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. Affaire Trogneux : les dessous du procès des Macron à Candace Owens – Poussard/Marian


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#webtube : Affaire Trogneux : les Macron vont devoir s’expliquer devant la justice américaine ! – Maud Marian Avocate en droit des affaires internationales et droit pénal des affaires, membre du collectif Les 300, défend Amandine Roy dans son procès contre Brigitte Macron – Xavier Poussard Journaliste d’enquête et rédacteur de La Lettre de Xavier Poussard, Ancien directeur de la revue “Faits et Documents” ayant publié une enquête sur Brigitte Macron, Auteur de “Devenir Brigitte”avec Candace Owens

. Après « Raise the Colours en GB », #OpérationTricolore chez nous ?


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#webtube : En période de crise, nos trois couleurs ont toujours été un acte de défi jeté à la face de l’occupant. BV a parlé, la semaine dernière, de l’opération « Raise the colours », lancée par nos voisins britanniques. On rappelle qu’il s’agit d’un mouvement de fierté nationale qui consiste, pour de simples sujets britanniques, à hisser leur drapeau national (l’Union Jack du Royaume-Uni ou la croix de saint Georges de l’Angleterre) au balcon de leur domicile, mais aussi dans l’espace public, quitte à le peindre sur des lieux que l’on pourrait juger incongrus (passages piétons, ronds-points). Pour les militants qui se sont joints à ce mouvement, le message est clair : les Britanniques sont fiers de leur pays et sont prêts à le défendre, voire à le reprendre… y compris contre les pouvoirs publics. Il semble que la France soit sur le point de leur emboîter le pas avec l’#OpérationTricolore qui fleurit sur le réseau social X.

Le drapeau, instrument de division ?

Outre-Manche, la complaisance des pouvoirs publics atteint des profondeurs abyssales que l’on ne trouve même pas chez nous. Face à ce mouvement, par exemple, notre amie Aliénor de Pompignan rappelait que les mairies de Birmingham et Tower Hamlets avaient ôté le drapeau national de leur fronton… tout en y laissant le drapeau palestinien. Tout un symbole… Le Premier ministre Keir Starmer s’est exprimé sur « Raise the Colours », le 1er septembre sur X, en ces termes : « Je suis fier de notre drapeau en tant que symbole patriotique de notre nation. Comme beaucoup de gens, je suis fier d’en avoir un à la maison. Utiliser notre drapeau pour diviser lui ôte de sa valeur. » Sommet d’hypocrisie : l’utilisation d’un drapeau national ne divise l’opinion qu’entre ceux qui aiment leur pays et ceux qui le détestent. De fait, les Britanniques qui affichent ou peignent leur emblème se prononcent seulement contre l’invasion de leur pays par des immigrés illégaux, en même temps qu’ils dénoncent l’atroce soumission de la police au phénomène sociétal des « grooming gangs », ces bandes de violeurs, souvent pakistanais, qui ont abusé de jeunes filles fragiles pendant des années, couverts par la police qui ne voulait pas les stigmatiser.

L’#OpérationTricolore est lancée

Éric Zemmour a annoncé sa participation, le 13 septembre prochain, à la manifestation organisée par l’activiste identitaire Tommy Robinson. Il risque d’avoir un agenda chargé, de notre côté du Channel également, puisque l’#OpérationTricolore, réplique française du « Raise the Colours » britannique, prend de l’ampleur, ces jours-ci, sur X. Il se pourrait que les Français, à leur tour, décident d’en finir avec la culpabilisation, avec le génocide silencieux de leur peuple à coups de couteau, avec l’incurie et l’indifférence d’un pouvoir à la dérive – ce que la pitoyable interview du Premier ministre n’a fait que confirmer, le week-end dernier. Cette bonne initiative connaîtra-t-elle le succès qu’elle mérite ? Il est permis de l’espérer, même si les bonnes consciences de gauche seront promptes à dénoncer une supposée instrumentalisation (forcément « nauséabonde », comptons là-dessus) de notre emblème national.

À ce sujet — « Raise the colours » : la réponse des nationalistes anglais à l’immigration

Nous sommes habitués à ce mouvement de balancier émotionnel, entre l’espoir et la résignation. Le fait qu’un drapeau, qu’un attachement à son pays, qu’une tristesse de le voir foulé aux pieds par des Français qui le détestent et des étrangers qui le méprisent (ou est-ce le contraire ?) soient considérés comme de la rébellion nous désespère. Mais le fait que ces initiatives se multiplient et que le peuple des gens honnêtes, las de se faire piétiner et insulter, se lève un peu partout ne peut que nous donner des raisons d’espérer. En attendant, vive l’opération Tricolore ! On espère qu’un peu partout, nos trois couleurs flotteront, reconnues pour ce qu’elles n’ont jamais cessé d’être, en période de crise : un acte de défi jeté à la face de l’occupant.

