), a infiltré le mouvement d’ultragauche aux Etats-Unis. Ses conclusions sont sans appel : la violence des “antifascistes”, loin d’être spontanée, est au service d’un agenda politique. Entretien.
Valeurs actuelles. Vous êtes aux États-Unis la référence journalistique sur le mouvement antifasciste, en particulier pour votre journalisme de terrain. Pourquoi avoir décidé d’enquêter sur les antifas ? Et quel rapport entretenez-vous avec eux ?
Andy Ngo. Lorsque j’ai commencé ma carrière de journaliste, je me suis aperçu que les articles des conservateurs à propos des antifas étaient peu pris au sérieux car soi-disant biaisés idéologiquement. D’où ma décision de me rendre directement dans les manifestations antifas avec ma caméra pour filmer ce qu’il s’y passait. Je voulais que les vidéos parlent d’elles-mêmes sans avoir besoin de les commenter. Assez rapidement, les militants antifas m’ont identifié comme une menace. Au mois de juin 2019, par exemple, je m’étais greffé à un cortège d’antifas qui manifestaient dans la ville de Portland et plusieurs d’entre eux m’ont reconnu. En quelques minutes, j’ai été encerclé par une meute masquée, frappé à l’arrière du crâne, mis à terre ; et une fois au sol, une pluie de coups s’est abattue sur mon visage. Coups de pied, coups de poing, poings américains et “milkshakes” façon antifas, toute la violence de cette extrême gauche s’est déversée sur moi en quelques secondes. Aucun des journalistes qui assistaient à la scène n’a eu l’idée de venir me secourir. En urgence, une ambulance m’a conduit à l’hôpital où l’on m’a détecté une hémorragie cérébrale. Une longue année de traitement n’aura pas suffi à soigner complètement les dégâts cognitifs provoqués par l’agression et aujourd’hui encore je subis les séquelles de cette lésion cérébrale. Voilà le rapport qu’entretiennent les antifas avec les journalistes.
Avez-vous subi d’autres agressions ou menaces de leur part ?
Oui, bien sûr. En dépit de cette agression, j’ai continué à enquêter sur les antifas. Alors ils ont accentué leurs menaces. En 2019, ma nuit d’Halloween a été véritablement digne d’un film d’horreur. J’étais allongé dans mon lit, prêt à me coucher. Soudain, j’entends sonner à ma porte. Je pense à ce moment-là que c’est un enfant particulièrement motivé dans sa quête de bonbons et je décide de ne pas aller ouvrir. Puis, on tambourine à ma porte. On cogne à mes fenêtres. Un enfant même très motivé n’agit pas comme ça. Je m’approche discrètement de la porte d’entrée, sans faire de bruit. Je regarde à travers le judas. Sur le palier se tenaient six blacks blocs avec en guise de costume d’Halloween, un masque de mon visage. Le temps que la police arrive, les antifas avaient quitté les lieux. Évidemment, j’ai dû déménager à la suite de cet incident. Ce serait trop long d’énumérer toutes les intimidations et violences dont j’ai été la victime, mais ces deux exemples vous donnent un aperçu de ce qu’un journaliste traverse lorsqu’il essaye d’enquêter sur les antifas.
Ce serait trop long d’énumérer toutes les intimidations et violences dont j’ai été la victime, mais ces exemples vous donnent un aperçu de ce qu’un journaliste traverse lorsqu’il essaye d’enquêter sur les antifas.
Quelle est l’influence politique dont disposent les antifas aux États-Unis ?
Le message général véhiculé par les antifas est si extrême qu’il est, dans un certain sens, contre-productif pour la gauche mainstream. Mais lorsqu’ils parviennent à s’approprier une cause bien spécifique, c’est là qu’ils sont le plus efficaces. D’abord ils ont bénéficié de la figure d’épouvantail de Donald Trump. Puis quand son mandat touchait à sa fin, ils ont su instrumentaliser à merveille la mort de George Floyd. Plus que la mort de George Floyd, c’est l’effusion de violence dans les rues américaines suite à son décès qu’ils ont réussi à exploiter notamment en incitant à la haine de la police. Dans ma ville natale de Portland, ils ont organisé des manifestations contre la police chaque nuit pendant plus de 120 jours. Politiquement, ils se sont servis de ce meurtre pour militer en faveur du désarmement de la police et de présenter cette mesure comme la panacée à tous les problèmes des Afro-Américains aux États-Unis. Plusieurs grandes villes démocrates comme Portland ou Seattle ont cédé à leurs…
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« Wallah on va te décapiter » : Tanguy David, militant pro-Zemmour, a reçu plus de 3.000 injures racistes et messages de menace depuis son apparition au meeting de Villepinte
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07/12/21
Ancien conseiller régional PS d’Ile de France et proche de SOS racisme, Pierre Kanuty est membre du Conseil National du PS
Je déposerai plainte également contre @PierreKanuty, membre du conseil national du @partisocialiste, qui aimerait me « torturer ». pic.twitter.com/oZcjI65xBF
— Tanguy David (@tanguy_france) December 7, 2021
06/12/21
Étudiant et soutien affiché du candidat, Tanguy David a reçu des milliers de messages à caractère raciste après son apparition lors de plusieurs meetings d’Éric Zemmour.
