La chanson du jour, Lift Off – Groove Collective

Fermez les yeux, vous êtes en 1996, vous écoutez la radio à Chicago et on passe Lift Off du groupe Groove Collective. Vous êtes bien, ne changez rien. Elle n’était pas plus belle la vie d’avant ? Bonne journée et restez dans le groove !

Insécurité. 7 Français sur 10 craignent d’être cambriolés pendant les vacances

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Alors que nombre de Français vont prendre la direction des vacances, l’Ifop publie une enquête qui mesure leur expérience et leur crainte d’être l’objet de cambriolages en général et plus précisément durant une période estivale qui s’avère une des plus propices à ce type de vols. Réalisée pour Internorm auprès d’un échantillon national représentatif de 1 000 Français, cette étude met en exergue :

Une peur croissante des Français à l’idée de laisser leur maison lorsqu’ils partent en vacances : plus de deux Français sur trois (69%) se disent aujourd’hui inquiets pour leur logement quand ils partent en congé/week-end, soit un sentiment d’inquiétude beaucoup plus répandu que celui que l’on pouvait mesurer il y a une quinzaine d’années (45% en 2006).

Et indépendamment de la période estivale, la crainte d’une violation de domicile est de plus en plus fortesi l’on en juge par la proportion de Français craignant d’être victimes d’un cambriolage : 83%, soit nettement plus qu’il y a vingt ans (63% en 2000) à une époque où le nombre de cambriolages de résidences principales était beaucoup plus bas qu’aujourd’hui (170 946 en 2000 contre environ 222 000 en 2019).

Il est vrai que cette inquiétude s’avère très corrélée au fait d’avoir été personnellement cambriolé: la proportion de Français ayant régulièrement ou occasionnellement peur d’être cambriolé étant par exemple trois fois plus grande chez ceux l’ayant été ces douze derniers mois (87%) que chez ceux n’ayant jamais été victimes de ce type de vol par effraction (34%).

Faire l’objet d’un squat suscite aussi de fortes inquiétudes, que ce soit pour son logement principal (56%) ou pour sa résidence secondaire (72%). Et cette crainte de voir son logement principal squatté n’est pas l’apanage des riches… Au contraire, elle affecte beaucoup plus les Français ayant un niveau de vie inférieur à ± 900 € nets/mois (75%) que ceux ayant des revenus de plus de 2 500 € nets/mois (56%).

Près d’un quart des Français (23%) a déjà subi un cambriolage de sa résidence principale,et pour plus de la moitié (14%), ce n’est pas une lointaine expérience mais une effraction vécue ces 10 dernières années. Enfin, 2% d’entre eux rapportent en avoir été victimes ces douze derniers mois, soit un taux assez proche de celui mesuré dans la dernière enquête « Cadre de vie et sécurité » (0,8% des ménages en 2018).

Une majorité de Français (57%) se sentent régulièrement ou occasionnellement en insécurité à leur domicile, en particulier ceux ayant les revenus les plus modestes : 48% de ceux un niveau de vie inférieur à ± 900 € nets/mois se sentent régulièrement en insécurité chez elles, contre à peine 16% des plus aisés. Or, cette appréhension s’avère une variable lourde du sentiment d’insécurité général des Français si l’on juge par les sommets que ce dernier atteint chez ceux qui se sentent régulièrement en insécurité dans leur logement.

Pour une partie croissante de la population française, l’insécurité n’est pas un « sentiment » mais bel et bien une réalité, jamais prise en compte par l’Etat dont la première mission est pourtant d’assurer la sécurité des citoyens.

 Étude Ifop pour Internorm réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 10 au 11 juin 2021 auprès d’un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population âgée de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine.

Breizh-info.com

Il aura fallu 20 ans pour s’extirper du bourbier afghan !

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Les Américains évacuent la base de Bagram. Enfin !

En 1989, l’URSS évacuait l’Afghanistan après 10 ans de guerre, laissant sur le terrain 50 000 soldats selon la CIA, soit l’équivalent des pertes américaines au Vietnam.

Au plan matériel, ce fut également un désastre. 451 aéronefs abattus, dont 333 hélicoptères, victimes des missiles Stinger fournis aux moudjahidines par les Américains. Ces missiles, menace imprévisible surgie de nulle part, furent la terreur des pilotes russes.

147 chars et 1314 véhicules de combat ont été détruits. Gorbatchev mettra fin à ce carnage, la population russe n’acceptant plus autant de morts dans un conflit sans fin.

32 ans plus tard, c’est au tour des Américains de quitter le pays pachtoun. La plus longue guerre menée par les États-Unis de 2001 à 2021 se solde à nouveau par une cuisante défaite.

L’écrasante supériorité technologique de la coalition, les chasseurs-bombardiers, les gros porteurs, les hélicoptères de combat, les drones, tout cet arsenal impressionnant n’aura servi à rien.

Les soldats ont mené une guerre à l’américaine, avec des bases suréquipées, climatisation, salles de sport, internet, face à des moudjahidines capables de vivre dans les montagnes dans le dénuement le plus complet.

