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Le Pr Toussaint explose le comité scientifique dans une nouvelle interview” sur YouTube

Articles : Août 2020juillet 2020juin 2020mai 2020

Le Professeur Jean-François Toussaint, après son interview censurée sur LCI est revenue à la charge dans une nouvelle interview sur Radio classique et a littéralement incendié le Conseil scientifique mis en place par Macron. Vous allez voir, le professeur Toussaint y va avec son franc parler et ça décoiffe sur la gestion de la crise sanitaire du coronavirus.

En 1976, j’ai combattu pour défendre Beyrouth, et je la pleure

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Source : Riposte Laïque, Emmanuel Albach

Il m’aura fallu plus d’une semaine pour réagir à l’explosion de Beyrouth. Beyrouth, c’est ma ville aussi, même si je suis un Français de pure souche, depuis bien des siècles. J’ai gagné le droit de l’appeler « ma ville » car j’ai combattu pour la défendre contre des envahisseurs étrangers qui avaient décidé de la conquérir, la mettre à sac, et d’en chasser ses habitants, ces fils de Phéniciens, d’Araméens, que sont les chrétiens du Liban.

À Gemmayzé et Mar Mikhaël, les gens criaient : « Vive la France ! »
Je me souviens de ces soirées de mai 1976 où nous descendions d’Achrafieh, juchés à l’arrière de pick-up Chevrolet ou sur des blindés M-113 frappés du cèdre des Phalanges libanaises, vers le port et le centre-ville, pour les combats de la nuit. En traversant Gemmayzé, Mar Mikhael, des inconnus, des petits commerçants, des enfants qui avaient pris l’habitude de nous voir passer à la tombée de la nuit, criaient « Vive la France ! ». Pour eux, pour l’histoire, nous étions la France. Neuf cents ans – ou presque—après les Belges et Bourguignons (comme moi) de Godefroy de Bouillon, après les Toulousains de Raymond de Saint Gilles – et des gars du Sud-ouest, il y en avait parmi nous, et des Auvergnats aussi -, après les Normands de Tancrède et Bohémond – et des Normands du XXe siècle, et de sacrément farouches, il y en eut aussi – nous étions là.

Jocelyne, pure héroïne
Moins nombreux, glorieux et puissants que nos prédécesseurs des croisades, mais nous étions quand même là avec ces chrétiens du Liban plus francophiles que la plupart des Français, parlant une langue de Molière impeccable qui roulait juste un peu, si joliment, les « R », et particulièrement les filles. Des filles, justement, de sacrées combattantes, il y en avait aussi comme Jocelyne Al Khoueiry, pure héroïne, qui, par un hasard funeste du calendrier a quitté cette terre une semaine avant l’explosion de Beyrouth, et je suis bien content qu’elle ne l’ait ni vue, ni entendue. Nous n’avons jamais été plus d’une cinquantaine au total de jeunes Français engagés dans les milices chrétiennes, mais nous étions pour eux presque mieux qu’une armée puisque, comme eux, comme tous les combattants chrétiens, de purs volontaires. 4 000 noms de ces jeunes gens morts au combat pour protéger leurs quartiers, leur pays, sont gravés dans le marbre noir du musée de la Résistance chrétienne, inauguré il y a deux ans au port de Jounieh, et où un panneau de photos – où j’ai l’immodestie de figurer- rappelle que les Français étaient là.

Les grands silos que nous protégions, éventrés aujourd’hui…
Beyrouth était si belle. Et même les rues Allenby et Foch, où nous combattions, avec leurs immeubles hausmanniens revisités par le goût architectural libanais, étaient splendides. Nous étions à Beyrouth, mais si près de la France ! Le Beyrouth qui a été soufflé par l’explosion du 4 août c’est celui-là, et c’est aussi celui des quartiers chrétiens proches du port devant lesquels nous faisions barrage, que nous protégions, et nous en étions fiers, sur la barricade de la rue du Port, dans nos trous à rat en béton de l’immeuble Fattal, ou derrière nos sacs de sable de la jetée portuaire. Derrière nous se dressaient, surplombant le deuxième bassin du port, les grands tubes des silos à grains, que l’explosion du 4 août a éventrés à mort. C’était la farine du pain du Liban qui dormait là, et nous la protégions aussi. Certaines nuits de juin 1976, quand la pression devenait trop forte, la pluie d’obus trop drue, et que les tentatives de percer le front du port se multipliaient, deux chars AMX-13 empruntés par les Phalanges à l’armée libanaise venaient se positionner de part et d’autre des silos et tiraient au canon, au-dessus de nos têtes. Nous entendions ronfler et chanter les obus français et cela nous faisait rudement plaisir.

Des quartiers épargnés par la guerre, aujourd’hui ravagés
Tous les jours les combattants du port et du centre-ville payaient leur tribut de sang et de vie pour que l’ennemi n’atteignît jamais les silos, Gemmayzé, Mar Mikhaêl et le bastion d’Achrafieh. Et tous les matins, en remontant du front, nous humions dans l’air déjà chaud du matin, les senteurs de galettes au thym et de café brûlant car toujours il y avait, à un carrefour de ces quartiers, des habitants pour nous les offrir, avec leur cœur, avec, disaient-ils : « Tout notre amour pour la France ». Ce sont leurs quartiers si jolis, frais, secrets mais accueillants, presque épargnés et entièrement restaurés malgré quinze ans de guerre, que des irresponsables, des salauds, ont ravagé pour toujours.

Aoun-la-honte
Aoun, le lamentable Président juché sur son trône par une coalition d’aveugles et de vendus, devrait déjà avoir démissionné, si le mot honte avait un sens pour celui qui, en 1990, conduisit à une mort certaine des centaines d’officiers et de soldats libanais, exécutés par les Syriens après la fuite honteuse de leur chef. Mais Aoun ne partira pas ainsi. Pathétique marionnette d’une milice libano-iranienne – le Hezbollah – il n’obéit qu’aux directives des ayatollahs de Qom. Que s’est-il passé le 4 août, j’en ai ma petite idée, basée sur des informations dont tout le monde ne dispose pas nécessairement. Dans mon prochain article, je vous dirai cela. Mais il fallait déjà que je pleure ma chère Beyrouth…

Zemmour dans Valeurs actuelles : un langage de vérité effrayant, mais lucide…

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Valeurs Actuelles titre : “Zemmour, homme de l’année”.

Et c’est un entretien fleuve que notre héraut de l’identité gauloise a accordé à l’hebdomadaire de droite. Pas moins de dix pages où l’indomptable essayiste antisystème, devenu  le pilier central du débat public, enfonce le clou et nous dépeint sans détour l’ampleur du désastre.

Toujours aussi lucide, aussi excellent, aussi logique. Un langage de vérité face au mensonge institutionnalisé.

“Tant qu’on se trompera de diagnostic, on se trompera de traitement”

On se souvient qu’en septembre dernier, suite à son discours lors de la Convention de la droite, Zemmour essuie un feu nourri de l’artillerie médiatique et des associations, pour avoir exprimé quelques vérités politiquement incorrectes sur les dangers de l’immigration et de l’islam. Diabolisé comme jamais, il est dans le collimateur des rédactions, qui veulent le priver de parole.

Le parquet ouvre aussitôt une enquête pour “injures publiques, provocation à la discrimination, la haine ou la violence”, au mépris le plus total de la liberté d’expression.

Mais la roue tourne et l’orage passé, Zemmour fait un retour fracassant dans les médias, pulvérisant tous les records d’audience sur CNews, avec l’émission de Christine Kelly, “Face à l’info”.

Les succès s’enchaînent et l’émission s’impose, malgré les tentatives d’intimidation contre la chaîne TV.

Impossible, évidemment, de résumer cet entretien de VA avec Zemmour. Voici simplement quelques réflexions de cet infatigable patriote, éternel pourfendeur de la pensée unique.

Morceaux choisis :

Pour contrer Macron en 2022, il faudrait une “alliance des populistes et une union des droites”. Il y a un électorat populaire qui vient de la gauche, mais qui rejette tout rapprochement avec les islamo-gauchistes, prôné par Mélenchon et les Verts.

Les Verts ont un gros problème avec la présidentielle. Pour eux la nation n’existe pas, il n’y a que la planète.

Marine a ses faiblesses, mais elle garde le cap avec courage, en défendant la nation, la souveraineté,  l’identité, l’indépendance, l’assimilation. Cela dit, elle ne peut gagner sans le soutien d’une fraction de la bourgeoisie. Le vote populaire seul ne suffit pas.

La politique ? Pour moi, c’est continuer l’histoire de France en appelant à l’intelligence et au patriotisme de mes concitoyens. Le reste ne m’intéresse pas.

Convention de la droite : j’ai décrit une France en danger de mort, prise en étau entre la mondialisation qui nous ruine et la désagrégation de la nation. Les enclaves étrangères ne sont plus régies par la loi de la République, mais par l’alliance des caïds et des imams, de la kalachnikov et du Coran. Les faits me donnent raison, le séparatisme islamiste est une réalité.

En 1986, Pasqua explique à Chirac que sans alliance avec le FN, c’est la droite qui finira par lui courir après. Nous y sommes.

La droite a abandonné la nation pour le marché. Le PS a abandonné le peuple pour l’Europe. Les deux vont donc mourir.

Macron est parfaitement conscient du séparatisme islamiste qui menace et de la désindustrialisation du pays. Le problème, c’est qu’il ne sait pas quoi en faire politiquement, car il ne sait pas analyser idéologiquement et historiquement ce qui se passe.

Les clivages sont nationaux et identitaires. Nous entrons dans l’ère de la guerre des races. Nous revenons au temps des guerres de religion et des croisades. Et Macron n’est pas bâti pour ce temps-là.

Son fameux “en même temps”, c’est de l’indécision professionnelle, doublée de clientélisme.

Macron n’a aucune colonne vertébrale idéologique ou politique, il navigue au gré du plus fort et de ses intérêts électoraux. C’est du cynisme.

Affaire Fillon : ce fut un putsch juridico-médiatique.Les juges ne sont plus la bouche de la loi mais se considèrent comme un contre-pouvoir.

La démocratie, qui est le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple (Lincoln), est dominée par l’État de droit, soumis aux droits de l’homme.

Les juges et les médias sont les grands prêtres chargés d’imposer la morale des droits de l’homme au peuple. Nous ne sommes plus en démocratie mais en théocratie.

Avec Dupond-Moretti, ce seral’exaltation de la victime et de l’immigré. Rien de bien nouveau.

Conseil constitutionnel et juges se prennent pour la Cour suprême américaine. Mais de Gaulle disait : “En France, la Cour suprême, c’est le peuple”.

Aucun procès ne changera mon discours. Ce serait céder à mes ennemis.

La puissance de la propagande des Verts, de la gauche et de l’extrême-gauche est impressionnante. École, télévision, cinéma, chansons en sont les vecteurs. Nous sommes pris en étau entre l’islam et l’écologie.

Le séparatisme est une réalité et les enclaves étrangères sont en progression continue. Macron parle beaucoup mais ne fait  rien. Ce sont les immigrés eux-mêmes qui décident de la politique d’immigration. Juges, médias et monde culturel défendent cette immigration de masse. Et Macron  ne s’y attaquera jamais.

Nous avons une civilisation étrangère, fondée sur la religion islamique, qui s’installe dans une vieille terre chrétienne. Il y a une civilisation de trop. C’est une guerre de civilisation.

L’ensauvagement est le résultat de cette guerre de civilisation. Les ex-colonisés deviennent colonisateurs et prennent leur revanche historique.

Les viols, les vols, les crimes gratuits, c’est le “jihad du pauvre”. Tant qu’on se trompera sur le diagnostic, on se trompera de traitement.

Le séparatisme islamique s’installe sans affrontement, mais cette libanisation nous prépare la guerre civile. L’école ne fabrique plus de petits Français.

Le social démesuré distribué sans compter nous ruine et l’argent manque pour les domaines essentiels du régalien. En 1965, les budgets défense, police, justice représentaient 6,5 % du PIB. Aujourd’hui c’est 2 %.

Darmanin ? À partir du moment où l’État ne maîtrise plus la politique d’immigration et la délinquance dans les quartiers livrés à eux-mêmes, le ministre de l’Intérieur ne fait que de la figuration et ne sert à rien, pas plus que le ministre de la Justice.

L’État ne tient plus rien. Il est vu comme un distributeur d’argent et de droits.

Les agressions contre ma personne ? Les menaces, j’ai l’habitude. J’ai été présenté par les médias comme l’incarnation du Mal. Ça marque certains esprits. Mais je ne changerai rien à mon discours.

Coup de fil de Macron, suite à une agression par une islamo-racaille : 45 minutes d’échanges. Mais je me fiche de ce que pense Macron ou de savoir s’il a compris. Je sais qu’il ne fera rien. Macron me prend pour un catastrophiste et pense que tout s’arrangera avec le temps.

C’est en 1980 qu’il fallait comprendre. Je pense que tout va s’aggraver. C’est une lame de fond historique qui menace notre civilisation sans que le peuple en ait encore conscience.

Première mesure de Zemmour au pouvoir ? Stopper l’immigration puisque c’est une question existentielle. Suppression du regroupement familial, demandes de droit d’asile effectuées dans les consulats à l’étranger, suppression du droit du sol, allocations supprimées aux étrangers,  expulsion des délinquants étrangers, suppression de la double nationalité pour les non-Européens et  élargissement des cas de déchéance de la nationalité, fermeture des mosquées salafistes ou tenues par les Frères musulmans, interdiction des associations étrangères, suppression de la loi Pleven, suppression des subventions aux associations de défense des étrangers, rétablissement de la loi sur les prénoms français…

Bref, des mesures de bons sens jamais appliquées. Il s’agit de rétablir la France des années 1960.

Au-delà de la question identitaire, essentielle, il convient de remédier à l’effondrement scolaire et de réindustrialiser le pays.

Les quatre “I” : Immigration, Islam, Industrie, Instruction.

Le succès de l’émission “Face à l’info”, reconduite pour un an, signifie une révolte contre les normes moralisatrices du politiquement correct.

De plus en plus de Français sont pessimistes et ont compris ce qu’il se passait. Le rapport de force démographique, idéologique ou culturel est défavorable aux identitaires.

Mes opposants ? C’est l’alliance entre l’extrême-gauche, les minorités, les lobbys, les libéraux mondialistes et la population  qui refuse de s’assimiler. Mais il faut ajouter une majorité d’idiots utiles qui servent la soupe aux premiers. Ces idiots utiles sont mes adversaires les plus difficiles à convaincre.

Les révoltes populistes sont le cri des peuples qui ne veulent pas mourir. Historiquement, le déclin d’une civilisation se traduit soit par une poursuite de la décadence, soit par une révolte.

Pour que cette révolte ait lieu, il faudrait une alliance entre une partie de la bourgeoisie  et les classes populaires pour porter un coup d’arrêt à la décadence.

Mais qui fera la révolution ?

“Tous annoncent le monde d’après et se veulent modernes. Mais le monde d’après est terrifiant”.

Riposte Laïque

La «Maison des médias libres» recalée à Paris : le bâtiment servira de centre d’hébergement pour migrants

Articles : Août 2020juillet 2020juin 2020mai 2020

Il y a 6 mois, la mairie avait annoncé la création à Barbès d’une Maison des médias amis. Un gros projet, très chaud politiqt. On découvre grâce à @le18edumois que le 70 bd Barbès sera en fait un centre d’hébergement d’urgence. Comme d’hab, quoi.

En réponse à @JCQDSEJe dis “médias amis” parce que ces “médias libres” sont tous, d’après les noms donnés par Le Monde, de “la gauche de la gauche”. A l’exemple de Médiapart, dont on connait le silence complaisant pour Hidalgo, et qui est déjà logé par la ville de Paris.JDSE@JCQDSEQuant aux centres d’accueil et d’hébergement, leur concentration ds les quartiers pauvres du NE parisien est une catastrophe, comme vient de le souligner avec force l’équipe Hidalgo, dont Ian Brossat. Conclusion : elle continue, avec 2 nouveaux centres créés rien qu’à Marcadet.

Massacre des humanitaires français au Niger : « Inconcevable que des irresponsables locaux aient autorisé des ONG à s’y aventurer… pour y observer des girafes… » selon l’africaniste Bernard Lugan

Articles : Août 2020juillet 2020juin 2020mai 2020

L’attaque qui s’est produite le dimanche 9 août au Niger, à l’est de Niamey, dans le cercle de Kouré, et qui a coûté la vie à huit personnes, dont six Français de l’organisation humanitaire ACTED, appelle les réflexions suivantes :

– La zone de l’embuscade est située au Niger, hors périmètre opérationnel actuel de Barkhane, dans une zone connue de repos et de transit des groupes terroristesIl est donc pour le moins inconcevable que des irresponsables locaux aient autorisé des ONG à s’y aventurer…pour y observer des girafes…

– Cette zone est située à l’est de la région dite des « Trois frontières », actuel épicentre du terrorisme où Barkhane vient de remporter de puissantes victoires. La vie leur y étant rendue de plus en plus difficile, les GAT (Groupes armés terroristes) étendent donc leur champ opérationnel plus à l’est.

– Nous sommes face à une réorganisation des groupes terroristes qui se traduit par une surenchère. Depuis plusieurs semaines, les groupes jihadistes se combattent en effet dans la BSS (Bande sahélo-saharienne) où un conflit ouvert a éclaté entre l’EIGS (Etat islamique dans le Grand Sahara), rattaché à Daech, et les groupes se réclamant de la mouvance Al-Qaïda, l’EIGS accusant ces derniers de trahison.

En réalité, les deux principaux chefs ethno-régionaux de la nébuleuse Al-Qaïda, à savoir le Touareg ifora Iyad Ag Ghali et le Peul Ahmadou Koufa, chef de la Katiba Macina, négocient actuellement avec Bamako ce qui provoque la fureur de l’EIGS qui cherche par des actions spectaculaires, à attirer à lui les déçus d’Aqmi.

Si elle était couronnée de succès, la stratégie du saucissonnage des groupes terroristes verrait le retour dans le jeu politique des Touareg ralliés au leadership d’Iyad ag Ghali, et des Peul suivant Ahmadou Koufa. Cela permettrait donc de concentrer tous les moyens sur l’EIGS dans la « Région des trois frontières ». Voilà pourquoi ce dernier cherche de nouveaux terrains d’action…et notamment dans la zone de Kouré. Tous ceux qui connaissent un minimum le terrain le savent. Pas les ONG…

Pour ne pas s’en tenir à l’écume journalistique des évènements qui ensanglantent la BSS, mais pour, tout au contraire, en connaître les causes profondes ainsi que leur évolution sur la longue durée, il est essentiel de se reporter à mon livre Les guerres du Sahel des origines à nos jours.

Blog de Bernard Lugan, historien, directeur de la revue « L’Afrique réelle »

Châteaubriant (44) : une mère et son fils agressés chez eux par « une soixantaine d’individus » qui les poursuivent jusque dans l’hôpital

Articles : Août 2020juillet 2020juin 2020mai 2020

Désireux de prendre un peu l’air frais du soir, Gildas et un ami partent se promener vers les bords de l’un des étangs de Choisel à quelques dizaines de mètres de là. « On s’était assis sur un banc et tout à coup, un petit groupe de 7 ou 8 jeunes est passé devant nous. Ils avaient l’air ivres et ils faisaient beaucoup de bruit », relate Gildas. « Je pense qu’ils venaient d’une fête qu’il y avait tout près. Je leur ai demandé poliment de baisser d’un ton en leur expliquant que c’était un quartier calme… Ils se sont tout de suite mis à nous insulter et à nous menacer. Ils disaient : « On est de la Ville aux roses, c’est nous qui faisons la loi ! J’ai un 9 mm. Je vais prévenir mes parents et ils vont venir te casser la gueule ».

Gildas est pris à partie à côté de son véhicule, stationné devant le garage. « Ça a duré environ 10 minutes. Ils m’ont cassé des dents et le nez. Il reste même du sang encore sur la portière de ma voiture et ailleurs. » Enragés, les agresseurs forcent les différentes portes d’entrée de la maison. « Il y en a même qui sont entrés par la fenêtre de l’étage ! », décrit Nadine, effarée. Ils renversent tout ce qu’ils peuvent, cassent la télévision, la machine à coudre de la maîtresse de maison et bien d’autres choses encore.

Le trentenaire, blessé et en état de choc, est évacué à l’hôpital de Châteaubriant. Mais le cauchemar n’est pas encore fini ! Une partie des agresseurs se retrouve à l’hôpital pour, selon les Rémy, poursuivre l’intimidation. Nadine, qui a pu partir le rejoindre à l’hôpital, raconte :

« Leur chef est rentré dans la salle d’attente – sans masque – et a ouvert plusieurs portes pour essayer de trouver mon fils. Les gens de l’hôpital nous ont finalement fait sortir par les sous-sols, pour éviter qu’on tombe sur ceux qui attendaient à l’extérieur. »

Contacté, le service des Urgences de Châteaubriant se refuse à tout commentaire sur d’éventuels incidents en son sein ou à ses abords…

L’éclaireur de Châteaubriant

Manif de Palavas : on était vraiment chez nous…

Articles : Août 2020juillet 2020juin 2020mai 2020

Riposte Laïque – Richard Roudier

La cité de Palavas était jusqu’à présent connue en France pour Mylène Demongeot, ses bains de mer, son petit train bondé et cahoteux immortalisé par le peintre Dubout et ses vestiges de défense rappelant les razzias barbaresques venant ravitailler en chair fraîche les marchés aux esclaves chrétiens de Tunis et d’Alger.

Après quelques siècles d’accalmie, le village de pêcheurs ne reçoit pratiquement plus, en période estivale, les habitants du Clapas (1), remplacés par des hordes barbares venues directement des cités de la Paillade-Mosson du nord de Montpellier grâce à la voie rapide et les transports en commun. Cette affluence, les plus timorés l’attribuent au Covid et à la fermeture des frontières du Maghreb et les plus lucides à la véritable invasion que subissent les métropoles et leur périphérie.

Palavas l’identitaire où nous avions manifesté contre le burkini, le 21 août 2016, relayant en cela l’action de nos frères corses de la commune de Sisco suite à une provocation d’allogènes sur un lieu de baignade, Palavas c’est aussi la cité où la ligue du Midi avait célébré l’Enracinement (prémonition ???) lors d’un colloque fort réussi en 2017, dans le célèbre Palais des Congrès du Phare de la Méditerranée.

Une « Nèplo » (2) venue de la mer était en train d’effacer le soleil sur l’ensemble de la côte, donnant une certaine gravité au rassemblement qui prit consistance sur le coup des 19 heures devant le local de la police municipale. Les médias estimèrent le public entre 300 et 400 personnes, mais il faut compter aussi les Palavasiens qui attendaient le passage du cortège devant chez eux et qui s’y joignaient en cours de route.

Dès le départ les organisateurs reprirent la litanie des « incivilités », rejetant « les rodéos sauvages en voiture ou en moto, les cambriolages, les fumeries de chichas sur la plage, les « méduses » qui font trempette, les agressions envers les personnes, les biens et le cadre de vie ». Chacun y allant de la sienne, de l’agent de baignade qui reçut un coup de couteau à l’abdomen parce qu’il n’avait pu fournir des boissons fraîches à des racailles, jusqu’à ce gamin de 14 ans poignardé lors de la fête foraine et aux serveurs de restaurants et barmans dépouillés quand ils rentrent chez eux une fois leur service terminé.

C’est tout ce mal-vivre que tenaient à dénoncer les manifestants de tous les âges, avec leurs pancartes affichant le désir de vivre tranquillement partout et à toute heure dans leur village : « Visiteurs, respectez-nous ou dégagez ! ». La banderole de tête donnait le ton sur un thème similaire : « Palavas défend son village-Stop à la délinquance ! ». La police municipale et la gendarmerie étaient présentes sur tout le parcours, mais sans ostentation, et reçurent au passage de nombreuses acclamations de sympathie et des slogans tels un malicieux « libérez la police ! ».

Un autre slogan général des organisateurs, « Tout n’est pas permis à Palavas » revenait à maintes reprises, mais de ronds-points en ronds-points, les slogans devenaient plus incisifs avec des « Macron à Palavas… pas à Beyrouth »« Les racailles en prison, le préfet démission »« Les racailles au canal » au passage du pont sur le Lez, c’est évident et l’inévitable « On est chez nous, on est chez nous ! » qu’on entend désormais, sur l’air des lampions, dans chaque manifestation enracinée, chaque rassemblement identitaire…

À chaque rond-point, et en particulier celui de l’arrivée principale, les manifestants stationnaient ostensiblement afin d’exprimer le pourquoi de cette manifestation. Les conducteurs attendant patiemment dans la brume de mer qui recouvrait toute la ville que le cortège poursuive sa route par le pont, la salle Bleue et les arènes. Au passage, les manifestants pouvaient constater de visu la dégradation de leur environnement dans les caniveaux jonchés de cartouches de gaz (protoxyde d’azote) détournées de leur destination par les racailles pour se droguer, mettant en danger la vie de nos compatriotes et plus particulièrement des natifs.

Avant de regagner le poste de la police municipale pour la dispersion, nous avons eu l’excellente surprise de pouvoir entendre chanteren lengo nostro l’hymne de la Coupo Santo lancée par les organisateurs du premier rang et leurs tambours et reprise dans le cortège.

On aura noté également quelques pancartes fort applaudies lors de la dispersion : « L’État nous a abandonnés, nous ne lâcherons rien ! », démontrant si besoin qu’il y a dans notre pays des gens qui ont envie de prendre en main leurs propres affaires, régentées depuis trop longtemps par une oligarchie malfaisante et centralisatrice dont les jours semblent être comptés. La Marseillaise fut entonnée à deux reprises, la dernière pour clore la manifestation.

Le maire de Palavas, Christian Jeanjean – LR tendance humaniste – maintes fois réélu, visiblement surpris et décontenancé par le succès de la manifestation – il misait selon ses proches sur une centaine de personnes – s’est fendu d’une déclaration surréaliste ignorant totalement l’exaspération des Palavasiens, en s’abritant derrière la « culture de l’excuse » pour les délinquants.

En regagnant ma voiture, plusieurs inconnus, me reconnaissant, m’interpelèrent chaleureusement. Je retiendrai le témoignage de l’un d’eux appuyé à la passerelle sur le Lez. Celui-ci, qui avait choisi de résider à Palavas aux temps heureux, affirme qu’il va revendre pour « aller ailleurs ». Je lui demande alors où se situe « l’ailleurs », expliquant qu’on n’a pas le droit de fuir devant un danger qu’on est en mesure de repousser, car n’oublions pas que nous sommes encore 50 millions de natifs pour moins de 20 millions d’allogènes soit 70 % de la population. Je pense l’avoir ébranlé… et en tous cas il y aura un avant et un après Palavas.

Fin juillet 2020 à Aubenas, d’autres natifs ont dénoncé physiquement l’assassinat d’un Français de 20 ans par une racaille… La France enracinée s’est-elle levée vendredi soir, des sables à « immortelles » du Midi aux bruyères d’Ardèche ?