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. « Arbres », « Tout le monde sait » : quand les Français déjouent la censure


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#webtube : Face aux appétits de censure du régime, les Français en sont réduits à adopter un langage codé. La menace fasciste plane. Jeudi 17 juillet 2025, Franceinfo a publié un long article attirant l’attention sur un phénomène très inquiétant. « L’extrême-droite a développé depuis plusieurs années un vocabulaire détourné sur les réseaux sociaux pour diffuser ses idées », alerte ainsi Franceinfo. La journaliste en veut pour preuve les mots « arbres » et « noix » qui connaîtraient une étrange popularité sur certaines plateformes. « Ce sont des termes qui sont utilisés pour tenir des propos racistes, “arbres” désignant les personnes arabes et “noix” désignant les personnes noires », ajoute une employée du média d’extrême gauche StreetPress présentée sur Radio France comme une « spécialiste de l’extrême droite ». Cette technique conduirait à « une vraie libération de la parole raciste et de la parole haineuse ». Diantre.

Popularisée notamment sur X par le célèbre Twittos Bouli, l’expression « Tout le monde sait » – ou « TLMS » pour les intimes – est également pointée du doigt. Elle est employée en commentaire d’affaires dans lesquelles le profil des malfaiteurs est connu des internautes les plus perspicaces, en dépit des tentatives d’occultation médiatique. « Un commentaire qui permet de diffuser et de normaliser des idées d’extrême droite, sans avoir à le dire précisément », s’étrangle la journaliste de service public, qui préférait sans doute que certaines réalités restent non dites.

 Le Point Godwin

La stratégie perverse de « l’extrême droite » aurait un nom : le « dog whistle ». Littéralement « sifflet à chien », cette technique de communication subtile repose sur l’utilisation de mots ou phrases codées qui ne peuvent être reconnus que par ceux à qui ils sont destinés, faisant ainsi office de signe d’appartenance dissimulé. « Comme un sifflet qui a une fréquence que seuls les chiens peuvent entendre », développe la militante de StreetPress. Cette méthode ne serait pas nouvelle et aurait été largement employée par les adorateurs du IIIe Reich. « Par exemple le nombre 88, souvent utilisé dans les mouvances néonazies pour “HeilHitler”, le H étant la huitième lettre de l’alphabet », nous dit-on. Le Point Godwin est atteint.

Autre exemple de références nauséabondes attribuées à « l’extrême droite » : le terme « dragons célestes », issu de l’univers manga, qui serait désormais employé pour désigner ni vu ni connu la communauté juive. « Les “dragons célestes” cochent en effet de nombreuses cases de l’imaginaire antisémite et des théories complotistes », professe Franceinfo. Sauf que le dernier homme politique à avoir utilisé cette expression n’est pas exactement d’extrême droite. Il est même encarté à la France Insoumise. Il s’agit de David Guiraud. Oups.

À ce sujet — Bouli : la star des réseaux sociaux répond aux questions de BV

Langage codé

L’article de Franceinfo dit cependant vrai sur un point : ces inventions et détournements sémantiques constituent effectivement « un moyen d’éviter les sanctions pénales ». Des citoyens déploient des trésors d’inventivité afin de ne pas tomber sous le coup des lois Pleven, Gayssot et autres règlements. Jadis, dans le Bloc de l’Est, les opposants utilisaient un langage codé pour exprimer des idées interdites par le régime.

Ces internautes sont dans le collimateur. L’état français et l’UE avancent sur la mise au point de règlementations portant la fin de l’anonymat sur Internet et un contrôle étroit des réseaux sociaux, quand ils ne demandent pas carrément leur fermeture. C’est dans ce cadre que s’inscrit la dernière initiative d’Aurore Bergé, ministre française déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Son projet de coalition associative chargée de signaler les « contenus haineux » en ligne auprès de l’Arcom confie les limites de la liberté d’expression à la surveillance de SOS Racisme, SOS Homophobie, la LICRA, Osez le féminisme ! ou au Planning familial.

Jean Kast, dans BV

. Émeutes en Espagne : Vox appelle à la « remigration » de tous les clandestins


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#webtube : Après l’embrasement dans le sud-est du pays, Vox demande le renvoi de tous les clandestins et des migrants criminels. Les émeutes laissent la place à l’affrontement politique. Après les violences qui ont secoué le Sud-Est de l’Espagne, notamment la commune de Torre Pacheco, suite à l’agression présumée d’un retraité par trois jeunes maghrébins, le débat sur la question migratoire s’enflamme. Vox, le parti de la droite espagnole accusé par ses adversaires de « jeter de l’huile sur le feu », appelle à la « remigration » de tous les clandestins présents sur le sol espagnol et de tous les « migrants légaux qui commettent des crimes ». Une proposition forte pour lutter contre la hausse sans précédents des entrées migratoires à laquelle est confronté le royaume hispanique.

La politique d’ouverture des socialistes

« Dites la vérité ! Ce sont des voisins excédés, pas des ultras ! » La séquence a déjà été visionnée des centaines de milliers de fois. Une jeune Espagnole hurle sur une journaliste en plein direct et lui demande de « dire la vérité ». Selon cette jeune femme, les violences qui secouent la ville de Torre Pacheco ne sont pas du seul fait de « l’extrême droite », comme le présentent de nombreux médias du pays. A l’écouter, il y aurait également des riverains « excédés » par la situation migratoire de leur ville qui compte déjà près de 30% d’étrangers dans sa population. Une analyse partagée par José-Maria Ballester, journaliste espagnol contacté par BV. « Il y a dans ces mouvements 70% d’agacement de la population espagnole et 30% de groupuscules violents qui, je le précise, n’ont rien à voir avec Vox », explique le journaliste.

À ce sujet — Espagne : l’agression d’un retraité par trois Maghrébins met le feu aux poudres

Cette colère trouve un écho important sur la scène politique nationale. Vox, en premier, se fait le porte-parole de ce ras-le-bol populaire face à la situation migratoire du pays. En trente ans, l’immigration en Espagne a explosé. En 1998, on comptait 637.000 étrangers sur le sol espagnol, soit 1,6% de la population. Aujourd’hui, selon l’institution national de statistiques, on dénombre 6,95 millions d’étrangers en Espagne, soit 14,13% de la population.« Bien sûr, l’Espagne connait une situation migratoire encore loin de celle vécue par ses voisins européens. Ce n’est que le début, mais le sujet va de plus en plus compter dans les prochains mois », pronostique José-Maria Ballester.

D’autant que le pouvoir socialiste actuel n’entend pas fermer les frontières, au contraire. En déplacement en Mauritanie, Pedro Sanchez, chef du gouvernement, saluait ce 16 juillet les apports « positifs » de l’immigration pour son pays. A l’inverse de nombreux pays européens, les socialistes espagnols ne se cachent pas de vouloir  « accueillir ceux qui viennent de l’extérieur » pour « garantir l’Etat-Providence ». Mesure concrète de cette politique favorable à l’immigration de masse, le gouvernement a annoncé en décembre dernier son intention de régulariser 900.000 migrants d’ici trois ans. Il y a dix jours encore, Pedro Sanchez écrivait sur son compte X : « Aujourd’hui, l’Espagne est une terre d’accueil et ceux qui viennent contribuent par leurs efforts à la construction d’une Espagne meilleure ». A cela s’ajoute la répartition sur l’ensemble du territoire des mineurs non accompagnés qui devrait débuter en août.

La droite favorable à la remigration

Une politique à laquelle la totalité des Espagnols n’adhère pas. Avant les émeutes de Torre Pcheco, le pays avait ainsi connu de nombreuses manifestations contre l’immigration massive. Et aujourd’hui, Vox, troisième force politique en Espagne, appelle à mettre un terme à « l’invasion migratoire ». « De plus en plus, les Espagnols souffrent des politiques de frontières ouvertes », se désole le parti de droite qui demande donc de renvoyer dans leur pays d’origine tous les clandestins ainsi que tous les migrants légaux qui sont condamnés pour des crimes. Une mesure que l’on retrouve dans de nombreux programmes européens des partis de droite patriote. « L’immigration n’était pas le thème de prédilection de Vox quand le parti a explosé sur la scène nationale en 2018. Mais, depuis quelques mois, Vox commence à y accorder plus d’importance et grimpe dans les sondages », précise José-Maria Ballester.

De son côté, le Parti populaire (équivalent de la droite et du centre droit) assure qu’une fois aux affaires, ils « expulseront immédiatement tous les clandestins qui commettent des délits ». Une mesure insuffisante pour Santiago Abascal, chef de Vox, qui considère que tous les clandestins, connus des services de police ou non, devraient être renvoyés dans leur pays. Les socialistes, quant à eux, accusent Vox d’agiter la haine.

La politique d’ouverture de l’Espagne ne sera pas sans conséquence pour la France, tout migrant régularisé en Espagne ayant la liberté de circuler en Europe…

. Budget 2026 : Sarah Knafo détaille… 63 milliards d’euros d’économies !


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#webtube : De son côté, le RN prépare un contre-budget, tandis que LR travaille à des “propositions crédibles”. Nous connaissons donc les orientations du prochain budget que le Premier ministre a présenté mardi 15 juillet et qui sera examiné à l’automne avec le projet de loi de finances pour 2026. Baisse des dépenses de l’Etat famélique, suppression de deux jours fériés, économies de bouts de chandelle, réduction du nombre de fonctionnaires dérisoire : un budget frappé du sceau de l’immobilisme.

A droite, l’opposition est vent debout. Marine Le Pen fustige le pouvoir en place et ses « sept années de gabegie catastrophique »« Aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions aux énergies intermittentes hors-contrôle, sept milliards de hausse de notre contribution à l’Union européenne, rien sur la bureaucratie à l’hôpital ou dans l’enseignement. » a-t-elle déploré sur X. Pour la députée du Pas-de-Calais, cela ne fait aucun doute : « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons. »

« Le RN proposera une autre voie »

Alors qu’Eric Woerth, ancien président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, actuel député macroniste de l’Oise, déclarait hier sur Europe 1 que « l’immigration a un coût zéro », Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, constatait au contraire le poids considérable de l’immigration pour le contribuable français. « Quand vous avez 500.000 personnes qui rentrent par an, faire croire que ça n’a pas de coût voire faire croire que ça rapporte, est une absurdité », réagissait sur France Inter le Monsieur finances du Rassemblement national.

Dans un entretien au Parisien, la triple candidate à la présidentielle a averti : « L’effort fiscal est encore concentré sur deux catégories, les retraités et les classes moyennes, notamment les moins de 45 % des Français qui payent l’impôt sur le revenu. On ne peut pas faire peser les efforts toujours sur les mêmes. » Le Rassemblement national va profiter de l’été pour travailler à l’élaboration d’un contre budget qu’il présentera après la rentrée parlementaire. Les travaux seront dirigés par Jean-Philippe Tanguy.

À ce sujet — Budget 2026 : Nicolas travaillera deux jours fériés… et financera l’immigration

« Le RN proposera une autre voie avec des pistes d’économies extrêmement claires » assure le député  de l’Yonne Julien Odoul au micro de Sud Radio, notamment sur la « réduction du train de vie de l’Etat ». Thomas Ménagé, député RN du Loiret l’assure : des « mesures de justice sociale et fiscale », prenant en compte « la limitation des dépenses sur l’immigration » guideront les choix du RN.

La tronçonneuse de Sarah Knafo

A Reconquête, les chiffres tombent déjà. Sarah Knafo a communiqué une liste de coupes budgétaires qui pourraient faire économiser à l’Etat, donc aux Français, 63 milliards d’euros. Suppression de l’aide publique au développement : 14,827 milliards d’économie; privatisation de l’audiovisuel public : 4,029 milliards; suppression des soutiens publics aux énergies renouvelables : 7,983 milliards; suppression du soutien public à la politique de la ville : 7,971 milliards. Quelques agences mastodontes de l’Etat sont aussi dans son viseur, suppression des ARS (santé),  de l’Ademe (transition écologique), de l’ANAH (habitat), du CESE et de l’Arcom : 7,920 milliards économisés « pour que les Français paient moins, tout de suite ».