Le soldat occidental de 2021 n’est plus le Poilu des tranchées de Verdun, capable d’endurer les pires horreurs et les pires souffrances !

Si les pertes occidentales sont dix fois moindres que celles des Soviétiques, le résultat est le même : un fiasco absolu avec la défaite d’une coalition de 50 pays (OTAN + partenaires de l’Alliance) face aux talibans, ces va-nu-pieds mal équipés qu’on croyait écraser.

Au plus fort de la guerre, 140 000 soldats ont servi en Afghanistan.

Les Occidentaux partis, les talibans alignent les victoires sur le terrain, face à une armée afghane démotivée, sous-entraînée, corrompue, rongée par les désertions et infiltrée. Autant dire que cette armée d’opérette est plus apte à fuir les combats qu’à résister.

Les talibans contrôlent 176 districts et en menacent 144 autres, le gouvernement perdant la main un peu partout.

Si en 2001 l’invasion de l’Afghanistan fut facile et rapide, chassant les talibans vers les zones tribales du Pakistan, devenu leur sanctuaire, la suite ne fut qu’un long enlisement dans un bourbier inextricable.

En 1975, les Américains évacuaient leur ambassade de Saïgon dans la panique la plus totale, face aux unités vietcongs  pressées d’unifier le Vietnam.

46 ans plus tard, ce sont les talibans qui s’apprêtent à revenir triomphalement à Kaboul. L’ordre implacable de la charia va bientôt régner à nouveau sur le pays.

Les rêves de démocratisation de cette société médiévale, ainsi que les espoirs de libération de la femme afghane du joug coranique, ne sont plus que souvenirs.

La France, quant à elle, aura perdu 90 de ses soldats dans cette guerre ingagnable. Un sacrifice au goût amer.

Reste que pour les jeunes lieutenants et capitaines qui ont servi sur ce théâtre d’opérations et en sont sortis indemnes, ce conflit sera le tremplin de leur carrière.

Une reconnaissance légitime. Rien de plus normal que d’honorer les vétérans d’une guerre, qu’elle soit perdue ou gagnée.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pertes_militaires_fran%C3%A7aises_en_Afghanistan

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

Contre Zemmour, BFM va tenter la photocopie de CNews

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La direction de BFM ne pouvait rester inactive face à la razzia de téléspectateurs opérée par CNews sur la tranche 19-21 heures. Après le passage de la tornade Zemmour-Pascal Praud, Marc-Olivier Fogiel sort de son abri antiatomique. L’ouragan est passé en laissant derrière lui un champ de ruines. Chaque soir, l’audience de le chaîne a été coupée en deux par CNews. 640.000 contre 320.000. Un canard sans tête.

Même les journalistes maison regardent « Face à l’info » et « L’Heure des pros »… Les secrétaires, les reporters, les chroniqueurs et… en cachette : le patron en personne. Il a tout vu, tout analysé, tout compris. C’est décidé : il va chambouler le créneau horaire pour tenter de ramener la clientèle au bercail.

Après ces soirées passées à espionner la concurrence, les deux tenanciers de la boutique, Fogiel et Hervé Béroud, ont assimilé les ingrédients de la formule gagnante : une table, des chroniqueurs et un rebelle. Remuer le tout et laisser reposer pendant deux heures. L’audience gonfle. Comme la pâte à pain. Après quelques jours, ce ne sont que retrouvailles et embrassades avec les téléspectateurs revenus de leur équipée sauvage sur CNews. Colliers de fleurs et cocktails de bienvenue. Darla dirladada…

Les deux casse-cou qui vont se mesurer à Zemmour et Praud ont été trouvés. Le premier se nomme Yves Calvi. Un rebelle notoire. Populiste de la première heure. Capable de faire remarquer à Christophe Barbier que son écharpe est mal tricotée. « Face à l’info » ne survivra pas à tant d’insolence politique.

Second fer de lance de la soirée, celle-ci pour la tranche 20 h-21 h. Natacha Polony. Un mental de kamikaze. Sa ligne souverainiste alliée au look Marie-Claire ne laissera aucune chance à « L’Heure des pros ». Pour l’empêcher d’exploser complètement la concurrence, Marc-Olivier Fogiel précise, au journal Le Monde, qu’elle « aura chaque jour des contradicteurs ». Des chroniqueurs seront là pour la retenir d’appeler à voter Zemmour. Lors d’un pic d’enthousiasme, la journaliste est capable de demander aux téléspectateurs de changer de chaîne. Tout serait à recommencer.

Déjà bien entamée, l’audience de CNews sera totalement anéantie par le coup de grâce du samedi. Violant le secret-défense, le combattant Fogiel a confié au Monde qu’à 13 heures, un certain Jean-Baptiste Boursier « prétendra démêler le vrai du faux de la campagne électorale ». En plateau, un marabout tentera de désenvoûter les dépêches de l’AFP. L’incursion du paranormal dans l’info sera l’une des signatures fortes de BFM.

Après avoir pris connaissance de ce plan de bataille, Éric Zemmour et Pascal Praud ont commandé une tête de veau et trois caisses de champagne.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire