Le PDG du « Jouet » (1976) de Francis Veber s’inspire de Marcel Dassault quand il renvoie un employé aux mains moites ou achète une maison à ses propriétaires s’ils partent dans la minute… La scène entre Michel Bouquet, le PDG tyrannique, et Jacques François, rédacteur en chef servile, évoquent parfaitement les conséquences de la lâcheté. Elle se termine par la question : de nous deux qui est le monstre ? Le dictateur ou l’esclave volontaire ? Sans choisir entre Charybde et Scylla, on peut remarquer que toute ressemblance avec des personnes et des faits réels ne relève d’aucune coïncidence dans la période actuelle.
À 72 ans, Grichka Bogdanoff vient de nous quitter, des suites du Covid. Sans surprise, Le Monde se fait un malin plaisir à rappeler que « selon une source proche des deux frères, ils n’étaient pas vaccinés ». D’ailleurs, Igor serait lui aussi toujours soigné dans le même hôpital pour de semblables raisons. Et le vénérable quotidien vespéral de lourdement insister sur la question, tout comme il insiste plus encore sur les polémiques ayant accompagné la longue carrière de ces jumeaux pas tout à fait comme les autres.
Certes, entre possible acromégalie et opérations de chirurgie esthétique pas forcément assumées, ces deux-là n’avaient pas exactement le physique de Monsieur Tout-le-Monde. Pareillement, leurs diplômes scientifiques furent parfois sujets à caution : s’ils avaient peut-être fait moins d’études que prétendu, leurs doctorats en physique théorique (Igor) et en mathématiques (Grichka) n’étaient pas que seule vue de l’esprit.
Un même mystère règne encore quant à leurs origines. Le père, Igor Yourévitch Ostasenko-Bogdanoff, peintre de profession, est d’origine tatare, issu d’une noble famille musulmane ; mais qui, une fois converti à l’orthodoxie, aurait reçu le titre de prince, par décret du tsar Fédor II. Leur mère, Maria Dolores Franzyska Kolowrat-Krakowská, est la fille naturelle d’une comtesse autrichienne, Bertha Kolowrat-Krakowská, et de Roland Hayes, chanteur d’opéra noir et américain qui, venu en concert au château de Schönbrunn, aurait donc fauté avec la grand-mère d’Igor et Grichka. Ce n’est pas du Xavier de Montépin, mais pas loin.
Si Grichka est mort sans descendance, Igor, même si toujours en vie – ne l’enterrons pas plus vite que de raison –, aura, lui, beaucoup fait pour la démographie française, avec six enfants au compteur, conçus grâce à trois femmes différentes : Geneviève Grad, la fille de l’adjudant Cruchot dans la saga funésienne du gendarme de Saint-Tropez, Ludmilla d’Oultremont et l’écrivain Amélie de Bourbon-Parme, elle-même fille naturelle du prince Michel de Bourbon-Parme. En termes de secrets d’alcôves, même François Mitterrand est battu sur son propre terrain. Quelle famille !
Plus sérieusement, il y aura eu peut-être quelques raisons quant au mépris éprouvé par la classe médiatique vis-à-vis des frères Bogdanoff. La première est qu’il renvoie à une époque où la télévision de service public assurait, justement, sa mission de service public. En effet, avec leur émission « Temps X », diffusée par TF1 de 1979 à 1987, la vulgarisation scientifique était mise à l’honneur et accessible à tous, même aux esprits les plus rétifs à cette matière ; l’auteur de ces lignes, par exemple…
La seconde est sûrement plus révélatrice, sachant qu’ils ont tous deux mis leurs connaissances scientifiques – surestimées ou pas – au service de ce qui ressemblait chez eux à une quête mystique : la naissance de l’univers et sa possible origine divine. Étaient-ils croyants ? Nul ne le sait. Mais dans de nombreux essais, Dieu et la science, fruit d’entretiens avec le philosophe catholique Jean Guitton, Avant le Big Bang, Le Visage de Dieu ou La Pensée de Dieu, il y avait toujours cette même interrogation, tôt changée en certitude : seul un grand horloger avait pu conceptualiser et construire une si parfaite mécanique. Pour eux, l’univers n’était pas né de rien, il y avait quelque chose avant ; hypothèse que vient d’ailleurs conforter ce passionnant ouvrage qu’estDieu, la science, les preuves, de Michel-Yves Bolloré (le frère de Vincent) et Olivier Bonnassies, pour lesquels la création obéit à une série de chiffres si précise que si l’on en retire un, tout s’écroule.