« Nous revenons à la “corvée” de l’Ancien Régime, quand les paysans devaient travailler quelques jours par an, gratuitement, pour leur Seigneur. Nous, c’est déjà la moitié de l’année que nous travaillons gratuitement pour l’État !  explique l’active eurodéputée qui s’insurge dans une vidéo très relayée sur les réseaux sociaux, contre l’idée de faire travailler les Français le lundi de Pâques et le 8 Mai. Cela fera deux jours de servage de plus, à travailler la moitié de la journée pour l’Etat, pour qu’il puisse financer les humoristes de France Inter, les subventions aux associations d’extrême gauche et l’aide au développement au Sénégal. »

Un groupe de travail chez LR

Les Républicains se trouvent quant à eux dans une situation inconfortable. Son président, par ailleurs ministre de l’Intérieur, doit énoncer ses réserves sur le budget d’un gouvernement auquel il appartient. « Il serait paradoxal d’augmenter les efforts pour les français qui cotisent et de ne pas toucher aux avantages dont bénéficient les étrangers en situation irrégulière ». Sur une ligne plutôt offensive, Bruno Retailleau s’est exprimé par communiqué, puis auprès des journalistes. Il demande notamment « une réforme de l’Aide médicale d’Etat », souhaite étudier « d’autres pistes » que la suppression de deux jours fériés, dénonce le sort des retraités « mis à contribution deux fois à travers l’année blanche et la suppression des 10% d’abattement » et veut aller « beaucoup plus loin que la suppression de 3000 postes de fonctionnaires ». Marine Le Pen a immédiatement taclé celui à qui elle n’accorde pas la moindre crédibilité : « Bruno Retailleau nous ressort le même discours sur l’AME que l’année dernière. Il n’avait rien obtenu et avait, comme d’habitude, capitulé. » Un groupe de travail constitué de députés, de sénateurs et de membres de la direction LR, doit « voir prochainement le jour ».

La bataille budgétaire à droite augure les enjeux des échéances électorales à venir. Que ce soit pour les municipales en 2026, la présidentielle en 2027, sans compter une possible dissolution, synonyme de nouvelles élections législatives, le poids de la dette et la capacité des formations politiques à proposer une ligne budgétaire juste et réaliste, feront en grande partie l’élection. En attendant ces prochains scrutins et une censure qui se profile à grands pas, chacun fourbit ses armes.

Yves-Marie Sévillia, dans BV

. Philippe de Villiers “On est au bord de l’apocalypse ! “


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#webtube : Dans cette émission des Incorrectibles, Eric Morillot recevait Philippe de Villiers pour évoquer son dernier ouvrage, “La Valse de l’Adieu” (Éditions Plon) et les grands enjeux de la France. Philippe De Villiers partage ses réflexions sur l’histoire nationale, critiquant le wokisme et la repentance historique. Le débat s’étend à la politique actuelle, avec une analyse incisive de l’ère Macron, des questions sur l’immigration et l’identité française. Les discussions abordent aussi la guerre en Ukraine, ses implications géopolitiques, et le rôle de l’Europe et de l’OTAN. De Villiers conclut par sa vision de l’avenir politique de la France, offrant une perspective critique sur les défis contemporains. Un entretien à (re)voir, plus que jamais d’actualité.

00:00:12 Introduction & présentation de Philippe de Villiers 00:00:46 Son nouveau livre : contexte et intentions 00:01:51 L’histoire de France et le récit national 00:04:53 Récit personnel et parallèles historiques 00:10:42 Enseignement de l’histoire & critique du wokisme 00:16:25 Repentance, mémoricide : une vision critique 00:20:26 Politique actuelle : De Villiers face à Macron 00:30:51 Immigration & grand remplacement : le débat 00:37:09 Identité française, intégration et déclin des civilisations 00:45:32 Idées politiques & avenir de la nation 00:47:18 Guerre en Ukraine : sanctions, Russie, géopolitique 00:53:15 Conflit de civilisations : Orient vs Occident ? 00:57:00 L’Europe, l’OTAN & l’avenir de la civilisation française 01:03:58 Covid-19 : gestion de crise et leçons tirées 01:08:12 Conclusion : avenir politique selon De Villiers 01:10:05 Remerciements & fin de l’entretien

. Surprenant, et pourtant la colonisation aurait ruiné la France et les Français


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#webtube : Une fois de plus, l’historien Bernard Lugan tape dans le mille. L’un des meilleurs africanistes français, ancien universitaire qui a vécu en Afrique longtemps, publie une excellente lettre mensuelle, L’Afrique réelle, revue sur internet à laquelle on peut s’y abonner à contact@bernard-lugan.com Le numéro 187 de juillet 2025 est exceptionnel, avec un dossier de 11 pages sur « le ruineux fardeau colonial », qui démontre que non seulement la France ne s’est pas enrichie avec ses colonies, mais qu’elle s’y est surtout ruinée.

Comme l’avait déjà écrit l’économiste libéral, disciple de Frédéric Bastiat, Gustave de Molinari à la fin du XIXe siècle : « De toutes les entreprises de l’État, la colonisation est celle qui coûte le plus et qui rapporte le moins ». En août 1956, dans Paris-Match, le journaliste Raymond Cartier publia un article retentissant, s’interrogeant s’il n’aurait pas mieux « valu construire à Nevers l’hôpital de Lomé et à Tarbes le lycée de Bobo-Dioulasso ». Il prenait l’exemple de La Hollande qui, privée de son empire colonial dès 1945, connaîtra un développement économique considérable, asséchant son Zyudersee et modernisant ses usines. L’Allemagne qui n’eut jamais un immense empire colonial, et plus du tout après 1918, connaîtra une croissance économique des plus fortes entre 1924 et 1929, puis après 1945.

Bernard Lugan donne en outre l’exemple de Madagascar, aujourd’hui l’un des pays les plus pauvres au monde. Pourtant, en 1960, au moment de son indépendance, il avait reçu de la France 28.000 kilomètres de pistes carrossables, 3000 kilomètres de routes bituminées, des centaines d’ouvrages d’art, des lignes de chemin de fer et des aérodromes. La France avait organisé l’agriculture du café, de la vanille, du girofle, de la canne à sucre et du tabac, du coton, du poivre, des arbres fruitiers, de la vigne et de la pomme de terre et développé les rizicultures. Outre les barrages et les industries de transformation des productions agricoles, les ingénieurs des Eaux et Forêts avaient reboisé les hauts plateaux. Bref, Madagascar avait son autosuffisance alimentaire garantie et des exportations de riz régulières. On sait ce qu’il en est aujourd’hui.

Bernard Lugan revient sur les travaux de l’économiste Jacques Marseille, Empire colonial et capitalisme français, histoire d’un divorce, ou, l’héritage colonial français, histoire au-delà des légendes, livres qui démontrent implacablement plusieurs choses :

1°) La France surpayait les productions de son empire africain, qu’elle aurait parfaitement pu acquérir moins cher sur le marché mondial. Il en donne plusieurs exemples dans son dossier, notamment le vin algérien et bien d’autres productions.
2°) Les investissements publics, payés par les impôts des Français furent considérables, les investissements privés très faibles, sauf pour le plan Constantine en Algérie à partir de 1959, mais les industriels qui s’y lançaient alors étaient subventionnés par l’État, ceci expliquant cela.
3°) Les débouchés des produits des colonies étaient quasiment uniquement pour le marché intérieur de la métropole, payés donc plus cher et cela favorisait de surcroît les industries des secteurs économiques déjà condamnés, prolongeant artificiellement leur survie, aux détriments d’activités novatrices et dynamiques au niveau industriel notamment.
Comme Bernard Lugan le souligne, « en 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait à elle seule 20 % du budget de l’État, soit davantage que les budgets additionnés de l’Éducation nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce.

La France n’a tiré aucune richesse de ses colonies ; la meilleure preuve, c’est que son développement économique s’est produit justement au moment où elle n’avait plus d’empire colonial. Quant aux soi-disant crimes contre l’humanité et génocides, il suffit de rappeler qu’en Algérie il y avait moins d’un million d’habitants en 1830 et plus de 10 millions en 1962.

Bernard Lugan ne craint jamais de ferrailler contre les usurpateurs avec une gourmandise non dissimulée. Il traite dans son édito l’exécrable Jean-Michel Apathie « d’histrion et de faquin », proférant des inepties, et pourfend Emmanuel Macron pour ses délires ahistoriques. Cela ne peut que nous réjouir.

Michel Festivi, Riposte Laïque

. Mathieu Hérondart : voici l’homme qui a décidé que la France devait accueillir 2 millions de Gazaouis


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#webtube : La Cour Nationale du Droit d’Asile vient donc de décider, unilatéralement, que tous les islamistes palestiniens de Gaza qui le voudraient, soit 2 millions de Gazaouis, pourraient venir en France, au nom du Droit d’Asile... Nous ne pouvons que partager intégralement les propos d’Eric Zemmour, dans cet entretien accordé au Figaro. Il faudra, comme Trump est en train de le faire aux Etats-Unis, faire sauter l’Etat profond pour rendre le pays aux Français et permettre une transition démocratique.

https://www.fdesouche.com/2025/07/11/tous-les-gazaouis-qui-le-demandent-auront-automatiquement-le-statut-de-refugie-en-france-selon-une-decision-rendue-aujourdhui-par-la-cnda

C’est quoi ce truc-là, le CNDA ? On a beau aller sur leur site, qui nous débite la propagande immigrationniste habituelle, on ne voit aucun responsable.

https://www.cnda.fr

On apprend, en faisant une recherche, qu’un nommé Mathieu Hérondart a été nommé président de ce machin en 2021. C’est qui ce mec qui n’a pas l’air très franc du collier ? Un énarque. Il vient du Conseil d’Etat, une instance totalement noyauté par les gauchistes, qui passe son temps, comme le Conseil constitutionnel, à détruire les rares décisions courageuses de quelques ministres qui essaient de remettre un peu d’ordre dans la pagaille migratoire actuelle.

Il a fait aussi un tour, de temps en temps, au ministère de la Justice, autre structure qui passe son temps à libérer des psychopathes, souvent immigrés, à leur trouver des excuses, mais à se montrer impitoyable avec les Français qui refusent de se laisser égorger. Il a même réussi à être directeur de cabinet de la Belloubette, une des pires ministres de la Justice de la Cinquième république, avant l’arrivée du Yéti Dupond-Moretti, décoré de la Légion d’honneur ce jour !

Vous avez envie de l’écouter ? Le voilà qui justifie, au nom du droit d’asile, l’explosion de l’invasion migratoire que subit la France depuis des années, dévoyant totalement le droit d’asile.

Ce personnage, caricature des hauts fonctionnaires de l’Etat profond, n’a aucune légitimité démocratique. On ne sait rien de lui. Combien gagne-t-il ? Où habite-t-il, a-t-il des enfants, où étudient-ils ? Qui fréquente-t-il ? Subit-il les conséquences dans son quotidien des décisions qu’il prend ? Les Français, qui le financent, et sans doute fort bien, ne sauront rien sur cet homme, qui n’aura aucun compte à leur rendre.

Pourtant, c’est lui, et ses complices inconnus, qui, sans le moindre mandat du peuple français, vient de décider que 2 millions de Gazaouis, islamistes pour la plupart, puisqu’ils ont élu très largement le Hamas, pourront venir renforcer la 5e colonne musulmane en France. On pourrait ironiser en disant que pour un génocide fomenté par Netanyahou et dénoncé par toute la gauche et Macron, cela fait vraiment beaucoup de survivants.

Un gouvernement digne de ce nom taperait le poing sur la table, annoncerait la dissolution de cette structure inutile et nuisible, arrêterait ses dirigeants pour haute trahison et les collerait en taule avec tous les demandeurs d’asile qu’ils ont laissé entrer en France et qui ont remercié les Français en les agressant.

Nous ne pouvons que partager intégralement les propos d’Eric Zemmour, dans cet entretien accordé au Figaro. Il faudra, comme Trump est en train de le faire aux Etats-Unis, faire sauter l’Etat profond pour rendre le pays aux Français et permettre une transition démocratique.

En attendant, Hérondart et ses complices, dont on veut l’identité, doivent rendre des comptes aux Français.

ENTRETIEN D’ERIC ZEMMOUR AU FIGARO

Éric Zemmour : «En accordant le statut de réfugié à tous les Gazaouis, la Cour nationale du droit d’asile ignore la souveraineté populaire»

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/eric-zemmour-en-accordant-le-statut-de-refugie-a-tous-les-gazaouis-la-cour-nationale-du-droit-d-asile-ignore-la-souverainete-populaire-20250713

Éric Zemmour : «En accordant le statut de réfugié à tous les Gazaouis, la Cour nationale du droit d’asile ignore la souveraineté populaire»

L’été est propice aux mauvais coups. Les médias ont débranché leurs journalistes et leurs chroniqueurs les plus acérés. Les Français ont déjà la tête dans le sable fin. Ils regardent ailleurs. C’est pourquoi sans doute la Cour nationale du droit d’asile a pris l’habitude d’attendre l’été pour fomenter ses mauvais coups. L’an dernier, elle avait accordé le droit d’asile à toutes les femmes afghanes qu’elle considérait persécutées uniquement parce qu’elles étaient femmes et afghanes. Une paille : 20 millions de personnes ! Qui, lorsqu’elles seront en France pourront faire venir leurs enfants, leurs maris, leur grand-mère. Bref, un petit Kaboul en France si charmant, si exotique, aux traditions si douces et tendres auxquelles on les a habituées depuis leur prime enfance, l’équivalent de nos Aristochats et de nos Astérix : femmes adultères lapidées, apostats fouettés, et homosexuels jetés du dixième étage.

Cette année, la CNDA nous rejoue le même coup, en accordant le droit d’asile à tous les Palestiniens de Gaza. Vous avez bien lu : TOUS les Palestiniens de Gaza. Encore des millions de musulmans dont aucun pays musulman ne veut. On se demande bien pourquoi. Peut-être faut-il demander à la Jordanie, au Liban, ou encore à l’Égypte pourquoi ils ne veulent plus accueillir un seul de ces fidèles électeurs du Hamas. Je propose pour l’année prochaine que la Cour nous envoie les 500 000 Pakistanais qui ont été expulsés en quelques semaines d’Iran, ou encore les innombrables Africains subsahariens, jetés dans le désert sans la moindre bouteille d’eau par les gouvernements algériens et tunisiens, grands défenseurs des droits de l’homme, mais des leurs et chez nous seulement. Ils viendront rejoindre les innombrables Tchétchènes, Soudanais, Afghans, Syriens, Bengalis, Nigérians, Guinéens, cette bienfaisante Oumma édifiée au fil des années dans le sein de celle qui fut jadis « la fille aînée de l’Église. ».

Ah ! Tous ces pays adulés par nos associations antiracistes et les députés LFI n’ont pas la chance insigne de posséder ces cours juridictionnelles dont les magistrats ne sont élus par personne et n’ont de comptes à rendre à personne (sauf devant le Conseil d’État, mais la CNDA est aussi dirigée par un conseiller d’État !) Ils prennent à la légère des décisions qui engagent la sécurité et parfois la vie de nos femmes et de nos filles, l’état déjà calamiteux de nos finances publiques, et le niveau déjà catastrophique de notre école. Non, je le répète, ces magistrats du Conseil d’État et de la Cour des comptes, assistés d’un représentant du haut comité des réfugiés de l’ONU (et quelques comparses) ne rendent compte ni au parlement ni au gouvernement, ni au président de la République, ni bien sûr au peuple français. À quoi servent les élections ? À quoi servent les députés, Emmanuel Macron, François Bayrou, Bruno Retailleau ? À rien. Ils regardent passer les trains et les réfugiés du droit d’asile : 150 000 par an, qui s’ajoutent aux 330 000 titres de séjour légal que nos autorités délivrent sans ciller au nom du droit au regroupement familial (ce qui dans certains cas, consiste à ramener en France une vague cousine qu’a réservée un tonton complaisant dans la grande tradition des mariages arrangés qui plaisent tant à nos chères féministes) d’étudier (enfin, d’avoir sa carte d’étudiant pour trois fois rien comme si ses parents avaient payé des impôts en France), de se faire soigner (gratuitement, bien sûr et en priorité alors que les Français attendent des mois).

Nos dirigeants, de droite comme de gauche, quels que soient leurs propos tonitruants, ne servent à rien car ils n’osent toucher à ces juges irresponsables dans tous les sens du terme. Ils n’osent surtout pas toucher à la convention de Genève sur le droit d’asile qui date de 1951, rédigée et ratifiée dans une toute autre époque où il fallait protéger et accueillir quelques centaines (et non centaines de milliers) de dissidents communistes, venus de nos voisins européens, russes, tchèques, polonais, Soljenitsyne, Kundera, et leurs amis. Je rappelle aux oublieux que cette CNDA avait autorisé en 2011 le père de l’assassin tchétchène de Samuel Paty à rester en France, alors que l’OFPRA avait trouvé ses accointances avec les djihadistes compromettantes. Cela ne leur a guère servi de leçon. Mais soyons justes : même si la CNDA avait rejeté son pourvoi en appel, ce Tchétchène serait quand même resté chez nous, parce que dans notre beau pays de France, que l’on nous accorde le droit d’asile ou qu’on nous le refuse, tout le monde reste. Et personne n’est expulsé.

Nous devons suspendre l’application de cette convention surannée et supprimer ces instances juridictionnelles qui mettent en danger la vie de nos concitoyens et la pérennité de notre peuple. Je sais que l’on va me parler de nos traditions d’asile, de l’Église du Moyen Âge et des philosophes des Lumières. Je sais qu’on va m’invoquer l’État de droit et la déclaration des droits de l’homme que la France a donné au monde. Lamartine disait : « Chaque fois qu’une théorie est contraire au salut de la société c’est que cette théorie est fausse car la société est la vérité suprême ».

Le salut de la France est en jeu. La France n’est pas obligée de se sacrifier sur l’autel des droits de l’homme. Elle n’a pas envie d’être envahie, créolisée, remplacée. La France n’a pas vocation à être le Christ de l’humanité. Elle veut vivre en tant que France, et en tant que peuple français, avec son génie et ses coutumes millénaires. Son charme, son savoir vivre, ses mœurs raffinées, l‘élégance de ses paysages et de ses monuments. Et je me battrai jusqu’au bout de mes forces contre les malfaisants, politiques, magistrats et autres qui détruisent et ont déjà largement détruit ce trésor que nos ancêtres nous ont légué.

Cyrano, dans Riposte Laïque

. Largage programmé de la Nouvelle-Calédonie : les loyalistes ont capitulé


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#webtube : Les Chinois, qui lorgnent sur ce territoire depuis des décennies, doivent saliver. Car c’est bien une séparation du couple France-Calédonie qui est actée, en attendant le divorce définitif que convoitent les Kanaks. Ceux qui doutent de l’intérêt stratégique de la Nouvelle-Calédonie et de l’enjeu qu’elle représente aussi bien pour les Occidentaux que pour les Chinois devraient parcourir ce lien. Par ailleurs, les richesses minérales et halieutiques sont toujours bonnes à prendre…

Après la débâcle de mai dernier, Manuel Valls peut aujourd’hui pavoiser. C’est vers l’indépendance que se dirige la Nouvelle-Calédonie, sous couvert d’un statut bidon et temporaire, qui fait de l’archipel un véritable Etat dans l’Etat avant le divorce définitif.

La « souveraineté avec la France » initialement rejetée par les loyalistes s’est finalement transformée en une arnaque totale pour ces anti-indépendantistes qui ne voient rien venir et se font rouler dans la farine avec le sourire.

Ces bisounours ont accepté que la Nouvelle-Calédonie devienne un Etat au sein de la République, avec la double nationalité française et calédonienne pour les citoyens de l’archipel. Si ce n’est pas un aller sans retour vers l’indépendance, qu’est-ce que c’est ?

Les trois référendums ayant rejeté l’indépendance ont été passés à la trappe (2018, 2020, 2021). Française depuis 1853, la Nouvelle-Calédonie ne le restera plus très longtemps. Les Kanaks réclameront le divorce définitif. Manipulés par certains pays, comme l’Azerbaïdjan, ils jouent la carte indépendantiste sans aucun état d’âme.

Dans l’immédiat, une Loi fondamentale réglera les questions identitaires, comme le choix d’un drapeau, d’un hymne national et d’une devise.

Mais ensuite, après un vote du Congrès en 2026, le nouvel Etat pourra obtenir le transfert de certaines compétences régaliennes, dans les domaines de la diplomatie, de la sécurité, de la justice ou de la monnaie.

Et tout cela en restant dans le giron de la France, veulent se rassurer les loyalistes ! Quelle naïveté !

Il est clair que l’archipel bénéficiant d’une diplomatie indépendante, il sera aussitôt courtisé par Pékin. Ceux qui s’imaginent que ce statut bancal va s’éterniser au sein de la République sont de doux rêveurs. Les Chinois n’auront aucun mal à faire miroiter aux Kanaks les bienfaits d’une indépendance totale.

Personnellement je ne partage pas l’enthousiasme de l’Elysée et de Matignon. Si les signataires du projet se réjouissent, le FLNKS ne s’est pas encore prononcé.

Rien n’est réglé entre les communautés et c’est un territoire économiquement exsangue qui ressort des récentes émeutes meurtrières qui ont ravagé le pays. 14 morts et 2 milliards de dégâts, cela laisse une plaie béante qui n’est pas près de se refermer.

Cet accord historique a des relents de grande braderie. Macron ne s’est jamais intéressé à l’outre-mer. Souvenez-vous de « l’île de Guyane et des expatriés de Guadeloupe ». Tout cela ne représente rien pour lui.

En lâchant la Nouvelle-Calédonie, il faut donc s’attendre à un effet domino dans tous nos territoires ultramarins. Après le Pacifique, ce sera le tour de l’Océan Indien puis des Antilles. Toutes les coutures de la nation finiront par lâcher une à une.

La France perdra son statut de deuxième puissance maritime du monde avec son immense zone économique exclusive. C’est l’abandon de l’outre-mer que l’Elysée et Matignon saluent comme un accord historique. Pas de quoi s’en féliciter.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Chikirou contre Cochonou : une allégorie des deux France face à face


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#webtube : La députée LFI Sophia Chikirou aurait-elle une dent contre les marques de charcuterie ? Il est la preuve qu’il existe encore une extrême gauche enracinée. Lundi 7 juillet, Fabien Roussel assistait à la troisième étape du Tour de France, dans son fief de Saint-Amand-les Eaux. Le secrétaire national du Parti communiste français ne pouvait pas rater le passage de la Grande Boucle dans cette commune du Nord dont il est le maire depuis le mois de janvier dernier. « Une belle fête populaire, le seul événement sportif planétaire où l’on peut venir en famille gratuitement partager un moment de joie et acclamer les plus grands champions. Quel plaisir, quelle émotion de les avoir accueillis aujourd’hui », s’est-il enthousiasmé, sur son compte X.

Le communiste a joint à son tweet deux photos sur lesquelles on le voit sur le bord de la chaussée, en train de saluer les coureurs. Mais c’est un autre cliché – relayé sur les réseaux sociaux par Sophia Chikirou – qui a fait le tour du Web : Fabien Roussel y apparaît les bras en l’air, tout sourire face à une 2CV à l’effigie de la marque de saucisson Cochonou. « J’ai ri », a lâché la députée LFI, dans un post moqueur.

Aussi bien de gauche que de droite, de nombreux internautes ont dénoncé ce commentaire méprisant. « LFI, c’est la détestation de la France, de sa culture et ses traditions ! », s’est par exemple indigné Lionel, sur Facebook« Il faut dire que Cochonou, c’est pas très compatible avec l’électorat LFiste », a ajouté Olivier. « Jusqu’à quand vous allez vous faire ridiculiser par LFI ?, a tweeté un troisième, à l’adresse de Fabien Roussel. Ce sont eux les vrais fascistes, et vous le savez. » L’intéressé a pris soin de remercier ceux qui l’ont soutenu, rappelant son attachement au Tour de France et sa célèbre caravane : « Vive le Tour de France, vive la France du Tour, la France populaire, celle que j’aime. »

La guerre des gauches

Ce n’est pas la première fois que Sophia Chikirou s’en prend au leader communiste. S’ils se sont unis au sein de la NUPES puis du NFP, ces deux-là ne partiront sans doute pas en vacances ensemble. « Il y a du Doriot, dans Roussel », avait ainsi écrit la députée insoumise, dans une story sur son compte Facebook, mercredi 20 septembre 2023. En commentaire d’un post accusant Fabien Roussel de viser « l’électorat de Le Pen/Zemmour », Mme Chikirou avait ainsi jugé judicieux de le comparer à Jacques Doriot, ancien maire de Saint-Denis passé du communisme à la collaboration avec Vichy et l’occupant nazi…

Condamnant des propos « d’une extrême gravité »« véritable appel à la haine et à la violence contre Fabien Roussel », le PCF avait exigé la suppression de la publication et des excuses de la part de la députée, ainsi que de son parti. En vain.

La haine de la France d’avant

Mais l’affrontement de deux extrêmes gauches irréconciliables – qui finissent quand même par se réconcilier en deux coups de cuillère à pot quand il le faut – n’est pas l’aspect le plus intéressant de ce « Cochonougate ». Le sujet central n’est pas, non plus, celui d’une bourgeoisie urbaine se gaussant des petites gens. Ce tweet suinte moins le « mépris de classe », comme on a pu le lire parfois, que la haine de la France. La marque mise en cause n’a pas été choisie par hasard. « Le bon saucisson comme on l’aime chez nous », disait le célèbre slogan, dans les années 80-90. Depuis, la gauche a importé des millions d’étrangers qui ne mangent pas de porc et qui ne se reconnaissent souvent pas dans notre patrimoine national. C’est probablement à eux, avant tout, que le tweet de Sophia Chikirou – elle-même d’origine immigrée – était adressé.

D’aucuns pourraient y voir une incitation à la haine raciale, une invitation à moquer et conspuer l’identité culturelle du peuple historique. Auraient-ils tort ? Jean-Luc Mélenchon a lui-même fait savoir qu’il était grand temps d’abandonner cette France d’avant, trop blanche, pas assez créolisée, et de se concentrer sur les populations des quartiers dits « défavorisés ».

Qu’on le veuille ou non, l’anti-France a le vent en poupe. On la voit quotidiennement s’exprimer sur les réseaux sociaux, mais aussi dans l’espace public. Elle se moque de nos prénoms anciens, dégrade nos monuments aux morts, tague nos églises, crache par terre et vomit tout de notre culture. Elle n’a désormais plus besoin de se cacher pour nous détester et a même ses représentants à l’Assemblée.

. Une surreprésentation des étrangers africains dans de nombreux crimes et délits


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#webtube : Les derniers chiffres confirment une tendance déjà observée : la surreprésentation des étrangers dans les mis en cause. Bilan confirmé. Ce 10 juillet, les services statistiques du ministère de l’Intérieur publiaient le bilan définitif de l’insécurité et de la délinquance en France en 2024. Les tendances de la première photographie de la délinquance, dévoilée en janvier dernier, sont confirmées. Si les homicides baissent légèrement en 2024 – une première, depuis 2020 -, la plupart des autres indicateurs restent stables ou bien connaissent une certaine hausse. Les violences sexuelles augmentent ainsi de 7 % (+9 % pour les viols et tentatives de viol) et le trafic de stupéfiants progresse de sept points. Cette étude démontre, par ailleurs, que les étrangers sont surreprésentés parmi les auteurs de nombreux crimes et délits.

Une tendance confirmée

Sur la question du trafic de stupéfiants, tout d’abord. Comme le souligne le ministère de l’Intérieur, « les mis en cause pour usage comme pour trafic de stupéfiants sont majoritairement de nationalité française […] Représentant 8 % de la population résidant en France, les étrangers sont néanmoins surreprésentés parmi les mis en cause pour les infractions de trafic (22 %) ». Et alors que « les personnes de nationalité africaine représentent 4 % de la population française », 15 % des mis en cause dans les affaires de trafic de stupéfiants ont une nationalité africaine. Preuve, donc, de la surreprésentation des étrangers dans le trafic de stupéfiant.

Un phénomène qui se vérifie malheureusement à plusieurs reprises. Ainsi, dans le cadre de l’analyse des auteurs d’agression sexuelle, il apparaît que les étrangers de nationalité africaine représentent 7 % des mis en cause. Pour ce qui concerne les destructions et dégradations volontaires, « parmi les mis en cause étrangers, 8 % sont des ressortissants d’un pays d’Afrique, une proportion supérieure à leur poids dans la population résidant en France », note la Place Beauvau. Pour les violences physiques, parmi les mis en cause étrangers, on trouve, là encore, 10 % d’individus « originaires d’un pays d’Afrique », alors qu’ils ne représentent que « 4 % des étrangers résidant en France ». Et pour les homicides, 9 % des mis en cause possèdent une nationalité africaine. Ce phénomène de surreprésentation est encore plus massif, pour les vols de véhicules et pour les vols violents sans armes. Dans le premier cas, « 22 % des mis en cause sont originaires d’un pays d’Afrique ». Dans le second, 23 % des mis en cause dans des affaires élucidées sont des étrangers africains.

À ce sujet — Bilan 2024 de l’insécurité : nouveau record des violences aux personnes

Plus largement, dans les affaires de cambriolage, 37 % des mis en cause sont étrangers, alors que, pour rappel, ils ne représentent que 8 % de la population résidant en France.

Cette surreprésentation des étrangers, notamment africains, dans de nombreux crimes et délits n’a rien de nouveau. Déjà, les années précédentes, un constat similaire pouvait être établi. Les chiffres consolidés de 2024 viennent confirmer cette tendance.

Un lien délinquance et immigration ?

Face à ce constat, des associations, comme la Cimade, répondent que cette surreprésentation ne permet pas d’établir un lien entre immigration et délinquance, et ce, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, selon l’association, les personnes immigrées seraient surreprésentées dans les mis en cause du fait de « traitements discriminatoires ». Par ailleurs, leur surreprésentation viendrait du fait que certains délits ne peuvent être commis que par des personnes étrangères (situation irrégulière). Enfin, ces personnes immigrées appartiendraient à « des catégories socio-économiques les moins favorisées, [où] la délinquance est la plus fortement “recherchée” et réprimée ».

Mais comme le démontrent les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, les personnes étrangères ne sont pas seulement surreprésentées dans certains délits spécifiques (refus de monter dans l’avion, refus de test PCR…). Leur surreprésentation se vérifie également dans de nombreux autres crimes et délits accessibles à tous : vols, cambriolage, violences sexuelles, vandalisme…

Clémence de Longraye, dans BV

. Allocution présidentielle aux armées : il faut sauver le soldat Macron


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#webtube : Dépenser plus pour la défense, fort bien. Mais on attend avec impatience le soldat Bayrou… À la veille de la fête nationale, selon une tradition qui perdure au moins depuis la présidence de Jacques Chirac, Emmanuel Macron s’est adressé aux armées dans les jardins de l’hôtel de Brienne. Une allocution qui a fait l’objet d’un pilonnage médiatique préalable sans précédent, il faut bien l’avouer, avant la grande offensive du président de la République à l’occasion du 14 juillet. La conférence de presse, tout à fait inédite, le vendredi 11 juillet, du général Burkhard, chef d’état-major des armées, procédait de cette préparation d’artillerie. Faire intervenir le CEMA, « technicien de la chose militaire » et non responsable politique, était plutôt habile : le crédit des militaires, dans l’opinion publique, est incontestablement plus grand que celui des politiques, passablement démonétisés, notamment ceux qui sont au pouvoir depuis des années.

Préparation du terrain par le CEMA

Et qu’a dit le CEMA ? Schématiquement, que ce monde est dangereux, que la guerre n’est pas aux portes de l’Europe mais qu’elle « est déjà là en Europe ». Que la menace principale en Europe, si elle n’est pas exclusive, c’est la Russie, « puissance nucléaire et conventionnelle », qu’elle représente « une menace durable, proche et dimensionnante » à l’horizon 2030. Toujours selon le général Burkhard, notre pays doit donc faire preuve de « lucidité » et éviter le « déni ». On en vient alors aux moyens : « Même si elle dispose d’une armée complète, les moyens de la France sont limités », a reconnu le général cinq étoiles. En clair, les armées ont besoin de plus de moyens et donc d’un budget encore plus important. On ne refera pas ici l’histoire des vingt dernières années durant lesquelles le budget de la défense a été bien souvent la variable d’ajustement du budget de la nation. Il est vrai que les militaires ne défilent que le 14 juillet et pas pour revendiquer… La « prise de conscience généralisée » à laquelle le CEMA fait appel s’adresse d’ailleurs autant aux Français qu’aux responsables politiques. Souvenez-vous d’une autre adresse de Macron aux armées en 2017, sa première (« Je suis votre chef !») alors que le général de Villiers, justement, avait tiré le signal d’alarme sur la question des moyens alloués à nos armées. Aujourd’hui, compte tenu du retard pris, il faut donc mettre les bouchées doubles.

Et donc, voici la cavalerie Macron…

Une fois que l’artillerie a pilonné le terrain. Macron, sinon va-t-en-guerre, tout du moins use, abuse, diront certains, de la dramatisation. Macron pour annoncer, in fine, pas encore du sang et des larmes, mais des efforts supplémentaires pour notre défense. Dans son discours, ce dimanche soir, veille de fête nationale, il a enfoncé le clou sur la menace russe « durable » et sur le fait que le monde, aujourd’hui, est à « un moment de bascule » : « Jamais depuis 1945 notre liberté n’avait été aussi menacée ». « Liberté de notre Europe » : évidemment, tout le discours de Macron est marqué, sans surprise, par ce primat européen dont il ne se départit jamais. Alors, face aux menaces, Macron actualise le vieil adage « Si vis pacem, para bellum » : « Pour être libre, il faut être craint, et pour être craint, il faut être puissant ». Qui n’adhérerait pas à ce slogan ? Et donc ? Il faut de nouveaux efforts budgétaires. Par rapport à 2017, « nous allons doubler le budget de la défense d’ici 2027 au lieu de 2030 ». On accélère. Il était de 32,7 milliards d’euros au début du premier mandat de Macron ; il va passer à plus de 60 milliards à la fin de son second mandat. Ce qui implique 3,5 milliards supplémentaires sur le budget de 2026 et 3 milliards en plus sur le budget de 2027. À condition que…

À condition que chacun prenne « ses responsabilités pour l’an prochain », lance le Président. Et d’insister lourdement : « J’en appelle à la responsabilité nationale ». Si vous voyez ce que je veux dire…

Ceux qui ne voteront pas le budget seront des traîtres

En clair, que l’Assemblée nationale, vote le projet de loi de finances (PLF) à l’automne. Macron, d’ailleurs, n’a pas manqué de tacler au passage les oppositions qui, l’an passé, ont voté la censure, responsable, selon lui, du retard dans l’exécution de la loi de programmation militaire (LPM). Et c’est là qu’on comprend toute la stratégie de Macron avec cette allocution aux armées, médiatisée comme jamais. Au-delà de l’hommage bien mérité aux armées et aux militaires, au-delà du constat évident sur les menaces qui pèsent sur notre pays comme sur le continent, sur la nécessité de muscler notre défense, il s’agit, accessoirement (ou pas…), de sauver le soldat Macron. En effet, si l’avant-poste Bayrou saute, le réduit Macron est fichu. Bayrou menacé de censure à la fin de l’automne sur le PLF (voir les déclarations du Rassemblement national et de la gauche, jusqu’aux socialistes qui se sont fait balader avec le conclave sur les retraites), Macron aura beau jeu d’en appeler au sens des responsabilités en rappelant la nécessité de renforcer notre défense. Censurer Bayrou s’apparenterait à un acte de trahison alors que « le salut de la patrie demande que l’on dépense plus pour la défense ». Au passage, comment ne pas être épaté par cette manière qu’a Macron d’en appeler au salut de la patrie, lui qui ne jure que par « notre Europe »…

Dépenser plus pour la défense, fort bien. Mais on attend avec impatience le soldat Bayrou qui doit nous dire, le 15 juillet, comment il va faire pour économiser 40 milliards l’an prochain. Pardon, 43,5 milliards, si l’on a bien suivi Macron.