Après l’avertissement octobre 2018, un octobre 2019 pire qu’octobre 1929 !

L’économie européenne ralentit en 2018 alors que la BCE a injecté 2.700 milliards d’euros en rachetant des obligations, ce qui est plus qu’inquiétant. Le secteur bancaire italien est très fragile tandis que l’économie italienne, la troisième de la zone euro, vacille avec un taux de croissance zéro. Le feu couve sous la braise italienne ; les taux d’intérêt vont inéluctablement remonter en 2019. S’il est impossible de prévoir l’avenir, l’Italie paraît de mieux en mieux placée pour mettre le feu aux poudres.

Les actions des pays émergents sont dans un marché baissier de 25 % par rapport à janvier 2018, et celles de l’Euro Stoxx 50 en baisse de 15 %, soit leur niveau d’il y a deux ans. Aux États-Unis, Trump remporte des victoires économiques à la Pyrrhus avec un déficit budgétaire de 779 milliards de dollars, suite à un accroissement des dépenses militaires et à une baisse des recettes fiscales. Depuis le début de l’année, les taux sur les obligations américaines sur deux et dix ans ont significativement augmenté de 1 % et 0,85 %.

Bruxelles a rejeté le budget italien tandis que Salvini affirme « qu’il ne reculera pas d’un demi-centimètre ». Depuis mai 2018, la Bourse de Milan a perdu 22 %. Le secteur bancaire, qui compte dans son portefeuille 372 milliards d’euros de dette italienne, a dévissé de plus de 37 %. L’Italie pourrait être le prochain pays, après la Grèce, à avoir besoin du MES, le Mécanisme européen de solidarité chargé d’aider les pays confrontés à des crises de financement.

Le 19 octobre, l’agence Moody’s a déclassé la notation des titres d’État italiens de Baa2 à Baa3, un degré seulement avant d’être assimilés à des obligations spéculatives (« junk bonds »). Depuis mai 2018, les investisseurs internationaux ont vendu 67 milliards d’euros de titres d’État, soit un dixième des titres détenus.

L’agence Standard & Poor’s, le 26 octobre, a maintenu la note BBB de l’Italie, mais en passant la perspective de « stable » à « négative ». Aujourd’hui, 430 milliards d’euros de titres d’État, représentant 20 % de la dette souveraine italienne, sont détenus par la Banque d’Italie et le Système européen de banques centrales. La BCE a déjà fait savoir qu’elle ne vendrait pas ses titres italiens lorsqu’elle arrêtera ses achats début 2019. Si les taux d’intérêt augmentent, le déficit italien deviendra ingérable. Avec une simple différence de taux d’intérêt de 4 % par rapport aux taux allemands, il sera nécessaire que l’État italien recapitalise les banques italiennes qui détiennent déjà 35 % des emprunts d’État italiens ! À noter que les banques françaises sont présentes en Italie au travers de filiales qui financent les entreprises et les ménages à hauteur de 280 milliards d’euros…

Pour l’instant, la différence avec les taux allemands a atteint 3,592 % ; on n’est donc pas très loin du seuil critique de 4 %. Si les quatre grandes agences rabaissent encore leur notation, la BCE sera obligée, selon ses procédures, d’arrêter les refinancements de la dette italienne, ce qui reviendrait à exclure l’Italie de la zone euro. La croissance nulle de l’Italie n’arrange pas les choses. L’Italie fait face à la quadrature du cercle ; son déficit public est incompatible avec son désir de rester dans la zone euro. L’Italie se dirige tout droit vers la banqueroute, l’explosion et la sortie de la zone euro, ou vers un scénario peu probable à la grecque, car trop lourd à supporter pour les autres pays et qui ne ferait, de toute façon, que retarder l’explosion inéluctable à venir.

La BCE, face au dilemme, déclare qu’elle n’augmentera pas ses taux avant septembre 2019. Pour qu’elle puisse voler au secours de l’Italie, encore faudrait-il que Salvini accepte auparavant les conditions budgétaires strictes et les réformes structurelles du MES, ce qui est peu probable.

La triste vérité c’est que la BCE, la Fed et les gouvernements, avec l’éléphant dettes dans le corridor, ont déjà tout donné, ont les mains liées et sont impuissants si le cycle économique se retourne. On se dirige tout droit vers un krach monstrueux avec « la plus formidable bulle spéculative depuis 1929 », selon le célèbre économiste Nouriel Roubini, qui avait déjà prévu la crise de 2008. Le seul élément étonnant, selon l’économiste en chef d’Allianz Mohamed Aly-El-Erian, c’est que le krach, depuis les niveaux délirants atteints en 2015 par les marchés, ne se soit pas encore produit ! « Arrive là-dessus Donald Trump qui crée un nouvel emballement de la croissance avec un choc fiscal et qui tend encore plus le ressort », s’alarme l’économiste Philippe Béchade.




