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J-P Tanguy a Ridiculisé les Écolos ! ENCORE, mais cette fois… C’est “masterclass”


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#webtube : GROS CLASH à l’Assemblée nationale ! En plein débat sur la programmation Énergie-Climat 2025-2035, Sandrine Rousseau perd son sang-froid face à Jean-Philippe Tanguy. Entre accusations d’hypocrisie, défense du nucléaire et critique des importations solaires chinoises, le député RN démonte point par point les positions écologistes. Une scène tendue où les arguments fusent et où Rousseau semble dépassée. Un moment fort de la vie parlementaire à ne pas manquer !

. La chanson du jour, Keziah Jones – Where’s Life ?


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#webtube : La ligne de basse super funky et mélodieuse de ce morceau, agrémentée par Keziah de riffs de guitare luxuriants, délicieux et somptueux, le tour de force de Keziah, son registre mélodique original et surnaturel, sa façon d’alterner voix normale et falsetto à la manière d’un yodel, sans pour autant imiter ce style de chant d’origine caucasienne, et le fait manifeste que Keziah n’avait que 23 ans lorsque ce chef-d’œuvre a été enregistré et vinyle, tout cela relève tout simplement du génie !

#webtube : This song’s superfunky and mellifluous bassline that Keziah embellishes with lush, scrumptious and sumptuous guitar riffs, Keziah’s tour de force, original and otherworldly singing melodic register, and the way he alternates betwixt his normal voice and his falsetto in yodelling fashion, though not aping that singing style which is Caucasian in provenance, and THE MANIFEST FACT that Keziah was just 23 years old when this masterpiece was recorded and vinyled, are just simply put : the veritable stuff !

. La transition énergétique n’aura pas lieu


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#webtube : Il y a un discours dominant, porté et martelé par toutes les institutions, tous les États, tous les hommes politiques, tous les médias, tous les hommes d’affaires : la transition énergétique va nous sauver du réchauffement climatique. Des sommes pharaoniques, publiques comme privées, y sont consacrées. Autant d’argent et autant de matraquage, ça sent l’embrouille : essayons d’y voir clair.

La transition énergétique consiste à opérer une conversion dans la production d’énergie, de passer des énergies fossiles comme le charbon, le gaz ou le pétrole aux énergies décarbonées ou renouvelables, comme les énergies nucléaire, hydroélectrique, solaire, éolienne.

J.-B. Fressoz en a fait l’histoire. L’idée de transition énergétique apparaît pour la première fois aux États-Unis dans les années 60 portée par le lobby nucléaire. En effet, l’électricité nucléaire plus chère et plus dangereuse semblait condamnée, alors une campagne fut organisée, qui soulignait que les énergies fossiles étaient en quantité limitée et qu’il fallait préparer l’avenir en développant une nouvelle énergie, disponible en quantité illimitée grâce à des réacteurs de nouvelle génération. La transition énergétique est à l’origine un slogan industriel.

Quelques années plus tard les premières inquiétudes écologiques émergent. L’idée de transition énergétique est alors reprise, mais dans un autre contexte. Il ne s’agit plus de remplacer des énergies fossiles limitées par des énergies renouvelables illimitées, mais de remplacer des énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre par des énergies nouvelles décarbonées.

Au sommet de Rio en 1972 les États se sont engagés dans cette transition énergétique, appelée aussi développement durable ou croissance verte. Le New York Times titrait en 1977 : « Les États-Unis et le monde à la veille de la transition énergétique ». Pourtant, le réel est têtu : en un demi-siècle de transition énergétique on extrait toujours plus de charbon et de pétrole, et les émissions de CO2 ont doublé. La transition proclamée n’a jamais eu lieu.

En réalité, il n’y a jamais eu de transition énergétique, mais une accumulation énergétique. Le charbon s’est ajouté au bois, puis le pétrole s’est ajouté par-dessus, etc. Les énergies dites renouvelables ne se substituent pas aux énergies fossiles, elles s’y ajoutent. Davantage d’éolien ne signifie pas moins de pétrole. Ce schéma aussi simple que connu le montre avec évidence :

Depuis plus d’un demi-siècle tout le monde parle d’une transition que personne n’a jamais vue. La transition énergétique est bel et bien depuis le début un discours, un slogan qui ne correspond à rien de réel. Mais il ne suffit pas de dénoncer cette imposture, encore faut-il comprendre pourquoi la transition énergétique n’existe pas. Il y a au moins deux raisons à cela.

La première raison a été récemment portée à la connaissance des profanes par Aurore Stephant et Célia Izoard. S’il n’y a jamais eu et n’y aura jamais de transition énergétique, c’est que les énergies renouvelables n’existent pas. Cela surprend, c’est pourtant évident. Le vent est effectivement une énergie propre et renouvelable, cependant on ne fait pas tourner sa machine à laver avec du vent, mais avec de l’électricité produite par une éolienne. Une éolienne ordinaire de 3MW et 120 m de haut contient trois tonnes d’aluminium, 2 tonnes de terres rares, 4.7 tonnes de cuivre, 335 tonnes de fer et 1200 tonnes de béton. Les énergies dites renouvelables ont en réalité des énergies métalliques.

