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Klaus Schwab est un influent économiste allemand qui a l’oreille des dirigeants de la planète. Ce mois-ci il était par exemple reçu par le premier ministre du Vietnam. Il est aussi l’auteur du célèbre livre, paru en juillet 2020, The Great Reset. En novembre dernier, Marc Baudriller avait décrypté ses propos lors du G20.
Ce n’est pas la première fois que Bill Gates intervenait au G20 : il l’avait déjà fait en 2011. Cette fois, il a récidivé aux côtés d’un autre invité de marque, encore plus mondialiste que lui : Klaus Schwab a prêché, le 16 novembre, devant les chefs d’État des vingt plus grandes puissances du monde assortis, curieusement, de l’Union européenne. « Actuellement, ce à quoi nous sommes confrontés, a expliqué le président du conseil d’administration du World Economic Forum basé à Genève et connu par sa réunion annuelle à Davos en Suisse, c’est une restructuration de notre monde profonde, systémique et structurelle. » Toute personne normalement constituée s’alarmerait devant l’ampleur des destructions civilisationnelles qu’on devine sous ce mot. Pas Klaus Schwab, qui appelle au contraire de ses vœux ce vaste coup de pelle.
Au G20, Schwab explique surtout que le désordre dans lequel nos sociétés sont plongées – un désordre largement provoqué par les conséquences de la mondialisation aveugle et forcenée pour laquelle il milite depuis des décennies – peut justement profiter à l’agenda… mondialiste. Ca tombe bien. À condition, toutefois, que ces désordres restent sous contrôle, explique-t-il, car un chaos incontrôlé serait désastreux… pour la mondialisation. Il s’agit, pour lui, d’une période de transition un peu délicate qu’il faut tenter de traverser sans trop de dommages avant d’accéder au nirvana du sans-frontiérisme. « Le monde sera différent une fois que nous aurons traversé ce processus de transition », assure Klaus Schwab au G20. L’arrachement des peuples à leurs patries vu comme l’arrachage d’une dent ou comme une potion de bicarbonate de soude : pas très agréable sur l’instant, mais on se sent mieux après.
À ce sujet — Philippe de Villiers : « J’appelle les Français à s’insurger intellectuellement, moralement, spirituellement ! »
Mais attention, Schwab a tout de même perçu le danger, le vrai : ce désordre utile pour déstabiliser les nations ne doit pas nuire aux institutions de la mondialisation.
Nos dix-neuf chefs d’État, parmi lesquels Emmanuel Macron, élus par des nations qui leur ont fait confiance pour conduire leur destin, écoutent donc le patron du World Economic Forum qui n’a rien à faire là dans un silence religieux, sans la moindre contradiction, cela va de soi. Quelques jours après le 11 Novembre, les fleurs, les discours et les défilés, Macron assiste, la bouche en cœur, à un assaut en règle contre ces pays, ces cultures, ces frontières que nous aimons – oui, nous les aimons – et pour lesquels nos parents, enfants, grands-parents, collatéraux, voisins, amis ont donné leur vie.
Que veut cet homme qui parle d’égal à égal aux chefs d’État des pays les plus puissants du monde ? Son livre est éloquent. Paru en 2021, COVID-19 : la grande réinitialisation suit Le Grand Récit et La Quatrième Révolution industrielle. Il s’adresse à « ceux qui cherchent à mieux comprendre comment le monde a évolué depuis le début de la pandémie et quelles solutions peuvent nous rendre plus résilients, équitables et durables », explique gentiment l’éditeur. Gentil, vraiment, Klaus Schwab ?
