++ WEBTUBE :Il n’a pas reçu les codes européens, le savoir vivre à l’européenne d’après son avocat général. C’est inquiétant quand on sait que des dizaines de milliers de personnes rentrent dans notre pays illégalement, eux nous plus ne connaissent pas nos codes. Faut-il s’attendre à encore plus de viols, de vols, de barbarie et d’islamisme ? Préparez-vous à encore plus de problèmes dans les années à venir !C’est un avocat général qui vous le dit.
L’affaire de tentative de viol dans un immeuble de la rue des Pierres-Précieuses à Flers continue d’être jugée, aux Assises de l’Orne à Alençon, ce lundi 16 octobre 2023.
Pour rappel, les faits remonteraient au mois de janvier 2021, lorsque l’accusé aurait tenté de violer la victime, diminuée physiquement, en « plaçant ses mains sur [sa] bouche ».
Les policiers auraient été prévenus après un appel de la voisine, qui avait entendu des cris. Ils seraient arrivés en flagrance.
Les deux avocats se sont exprimés ce matin du lundi 16 octobre.
(…)
L’avocat général a toutefois mis en valeur le statut de réfugié de l’assuré et a invité les jurés à prendre en compte plusieurs circonstances.
Il faut retenir le parcours de cet homme, qui n’a pas forcément reçu les codes européens, qui ne semble pas maîtriser la langue et venant d’un pays en guerre à l’époque, le Soudan.
++ WEBTUBE : Pierre Conesa dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.
🤜"Une partie des #musulmans ne veulent pas s'intégrer ! Je trouve donc légitime de leur demander de regagner leur pays d'origine !" 🗣️Pierre Conesa, auteur de "État des lieux du salafisme en France : du séparatisme au terrorisme" @EditionsdelAube 🎙️Avec @C_Perrigny et… pic.twitter.com/TSry59nn7i
— Ligne Droite • La matinale de RC (@Ligne__Droite) October 19, 2023
++ WEBTUBE : Excellente analyse de Philipe de Villers…. Comme d’habitude.
Macron est passé de « l’État vous protège » à « soyez vigilants », réaction de Philippe de Villiers
Macron est passé de « l'État vous protège » à « soyez vigilants », réaction de Philippe de Villiers : "La puissance publique avoue être l’impuissance publique (…) On aura donc des subventions pour des gilets pare-balles ?"pic.twitter.com/2ce7gYVkQv
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 19, 2023
++ WEBTUBE :Trop content que des associations fassent le travail de l’Etat défaillant, celui-ci ferme bien souvent les yeux sur les arrières pensées sous-jacentes à l’humanitaire. Peuple Français, reprend en main ton pays !
++ WEBTUBE :Too happy for associations to do the work of the failing State, the latter often turns a blind eye to the ulterior motives underlying humanitarian action. French people, take back control of your country!
L’article dans BV
À chaque attentat, meurtre ou triste fait divers, la même rengaine revient sur les plateaux de télévision et dans les journaux. « L’assaillant n’aurait pas dû se trouver en France », « Il aurait dû être expulsé depuis bien longtemps », « La meurtrière était visée par une OQTF »… Malheureusement, l’attentat d’Arras n’échappe pas à ces commentaires. Le terroriste, Mohammed Mogouchkov, d’origine tchétchène, aurait dû être expulsé avec sa famille en 2014. C’était sans compter sur la mobilisation d’associations d’extrême gauche qui, à l’époque, avaient obtenu l’annulation de l’ordre d’expulsion pris à l’encontre des Mogouchkov.