Arnaud Florac, dans BV

. Comment les députés RN voient l’après-8 septembre


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#webtube : « Il est possible que le soir du 8 septembre, Macron dissolve », confie une députée proche de Marine Le Pen. Que se passera-t-il, après le 8 septembre, si jamais – ce qui est très probable – l’Assemblée nationale vote majoritairement contre la confiance au Premier ministre François Bayrou, provoquant la chute du gouvernement ? La France vivra-t-elle le meilleur, prendra-t-elle la voie du relèvement ? Ou sombrera-t-elle dans le pire ?

« Le miracle n’a pas eu lieu », a constaté Jordan Bardella, ce 2 septembre, face aux journalistes à sa sortie de Matignon, après avoir vu le Premier ministre. Désormais, le compte à rebours tourne. « Il n’y a pas d’autre solution que la dissolution » : le mot, définitif, est de Nicolas Sarkozy. Marine Le Pen ne dit pas autre chose devant la presse. Elle appelle à une dissolution « pour que notre pays ait un budget : c’est la seule solution ».

Une page blanche s’ouvre-t-elle ? Au RN, qui détient les principales clefs de la situation, on y croit : « Il est possible que le soir du 8 septembre, Macron dissolve », confie une députée proche de Marine Le Pen. En coulisses, le RN s’y prépare. Candidatures, photos, tout doit être prêt : le RN a mis en place une plate-forme en ligne dédiée et la Commission nationale d’investiture a fonctionné tout l’été « à plein régime », glisse notre députée. Le message transmis sur le terrain aux élus et candidats est clair : soyez prêts, peaufinez vos candidatures et attendez-vous aux coups bas… Mais le bloc central ne semble pas disposé à dissoudre, soit à jouer son avenir à la roulette russe avec six balles dans le chargeur… Et Macron s’accroche : il l’a dit et répété, il ne démissionnera pas. Sûr ?

Ces noms qui ne font rêver personne

Le mot était tabou, avant l’été ; il est sur toutes les lèvres et sur tous les plateaux, aujourd’hui. « Cette petite musique dans l’opinion pourrait l’y contraindre », assure notre élue RN. Les chefs des partis du bloc central avaient justement rendez-vous, ce mardi, à l’Élysée : ils auront tenté de déterminer les conditions de survie dans la jungle politique créée, plus que par la dissolution, par l’échec pathétique de la Macronie au pouvoir, notamment sur le terrain où elle bombait le plus le torse : celui de l’économie. Durer, tenir, retarder le geste fatal du bourreau : le syndicat des partis qui gouvernent le pays depuis des décennies rappelle la famille royale à Versailles avant la fuite à Varennes, après une fièvre inédite d’instabilité ministérielle.

À l’Élysée, on égrène évidemment les noms qui reviennent en boucle et ne font rêver personne : Le Cornu, Vautrin, Le Drian, Darmanin, Lombard, Philippe, Attal, Bertrand. On prend les mêmes et on recommence. « Encore quelques minutes, monsieur le bourreau ! », ironise notre députée RN. Et Charles de Courson ? Le député LIOT de la Marne rêve du poste. Il connaît le budget par cœur, affiche une solide réputation de rigueur budgétaire et a de l’entregent. « Ce serait son bâton de maréchal, estime Hervé de Lépinau, député RN de Vaucluse. Pourquoi pas, mais à condition qu’on ait un Courson courageux. » Pour lui, Courson, c’est l’hypothèse « la moins folle », tout est relatif… Courson pourrait peut-être rassembler le RN, les LR, une partie de LIOT, de Renaissance et d’Horizons. Ce qui permettrait de gérer les affaires courantes sans grandes réformes – « il n’est pas équipé pour » – mais aussi sans impôts nouveaux et en enclenchant même une démarche de désendettement. « Il est capable, mais c’est un électron libre qui peut disjoncter et il a un problème avec le RN, qu’il n’aime pas pour des raisons historiques », rappelle le député du sud. Alors, Courson ? Notre élue RN du nord balaie l’hypothèse : « Courson ne manque pas de qualités, mais il n’a pas celles d’un Premier ministre. » Et il n’aura pas les voies du RN « s’il continue à mener la politique de Macron : c’est le problème de Bayrou comme ce fut celui de Barnier ». Logique.