C’est peut-être Philippe de Villiers qui en parle le mieux, au micro de BV. « J’ai eu entre les mains un livre de monsieur Klaus Schwab, président du Forum de Davos, qui s’appelle Covid-19 la réinitialisation du monde. Le great reset veut dire mettre le monde sur pause et repartir sur autre chose. Il y a une phrase clé dans ce livre : “Il faut que la pandémie soit une fenêtre d’opportunité.” Pour quoi faire ? Eh bien, pour changer de société et pour la numériser. » Pour Philippe de Villiers, ces apôtres de la mondialisation représentés par Schwab veulent un monde libéré de ses frontières mais intrusif dans la sphère individuelle. « Ils ont fait ce monde sans frontières, la fameuse mondialisation heureuse, parce que cela permettait aux géants du numérique de prospérer et à nos gouvernants d’exercer un contrôle total, une société disciplinaire. »
L’esprit de Davos, créé par Schwab, dans toute sa splendeur. Un esprit que Marine Le Pen saluait sans concession dans un communiqué du 23 janvier 2013 : « L’idéologie de l’élite de Davos est simple : défaire les nations, les peuples et les démocraties pour laisser le champ libre aux marchés, à la grande finance et au multiculturalisme obligatoire. » Elle ajoutait que « ses recettes sont bien connues : suppression de toutes les frontières et de toutes les protections, immigration de masse imposée aux peuples, mainmise de la banque sur l’économie, affaiblissement culturel et moral des États et des nations. » Un cancer destructeur, paré de bonnes intentions, dont on voit chaque jour combien de pleurs et de drames il provoque.
publié initialement le 16/11/2022
Marc Baudriller, Boulevard Voltaire


[Cinéma] Les Algues vertes, retour sur un scandale sanitaire
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Les gens de gauche font feu de tout bois en matière d’écologie. De leur côté, les gens de droite ont un peu trop tendance à dédaigner les questions liées à la préservation de la nature. Il y a ceux, parmi eux, qui réfutent en bloc l’existence d’un réchauffement climatique, et le font souvent sur un ton bravache, puis d’autres qui reconnaissent volontiers ce phénomène mais relèvent – à juste titre – que l’ensemble de la communauté scientifique, de par le monde, est loin d’être unanime sur ses causes. L’implication humaine n’ayant clairement pas été démontrée, ceux-là ont l’air de considérer finalement que c’est toute l’écologie qui est à mettre de côté. Si bien que lorsque des scandales sanitaires éclatent, la droite est pratiquement inaudible, tandis que la gauche, elle, n’hésite pas à s’exprimer, à produire des œuvres culturelles, livres, chansons et films, et convainc, in fine de nouveaux électeurs…
Après Rouge, sur les scandales liés à la gestion des déchets, et Goliath, sur les dangers des pesticides dans l’agriculture, Les Algues vertes aborde aujourd’hui le sujet de la pollution des eaux aux nitrates agricoles qui font proliférer chaque année sur les plages du Finistère-Nord des algues produisant naturellement de l’hydrogène sulfuré, lequel provoque régulièrement des accidents mortels. Au moins deux hommes, en effet, quatre potentiellement, auraient trouvé la mort depuis une trentaine d’années en respirant ces gaz, ainsi que plusieurs dizaines de bestiaux.
Tiré d’une enquête homonyme parue chez Delcourt sous forme de bande dessinée – écrite par la journaliste Inès Léraud et dessinée par Pierre Van Hove –, le film de Pierre Jolivet revient longuement sur ce phénomène préoccupant apparu au courant des années 1970, concomitamment à l’essor de l’agriculture intensive promue par nos élites politiques. Celles-ci désiraient hisser la France en tête du marché mondial de l’agroalimentaire et, pour ce faire, doper nos exploitations agricoles en termes de surfaces, d’équipements et d’engrais. Les mêmes engrais qui, entraînant une surproduction de nitrates aussitôt rejetés dans la mer avec les déjections animales, expliquent la prolifération d’algues marines au large de la Bretagne et les dangers que nous évoquions précédemment…
Autant dire que l’enquête menée par Inès Léraud – devenue pour les besoins de la fiction le personnage principal du récit – ne lui attire pas la sympathie des agriculteurs ni de la FNSEA, déjà pressurés par le marché mondial, qui voient en elle une ennemie à abattre. L’omerta, par ailleurs, ne s’arrête pas au monde paysan et concerne aussi bien nos élus, toujours prompts à faire de grandes déclarations publiques lorsque la presse s’empare du sujet à chaque nouveau décès, mais bien trop pusillanimes – François Fillon, Bruno Le Maire et Jean-Yves Le Drian semblent directement visés par le film. En vérité, à moins de renoncer définitivement au marché mondial et à l’agriculture intensive que celui-ci implique, on voit mal comment l’État pourrait efficacement endiguer le problème des algues vertes. La question qui se pose alors n’est-elle pas simplement celle de la poursuite (ou non) de la mondialisation et de la libre circulation des marchandises sur l’ensemble du globe ?