«Je vis depuis des heures un déferlement de haine». La première fois que Le Figaro l’avait contacté, au lendemain du meeting d’Éric Zemmour à Nantes le 30 octobre, Tanguy David confiait déjà avoir reçu de nombreux messages injurieux ou à caractère raciste. Son apparition en arrière-scène lors de la prestation du candidat, retransmise sur les chaînes de télévision, lui avait valu de nombreux commentaires acerbes de la part d’internautes anonymes moquant la présence d’un Noir à cet événement politique. Depuis, malgré les soutiens qu’il a reçus et bien qu’il ait menacé à plusieurs reprises de porter plainte, l’étudiant en droit responsable d’une antenne locale du mouvement Génération Z dit avoir reçu de très nombreux autres messages d’insultes, certains contenant de véritables menaces.
Mais cette campagne de harcèlement a pris un tour différent depuis le meeting d’Éric Zemmour à Villepinte, ce dimanche 5 décembre. «La campagne de haine à mon encontre est inadmissible et prend des proportions énormes» confie-t-il au Figaro. En effet, de nouveau installé derrière le candidat pour lui témoigner son soutien, et visible sur de nombreux plans réalisés par les journalistes présents sur place, il a écrit sur son compte Twitter en allusion aux messages d’insulte reçus précédemment : «Le « noir derrière Zemmour », c’était moi. Et je suis fier. Quelle ferveur, quelle ambiance, quel grandiose Éric Zemmour. Ceux qui sont gênés par ma présence peuvent partir, la France se passera d’eux.»
(…) Depuis, ce tweet a reçu de nombreuses réponses et citations, presque toutes ponctuées de messages à caractère raciste ou comminatoire. «J’en ai 3000 de plus depuis hier» nous confie le militant. Qui ajoute, encore sous le choc : «Je ne m’y attendais effectivement pas, surtout lorsque l’on m’a menacé de décapitation.» Parmi ces messages, trop nombreux pour être consultés en totalité, certains internautes le comparent à un esclave, d’autres l’appellent «le vendu», de très nombreux messages l’affublent du vocable «nègre de maison»… «ta famille au village doit avoir bien honte de toi c’est grave» écrit un autre internaute plus inspiré. «wallah on va te décapiter», a encore reçu Tanguy David, entre deux messages lui promettant de le «retrouver».
Témoignage de Tanguy David, 18 ans : il a été menacé de « décapitation »
Une influenceuse et militante Black Lives Matter traite un jeune soutien d’Éric Zemmour de « Noir de service » :
J'exige des excuses de la part de @dairingtia, qui a tenu les propos suivants à mon encontre, sans quoi j'irai déposer plainte dans la semaine. pic.twitter.com/8DvBkXeBt3
— Tanguy David (@tanguy_france) December 5, 2021
Le « noir derrière Zemmour », c’était moi. Et je suis fier. Quelle ferveur, quelle ambiance, quel grandiose @ZemmourEric. Ceux qui sont gênés par ma présence peuvent partir, la France se passera d’eux. #ZemmourVillepinte #ZemmourPresident pic.twitter.com/SkxRFik30r
— Tanguy David (@tanguy_france) December 5, 2021
Calendrier de l’Avent (case 6) : Hurrah Raspail ! Hommages, témoignages & études
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Ce vibrant hommage ravira tous ceux dont les romans ou récits de voyage de Jean Raspail sont les livres de chevet, comme ceux qui ne les fréquentent pas encore.