Le carburant islamique des agressions homophobes qui augmentent : un tabou. Homosexualité : ce que dit la Sharia

Alors qu’en moins d’un mois de nombreux homosexuels se sont fait lynchés gratuitement à Rouen, Paris, Lyon , La Réunion, Tarbes et Montpellier (avec un soin particulier des médias à camoufler le nom des auteurs) nous reproduisons le chapitre consacré au phénomène dans le livre Mosquées Radicales: ce qu’on y dit, ce qu’on y lit (éditions DMM). La doctrine musulmane est en cause, jusqu’aux juristes référencés par la Grande Mosquée de Paris qui prescrivent le meurtre. Extraits :

Chapitre VII

L’homophobie islamique

Homosexualité : ce que dit la Sharia

Le droit musulman fait cas des homosexuels, et le consensus des juristes a toujours été limpide à leur endroit : peine de mort sans commutation possible.

Le « Guide de l’étudiant[1] » de l’école d’imâms Grande Mosquée de Paris, préfacé par Dalil Boubakeur, programme en « référence annexe » la Risâla de Zayd al-Qayrawani (922-996), traité de droit sunnite de référence. Compendium destiné à vulgariser la charia, enseigné officiellement au Maroc ainsi qu’en Algérie, il précise la légalité de la mise à mort des homosexuels :

«Si un homme commet l’acte de sodomie avec un mâle adulte consentant, les deux doivent être condamnés à mort, musulmans ou non»(chapitre 37, des prescriptions relatives aux délits de sang et aux peines légales).

L’ouvrage, fondamental, est disponible en plusieurs exemplaires à l’Institut du Monde Arabe[2], aussi bien dans la « librairie boutique » du rez-de-chaussée que dans la bibliothèque. Toutes les librairies musulmanes de France le vendent.

Parmi les savants contemporains de l’islam faisant autorité, Yusûf al Qaradawi, également cité en référence dans le Guide de l’étudiant de la Grande Mosquée de Paris, ne dit pas autre chose. Dans son ouvrage « Le licite et l’illicite » (éditions al-Qalam, 2002) il s’interroge sur la manière la plus « pratique » d’éliminer les homosexuels :

«Est-ce que l’on tue l’actif et le passif ? Par quel moyen les tuer, est-ce avec un sabre ou le feu, en les jetant du haut d’un mur ? Cette sévérité qui semblerait inhumaine n’est qu’un moyen pour épurer la société islamique de ces êtres nocifs[3]»

Voilà la pensée du président du Conseil Européen de la Fatwa et de la recherche, organe de prescriptions juridiques de l’UOIF, pour qui Tariq Ramadan dit « éprouver un profond respect[4] ». Ce livre de Qaradawi était présent dans le rayon « islam » de la Fnac des Halles en juin 2015, il faut dire que c’est une des meilleures ventes chez les musulmans pratiquants.

Autre best-seller vendu non seulement à la Fnac, mais dans tous les hypermarchés Carrefour pour son rayon ramadan à l’été 2014, « La voie du Musulman » du ckeikh algérien El Djazairi, recommande dans son chapitre IX sur les « sanction pénales » la mise à mort des homosexuels (voir infra).

Sur les forums internet musulmans, les avis sont souvent tranchés : les homosexuels doivent mourir. Sur le premier forum islamique de France, Mejliss, émanation du site de référence Oumma.com,on peut lire :

« (…) le Prophète de l’Islam (bénédiction et salut soient sur lui) déclare : « Si vous trouvez des personnes en train de pratiquer la pédérastie tuez-les toutes les deux » C’est-à-dire si les deux partenaires sont consentants. » Le hadith est rapporté par at-Tarmidhi dans ses Sunan,n°1376. Lesulémas de l’Islam tels que Malick, Shaf’i , Ahmad et Ishaq soutiennent qu’on doit appliquer à l’homosexuel la peine de l’adultère , qu’il soit marié ou pas.[5]» .Une autre internaute renchérit : «il est dit que nous devons tuer ces genres de personnes[6]»

Mohamad Ratib Nabulsi, le 28 avril 2011 sur la télévision Al-Aqsa du Hamas, affirma « L’homosexualité mérite la peine de mort [7]». Professeur de jusrisprudence islamique à la prestigieuse Université Al Azhar du Caire, savant mondialement reconnu, il connaît la charia sur le bout des doigts. Un visa de séjour en mai 2013lui fut pourtant délivré pour sa conférence[8]à la mosquée UOIF de Nantes financée à hauteur de 200 000 par la mairie PS en 2009[9].

Il n’y a pas de débat chez les juristes musulmans sur le sort des homosexuels. Il est donc mécanique que les homosexuels en France rencontrent l’incompréhension de musulmans radicalisés, c’est le moins qu’on puisse dire au vu de la multiplication des agressions homophobes ces dernières années.

