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Dans une chronique qui vient de paraître, Michel Guerrin, rédacteur en chef au Monde, dénonce la vision culturelle d’Éric Zemmour en affirmant doctement : « La culture n’est jamais un sujet de propositions, elle est instrumentalisée. »
Et, en effet, qui aurait imaginé, il y a quelques mois encore, que la culture et plus particulièrement notre rapport à l’Histoire deviendraient des enjeux de débat pour la prochaine présidentielle ?
La candidature de Zemmour est venue bousculer le consensus qui voulait, comme toujours, soumettre le politique au primat de l’économique.
La médiasphère s’est pourtant donné bien du mal, à grand renfort de sondages, pour démontrer aux Français que leur unique préoccupation devait être le pouvoir d’achat.
Retournez dans le « cercle de la raison », la politique est affaire de gestion, pas de civilisation !
En réalité, l’enjeu mémoriel et culturel est depuis longtemps au cœur de l’agenda politique. Les entrepreneurs en démolition de la cancel culture ne ménagent pas leurs efforts : statues déboulonnées, rues débaptisées, manuels scolaires expurgés. La réécriture de l’Histoire est « en marche ».
Au grand dam des déconstructeurs et autres maîtres censeurs, la candidature d’Éric Zemmour replace ces questions au centre du débat démocratique. Voilà qui n’est pas pour leur plaire. Ces gardiens sourcilleux de la bien-pensance, considérant incarner le Bien et la Vérité, ne voient pas pourquoi ces sujets devraient être soumis à un débat contradictoire.
Eux qui réduisent l’Histoire de France à une archéologie de nos malheurs et qui s’acharnent à dresser le portrait d’une France pétainiste, colonialiste, raciste, détestée et détestable.
Comment pourraient-ils accepter cet autre récit qui célèbre les grandeurs et les beautés de la France ? Avec l’ambition politique de la rendre à nouveau « désirable », pour reprendre la formule de Philippe de Villiers : « La nation est un lien amoureux. Il faut refaire un peuple amoureux. »
À la fin des années 70, l’écrivain Milan Kundera, qui avait fui la Tchécoslovaquie soviétisée pour se réfugier en France, dénonçait le « massacre de la culture tchèque » par les communistes, à la suite du printemps de Prague. Dans son roman, Le Livre du rire et de l’oubli, il faisait dire à l’un de ses personnages : « Pour liquider les peuples […], on commence par leur enlever la mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Et quelqu’un d’autre leur écrit d’autres livres, leur donne une autre culture et leur invente une autre histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu’il est et ce qu’il était. Le monde autour de lui l’oublie encore plus vite. »
À cette époque, le journal Le Monde laissait s’exprimer cet écrivain qui disait : « La culture, c’est la mémoire du peuple, la conscience collective de la continuité historique, le mode de penser et de vivre. » Aujourd’hui, en France, on le traiterait de fasciste.
Boulevard Voltaire
Têtes à Clash n°89 – TVL Zemmour va-t-il redresser la barre ?
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Franck Tanguy reçoit François de Voyer, Tarick Dali, Patrick Yvars et Xavier Legay. Au programme des débats : 1) Zemmour candidat : ce qu’il fallait faire pour redresser la barre ? 2) Guadeloupe-Martinique, la révolte : comment régler la situation ? 3) Affaire Nicolas Hulot et malaise chez les Verts… Retrouvez-nous sur : https://www.tvlibertes.com/ https://www.facebook.com/tvlibertes/ https://twitter.com/tvlofficiel?lang=fr
Le lord-maire de Londres souhaite un piteux Noël à tous
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Médaille de lord-maire autour du cou, Vincent Keaveny pose fièrement à côté de son sapin de Noël. Il est affreux, il est tendance, il tend vers le ciel les déchets contenus dans le grillage conique qui le font ressembler à tout sauf à un sapin. Mais peu importe, le message est là. Piteux Noël à tous.
Ces détritus divers collectés par les balayeurs dans les rues de la ville symbolisent les gâchis de la société de consommation et, au passage, la passion de l’écolo pour le déglingué.
À Bordeaux, le maire enrage. Une poubelle entourée d’une guirlande clignotante aurait apporté la touche de féerie qui manque furieusement à la sculpture hors de prix, faite de verre et d’acier, qui trône sur le parvis de la cathédrale Saint-André. Bien sûr, les matériaux sont recyclés, mais il n’y a pas cette poésie de la canette vide, cette évidence de la nécessité d’en finir avec la beauté, ce je-ne-sais-quoi qui vous transforme un rêve d’enfant en décharge municipale. L’année prochaine, la riposte des maires EELV sera à la hauteur du défi lancé par le lord-maire de Londres. L’arbre sera encore plus moche ou ne sera pas. On ne transige pas avec l’avenir de la planète.
« Le symbole de cet arbre, c’est que nous pouvons avoir un Noël durable. » Le médaillé Vincent Keaveny explique la démarche. Nous voilà avec un Noël durable sur les bras. Jusqu’à quelle date ? Le lord-maire ne précise pas. Pâques, grandes vacances ? La plongée dans les contorsions intellectuelles du progressiste donne le tournis. Il a son vocabulaire personnel. Un Larousse de poche sans aucun lien avec le langage commun. La suite de la déclaration confirme ce constat : « Nous pouvons créer quelque chose, une merveilleuse œuvre d’art… » Pour le lecteur qui vient d’arriver, précisons que le Lord-maire parle d’un amas de détritus…
Mais laissons le sympathique notable poursuivre son raisonnement. Il veut créer « quelque chose de très frappant avec ce message : pensez à la façon dont vous pouvez rendre votre Noël un peu plus durable ». L’abstraction du message fait partie de la magie de Noël. Propos fumeux, esprit illuminé. La ville s’enorgueillit de posséder un tel monument d’incongruité. Allumé 24 heures sur 24, tous les jours de l’année. Le seul vrai élément durable de l’affaire.
Jany Leroy, Boulevard Voltaire
La démocratie vue par le président PS de Seine-Saint-Denis : chasser Zemmour de Villepinte !
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S’il existe une gauche tolérante et intellectuellement honnête, force est de constater qu’une autre se croit détentrice de la vérité et n’accepte pas qu’on puisse penser autrement qu’elle. Il semble bien que Stéphane Troussel, le président PS du conseil départemental de Seine-Saint-Denis et l’un des porte-parole d’Anne Hidalgo, en fasse partie. Il vient de prendre l’initiative d’une pétition pour réclamer au groupe propriétaire du parc des expositions de Villepinte de refuser la tenue du meeting d’Éric Zemmour.
Le titre même de cette pétition en dit long sur les méthodes d’une certaine gauche bien-pensante : « Le groupe Viparis doit refuser d’accueillir un polémiste raciste en Seine-Saint-Denis ! » Pour justifier l’interdiction, tout est bon : phrases sorties de leur contexte, caricatures, diffamation. Ces procédés tiennent lieu d’argumentation. « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté » : la formule qu’on prête à Saint-Just convient bien à ces apprentis sorciers du totalitarisme. Le pire – s’il y a des degrés dans ce sectarisme –, c’est que ces adeptes de la reductio ad hitlerum se persuadent qu’ils font œuvre de vertu.
Le texte de la pétition, en écriture inclusive comme il se doit, vaut son pesant d’or. La venue du « polémiste de CNews » à Villepinte, le 5 décembre, est un symbole « révoltant » : la Seine-Saint-Denis n’est-elle pas un « département jeune et multiculturel » ? Non content de pratiquer une forme de clientélisme, son auteur exerce une sorte de chantage sur le groupe Viparis qui « a signé, en 2009, une charte de la diversité en entreprise ». Vous l’aurez compris : « On ne peut pas faire du “business” avec des marchands de haine lorsqu’on dit défendre les valeurs de la diversité. »
La conclusion réserve le meilleur : on somme le groupe Viparis de « s’expliquer ». Il doit « refuser d’accueillir le meeting politique d’un polémiste et candidat à la présidentielle multi-condamné pour provocation publique à la haine raciale en Seine-Saint-Denis » ! Voilà comment on ostracise, en faisant pression sur les autres tout en gardant soi-même les mains propres. Le comble de l’hypocrisie ! Apparemment, certains socialistes n’ont rien à envier à l’extrême gauche : ils n’ont pas oublié les leçons de Staline.
Paradoxalement, Éric Zemmour doit se frotter les mains. Ces zélateurs de la pensée unique sont ses attachés de presse. Les attaques qu’il subit sont si grossières, elles témoignent d’une telle mauvaise foi qu’elles lui font une belle publicité. Comme Marine Le Pen et, auparavant, son père, Zemmour passe l’épreuve de la diabolisation : il en ressortira encore plus fort et ses adversaires, incapables de lui opposer des arguments solides, paieront un jour leur acharnement.
Sur RMC, Stéphane Troussel, grand pourfendeur de discriminations sans jamais évoquer leur cause, s’est défendu de vouloir empêcher Éric Zemmour de faire ses meetings : « Je n’ai pas de leçon à recevoir de quelqu’un qui est multi-condamné. Le fossoyeur de la République, c’est lui », a-t-il déclaré. Il ferait bien de relire Le Jeu des possibles, de François Jacob, et de méditer cette phrase : « Rien n’est plus dangereux que la certitude d’avoir raison. » Avec un tel porte-parole, Anne Hidalgo ne risque pas de remonter dans les sondages !
Philippe Kerlouan, Boulevard Voltaire
Ciotti ou Pécresse : et après ?
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Ne nous leurrons pas : la victoire d’Éric Ciotti au premier tour de la primaire des LR n’est pas un triomphe romain. C’est un beau, voire un très beau résultat, pour celui qui passait pour le challenger de ce scrutin, mais son avance sur Valérie Pécresse n’est que de 665 voix. On ne va pas refaire le match, mais imaginons que Philippe Juvin (3.532 voix, soit 3,13 %) n’ait pas été candidat, il est fort probable que l’ordre d’arrivée du quinté aurait été différent. Les résultats du second tour semblent écrits, compte tenu des ralliements à la candidature de la présidente de la région Île-de-France de Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin, même si l’on considère que les cartes sont rebattues et que c’est une nouvelle élection : Valérie Pécresse devrait donc être désignée comme candidate des LR à la présidence de la République.
Marine Le Pen, commentant ces résultats, parle de « quatre-quarts breton » (25,59 %, 25 %, 23,93 % et 22,36 %, respectivement, pour Ciotti, Pécresse, Barnier et Bertrand). Valérie Pécresse a beau ironiser, se laissant aller à la grossièreté (histoire, peut-être, de gommer son image de « Versaillaise », méritée ou pas, c’est une autre histoire…) en déclarant que « comme Marine Le Pen est bretonne, j’imagine qu’elle aime les quatre-quarts, et elle va en bouffer beaucoup », c’est une réalité évidente : les militants LR se partagent grosso modo en quatre quarts. Cela signifie qu’il n’y a pas, qu’il n’y a plus de leader naturel dans cette formation politique, très lointaine héritière des partis gaullistes qui cultivaient la mystique de l’homme providentiel et, par voie de conséquence, du candidat naturel à l’élection présidentielle. On se souvient de l’investiture de Nicolas Sarkozy, seul candidat de l’UMP, en janvier 2007, avec 98,1 % des voix. Un score à faire pâlir d’envie les nostalgiques de l’Union soviétique !
Quatre quarts, oui, mais quatre quarts qui se répartissent, sur le papier et pour l’heure, en deux parts inégales : un quart (Ciotti), trois quarts (Pécresse, Barnier, Bertrand, Juvin).
Un quart que l’on peut qualifier de droite dure, souverainiste, identitaire. Éric Ciotti n’a-t-il pas affirmé qu’en cas de duel Macron-Zemmour, il voterait Zemmour ? Cela dit, son souverainisme, sa défense de l’identité française et de l’ordre ne l’ont pas empêché de voter Renaud Muselier qui, depuis, a quitté les LR, au second tour des élections régionales, en juin dernier, contre Thierry Mariani. Un souverainisme, une défense de l’identité française et de l’ordre qui n’iraient très probablement pas jusqu’à voter pour Marine Le Pen si cette dernière se retrouvait face à Emmanuel Macron.
Comment qualifier les trois autres quarts ? Difficile à dire. D’autant que Pécresse, Barnier et Bertrand se sont lancés dans une sorte de surenchère sécuritaire et souverainiste durant la campagne.
Au-delà de la désignation du candidat des LR à l’élection présidentielle, cette primaire devrait permettre, en principe, de dégager une ligne politique claire et un nouveau rapport de force au sein d’un mouvement décidément orphelin d’un vrai leader. La campagne ne fait que commencer et tout peut encore bouger, mais si ce candidat ne devait pas, une nouvelle fois, porter sa formation politique au second tour de l’élection présidentielle et qu’il en appelait, au soir du premier tour, à 20 h 01 pétantes, soit à voter pour Emmanuel Macron, soit à s’abstenir, il ne resterait plus à ce parti qu’à suivre le chemin autrefois emprunté par le Parti radical.
Georges Michel; Boulevard Voltaire
Italie : la Justice valide la saisie d’un navire d’ONG pro-migrants, pour complicité à l’immigration clandestine et violation du code de la navigation
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Italie – La Cour de cassation a validé la saisie du navire Mare Jonio, principal navire utilisé par l’ONG italienne Mediterranea Saving Humans, ordonnée par le parquet de Raguse.
Les juges ont rejeté les recours déposés par les différents suspects, dont le militant Luca Casarini, qui contestaient la légitimité de la saisie de documents, de téléphones portables et d’ordinateurs, trouvés à bord du “Mare Jonio” et au domicile des personnes impliquées.
La saisie, validée par le tribunal de Raguse le 26 mars, avait eu lieu dans le cadre de la procédure engagée par le ministère public pour les délits de complicité à l’immigration clandestine et de violation des règles du code de la navigation. Ces infractions ont été commises dans le cadre du transbordement sur le navire “Mare Jonio” et du débarquement ultérieur, qui ont eu lieu dans le port de Pozzallo entre le 11 et le 12 septembre 2020, de 27 migrants illégaux secourus en mer 38 jours plus tôt par le pétrolier “Maersk Etienne” battant pavillon danois.
Selon les juges, le “secours” des migrants n’était pas fondé “en raison de l’absence d’un état de danger réel et imminent pour la vie et la sécurité des migrants, ceux-ci ayant déjà été embarqués à bord du pétrolier Maersk et ne risquant donc pas de périr en mer, n’étant pas privés d’abris et de la possibilité de se nourrir et ne se trouvant pas dans une situation de danger pour leur santé”.
Saint-Jeures (43) : un incendie sur le chantier d’une “maison” de 1000 m² possédant une salle de prière, un dôme et 10 chambres rend dubitatif les habitants
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Suite à l’incendie suspect et aux interrogations nées du projet de grande maison à la sortie du bourg, la mairie de Saint-Jeures et le porteur de projet ont décidé de proposer une réunion publique pour les habitants en priorité.
Au sujet du projet, les tensions étaient montées bien avant l’incendie, incendie pour lequel une enquête a été ouverte afin d’en connaître l’origine et les motivations. (…)
Le contenu du permis de construire, lui, interroge. “Je n’ai jamais vu un permis de construire autant consulté. Il n’a pas le temps de prendre la poussière”, admet l’adjoint au maire. Ce permis de construire comprend une maison de 1184 m2 avec une piscine intérieure et un bâtiment sur un terrain de 11000 m2. La grandeur et l’architecture inquiètent, tout comme la présence indiquée d’une salle de prière de 20 m2, un dôme et les 10 chambres. Ce qui avait fait naître rapidement des rumeurs dans ce village du Plateau, les uns parlant d’une mosquée, d’autres imaginant une école coranique. (…)
La mairie veut expliquer, le propriétaire aussi
L’objectif de cette réunion est de clarifier la situation. La mairie entend rappeler toute la procédure et les actions menées depuis plusieurs mois. Et le porteur de projet compte évoquer son choix et répondre aux questions. “Je ne sais pas si ça va apaiser, mais on veut au moins expliquer. On est assailli de questions et on ne peut pas forcément répondre à tout car certaines questions concernent le propriétaire du terrain.”
(…) La commère 43
Les islamistes du CCIE (ex-CCIF) suivent le dossier de très près
La piste criminelle est privilégiée après l’incendie d’un véhicule et d’un abri sur le chantier d’une habitation individuelle au petit matin, ce mercredi 24 novembre à Saint-Jeures.
Le permis de construire accordé à un Lyonnais de confession musulmane suscite la controverse dans la commune. Des plaintes en mairie et une pétition auraient circulé pour stopper ce projet de maison de 1 184 mètres carrés comprenant une salle de prière.
(…) Le Progrès
Au nom du « principe de la démocratie », Jean-Luc Mélenchon n’appelle pas à l’interdiction du meeting d’Éric Zemmour
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Le candidat de La France Insoumise estime par ailleurs que seuls les débats permettent de faire «reculer des idées».
«Si jamais quelqu’un avait l’illusion que c’est en interdisant un meeting qu’on fait reculer des idées…» Invité vendredi matin de BFMTV/RMC, Jean-Luc Mélenchon a bien fait comprendre qu’il ne compterait pas parmi ceux qui demandent l’interdiction des meetings d’Éric Zemmour. Certains à gauche tentent l’opération, à l’image de Stéphane Troussel, le président PS de Seine-Saint-Denis. Ce dernier a lancé jeudi une pétition pour empêcher le grand rassemblement du candidat nationaliste prévu dans son département, dimanche, au Parc des expositions de Villepinte
L’Insoumis ne partage pas la méthode du socialiste. «Il a tort», a-t-il tranché. «Ce n’est pas juste parce que le principe de la démocratie même, c’est d’écouter aussi ce qui nous déplaît. Si on écoute que ce qui nous plaît, tout le monde est du même avis, ça ne sert plus à rien», a voulu souligner le candidat. Pour faire face à Éric Zemmour, l’Insoumis défend toujours le débat, comme il s’y était lui-même employé fin septembre. «Quand on est un démocrate, il n’y a pas cinquante recettes. Il faut discuter, il faut débattre», s’était-il défendu début novembre sur RTL, alors que beaucoup à gauche l’ont accusé d’avoir mis le futur candidat sous les projecteurs médiatiques.
Tout le monde ne partage cependant pas la même position au sein de la maison Insoumise. Sur Twitter, la députée LFI, Clémentine Autain, a même défendu… l’exact opposé de son chef de file. «Je m’oppose fermement à la tenue du meeting de Zemmour au Parc des expositions. Sa venue dans notre département, qu’il qualifie d”enclave étrangère’ est une provocation», a-t-elle jugé. Dans un communiqué, elle indique d’ailleurs s’être «adressée (ce vendredi) au groupe “Viparis” (propriétaire du site, ndlr) pour demander l’annulation de cette réunion publique».
Mélenchon a «changé de pied»
Jean-Luc Mélenchon, engagé dans une troisième course à l’Élysée, assume d’ailleurs d’avoir lui-même «changé de pied» sur cette stratégie. «Je voudrais rappeler que pendant des années, nous avons pratiqué ce que M. Cambadélis (alors député PS, NDLR) appelait le “harcèlement démocratique”. Dès que M. Le Pen arrivait quelque part, on arrivait avec nos pancartes et on faisait obstacle», a-t-il raconté vendredi matin. «Ça a donné le résultat magnifique que vous savez : Mme Le Pen est au second tour, et M. Cambadélis a disparu.» En 1996, Jean-Luc Mélenchon faisait d’ailleurs partie des signataires qui avaient réclamé l’interdiction du Front national dans Charlie Hebdo.
«Ça n’a servi à rien», reconnaissait-il début novembre. «Donc puisque ça ne sert à rien, on essaie de convaincre. Les contacts que j’ai eus avec Mme Le Pen ont eu un grand impact. Je suis prêt à tout moment à recommencer à discuter avec M. Zemmour et Mme Le Pen», avait-il d’ailleurs affirmé à l’antenne.
Quand Valérie Pécresse signait avec Christiane Taubira un appel “pour une République multiculturelle et postraciale” lancé par Rokhaya Diallo et d’autres figures indigénistes
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21/01/10
Comment ouvrir la République à tous les citoyens qui la composent ? C’est l’interpellation que lancent, en plein débat sur l’identité nationale, l’ex-footballeur Lilian Thuram, les historiens Pascal Blanchard et François Durpaire, la fondatrice de l’association Les Invisibles, Rokhaya Diallo, et le directeur de la rédaction de Respect Magazine, Marc Cheb Sun. L’appel “Pour une République multiculturelle et postraciale”, que proposent ces cinq personnalités est une invitation au changement, une invitation de la société française à s’accepter telle qu’elle est : diverse. “La société française, riche de la pluralité de ses talents, s’est profondément renouvelée. Par contraste, les élites – politiques, économiques, culturelles – ne parviennent pas à intégrer ces nouvelles dynamiques”, écrivent les auteurs qui entendent initier un mouvement en mesure de tracer la voie du changement. Leur texte s’accompagne ainsi de 100 propositions, émanant chacune d’une personnalité, scientifique ou chercheur, responsable politique ou associatif, acteur de la société civile. Parmi ces personnalités figurent en autres, Richard Descoings, Michel Wieviorka, Nicolas Hulot, Dominique Versini ou encore Rama Yade et Valérie Pécresse.
A Relire :
Le texte de l’appel