Philippe de Villiers, Jean Sévillia, Jacques Terpant, Alain Sanders, Olivier Maulin, Renaud Camus, François Bousquet, Anne Brassié, Jean des Cars, François Tully, Jacques de Guillebon, Ivan Rioufol, Marie de Dieuleveult, et d’autres font revivre sous leur plume cet extraordinaire écrivain, qui était aussi explorateur.
À déposer absolument au pied du sapin !
Axelle Girard : « Traités comme des exécutants de la fonction publique, les professeurs sont tentés de baisser les bras »
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Axelle Girard, un rapport de la Cour des Comptes a été publié le 2 décembre, pointant l’important absentéisme des professeurs. Quelles raisons voyez-vous à ces absences ?
Il me semble qu’il y a deux raisons majeures à l’absentéisme des professeurs dans l’Éducation nationale.
La première, c’est l’extrême désorganisation du ministère, qui désorganise à son tour la vie des enseignants. Je m’explique : la gestion concentrée, pour ne pas dire souvent déshumanisée, des carrières fait que l’emploi du temps des enseignants est construit en dépit du bon sens. Du double point de vue, d’ailleurs, de l’espace et du temps. Il n’est pas vraiment tenu compte des contraintes personnelles et familiales, du lieu de résidence et d’exercice de la profession. Les organes chargés de la gestion des carrières entrent en conflit les uns avec les autres, précisément parce qu’ils ne sont pas coordonnés. C’est ce manque de coordination qui fait qu’un enseignant peut être convoqué à une formation, ou à une réunion à intervalles réguliers, en lieu et place du cours qu’il est tenu de dispenser à ses élèves.
Ensuite, ce qui explique largement aussi l’absentéisme est la souffrance, souvent silencieuse, hélas, des enseignants. Dans notre pays, 58 personnes de l’Éducation nationale ont mis fin à leurs jours entre 2018 et 2019. Ces chiffres, révélés par le ministère il y a quelques mois, donnent une idée du climat anxiogène qui règne dans les rangs des enseignants, encore fragilisés d’ailleurs par la crise sanitaire. Ils n’arrivent tout simplement pas à se projeter dans l’exercice de leur métier, puisque 60 % d’entre eux admettent qu’ils ne se voient pas l’exercer jusqu’à la retraite.
Enfin, l’Éducation nationale est globalement dépourvue de ce qui serait une véritable politique de remplacement des enseignants absents. Et il est vrai qu’un professeur ne se « remplace » pas systématiquement, ni facilement. Le très haut taux de démission des enseignants en cours de formation ou en début de carrière depuis quelques années est aussi un indicateur du désespoir des professeurs. Traités comme des exécutants de la fonction publique, écrasés par un sentiment d’impuissance et de manque de considération, ils sont tentés de baisser les bras et de rester chez eux, puisque l’administration ne semble pas faire cas de leur mission.
Dans votre parcours, avez-vous eu beaucoup affaire à cette problématique ? S’est-elle accrue au fil des années ?
J’ai eu la chance, pour ma part, d’être scolarisée dans des écoles françaises à l’étranger où le problème ne se posait pas. À mon retour en France, j’ai ensuite bénéficié du sérieux d’un établissement privé catholique, épargné là encore par l’absentéisme d’une grande partie des établissements publics. Mais les témoignages, tout comme le rapport des Sages de la rue Cambon, sont sans appel. L’absentéisme s’est accru, au détriment des élèves, en particulier ceux des familles les moins favorisées.
Il faut aussi replacer l’absentéisme dans une perspective plus globale de dévalorisation systémique de la transmission. La France peine à tirer les bénéfices de la dématérialisation des connaissances. Le professeur peine, par conséquent, à trouver sa place dans des dispositifs hybrides. Enfin, la disponibilité des savoirs désorganisés sur Internet contribue, dans une certaine mesure, à dévaloriser la relation pédagogique traditionnelle. Ces éléments, ajoutés à l’inertie des salaires, qui n’augmenteront de facto qu’à partir de février 2022, explique que les absences se multiplient.
Quelles solutions voyez-vous pour remédier à cette tendance nocive pour les établissements et les élèves ?