Suite au massacre d’Orlando (Etats-Unis) dans une discothèque gaypar un islamiste d’origine afghane , personne n’a pointé la responsabilité de la mosquée locale. Et pourtant. Un reportage de Channel 9 avait pointé la présence en avril 2016 dernier du cheikh Farrokh Sekaleshfar, éminent “savant” invité par le Centre islamique d’Orlando ( Husseini Islamic Center) à tenir une conférence. Problème: il a par le passé justifié la peine de mort pour les homosexuels. La vidéo d’une conférence passée est exhumée, où il ose dire que c’est « par compassion » qu’il souhaite leur mort, car « c’est la seule manière qu’ils soient pardonnés par Allah ».

Les passages à l’acte en France

Metro Newsdu 7 mars 2014 rapporte une agression à Lille où des « passages du coran » sont proférés par les agresseurs :

« Tout commence à 20h30 sur le quai du métro à Lille-Flandre. Les deux jeunes se tiennent parfois par la main. Ivre, un individu les repère, les interpelle en évoquant le mariage pour tous, puis en proférant des propos à caractère sexuel. « Il essayait de nous ridiculiser en public, des gens rigolaient », témoigne Grégory (prénom modifié), 18 ans, dans La Voix du Nord.

Quatre autres individus se joignentau harcèlement cette fois dans la rame. L’un d’eux lance un coup de pied dans le dos de Grégory. Pierre (prénom modifié) prend alors sa défense : « Il a dit : Va rejoindre ta meuf ! Pierre lui a répondu : C’est mon copain. Le gars a dit : Sale pédé. Oui, je suis gay, et alors ?, a dit Pierre ». L’agresseur se fait alors menaçant : « À la prochaine station, je vous défonce ! ».

L’agression verbale se poursuit jusqu’à la station Saint-Maurice, où le couple descend. Trois agresseurs font tomber au sol Pierre et le frappent à coups de pied et de poing. Des paroles du coran sont alors proférées. A l’intérieur de la rame, Grégory est lui aussi attaqué au niveau du cou »

Le Midi Libre du 18 juin 2013, rapportait l’épilogue d’une enquête sur le meurtre d’un homosexuel à l’été 2011, les policiers ayant remonté une piste islamiste :

« Les policiers du Raid, du GIPN et du SRPJ de Montpellier ont procédé à une série d’arrestations ce mardi matin notamment dans des immeubles des quartiers de Pissevin et de Valdegour de Nîmes. 10 personnes sont entendues au sujet du meurtre d’un jeune homme, retrouvé enterré dans la garrigue nîmoise, en juillet 2011. (…) De source non confirmée officiellement, les personnes entendues dans le cadre de ce dossier appartiendraient à une mouvance pouvant relever d’un courant traditionaliste voire radical de l’islam.[10] »

France 3 confirma la piste :

« Certaines personnes interpellées sont proches d’une mouvance radicale de l’islam, a indiqué une source proche du dossier[11] »

Les homosexuels en sortie dans le quartier du Marais à Paris, sont la cible d’une recrudescence d’actes violents commis par des maghrébins au nom de l’islam :

L’AFP rapporte cette opération punitive en novembre 2012 :

« Le vice-président du comité Idaho (International Day against Homophobia and Transphobia), Alexandre Marcel, a annoncé avoir porté plainte aujourd’hui après avoir été agressé vers 2 heures dans une discothèque gay du Marais à Paris par cinq individus « voulant punir les PD ». La plainte, a-t-il précisé, a été déposée à Paris, au commissariat du IIIe arrondissement. La préfecture de police de la capitale a confirmée ce soir au Figaro le dépôt de cette plainte, sans donner de détails sur les faits.

« Cinq Maghrébins se sont présentés vers 2 heures devant la discothèque le CUD, dans le IIIe arrondissement pour ‘punir les PD au nom du Coran’. Il y a eu des échanges de coups de poings, un d’entre eux a réussi à rentrer dans l’établissement et a arrosé la foule, dont moi-même à l’aide d’une bombe lacrymogène au poivre », a déclaré Alexandre Marcel[12]. »

Le quotidien 20 Minutes rapportait aussi le témoignage d’Alexandre Marcel :

«A 2h30 du matin, je suis sorti du bar pour fumer une cigarette avec mon compagnon, quand cinq mecs sont arrivés et se sont mis à taper sur les videurs. Ils disaient : « sur le Coran, on va tous vous tuer, bandes de pédés! [13]»

En avril 2009 déjà, trois homosexuels avaient été victimes d’une violente agression physique homophobe alors qu’ils se promenaient à 23h50, dans le 3è arrondissement de Paris. L’agression s’était produite devant la Mairie du 3è arrondissement. Le groupe d’agresseurs était composé de 15 individus, âgés entre approximativement 17 et 21 ans. Après avoir traité les trois hommes de sales pédés, ils les avaient encerclés puis leur avaient porté des coups de poings et de pieds. Les victimes furent hospitalisées.

