C’est comme si tout ce que les complotistes avaient annoncé depuis deux ans devenait réalité.
En fait, c’est exactement ça.
Le passeport sanitaire sera en place très prochainement dans les entreprises. Ce qui signifie que les non-vaccinés devront choisir entre le licenciement ou la vaccination même si cela ne fait pas partie de leur éthique (ce qui est leur liberté de choix)
L’autre point, c’est que ce passeport sanitaire sera progressivement intégré avec vos pièces d’identité, puis, lorsque l’Euro numérique sera fonctionnel en 2024, avec votre compte unique auprès de la Banque Centrale Européenne.
A ce moment-là, le rétablissement du servage sera complet.
Se faire vacciner peut impliquer des risques graves à court, moyen et long terme. Les effets secondaires à court terme sont connus, les autres non. Le Prix Nobel Luc Montagnier évoque les premiers cas de maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Cette maladie transforme votre cerveau en éponge, mais vous êtes vivant durant le processus.
Ce n’est pas particulièrement plaisant comme façon de mourir, si vous voulez mon avis.
Le nombre de gens qui vont mourir dans d’atroces souffrances sur les 10 ou 20 prochaines années est difficile à établir, mais il ne sera pas marginal.
Si vous vous sentez de faire confiance à Albert Bourla et à Emmanuel Macron au point de remettre votre vie entre leurs mains, je n’y vois pas d’opposition de principe. Après tout, chacun est libre de mourir comme il l’entend.
Les téléspectateurs de TF1 ont eu droit à un film de propagande à la gloire du Président sortant. Le titre affichait l’esprit du spectacle : « Emmanuel Macron », en grand, et « Où va la France » en dessous, en légèrement plus petit. Manifestement, il ne s’agissait pas de parler de notre pays mais de privilégier l’homme qui en a été le Président durant les dernières années. Il faut reconnaître, une fois encore, le seul talent de M. Macron, celui de comédien : l’articulation était excellente, le ton juste au point d’être surjoué comme on le fait au théâtre, les intonations chargées d’affectivité, les légères hésitations, comme les silences en musique, étaient savamment maîtrisées. Tout ceci ne pouvait être improvisé, ce qui justifie l’enregistrement et non le direct.
C’était une défense et illustration d’un mandat afin de lancer sa campagne, le tout conçu pour lui, sinon avec lui, un produit longuement mijoté dans les cuisines de TF1 et répété dans les coulisses de l’Élysée. Les deux comparses, Audrey Crespo-Mara, et ses regards profonds, admiratifs, voire énamourés, Darius Rochebin, son sourire complice et ses hochements de tête approbateurs pendant les réponses, ont été des faire-valoir très professionnels. Le scénario commençait par la séquence glorieuse, celle du Covid, où le héros a gagné la confiance d’une majorité de citoyens apeurés grâce au passe sanitaire. Il était inutile d’insister sur la disparition des stocks de masques, sur l’absence de vaccin français, sur l’impéritie de Buzyn, sur l’insuffisance des lits de réanimation. Tout ceci fut oublié, balayé, effacé. La mise en scène du héros face à un monde qu’il découvre tragique prenait le chemin de l’épopée.
L’enchaînement avec la « réussite économique » a été lissé. Le courtisan déguisé en intervieweur croit nécessaire d’ajouter, à « résultats économiques », « bons d’ailleurs », ce qui est pour le moins discutable puisque l’ensemble – la baisse apparente du chômage, la croissance de rattrapage – ne repose que sur la planche à billets de l’endettement. Mais, enfin, il ne s’agissait pas de mettre le candidat en difficulté, seulement d’assurer sa promotion. La pertinence du « quoi qu’il en coûte » n’est donc pas discutée. Elle sert, au contraire, à montrer que le libéral est en fait très social. Il est important qu’il paraisse non un technocrate multipliant les déficits et battant le record, au moins européen, de dépense publique et de prélèvements obligatoires, mais un technicien de l’économie qui, tout en facilitant le ruissellement de la richesse créée par la défiscalisation des plus riches, possède une fibre sociale que le candidat illustre derechef par le rappel pathétique de sa visite en Seine-Saint-Denis.
Les sujets qui fâchent, la vente d’Alstom par exemple, sont soigneusement évités. La perte d’un certain nombre de fleurons industriels stratégiques depuis qu’il est aux affaires comme secrétaire-général adjoint de l’Élysée, ministre, puis Président est pourtant en contradiction avec son souhait tardif de réindustrialisation. Le monstrueux effondrement de notre commerce extérieur qui signe la ruine de notre politique économique est éludé. Encore une fois, le sujet n’est pas la France réelle, mais l’individu Macron.