Tous ces métaux sont extraits de roches où ils sont présents en des quantités toujours moindres. En moyenne dans une mine le minerai est présent à 0.4 % – pour l’or indispensable au numérique, c’est 0.006 % – ce qui signifie que l’extraction minière génère 99.6 % de déchets. Pour produire les 4.7 tonnes de cuivre de l’éolienne, il faut extraire 470 tonnes de roche ; pour produire les 700 kgs de la batterie d’un SUV moyen, on génère 70 tonnes de déchets. Pour séparer le métal recherché de sa gangue rocheuse, il faut d’énormes quantités d’eau, d’énergie et d’acides. L’industrie minière est de loin l’activité humaine la plus destructrice de l’environnement.

Pour électrifier la consommation actuelle d’énergie il faudrait multiplier par 10 l’extraction de minerais. Mais c’est une moyenne : il faudrait produire 28 fois plus de cuivre, 1000 fois plus de lithium. La seule électrification du parc automobile anglais absorberait deux fois la production mondiale de cobalt.

La transition énergétique est donc impossible, il n’y a pas assez de minerai ; elle n’est pas souhaitable, la ruée minière étant déjà un désastre écologique. En réalité, ce que l’on nomme transition énergétique consiste à passer des fossiles aux métaux, lesquels ne sont pas renouvelables et polluent énormément lors de leur extraction. D’une économie basée sur l’extraction des fossiles à une économie basée sur l’extraction des métaux, la continuité est flagrante : une même conception de tout ce qui est comme fonds ou stock disponible à exploiter en vue du profit.

La seconde raison pour laquelle il n’y a pas de transition énergétique a été développée par J.-B. Fressoz : les énergies sont en symbiose, elles vont ensemble, si bien qu’en augmenter une c’est augmenter les autres. C’est pour cela qu’elles s’accumulent sans se remplacer.

Prenons une voiture, incarnation de l’ère du pétrole. Le premier matériau de sa fabrication, c’est du charbon, puisqu’il faut 800 kg de charbon pour faire 1 tonne d’acier, sans parler du charbon nécessaire à la production du ciment des routes et des ponts. D’après Fressoz, une voiture consomme à peu près autant de charbon lors de sa fabrication (7 tonnes en moyenne) que de pétrole pour rouler. Ford en était bien conscient, lui qui avait acheté plusieurs mines de charbon. Plus de pétrole, c’est plus de voitures, donc plus de charbon.

De même, les énergies renouvelables ne vont pas sans énergies fossiles. Les mégamines de la transition ont besoin de pétrole pour faire fonctionner les engins colossaux qui y travaillent, de pétrole pour la nitroglycérine qui les creuse, de pétrole pour les acides qui raffinent les métaux. Développer les énergies dites renouvelables c’est développer les mines donc développer le pétrole. Comme tout ce qui utilise du pétrole est en acier, plus de mines, c’est plus de pétrole et plus de charbon. Et puisque le numérique est partout, il faut aussi plus de bois, car le charbon de bois est le matériau de base du silicium dont toutes les puces sont composées. Toutes les énergies sont en symbiose, elles s’appellent l’une l’autre. On pourrait multiplier les exemples.

Voilà pourquoi il n’y a jamais eu de transition mais au contraire une accumulation : parce que les énergies propres et renouvelables n’existent pas, parce que les énergies sont imbriquées les unes dans les autres. La transition énergétique n’aura pas lieu.

Mais alors, pourquoi autant veulent-ils y croire ? Parce qu’elle est la seule réponse du capitalisme au réchauffement climatique. Comme personne ne veut renoncer au productivisme et à la société de consommation, on fait depuis 50 ans semblant de croire que ça va s’arranger d’un coup de transition magique. La transition énergétique qui n’existe pas a encore de beaux jours devant elle.

Nicolas Degroote, Revue Elements

. Murray Head : le plus francophile des gentlemans anglais


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#webtube : À 79 ans, le voilà qui refait la tournée des popotes, histoire d’annoncer sa prochaine tournée. Il peut arriver, en matière de notoriété, qu’une œuvre surpasse son créateur. Ainsi Murray Head est-il généralement moins connu que sa chanson emblématique : Say It Ain’t So, Joe, sortie en 1975.

Aujourd’hui, à 79 ans, le voilà qui refait la tournée des popotes, histoire d’annoncer sa prochaine tournée qui devrait se conclure par un Olympia en 2026. Ce 2 juillet, il était l’invité d’Europe 1 et ça chauffait, dans le studio, le sympathique Thomas Isle et son équipe n’attendant que ce moment béni, celui où il jouerait… Say It Ain’t So, Joe, bien sûr, en direct et accompagné de sa seule guitare.

Enfant de madame Jules Maigret…

Non content d’être un artiste attachant, humble et discret, Murray Head est également un personnage hors normes, tant acteur que chanteur. Né à Londres le 5 mars 1946, c’est un enfant de la balle. Seafield Head, son père, est un réalisateur de documentaires ; Hélène Shingler, sa mère, est actrice. L’un de ses rôles les plus marquants ? Madame Maigret, dans une série télévisée anglaise dont le héros n’est autre que le fameux commissaire créé par Georges Simenon. Les parents étant francophiles et francophones, le jeune Murray passe toute sa scolarité au lycée français Charles-de-Gaulle, l’une des institutions les plus huppées de la capitale. En 1969, la mode est au Christ hippie, travers fort bien raillé par Jean Yanne dans son décapant Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972). On retrouve donc Murray Head dans Jesus Christ Superstar, disque qui deviendra ensuite une comédie musicale, signée du duo Tim Rice et Andrew Lloyd Webber. Il y incarne Judas, tandis que le rôle-titre revient à Ian Gillan, le futur chanteur du groupe Deep Purple. Voilà pour la musique.

