Coronavirus: au Sénégal, l’état d’urgence a commencé avec une bastonnade de citoyens

Sputnik

Avec la montée en puissance du coronavirus qui touche de plus en plus de personnes, beaucoup de pays africains ont instauré des mesures visant à mieux circonscrire la propagation du virus. Au Sénégal, l’entrée en vigueur du couvre-feu a donné lieu à des scènes de violence qui ont choqué l’opinion.

Après le discours du Président Macky Sall au soir du 24 mars, l’état d’urgence est entré en vigueur le lendemain, sur l’étendue du territoire sénégalais.

Dans la foulée, un couvre-feu de 20h à 6h a été instauré, deux mesures qui étaient, du reste, réclamées par les experts sanitaires au regard de la multiplication des cas de contamination dans la population (96 cas, selon un bilan officiel établi le 26 mars).

Mais c’est sur les chapeaux de roues que le couvre-feu a débuté. Des images postées sur les réseaux sociaux ont montré des policiers bastonnant avec une extrême violence des personnes qui ont eu la malchance (ou l’outrecuidance) de se trouver encore dans les rues après 20h.

Ces violences policières ont été observées et filmées dans plusieurs quartiers de la capitale, dont la Médina. Elles ont même touché des membres du personnel médical de l’hôpital Aristide Le Dantec de Dakar qui ont quitté leurs locaux aux environs de 17 h avant d’être pris au piège de l’entrée en vigueur du couvre-feu.

Indigné par le manque de discernement des forces de l’ordre, le professeur Alain Khassim Ndoye, urologue et enseignant à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), a réagi sur sa plateforme WhatsApp.

«Ils ont passé leur journée au bloc opératoire. Ils ont été surpris par l’absence de transports en commun quand ils sont sortis à 17h. Certains ont marché jusqu’au garage Petersen [lieu de stationnement de minibus, ndlr] où ils disent avoir subi la violence des policiers pour finalement rebrousser chemin vers l’hôpital et y passer la nuit. Je parle du personnel soignant qui m’est proche, mais c’est valable pour tous ceux qui continuent à travailler dans ces conditions extrêmes… Le Sénégal n’avait pas besoin de ça en plus. Pr. Alain Khassim Ndoye, Hôpital Aristide Le Dantec.»

Sur les réseaux sociaux, la guerre a fait rage entre ceux qui soutiennent la bastonnade et ceux qui dénoncent la violence gratuite des policiers. Alioune Tine, président du think tank panafricain Afrikajom Center, a réagi sur son compte Twitter.

«On peut appliquer les textes dans le respect des droits humains. Pas de torture, de traitements inhumains et dégradants. Pas d’usage excessif de la force. On doit avoir le minimum de consensus sur ça», a-t-il posté.

Pour sa part, Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a mis en garde policiers et gendarmes contre des poursuites judiciaires éventuelles.

Devant l’indignation populaire suscitée par l’attitude des forces de l’ordre, la police a publié en début de soirée un communiqué annonçant, entre autres éléments, que les agents qui ont été coupables d’«interventions excessives dans la nuit du 24 au 25 mars (…) ont été punis (…) avec toute la rigueur qui s’impose».

En plus haut lieu, le 25 mars, au cours du Conseil des ministres, le Président sénégalais a procédé au changement des horaires de travail dans l’administration publique, désormais de 9h à 15h durant la période indéterminée de l’état d’urgence et du couvre-feu.

La mise à l’index du professeur Raoult devrait signer la fin du Décodex

Boulevard Voltaire

Quand l’heure des comptes sera venue, que l’on mettra à plat tous les manquements, les négligences et les impérities, que l’on jugera ceux qui savaient et n’ont pas dit et ceux qui ont dit sans savoir, dans l’effondrement brutal de cet immense château de cartes gonflé d’importance, d’inconséquence, d’idéologie et de mauvaise foi, il y aura sous les décombres « Le Décodex ».

infaillible outil de « fact-checking », parole d’évangile, dogme de foi, Torquemada triant le bon grain de l’ivraie et vouant aux gémonies, c’est-à-dire à l’invisibilisation Facebook, dont il est le directeur de conscience.

C’est ainsi que le Décodex a apposé la mention « partiellement fausse » sur une publication du professeur Didier Raoult, comme ce dernier, non sans humour, l’a lui-même raconté, Facebook le gratifiant aussitôt de la sympathique mention « fake news » – relayée par le ministère de la Santé lui-même – et restreignant l’accès à la page.

Parce que la poignée de journalistes qui anime le Décodex est omnisciente. Elle voit tout, elle entend tout, elle sait tout et Facebook est son prophète. Elle peut en remontrer aux spécialistes de tous les domaines. L’épidémiologie, par exemple, lui est familière comme sa petite poche et elle a donc décidé, de son propre chef et sans l’ombre d’une hésitation, de censurer Didier Raoult.

Que l’on émette les réserves d’usage sur l’étude du professeur Raoult – ouverte et à petit effectif -, que l’on fasse remarquer que la chloroquine, quoique médicament éprouvé, a des effets secondaires – voire une grande toxicité quand mal administrée -, que l’on tempère la vague de fol espoir soulevée par la révélation de ce possible traitement par peur, en cas de déception, d’un désespoir en proportion, est une chose… mais que l’on traite un professeur de microbiologie, infectiologue et président d’université, maintes fois couronné, et auteur de moult publications reconnues et saluées, comme Monsieur-Diallo-grand-marabout-qui-sait-résoudre-tous-vos-problèmes-amour-chance-travail en est une autre. Que l’on peut appeler grave erreur déontologique.