À court terme, il faut mettre en place des brigades de professeurs remplaçants, en rappelant des professeurs à la retraite, ou en sélectionnant des enseignants en cours de formation. Parce que 36 % des absences sont adossées à des motifs de santé, dans un contexte où les enseignants font entendre leur malaise, il revient aussi à l’Éducation nationale de mettre en place une politique plus efficace de détection des risques psycho-sociaux. Il n’est un secret pour personne, encore moins pour vos lecteurs, que l’école publique ne correspond pas vraiment à l’image idyllique que veulent lui coller les fonctionnaires de la rue de Grenelle. Si nous avons la chance de pouvoir inscrire nos enfants dans des écoles à taille humaine, telles que celles que la Fondation Kairos pour l’innovation éducative soutient, nous ne devons pas tourner le dos aux problèmes qui se posent au système éducatif « majoritaire ». L’Éducation nationale doit mieux protéger ses personnels, fonctionnaires ou contractuels.
L’Éducation nationale doit mieux piloter la carrière des professeurs, auxquels elle n’a pas encore conféré le don d’ubiquité. Ces derniers ne peuvent pas à la fois faire partie d’un jury de concours le matin, assister à une réunion ou à une formation l’après-midi et, dans le même temps, assurer leur cours et… par le même effet, la fameuse « continuité pédagogique ». Et puis, si les enseignants de l’Éducation nationale jouissaient de la liberté pédagogique et de la cohérence pédagogique qui caractérisent les écoles indépendantes, ils seraient plus heureux !
Axelle Girard, Boulevard Voltaire
Reconquête !
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Le nouveau parti d’Eric Zemmour
Son meeting de Villepinte.
Suivez en direct le meeting d’Éric Zemmour le 5 décembre 2021
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Suivez en direct le premier meeting de la campagne d’Eric Zemmour avec les commentaires d’Arnaud Benedetti, professeur associé à l’Université Paris-Sorbonne, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire
Migrants : les vraies-fausses solutions du gouvernement
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La mort de 27 migrants lors de leur traversée de la Manche a provoqué une réaction du gouvernement. Oh, pas une fermeture des frontières, rassurons-nous. Ces mesures « simplistes » et « populistes » ne sont pas à l’ordre du jour. Gérald Darmanin va doubler les effectifs de l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (OCRIEST). OCRIEST, prends pitié, comme on chante dans les églises. Cet office, ainsi renforcé, devrait permettre, nous apprend Le Figaro, un durcissement de la réponse pénale. De l’autre côté du Channel, où vivent confortablement les chefs des réseaux de passeurs, on frémit, à coup sûr.
Gérald Darmanin écarte au passage, d’un revers de la main, une proposition de celui qui fut jadis son mentor, Xavier Bertrand. La remise en cause des accords du Touquet ne servirait, selon lui, à rien. Ce qu’il demande, c’est une réaction de la Grande-Bretagne qui, elle, ne semble pas décidée à « jouer le jeu », pour reprendre une expression si typiquement macronienne. Marlène Schiappa, elle, a fait les comptes : les repas des migrants coûteraient 4 millions d’euros par an à l’État. Et 20 millions d’euros supplémentaires pour la mise à l’abri de 14.446 personnes, dont 2.240 mineurs, comprenant ces hôtels dans lesquels ces migrants sont logés aux frais du contribuable, toujours selon Le Figaro.
Au fond, tout le monde évite de se poser la vraie question : pourquoi ces colonnes d’hommes en âge de travailler, qui vivent dans des pays où la France assure parfois la sécurité à leur place (région sahélienne), fuient-ils pour un avenir meilleur ? Le climat, la guerre, l’espoir ? Peut-être. Cet avenir leur sera-t-il accordé ? Non, et leur noyade vient de le prouver à nouveau. Les pays d’Europe se renvoient sans états d’âme cette main-d’œuvre sans qualifications, dont ils n’ont pas besoin et qui pèse de tout son poids sur des systèmes sociaux parfois généreux (c’est le cas du nôtre) mais déjà exsangues.
La Grande-Bretagne est peut-être cynique. Boris Johnson est peut-être un populiste, qui a besoin de s’indigner sur Twitter pour continuer de plaire à son électorat. Admettons. Mais cela n’enlève rien à l’angélisme de notre propre gouvernement, qui refuse obstinément de fermer ses frontières à une population qu’il ne pourra pas intégrer.
Un dernier mot sur la réponse pénale : on rirait presque de ce « durcissement » qui n’aura pas lieu, tant la magistrature est acquise aux idées progressistes. On peut toujours gonfler les effectifs. Il y a d’autres choses, dont notre classe politique manque cruellement, et qu’on ne pourra pas gonfler artificiellement : le souffle, le cerveau, l’acuité visuelle.