Le Centre LGBT Paris IdF expliqua que « ce n’est pas le premier témoignage d’agression à caractère homophobe dont il a connaissance, souvent le fait de bandes formés de jeunes très violents. Le Marais, dans le 4è a également été récemment le lieu d’agressions d’homosexuels[14]. »

Le 3 février 2010 rapporte Le Post« un peu avant 23h, Thierry et Corentin se promènent dans le Marais, rien ne signale qu’ils sont gays, ils ne se tiennent pas par la main, ils ne s’embrassent pas, ils marchent…

Trois garçons qui n’ont pas vingt ans les abordent, l’un deux leur demande : « Tu crois que je suis PD ? », Thierry répond, « je n’en sais rien ! ». Grave erreur, il suppose aujourd’hui qu’il aurait dû répondre non car alors, une pluie de coups de tête, de poings et de pieds s’abat sur eux. S’en suivent des menaces, les agresseurs faisant mine de porter des couteaux.

Séparés, ils se retrouvent quelques minutes plus tard au « 3ème Chinon », un établissement voisin du lieu de l’agression ; le patron leur apprend alors que ce n’est jamais que la troisième fois ce mois-ci que des gens agressés et menacés se réfugient chez lui ! [15]»

A l’échelle d’un seul bar, sur la durée d’un seul mois, trois groupes d’homosexuels ont dû s’y réfugier, ce qui laisse présager de la fréquence des agressions non médiatisées. La haine de l’homosexuel diffusée dans les banlieues de Paris à majorité musulmane d’où proviennent ces bandes, conditionne ces passages à l’acte.

Cas rare et extrême, une bande enleva un homosexuel pour le torturer. Les faits se déroulèrent dans la nuit du 19 au 20 juillet 2006. Bruno Weil sortait d’une boite de nuit fréquentée par des homosexuels dans le quartier du Marais, au centre de Paris. À proximité de la place du Châtelet, il fut embarqué dans une voiture. À bord, quatre hommes âgés d’une vingtaine d’années. Le véhicule prit alors la direction de la banlieue parisienne. En pleine nuit, ces quatre hommes emmenèrent Bruno au Parc des Lilas de Vitry-sur-Seine. Tour à tour, ils le dépouillèrent, l’humilièrent sexuellement, le tabassèrent et le laissèrent pour mort. De nombreuses heures plus tard, le gardien du parc retrouva le jeune homme dans un sous-bois, nu et inconscient. Après plusieurs semaines de coma et sept mois de rééducation, Bruno retournera en Normandie. Les jeunes agresseurs sont originaires de Thiais et Vitry rapporta Paris-Match.

En septembre 2007, deux jeunes marocains domiciliés à Béziers furent par le tribunal correctionnel à respectivement 2 ans de prison ferme et 18 mois dont 6 avec sursis, pour avoir agressé et dépouillé deux homosexuels. Quatre ans et trois ans avaient été requis contre les deux hommes âgés de 22 et 21 ans, qui étaient poursuivis pour « vols en réunion avec violences sur victime choisie en considération de son orientation sexuelle« . Les deux Marocains allaient sur des lieux de drague homosexuels, et se faisaient inviter par leurs victimes qu’ils dépouillaient et passaient à tabac.

Le 14 août 2007, en marge de la Fête des loges, trois agresseurs âgés de respectivement 17,18 et 33 ans frappèrent violemment deux homosexuels. Les médecins prescrivirent 31 jours d’ITT à l’une des victimes. Un mineur de 17 ans faisant partie du groupe écopa de 6 mois fermes. L’un des agresseurs indiqua « Nous étions énervés. On a vu les homos et ça nous a chauffé » ajoutant « ne pas aimer les homos pour ce qu’ils font entre eux ». La presse refusa de divulguer ne serait-ce que les prénoms des agresseurs. La Fête des Loges n’est pas spécialement réputée pour attirer la jeunesse française de Saint-Germain-en-Laye.

En octobre 2015 eut enfin lieu le procès des trois jeunes arabes qui lynchèrent à Metz Laure qui eut le tort de donner un baiser à son amie en boite de nuit. Le Républicain Lorrainrapporte l’affaire :

« Un baiser donné par Laure à son amie le 14 décembre 2013. Un baiser entre deux femmes qui dérange les convives de cette même table de L’Appart, la boîte de nuit à deux pas du TGI où se jugeaient hier les suites de cet échange amoureux qui a radicalement déplu à trois clients assis à la même table.