Sans doute le profil du professeur est-il déroutant voire, pour certains, repoussant. Ce fils de médecin militaire né à Dakar – d’où son intérêt pour l’épidémiologie… et le traitement contre la paludisme qu’est la chloroquine ? – est inclassable : bachelier littéraire devenu médecin, fustigeant en France la sélection du « tout sciences », il a dénigré, dans Le Point, « le populisme » mais est aussi classé, sur sa fiche Wikipédia, « climato-sceptique », ce qui dans le climat, précisément, d’aujourd’hui n’est guère porteur. S’il n’a pas vraiment l’air de François Fillon, il est pourtant conservateur à sa manière, militant pour que les molécules existantes, créées au XXe siècle pour la plupart, soient considérées comme un patrimoine au service de l’humanité, déplorant qu’aujourd’hui de nombreux médicaments efficaces mais ne rapportant rien ne soient plus produits. C’en était d’un cheveu – blanc et filasse – pour la chloroquine…

Sans la phénoménale force de conviction déployée dans sa vidéo devenue virale en dépit des obstacles – et qui a attiré l’attention des conseillers de Donald Trump -, il serait encore au purgatoire, marqué de la pastille rouge du Monde. On peut légitimement se poser la question : combien d’autres précieuses publications sont-elles ainsi mises à l’index par le grand ordre du Décodex ?

Oui, quand tout cela sera fini, mes amis, la pastille rouge sera pour eux, bien visible sur le nez : celle de Bozo le clown. Et tout leur cirque sera fini.

Coronavirus : des milliers de morts, plus un – Maastricht !

Boulevard voltaire

On ne le dira jamais assez : les conséquences désastreuses de cette pandémie sont très largement imputables au système géostratégique mis en place depuis des décennies par l’idéologie ultralibérale de l’OMC, idéologie reprise sans vergogne par l’Union européenne avec le traité de Maastricht.

Le traité de Maastricht a mis en chantier l’euro mais n’a pas mis en place le seul moyen pour réussir l’euro, à savoir un budget conséquent pour aider les pays en difficultés du sud de l’Europe.

Ce budget devrait atteindre au moins 17 % du PIB de l’Union européenne, sur le modèle des États-Unis, pour assurer la survie de la monnaie unique !

En lieu et place, l’Allemagne a préféré imposer des critères de discipline budgétaire : 3 % de déficit, 60 % de dette par rapport au PIB du pays considéré.

Elle a interdit, de surcroît, toute aide du système des banques centrales aux États au nom d’une orthodoxie budgétaire très germanique par crainte de l’inflation galopante… en mémoire des années d’avant-guerre !

En termes réalistes, elle a imposé une véritable purge budgétaire à la Grèce, l’Italie, l’Espagne, le Portugal et aussi à la France, pour ne pas payer pour aider ces pays !

Les gouvernements français successifs ont fait avaler la pilule aux Français au nom des engagements conclus par la France et au nom de l’idéologie de l’« eurobéatitude » : l’Europe, l’Europe.

Les conséquences se sont vite fait sentir :

– baisse drastique des budgets de fonctionnement pour vérifier, par exemple, l’état des ponts en Italie, baisse de dotations pour les hôpitaux publics : on en voit les résultats aujourd’hui en France ;

– délocalisations en masse vers des pays à faibles coûts salariaux, d’où une forte dépendance en approvisionnement pour les médicaments et les masques.

La situation actuelle n’est pas une divine surprise mais le résultat logique et inéluctable d’une économie ultralibérale sans frontières, sans écluses, qui se révèle être un véritable Titanic. Le système Maastricht et celui de Schengen qui lui est consubstantiel ont échoué sous les dures réalité d’une mondialisation « coronarisée ».

Il est urgent que la raison revienne, il est urgent que les États reprennent la main sur des multinationales dont le seul objectif est de faire du fric ! Il est urgent que les États rejettent la dictature des marchés et retrouvent leur puissance et indépendance monétaire. À ce titre, la relance économique ne passe pas par de nouveaux emprunts levés sur les marchés mais par le retour des avances des banques centrales aux États pour effectuer les investissements pour financer la croissance économique !

Ces avances seraient contraires au traité de Maastricht ? Oui, et peu importe ! On ne conduit pas notre économie avec un traité obsolète, victime d’avoir lié son son destin à la mondialisation Titanic.

Il est urgent que les gouvernements prennent conscience de leur faute et, au nom du principe intangible du droit international clausula rebus sic stantibus – les traités ne valent qu’au regard de la pérennité des éléments essentiels qui ont permis leur conclusion -, en tirent les conséquences et tournent la page de ce traité obsolète… Au demeurant, la Commission de Bruxelles, présidée par von der Leyen, semble commencer par le comprendre…

La Pentecôte et ses lumières approchent, tout espoir n’est pas perdu…

Confinement bafoué dans les zones de non-droit: «une question de rapport de forces», selon Michel Aubouin

Sputnik

C’est un choix délibéré de l’État: le confinement est désormais imparfaitement appliqué dans les zones criminogènes. Or, si certains veulent acheter la paix sociale, l’ancien préfet Michel Aubouin craint que l’assèchement des trafics de drogue ne mène à de nouvelles émeutes, au pire moment. Entretien.

«Ce n’est pas une priorité que de faire respecter dans les quartiers les fermetures de commerces et de faire cesser les rassemblements», a déclaré le Secrétaire d’État Laurent Nuñez lors d’une visioconférence avec les préfets le 18 mars. Une révélation du Canard enchaîné qui conforte les instructions aux policiers du 92 que nous avions dévoilées la semaine dernière: alors que le confinement se révèle impraticable dans les zones de non-droit, l’État recule.

«C’est une question de rapport de forces: pour confiner tous ces gens, il faudrait des moyens policiers que nous n’avons pas», regrette l’ancien préfet Michel Aubouin au micro de Sputnik.

Ancien haut fonctionnaire, auteur de l’essai 40 ans dans les cités, notre interlocuteur connaît la réalité des zones sensibles. Pour lui, la situation est hautement inflammable: «ça ne m’étonnerait pas que ça se transforme franchement en émeute», nous confie-t-il. «Les maires que je vois sont très inquiets», ajoute-t-il, avant de préciser: «les préfets laissent les maires assez démunis et la Police municipale a peu de moyens juridiques, à part dire aux gens de rentrer chez eux…»

Les maires appellent l’État au secours…

Alors que les attroupements, les rodéos urbains et autres barbecues se multiplient avec le printemps et en dépit du bon sens sanitaire, certains élus craignent en effet le pire. La maire de Vénissieux (Rhône), Michèle Picard (PCF), a lancé un appel au secours pour obtenir des renforts de police. Avec 34 agents, la police municipale de cette ville de 66.000 habitants est débordée et n’est pas en mesure de faire respecter le confinement.