Piégé

Autre hypothèse, celle d’un Bardella entrant à Matignon, nommé par le président de la République. Impossible pour certains, pas si bête pour d’autres. Car le cadre d’une cohabitation hostile, dans laquelle Macron jouerait la statue du commandeur et s’occuperait de l’aube au crépuscule à mettre des bâtons dans les roues de Bardella, pourrait ruiner l’image du jeune Premier ministre RN et redorer le blason macronien, pile avant sa sortie de 2027. « Macron voudrait Bardella comme Premier ministre avant 2027, assure notre députée. Comme un vampire, il se nourrirait de sa jeunesse, mais Bardella n’ira que s’il a la majorité à l’Assemblée. Il sait que, sinon, il se fera piéger. » Les élus RN semblent alignés sur cette position : si Bardella est pressenti, il doit refuser. « S’il ne peut pas gouverner, il aura des problèmes à la sortie », explique l’un d’eux.

Bien mal acquis ne profite jamais : le piège se referme sur Macron. Objet de l’hostilité de nombreux Français qui ne le supportent plus, au plus bas dans les sondages, plombé par un bilan terrifiant et pris dans un blocage parlementaire et institutionnel qu’il a lui-même aggravé, Macron n’est pas à l’abri d’une conjonction des oppositions de gauche, de droite et des Gueux d’Alexandre Jardin qui jetterait soudainement plusieurs millions de Français dans la rue. Reste une solution, on y revient : la démission. Un peu de courage, Monsieur le Président : c’est pour la France. La France, vous vous souvenez ?

Marc Baudriller, dans BV

. Rentrée 2025: Grève Générale, Dette Folle et Dictature Européenne ?


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#webtube : La France est au bord du précipice, orchestré par une politique délibérément destructrice menee par Emmanuel Macron. Comme l’a très bien anticipé Pierre-Yves Rougeyron, Macron cherche a rendre la France ingouvernable a l’intérieur pour mieux la faire gouverner de l’extérieur, via les instances européennes et globalistes.

Aujourd’hui, avec des discussions sur l’activation de l’article 16 de la Constitution, une dette explosive et des taux d’emprunt comparables a ceux de la Grèce, nous assistons a l’acceleration d’une crise annoncée. Des analystes comme Max Keiser evoquent un “Bondpocalypse” imminent, deja visible au Royaume-Uni selon la lettre économique Kobeissi Letter.

CONTEXTE POLITIQUE : Pierre-Yves Rougeyron dénonce depuis longtemps la stratégie de Macron : créer le chaos interne pour justifier une prise de contrôle externe. En 2025, après des élections européennes et législatives chaotiques, la France fait face a une crise gouvernementale majeure. Le gouvernement de Francois Bayrou risque l’effondrement des le 8 septembre, avec des appels a une grêve générale et des blocages nationaux. Les medias comme Le Figaro ou BFMTV minimisent cela comme une simple impasse, mais c’est une manoeuvre pour affaiblir la souveraineté française au profit de Bruxelles et des intér^ts atlantistes. Le Cercle Aristote alerte sur cette trahison depuis des années, voyant en Macron un executant d’un projet fédéraliste destructeur.

ARTICLE 16 : On parle de plus en plus d’activer l’article 16, qui donne des pouvoirs exceptionnels au président en cas de “menace grave sur les institutions”. Macron pourrait l’utiliser sous prétexte d’ingérence russe ou de crise économique, lui permettant de dissoudre à nouveau l’Assemblée, de gouverner par décret et de suspendre les libertés sans limite de temps avant de dissoudre entièrement la France dans une Union Européenne devenue un super-état comme le désirait Mario Draghi.

CRISE FINANCIERE ET TAUX D’EMPRUNT La France emprunte désormais a des taux supérieurs ou equivalents a ceux de la Grèce, malgré une dette publique a 114% du PIB, inférieure a celle d’Athènes à 158%. En septembre 2025, les coûts d’emprunt français dépassent ceux de pays autrefois en crise, signe clair d’une perte de crédibilité de la France aux mains du “Mozart de la finance”. Les previsions du FMI indiquent que d’ici 2030, la dette française surpassera d’ailleurs celle de la Grèce. Cela n’est pas un accident : mais le résultat d’une politique de dépenses folles et d’alignement sur l’euro, qui étouffe la croissance. Les analystes pointent du doigt l’UE et ses règles absurdes, forçant la France a une austérité destructive tout en finançant des guerres et des migrations massives.