Samia Hamiane, 27 ans, réagit la première en agressant Laure. Youssef Hamiane, 29 ans, intervint pour soutenir sa sœur Samia et leur copain Jihad Latrach, 22 ans, prit part également à ce déchaînement de violence. La situation fut à ce point préoccupante que le gérant de l’établissement et un videur exfiltrent la victime vers les toilettes où l’agression reprend.

Seulement venue fêter l’obtention de son code de la route, la jeune femme repartit en ambulance avec des traces de coups sur le visage et, à la main gauche, un nerf sectionné par un éclat de verre. Il en a volé beaucoup, ce soir-là, où les prévenus sont repartis de leur côté. Ils penseront, un peu plus tard, à trouver le moyen de joindre Laure par téléphone. « On a fait preuve d’un grand courage en proposant 1 500 € à la victime pour qu’elle ne dépose pas plainte », relève le Parquet qui ne peut s’adresser qu’à Jihad. Il est le seul présent après un an de détention provisoire dans ce dossier. « Le principal impliqué n’a pas fait un jour de garde à vue et se trouve au soleil et sa sœur, par laquelle tout a commencé, brille par son absence», observe son conseil Me Stanislas Louvel. Samia n’est pas venue à l’audience et son frère est au Maroc, à l’abri d’un mandat d’arrêt lancé le 30 mai 2014. Les deux sont trop loin pour entendre la partie civile de Me Laura Cassaro revenir sur le caractère homophobe de l’agression. Une des circonstances aggravantes reprise par le parquet pour réclamer des peines lourdes. Samia Hamiane est visée par deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis. Les enchères montent à cinq ans de prison assortis d’un mandat d’arrêt (le deuxième) contre Youssef. Même quantum pour Jihad mais avec un mandat de dépôt[16]. »

En avril 2015 à Chamagneux dans l’Isère, Mohammed Imarzouk est arrêté après avoir agressé de nombreux homosexuels. Lors de sa garde à vue, le prévenu reconnut spontanément sept agressions, mais seules six victimes seront identifiées, principalement des homosexuels. « La violence dont il a fait preuve est juste impensable. Il a sorti un couteau en mimant un égorgement. Puis il a sorti une arme, l’a chambrée et a tiré. Mon client a vu la mort venir», assure Maître Versini, l’avocat d’une victime. En juillet 2015 il écope de deux ans de prison ferme[17]. Il recommencera certainement dès 2018.

A Valence dans la Drôme, en septembre 2015, deux jeunes filles se sont faites agressées en pleine journée alors qu’elles faisaient du shopping dans le centre ville par une bande de filles maghrébines voilées rapporte Le Dauphiné[18].

A Montpellier en novembre deux homosexuels, Aaron et Clément, se sont fait lynchés à la sortie d’une discothèque par « six hommes ». Leur témoignage qu’ils ont diffusé sur les réseaux sociaux avec la photo de leur visage tuméfié, évite soigneusement de parler de l’origine des agresseurs.

Il serait fastidieux d’énumérer tous les faits-divers de ces dernières années concernant ces actes de violence motivés par la haine homophobe, mais certains cas ont été largement médiatisés lorsqu’ils ont permis à la presse de faire porter le chapeau aux français de droite refusant le mariage homosexuel.

Le cas Wilfried à Nice : la fausse piste politico-médiatique de l’homophobie catholique.

En pleine actualité des manifestations géantes organisées par La manif Pour Tous, en avril 2013, Wilfred de Bruijn, néerlandais vivant à paris raconte son calvaire

« Dimanche, vers 3h et demie du matin, mon ami Olivier et moi rentrions à pied d’une fête dans le 19e. Nous marchions bras dessus bras dessous, rue des Ardennes, quand ils nous ont attaqués. On ne les a pas vus venir. Je ne me souviens de rien – je me suis réveillé dans une ambulance, recouvert de sang.

Olivier, lui, n’a pas perdu connaissance. Il m’a raconté qu’il a entendu quelqu’un crier quelque chose comme : « Tiens, des homos ! » et il a reçu un coup en pleine figure. Il avait les yeux pleins de sang, donc il n’a pas bien pu voir les agresseurs, mais il pense qu’ils étaient trois ou quatre. Malgré le sang, il m’a quand même vu par terre ; les agresseurs me rouaient de coups de pied dans le visage.

Résultat, j’ai eu la lèvre déchirée, une dent d’avant cassée, et sept fractures au crâne, surtout du côté droit de mon visage, autour des yeux et du nez. J’ai vomi beaucoup de sang. Heureusement, je n’ai pas de lésions ni au cerveau ni aux yeux.[19] »

Wilfried est le premier à évoquer un lien avec la Manif Pour Tous : « Je ne sais pas, et je ne saurai sans doute jamais, si cette agression est liée à l’atmosphère tendue en France en ce moment, due au débat sur le mariage pour tous. Mais cela ne m’étonnerait pas. Je dois dire que je suis choqué de voir combien les choses ont dégénéré depuis l’été dernier »

Il mit en cause sur France-Inter[20]le discours de l’Eglise Catholique et des partis de droite, et reconnut un « lien direct » entre le débat sur le « mariage pour tous » et son agression.