Alors, au-delà des polémiques relatives à leur physique, à divers emprunts possibles à d’autres savants, à des cursus universitaires peut-être survendus, que grâce leur soit rendue d’avoir si bien œuvré pour une meilleure compréhension du monde, loin du matérialisme ambiant. Comme quoi Dieu a le don de parfois choisir de drôles de sacristains.
Dans le cadre de notre dossier sur « les clowns et la politique », paru dans la dernière livraison d’« Éléments », impossible de ne pas revenir sur la première d’Éric Zemmour dans l’émission de Cyril Hanouna, « Face à Baba ». Nul doute que Zemmour a gagné des voix, mais au final n’est-ce pas la politique en général qui en a perdu – et Hanouna qui en a gagné. Le seul vainqueur, c’est Baba.
Hanouna, c’est l’homme qui valait 6 millions de téléspectateurs. Quel politique n’irait pas le draguer ? Il cartonne chez les jeunes, chez les gens qui ne votent pas, chez ceux qui votent Marine Le Pen (20 % de ses « fanzouzes » – l’expression consacrée) et ceux qui votent Jean-Luc Mélenchon (14 %). Cela l’autorise à parler comme s’il présidait aux destinées sentimentales des Français. Le titre de son bouquin sorti à la rentrée le dit de manière suffisamment explicite : Ce que les Français m’ont dit. Il ne manque à ces doléances que le « nous » de majesté pour se croire revenu en 1789 et à la convocation des états généraux. Hanouna s’adresse à la nation. Ceux qui n’auraient pas compris n’ont qu’à se reporter au sous-titre de son cahier de doléances : Cyril Hanouna livre à Christophe Barbier sa vision de la France. C’est comme s’il était le confesseur autoproclamé des Français, et pas seulement autoproclamé : 6 millions d’entre eux le regardent régulièrement et soufflent à son oreille leurs peines et leurs misères. Notre directeur de conscience. À lui la direction des ânes.
On prend les paris, mais je suis convaincu qu’il se présentera en 2027 à la présidentielle. Son bouquin est un livre de candidat. Moi, je, Cyril Hanouna, bouffon du roi aspirant à la succession du trône sous le nom de Baba Ier, premier de la dynastie des Hanouniens. Ce qui est bien malgré tout avec lui, c’est qu’il est en train de ringardiser la branche orléaniste des comiques : celle de Yann Barthès. Par contraste avec TPMP, Quotidien ressemble de plus en plus à une émission de petits minets bourgeois progressistes. C’est l’humour tel qu’on le pratique à Sciences Po Paris, le gauchisme casual, en costume-tennis. Hanouna, lui, c’est la France d’en bas. Le problème, c’est qu’il la tire de plus en plus vers le bas, cette France.
Ah, qu’est-ce qu’on se marre !
TPMP, c’est l’irruption de la logique du hard-discount dans l’univers de la télé-réalité. Hanouna fait dans le gros, le demi-gros et le super-lourd. Il débite la blague au container, à la palette, au kilotonne. Ses chroniqueurs sont des chefs de rayon. Il y a le rayon « humour nouille » ; la gondole « bite au cirage » ; le présentoir « saut de merde sur la tronche ». Ah, qu’est-ce qu’on se marre ! La stratégie commerciale d’Hanouna, en bon hard-discounter, c’est de casser les prix – de l’humour, de la qualité, du service. Cela s’appelle tirer vers le bas, politique incluse, comme si d’elle-même elle consentait à sa destitution. Elle devient spectacle, elle se carnavalise, elle s’hanounaïse. Ainsi le pouvoir revêt-il ses habits de dérision. Autrement dit, le pouvoir renonce au pouvoir au profit des clowns, des politiclowns.
