Gilets jaunes, pour Macron, vous êtes une espèce en voie de disparition

Publié le 28 novembre 2018 – par Jacques Guillemain (Riposte Laïque)

Au cas où certains n’auraient pas compris le message d’Emmanuel Macron hier, s’adressant indirectement aux Gilets jaunes, c’est Édouard Philippe qui a enfoncé le clou.

Au 1er janvier, il y aura bien une augmentation de 6,5 centimes sur le litre de gasoil, mais il n’y aura aucune augmentation du Smic. Circulez !

Beaucoup s’interrogent sur l’indifférence de Macron qui reste sourd face à la révolte du peuple.

La réponse est malheureusement dramatique : il n’a aucune marge de manœuvre puisque la France est ruinée par l’immigration, sujet que personne n’ose évoquer, mais qui explique la faillite du pays.

Tout va aux migrants chaque jour plus nombreux.

Une faillite encouragée par le gouvernement et qui va s’aggraver.

Car le tsunami ne fait que commencer.

Les chiffres des visas, des demandes d’asile, des mineurs isolés et des migrants économiques ont explosé. Le total tourne entre 400 000 et 500 000 par an.

Et face à ce chiffre colossal en hausse permanente, les expulsions ont chuté !

29 600 en 2015 et 28 000 en 2017 ! (chiffres ministère de l’Intérieur)

Visas longue durée 2017 = 262 000 (+ 14 %)

Asile 2017 = 100 000 (+ 17 %)

MNA 2018 = 40 000 (+ 60 %) dont 60 % de fraudeurs adultes que Macron encourage en refusant les tests osseux. (chiffres Sénat)

À 50 000 euros le mineur isolé et 13 000 euros le demandeur d’asile, faites le compte. (Cour des comptes)

En deux ans, l’accueil des MNA a coûté 3,75 milliards et en 2019 ce sera pire.

Et l’asile dépasse déjà les 2 milliards par an (Cour des comptes)

Un MNA est inexpulsable et aura droit au regroupement familial. On ne sépare pas les familles…

Les retraités sont mécontents que leur retraite soit figée ?

Savent-ils que la France accorde 850 euros à tout étranger de 65 ans n’ayant jamais travaillé ni cotisé en France ? (1300 euros pour un couple).

Savent-ils que la France verse des retraites à des travailleurs étrangers disparus depuis des lustres ? Le record ? Un « ayant-droit » de 117 ans ! (Cour des comptes)

https://www.capital.fr/votre-retraite/quand-les-morts-touchent-des-pensions-de-retraite-de-la-secu-1245302

L’immigration plombe aussi les caisses de chômage.

Le taux de chômage est le double de la moyenne nationale pour les immigrés.

Taux d’emploi des natifs 84 %, taux d’emploi des immigrés de première génération 67 % (Eurostat)

Ces quelques chiffres ne donnent qu’un aperçu du coût démentiel de l’immigration qui a aggravé la pauvreté dans des proportions tragiques.

Mais le pire est que tout cela ne peut qu’empirer avec Macron qui va sacrifier les Gilets jaunes sur l’autel du mondialisme.

En 2050, les Gilets jaunes, cette France qui trime et se lève tôt, qui agite le drapeau français et chante la Marseillaise, cette France sera minoritaire chez elle.

Pour Macron, les Gilets jaunes sont une espèce en voie de disparition. Il ne fera rien pour la sauver. D’une part parce que les caisses sont vides, avec nos 2300 milliards de dettes, et d’autre part parce que sa priorité est le multiculturalisme.

Il veut une France métissée et islamisée. Il a déjà fait table rase du passé, comme on a pu le voir le 11 novembre, où le Forum pour la Paix avait plus d’importance que la victoire des Poilus.

Macron et les Gilets jaunes ne vivent pas sur la même planète, dans le même pays. Macron déteste cette France populiste attachée à son histoire et à son identité.

Les Gilets jaunes rêvent de la France des Trente Glorieuses, riche et prospère. Macron ne rêve que de la France de 2050, totalement mondialisée. Il va couler le pays d’ici 2022 avec ses délires mondialistes.

« Ce que vous dites, c’est stop » a dit Macron.

Moyennant quoi il garde le cap.

Il parie sur le pourrissement, sur les divisions, sur le froid.

Il ne comprendra que la débâcle de LERM dans les urnes. Si les Gilets jaunes se mettent d’accord pour voter Tout sauf LERM, ils seront enfin écoutés. Sinon, c’est peine perdue.





Europe : le pacte migratoire de la discorde

Le peu qui subsistait de la solidarité entre les pays de l’Union européenne à propos de la migration va bientôt voler en éclats. Cette fois, c’est un projet des Nations unies qui divise totalement les Vingt-Sept. Le pacte de l’ONU pour une migration « sûre, régulière et ordonnée » doit être approuvé – en fait, « endossé », sans cérémonie officielle de signature – par les chefs d’Etat et de gouvernement, à Marrakech, les 10 et 11 décembre.

Ce texte d’une trentaine de pages, débattu durant de nombreux mois à New York et conclu en juillet, a fait l’objet d’un accord de 190 Etats membres. Il énonce 23 objectifs très généraux censés sécuriser, faciliter et encadrer la migration, avec l’affirmation d’une nécessaire lutte contre les passeurs, la limitation des abus contre les travailleurs migrants, l’encouragement d’un discours positif sur la migration, une meilleure compréhension du phénomène grâce à des données chiffrées, etc. […]

Les Etats-Unis se sont retirés du projet dès la fin 2017, le jugeant contraire à la politique voulue par Donald Trump. Israël et l’Australie ont suivi ; la Suisse, où gouvernement et Parlement s’opposent, a gelé sa décision.
Les Européens, en revanche, se sont ralliés, seule la Hongrie du souverainiste Viktor Orban émettant d’entrée des réserves. L’Union européenne, demandeuse d’une « approche globale », réclamait d’ailleurs une telle initiative après la crise migratoire de 2015. La haute représentante Federica Mogherini assurait encore, mardi 20 novembre, que le pacte avait le « plein soutien » de l’UE.

En réalité, six Etats membres – Hongrie, Autriche, République tchèque, Slovaquie, Croatie et Estonie – ont déjà annoncé qu’ils n’approuveraient pas le document onusien. Un septième, la Bulgarie, devrait les imiter. L’Italie est tentée. Et la Belgique risque une crise politique sur le sujet : le premier ministre, Charles Michel, s’est engagé en faveur du projet mais l’un des quatre partis de sa majorité, l’Alliance néoflamande (N-VA, nationaliste), s’y oppose fermement, ce qui pourrait précipiter la chute de la coalition. […]

Le Monde