Les médias établirent alors un lien entre le refus de l’adoption pour les homosexuels et les manifestations familiales de français bon chic bon genre, et l’agression. Jacques de Guillebon dans Causeur s’insurgea contre cette équation fallacieuse : « la bonne presse se pressait de lier cette violence au terrible vandalisme qui frappait alors le quartier parisien du Marais, en l’espèce un collage sauvage du Printemps français sur l’espace des Blancs-Manteaux qui accueillait le « Printemps des assoces de l’inter-LGBT ». La France tremblait, le nazisme était de retour. Frigide Barjot était sur la sellette.

Or, nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui que la police judiciaire parisienne, après un long travail d’enquête, a identifié avec une grande certitude les agresseurs présumés. Etque de manière extrêmement étrange, ils ressembleraient plus à des fans de Sexion d’Assaut qu’à des groupies de Glorious[21] »

BFMTV rapporta l’identité des agresseurs enfin arrêtés en septembre 2013 :

« Il s’agirait de quatre jeunes issus de « cités », âgés de 17 à 19 ans, l’un d’eux étant donc mineur. Les suspects sont déjà connus des services de police pour des faits de violences.

D’aprèsLe Parisien, trois de ces jeunes auraient été interpellés à leur domicile, dans une cité du XIXe arrondissement de Paris. Le quatrième aurait été extrait de prison pour être auditionné »

Le même XIXème arrondissement, qui abrite les mosquées les plus radicales de la capitale, et que les juifs quittent de plus en plus ne supportant plus le climat hostile instauré par les bandes.

A la même époque, en avril 2013, deux homosexuels à Nice, Raphaël Leclerc et Florian Tacheau, furent sauvagement attaqués par une bande de Tchétchènes, ce qui permit à la presse de également un lien fallacieux avec le débat sur le droit au mariage pour les homosexuels.

L’association SOS Homophobie rapporta en mars 2013 une augmentation de 50% des agressions physiques contre les homosexuels[22]. Au vu des derniers faits-divers couverts par la presse cités plus haut, il est clair que l’origine des agresseurs est majoritairement non française de souche.

Plus récemment en juillet 2015, le président du « Paris Foot Gay » s’est fait sévèrement frappé dans le onzième arrondissement de Paris, préalablement repéré, pour un motif clairement homophobe rapporte la victime. Trois « jeunes » se sont acharnés sur lui.

« D’un point de vue personnel et humain, Julien Pontes sait qu’il gardera de profondes traces de cette agression: «C’est la première fois que cela m’arrive. Là, je parle en tant qu’homme et en tant que militant, non en tant que président d’association, il s’agit de mon ressenti: je ne sais pas si je pourrais continuer… Peut-être qu’on a perdu» se confia-t-il à l’AFP.

En juin 2015, c’est la championne mondiale de natation Mélanie Hénique qui est violemment frappée en pleine rue à Amiens par quatre « jeunes ». Elle raconte à RTL :

« J’étais avec deux amies vendredi dernier et on sortait d’un restaurant. Quatre mecs nous regardaient, ils nous ont demandé des cigarettes, mais je sentais que ce n’était pas que pour ça », a témoigné la jeune femme de 23 ans, médaillée de bronze sur 50 m papillon aux Mondiaux 2011. « On allait repartir mais ils ont commencé à nous insulter et tout s’est enchaîné très vite. Un des gars nous a bloquées, je n’ai rien vu venir, le mec m’a frappée, j’étais complètement sonnée, je ne sais pas ce qu’il s’est passé après, j’ai vu mes amies par terre. Après on est allé aux urgences », se souvient la nageuse, qui est passée sur la table d’opération mardi.

« J’ai déjà été insultée, mais on ne m’avait jamais frappée » a témoigné la nageuse agressée à Amiens, sans vouloir préciser la teneur des insultes « tellement c’était violent ».

10 jours d’interruption dans la préparation des Mondiaux de natation.

« J’ai déjà été insultée, mais on ne m’avait jamais frappée », a-t-elle poursuivi, sans vouloir préciser la teneur des insultes « tellement c’était violent ». Elle a expliqué ressentir toujours des douleurs suite aux coups, et être encore fortement choquée: « Il y avait beaucoup de haine. Psychologiquement, c’est un sacré choc, je ne m’y attendais pas du tout [23]».

Les homosexuels migrants dans des centres spéciaux en Allemagne

La vague de migrants en Allemagne par son importance, brasse toute la sociologie des pays d’émigration. Les homosexuels dirigés dans des centres pour migrant en Allemagne se heurtent aux islamistes qui, c’est connu, sont nombreux parmi les réfugiés ? Déjà, des chrétiens ont dû être exfiltrés de certains centres pour être mis à l’abri des agressions[24].