Acteur aux côtés de Brigitte Bardot…

Deux ans auparavant, il y a déjà eu sa seconde apparition au cinéma dans À cœur joie, de Serge Bourguignon. Dans cette coproduction franco-anglaise, il donne la réplique à Laurent Terzieff, Jean Rochefort et Brigitte Bardot ! Pas mal, pour ses premiers pas sur grand écran. Pour la petite histoire, les deux chansons du film sont interprétées par David Gilmour, qui n’est pas encore le guitariste de Pink Floyd.

Murray Head apparaîtra dans dix-sept films et vingt-six épisodes de séries télévisées. En 2019, on le voyait encore dans une énième adaptation de La Guerre des mondes, de H.G. Wells. Tournant indifféremment aux USA, au Royaume-Uni ou en France, c’est pourtant chez nous qu’il trouve ses rôles les plus marquants. Ainsi, dans La Mandarine (1972), d’Édouard Molinaro, où il partage la vedette avec Philippe Noiret et Annie Girardot, il est irrésistible dans le rôle d’un excentrique surnommé « Tony l’Anglais ». Notons qu’il retrouvera le même Édouard Molinaro en 1996 dans Beaumarchais, l’insolent, en compagnie de Fabrice Luchini. En 1977, il est l’un des protagonistes principaux du nanar de luxe, Madame Claude, de Just Jaeckin, le metteur en scène d’Emmanuelle. L’occasion de se frotter à rien de moins que Françoise Fabian, Klaus Kinski et Maurice Ronet. Et comme la bande originale est signée de Serge Gainsbourg, voilà qui nous ramène à son autre métier, celui de musicien.

Toujours se tenir loin des feux de la rampe…

Qu’en dire ? Qu’à chaque fois, le très discret Murray Head s’efface devant ses propres compositions, marquées au sceau de la distinction et de la grâce. Car le bougre n’a pas fait qu’écrire Say It Ain’t So, Joe, durant sa longue carrière. Il y a aussi ses splendeurs que sont Mademoiselle ou Never Even Thought.

On sent bien que tout cela a été usiné loin des feux de la rampe, avec le seul désir de bien faire et de faire du bien à ceux qui apprécient son art. Inutile de le préciser, notre homme n’est pas exactement le meilleur client de la presse people. Marié, deux enfants, un divorce : c’est Monsieur Tout-le-Monde.

Non ! Say It Ain’t So, Joe n’est pas une chanson d’amour…

Mais revenons-en plutôt à son insubmersible tube, ce fichu Say It Ain’t So, Joe, devenu pour lui sorte de sparadrap du capitaine Haddock. Quand sort l’album éponyme, c’est le disque que tous les adolescents rêvent d’avoir. Certains se saignent aux quatre veines pour se l’offrir ; d’autres iront même jusqu’à l’« emprunter » à la FNAC. Pas de noms… D’ailleurs, il y a prescription. L’artiste est alors à la fois au faîte de sa beauté et au sommet de son inspiration, sachant que dans ce 33-tours (son second), tout est bon. Cet album plus que chaleureux fera alors beaucoup pour le rapprochement des corps juvéniles. Et pourtant, à la grande déception des journalistes d’Europe 1, Murray Head déclare que Say It Ain’t So, Joe n’a rien d’une chanson d’amour, bien au contraire, s’agissant des malheurs d’un certain Joe Jackson, star du baseball des années 1920 et accusé d’avoir participé à des matchs truqués. D’où l’émoi de ses fans qui hurlaient, dans les stades : Say It Ain’t So, Joe ; soit « Dis-nous que ce n’est pas vrai, Joe ! »

Et voilà comme on ruine des mythes : l’équipe de Thomas Isle a beau lui affirmer qu’ils connaissent un bon paquet d’amis ayant été conçus sur ce titre, rien n’y fait. Et c’était peut-être Murray Head le plus embêté, manifestement désolé de décevoir ses fans. Mais contrairement à tant d’autres, il semble préférer imprimer la vérité plutôt que la légende, à rebours de la citation de L’homme qui tua Liberty Valance (1962), western dans lequel le cinéaste John Ford semblait pressentir les manipulations médiatiques à venir.

Pour conclure, rappelons que notre gentleman, féru d’histoire et de littérature, a passé de nombreuses années à étudier les relations amoureuses d’Alfred de Musset et de George Sand. Il en a même fait un scénario pour la réalisatrice Diane Kurys, qui l’adapta, en 1999, avec son fort charmant Les Enfants du siècle.

Aujourd’hui, Murray Head vit à Saucède, un hameau du Béarn, à moins de quarante kilomètres de Pau. Comme quoi il existe des Béarnais, fussent-ils d’adoption, qui paraissent un brin plus funky que… François Bayrou.

PS : Murray Head s’est signalé par quelques reprises, toujours choisies avec un goût exquis. Hormis le I’m Losing You de John Lennon, il y a surtout Dust in the Wind, du groupe Kansas. Lequel pratiquait un rock progressif à la limite de l’audible, mais prouva là qu’il était néanmoins possible de pondre un joyau, même noyé dans une fosse d’aisance jusqu’au cou.

Nicolas Gauthier, dans BV

. La vérité des médias, ou plutôt la vérité sur les médias !


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#webtube : La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait. Les médias sont un des piliers de la démocratie. Apportant au bon peuple les faits certains et vérifiés dont il a besoin, ils lui permettent de se faire une opinion enracinée dans le réel et de décider de façon éclairée et vraiment démocratique vers qui il va porter ses suffrages. Telle est l’histoire que les médias nous racontent, qu’ils se racontent. La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait.

Une première affaire nous est révélée par un article du Nouvel Obs du 27 mars 2025. Voici que cette nouvelle administration travaille à purger les documents gouvernementaux de certains mots désormais interdits. C’est, d’ailleurs, le titre de l’article : « Les mots interdits de l’Amérique ». Par exemple, il ne faut plus dire « mères », dans les documents officiels, mais « personnes qui accouchent », pour inclure les transgenres. Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette obligation ne provient pas de la nouvelle administration, elle avait été imposée par Joe Biden. Mais, curieusement, Le Nouvel Obs n’avait jamais estimé nécessaire, jusqu’ici, de nous signaler ce changement administratif majeur réalisé par le précédent président démocrate.

Une deuxième affaire nous est révélée par un article du Monde du 4 avril 2025. Voici que cette nouvelle administration a décidé de façon arbitraire que le plus haut sommet des États-Unis, qui s’appelait jusqu’ici le « mont McKinley », sera désormais dénommé, dans les documents administratifs, le « mont Denali ». Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette nouvelle dénomination avait, en fait, été imposée par Barack Obama et l’administration actuelle s’est contentée de restituer à ce sommet son nom historique, « mont McKinley ». Mais, curieusement, Le Monde n’a pas pris la peine de nous rappeler cette modification toponymique majeure décrétée par le président démocrate qui a précédé le premier mandat de Donald Trump.

Une troisième affaire nous est révélée par un article du Monde (toujours lui) en date du 10 avril 2025. La journaliste n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Sylvie Kauffmann, officier de l’ordre des Arts et des Lettres, membre du groupe européen de la Commission trilatérale, directrice éditoriale du Monde, etc. (voir sa fiche Wikipédia).

Donc, notre journaliste nous parle d’un physicien de 39 ans, chinois de naissance devenu citoyen états-unien, qui avait décroché (grâce à ses compétences) une chaire à vie au département de physique du Boston College (Massachusetts). Mais la Fondation nationale scientifique américaine, une institution fédérale qui subventionnait ses recherches, a décidé de suspendre ce financement. Si bien que le docteur Ding Hong a été obligé de repartir pour la Chine, où il travaille désormais à l’institut de physique de l’Académie des sciences chinoises.

Comme le souligne avec horreur Le Monde« du jour au lendemain, des budgets sont amputés ; les institutions les plus prestigieuses se trouvent menacées de perdre des subventions fédérales de centaines de millions de dollars ». Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : ce chercheur d’origine chinoise a été victime de restrictions budgétaires en 2009, au début du premier mandat de Barack Obama. Mais Mme Kaufmann, qui connaissait ce chercheur depuis 2009, n’avait jamais pris la peine de nous faire savoir qu’il n’avait pas fallu attendre le méchant Trump pour voir des financements scientifiques supprimés brutalement.

Ces médias, qui se vantent de nous raconter tous les faits significatifs susceptibles de nous éclairer dans notre vie démocratique, se sont bien gardés de nous faire connaître à l’époque ces faits pourtant très caractéristiques et, à certains égards, inquiétants. Certains iraient même jusqu’à parler de désinformation propagée par ces médias, mais ce serait une expression très irrespectueuse à l’égard de ces « piliers de la démocratie » que sont les médias (officiels). Cependant, n’avons-nous pas un peu le droit d’être méfiants quand les mêmes médias s’insurgent devant des procédés que la nouvelle administration états-unienne a tout simplement repris aux administrations (démocrates) précédentes ? N’avons-nous pas la tentation de nous dire, in petto : « Que nous cachent aujourd’hui ces médias, comme ils nous l’ont caché hier ? »

Eh bien, c’est tout simple : un livre récent intitulé Le Péché originel, paru en mai 2025 aux États-Unis et rédigé par deux journalistes reconnus (dont un présentateur sur CNN), vient de révéler avec toutes les précisions et preuves nécessaires que le Parti démocrate et les médias ont dissimulé avec persévérance le fait que Joe Biden n’était, dès avant son élection en 2020, plus en mesure de réellement diriger le pays qu’il était censé gouverner, en raison de son déclin physique et mental (L’Express du 19 mai 2025 : « Le grand mensonge des démocrates »). Voilà où nous mènent ces médias qui, tout en prétendant nous informer avec exactitude en tant que « piliers de la démocratie », nous dissimulent en fait sciemment des informations capitales.

Alexandre Dumaine, dans BV

. Baignade dans la Seine : Macron est content. À 1,4 milliard d’euros, il peut…


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#webtube : De nombreux Français auraient préféré que cette somme rondelette fût investie ailleurs. Tout baigne, à Paris. Pour la première fois depuis plus de cent ans, la Seine est ouverte aux nageurs. Ces derniers sont désormais accueillis dans des bassins installés en trois endroits de la capitale où ils peuvent faire trempette sous la surveillance étroite de maîtres-nageurs en shorts rouges et tee-shirts jaune fluo. « On l’a fait, s’est réjoui, sur ses réseaux sociaux, Emmanuel Macron, ravi d’avoir enfin tenu une promesse faite par Jacques Chirac en 1988. C’est un héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris après 100 ans d’interdiction, un travail collectif, une fierté pour le pays. »

Selon certains titres de presse, la baignade dans la Seine serait « gratuite ». C’est vite dit. L’opération d’assainissement a coûté la bagatelle de 1,4 milliard d’euros. Une somme prise en charge par les collectivités et l’Étatvia son opérateur, l’Agence de l’eau Seine-Normandie. En clair, c’est Nicolas qui paie.

Un investissement hasardeux

Ce gros milliard d’euros n’aurait-il pas pu être investi de manière plus judicieuse ? De nombreux Parisiens semblent le penser. « À mon avis, ça pourrait être mis ailleurs, honnêtement, parce qu’il y a autre chose à faire que de nettoyer la Seine pour se baigner un mois dans l’année ! », a ainsi réagi, au micro d’Europe 1, Florence, employée d’un hôpital public. Une opinion partagée par Anne, 89 ans : « C’est complètement aberrant, au moment où le gouvernement essaie de faire des économies ! En plus, c’est l’argent de nos impôts. »

Sur X, les critiques sont tout aussi vives. « 1,4 milliard sur un caprice. Combien d’hôpitaux et d’écoles rénovés et climatisés ? Combien de prisons nouvelles ? », s’agace un internaute, tandis qu’un autre demande si « on n’avait pas mieux à faire avec notre argent ». En voilà, une bonne question.

À ce sujet — La France ultra-endettée s’est offert des JO à 6 milliards ! Trois fois plus que le devis…

Cet investissement semble d’autant plus hasardeux que l’assainissement de la Seine paraît bien relatif. En effet, malgré les mesures de contrôle quotidiennes – qui ne manqueront pas de faire gonfler encore la facture -, de nombreux risques sanitaires persistent. Selon Damien Mascret, médecin interrogé par France 3, certains publics seraient bien inspirés de rester au sec. « Pour moi, la recommandation, c’est que les gens vulnérables et fragiles ne doivent pas se baigner dans ces eaux qui sont aléatoires, déclare-t-il, évoquant des cas possibles de conjonctivite, dermatite, infection de la peau, gastro-entérites, otites externes, etc. On est sur toute la gamme d’infectiologie. Donc, quelles que soient les recommandations qui sont faites, c’est une prise de risque. » À bon entendeur… Sans parler des risques inhérents à tout plan d’eau vivante (plantes agrippantes, courants parfois puissants, hydrocution, trafic fluvial…) qui ont causé la mort de pas moins de 13 personnes, en 2024, dans la Seine.

Une diversion présidentielle

Dans son tweet, Emmanuel Macron se félicite d’avoir tenu une promesse faite par Jacques Chirac, il y a plus de 35 ans. Mais quid de ses propres engagements ? Ces dernières années, le Président a promis monts et merveilles aux Français : 60 milliards d’euros d’économies par an, l’exécution de 100 % des OQTF, la construction de 15.000 places de prison, la mise à l’abri de tous les SDF du pays… Autant d’attentes qui ont été déçues.

Et si le chef de l’État abandonnait les effets de manche pour, enfin, remplir la mission pour laquelle il a été élu ? Il lui reste encore beaucoup à faire : ramener l’ordre dans le pays, reconquérir les fameux « territoires perdus de la République », rétablir les frontières, reconstruire un récit national, mettre fin au laxisme judiciaire, récupérer nos otages… Face à de tels enjeux, les petits baigneurs parisiens auraient pu patienter encore un peu.


Jean Kast
, dans BV

. Regroupement familial : après l’Autriche, l’Allemagne dit stop


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#webtube : L’Allemagne et l’Autriche ont toutes deux décidé de suspendre le regroupement familial pour les personnes bénéficiant d’un statut de protection subsidiaire. Un tournant migratoire assumé face à la pression croissante sur les capacités d’intégration.

L’Allemagne vote la suspension pour deux ans

Le Bundestag a voté, le 27 juin dernier, la suspension du regroupement familial pour les titulaires d’un statut de protection subsidiaire pendant une durée de deux ans. Cette décision s’applique à environ 388 000 personnes, dont une majorité de ressortissants syriens, selon les données du ministère de l’Intérieur allemand citées par le site d’actualité T.Online. Le ministre Alexander Dobrindt (CSU) a justifié cette mesure par une saturation des capacités locales : « La capacité d’intégration du pays a tout simplement atteint un point de rupture », a-t-il déclaré selon Deutsche Welle.

Les bénéficiaires de la protection subsidiaire sont des personnes qui ne remplissent pas les critères de la Convention de Genève, mais qui risquent des traitements inhumains, la torture ou la mort en cas de retour dans leur pays d’origine. Jusqu’à présent, ils pouvaient faire venir leur conjoint et leurs enfants mineurs dans la limite d’un quota de 1 000 visas mensuels. En 2024, environ 12 000 visas avaient été accordés au titre du regroupement familial, selon les chiffres du Mediendienst Integration relayés par Deutsche Welle. Désormais, seules des exceptions pour cas humanitaires graves, notamment médicaux, seront envisageables.

Économies budgétaires et durcissement politique

Cette suspension devrait générer 26,8 millions d’euros d’économies en 2026, puis 46,2 millions en 2027, en limitant les dépenses liées au logement, aux soins et aux cours d’intégration. D’autres postes budgétaires, jugés « de faible montant », n’ont pas encore été intégrés au calcul.

Le texte prévoit la possibilité d’une prolongation au-delà de 2027, si la situation migratoire le justifie. Le gouvernement allemand de coalition réunissant la CDU, la CSU et le SPD assume ainsi un durcissement de sa politique migratoire, dans un contexte de tensions croissantes au sein des communes.

Vienne sur la même ligne

Quelques mois plus tôt, l’Autriche avait elle aussi suspendu le regroupement familial des « réfugiés ». La mesure a été annoncée le 26 mars dernier par le ministre de l’Intégration Claudia Plakolm et devait entrer en vigueur dès mai, pour une durée initiale de six mois, renouvelable jusqu’en 2027.

En 2023 et 2024, plus de 17 000 personnes avaient rejoint l’Autriche par ce biais. « La probabilité d’une intégration réussie diminue à chaque nouvelle arrivée », avait déclaré le ministre, pointant les difficultés liées à l’apprentissage de la langue et à l’accès à l’emploi. Soutenue par la coalition au pouvoir, cette mesure reflète une volonté politique claire de maîtriser les flux migratoires.


Breizh-info.com

. La Suède rend illégal l’achat de photos et vidéos à la demande sur OnlyFans


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#webtube : C’était passé inaperçu. La Suède a décidé de prendre les choses en main en rendant illégal l’achat de photos et vidéos intimes sur demande via OnlyFans.

Le Figaro :

Le Parlement suédois a adopté ce mardi un amendement rendant illégal l’achat de photos et vidéos intimes sur demande via OnlyFans. Lancé en 2016 au Royaume-Uni, ce site est une plateforme numérique utilisée pour soutenir, via un abonnement mensuel, ses créateurs de contenus favoris et accéder à des contenus exclusifs. Pensé pour les influenceurs, il est essentiellement utilisé dans un but érotique ou pornographique. Outre leur abonnement mensuel, les utilisateurs peuvent également envoyer des requêtes spécifiques aux créateurs et créatrices contre quelques euros supplémentaires. C’est précisément cette dernière fonctionnalité qui ne sera plus accessible dans le pays.

« Il est grand temps de moderniser la loi sur l’achat de services sexuels et d’y inclure les achats effectués à distance sur des plateformes numériques telles qu’Onlyfans », a déclaré Teresa Carvalho, députée du parti des sociaux-démocrates, à la chaîne de télévision TV4. Cette restriction s’intègre dans une loi de lutte contre la prostitution débattue au parlement suédois.

Le ministre de la Justice, Gunnar Strommer, a ainsi affirmé que la loi modifiée était une extension naturelle de la loi suédoise criminalisant l’achat de services sexuels. « Toute personne qui achète des actes sexuels réalisés à distance devrait être pénalisée de la même manière », a déclaré Gunnar Strommer au journal Svenska Dagbladet. Cet amendement a reçu un large soutient des députés.

En cause notamment : les craintes d’une emprise exercée sur les créatrices de contenu par des réseaux de proxénétisme. Business juteux grâce auquel certains créateurs gagnent des millions d’euros, cette nouvelle forme de travail du sexe attise les convoitises. Certaines jeunes femmes peuvent ainsi se voir proposer des services de « management » par des personnes empochant un pourcentage de leur rémunération.

« Il s’agit de prostitution numérisée, où les frontières entre la pornographie et la traite des êtres humains sont floues, mais où l’exploitation et les abus sont présents », déclarait Sanna Backeskog, députée sociale-démocrate lors du débat parlementaire.

De leur côté, les créateurs et créatrices qui ont fait de la vente de photos et vidéos intimes leur métier ont tenu à nuancer les critiques. Pour Sanna Zentio, créatrice sur OnlyFans, « les responsables politiques ne comprennent pas comment nous travaillons avec le numérique, ou ce que nous faisons réellement » affirmait-elle à la chaîne TV4 en mars. Si les dangers existent, « beaucoup d’entre nous travaillent de manière très indépendante et en toute sécurité ». Ces créateurs craignent également une importante perte de revenu suite à cette interdiction.

Si OnlyFans regroupe plus de 300 millions d’utilisateurs à travers le monde, la plateforme est déjà interdite dans certains pays, comme la Turquie.