Cas d’école des failles françaises
Le parcours de la famille Mogouchkov, tristement banal, illustre les failles de notre politique migratoire et de notre impuissance. Arrivée en France au printemps 2008 – les parents auraient été contraints de quitter la Russie à cause de leur adhésion au salafisme -, la famille dépose rapidement une demande d’asile. Bien que déboutés, en première instance et en appel, les Mogouchkov s’installent dans l’Hexagone et scolarisent leurs enfants. Visés par une première OQTF, ils épuisent tous les recours judiciaires et administratifs possibles sans jamais obtenir gain de cause. En 2013, soit cinq ans après leur arrivée, ils sont à nouveau sous le coup d’une OQTF et assignés à résidence en Bretagne. La préfecture de Rennes prépare leur expulsion et finit par obtenir les nécessaires laissez-passer consulaires. Au mois de février 2014, tout est enfin prêt pour renvoyer la famille en Russie. Mais alors que les Mogouchkov s’apprêtent à embarquer dans l’avion qui les ramènerait dans leur pays d’origine, une myriade d’associations d’extrême gauche fait pression sur le cabinet de Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur. Menaçant d’une « nouvelle affaire Leonarda », ils tentent d’empêcher l’expulsion. En quelques heures, ces collectifs influents obtiennent gain de cause. La famille Mogouchkov est libérée. Elle finit par s’installer dans la région d’Arras où, quelques années plus tard, l’un des fils assassinera Dominique Bernard, un professeur de lettres.
Le MRAP
Parmi les soutiens associatifs et politiques des Mogouchkov en 2014, on trouve notamment le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP). Fondée en 1949, cette association entend lutter contre le racisme, l’antisémitisme, l’homophobie, l’islamophobie et toutes les formes de discriminations. Proche de l’extrême gauche – le collectif manifeste notamment contre « l’arrivée de Marine Le Pen à l’Élysée » en 2022 -, le MRAP est devenu, au fils des années, l’avocat des migrants. Forte d’une vingtaine d’antennes locales, l’association créée par d’anciens résistants et déportés a ainsi joué un rôle clef dans la défense des Mogouchkov en 2014. Comme le rapporte la presse régionale, l’antenne de l’Ille-et-Vilaine du MRAP s’est mobilisée pour empêcher leur expulsion. Avec d’autres associations, le MRAP invoque la circulaire Valls et finit par obtenir gain de cause. C’est cet engagement en faveur de Mogouchkov qui est aujourd’hui reproché au MRAP. « J’accuse la Cimade et le MRAP d’être moralement responsables de la mort d’un professeur », écrit l’avocat Gilles-William Goldnadel, sur X. « Félicitations au MRAP et à la préfecture qui ont empêché l’expulsion d’un tueur », ironise, pour sa part, Laurent Obertone. Aujourd’hui, le MRAP se défend d’avoir aidé un terroriste à rester en France. Dans deux communiqué publiés ces derniers jours, l’association s’explique. « Il est idiot de répandre l’idée que le MRAP a soutenu un terroriste », commence le collectif, qui argue que le jeune Mohammed n’était pas encore radicalisé. Avant d’ajouter : « Le MRAP s’honore d’avoir défendu le droit de la famille M., comme il s’attache à le faire lorsqu’il accompagne des personnes étrangères pour la reconnaissance de leurs droits. Il entend poursuivre son action en ce sens. »
Si le MRAP se retrouve aujourd’hui sous le feu des critiques, c’est que l’association est généreusement subventionnée par les pouvoirs publics. En 2021, le MRAP a ainsi reçu plus de 127.000 euros de l’État. Une somme conséquente à laquelle il convient d’ajouter les subventions accordées par les collectivités locales. Ainsi, en 2014, lorsque l’antenne d’Ille-et-Vilaine se mobilisait pour la famille Mogouchkov, le département leur versait 600 euros. Et malgré ce soutien financier public, le MRAP n’hésite pas à mordre la main de celui qui le nourrit. L’association avait ainsi participé, en 2013, au mouvement de soutien en faveur de la jeune Leonarda qui défiait le président de la République. Plus récemment, le MRAP apportait son soutien à la famille de Nahel. En dépit de ses engagements politiques, le mouvement est agréé « Jeunesse et Éducation populaire » par le ministère chargé de la Jeunesse. Par ailleurs, le MRAP est membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme et doté d’un statut consultatif auprès de l’ONU. Contactée, l’association n’a pas donné suite à nos sollicitations.
++ WEBTUBE :Pour qui sillonne la France, l’horreur apparait immédiatement. Que ce soit à côté de beaux monuments, au milieu de nos champs et de nos campagnes ou sur notre littoral Atlantique, ces mats ornés d’énormes pales nous agressent et font saigner notre cœur de Français…. Surtout quand on connait la faible productivité de ces machines intermittentes et surtout l’impact écologique qu’il a fallu fournir pour les produire et demain pour les détruire… Quelle tristesse et quelle colère !
++ WEBTUBE : For anyone traveling across France, the horror appears immediately. Whether next to beautiful monuments, in the middle of our fields and countryside or on our Atlantic coast, these masts adorned with enormous blades attack us and make our French hearts bleed…. Especially when we know the weakness productivity of these intermittent machines and above all the ecological impact that had to be made to produce them and tomorrow to destroy them… What sadness and what anger !
L’article dans BV :
C’est la dernière polémique en date qui secoue « le jardin de la France », ce Val de Loire aux châteaux de contes de fées. C’est à Amboise, où François Ier et Léonard de Vinci, s’ils étaient encore là et si le projet va à son terme, auraient en ligne de mire… des éoliennes.
Ardent amoureux du patrimoine auquel le gouvernement a confié la mission d’en prendre la défense, Stéphane Bern s’est insurgé : « On me demande, avec une mission présidentielle depuis six ans, de sauver le patrimoine en péril, alors ce n’est pas pour le voir être massacré visuellement par un parc éolien », a-t-il dit, à France Bleu Touraine.
Car, précision utile à l’attention des forcenés de l’énergie verte, le Val de Loire, depuis Sully-sur-Loire (45) jusqu’à Chalonnes-sur-Loire (49), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis le 30 novembre 2000, cela, en tant que « paysage culturel exceptionnel le long d’un fleuve », très exactement dans la classification « monument de nature et de culture ». Et par sa position sur l’éperon rocheux qui domine le fleuve, ce joyau de la Renaissance occupe une place prépondérante dans ce paysage exceptionnel.
Très énervé, Stéphane Bern en appelle à la responsabilité du préfet : « Il serait temps que le préfet d’Indre-et-Loire se souvienne que dans ce cône de visibilité, le château d’Amboise et le château de Chaumont-sur-Loire sont des joyaux du Val de Loire, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO », écrit-il sur X, dénonçant également un « déni de démocratie ».
À, quoi la société Innergex, exploitant du futur parc éolien, répond que les visiteurs ne seront en rien gênés car les éoliennes « représentent un point de 1 centimètre à l’horizon, elles sont donc à toutes fins pratiques quasiment invisibles ». Reste que le « quasiment » est encore de trop, car le directeur du château rappelle que le projet serait bien situé « dans le périmètre d’exclusion défini par la charte de l’UNESCO », lequel s’étend sur 300 km pour une superficie de 860 km².
Innergex est une société d’origine québécoise aux nobles objectifs. Elle s’est donné la « mission de créer un monde meilleur grâce à l’énergie renouvelable ». « Dans le monde auquel nous croyons, de l’énergie renouvelable abondante favorise des communautés plus saines et encourage le partage de la prospérité », lit-on sur son site.
En terre ou en mer, les éoliennes créent la polémique, même si l’on claironne qu’elles nous changeront la vie et feront notre fortune. Ains, le futur parc de 62 éoliennes qui surgira à 11 km au large de l’île d’Yeu et à 16 km au large de l’île de Noirmoutier, en Vendée. On annonce, aujourd’hui, le démarrage du site de pré-assemblage à Saint-Nazaire, où les divers éléments arrivant du Havre et de Brest (en provenance de Chine ?) seront assemblés entre mars 2024 et décembre 2025.
« Le parc éolien des îles d’Yeu et de Noirmoutier représente un investissement d’environ 2,5 milliards d’euros et le chantier de construction mobilisera 1.600 emplois directs en France », annonce le constructeur Siemens Gamesa Renewable Energy (SGRE).
Du côté des opposants, on pointe cette fois l’obsolescence du projet, lancé en 2014. « Les modèles prévus sont des éoliennes d’ancienne génération de 8 MW. Dans la norme actuelle, les machines sont bien plus puissantes, telles que l’Haliade X de General Electric (12 ou 13 MW) », disait au Figaro, en mai dernier, le président de l’association NENY (Non aux Éoliennes entre Noirmoutier et Yeu). « On aurait préféré revoir la copie avec les éoliennes dernière génération », confiait-il, ajoutant que ce parc éolien « est également obsolète du fait de sa trop grande proximité avec les îles vendéennes ».
++ WEBTUBE : Addictif cette chanson. On l’écoute une première fois et ça y est vous êtes contaminé. Pierre Bachelet est parti trop tôt (2005) mais il nous a laissé de belles chansons comme “En l’an 2001” ou “marionnettiste”. Cette vidéo a été tournée en 2003. A milieu de toute cette violence actuelle, on se met à rêver en regardant la fraîcheur de ces enfants qui chantent avec Pierre Bachelet.
++ WEBTUBE : This song is addictive. We listen to it for the first time and that’s it, you are contaminated. Pierre Bachelet left too early (2005) but he left us beautiful songs like “En l’an 2001” or “marionnettiste”. This video was filmed in 2003. In the midst of all this current violence, we begin to dream while watching the freshness of these children who sing with Pierre Bachelet.
Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose (Francis Bacon 1561-1626). Cette devise semble être le parangon de la communication du Hamas en particulier et de la oumma musulmane en général.
La nuit dernière, vers 6 h 20 un tir raté du Djihad islamique est tombé sur l’hôpital Al-Ahli à Gaza et le Hamas, s’étant rendu compte que cette roquette du djihad avait touché l’hôpital, a lancé une campagne diffamatoire à l’encontre d’Israël en lui imputant la responsabilité de cette explosion.
Non seulement ce tir raté du Djihad islamique est en soi une catastrophe délibérément provoquée, puisque les missiles sont lancés d’un cimetière attenant à cet hôpital mais de surcroît, en retombant, ce missile est tombé sur un dépôt de munitions qui se trouvait, et ce n’est pas la première fois, à l’intérieur de l’hôpital. C’est l’explosion des munitions du dépôt de munitions qui a provoqué l’explosion mortelle.
La oumma musulmane n’a pas attendu les résultats d’une quelconque enquête pour condamner Israël et la presse collaborationniste, en dépit des preuves accablantes contre le Djihad islamique, a relayé complaisamment des imputations mensongères du Hamas sans rechercher plus loin l’imputabilité de la situation.
Pourtant les preuves de la responsabilité du Djihad islamique dans cette explosion sont objectivement rapportées, telle que cet échange téléphonique avec les membres du Djihad islamique qui constitue en soi une preuve suffisante.
Extraits :
Transcription de la conversation sur l’échec du lancement effectué par l’organisation terroriste du Djihad islamique sur l’hôpital (interceptée par l’armée israélienne) :
— Mais je vous le dis, c’est la première fois qu’on voit un tel missile et un tel shrapnel, donc je vous dis que ça vient du Jihad islamique !
— Quoi ?
— On dit que c’est celui du Jihad islamique !
— Est-ce que ça vient de nous ?
— Probablement de nous, oui !
— Qui dit ça ?
— Ils disent que c’est un éclat de missile, un éclat d’obus local, pas comme un éclat d’obus israélien.
— Que disent-ils là-bas ?
— Cela vient de nous, ce qui a explosé à l’hôpital !
(…)
— Ils ont couru derrière le cimetière pour tirer la roquette…
— Quoi ?
— Apparemment, ils l’ont lancée depuis le cimetière derrière l’hôpital et il s’est avéré qu’elle est tombée en panne.
— Y a-t-il un cimetière derrière ?
— Oui, nous sommes sur les lieux !
— Où se trouve-t-il exactement lorsque vous entrez sur la place ?
— En entrant sur la place, vous ne continuez pas dans la ville, mais sur le côté droit se trouve l’hôpital.
L’un des terroristes a admis : “Apparemment, ils ont lancé depuis le cimetière derrière l’hôpital, et il s’est avéré qu’il est tombé en panne et est tombé sur eux”…
Des vidéos, également diffusées par Al Jazeera, que l’on ne peut soupçonner d’être porte-parole d’Israël, montrent la chute du missile sur l’hôpital, et ce n’est pas la seule vidéo.
Pourtant, la presse, telle que la BBC ou BCWorld ont automatiquement accusé Israël, faisant une foi aveugle aux accusations du Hamas.
À la suite des enquêtes de Tsahal réfutant les accusations du Hamas, la BBC a réclamé des preuves, alors que tout journaliste digne de ce nom procède lui-même aux investigations sans se fier aux déclarations officielles, mais plus grave encore, ces preuves ne sont pas exigées du Hamas.
Les médias sont devenus conspirationnistes et on ne peut que le déplorer au regard des conséquences qui en résultent. Ainsi, les soulèvements populaires de la rue arabe, en Tunisie, la synagogue de Gabes a été incendiée et il est à craindre que cela ne soit que le début des exactions de ce monde musulman, lequel est complaisamment relayé en Occident, comme ce cocktail Molotov lancé contre une synagogue à Berlin, sans faire, heureusement, de dégâts, mais quel symbole !
Au Moyen Âge on accusait les Juifs d’empoisonner les puits et d’utiliser le sang des chrétiens pour confectionner le pain azyme, prétextes à pogroms. Aujourd’hui on accuse Israël, et par voie de conséquence les Juifs, de fomenter des carnages dont la responsabilité incombe à la oumma musulmane.
En tout, ce sont déjà 450 roquettes tirées depuis la bande de Gaza qui sont retombées sur ce territoire, tuant des civils. Et ensuite, le Hamas accuse Israël (donc les Juifs), et les médias internationaux reprennent ces calomnies antisémites fabriquées par une organisation de nazis musulmans !
L’histoire bégaie, mais Israël existe et il n’en sera plus de même désormais, et la bave du crapaud n’atteindra pas la blanche colombe.
Nous allons transformer Gaza en “îlots de ruines”, a dit Netanyahou. Plus facile à dire qu’à faire.
Israël a mené toutes ses guerres depuis 1948 avec le minimum de pertes, la technologie et la supériorité de Tsahal ayant toujours fait la différence sur le terrain, jusqu’en 2014, lors de l’opération Bordure protectrice.
Mais l’ennemi de 2023 n’est plus celui de 2014. Entraîné et équipé par l’Iran, fanatisé comme jamais, le Hamas est devenu une force de combat redoutable, prête à affronter Tsahal dans une guerre urbaine, avec tous les pièges et les mauvaises surprises qu’on peut attendre. Le pire des scénarios pour les assaillants, avec la menace pouvant venir de tous côtés, depuis les toits des immeubles jusqu’aux tunnels. Il n’y a pas combat plus stressant.
On dit que le rapport des forces en combat urbain doit être de 8 à 10 attaquants pour 1 défenseur. Tsahal, avec 180 000 soldats et 360 000 réservistes rappelés, possède les effectifs nécessaires, pour affronter les 20 000 ou 40 000 combattants du Hamas. Elle a aussi les équipements terrestres et aériens en nombre suffisant.
Mais un pays de 9 millions d’habitants en guerre perpétuelle, peut-il se permettre de perdre des centaines de soldats ? Peut-il se permettre de mener une guerre longue qui mobilise ses forces et pénalise son économie ?
Pour Scott Ritter, une invasion de Gaza serait dévastatrice pour l’armée israélienne.
“Si les Israéliens entrent dans Gaza, que feront-ils ? Je vais être très franc maintenant : ils vont mourir. Ils mourront en nombre que les Israéliens n’ont jamais vu auparavant. Et l’armée israélienne le sait. Pourquoi n’y sont-ils pas encore allés ? Parce qu’ils savent ce qui va se passer. Le Hamas les attend. Le Hamas est prêt à les accueillir. L’Iran a proposé au Hamas : les gars, si vous avez des ennuis, nous viendrons. Et le Hamas a répondu : Chef, je vous comprends. Mais nous sommes prêts. Nous n’avons pas besoin de votre aide. Nous ne voulons pas d’elle. Le Hamas attire les Israéliens dans un piège mortel à Gaza. Et c’est ce qui arrivera à l’armée israélienne lorsqu’elle entrera dans Gaza : elle sera détruite.”
Il n’a pas tort. Si les bombardements aériens à raison de 1 000 bombes par jour, font des dégâts majeurs sur les infrastructures militaires du Hamas, une invasion terrestre serait une entreprise hautement périlleuse, longue et coûteuse en personnels. On n’avance pas en terrain truffé de mines et de pièges comme en rase campagne.
Je ne suis pas un spécialiste du combat urbain, mais il me semble que pas un seul char ou un seul blindé ne devrait résister aux missiles antichars portés par des centaines de fantassins du Hamas, débouchant d’un tunnel ou tirant du haut d’un toit. Idem pour les hélicoptères. Et j’imagine que les Iraniens ont largement équipé le Hamas de ces missiles portables.
Je ne doute pas du savoir-faire de Tsahal. Je ne doute pas que cette armée réputée se soit parfaitement entraînée dans le “mini Gaza”, cette reproduction du milieu urbain, avec 500 bâtiments et des tunnels pour enseigner le combat de rue. Je ne doute pas que les robots et les bombes surpuissantes puissent faire des merveilles dans la destruction des tunnels. Je ne doute pas que les drones seront un atout précieux dans cette guerre. Mais il me semble qu’un siège de Gaza serait une moins mauvaise solution qu’une invasion.
Évacuation des civils sur l’Égypte, bombardements ciblés et siège de Gaza éviteraient un bain de sang.
Nous verrons bien quel choix sera fait par le gouvernement israélien et son état-major.
Il est évident que le risque d’escalade n’est pas nul, avec le Hezbollah libanais ou l’embrasement de la Cisjordanie qui diviseraient les forces de Tsahal. Sans parler d’un engagement de Téhéran dans le conflit.
Tout cela doit être mené dans le souci de sauver les otages autant que faire se peut. Un pari titanesque, à moins de les monnayer contre les 4 500 prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Et quand les terroristes seront éliminés, que fera Israël ? Car après la guerre, il faudra bien une stratégie de long terme, même si un conflit qui s’éternise depuis 1948 ne se règlera pas en liquidant le Hamas.
Une réoccupation de Gaza comme avant 2005 ? Ce qui ferait 4 millions de musulmans sur 11 millions d’habitants au sein de ce nouvel Israël ? Mauvais choix.
Ou un retour à la case départ, en attendant la prochaine guerre ? Mauvais choix également.
Il est clair que le Moyen-Orient n’est pas près de s’apaiser, tant que le droit à l’existence d’Israël ne sera pas reconnu de toute la planète, sans aucune exception.
C’est la première délégation étrangère à se rendre en Israël depuis le drame du 7 octobre. Cette mission parlementaire de trois jours, composée de 10 députés (non-inscrits, LR, Renaissance, Horizons) et de l’ancien Premier ministre, Manuel Valls, a démarré lundi. Au programme : visite d’un hôpital, de l’ambassade, de la Knesset, du ministère de la Défense, rencontre avec des familles endeuillées… Une mission bouleversante dont on ne revient évidemment pas indemne, mais avec le devoir de témoigner nous raconte Véronique Besse, députée de la Vendée (NI) qui fait partie du voyage.
Iris Bridier. Quel est le but de cette mission parlementaire en Israël ?
Véronique Besse. Nous sommes dix députés, pratiquement tous membres du groupe d’amitié France-Israël, ainsi que l’ancien Premier ministre Manuel Valls qui nous accompagne. Cette mission a trois objectifs : aller sur place pour constater ce qui s’est passé le 7 octobre, pour ensuite apporter notre soutien et la solidarité de la France au peuple israélien, et enfin, pour témoigner à notre retour en France.
I.B. Qu’avez-vous vu sur place ?
V.B. Nous avons eu une journée très éprouvante sur le terrain qui a commencé par la visite d’un camp militaire qu’on appelle Shura. Ici sont déposés les corps qui n’ont pas encore été identifiés. 317 corps dans des containers attendent qu’on vienne les chercher.
Nous nous sommes ensuite rendus dans le kibboutz de Kfar Aza qui a été décimé. Là, 79 personnes ont été tuées méticuleusement. Les terroristes sont entrés dans les maisons en pleine journée, et ont fauché les gens dans leur vie quotidienne. Ils ont égorgé, violé, brulé leurs victimes. Sur place, il n’y a plus personne, mais l’on perçoit cette vie calme qui y régnait par la présence du linge qui sèche ou des jeux d’enfants qui trainent encore. C’est assez impressionnant, la vie s’est arrêtée. On sent une odeur de mort, et on imagine le massacre qui s’y est déroulé, à 2 kilomètres seulement de la bande de Gaza et à une heure de Tel Aviv. C’est vraiment tout près, et vraiment l’horreur.
Nous nous sommes ensuite rendus à Sdérot qui est la plus proche ville de Gaza, qui comptait 40.000 habitants, et est devenue aujourd’hui une ville fantôme. Ils ont complètement détruit le commissariat, ils ont tué 20 gendarmes, la population a fui par peur.
Visite du kibboutz Kfar Aza décimé. 79 personnes sont mortes, fauchées dans leur vie quotidienne. Les terroristes ont été méticuleux dans l’horreur. pic.twitter.com/zQ6rCh0fkn
V.B. Nous avons dialogué avec des familles d’otages, ce qui a été aussi un moment assez difficile. Il s’agit d’otages franco-israéliens. Ce sont des familles qui sont sans nouvelles de jeunes filles qui dansaient à la rave-party. Parmi les otages : un bébé de six mois, des enfants de 3-4 ans, le petit garçon de 12 ans qui a été médiatisé. Sa maman nous expliquait que son fils a été enlevé sur une moto, que son mari a été blessé, qu’elle avait été enlevée aussi sur une moto avec son bébé et une autre petite fille, que leur moto est tombée et qu’elles ont pu fuir. Pendant cette rencontre, un garçon est sorti pour un appel téléphonique, on lui apprenait que sa sœur venait d’être retrouvée morte. Les otages ont entre 6 mois et 87 ans. C’est digne des films les plus sordides, c’est une barbarie, ce sont des terroristes épouvantables, les histoires qu’on nous relate sont horribles et les témoignages poignants. Nous voulions les assurer du soutien de la France.
I.B. Dans quel état d’esprit se trouvent ces familles que vous avez côtoyées ?
V.B. Elles sont dans l’espérance. Ces personnes veulent d’abord retrouver leurs familles. Elles ne sont pas du tout dans la haine, mais dans l’attente, dans la résilience. Elles attendent énormément de la France.
I.B. Avez-vous rencontré des élus ?
V.B. Nous avons rencontré nos collègues de la Knesset. Les députés israéliens nous ont expliqué, sans rentrer dans le détail pour des raisons de sécurité, comment ils envisagent de rétorquer : cela va être violent. Ils comptent aussi beaucoup sur l’appui de la France. On a à faire à un islamisme radical qui compte vraiment mettre toutes les démocraties en danger. Ils savent que cela va être dur, que cela va être sanglant, mais ils sont déterminés à éradiquer le Hamas.
Visite d’un hôpital à Tel Aviv; un parking souterrain a été transformé pour accueillir les blessés et les protéger d’éventuels bombardements. pic.twitter.com/mTvp6y3lUe
I.B. Quel doit être selon vous le rôle de la France dans ce conflit ?
V.B. La France doit d’abord tout faire pour que les otages soient libérés, sans concessions, sans transactions. Et le rôle de la France est d’être physiquement aux côtés d’Israël. Le président de la République devrait venir le plus tôt possible pour montrer son amitié et son soutien au peuple israélien. Ce qui se passe chez nous, entre Arras, Bruxelles et ce qui va se passer dans les jours à venir car malheureusement cela va continuer, c’est la même chose. Donc la polémique n’a pas lieu d’être. Ceux qui ne veulent pas reconnaitre ce qui s’est passé sont des irresponsables. Le Hamas doit être condamné de toutes nos forces, et la France doit prendre des décisions très fermes. Il faut éradiquer tous les terroristes et que les fichés S repartent dans leur pays d’origine.
I.B. Alors justement, quelles seront les suites à l’Assemblée nationale de cette mission parlementaire ?
V.B. Nous avons vu et entendu des choses bouleversantes. Donc autant dire que nous sommes très déterminés. On ne peut pas rester insensibles. Il y a un avant et un après pour nous. Tant que vous n’êtes pas allés sur place, vous ne pouvez comprendre que partiellement ce qui s’est passé. Nous allons demander un rendez-vous à Yaël Braun-Pivet, la présidente de l’Assemblée, afin de lui faire des propositions. La loi immigration va arriver, il faut qu’elle soit très dure, c’est ce que les Français attendent. Enfin, nous allons mener un certain nombre d’opérations pour sensibiliser au plus au haut sommet de l’Etat. Il faut que cela bouge car le lien avec ce qui se passe en France est évident, et ce terrorisme islamique arrive chez nous à grands pas…