Pour sauver les migrants, le mieux est de leur dire qu’ils se doivent de développer leur patrie et que la France ne peut les accueillir tous dignement. L’Australie, pourtant critiquable sur d’autres plans (comme sa gestion totalitaire du Covid), l’a fait, avec ses fameux panneaux « No way – You will not make Australia home ». Cela fonctionne. Qu’attendons-nous ?
Arnaud Florac, Boulevard Voltaire
L’islam s’impose dans les banlieues rouges : le constat de Jérôme Fourquet
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Pour Le Monde du 3 novembre dernier, le « Grand Remplacement » est non seulement une « thèse », mais – horreur – une « thèse complotiste », et le drame est qu’elle « chemine avec Éric Zemmour ». Pour l’inventeur de cette appellation, Renaud Camus, c’est une réalité : « Le Grand Remplacement crève les yeux, il faut être aveugle pour ne pas le voir. » Peut-être serait-il bon, avant d’enchaîner les épithètes et les jugements – et d’agiter les peurs -, de vérifier les faits : alors, Grand Remplacement ou pas ? Que disent les chiffres ?
Autorisées ou pas, les statistiques, par exemple des prénoms donnés aux nouveau-nés, valident objectivement la réalité, jugée par certains trop subjective, du « ce que je vois » ou du « crève les yeux » de Renaud Camus. Et la nouveauté, en ces temps « zemmouriens », c’est que des chercheurs – géographes, sociologues, politologues – prennent ces chiffres au sérieux sans aussitôt dégainer les adjectifs inquisitoriaux. Ainsi Jérôme Fourquet s’est-il penché, dans Le Figaro, dans une série d’enquêtes sur les mutations sociologiques et électorales françaises, sur le sort du célèbre 9-3 sous le titre : « En Seine-Saint-Denis, la dislocation de la banlieue rouge. »
Si son analyse électorale repose sur la constatation bien connue de l’effondrement « spectaculaire » du communisme dans ce département (27 mairies en 1977, 6 en 2020), son originalité est de la mettre en parallèle avec l’ascension tout aussi spectaculaire de l’islam : « Marx versus Mahomet ». Et les chiffres qu’il donne sont, là encore, implacables : « Avec 27 permanences communistes contre 82 mosquées, le PC est désormais nettement surclassé par l’islam pour ce qui est de la capacité à imposer l’hégémonie culturelle dans le cœur de l’ancienne banlieue rouge. » Il ne s’arrête d’ailleurs pas à la recension des lieux de culte pour mesurer cette omniprésence islamique en banlieue : « Les nombreux commerces halal, les mosquées et salles de prière ainsi que les modes vestimentaires (niqab et jilbab pour les femmes, qamis et barbe pour les hommes) attestent, quant à eux, de la prégnance de la couche musulmane en cours de sédimentation depuis une trentaine d’années dans ce département, comme dans de nombreuses banlieues et quartiers populaires partout en France. Dans certains de ces territoires, c’est même l’idéologie islamiste radicale qui s’est enracinée. »
Jérôme Fourquet fait aussi le constat que du passé communiste, tout comme du passé chrétien de ces territoires, ne subsistent que des noms : Saint-Denis ou les noms de rues imposés par les mairies communistes. Le choc de ce qui est bien le remplacement d’une culture par une autre se manifeste, par exemple, par l’affaire de la mosquée d’Allonnes, dans la banlieue du Mans (Sarthe), qui a été fermée pour radicalisation religieuse et apologie d’actes terroristes, il y a un mois. « Cette mosquée était hébergée dans le centre interculturel Yvon-Luby, espace portant le nom du maire communiste qui dirigea la ville de 1977 à 2008, et dont le buste, autre composante de cette “couche vermeille”, trône sur l’esplanade située devant ce centre. » C’est à ces vestiges que l’on mesure le « remplacement ».
Pour éviter tout procès en sorcellerie « renaudcamusienne », Fourquet prend soin de citer une phrase de Philippe Subra, un géographe qui décrivait, en 2004, la situation du 9-3 en utilisant le verbe « remplacer ».
Finalement, « Grand Remplacement » est une expression assez juste qui décrit objectivement une réalité sociologique, démographique, culturelle et religieuse, et qui ne devrait susciter ni injures ni judiciarisation. Ce n’est pas une thèse. L’ironie de toute cette histoire du Grand Remplacement est que ses victimes, en l’occurrence les communistes, en sont en même temps les plus grands négateurs. Encore un effort, camarades !
Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire