Démonstration de force réussie contre le pass-sanitaire. Après les annonces d’une rare violence du président de la République lundi dernier, les Français étaient mobilisés en masse dans tout le pays ce week-end pour refuser les mesures annoncées par Emmanuel Macron prétextées par le variant Delta.
Après 35 semaines de rassemblement à l’appel de Florian Philippot, le Président des Patriotes, pour s’opposer à la politique prétendument sanitaire du gouvernement, la mobilisation avait cette fois considérablement changé de dimension. 150 000 personnes étaient réunies dans la Capitale selon les organisateurs. 18 000 personnes selon le ministère de l’Intérieur, un calcul à peu près aussi fiable que les chiffres qui ont été servis tout au fil de la crise du Covid…
Des centaines d’entreprises pillées, plus de 200 morts, 2500 arrestations, les violences qui ont touché ces derniers jours l’Afrique-du-Sud après la condamnation de l’ancien président Jacob Zuma pour corruption ont été lourdes de conséquences.
30 ans après la fin de l’Apartheid et le règle sans partage de l’ANC marxisto-libéral, la situation économique et sociale est totalement hors de contrôle dans l’ancienne Suisse de l’Afrique. La banque américaine JP Morgan a estimé que les troubles forceraient l’économie Sud-Africaine à ralentir, ce qui occasionnerait une baisse de 3% au troisième trimestre et un ralentissement de la croissance en année pleine.
Le chef des forces armées, le général de corps d’armée Rudzani Maphwanya, s’adressant aux soldats à Johannesburg, a déclaré : « Ce n’est plus seulement de la violence, c’est du sabotage économique… C’est une menace pour notre peuple, vous devez donc restaurer cette liberté…. »
Le directeur de Statistics South Africa, Risenga Maluleke a, quant à lui, déclaré que la reconstruction des infrastructures endommagées pourrait prendre des années et que les petites entreprises « auront du mal à renaître de leurs cendres ». Avant d’ajouter que cela conduira à encore plus de chômage. Notons que la plupart des gens dans les rues étaient des jeunes avec peu de perspectives d’emploi et des possibilités d’éducation limitées.
Aujourd’hui, le saccage des magasins entraîne une pénurie des produits de première nécessité. Le groupe logistique d’État Transnet a déclaré que les opérations dans les ports de Durban et de Richards Bay s’amélioraient bien que les fermetures de routes et les pénuries de carburant et de nourriture restreignaient sa chaîne d’approvisionnement. Richards Bay a résorbé tous ses arriérés d’expédition.
Pour sa part, le détaillant Massmart a déclaré que les manifestants avaient pillé 41 de ses magasins et deux centres de distribution, avec quatre sites endommagés par un incendie criminel.
Le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa a cependant assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de nourriture et de fournitures et a exhorté les gens à ne pas recourir à l’achat de panique.
Les émeutes dûes à des problèmes économiques et sociaux se sont déroulées sous fond de luttes de pouvoir au sein de l’ANC. Les loyalistes de Zuma, notamment issus de sa communauté zoulou, constituant la faction la plus forte opposée à Ramaphosa, l’actuel président.
Le procès pour corruption de Zuma reprendra lundi devant la Haute Cour de Pietermaritzburg et ce dans un contexte de violences exacerbées qui pourraient reprendre si les débats ne conviennent pas aux supporters de Jacob Zuma. Pour faire face, le président Ramaphosa a autorisé le déploiement de 25 000 membres des forces armées, qui protégeront en cas de nouvelles émeutes les installations clés et les sites commerciaux vitaux pour le fonctionnement de l’économie.
Lorsqu’un pouvoir érige la vaccination comme seule solution pour circonscrire la pandémie, épargner un certain nombre de victimes et, surtout, retrouver « la vie normale » avec l’hédonisme inscrit au cœur de notre civilisation actuelle, il use d’un argument efficace. Quand il brandit « en même temps » les peines qui frapperaient les récalcitrants au passeport sanitaire prouvant la vaccination, les amendes énormes que risqueraient les commerçants, les privations et discriminations qui toucheraient les non-vaccinés – les « sans-vaccin », en somme, comme on dit les « sans-papiers » -, il ne faut pas s’étonner que la majorité se précipite vers les centres de vaccination.
En face, les appels à la résistance ponctués de termes souvent excessifs, de comparaisons saugrenues, et parfois aussi d’actes irréfléchis, comme le saccage d’un centre de vaccination à Lans-en-Vercors, sont aussitôt qualifiés d’extrémistes, complotistes, conspirationnistes, totalement inconscients. Les statistiques affichées par le gouvernement indiquent que 96 % des personnes infectées récemment ne sont pas vaccinées : ces chiffres associés à l’idée d’une vie plus facile par l’obtention d’un passeport sanitaire grâce au vaccin pèsent plus lourd que la défense d’une liberté plus abstraite.