BONDPOCALYPSE ET ANALYSES DE MAX KEISER Max Keiser, analyste financier iconoclaste, prédit un Bondpocalypse global, ou l’effondrement des marches obligataires entrainera une hyperinflation et une fuite vers le Bitcoin. En Europe, c’est deja en marche : Keiser declare que l’Europe est grillée, avec des marchés obligataires en chute libre. Au Royaume-Uni, la Kobeissi Letter rapporte que les rendements sur les obligations a 30 ans atteignent 5,64 pour cent, le plus haut depuis 1998, confirmant la panique. Pour la France, cela signifie une spirale de la dette ingérable, ou les banques françaises, détenant 600 milliards d’euros de dette souveraine, risquent la faillite. Keiser conseille de fuir vers des havres comme le Salvador, adoptant le Bitcoin, pendant que les élites comme Macron accélèrent la destruction pour un reset globaliste.

. La France sous tutelle du FMI : le Graal de Macron ? – Politique & Eco avec Philippe Béchade


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#webtube : Endettement, inflation, nouvelle crise politique en approche… la France avance encore et toujours vers une mise sous tutelle du FMI ! Les économistes affirment qu’on en n’est pas encore là mais cette hypothèse n’est pas à exclure vu l’impasse institutionnelle actuelle avec un Emmanuel Macron accroché à l’Elysée comme une moule à son rocher.

De son côté, le premier ministre, François Bayrou, qui a tiré la sonnette d’alarme concernant la dette française, semble sur un siège éjectable depuis l’annonce d’un vote de confiance devant l’Assemblée le 8 septembre puisque même les socialistes pourraient lui tourner le dos… Bref, l’instabilité économique liée à l’incertitude politique nous rapproche des griffes du FMI… En attendant, les Français vont quoi qu’il arrive voir encore les taxes augmenter et les prestations sociales baisser. Et ce n’est pas l’accord entre Ursula von der Leyen et Donald Trump qui va arranger les choses :

  • exportations taxées à 15%
  • 750 milliards $ de produits énergétiques à acheter aux Etats-Unis
  • 600 milliards $ d’investissements des entreprises européennes à destination des Etats-Unis
  • 100 milliards $ de commandes de matériel militaire américain (+10% de marge prélevée par Washington)
  • Et 40 milliards $ de puces d’IA américaines à acheter pour l’UE

Un accord salué par Ursula von der Leyen estimant qu’il apportera de “la stabilité et de la prévisibilité” dans les relations commerciales avec les Etats-Unis… Avec ça, les Français auront des raisons de sortir dans la rue le 10 septembre pour manifester lors de la mobilisation baptisée “bloquons tout” !

. Réponse à Bayrou qui nie le poids de l’immigration sur notre dette


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#webtube : Le peuple n’a nul besoin de politiciens qui leur mentent ou leur cachent la vérité. Bayrou est un fossoyeur de la nation, tout comme Macron. Alors que la France totalement  ruinée, détient le bonnet d’âne de l’UE et même de l’OCDE dans la plupart des comparatifs économiques, François Bayrou ose déclarer que «L’immigration n’est pas la cause de la situation du pays».

Aussi longtemps que nos politiques refuseront la vérité et continueront de mentir aux Français, au nom de cette dictature mondialiste et multiculturaliste qui nous détruit, il est inutile d’espérer un redressement de la France. Celle-ci va mourir, il faut être conscient de cette terrible réalité.

Sans fermeture des frontières, la France que nous ont léguée nos ainés et que nous aimons, aura disparu dans quelques décennies.

En 1950 les naissances d’origine immigrée représentaient 1% du total. Aujourd’hui, elles pèsent 30% et en 2045 elles atteindront 50%. Pas besoin d’être devin pour comprendre que le basculement démographique est imminent. Car au rythme actuel, ce sont 500 000 migrants qui arrivent chaque année en France, tandis que les femmes autochtones ne font plus d’enfants et n’assurent plus le renouvellement des générations.

Si cette immigration de masse s’intégrait sans problème et participait activement à l’enrichissement du pays, nous serions les heureux gagnants de la mondialisation. Mais il n’en est rien et c’est l’ensemble de la nation qui est en train de se désintégrer.

L’immigration n’est pas la seule cause de notre dette colossale, certes, mais elle entraine le pays par le fond en plombant notre compétitivité, alors que la concurrence mondiale devient toujours plus féroce. A l’heure de l’IA, a-t-on besoin d’autant d’illettrés sans aucune qualification ? A-t-on besoin d’une immigration de masse quand seulement 13% de celle-ci fournit la main d’oeuvre dans les secteurs économiques en tension ?

Voici les chiffres qui répondent à notre irresponsable Premier ministre

Nos politiciens, contrairement à nos voisins, refusent les statistiques ethniques, comme si le fait de bloquer tout débat sur l’immigration et ses conséquences sur l’avenir des générations futures, allait empêcher le naufrage identitaire et économique du pays.