Au bon moment, les deux autres candidats les plus dangereux, car mordant sur l’électorat de droite que TF1 se charge de faire pencher vers Macron, ont été ciblés et flingués avec discrétion et élégance, Mme Pécresse et son projet de diminuer le nombre des fonctionnaires, Éric Zemmour et sa volonté de stopper le Grand Remplacement. Dans les deux cas, l’exécution s’est faite avec un silencieux. M. Macron a réduit la fonction publique à l’armée, la police, la justice, la santé et l’éducation, en oubliant l’administration et le millefeuille où ses amis ont recruté à tour de bras. De même, il a fait silence sur le fait que l’immigration économique est devenue marginale par rapport au regroupement familial qu’il a accru. Le Grand Remplacement est démographique. La question du droit du sol, la progressivité interne du remplacement ont laissé place à un trémolo sur Joséphine Baker. D’autres sujets trop sensibles n’ont même pas été abordés : le Mali, la transition climatique et le retour au nucléaire après la fermeture de Fessenheim.
C’est en déterrant de tels épisodes que les archéologues du futur expliqueront les révolutions et les contre-révolutions que nous vivons et qui sont devant nous. Et que, souhaitons-le, nos descendants ouvriront des yeux consternés devant ce qui nous aura été imposé. Mercredi, François-Xavier Bellamy, député européen du PPE, a pris la parole devant le Parlement européen pour s’en prendre à une directive de la Commission européenne préconisant l’élimination du vocable « Noël ». Rien que cela.
Tout est parti d’un texte à usage interne de la commissaire européenne à l’Égalité, Helena Dalli, Maltaise par ailleurs. Moi qui croyais que Malte était encore catholique… Ce texte est un guide sur la communication inclusive qui recommandait aux fonctionnaires européens de s’abstenir de faire référence à Noël ou d’éviter de recourir à des prénoms « typiques d’une religion », tels que Marie ou Jean. Et Malika devait être préférée à Maria… L’inclusion de Mme Dalli n’est visiblement pas si neutre que cela.
Quelques jours avant son intervention de mercredi, François-Xavier Bellamy avait annoncé la couleur, comme le rapporte Le Figaro : « Il y a une montée du discours intersectionnel et du wokisme. Cette dérive touche toutes les institutions européennes. Il faut y mettre un coup d’arrêt. » Et donc, mercredi, il est monté au créneau, dans une intervention remarquée et une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.
Le ton était juste et les arguments aussi. Bellamy a d’abord souligné le vertige absurde de la mesure : « Incroyable mais vrai : le jour est arrivé. Il faut maintenant tenter de sauver Noël que la Commission européenne semblait avoir prévu de condamner. La commissaire Dalli considère que le terme n’est pas assez inclusif… Folie d’atteindre la haine des racines qui ont fait l’Europe. » Il n’a pas eu besoin d’avoir recours aux subtilités de la dialectique pour ramener cette « folie » inclusive à son néant : inclure dans quoi, si l’on supprime le substrat initial, et, justement, on ne peut plus inclusif qu’est Noël ? « C’est le jour où est né le monde dont nous héritons. Le début de notre ère. La référence à partir de laquelle nous comptons nos années. […] Madame Dalli, prétendez-vous nous retirer jusqu’à ce repère commun ? […] Parce que nier ce qui nous relie, c’est détruire toute possibilité d’appartenir à une culture commune, tout espoir d’assimilation et ouvrir – ainsi – la voie à l’éclatement de nos sociétés, aux revendications communautaristes qui préparent les affrontements à venir. » Bellamy le si sage s’est même offert offert le luxe d’une envolée zemmourienne.
Finalement, il n’est peut-être pas mauvais d’envoyer dans nos Parlements quelques agrégés de philo. Et pas seulement des banquiers ou des commerciaux.
Cet épisode où l’antichristianisme bruxellois a capitulé (le livret a été suspendu) ne doit pas faire oublier que l’offensive est cependant permanente et multiforme. Cette semaine a été marquée par l’affaire de la procession de Nanterre et celle du saint Michel des Sables-d’Olonne. Avec cet épisode, la trinité antichrétienne est au complet : laïcards dont l’horloge interne s’est arrêtée en 1905 le lundi, racailles islamistes le mardi et, donc, petits marquis-e-s bruxellois-e-s le mercredi. Face à ce nouveau Cerbère à trois têtes, il faudra des Hercule. Ou des d’Artagnan ou des Zorro. La guerre culturelle est loin d’être gagnée. Mais la bonne nouvelle, c’est que les chevaliers sont de retour, et les assiégés, les attaqués, ceux à qui l’on demandait de gommer leurs noms, leurs saints, leurs repères, ont désormais compris qu’ils ne pouvaient plus reculer. Et, évidemment, cela surprend et énerve ces destructeurs qui avaient eu jusqu’à présent la tâche tellement facile.
Car il plane comme un air de reconquête, non ?
Vous êtes plus de 300 000 à avoir vu cette intervention en 24 heures, toutes plateformes confondues. Joyeux Noël. pic.twitter.com/TVZuC8psTD
Chaque semaine, Boulevard Voltaire sélectionne dans l’actualité des infos insolites et extravagantes qui nous ont fait sourire, ou des sujets plus sérieux.