Mais les renforts viendront-ils? 100.000 agents devaient quadriller le territoire national, selon Emmanuel Macron, mais l’annonce tarde à être suivie d’effet. Il faut dire que la police est déjà exsangue, d’autant plus que les agents contaminés sont de plus en plus nombreux. Ayant reçu l’ordre de ne pas porter de masque, les agents sont particulièrement exposés à la contagion. Au 25 mars, 100 sont officiellement malades, et 5.000 sont quant à eux confinés. Du côté de la gendarmerie, on compte 25 malades et 600 confinés.*

… mais l’État tente d’acheter la paix sociale

Face au désarroi des élus, les représentants de l’État ne rassurent pas. Ainsi, le préfet de Seine-Saint-Denis a-t-il exigé du maire d’Aubervilliers de lever l’arrêté de couvre-feu, menaçant de l’attaquer devant une juridiction administrative pour illégalité. Pourtant, 112 villes en France l’ont édicté… tout comme le préfet des Alpes-Maritimes. Une façon d’acheter la paix sociale? Entre des émeutes urbaines au pire moment ou la propagation du virus, l’État semble avoir tranché pour le deuxième des maux.

Comme d’habitude, selon Michel Aubouin, la situation reflète une méconnaissance des quartiers et des réflexes culturels propres aux familles d’origine étrangère. L’échec du confinement dans les zones sensibles était presque prévisible: «pour toutes les familles originaires du Maghreb, les appartements abritent les femmes et les filles, et les garçons ont souvent peu de raisons d’y être,» affirme l’ancien fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, familier des quartiers défavorisés: «je ne crois pas que quelqu’un ait pris la peine d’y réfléchir.» Et le préfet d’ajouter que les consignes sanitaires télévisées n’ont pas de sens dans ces parties du territoire: «ils ne regardent pas ces chaînes», indique-t-il. Ainsi les maux des quartiers «populaires» se révèlent-ils autant dans cette crise que ceux des décideurs politiques:

«On continue de penser que les problèmes sont loin, qu’il suffit de cantonner ces gens dans leurs quartiers, et de penser les quartiers comme des espaces extérieurs à la nation», estime Michel Aubouin.

Or, un tel raisonnement est condamné à échouer. Car plus encore que le confinement dans ces quartiers, confiner ces quartiers est impossible: «les livreurs ou chauffeurs de VTC, les milliers de travailleurs indépendants en viennent», relève Michel Aubouin en guise d’exemple. La propagation du virus est dès lors garantie.

L’intervention tant attendue de l’armée?

Mais à l’échec du confinement dans les zones de non-droit, pourrait s’ajouter un coup brutal à leur économie. Les trafics de drogue, qui n’ont pas cessé à l’heure actuelle, pourraient bien s’assécher dans les jours à venir. Le secteur représente deux à trois milliards d’euros par an et pourvoit plus de 20.000 emplois à échelle nationale. Si certains collègues préfets de Michel Aubouin pensaient que le trafic pacifierait les quartiers, celui-ci dénonce «une énorme bêtise»: «je pense exactement le contraire: ça les rend incontrôlables.» Le gagne-pain de quartiers entiers est menacé à moyen terme, alors que les «go fast» sont rendus plus difficiles avec les nombreux contrôles policiers:

«Ça va créer une tension qui ne peut s’exprimer que par la violence, je ne crois pas qu’ils resteront tranquillement à regarder la télévision chez eux… sans parler des 5.000 détenus que Nicole Belloubet envisage de libérer», soupire notre interlocuteur.

Alors Michel Aubouin ne craint pas d’évoquer «d’autres types de moyens», et non des moindres: «je pense à l’armée», précise-t-il, sans craindre le politiquement incorrect. Mais est-ce vraiment réaliste? Oui, selon l’ancien préfet: «on le fait pour des opérations Sentinelle, je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas pour des situations d’urgence sanitaire.»

Un besoin d’aide militaire qui se fait par ailleurs sentir en d’autres points du territoire, selon Michel Aubouin. En effet, les marchés sont désormais fermés, notamment dans les quartiers populaires de la capitale, à Barbès ou aux Batignolles. Le scénario du prolongement n’est pas à écarter:

«à un moment ou un autre, il faudra distribuer des produits alimentaires à la population des métropoles. On ne tiendra pas encore plusieurs semaines comme ça, et s’il faut le faire, c’est l’armée qui le fera

Deux heures après le plaidoyer de Michel Aubouin pour l’intervention militaire, Emmanuel Macron annonçait le lancement de l’opération «Résilience» à Mulhouse, où les hôpitaux sont actuellement débordés par la pandémie. Distincte de l’opération «Sentinelle» comme l’envisageait l’ancien préfet, elle sera consacrée au soutien à la population dans les domaines «sanitaires, logistiques, et de la protection.» Reste à savoir si cette «protection» incluera des opérations de maintien de l’ordre dans des zones jugées sensibles. Une hypothèse pour l’instant peu probable, compte tenu des craintes du gouvernement.

Le confinement, une bombe à retardement pour le pouvoir ?

Riposte Laïque

Comme le disait fort justement Éric Zemmour : « on met la population sous cloche parce qu’on n’a pas assez de lits d’hôpitaux ». Bientôt deux semaines de propagande pour nous faire croire que le confinement est la seule réponse à l’épidémie du Coronavirus. On s’appuie tantôt sur les résolutions de l’OMS, tantôt sur des « comités scientifiques » pour faire avaler la pilule : tous les moyens sont bons faire porter la responsabilité des décisions sur les autres.

Contrairement à ce que certains affirment, les Français sont plutôt disciplinés, font la queue à l’extérieur des magasins, portent des masques (souvent de fortune) et respectent les distances de sécurité. Certes, il y a des récalcitrants, que l’on accuse un peu vite de mauvaise volonté. C’est majoritairement le fait d’une population marginale qu’on a laissée s’installer au nom du « no borders », qui occupe l’espace public et qui vit d’expédients. On pleurniche sur les quartiers de Barbès, Château-Rouge, La Chapelle parce que les petits trafics perdurent, alors que  ces mêmes autorités ont délibérément fermé les yeux sur ceux-ci pendant des décennies. Comment faire comprendre à ces vendeurs à la sauvette qu’ils doivent « rester chez eux », sachant que le « chez eux », c’est souvent chez des potes qui acceptent d’héberger des sans-papiers, la nuit tombée, pour qu’ils ne soient pas dehors.  La rue est leur « lieu de vie » et les verbalisations à tour de bras ne peuvent avoir aucun impact sur cette population insolvable. Pourquoi d’ailleurs s’embêteraient-ils  à imprimer des « attestations de déplacement obligatoire » ? L’immigration incontrôlée révèle ses failles !