Malgré la présence au casting de Céline Sallette, le film de Jolivet n’a pas grand-chose à défendre sur le plan cinématographique, avec sa mise en scène minimaliste et ses dialogues souvent manichéens, mais reconnaissons-lui néanmoins le mérite de sensibiliser le public sur le dépérissement de notre belle Bretagne.
3 étoiles sur 5
Pierre Marcellesi, Boulevard Voltaire


La Chine intensifie la lutte contre l’addiction des jeunes aux écrans
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En Chine, 98 % des jeunes âgés de 9 à 19 ans ont un téléphone portable. Début 2023, 24 millions d’entre eux étaient recensés comme « médicalement dépendants ». Cette emprise numérique ne va probablement pas durer et l’on verra bientôt le marchand de sable enterrer les écrans des jeunes Chinois à coups de larges pelletées. En effet, l’Administration chinoise du Cyberespace (CAC) vient de proposer, mercredi 2 août, une nouvelle réglementation visant à restreindre l’usage d’Internet par les mineurs. Les smartphones de ces derniers devront disposer d’un « mode mineur » permettant aux parents de contrôler leur activité et donnant accès à un contenu adapté. Le temps d’utilisation sera limité en fonction de l’âge. Entre 16 et 18 ans, on aura le droit à deux heures par jour, tandis que les plus jeunes n’auront pas plus d’une heure. Les mineurs de 8 ans se verront limités, quant à eux, à 40 minutes. Pour couronner le tout, l’accès à l’ensemble des services sera bloqué la nuit, de 22 h 00 à 6 h 00 le lendemain.
Une politique sévère
Ces nouvelles restrictions s’agrégeront à l’arsenal déjà existant que le régime déploie depuis plusieurs années pour lutter contre l’addiction des mineurs aux écrans. Une première bataille avait été engagée pour brider la frénésie des jeunes « gamers ». Le 5 novembre 2019, une loi « révolutionnaire » imposait un couvre-feu numérique. Deux ans plus tard, l’autorité de régulation serre encore la vis : le temps de jeu passe de 13 heures 30 à 3 heures par semaine, utilisables uniquement les vendredis, samedis et dimanches.
« Quand ça change, ça change… faut jamais se laisser démonter. » Bytedance, le géant chinois, père de TikTok, voyant le ciel s’assombrir est allé de l’avant et annonçait, en septembre 2021, rendre obligatoire le « mode jeune » sur Douyin, une fonction qui limite le temps passé sur cette version chinoise de TikTok à 40 minutes par jour et propose un contenu spécifique, à visée instructive et éducative.
À ce sujet — Retards de langage chez les enfants : trop d’écrans ? Surtout pas assez de parents !
Les raisons de cette politique
À l’origine de cette politique, il y a tout d’abord le constat du fléau de l’addiction. La CAC dit explicitement vouloir lutter contre les « problèmes de dépendance des mineurs à l’égard d’Internet ». Ce constat, tous les observateurs sérieux le partagent. L’OMS a formellement répertorié, en 2018, le « trouble du jeu vidéo » comme une maladie. Santé publique France publie presque tous les ans des études sur les différentes déclinaisons de la nocivité des écrans. BV s’était penché sur l’une d’elles en 2020.
La Chine montre par ses décisions qu’elle a pleinement pris la mesure du danger. Le diagnostic est bon et il s’en trouve peu, même chez les plus persifleurs d’entre nous, pour lui en nier la justesse. Il est ensuite toujours facile de critiquer la méthode, quand on ne fait rien, et « deux intellectuels assis vont moins loin qu’une brute qui marche ». De fait, la Chine va de l’avant, sans tergiversation. Le pire étant qu’elle obtient des résultats positifs, si l’on en croit un rapport de 2022.