Aujourd’hui, tout est fait pour les nuls. C’est même la marque de fabrique de l’époque : les livres pour les nuls, les tutos pour les nuls, la politique pour les nuls, suivant la pente descendante de l’égalitarisme. C’est l’équation du succès, les nuls étant majoritaires. Adieu les prix d’excellence, vive la baisse de niveau. Hanouna, c’est la vengeance du dernier de la classe qui fait passer l’oral aux premiers de la classe en se haussant du col en permanence, exactement comme le roulement d’épaules de Sarkozy. À les voir tous les deux, on a l’impression de deux poules d’eau dodelinant de la tête avant de monter sur le ring pour un combat de coqs. Ce qu’est devenue la politique à l’ère des clashs.
Hanouna = Morandini + Cauet + Alain Duhamel
« L’ère des clashs », c’est le titre de l’avant-dernier livre de Christian Salmon, très bon analyste des tendances marketing de l’époque, même si ses démonstrations sont frappées d’hémiplégie gauchiste, ce qui, sans les invalider, en diminue la portée. L’ère du clash, c’est la politique conçue comme un match de catch. Show devant ! Le pugilat truqué remplace le débat tronqué. Rien de tel pour buzzer sur les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux fonctionnent comme un sismographe de l’insignifiance. Ils mesurent le néant des fesses de Kim Kardashian, l’inintérêt des plaquettes abdominales de Cristiano Ronaldo ou du chien de Barack Obama. Ça devrait nous en toucher une sans faire bouger l’autre. Ce n’est pas le cas. La preuve, tout le monde en parle, même moi. TPMP surfe sur cette tendance. C’est le micro-trottoir des réseaux sociaux, tous les potins du jour décortiqués comme s’il s’agissait d’une querelle théologique. Avec les avis éclairés de Gilles Verdez, de Valérie Bénaïm et de Bernard Montiel. Au secours ! Il y avait le commentaire politique qui a envahi les chaînes d’info continue, il faut maintenant compter avec le commentaire peopolitique. C’était la chasse gardée de Jean-Marc Morandini, mais Hanouna y ajoute le ton de Cauet et l’ambition de durer de Michel Drucker et d’Alain Duhamel. Il ira loin, le petit. L’entrepreneur de spectacle se voit en arbitre présidentiel, le roi des faiseurs en faiseur de roi – en attendant de le devenir à son tour.
Comment séduire la France périphérique ?
Il y a quelques années, Hanouna avait dit qu’il ne recevrait ni Marine Le Pen ni Éric Zemmour. Il a changé. Marine Le Pen et Éric Zemmour aussi. Il y a quelques années, ils n’auraient jamais été à TPMP. Alors, Zemmour devait-il y aller ? Oui, bien sûr, c’est l’outsider. S’il n’y va pas, Marine ira à sa place ou Marlène Schiappa ou Jean-Luc Mélenchon. L’angle mort de Zemmour, c’est la France périphérique. En débauchant des Gilets jaunes comme Jacline Mouraud et Benjamin Cauchy, il a cherché à rectifier le tir, mais ça ne vaut pas un prime-time chez Hanouna. C’est le spectatorat qu’il cible et qui lui échappe pour le moment. Comment réagira la France conservatrice, plutôt aisée, qui lui est acquise ? C’est le dilemme du doigt d’honneur, dilemme cornélien. Perso, j’adore. Qui ne rêverait de faire un doigt d’honneur aux antifas ? Mais la bourgeoisie Fillon ?
En attendant, Zemmour ne peut pas faire autrement que de braconner sur les terres du RN ; et les « fanzouzes » de « Baba » constituent un bon public pour cela. C’est néanmoins une terra incognita pour Zemmour. Il aime la France, mais il lui reste encore à aimer les Français, exercice difficile, d’abord parce qu’ils ne sont pas tous ni désirables ni chérissables. Sont-ils du reste encore Français au sens que Zemmour accorde à ce mot ? « La France sous nos yeux », pour reprendre le titre de la somme impressionnante de Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely, est quand même assez loin du clip de campagne de Zemmour. Elle ne regarde plus depuis longtemps les films de Sautet et n’écoutent plus Barbara ; et plutôt que Napoléon, elle plébiscite Johnny tout en dansant sur de la musique country (sans parler de sa sociologie des prénoms).