Je rappelle que notre immigration provient essentiellement des pays les plus pauvres d’Afrique, lesquels détiennent des records d’analphabétisme.

« 20 pays ont le triste honneur de compter plus de 50% d’analphabètes dans leur population : l’Afghanistan, le Bénin, le Burkina Faso, la Centrafrique, le Tchad, les Comores, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée Bissau, Haïti, l’Irak, le Liberia, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal, la Sierra Leone et le Sud Soudan. »

Si l’Afrique, avec 1,5 milliard d’habitants, ne fabrique rien et n’invente rien, si ce continent produit moins de richesses que la France, malgré son pétrole et son fabuleux trésor géologique, ce n’est pas un hasard.

Plombée par les guerres incessantes, les coups d’Etat et le tribalisme, l’Afrique reste désespérément sur le quai, tandis que l’Asie a rejoint l’Occident en deux générations. Quiconque a connu la Chine il y a quelques décennies et la voit aujourd’hui, peut mesurer le bond gigantesque accompli, encore plus spectaculaire que celui réalisé par les Etats-Unis entre 1900 et 1950.

Je l’ai déjà écrit. En Asie, imprégnée de confucianisme, le travail et le mérite sont le socle de la société et le moteur du progrès. L’assistanat n’y est pas le bienvenu. A population égale, 1,5 milliard d’habitants, l’Afrique produit 6 fois moins de richesses que la Chine ( 3000 milliards de dollars contre 19 000 )

En clair, ce continent représente 18% de la population mondiale mais ne produit que 3% du PIB mondial (3000 milliards sur 110 000 milliards de dollars). Un nain économique qui ne survit que sous perfusion de l’aide au développement accordée par le reste du monde.

Comment l’immigration issue d’un tel continent pourrait-elle enrichir l’Europe ?

Une récente étude de l’OID nous démontre que cette immigration sous qualifiée et sous diplômée nous fait perdre 3,4% de PIB, soit plus de 100 milliards par an.

Les chiffres suivants proviennent essentiellement du blog de l’analyste Marc Vanguard, dont le travail exceptionnel sur l’immigration est une véritable mine d’or, face à l’Etat qui s’évertue à nous cacher la vérité.

https://marc-vanguard.com/status/1864727290132812129

– L’immigration de travail ne représente que 15% du total des arrivées

– de nombreux immigrés ont un niveau scolaire inférieur au lycée

– 32% sont illettrés

– Le taux de chômage est de 7% pour les natifs et de 14% chez les immigrés

– La part de social dans les revenus est de 7% chez un natif et de 22% chez un immigré

– 15% des natifs vivent en HLM, contre 47% des immigrés africains

– La contribution fiscale d’un foyer français est de 4600 euros. Celle d’un immigré africain est de 2070 euros

La récente étude danoise et hollandaise sur le coût de l’immigration, montre bien qu’un immigré n’est rentable pour l’économie d’un pays que s’il est diplômé ou très qualifié.

Seule une immigration du travail en fonction de nos besoins économiques peut enrichir le pays. Mais quand le regroupement familial revient plus cher en social que la maigre contribution des immigrés au PIB, c’est la faillite assurée.

En pleine compétition mondiale et dans la course à l’innovation, avons nous besoin d’accueillir des millions d’assistés sans diplôme, totalement inutiles à une économie moderne ?

Bayrou est comme les autres responsables politiques. Il préfère nier le coût de l’immigration par peur de déclencher une tempête médiatique et subir les foudres des islamo-gauchistes.

Tous nos politiciens sont désormais otages de l’immigration extra-européenne de masse.

La communauté juive est la première à payer le prix de cette mondialisation démentielle. Mais c’est en réalité le pays dans sa totalité qui va subir une libanisation irréversible.

La Suisse du Moyen-Orient est devenue un chaudron ingouvernable, où 18 communautés religieuses se partagent le pouvoir, tandis que le Hezbollah pro-iranien constitue un Etat dans l’Etat. Le Liban était un paradis, il a sombré dans le chaos.

Le Liban, c’est la France de demain.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. [MÉDIAS] Lancement de la nouvelle chaîne Novo 19 : rendez-nous C8 !


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#webtube : La chaîne vante « la si belle diversité française ». Le tout est de s’entendre sur le mot « diversité »… La suppression brutale, au printemps dernier, de C8 et NR J12 par l’Arcom a laissé deux places libres sur la TNT. L’une a été prise par T18, la seconde est, depuis ce 1er septembre 18 heures, occupée par Novo 19, « la chaîne officielle de Ouest-France ». Ou comment remplacer du pétillant par de l’éventé.