En meeting à Perpignan, Anne Hidalgo s’essaye à des comparaisons assez douteuses. Christophe Castaner, à la tribune de l’Assemblée nationale, qualifie l’élection présidentielle d’« élection locale ». Sur le plateau de Quotidien, le comédien Louis Garrel, sous le regard approbateur de Laetitia Casta, avoue son admiration pour cette belle jeunesse gavée d’idéologie progressiste. Jacques Attali, lors d’une interview, applique le fameux principe « Faites ce que je dis, pas ce que je fais ». Enfin, Sandrine Rousseau fait part de sa phobie pour les serre-têtes !
À l’heure (c’est-à-dire ce samedi soir) où nous écrivions, partout en France, des supporters de l’Algérie étaient en train de semer la pagaille un peu partout en France. Une « ambiance de feu », selon certains utilisateurs de Twitter, règne à Barbès. Drapeaux algériens ou palestiniens sur le dos, des milliers de fêtards pour ne pas dire d’émeutiers, après avoir envahi les Champs-Élysées il y a quelques jours, après une demi-finale victorieuse bloquaient la circulation et laissaient libre cours à une joie qui n’a rien à voir avec la France – ou avec cette « identité française » qui, paraît-il, n’existe de toutes façons pas. Cela va sans dire, sans respect des fameux gestes barrières (franchement, c’est pas bien !). Mais ça, c’est pour ceux qui fréquentent les bibliothèques vides et les concerts de musique baroque…
A Toulouse, à Roubaix, Nancy, Nantes, Saint-Nazaire, Marseille, Lyon, des « tensions » ont eu lieu – tensions qui ne sont rien d’autre qu’une occupation méthodique du terrain, et qui n’ont rien à voir avec une quelconque « liesse populaire » bon enfant. Ceux qui auraient besoin de preuves pourront écouter ce que disaient des supporters de l’Algérie autour des Champs-Élysées à Jean Bexon, de Boulevard Voltaire, après la demi-finale : « On est là pour embêter, frères !« , « Ils ont peur de nous« . Un homme déploie un drapeau palestinien et à la question ingénue : « C’est la Palestine qui a gagné, ou c’est l’Algérie ? », répond « les deux !« . Un autre affirme qu’il ne soutiendrait pas l’équipe de France si elle avait gagné : « Je suis Algérien (…), mais je ne suis pas pour la France, je suis pour l’Algérie (…) jusqu’à la mort ! On a des origines, frères ! »
Tout se passe comme si, à intervalles réguliers, une France jusque-là sporadiquement violente ou provocatrice s’organisait pour envahir l’espace public. Ainsi de cette finale de football, mais aussi de cette procession catholique à Nanterre, attaquée et agressée par des musulmans. Tout se passe également comme si le constat posé par Marine Le Pen ou Eric Zemmour, et la « droitisation » des discours chez LR avaient polarisé, avec des conséquences que l’on ne mesure pas encore, une partie de la France qui déteste ses hôtes et ne se prive pas pour le leur dire. « France ! Voici le jour où il te faudra rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse », chante-t-on au troisième couplet de l’hymne national algérien.
Alors, on continue comme ça ? On regarde de l’autre côté de la rue, histoire de rester cocus de l’Histoire jusqu’à la mort ou à l’esclavage ? Les vacances commencent bien en tout cas.
) Valérie Pécresse, la véritable surprise de la présidentielle ? 2) Nouvelle-Calédonie, un fiasco annoncé 3) La gauche, un naufrage probable à la présidentielle
Les 4 débatteurs, sous la houlette de Franck Tanguy
Laurent Artur du Plessis, Christine Tasin, Jean-Pierre Colombies et Sophie Hongre-Boyeldieu.
"Tu passes un petit coucou à #Zemmour, tous les immigrés ils sont venus en France, la France c'est chez nous, fin de l'histoire !" #ALGTUNpic.twitter.com/1uJim6stqh
Irresponsable! On frôle encore le drame. Des voyous jettent délibérément un pavé en direction de #policiers qui protègent un papa et ses enfants. Ils ne viennent pas faire la fête, ils viennent la gâcher en agressant! Courage aux 👮🏾♀️👮♂️.#ChampsElysees#Barbes (🎥 @ClementLanot) pic.twitter.com/01kgO0Go9J
Qui peut croire que ces images se passent en France ? Hélas, elles viennent d'être tournées à #Barbès après la victoire de l'Algérie au foot.
Certains nous diront qu'ils sont Français comme vous et moi, et pourtant… 🤷♂️ Courage aux policiers qui vont encore limiter la casse ! pic.twitter.com/gIi7CXIo2I
Nombreux supporters à #Paris (comme ici à Barbès) qui fêtent la victoire de l’#Algérie face à la #Tunisie. Les fennecs remportent donc la finale de la Coupe Arabe 2021 (2-0). #TUNALG#FIFArabCup#ALGTUN