Sarkozy, Berlusconi et Trump
Les politiques devraient toujours garder en tête la terrible philippique adressée par Finkielkraut à Sarkozy juste après son élection, en 2007, quand ce dernier est allé mouiller à Malte dans le yacht de Bolloré : « On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi. On ne peut pas en appeler à Michelet, Péguy, à Malraux, et barboter dans le mauvais goût d’une quelconque célébrité de la jet-set ou du show-biz. » C’est notre oraison funèbre, celle de la grande politique, Bossuet enterrant Triboulet, le bouffon de François Ier. Je sais bien que Trump est passé par là. Trump a ouvert la boîte de Pandore. Celui qui la refermera n’est pas né. Faire de la politique comme si ce n’était plus qu’un spectacle, et un spectacle trash, baroque, barock même. Les trumpettes de la renommée. La formule de Juvénal, du pain et des jeux, n’est même plus à l’ordre du jour. Désormais, le pain, c’est les jeux. Je le redis : Américain, j’aurais voté Trump. He’s the best ! C’est la plus grosse star de la scène politique et pas que politique. Il est meilleur dans son genre que Mike Jagger. Il fait le show, il bande ses muscles en permanence, roule des mécaniques comme Aldo Maccione à la plage, il crâne, il fanfaronne, il envoie la purée. Il ressemble à la société du tout à l’ego. C’est la raison pour laquelle ça marche. Il n’a pas de surmoi comme elle, il n’a pas de limites comme elle, il est fluorescent et siliconé comme elle. C’est un cow-boy mais qui nous vient du futur, un « space cow-boy », comme le film du même nom. Mais ce n’est pas parce qu’on vient du futur qu’on a un avenir politique.
Pour finir l’année en beauté, une compilation de sketches extraits de l’émission “Monty Python’s Flying Circus”, diffusée par la BBC de 1969 à 1974. Avec la fine équipe au complet : Terry Gilliam, Graham Chapman, John Cleese, Eric Idle, Terry Jones et Michael Palin. Absolutely hilarant !
A prendre à haute dose vu l’ambiance actuelle….
À la fin des années 1960, la BBC offre sa propre émission à une troupe de jeunes comiques, les Monty Python, sans savoir qu’ils vont révolutionner l’humour à la télévision. Baptisé Monty Python’s Flying Circus, le show, qui s’étalera sur quatre saisons, de 1969 à 1974, propose au public britannique une succession de sketches plus décalés les uns que les autres, dans lesquels les « Beatles du rire » démontrent tout leur art du non-sens et de l’irrévérence.
Du petit au grand écran
En 1971, les enfants terribles du petit écran décident de voir plus grand. Ils arrangent et rejouent certains de leurs gags les plus célèbres (« Le perroquet mort », « La blague la plus drôle du monde », etc.) dans ce qui sera leur premier film. Avec un sens inné de la transition, ils composent une joyeuse anthologie qui fait toujours mouche, de jeux de mots désopilants en plaisanteries de mauvais goût. L’occasion de rire aux larmes, mais aussi de mesurer l’influence de leurs pitreries sur les générations d’humoristes qui leur ont emboîté le pas.
Ce morceau est génial ? dément ? fabulous ? utilisez les mots que vous voulez, avec ce petit clip fort sympathique vous allez remuer vos fesses et l’énergie va immédiatement revenir en vous. Allez oubliez cette tête toute triste que vous tirez depuis plusieurs jours.
La circulation est l’un des principaux problèmes de la ville d’Annecy. La densité de population dans la ville augmente fortement depuis plusieurs années, le centre-ville est donc de plus en plus bouché aux heures de pointe. Seulement voilà, les voitures importunent le maire sortant, qui a décidé de leur faire une guerre sans merci. Cela fait maintenant dix-huit mois que François Astorg, candidat écologiste, a été élu à la mairie d’Annecy. Au terme d’une campagne rassemblant différents partis de LFI jusqu’à LREM, le candidat a emporté la mairie avec 27 voix d’avance sur le maire sortant. Un an et demi plus tard, la pagaille semble régner dans l’administration de la ville. Le manque de préparation des équipes et les divisions internes ont réduit comme peau de chagrin les projets du candidat. Ceux-ci semblent donc pour l’instant se résumer à la lutte contre les automobilistes.
Depuis son élection, la répartition de la chaussée s’inverse. Les pistes cyclables deviennent de véritables autoroutes et les automobilistes s’entassent sur des axes deux fois plus petits qu’auparavant. « C’est un enfer », nous confie Vincent Lécaillon, tête de liste RN aux dernières élections. Information confirmée par Bruno Basso, conseiller municipal LR de la ville. Dans la lignée de cette politique punitive pour les habitants qui ont besoin d’une voiture, un projet de parking sous-terrain, d’une capacité de 700 places, a été abandonné par la mairie. Le maire a également refusé de prendre en charge les voies d’accès à un projet de périphérique mené par la préfecture, qui aurait permis de désenclaver la ville. Le projet est donc à l’arrêt. L’opposition dénonce surtout le manque d’alternatives proposées par le maire. Un projet de tram est bien en cours pour le grand Annecy (soit la communauté des communes qui entourent Annecy), mais il patauge. Adopté à une voix près, ce projet fait l’objet d’un recours : les élus devront voter à nouveau en janvier. Quoi qu’il arrive, il ne sera pas opérationnel avant six ans. Pendant ce temps, les Annéciens subissent.
L’automobiliste d’Annecy n’est pas la seule victime des équipes municipales qui patinent et s’enfoncent dans l’ornière verte. Un an et demi après l’élection, le plan pluriannuel n’a toujours pas été voté. L’ambiance à la mairie est exécrable, on compterait une centaine de départs d’employés municipaux, dont plus de dix à la culture, selon les opposants. La ville a perdu sa tranquillité d’hier. En témoigne le caillassage de policiers, le soir de la fête de la musique, ou les débordements pendant l’Euro de football cette année. Il en est de même pour le trafic de drogue et la petite délinquance, qui s’installent petit à petit. La municipalité dirige ses efforts ailleurs en conservant la « brigade environnement » (créée par l’ancien maire). Cette « brigade » est chargée de s’assurer du comportement écocitoyen des Annéciens. Parmi ses missions, vérifier que les haies des jardins sont correctement coupées ! Autre mesure essentielle adoptée par le maire, le « barème de l’arbre ». Chaque arbre d’Annecy a désormais une valeur, dont on doit tenir compte dans l’arbitrage des projets. À Annecy, les arbres sont heureux ! Quant aux habitants…
C’est l’histoire d’un soir de Noël plutôt mouvementé pour John McCLane. Ce policier arrive de New York pour rejoindre sa femme dont il est séparé. Elle vit à Los Angeles depuis plusieurs mois pour raisons professionnelles. À l’approche de Noël, le policier joué par Bruce Willis arrive à l’aéroport avec un énorme ours en peluche. Mais le ton tourne vite à l’amertume lorsque, dès son arrivée au siège de l’entreprise qui emploie son épouse, notre héros constate à quel point son couple est en crise. Le scénario sera mouvementé. Le building est attaqué et Madame McCLane, comme l’ensemble des ses collègues, est prise en otage. Terroristes ? Mafieux ? Truands ? Le film laisse planer le suspense. Notre policier sera le héros du jour : il va non seulement déjouer les plans des assaillants et sauver les otages, mais surtout reconquérir le cœur de sa femme.
Que reste-t-il de ce film, référence en matière de film d’action et point de départ de la légendaire série de films Die Hard ? Une tension et un suspense accentués par des combats spectaculaires et des scènes d’action impressionnantes. Un humour décapant avec les répliques sarcastiques de John McCLane et un face-à-face mémorable entre Bruce Willis et Alan Rickman. Il y a aussi et surtout l’émouvante réconciliation d’un couple en crise. Et l’évolution d’un sympathique policier qui, alors qu’il était hanté par les remords à la suite d’un accident mortel, va se réconcilier avec lui-même en sauvant les vies de notre couple de héros. Si ce « Die Hard » est un jour dur pour notre héros (qui, dans le deuxième opus de la série, se plaindra de ne pouvoir passer un Noël tranquille comme tout le monde), c’est pour nous, plutôt, un Noël… explosif.
Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox, a grandi dans un quartier pavillonnaire d’Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis). Il évoque son enfance dans cette ville qui s’est « communautarisée », parle de ses études, raconte comment il est arrivé au journalisme et dévoile son projet de livre…
Ce mercredi, c’est l’examen du projet de loi sur le pass vaccinal qui débute avec l’audition d’Olivier Véran devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale.
A noter une déclaration terrifiante de ce dernier, évoquant trois catégories de non vaccinés dont une « dans le délire » et indiquant dans la foulée : « De plus en plus de Français s’interrogent sur ce que la société doit consentir aux non vaccinés ». Il fait ainsi référence à ceux qui réclament le déremboursement des soins pour les non vaccinés.
Une telle déclaration provoquerait un scandale absolu si elle visait les obèses, les fumeurs, les personnes ayant des conduites sexuelles à risque ou encore…les immigrés extra-européens qui ne cotisent nullement pour la sécurité sociale, contrairement aux non-vaccinés de nationalité française qui payent charges, impôts et taxes pour se faire soigner.
A l’heure où j’écris ces lignes la pétition dénonçant les atteintes à l’Etat de droit menées par le gouvernement avec sa folle politique sanitaire, approche les 700 000 signatures.
Ils sont tous devenus fous. Alors que le tout vaccinal est un échec total et n’empêche pas l’hécatombe, contrairement aux traitements précoces, Macron et les illuminés qui l’entourent font le choix délibéré de la fuite en avant. Selon Castex, on compte 162 677 décès liés à l’épidémie de Covid depuis le début de la crise.
Troisième dose de rappel préconisée 3 mois seulement après la deuxième ! Quatre injections par an !
Quatrième dose déjà dans les tuyaux, sans connaitre les effets secondaires de long terme potentiellement dévastateurs !
Tous les pays occidentaux sont aux abois suite à leur refus de lancer une vaste politique de traitements préventifs ( vitamine D et zinc ) et précoces (antibiotiques et Ivermectine).
C’est l’affolement planétaire. Aux Etats-Unis, la quarantaine de 10 jours pour les cas contact est ramenée à 5 jours, pour des raisons purement économiques, mais sans aucune justification médicale. On travaille au jugé.
Tests peu fiables, vaccins inefficaces, quarantaines ruineuses, passe sanitaire puis vaccinal illégal mais entériné par le Conseil d’Etat, la persécution des non vaccinés s’intensifie de plus belle. Mais aussi celle des vaccinés !
Le test obligatoire en sus du passeport vaccinal avec photo est imminent.
« Plus de café debout dans les bars, plus de popcorn au cinéma et plus de chips dans le train », comme dit Zemmour. C’est le goulag sanitaire.
Plus les Français se vaccinent et plus ils sont privés de vie sociale, plus ils sont culpabilisés de vouloir vivre.
Et le Conseil d’Etat ne trouve rien de mieux que de cautionner cette folie vaccinale qui ne règle rien.
Cette instance se dédit en validant le texte du passe vaccinal. En effet, en juillet 2021, elle validait le texte du passe sanitaire, en jugeant qu’il n’était aucunement une incitation vaccinale. Mais aujourd’hui les sages cautionnent un texte visant «à inciter les personnes ne s’étant pas encore engagées dans un schéma vaccinal à entamer cette démarche». Magnifique retournement de veste !
Il est vrai que les sages du Palais Royal n’ont pas vocation à s’opposer à Macron.
Rappelons qu’Olivier Véran déclarait le 18 décembre que le passe vaccinal une «forme déguisée d’obligation vaccinale». Autrement dit, ce passe est illégal car il tend à extorquer par la contrainte le consentement des opposants au vaccin.
Le Japon, qui a fait le choix des traitements précoces a proportionnellement 13 fois moins de morts que la France, alors que la population y est la plus âgée du monde.
Qu’attend-on pour faire signer aux fumeurs une décharge, les privant de tout accès à l’hôpital en cas de cancer des poumons ? Idem pour les alcooliques. Ils fument ? Ils boivent ? Qu’ils assument !