Cette bataille de la résistance à la vaccination semble perdue, à moins d’une censure de la loi par le gouvernement des juges. Cette défaite risque de masquer des déboires bien plus considérables. D’abord, ce qui se passe dans notre pays correspond au phénomène décrit par La Boétie, la servitude volontaire. Appliqué à notre époque, ce concept indique qu’un régime non démocratique bénéficie toujours de la complicité de ceux qui le subissent. « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres », disait La Boétie. Mais libres de quoi, répondront en chœur les Homo festivus d’aujourd’hui. C’est pourquoi il convient d’élargir le front du combat, de ne pas le limiter au champ de ce virus qui, quelle que soit sa dangerosité réelle, a surtout été une excellente occasion, pour une idéologie, de rétablir sa domination, et même de l’accentuer.
Le Président élu en 2017 va évidemment tenter de maintenir la peur obsessionnelle renouvelée par les variants jusqu’à l’élection présidentielle. Son implication dans ce qu’il avait qualifié de guerre sera son argument de campagne décisif. Quand un pays subit un fléau, celui qui aura paru l’en protéger apparaîtra comme le sauveur. C’est pourquoi, plutôt que de se mobiliser sur le vaccin, il est essentiel de faire le bilan global d’un mandat présidentiel calamiteux : la gestion de la crise sanitaire a été une suite d’échecs, de mensonges, de contradictions et décisions biscornues. Les frontières laissées ouvertes, les masques inutiles, parce qu’inexistants, puis obligatoires sous peine d’amendes, les tests insuffisants, l’absence de vaccin français, la pesanteur des confinements et des couvre-feux, la discrimination des lieux et des personnes, au détriment des commerçants indépendants, de la culture et du tourisme, le tout accompagné de sanctions absurdes, constituent un réquisitoire que le succès de la vaccination ne saurait annuler.
L’état d’urgence permanent, la multiplication des contrôles et leur cible, à savoir la population globalement conformiste, auraient un objectif de dressage du peuple après la mésaventure des gilets jaunes que l’on ne s’y serait pas pris autrement. D’ailleurs, il est paradoxal qu’un pouvoir dont l’idéologie prétend lutter contre les discriminations que subissent des minorités en introduit au sein même de la majorité. Le « sans-vaccin » sera plus mal traité que le « sans-papiers ».
En opposant le vaccin à la liberté, on se trompe de cible, car les vaccinés se diront libres de vivre en consommateurs sans avoir fait usage de leur libre-arbitre. C’est triste, mais c’est ainsi. En revanche, en visant dans sa totalité un règne désastreux, commencé par une mise en examen organisée et qui va s’achever avec la mise en examen d’un ministre de la Justice nommé avec une incroyable légèreté, on dressera le réquisitoire nécessaire pour libérer la France d’un pouvoir peu légitime et dangereux pour elle.
Le château Bois Glaume, au sud de Rennes, a été totalement saccagé par des centaines de fêtards dans la nuit du vendredi au samedi 17 juillet. La propriétaire pensait louer son habitation à une famille qui célébrait un anniversaire. En réalité, des fêtes ont été organisées tous les soirs.
Il y a quelques semaines, Laure Berthélémé rentre en contact avec un homme. Il lui indique par téléphone vouloir louer pendant une semaine les lieux pour fêter l’anniversaire de son grand-père. « Il devait y avoir une dizaine de personnes, dont deux enfants assez turbulents. L’homme m’avait expliqué qu’ils mettraient donc mes affaires dans une partie du château». En effet, tout les meubles de la propriétaire ont été rassemblés dans un coin de la bâtisse. Les pièces ont été transformées en lieu de fête. Les organisateurs ont fait appel à une société pour fournir la sono, les projecteurs, des fauteuils, des seaux pour les bouteilles d’alcool.
Des coups de feu tirés, quatre personnes blessées
L’incident survient dans la nuit de vendredi à samedi 17 juillet. Comme depuis quelques nuits, Laure Berthélémé ne dort pas. « Vers 3h30 du matin j’ai entendu des coups de feu, j’ai carrément crié. J’ai appelé la gendarmerie de Bain-de-Bretagne, quinze minutes plus tard des dizaines d’agents sont venus et aussi des pompiers. » Deux hommes de 25 ans sont blessés au torse par une arme à feu. Ils sont transportés à l’hôpital, l’un deux est opéré. Une jeune femme de 21 ans, et un adolescent de 17 ans sont également blessés au cours de la soirée.