Alors, refusant d’être taxé d’impuissance, ce gouvernement n’a de cesse que de « durcir » son confinement, c’est-à-dire s’en prendre aux Gaulois qui prolongeraient un peu trop longtemps leur footing quotidien. On en profite pour traiter des problèmes qui n’ont rien à voir avec l’épidémie, comme la délinquance dans les zones de non-droit où les couvre-feux se multiplient. Il n’est pourtant pas loin le temps où le pouvoir central mettait des bâtons dans les roues au maire de Béziers qui tentait d’imposer un couvre-feu pour les moins de treize ans, dans sa ville.

http://www.fdesouche.com/1351767-nice-perpignan-beziers-montpellier-valence-de-plus-en-plus-de-villes-imposent-un-couvre-feu-coronavirus

Il n’en demeure pas moins que ces initiatives sont encore parfois réprouvées par les pouvoirs publics comme à Aubervilliers (93) où la maire Meriem Derkaoui est priée par le préfet de retirer son arrêté de couvre-feu. Serait-ce pour ménager les activités des dealers ?

http://www.fdesouche.com/1353683-laurent-nunez-sur-les-banlieues-pas-une-priorite-de-faire-respecter-les-fermetures-de-commerce-et-de-faire-cesser-les-rassemblements-covid19

On voit encore fleurir des arrêtés d’interdiction de vente d’alcool ou des remises en cause de la loi sur les 35 heures.

https://www.midilibre.fr/2020/03/24/covid-19-la-vente-dalcool-interdite-dans-tout-le-departement-de-laisne,8816999.php

Pendant ce temps, les malades ne sont ni dépistés, ni isolés, ni soignés, sauf en phase terminale, ainsi que le déplore chaque jour le docteur Raoult.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/didier-raoult-linfectiologue-qui-prone-la-chloroquine-contre-le-coronavirus_fr_5e7882b1c5b6f5b7c5476104

Il y a fort à parier que le confinement ne modifie en rien l’inéluctable propagation de l’épidémie et la population ne va pas tarder à s’en rendre compte. On dira encore que c’est de la faute au peuple qui a désobéi. Le pouvoir macronien nous a déjà habitués à ce genre de discours culpabilisants.

Le mécontentement ne sera pas le seul résultat des verbalisations à tout-va. À ce propos, le gouvernement n’a fait qu’appliquer à tous la politique répressive mise au point à l’encontre des Gilets jaunes. Mais la colère viendra aussi de ces commerçants, artisans, restaurateurs, auxquels on a demandé de fermer boutique du jour au lendemain, sans préavis, les obligeant à sacrifier des stocks entiers de nourriture. Sans parler de tous ceux qui auront perdu leur travail.

Et l’on risque bien de regretter rapidement le gâchis de nourriture : premiers signes : les rayons des magasins commencent à se vider, faute de réapprovisionnement.

On caresse désormais les agriculteurs dans le sens du poil pour qu’ils continuent à travailler sans relâche, après les avoir laissés crever par d’ignobles traités internationaux de libre-échange, le dernier en date étant le traité Ceta avec le Canada, ratifié par l’Assemblée nationale, noyautée par la macronie.

https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/07/23/l-assemblee-nationale-vote-la-ratification-du-ceta-controverse-traite-de-libre-echange-entre-l-ue-et-le-canada_5492576_823448.html

https://www.lesalonbeige.fr/en-marche-vers-la-mort-du-monde-agricole/

On enfume les citoyens avec des cloches, des bougies, des « coucou c’est moi » aux fenêtres des villes-monde, tandis que l’on distribue des bons points aux aides-soignants qui travaillent dans des conditions déplorables.

Mais que va-t-il se passer à la fin du confinement ? Il est à craindre (et à espérer) que les Gilets jaunes et autres mécontents sortent massivement dans la rue pour exiger des comptes. L’imprévision de nos élus, leur aveuglement, l’incohérence de leurs décisions finiront par paraître au grand jour.

http://www.fdesouche.com/1353589-sondage-bfmtv-73-des-francais-ont-le-sentiment-que-la-france-nest-pas-prete-a-affronter-le-coronavirus

Voilà pourquoi le gouvernement aura toutes les difficultés à faire cesser le confinement. Et il y a fort à parier qu’il fera tout pour le prolonger au maximum et si possible jusqu’aux vacances d’été, par crainte d’une explosion générale.

Exclusif : il y a quatre fois plus de morts que les chiffres officiels !

Riposte Laïque

Les décès dans les Ehpad et à domicile ne sont pas reportés, seuls les décès à l’hôpital sont comptés dans les chiffres officiels !

Les décès dans les Ehpad et à domicile (de plus en plus nombreux en France !) ne sont PAS comptés dans les décès officiels annoncés par le gouvernement.

Comme en Italie, le nombre de décès réels en France est donc bien plus important qu’annoncé.

Les autorités ne testent pas les personnes âgées décédées en Ephad de façon suspecte, ni à domicile. Pourtant, leur nombre est largement plus important que normalement à la même période.

Voici ce que disait le maire de Bergame, hier : « Pour chaque décès lié au COVID-19, il y a trois morts à la maison qu’on ne détecte pas et qui ne sont pas testés ».

Le virus peut survivre jusqu’à 17 jours sur une surface !

Un nouveau rapport réalisé par le CDC (Center for Disease Control = autorité sanitaire fédérale) américain démontre que le virus peut survivre jusqu’à 17 jours sur certaines surfaces.

Attention, cela ne veut pas dire pour autant qu’il reste « actif » pendant 17 jours. C’est en voie d’étude. Cependant, il a été détecté sur certaines surfaces du bateau de croisière infecté 17 jours après que les passagers ont quitté les cabines.

Rappel : Le Coronavirus peut se transmettre jusqu’à 4,5 m de distance et reste 30 minutes dans l’air (lien).

Quelques nouvelles du Coronavirus en Europe et dans le monde.

Tant qu’un vaccin ne sera pas trouvé, le monde entier connaîtra l’épidémie de Coronavirus avec une alternance de confinement et de liberté conditionnelle.

On a l’impression que ce qui se passe en Inde, aux États-Unis ou en Malaisie ne nous regarde pas, mais c’est complètement faux car comme le djihadisme, tout ce qui se passe à un endroit du globe peut nous revenir dessus par le prochain avion ou le prochain bateau.

Surtout avec un gouvernement qui pense que contrôler ses frontières, c’est le comble du nazisme.

En Inde, explosion à venir

⚠️ Rapport interne : l’Inde pourrait avoir « couvé » le SARS-CoV-2 depuis des semaines et des foyers importants pourraient se déclarer dans les jours à venir.

Le Brésil, confiant, fonce droit vers la catastrophe

L’OMS exprime ses inquiétudes, car le Brésil ne respecte aucune des recommandations.

Notons que le Président Bolsonaro a annoncé que « le COVID-19 était une arnaque créée par les médias hystériques », que ce n’était qu’une « petite grippe » exploitée par ses opposants politiques.

États-Unis : un développement très inquiétant, des dizaines (voire des centaines) de milliers de morts en perspective si rien n’est fait

⚠️ Selon des simulations internes du CDC effectuées pour la Floride qui n’applique aucune réelle mesure, une explosion de cas devrait arriver au tour du 2 avril à +/- 1 jour.

La simulation parle de 35 000 à 45 000 cas autour du 8 avril rien qu’en Floride.

Le gouverneur de New York confirme mes informations de la semaine passée, à savoir qu’ils utilisent un respirateur artificiel pour deux patients.

Il explique qu’il manque plus de 35 000 respirateurs rien que pour l’État de New York, il demande l’aide du gouvernement fédéral, il dit que l’aide des grandes entreprises promise par Trump ne sert à rien car ces respirateurs sont requis pour dans deux semaines, d’après leurs projections, donc les entreprises n’auront pas le temps de les produire en masse.

Partez du principe que le nombre de cas va exploser dans tous les États américains, qui seront tous dans la même urgence, et vous comprenez facilement pourquoi les USA sont dans le top des pays jugés à « RISQUE EXTRÊME » à Genève.

Le gouverneur de New York demande au gouvernement fédéral d’ignorer le problème en Californie, en Floride, à Washington, car « la priorité est New York qui est le foyer principal ».

En réalité, New York n’est pas le foyer principal, ils ont juste testé beaucoup plus qu’ailleurs.

Les États commencent donc à se disputer pour les ressources fédérales et cela entraînera probablement de nombreuses catastrophes sanitaires.

Le monde ne sera plus jamais comme avant

La crise économique ne fait que commencer. Elle fera beaucoup plus de victimes que l’épidémie proprement dite.

La banque centrale américaine et la BCE ont déjà imprimé des milliers de milliards de monnaie pour tenter de relancer l’économie. En vain.

Les États-Unis sont en train de perdre leur atout principal : le dollar. De plus, ils vont à leur tour entrer dans une récession extrêmement grave qui risque de mener par effet de domino le quart des entreprises du monde entier à la faillite.

L’UE a démontré son incompétence, voire sa nocivité à l’occasion de la crise du Coronavirus. L’UE est morte et ne survit qu’à l’état de cadavre continuant sa marche par entropie.

L’Afrique va se rendre compte que sans l’aide de l’Europe et des autres pays occidentaux (asphyxiés et paralysés), l’épidémie fera des millions de morts. La Chine en profitera peut-être pour remplacer les Occidentaux et mettre définitivement toute l’Afrique sous sa coupe.

La France se dirige vers la banqueroute totale et connaîtra des émeutes type guerre civile lorsque les allocations ne tomberont plus et que les Français perdront leurs économies à cause des faillites bancaires.

Informations : Coronavirus Info Live.


Sommes-nous dirigés par des sauveurs ou des fossoyeurs ?

Riposte Laïque.

Dupés par le grand show macronien aux postures gaulliennes, aux effets de style cataclysmique : « Nous sommes en guerre… Nous sommes en guerre… », les Français plébisciteraient le Président. Réaction à laquelle on pouvait s’attendre de la part d’un peuple apeuré, désemparé, qui, face à une situation dramatique, a besoin d’un sauveur.

Certes, il s’agit aujourd’hui de faire face, de prendre des mesures draconiennes et de rassembler toutes nos ressources et toute notre énergie pour enrayer, sinon contenir l’épidémie. Ainsi a-t-on fermé cafés, restaurants, commerces, crèches, écoles, lycées, universités, théâtres, cinémas, salles de concerts, musées, entreprises diverses… mettant la France à genoux. Paris, aujourd’hui ville morte, offre le même aspect désolé que sous l’Occupation. Pourtant, la fréquentation indispensable des pharmacies, cabinets médicaux, magasins d’alimentation, marchés…, ne comporte-t-elle pas elle aussi des risques de contamination ? On a parallèlement raréfié les transports en commun sans toutefois les arrêter complètement sous peine de paralyser complètement la vie de Paris et du pays.

Véran, le nouveau ministre de la Santé (Agnès Buzyn qui, en service commandé, lui avait, avec réticence, cédé sa place pour une poignée de figues électorales, révèle aujourd’hui avoir alerté Macron en vain le 10 février) a déclaré que le confinement « durera autant qu’il faudra », voire qu’il allait se durcir. Alors, pourquoi le même Véran affirmait-il, le 24 février, « qu’il n’y a pas ce soir de circulation de virus sur le territoire national » !

Que va-t-il rester de l’économie française déjà mal en point après les délocalisations sauvages qui, mondialisme oblige, ont détruit notre industrie et bien d’autres secteurs économiques, et nous a soumis à la Chine qui produisait, à bas prix, nos masques et nos médicaments génériques ? Mais, du fait de l’épidémie en Chine, les exportations ont cessé durant des mois. D’où notre cruelle carence en matière de protection. Une précarité que le gouvernement tente de faire oublier en ranimant quelques entreprises subsistant en France, en raclant de vieux stocks, et en commandant des masques à l’étranger qui devraient arriver incessamment sous peu.

Face au confinement, des voix discordantes se font entendre : ainsi Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, invitait récemment les libraires à rouvrir, sans doute pour obéir à son maître qui, dans son discours guerrier, évoquait « le caractère essentiel du livre et de la culture », alors qu’en 2017, il affirmait qu’il n’y avait pas de culture française. Mais la culture n’étant pas forcément leur tasse de thé, nos piètres politiques pourraient s’interroger sur ces lecteurs que, tout à coup, ils adulent. Alors, sont-ils capables d’imaginer que ceux-ci attendent la réouverture des librairies pour découvrir les livres ou pour en posséder ? La réponse des libraires fut cinglante : comment rouvrir alors que la pénurie de masques les obligerait à travailler sans protection ? Exit de la posture culturelle.

Le 20 mars, Bruno Le Maire, assisté de Macron, sonne le rappel des troupes dans les entreprises, et le chef de l’État, qui avait demandé aux Français de rester chez eux, exhorte maintenant les entrepreneurs et leurs salariés à poursuivre leur activité. C’est clair, le pouvoir veut remettre la France au travail et éviter un arrêt de l’économie déjà bien malade. De plus, le confinement de tout un pays ne saurait se prolonger au-delà de quelques semaines.

Le lendemain, dans un entretien remarquable au Figaro, Henri Guaino qui, lors de la crise de 2008, avait joué un rôle important dans le sauvetage des économies européennes, souligne l’extrême fragilité de nos sociétés où, comme en 2008, « la peur et la panique, la violence qu’elles peuvent engendrer sont un risque épidémique tout aussi dangereux que celui de la maladie ». Il rappelle qu’à la différence de « l’économie de guerre qui mobilise toutes les ressources qui peuvent produire, l’économie du confinement [où nous sommes désormais] qui retire de plus en plus de ressources à la production » risque de conduire à « l’effondrement de l’économie [qui] ajouterait la catastrophe à la catastrophe ». Et, conclut-il, « quelque chose comme La Peste de Camus qui aurait quitté l’imaginaire romanesque pour s’installer dans notre vie quotidienne ». Une situation pouvant déboucher sur des affrontements barbares, impitoyables.

Combien de temps, en effet, l’État pourra-t-il maintenir la France en perfusion : aides aux innombrables PME en difficulté, aux agriculteurs, aux éleveurs, aux pêcheurs (encore que certaines mesures restrictives laissent de côté nombre d’entreprises, ou se contentent de reporter les échéances), aux salariés mis en chômage technique, sans parler du budget Santé en explosion… ? Sans doute en s’endettant un peu plus et franchir sous peu la barre de 3 000 milliards d’euros. Parallèlement, l’UE annonce un plan d’urgence de 750 milliards d’euros pour soutenir l’économie face au Coronavirus. La planche à billets fonctionne mais risque à terme de dévaluer l’euro.

Si les libraires soulignent l’absence de protection due à la pénurie de masques, que dire des récriminations du personnel soignant, admirable de courage et de dévouement, dont les questions sont restées longtemps sans réponse, des policiers, des pompiers, des militaires, du personnel des magasins d’alimentation, des ouvriers d’entreprises encore en marche ?… Bravo la prévoyance car, pour gagner une guerre, encore faut-il la préparer.

Certes, Emmanuel Macron n’est responsable qu’en partie de cette pénurie. En effet, en 2005, après la grippe aviaire et l’épidémie grippale, avait été constitué un stock d’un milliard de masques chirurgicaux et de 600 millions de masques FFP2. Mais le gouvernement Sarkozy a sans doute estimé que ces stocks ne s’imposaient plus, la production, notamment chinoise, étant jugée suffisante. En 2011 il fut décidé que l’État n’avait pas à renouveler les stocks, mais plutôt à les réduire, mission confiée au ministre de la Santé de l’époque, Xavier Bertrand, aujourd’hui satrape des Hauts-de-France (avec la complicité de la gauche), politicien parfaitement représentatif des combinazione pour garder le pouvoir et ses privilèges. Ce même Xavier Bertrand, qui a sonné le glas de la prévention, n’hésite pas, dans Le Figaro du 21 mars, à se dédouaner sur ses successeurs en prophétisant que « les moments les plus difficiles sont devant nous ». Ne les aurait-il pas quelque peu préparés ?… Mais ni Hollande ni le Macron de 2017 n’ont eu un instant l’idée de renouveler ces stocks, si bien qu’Olivier Véran avouait n’avoir trouvé, en 2020, que 145 millions de masques chirurgicaux (sur un milliard) et des stocks nuls de FFP2 (sur 600 millions).

Quant au traitement de la crise, il est lui aussi ubuesque : dans un premier temps, le pouvoir laisse faire et maintient les vols et les entrées sur le territoire (il est vrai que le Président est un fervent défenseur de l’Europe de Schengen et un fourrier de la mondialisation), alors que d’autres pays européens ont fermé leur territoire.

Le docteur Véran ironise sur le fait que le virus se rit des frontières ; sans doute, mais quid des entrants – migrants compris – qui peuvent être contaminés et contaminer, ce qu’il oublie de dire. Il n’est qu’à voir la façon dont la Corée du Sud, le Japon, Singapour, Taïwan ont fait face : 1/ en fermant les frontières, 2/ en généralisant le port du masque, 3/ en pratiquant systématiquement le test de dépistage pour écarter les personnes positives et les placer en quarantaine. Bilan : ces pays ont enrayé l’épidémie. Nous, en revanche, manquons cruellement de masques, de matériel de dépistage, de gel hydroalcoolique, sans parler du matériel d’assistance respiratoire… et laissons nos frontières ouvertes. On attend que les Français soient massivement infectés et malades pour faire le tri, alors qu’il fallait le faire avant. Résultat : une contamination vertigineuse alors que seul l’endiguement eût été efficace et eût évité la mise en quarantaine de tout un pays pour seulement quelques milliers de cas. Ce qui semble une mesure de bon sens, mais nos politiques savent-ils seulement ce que c’est ?

Pourtant les systèmes d’alarme n’ont pas manqué, ce que rappelait Le Figaro du 20 mars :

– En 2008, le Centre d’analyses prospectives de la CIA et de la Communauté de renseignement américain alertait sur « l’émergence d’une maladie respiratoire humaine hautement transmissible et pour laquelle il n’y aurait pas de contre-mesure adéquate [et qui] pourrait déclencher une « pandémie mondiale » […] Elle apparaîtra probablement dans une zone densément peuplée, où les animaux et les hommes vivent à proximité les uns des autres, comme en Chine ou en Asie du Sud-Est. […] Dans un tel scénario, une capacité de surveillance sanitaire insuffisante au sein de la nation d’origine empêcherait probablement l’identification précoce de la maladie. La lenteur de la réaction de la santé publique retarderait la prise de conscience de l’émergence d’un agent pathogène hautement transmissible. […] Malgré les limites imposées aux voyages internationaux, des voyageurs présentant des symptômes bénins ou asymptomatiques pourraient transporter la maladie vers d’autres continents. »

– La même année, en France, le Livre blanc de la Défense évoque « les désorganisations sociales que peuvent provoquer de nouveaux types d’épidémies où les accidents climatiques violents font partie des risques d’ampleur nouvelle qui pèsent sur la collectivité nationale et peuvent provoquer de nouveaux types d’épidémie ».

– Le Livre blanc de 2013 enfonçait le clou, le risque s’étant amplifié : « En matière sanitaire en raison de « la circulation des personnes et des marchandises, la concentration des populations dans les mégapoles et les défaillances des systèmes de santé dans certaines zones [qui] favorisent la survenue de crises majeures. Le risque existe d’une nouvelle pandémie fortement pathogène et à forte létalité, résultant par exemple de l’émergence d’un nouveau virus franchissant la barrière des espèces ou d’un virus échappé d’un laboratoire de confinement. »

– La revue stratégique en 2017 reprendra ces analyses. Et la même année, Bill Gates, milliardaire recyclé en militant humanitaire, lançait un cri d’alarme à la Conférence sur la sécurité de Munich : « Une chose est à peu près certaine, une pandémie mondiale fortement mortelle arrivera durant notre vie. » Et il importe de s’y préparer « comme les militaires se préparent à la guerre ».

Mais, bien sûr, les différents pouvoirs n’ont rien vu, rien entendu, préférant donner la priorité aux porte-parole du lobby LGTB, du mariage pour tous, de la PMA, de la GPA, aux adorateurs du transgenre, de l’écriture inclusive, à l’écolo-potiche Greta, aux militants bien-pensants EELV, aux féministes radicales, aux multiculturalistes, aux racialistes, aux Indigènes de la République, tout en s’acharnant sur l’école, la famille, l’histoire et la culture nationales, les retraites, en menant la guerre aux Gilets jaunes, en endormant, en intoxiquant…

Il faut dire que ces prévisions alarmistes remettaient en cause le mythe de la « mondialisation heureuse » révérée par Son Excellence élyséenne et vénérée par la Communauté européenne dont l’action dans la crise sanitaire est pourtant d’une exceptionnelle inefficacité. Ce qui montre une fois encore (cf. la crise migratoire et les pressions d’Erdogan) que « l’Europe qui protège » est plutôt une Europe de profiteurs et de prédateurs, un « machin » bureaucratique qui ne sert à rien sinon à détruire les États qu’il emprisonne dans ses dogmes absurdes. Prévisions inacceptables visant la vache sacrée mondialiste, bien plus grave à leurs yeux que les risques d’épidémies ou d’attaques bactériologiques, l’augmentation vertigineuse de la délinquance, du deal et de la violence, l’islamisation de la société…

L’argent et la paix sociale d’abord, la nation et les Français ensuite. Ce faisant, notre pays comme d’autres pays européens s’est offert en pâture à la pandémie, comme il s’offre aujourd’hui, dans les quartiers sensibles (désignation politiquement correcte des territoires perdus de la République), aux attaques des voyous et dealers qui profitent de l’épidémie pour affirmer leur domination et exercer leur business en toute impunité.

Alors, sauveurs ou fossoyeurs ?…

Les Algériens, eux aussi frappés par le virus, ont gardé le sens de l’humour, du moins les citoyens lucides, attachés à la laïcité et à la liberté de conscience, à des années-lumière des bigots de l’islam et autres fanatiques arriérés avec lesquels, pourtant, ils doivent cohabiter. Algériens qui font preuve d’un étonnant courage : peut-on comparer un seul instant les positions des écrivains Samsal et Daoud, de la journaliste Zineb El Rhazoui, tous menacés de mort, avec nos collabos thuriféraires de l’islam : Plenel, Badiou, Ben Bassa et autres ennemis de la République et de la laïcité ? Comme me le confiait au téléphone un ami algérien pince-sans-rire, l’épidémie du Coronavirus ne doit pas faire oublier celle du Coran-à-virus qui elle aussi progresse, contamine et risque de profiter du grand chambardement pour poursuivre sa conquête de l’Occident.

Max Chaleil

Privé : ils ont des lits, du personnel, des masques, mais pas de patients !

Riposte Laïque.

Somme-nous dirigés par des fous ? Macron, Véran et Salomon, ce trio infernal sait-il où ils va ? Y a-t-il encore un pilote dans l’avion ?

On n’a jamais vu pareille incompétence et autant de mensonges. Tout n’est que volte-face, incohérence, demi-mesures. Mais comment font les Chinois, les Sud-Coréens et les Allemands ? Les imiter, est-ce si difficile ?

Alors que l’hôpital public est saturé et manque de tout, alors que des patients meurent faute d’équipements suffisants, on apprend que le secteur  privé attend désespérément  les malades devant des lits vides !!

https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-les-hopitaux-prives-veulent-etre-requisitionnes_fr_5e777307c5b6f5b7c5461687

À croire que ce gouvernement fait tout pour sacrifier des vies. Macron se pose en chef de guerre, fait beaucoup de visites mais décide peu. Chaque soir on compte les morts.

Pendant que le professeur Raoult sauve des vies avec son traitement contre le Covid-19, le gouvernement tergiverse à cause des possibles effets secondaires. Mais entre la mort et le risque d’effets secondaires, que choisira le patient contaminé ?

Le refus de généraliser les tests pour ne confiner que les personnes contaminées n’est toujours pas d’actualité.

Mais revenons au secteur privé qui est réellement  prêt mais n’a pas de patients ! Voici ce que dit  le directeur d’une clinique privée de Vienne.

« Nous avons créé 9 lits de réanimation… nos 9 anesthésistes-réanimateurs sont mobilisés. Nous avons 3 semaines de stock de masques. Tout le personnel est prêt mais les lits sont vides ! »

« Si on veut éviter ce qui s’est passé dans le Grand Est, il faut inclure le privé dans le dispositif, ne pas concentrer tous les patients dans le public. »

« Nous sommes prêts, utilisez-nous », clame le secteur privé. Ce sont des centaines d’établissements disponibles qui attendent  de s’engager dans le combat.

« Dans les cliniques, nous avons déprogrammé 100 000 interventions chirurgicales, ce qui a permis de libérer 4 000 lits pour des patients atteints du Covid-19 », déclare  Lamine Gharbi, patron de la FHP.

C’est une course contre la montre, pourtant l’exécutif refuse de recourir au secteur privé. Pourquoi ? Mystère.

On transporte des malades du Grand Est en hélicoptère vers Toulon, d’autres en avion vers Bordeaux, d’autres en Allemagne, alors que des places restent libres dans les cliniques locales.

On monte un hôpital de campagne de 30 lits, mais les cliniques de la région sont vides.

Mais que signifie cette gestion lamentable des moyens ? On nous parle d’unité nationale et les secteurs de santé public et privé ne travaillent même pas main dans la main !!

Le patron de la Fédération de l’hospitalisation privée prévient :

« Ne reproduisons pas le drame du Bataclan, où l’on avait submergé les hôpitaux publics, alors que le privé attendait dès 23 heures dans ses blocs. »

Et pendant que les cliniques privées attendent désespérément qu’on les sollicite, dans le Grand Est, faute de lits de réanimation en nombre suffisant, on trie les patients. La « réa », c’est dorénavant réservé aux patients qui ont le meilleur potentiel de guérison.

Nous sommes dirigés par des fous criminels.

Le bon sens populaire, dans une France devenue folle

Source, Riposte Laïque

Voici quelques décennies, une banque verte connue avait pour mot d’ ordre le bon sens. A voir sa situation actuelle, elle a dû en manquer. Hélas, le même constat vaut pour le gouvernement macrophilippard de bras cassés et cons finis du maquereau macron en langue picarde.

Le bon sens ne règne plus partout mais plutôt le désordre et le sabotage érigés en système de gouvernement:
– alors que tous nos voisins ont fermé leurs frontières depuis longtemps, les nôtres demeurent grandes ouvertes à tout va…
– les Français sont confinés à l’ insu de leur plein gré et sont rackettés le plus subjectivement possible…
– c’ est ainsi que des SDF à la rue ont été verbalisés un peu partout en France…
– le personnel médical et soignant manque de masques et de protections comme de gel hydroalcoolique et il en est de même pour les malades… comme pour les (encore) bien portants ou les malades qui s’ ignorent…
– les stocks stratégiques de masques FFP1 et FFP2 ont disparu… et les reliquats d’ environ 17 tonnes ont été offerts à la Chine… quant aux tests de dépistage au nombre de 5000 ils sont partis en Algérie… cela permettra de ne pouvoir en faire en France afin d’ isoler les malades et éviter de confiner les biens portants… comme l’ a fait avec succès la Corée du Sud…
– par contre aucune aide pour l’ Italie durement éprouvée en sus de faire face à l’ invasion des clandestins… et c’ est la Russie de Monsieur Vladimir POUTINE qui organise un pont aérien médical avec plusieurs brigades médicales et tout le nécessaire pour intervenir efficacement en Italie… jusqu’ à Cuba qui y missionne une cinquantaine de médecins aguerris…
– le Pr Didier RAOULT a mis au point un traitement efficace contre le coranovirus à base de chloraquine associée à un antibiotique lequel a été éprouvé en Chine et que les USA achètent massivement mais les bras cassés cons finis du gouvernement macrophilippard du maquereau macron en langue picarde n’ en veulent pas et l’ ont même déclaré vénéneux alors même que la chloraquine est utilisée depuis des décennies contre le paludisme et les infections tropicales  avec succès et se trouvait être en vente libre dans les pharmacies depuis tant de décennies d’ où elle vient de disparaître… à croire que de puissants intérêts sont à la manœuvre et ce ne serait pas la première fois…
– les policiers semblent disposer notamment de masques mais ils ont reçu l’ ordre de ne point les arborer…
– d’ habiles commerçants disposent d’ importants stocks de masques, de protections et de gel hydroalcoolique qu’ ils proposent parallèlement à leurs produits inscrits au tableau B… ce qui est plutôt cohérent car une clientèle saine et sauve continue à consommer…
– le confinement imposé va être prolongé et renforcé… mais les Gilets jaunes seront affamés depuis longtemps…
– le gouvernement macrophilippard du maquereau macron en langue picarde ne perd pas le nord en créant une nouvelle surtaxe de 0,2 % avec un minimum de 15 euros sur toute créance fiscale payée en espèces ou par chèque… ni vu ni connu…
– les Chinois construisent deux hôpitaux de 1000 lits chacun en dix jours à Wuhan… mais l’ hôpital militaire de campagne promis en Alsace pour la fin du mois ne sera pas encore prêt et des 60 lits prévus il risque d’ en manquer la moitié…
– il n’ y a pas d’ argent pour la santé des Français mais, “en même temps”  de l’ argent à profusion pour la pma pour toutes et la gpa pour tous…

Certes, la France bénéficie encore d’ un personnel médical et soignant compétant, débrouillard, dévoué, innovant, méritant, performant et surexploité mais le gouvernement macrophilippard du maquereau macron en langue picarde a achevé de détruire le système français de santé que le monde entier nous enviait…. comme il l’ a fait du système éducatif français lui aussi le meilleur du monde et que le monde entier nous enviait mais qui se traîne désormais dans les profondeurs des classements internationaux.

Heureusement que le bon sens triomphe encore loin de l’ Elysée squatté et avili par le maquereau macron en langue picarde.

« On nous a menti (…) Depuis des semaines, on nous dit que les masques et les tests ne servent à rien. Aujourd’hui, Véran dit l’inverse »