À ce sujet — Ce qui nous lie : racines, vignes et famille selon Klapisch

Pourtant, qui ne serait séduit a priori par une chaîne qui revendique un fort tropisme régional ? Quelques-uns des films qui seront diffusés sentent le terroir et la transmission : Ce qui nous lie (éloge de la vigne), Le bonheur est dans le pré (éloge du foie gras), Le fils à Jo (éloge du rugby). Président du directoire de Ouest-France, François-Xavier Lefranc place Novo 19 sous le signe de « la si belle diversité française ». Diversités régionales, explicitement, et d’autres qu’il faut deviner : ces « communautés de citoyens aux regards multiples »… Suivez mon regard, justement : la France qui sera mise en avant sera « autre chose qu’un pays rabougri, peureux, replié sur lui-même ». En d’autres mots, sur Novo 19, les clandestins seront une chance pour la France et le RN la grande menace.

Des premiers pas sans étincelles

Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, pas de stars invitées pour le lancement. Seules apparaissent à l’antenne les équipes rédactionnelles et techniques au grand complet, dont la diversité n’est pas flagrante à première vue. Martin Cangelosi présente son premier journal télévisé (On a de l’info). Au menu : reportage dans l’Aude un mois après les incendies, un nouvel arrêt maladie anti-fraude, un hôpital pour les tortues à La Réunion. Tout cela a un petit côté Jean-Pierre Pernaut, sympathique… et consensuel. Martin Cangelosi a beau déclarer que le journal « ne sera pas un journal qui édulcorera l’actualité », le drame du boulanger grièvement poignardé à Grenoble par deux cambrioleurs n’a pas retenu l’attention de la rédaction. Le talk-show qui suit, On a du nouveau, est présenté par la souriante Claire Arnoux, qui réunit trois chroniqueurs inconnus, et un autre qu’on ne présente pas bien marqué à gauche et sans contradicteur : le journaliste Claude Askolovitch.

Le journal est tourné à Rennes, pour incarner le côté régional : « La chaîne n’est pas pensée depuis Paris »assure Novo 19. Mais le talk-show est, lui, tourné à Paris, produit par france.tv studio, ce qui n’est pas un gage de neutralité, et par Together Media, à qui on doit l’émission C politique (France 5), qui n’est pas neutre non plus. Il a comme partenaire la plateforme Brut ; toujours rien de neutre, là-dedans. Pour cette première édition de On a du nouveau, ce n’est pas un défaut de neutralité qui choque — ne braquons pas le téléspectateur — mais la banalité des propos échangés.

L’Arcom favorise la médiocrité

Craignons qu’il en aille de même pour le reste du programme. Côté émissions, on s’oriente vers du réchauffé. L’émission Vis ma vie est relancée – un saut de vingt ans en arrière. Quant à l’adaptation de l’émission britannique Cash in the Attic, on voit mal comment elle ne serait pas une démarque de Un trésor dans votre maison et de Affaire conclueSur l’autre « nouvelle » chaîne, T18, on a une émission de déco barbante – encore du recyclage – et un Ruquier poussif.

Tout cela n’a pas le dynamisme de la défunte émission TPMP que menait, tambour battant, Cyril Hanouna. Un guignol, diront certains, mais un Guignol de haute volée et dont le gendarme du paysage audiovisuel français a fini par avoir, sinon la peau, du moins celle de C8 où il officiait. Avoir supprimé deux chaînes, dont une performante en audience, pour les remplacer par deux autres sans envergure, sans nouveautés et dévouées au psittacisme progressiste est un crime contre la liberté d’expression qu’on ne pardonnera pas à l’Arcom. Rendez-nous C8, mes petites beautés !

. Encore une vidéo de Macron : un Président ne devrait pas jouer à ça !


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#webtube : En plein Conseil franco-allemand, Emmanuel Macron a trouvé le temps d’envoyer une vidéo aux amateurs de Yu-Gi-Oh! Nous vous parlions, la semaine passée, du sommet franco-allemand qui réunissait, à Toulon, le Président Emmanuel Macron, le chancelier Friedrich Merz et vingt de leurs ministres. Les sujets abordés devaient dessiner notre avenir commun : immigration, insécurité, terrorisme, énergie, défense… C’est dans ces moments que l’on se sent heureusement gouvernés. Quoique… On peut en effet en douter lorsqu’on découvre qu’en plein Conseil sur l’avenir de l’Europe et du « couple » franco-allemand, alors que toute la France est en émoi parce que le gouvernement va sans doute sauter dans huit jours, Emmanuel Macron trouve le temps de poster une vidéo destinée aux amateurs de Yu-Gi-Oh!

À ce sujet — Sommet Macron-Merz à Toulon : les Allemands sont de retour dans la rade

Le dragon blanc aux yeux bleus

C’était ce samedi 30 août, en pleine ouverture officielle des championnats du monde de Yu-Gi-Oh!, un jeu de cartes à collectionner dans la veine des Magic. Alors que la fête bat son plein à la Maison de la Mutualité, à Paris, ce petit monde des cartes à jouer reçoit un message ému du président de la République. C’est le Manu de McFly et Carlito, l’Apollon de la muscu cognant dans son sac de boxe, qui s’exprime en bras de chemise depuis Brégançon.

Penché en avant pour simuler l’intimité, le Président joue la confidence : « Bonjour, je voulais remercier les équipes de Konami [l’éditeur et diffuseur du jeu, NDLR] et notre rencontre à la Japan Expo. » Il marque un temps de pause pour mieux brandir son trophée : « J’ai toujours ma carte. » C’est le Dragon blanc aux yeux bleus. Son double, son clone : le Dragon blanc, c’est lui, pardi ! Il enchaîne : « Je voulais vous dire simplement, comme je m’y étais engagé – là, il baisse la voix et jette un coup d’œil de côté –, j’suis là dans un sommet franco-allemand et je pourrai pas être avec vous mais je pense bien à vous tous. »

Gentiment, parce qu’il ne faudrait tout de même pas qu’on pense que Macron n’en a rien à foutre de Friedrich Merz et de l’avenir franco-allemand, Le HuffPost écrit que le message était pré-enregistré. Qu’importe. Le chef de l’État poursuit : « Je sais que c’est un jour important pour vous et Yu-Gi-Oh! et l’ensemble du monde du TCG [pour Trading Card Game, en français Jeu de cartes à jouer et à collectionner] qui se retrouve en France. Et c’est pour nous une très grande fierté d’avoir les championnats du monde de cette discipline, d’avoir tous les passionnés du monde entier qui vont se réunir en France et faire vivre leur passion, leurs jeux, leur univers. Et, donc, je voulais vraiment vous dire bienvenue en France, bon jeu, je pense à vous et je suis très fier que vous soyez dans notre pays, parmi nous, et j’espère vous retrouver bientôt (sic) pour continuer la discussion. »

N’a-t-il rien de mieux à faire ?

Je l’avoue, eu égard à mon grand âge de « boomeuse », je ne connaissais pas le Yu-Gi-Oh! Voilà au moins une lacune de comblée grâce au président de la République. Un Président qui n’a pas le temps de répondre à la lettre de Sabeha Sansal, la fille de l’écrivain qui croupit dans les geôles algériennes ; qui n’a pas le temps, non plus, d’évoquer le sort scandaleux fait aux Juifs de France ; et pas, non plus, celui de témoigner un peu de compassion aux nombreuses victimes d’assassins sous OQTF ; ni de réfléchir à la situation de son pays failli, mais un Macron qui a le temps de se filmer pour les fans de Yu-Gi-Oh!

Notez bien, on comprend mieux pourquoi cet homme-là semble éprouver un besoin pressant de nous envoyer à la guerre : « Bon sang, mais c’est bien sûr ! », comme disait Tintin, c’est de là que lui vient cette certitude d’être un fin stratège : Macron-Poutine, c’est le Dragon blanc aux yeux bleus contre le Soldat du Lustre noir. Notre Président a fait l’École de guerre dans les mangas de Kazuki Takahashi et ses classes dans les bataillons de Pokemon. Nous voilà sauvés !

À ce stade, on se dit qu’il n’y a que deux explications possibles : soit le Président est un adolescent attardé qui joue à la PlayStation pendant les Conseils des ministres, et l’on comprend alors que maîtresse Brigitte lui colle des claques ; soit c’est un cynique assumé qui croit pouvoir acheter par ses vidéos infantiles les électeurs de demain. Dans les deux cas, c’est dramatiquement pitoyable !

Marie Delarue, dans BV

. Médias : été de dupes et rentrée sous tension


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#webtube : Dans Polémia, Pierre Boisguilbert signe une charge corrosive contre des médias prisonniers de leurs obsessions idéologiques. Entre illusions estivales et fébrilité de rentrée, il perce à jour le récit bien-pensant et démontre la perte de crédibilité d’une presse dominante en déclin.