Only fan est le paradis des “catins”. Elles touchent plus que si elles se prostituaient sans jamais avoir à fournir quoi que ce soit de réel aux hommes.

Ceci dit, ces goules ne pourraient pas exploiter aussi férocement les hommes sans ces hordes de simps qui se ruinent pour leur payer un train de vie.

D.P.

. Les musulmans de France haïssent l’apostat Boualem Sansal


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#webtube : Boualem Sansal, emprisonné depuis près d’un an, vient d’être condamné à 5 ans de prison par le régime algérien. Personne ne peut être surpris, vu que la France, derrière son président de la République soumis et son pathétique ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, n’a utilisé aucun rapport de forces à l’encontre du président Tebboune et de la junte qui dirige le pays. Encore pire, comme pour mieux narguer la France, un deuxième prisonnier politique, le journaliste gauchiste et indigéniste Christophe Gleizes, a pris 7 ans de prison.

Chacun aura remarqué la différence de ton de Macron et de toute la gauche, entre Boualem Sansal et Rima Hassan. Pour cette dernière, qui n’est resté qu’à peine deux jours en Israël, c’était la mobilisation générale, tandis que l’écrivain, qui a demandé et obtenu la nationalité française, a été abandonné par toute la classe politique, Macron en tête.

Ce qui est curieux, mais guère surprenant pour qui connaît les mahométans, c’est justement que parmi les millions de disciples d’Allah qui sont en France, qu’on présente souvent comme des musulmans laïques, républicains, patriotes, amoureux de nos valeurs, il y a un grand silence complice, quand des Zeribi ou des Stora ne se réjouissent pas ouvertement de l’emprisonnement du dissident. Sans doute certains se taisent par peur des représailles, mails la grande majorité d’entre eux sont complices, et se réjouissent de la répression qui frappe l’écrivain. C’est que Boualem Sansal a osé critiquer, non seulement le régime algérien, non seulement le Hamas et le Hezbollah, mais également l’islam. Donc, en toute logique, vue l’idéologie totalitaire qui est la leur, il est à leurs yeux considéré comme un traitre, un apostat, et c’est pour cela qu’ils se réjouissent que le régime algérien l’ait jeté en prison, et qu’ils espèrent qu’il y meure, pour faire un exemple.

De même, ils sont reconnaissants à toute la gauche de ne pas voter les motions déposées à l’Assemblée nationale ou au Parlement européen, et donc de signifier clairement qu’ils souhaitent que l’écrivain reste en prison. Ils n’auraient pas compris que Delogu, qui a embrassé le drapeau algérien, ce qui peut l’aider à devenir maire de Marseille, plaide auprès de la junte militaire d’Alger pour la libération de Boualem Sansal. Et dans cette même logique, ils détestent Bruno Retailleau, cible de la gauche, qui a osé critiquer fortement le port du voile en France. L’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo et d’autres blasphémateurs ne les avaient pas attristé, pas davantage que la tentative de meurtre contre Salman Rushdie qui le laissera handicapé à vie. Ttout comme la fatwa lancée par l’imam Aoussat contre Gabriel Attal, coupable d’avoir voulu interdire le voile aux fillettes de moins de 15 ans leur paraît justifiée. Tout cela est cohérent avec la terreur que l’islam impose à ceux qui osent ne pas reconnaître ses lois, se comporter en esprits libres, et préférer la liberté, l’égalité, la fraternité et la paix à l’idéologie guerrière et conquérante de l’islam.

La conclusion de tout cela est fort clair : nous avons en France une cinquième colonne qui prône l’installation de la charia, la loi de l’islam où il est interdit de critiquer l’islam, et nous avons des collabos qui les soutiennent.

Cyrano, Riposte Laïque

. Vive le Tour de France !


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#webtube : Dans 48h, les coureurs s’élanceront une nouvelle fois, et avec eux, toute une partie du monde, de l’Europe, de la France de la Bretagne, reprendra son souffle. Car voyez-vous, il y a dans le Tour de France quelque chose qui échappe à la seule logique du sport. Une sorte de mystère séculaire, un sortilège doux-amer lancé par des générations d’hommes en danseuse et de grand-mères à l’ombre des platanes. Une liturgie païenne, un défilé de saints en lycra et en sueur qui nous ramène chaque été, quoi qu’il en coûte, sur les bords d’une route nationale, entre deux ballots de paille et une glacière en plastique bleu.

Le Tour, c’est la dernière grande messe populaire, la dernière kermesse gratuite et non-fiscalisée, où l’on peut encore poser sa chaise de camping sans avoir à scanner un QR code. Là, pas besoin (enfin hormis départ et arrivée) de badge VIP ni d’accréditation pour avoir droit au miracle : il suffit d’être là, d’ouvrir ses yeux et de tendre son bras, comme un môme qui espère attraper la casquette Cofidis lancée d’un char. Car le Tour, avant d’être un enjeu de watts et de mollets, c’est une promesse. Celle de se retrouver ensemble, sous un soleil parfois trop timide, parfois trop généreux, à regarder passer la vie à 45 km/h.