Il en est de même pour les homosexuels. Selon l’Association allemande des gays et lesbiennes (LSVD – Lesben und Schwulenverband in Deutschland) de Berlin-Brandebourg « entre août et décembre 2015, 95 personnes se sont tournées vers elle pour signaler des cas d’agressions dans les seuls Länder de Berlin et de Brandebourg ». Ces personnes ont été mises à l’abri dans des centres spécifiques.

[1]Guide de l’étudiant de l’institut Al Ghazâli de la Grande Mosquée de Paris. PDF téléchargeable sur http://www.institut-al-ghazali.fr/

[2]Le vrai visage de l’Institut du Monde Arabe, Valeurs Actuelles, 15 janvier 2015.

[3]Youssef Qaradhawi , Le licite et l’illicite, El Qalam, 2002, p.175

[4]Tariq Ramadan in Faut-il faire taire Tariq Ramadan ?, Aziz Zemouri, l’Archipel, 2005, page 135

[5]Pseudonyme Algérienne78, posté le 30/07/2006, 11h36 (http://www.mejliss.com/showthread.php?t=242569)

[6]pseudonyme Jasmine1, posté le 03/08/2006, 21h16 (http://www.mejliss.com/showthread.php?t=242569)

[7]séquence vidéo sur https://www.youtube.com/watch?v=I8BatZ2oIxU

[8]Presse-Océandu 15 mai 2013.

[9]Voir « Les subventions aux mosquées radicales nantaises de Jean-Marc Ayrault » dans l’enquête Ces Maires qui courtisent l’islamisme, éditions Tatamis, janvier 2015.

[10]Meurtre d’un jeune gay à Nîmes en 2011 : 10 personnes interpellées, par Hocine Rouargdia, 18 juin 2013.

[11]Sept hommes en garde à vue à Nîmes après un meurtre commis en 2011 à la feria, Fabrice Dubault, publié le 19 juin 2013, France 3 Languedoc-Roussilon.

[12]Plainte après une agression anti-Homo, AFP, 3 novembre 2012.

[13]Paris : un militant anti-homophobie agressé, 20 Minutes, 3 novembre 2012.

[14]Agression homophobe dans le 3èmeà Paris, Rue de Bretagne, Le blog de Gauthier Caron-Thibau, Premier adjoint au maire du 3ème.

[15]Nouvelle agression homophobe dans le marais, Le Post/Huffington Post, 8 février 2010.

[16]Metz : un baiser entre deux femmes vire à l’agression homophobe, Le Républicain Lorrain,1eroctobre 2015.

[17]Chamagnieu : deux ans de prison pour l’agresseur de plusieurs homosexuelsLe Dauphiné, 9 juillet 2015

[18]Agression sur les boulevards « je ne suis pas homophobe », Le Dauphiné, 4 septembre 2015.

[19]Récit d’une agression : le vrai visage de l’islamophobie, France 24, 8 avril 2013.

[20]Wilfred de Bruijn, invité de Pascale Clark sur France Inter, 10 avril 2013.

[21]Agression homophobe : parlons-en, Jacques de Guillebon, Causeur, 9 juillet 2013.

[22]Victime d’une agression homophobe à Lille, il témoigne, France TV, 8 mars 2014.

[23]Amiens : rouée de coups, la nageuseMélanie Hénique porte plainte pour agression homophobe,RTL, 5 juillet 20115.

[24]Allemagne : les migrants chrétiens persécutés par les migrants musulmans, Observatoire de la christianophobie, 21 janvier 2016.




Macron et la retraite par points : la misère en perspective !

La réforme la plus radicale de Macron !

C’est peut-être la réforme la plus radicale d’Emmanuel Macron : l’institution d’un régime universel de retraites par points. Et, curieusement, dans un pays réputé conservateur et adepte des polémiques, cette réforme semble faire son bonhomme de chemin tranquillement, poussée par le tout aussi bonhomme Jean-Paul Delevoye. L’emballage égalité-universalité-simplicité et le slogan bébête « pour qu’un euro cotisé rapporte la même chose à tous » semblent avoir tué tout esprit critique. Est-ce justement sa radicalité qui lui vaut un attentisme plutôt positif des Français ? Ou le fait qu’ils aient la tête ailleurs, dans le budget carburant par exemple ? Or, cette retraite par points pourrait leur coûter bien plus cher que les pleins de cet hiver et faire de leur retraite un grand soir très froid…

Heureusement, un économiste vient de tirer la sonnette d’alarme pour arracher les Français à cette indifférence dans laquelle MM. Macron et Philippe aimeraient les maintenir. Car cette réforme sera redoutable pour les futurs retraités en les condamnant à la paupérisation.

Dans Les Échos, Christian Saint-Étienne, professeur d’économie au CNAM, démasque l’objectif véritable de cette réforme :

« Le but réel du régime de retraite par points est de baisser les retraites sans le dire et en faisant sauter tous les systèmes de solidarité inclus dans le système actuel. »

Et il précise le rôle du fameux « point » dans cette stratégie de laminage des retraites :

« La valeur du point peut baisser aussi bien que monter : compte tenu de l’état de l’économie française, il aura tendance à baisser, y compris une fois que vous êtes déjà parti à la retraite, car il sera calculé chaque année. »

La réforme sera aussi un moyen de rayer les avantages pour enfants qui, pour les parents de famille nombreuse, constituaient une compensation pour les années d’arrêt et, désormais, pour les années de décote.

Loin d’ignorer les contraintes financières et de prôner le statu quo, Christian Saint-Etienne propose une certaine convergence des régimes existants en continuant à jouer sur les durées de cotisation et l’âge de départ, tout en maintenant trois systèmes différents : « le premier pour la totalité du secteur privé hors indépendants, le deuxième pour les indépendants et le troisième pour le secteur public ». On ne voit pas pourquoi, en effet, à situations différentes, on ne devrait pas maintenir des systèmes différents, et les arguments qu’il avance sont convaincants.

Par ailleurs, Christian Saint-Étienne a perçu tout ce que peut avoir d’anxiogène cette incertitude sur l’avenir des retraites et de leur montant :

« La vérité au sein d’un régime paramétré rénové est infiniment préférable à la variabilité d’un régime à points qui prépare un appauvrissement spectaculaire des classes populaires à terme. »

Son titre affichait aussi l’enjeu : « La retraite par points : un désastre annoncé. »

Désormais, la question est de savoir si le désastre annoncé, ce sera pour les Français condamnés à une retraite calculée dans cette nouvelle monnaie de singe que sera le « point » ou pour Emmanuel Macron, le liquidateur historique de leurs retraites. Il paraît que le gouvernement a décidé de repousser la présentation de cette réforme après les élections européennes. Une raison de plus pour voter en mai prochain.




Les mafieux albanais de plus en plus implantés en France

Selon une note de la Chancellerie, leurs réseaux sont particulièrement actifs dans le cambriolage, la drogue et le trafic de migrants. Les mafieux albanais espèrent bien profiter un jour de l’adhésion, programmée, de l’Albanie dans l’Union européenne pour développer en France leurs activités.

À en croire un récent document du ministère de la Justice français, l’enjeu est de taille. La synthèse de la Chancellerie souligne que les criminels albanophones (venus d’Albanie, du Kosovo, de Macédoine ou déjà implantés en Europe occidentale), « dont l’implantation s’est accentuée depuis 2010 », se sont d’abord installés « en Île-de-France, en Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que le long des frontières orientales du pays » où ils disposent de relais dans les pays voisins (Allemagne, Italie, Suisse…). En France, ces groupes concentrent leurs méfaits sur trois principaux secteurs: les cambriolages, la drogue et le trafic de migrants.

Côté cambriolages, qui flambent « depuis 2013 », note le document, « cette activité se commet de manière sérielle, selon un mode opératoire spécifique, consistant à ne voler que les bijoux et la monnaie fiduciaire ». Les résultats sont impressionnants: entre novembre 2017 et octobre 2018, 5 Albanais ont ainsi commis 98 cambriolages dans onze départements de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie pour un butin estimé à 423.000 euros. L’activité est tellement juteuse que « les groupes criminels albanais qui, depuis longtemps, dirigent le trafic d’héroïne sur la zone frontalière franco-suisse, se sont reconvertis dans le cambriolage à grande échelle ».

La drogue demeure un autre point fort. Avec des surprises : en mai, un demandeur d’asile était condamné à Lyon pour avoir transformé son logement social en laboratoire d’héroïne. L’intéressé a dit avoir agi à la demande d’un compatriote et vouloir aider son père malade resté en Albanie…

Troisième et dernier « domaine d’expertise »: le trafic des immigrés clandestins du Kosovo ou d’Albanie, « notamment à destination de la Grande-Bretagne ». Avec des réseaux très bien organisés : faux documents italiens ou grecs fournis par les groupes mafieux, passage par la Suisse puis acheminement via la Savoie et la Haute-Savoie « par voie terrestre, notamment à destination de Paris puis des Hauts-de-France ». Une fois arrivées dans le nord de la France, les filières albanaises facturent « les passages entre 1.500 et 5.000 euros ». Avec « des alliances d’opportunité qui se sont peu à peu créées entre les réseaux, les filières vietnamiennes faisant régulièrement appel aux structures irako-kurdes ou albanaises aux fins d’acheminement des migrants dans les derniers kilomètres »

() Le Figaro