Dans le registre des mesures scandaleusement liberticides, l’Afghanistan s’est récemment illustré en menant une lutte radicale contre la drogue et les toxicomanes en enfermant ces derniers de force dans des centres de désintoxication et en rasant les champs de pavot clandestins à coups de bâton. Notre pays des droits de l’homme n’a-t-il lui-même jamais rien fait pour préserver la santé de ses ressortissants contre leur plein gré ?
Jean de Lacoste, Boulevard Voltaire


Mieux vaut en rire (ou pas !) : Plutôt Trans ou Miss France ?
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Cette semaine, Sandrine Rousseau dit sa haine envers Geneviève de Fontenay et son amour pour Médine, Hidalgo est reine de promo en matière d’urbanisme, et les victimes doivent encore payer pour les casseurs !


À Nice, une rue gangrenée par le trafic de drogue au milieu des passants
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Ce sont les riverains excédés qui ont alerté le député de leur circonscription, Éric Ciotti. Depuis plusieurs années, la rue Emma et Philippe Tiranty, à deux pas de la Basilique Notre-Dame, a été colonisée par des groupes de toxicomanes, qui trafiquent et consomment en pleine rue, au vu et au su de tous, sans que nul ne puisse semble-t-il faire cesser ce trafic, source de violence, d’agressions, de nuisance et d’insécurité.
Des habitants désabusés
Un hôtelier de la rue, complètement désabusé, parle d’une situation qui daterait… de l’année 2008, l’obligeant à escorter ses clients par peur d’une éventuelle agression en plein jour. Les seringues jonchent le sol, à tel point que nul n’ose s’y aventurer. Une esthéticienne raconte à la presse locale qu’elle a été agressée à la piqûre dans cette même rue où elle exerce son métier, « sans raison ». Une autre évoque des menaces de mort, et des rixes entretenant un climat de terreur dans tout le quartier, au-delà des nuisances sonores et du tapage.
Aujourd’hui, ce n’est plus la peur qui règne, mais la colère. Vendredi dernier, le 28 juillet, une dizaine de riverains et commerçants avait donné rendez-vous au député Éric Ciotti, pour manifester leur écœurement.
« Il faut qu’ils partent », explique l’un d’entre eux, dénonçant le fait que ce sont tous « des étrangers, la plupart en situation irrégulière et sous OQTF », information qu’aurait délivrée le référent de la police nationale. Et les réunions de comité de quartier organisées par la Ville pour recueillir les doléances des habitants, ne débouchent sur rien.
« Ils nous renvoient vers le Préfet » entend-on, à mot couvert, pour expliquer que tout le monde se renvoie la balle pour éviter d’avoir à assumer la salubrité et la sécurité de ce quartier, pourtant situé à côté de l’avenue Jean Médecin, une artère très touristique menant à la place Masséna.
Mais la Ville explique que la prise en charge des populations toxicomanes serait la compétence de l’État, étant un problème de santé publique. Éric Ciotti dénonce une « zone de non droit au cœur de Nice », et le « résultat d’une immigration incontrôlée ». Il en appelle au Préfet pour faire cesser ce trafic sans délai.
Avec les habitants et les commerçants excédés de la rue Tiranty dans le cœur de #Nice06.
— Eric Ciotti (@ECiotti) July 28, 2023
Ici, les toxicomanes et leurs dealers ont pris le contrôle, à deux pas de l’artère principal de la ville.
Beaucoup d’entre eux sont étrangers en situation irrégulière.
Il y a très… pic.twitter.com/wZQNrQsU1c
Cependant, ces phénomènes sont endémiques à Nice : en octobre 2022, Nice matin révélait qu’un trafic de drogues s’était déployé dans un parking en accès libre devant la villa Majestic, engendrant alcool, agressions et incivilités en tous genres, devant les riverains excédés. Le 27 Avril 2023, la rue de Suisse, traverse piétonne contre la basilique Notre-Dame, était visée pour la recrudescence du trafic de drogue, dans un quartier pourtant revalorisé il y a dix ans, avec un jardin pour enfants situé derrière la basilique.
Et ce, malgré les patrouilles de Police qui apportent un semblant d’ordre dans ce quartier fortement communautarisé du centre ville, à proximité de la gare. Les habitants passent devant des épaves humaines à même le sol, au milieu des détritus et des seringues, dans l’indifférence générale.
En octobre 2022, la ville annonçait son refus de voir s’installer un centre d’accueil pour les toxicomanes boulevard Tzarewitch, projet porté par la Fondation de Nice. Ce projet a été pourtant validé et financé par l’agence régionale de santé, et devait voir le jour « sous peu ».
« Après plusieurs années d’inertie », Éric Ciotti a finalement obtenu l’organisation d’une intervention de police rue Tiranty ce 2 août.
Enfin !
— Eric Ciotti (@ECiotti) August 3, 2023
Après plusieurs années d’inertie, une intervention de police est organisée rue Tiranty suite à ma visite vendredi dernier.
Cette opération a été annoncée par communiqué de presse comme ça tout le monde a pu être informé.
Quand la communication dépasse tout sens de… pic.twitter.com/CbkNJrJDhy
Sabine Faivre dans BV


Qu’attend Poutine pour lancer sa grande offensive ?
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Qu’attend Poutine pour lancer sa grande offensive, alors que l’armée ukrainienne est saignée ?
C’est la question que se posent de plus en plus d’observateurs étrangers et de Russes pressés d’en finir, alors que le rapport des forces n’a jamais été aussi favorable à Moscou. Poutine est-il trop prudent ? A-t-il l’intention de s’emparer d’Odessa et de rester maître de la Mer Noire ? Veut-il pousser jusqu’à Kiev pour y installer un régime prorusse comme avant le coup d’État de la CIA en 2014 ?
Chaque jour l’armée ukrainienne perd entre 500 et 900 soldats tués au combat et autant de blessés. Cette armée manque de tout. Elle n’a plus d’aviation, elle manque d’artillerie et de munitions, elle manque de combattants aguerris, elle n’a plus de réserves.
On sait qu’elle a perdu plus de 41 000 tués depuis le 4 juin et sans doute entre 350 000 et 400 000 tués depuis le 24 février 2022. Avec les blessés, les pertes sont colossales.
On ne connaît pas les chiffres russes, mais les plus grosses pertes ont été subies au début de l’offensive, le renseignement russe ayant failli et n’ayant pas prévu la résistance ukrainienne et la réaction de l’Otan. C’est donc avant leur repli vers le Donbass que les troupes russes ont été les plus exposées. On admet que les pertes russes sont 8 à 10 fois moindres que les pertes ukrainiennes, compte tenu du rapport entre les deux artilleries et de la suprématie aérienne russe.
Cela dit, dès mars 2022, Zelensky était prêt à négocier et sans l’acharnement anglo-saxon, la guerre était finie à moindre coût.
17 mois plus tard, l’armée russe conserve ses positions défensives, sur lesquelles les troupes ukrainiennes viennent se fracasser quotidiennement, au prix de pertes gigantesques qu’aucune armée au monde ne peut soutenir sur la durée.
Mais la défense ne fait pas la victoire.
Au cours d’une récente interview, le colonel Douglas McGregor vient de déclarer :
“S’asseoir sur une position défensive n’a jamais gagné une guerre”
Pourquoi la Russie n’a-t-elle pas déclenché sa grande offensive alors que tout est prêt ?
McGregor : “Le président russe est extrêmement prudent. Son objectif jusqu’ici a été d’éviter à tout prix une confrontation directe avec les USA et l’OTAN”.
Cela dit, cet excès de prudence, afin de limiter les pertes militaires russes et les pertes civiles ukrainiennes d’une part, et afin d’éviter le choc frontal avec l’Otan d’autre part, est interprété par les fous furieux du Pentagone comme un signe de faiblesse et d’indécision chez Poutine. Ce qui exaspère Medvedev ou Patrushev et sans doute de nombreux généraux russes.
Le fait est que l’Otan, qui disait ne pas vouloir s’investir dans ce conflit pour éviter une troisième guerre mondiale, a franchi toutes les lignes rouges sans la moindre réaction de Poutine et sans le moindre ultimatum pour dire “stop” à l’escalade sans fin. Nous sommes passés du gilet pare-balles aux missiles longue portée et aux F-16. À quand le nucléaire tactique déployé en Ukraine ?
Bref, l’extrême prudence de Poutine n’est-elle pas un encouragement à l’escalade et à une dangereuse surenchère otanienne ? Car avec des fous furieux comme les Anglo-Saxons, incapables d’accepter la défaite, le pire est toujours possible.
Le discours otanien reste le même, totalement mensonger. L’armée russe est au-dessous de tout, alors que l’armée ukrainienne est toujours aussi vaillante. Un discours trompeur et un climat dangereux, où les illuminés monopolisent la parole dans les médias occidentaux et où les officiers réalistes et lucides sont traités de défaitistes et écartés.
Douglas McGregor résume très bien la situation.
Nous avons d’un côté des va-t-en-guerre otaniens totalement inconscients de la situation sur le terrain :
“Jusqu’à ce que les USA ne se réveillent pour découvrir l’armée russe en train de sillonner les rues de Kiev et de traverser le Dniepr, les USA ne croiront pas pour une seule seconde que la guerre est finie.”
De l’autre, nous avons le Tsar, qui nous fait penser à cette phrase d’un général carthaginois, alors qu’Hannibal victorieux hésitait à marcher sur Rome :
“Tu sais vaincre Hannibal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire”
Et McGregor de préciser :
“Le péril actuel est l’excès de retenue du côté russe : si elle devait perdurer, ce serait une invitation à la Pologne et à la Lituanie d’entrer en Ukraine. Ce qui ouvrira la Boîte de Pandore – et ce sera Sauve qui peut.”
“Et les conséquences seront terribles.”
Ce que dit McGregor, de nombreux généraux le pensent.
Mais bien entendu, nous ne sommes pas dans la tête de Poutine. Que veut-il ? Qu’attend-il ? On aimerait savoir. Une certitude : Poutine est très économe du sang de ses soldats, ce qui est tout à son honneur. C’est peut-être la raison première qui le retient, car une grande offensive sera très coûteuse en vies humaines.
Cela dit, mener une guerre majeure n’a jamais été simple et n’a rien d’un exercice réjouissant, même en position de force. La critique est toujours plus facile que la prise de décision, qui engage des milliers de vies humaines.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque


Nos politiciens ont-ils détruit la France ?
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MARION MARÉCHAL détruit MACRON sur L’EUROPE UNIE
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Comme d’habitude, on décrypte l’actualité du jour. Aujourd’hui on s’attaque à l’intervention de Marion Maréchal. Si vous êtes nouveau : ici on vous explique les concepts, on vous apporte des connaissances personnelles, et on vous donne un avis subjectif sur les différents extraits présentés. Bon visionnage !


Course à la Lune : une nouvelle guerre froide ?
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Émergence de nouvelles puissances spatiales, programmes ambitieux, nombreux lancements, et surtout regain d’intérêt pour la Lune : le 28 juillet dernier, l’Opinion évoquait les symptômes présageant d’une « nouvelle guerre de l’espace ».
Il ne faut pas se méprendre, nous ne sommes plus aux débuts de l’ère spatiale, où les projets ont principalement une dimension militaire. Les fusées, héritières des missiles balistiques, participent alors de la course à l’armement. Le contexte de la guerre froide place ainsi la haute atmosphère dans le champ de la conquête, où s’affrontent exclusivement les États-Unis et l’URSS. Dans une course de prestige et de démonstration de force, atteindre l’astre de la nuit est un couronnement. Seulement, après l’écrasant succès du programme Apollo, l’objectif Lune va très vite perdre de son intérêt. Les rivaux vont se rendre à la raison et reconnaître la vanité de leur compétition, ruineuse pour l’un comme pour l’autre. Le 17 juillet 1975, à 200 km au-dessus du plancher des vaches, la poignée de main entre Thomas Stafford et Alexei Leonov siffle la fin du match et scelle la première pierre de l’ère de la coopération. Ces premiers temps, fascinants mais un peu fous, semblent donc heureusement révolus, et pourtant…
Reprise de la course
Il est clair que le désir de lancer des vols habités vers notre satellite naturel est revenu au goût du jour. Cela augure-t-il nécessairement d’une reprise de la compétition dans l’espace ? Le grand retour de l’ambition américaine pourrait en être un indice. Depuis les années 1970, la NASA a perdu son avance , et certains sont en voie de lui disputer son trophée. D’où la volonté affichée par le président Trump en 2017 de « reconquérir la fierté américaine dans l’espace » de retourner sur la Lune d’ici 2024, réalisant ainsi le slogan «Make America Great Again». Si le programme Artémis, lancé en 2020 et prévu initialement pour 2024, a déjà connu plusieurs reports, l’impulsion n’en pas moins été donnée.
Cela ne serait rien s’il cette volonté n’était pas piquée par la jalousie. La Chine apparait de fait comme un redoutable challenger. Elle a dévoilé le 12 juillet dernier son propre plan de mission habitée vers la Lune. Plan qu’il s’agit de prendre au sérieux au vu de ses récents succès. En effet, elle a posé avec une totale maîtrise une sonde sur la face cachée de notre satellite le 3 janvier 2019. Personne d’autre ne l’a jamais fait. La rapidité de ses progrès et sa rhétorique, qui lui fait souligner qu’elle ne se contentera pas de laisser sur le sol lunaire des drapeaux et des empreintes de pas montrent avec quelle ardeur elle répond au défi.
Comme le dit l’Opinion, la rivalité sino-américaine, sur fond de bras de fer économique, « a pris une dimension spatiale ». Cela est d’autant plus vrai que leurs différends ont conduit à rompre avec l’esprit habituel de coopération. Depuis l’amendement Wolf de 2011, les astronautes chinois n’ont pas accès à la station spatiale internationale. La Chine a d’ailleurs sa propre station spatiale, la CSS (China Space Station).
Autres acteurs, nouveaux enjeux
La brigue dont fait de nouveau l’objet la Lune, 50 ans après la passe d’arme soviéto-américaine, replace donc formellement l’espace dans le champ de l’affrontement. Le temps du monde des étoiles consacré, selon le traité de 1967, comme « l’apanage de l’humanité tout entière » semble dépassé. Seulement plusieurs faits creusent définitivement un fossé entre la guerre froide et notre décennie : la démocratisation des technologies spatiales (l’Inde, la Russie, l’Europe, le Japon sont aussi dans la course, sans compter les entreprises privées comme Space X et Blue Origins), la dimension économique des projets (la découverte de ressources importantes motive au premier chef les programmes lunaires), et la spécificité du différend sino-américain. En effet, celui-ci n’empêchent pas les autres puissances de collaborer, avec l’un ou l’autre. C’est le cas de l’Europe.
L’humain touchera sans doute de nouveau la Lune, d’ici 2030. Quelle tournure prendra cette course ? S’il s’avère que le succès des uns fait le malheur, voire la colère, des autres alors peut-être pourrons-nous parler plus sérieusement d’une nouvelle guerre des étoiles.
Jean de Lacoste , Boulevard Voltaire


L’immigration comme « politique de peuplement »: Macron dit enfin les choses !
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En marge de son déplacement en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a accordé un entretien au Figaro. Il a évidemment été question des sujets qui n’en sont pas : le sentiment d’insécurité, couplé au sentiment d’invasions barbares. Emmanuel Macron, pas abîmé par le jetlag pour deux sous, est resté droit dans ses bottes. Même si chacun de ses pieds part «en même temps » d’un côté différent de l’autre, comme d’habitude. Le président de la République veut plus de fermeté et a constaté (on aimerait bien savoir comment) que la réponse judiciaire aux émeutes urbaines avait été «implacable »… mais il balaie d’un revers de main l’idée de supprimer les allocations familiales pour les familles de racailles. De même, sans désavouer Gérald Darmanin – le sociologue myope qui voit des Anglais, des Kevin et des Matteo partout -, Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a un problème d’immigration. Jamais en retard d’une impuissance, le président constate qu’il n’y a « pas de statistiques ethniques » en France – comme s’il n’était pas en mesure de les exiger – puis reconnaît la présence d’émeutiers issus de l’immigration, avant de conclure que 90% d’entre eux sont français.
De la soupe. Un gloubi-boulga centriste qui résume bien l’incompréhension (volontaire ou due à l’idéologie) du phénomène d’invasion migratoire par les élites françaises autoproclamées. On y ajoute quelques approximations géographiques « croquignolesques » comme dirait Macron lui-même. Ainsi, le président déclare notamment que la France ne peut pas sous-traiter ses migrants au Rwanda, comme le font le Danemark et le Royaume-Uni, parce qu’elle n’est « pas une île ». On croit savoir que le Danemark non plus – mais bon, avec la montée des eaux, on n’est plus sûr de rien.
La France terre d’immigration, vraiment ?
Deux phrases font froid dans le dos et montrent que Macron ne craint ni le mensonge ni la dictature (pour ceux qui en doutaient). Le mensonge, d’abord: « nous avons toujours été un pays d’immigration ». Les premières migrations (si on exclut l’installation des Vikings en Normandie) datent de la fin du XIXè siècle et la plupart des travailleurs dont la France avait alors besoin sont ensuite retournés chez eux (2/3 des Italiens par exemple). Ce sont les années 1950 et 1960 qui ont changé la donne en faisant venir sur notre sol, pour la première fois (si l’on excepte deux ou trois occurrences comme la bataille de Poitiers ou l’hivernage des Turcs à Toulon), des musulmans et surtout des extra-européens. On peut lire Jérôme Fourquet à ce sujet, notamment sur la courbe des prénoms musulmans. Et surtout on peut sortir de chez soi et marcher quelques mètres pour constater la présence croissante d’extra-Européens.
La dictature, ensuite : Macron veut une « politique de peuplement » pour que les gens ne vivent pas « dos à dos ». « Beaucoup de gens disent “Non, nous, on ne veut pas voir de nouveaux arrivants chez nous”. Moi, je pense qu’on intègre d’autant mieux qu’on le fait de manière diffuse. Si vous mettez toutes les familles ukrainiennes qui arrivent dans les mêmes endroits, vous ne les intégrez pas ». En appeler aux Ukrainiens dans ce domaine, c’est un peu comme accuser les Anglais d’avoir commis des délits au Stade de France : c’est de la mauvaise foi. Quant à une politique de « peuplement », on est là dans le pire de ce que les dictatures communistes (mais pas seulement) peuvent offrir : mélanger les peuples pour qu’ils n’aient plus d’identité, se soumettre aux diktats économiques qui réclament de la main-d’œuvre et abandonner les autochtones à leur sort en donnant systématiquement raison aux arrivants.
« Une politique de peuplement de manière diffuse », c’est la manière optimiste de dire que l’on va, comme Macron l’a annoncé après les émeutes, « répartir les difficultés ». En bref : vous ne serez plus en sécurité nulle part. Vos filles et vos fils non plus : les unes sifflées comme des prostituées, les autres saignés pour un regard ou une clope. Vos voitures non plus : les belles bagnoles victimes de car-jacking, les autres cramées deux fois par an (31 décembre et 14 juillet, fêtes d’obligation de la diversité). Vos maisons non plus : cambriolages avec violence ou squat pendant votre absence. C’est la France que les électeurs ont voulue : une France dans laquelle Axelle ou Lola sont tuées par des enfants d’immigrés (que nous ne sommes pas tous, malgré les slogans) dans une totale indifférence, mais où la mort du « petit ange »Nahel fait brûler le pays. Une France qui dégringole au classement PISA mais règne sur le football. Voilà le résultat de ce peuplement dont les conséquences ne sont pas dues à des facteurs socio-économiques – il faudra bien qu’on en parle un jour.
Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