Alors oui, bien sûr, les rabat-joie sont déjà en embuscade. Ils dégaineront leurs éditos froids sur la footbalisation du cyclisme, sur les budgets des équipes qui explosent, sur les champions qui ont tout gagné avant de partir. Ils pointeront du doigt les préparations millimétrées, les soupçons de dopage, les oreillettes, les watts, les transfusions. Ils rappelleront que Pogacar a déjà levé les bras trois fois, que Vingegaard revient d’une fracture mais avec la science danoise dans ses sacoches, que les jeux sont peut-être faits. Et ils auront, sur le papier, raison.

Mais ces gens-là ne comprennent rien. Ou plutôt, ils oublient.

Ils ne comprennent pas que le Tour de France, ce n’est pas une course. C’est un peuple en mouvement.

C’est un peuple qui, pendant trois semaines, suspend son désespoir. Qui oublie les queues au supermarché, l’actualité anxiogène, les chiffres de l’inflation et les minois sinistres des experts en pessimisme sur les chaînes d’info. C’est un peuple qui retrouve ses racines et ses accents, qui redécouvre la beauté de son pays depuis le fossé d’un bas-côté ou le sommet d’un virage en épingle. C’est un (ou des) peuple (s) qui, le temps d’une échappée, d’un sprint, d’une crevaison, reprend goût à son terroir, ses régions, ses nations.

Il y a dans le Tour quelque chose de miraculeux, parce qu’il nous ramène à l’essentiel. À l’enfance. Au goût du saucisson tiède, des chips molles et du rosé frais dans des gobelets en plastique. Aux discussions sans fin sur les braquets et les chances du Français du jour, même s’il finit quarante-huitième. À ces noms de cols qui sonnent comme des poèmes : Tourmalet, Izoard, Galibier. À ces routes départementales que personne ne regarde jamais, sauf en juillet, où elles deviennent les Champs-Élysées du pauvre.

Le Tour, c’est l’universel rural qui répond au mondialisme urbain. C’est l’ode aux villages oubliés, aux clochers fiers, aux drapeaux bretons et catalans qu’on hisse sur les toits pour dire : « Ici aussi, on existe. » C’est le moment où la France périphérique – celle qu’on ne montre jamais – reprend le contrôle de la carte météo. C’est le retour du terroir à la une, sans qu’il ait besoin de brûler une voiture pour s’y faire une place.

Et puis, il y a les coureurs. Ces héros modernes, bardés de capteurs, pesés au gramme près, mais qui n’en restent pas moins des gladiateurs de l’asphalte. On peut bien leur reprocher leur communication trop lisse, leur diction aseptisée, leur obsession du moindre détail. Il n’empêche : ils souffrent pour nous. Ils tombent, ils saignent, ils vomissent parfois au bord de la route. Et ils repartent. Pour un maillot à pois, pour un bidon lancé à un gamin, pour l’honneur d’avoir mené l’échappée du jour, même sans espoir.

Ils savent que 99 % du public ne retient que le nom du vainqueur. Mais ils y vont quand même. Ils montent les cols sous les insultes des fous furieux déguisés, ils descendent à des vitesses qui feraient pâlir un pilote de chasse. Et ils recommencent le lendemain. Voilà pourquoi on les aime. Parce qu’ils incarnent une forme de sacrifice oublié dans nos sociétés d’abondance molle. Ils donnent tout pour rien. Et dans ce rien, il y a tout.

Cette année encore, on y sera.

On sortira la nappe à carreaux, on calera la voiture dans un champ, on râlera contre la caravane qui balance plus de pubs que de bonbons. On prendra un coup de soleil, on attendra des heures, on guettera l’hélico dans le ciel comme les enfants de 1944 attendaient les avions américains. Et quand le peloton passera, en un éclair, on criera, sans savoir pourquoi. Parce que c’est beau. Parce que c’est grand. Parce que c’est le Tour.

On reviendra ensuite à la maison, sans doute ivre, mais un peu plus heureux. Un peu moins seul. Le cœur gonflé d’images : ce virage où l’on a discuté avec un vieux type du coin, cette côte où le gamin d’à côté a crié « Allez Pinot ! » ou « Allez Richard », en s’aspergeant de bière sur la tête, même s’il n’est plus là. Ce moment de grâce où, pendant trois secondes, on a touché du doigt quelque chose qui ressemblait à l’âme d’un peuple.

Le Tour de France, c’est tout ce qu’il nous reste quand tout fout le camp. C’est un monde où les frontières n’effacent pas les clochers, où l’effort est encore une valeur, où l’on peut encore applaudir un coureur d’un autre pays sans être soupçonné de trahison.

C’est une France qui roule, vaille que vaille. Une France qui se dresse, avec sa bidoche, ses godillots, sa mémoire, et qui dit : « Nous aussi, on est là. » Et tant qu’il y aura le Tour, tant qu’on pourra encore planter une chaise sur un talus pour voir passer des forçats heureux de souffrir, tout ne sera pas perdu.

Alors allons-y. Montrons-nous. Hurlons comme des mômes. Vibrons comme des vieux. Soyons de mauvaise foi pendant trois semaines. Trinquons à la santé du coureur anonyme qui va s’échiner dans l’ombre des vainqueurs. Et disons-le sans honte : on en redemande.

Vive le Tour. Vive les peuples de l’hexagone qui l’attendent.

Yann Vallerie

Breizh-info.com