Un été des illusions médiatiques

Cet été, une fois de plus, rien de ce que mes médias du bien ont annoncé – parce qu’ils le souhaitaient – ne s’est produit. Pas plus de trêve en Ukraine qu’à Gaza. Les médias ont connu un été difficile entre deux canicules où, comme pour le Covid, ils nous expliquaient qu’il fallait boire de l’eau et conseillaient de rester chez nous. Pas encore de fiche à remplir pour avoir le droit de sortir le chien, mais la prochaine fois ça viendra.

Le méchant de l’été a été indiscutablement Poutine, suivi de près par Netanyahu. Trump n’a toujours pas bonne presse mais, comme il n’a pas giflé Zelensky, il s’en sort un peu mieux que d’habitude. Finalement, il aura été plus bête que méchant pour nos médias français, si subtils eux.

Cela ne concerne que l’Ukraine bien sûr, car pour le reste les médias ont glosé sur canicule autoritaire touchant les USA selon eux, les États-Unis qui seraient en passe de devenir une démocradure… alors qu’en France on s’oriente vers une dictamolle. Nos médias, qui ne savent comment se débarrasser de leurs bêtes noires internationales, annonçaient ces derniers jours la fin de Trump pour raisons de santé (pieds gonflés, hématomes aux mains), comme ils l’avaient fait – avec le succès que l’on sait – pour Poutine au début de l’opération russe, soi-disant atteint d’un cancer en phase terminale.

Ce qui n’est certes pas en phase terminale, ce sont les guerres en Ukraine et à Gaza. En ce qui concerne les trêves, on a eu un été des dupes. Nos journalistes des droits de l’homme ukrainien et gazaoui sont passés par toutes les couleurs émotionnelles.

Le plus drôle fut l’Alaska : le tapis rouge, la poignée de main et les applaudissements de Trump à Poutine. Envoyés spéciaux et commentateurs étaient pétrifiés et vitrifiés. D’où une hystérie euphorique lors du déplacement des « 7 nains » reçus à Washington.
La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen était du voyage, après sa capitulation douanière toute honte bue comme d’habitude, aux côtés de plusieurs dirigeants européens à la Maison Blanche, et du président ukrainien Volodymyr Zelensky. On y a vu Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, le Premier ministre britannique Keir Starmer, la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni, le président finlandais Alexander Stubb, sans oublier le secrétaire général de l’OTAN.
Après avoir salué un succès diplomatique ayant sauvé l’Ukraine d’un pacte américano-russe et marquant le retour en force de l’Europe, nos médias ont petit à petit reconnu qu’en fait il y avait des images humiliantes de soumission et aucun résultat concret à court terme. La Russie veut toujours un accord global écartant de sa zone historique certains pays de l’OTAN.

Ce n’est pas difficile à comprendre, et il y aura sans doute, après un accord de paix toujours improbable, plus sûrement un règlement sur le terrain ou autour de soldats indiens plutôt que hollandais. Mais certaines badernes médiatiques et commentateurs militants, flagornant à l’extrême des Ukrainiennes autoproclamées analystes de référence, poussent à l’engagement militaire de façon irresponsable.

Parfois, l’absence d’esprit critique sur LCI concernant l’Ukraine est incompréhensible et rappelle certains plateaux de CNews traitant d’Israël. Mais la violence antisémite en France, qui a été un fait de l’été et décrite sur la chaîne de Praud, explique en partie son succès incontestable.

Une rentrée sous tension médiatique

C’est BFM qui souffre le plus : pas au niveau de LCI sur l’international et complètement larguée sur le sécuritaire par CNews. La chaîne qui voulait dominer l’info en continu est sur la défensive, perd des plumes et change les rendez-vous et présentateurs de sa grille, signe d’une extrême fébrilité.
Le remplacement à la matinale de Christophe Delay se révélera vite une erreur : il était fait pour ça. Quant à son alter ego Adeline François, elle avait un humour discret qui tranchait agréablement avec les gloussements un peu forcés et systématiques de certaines de ses consœurs. Un rajeunissement ne fait pas une ligne éditoriale.

Si cette ligne jugée macroniste et bien-pensante ne change pas, BFM va poursuivre une lente descente de son audience en berne. Et ce n’est pas l’arrivée de Cohn-Bendit qui va renverser la table. S’il y a bien un boomer indiscutablement responsable de ce qui nous arrive au niveau de l’école et de l’autorité (et, par charité, inutile d’évoquer les mœurs), c’est bien lui.
La fascination des médias pour ce révolutionnaire obsolète est un mystère, ou participe du « privilège rouge médiatique » dont parle William Goldnadel.

Quant à Pascal Praud, bête noire de la rentrée – comme Poutine et Trump –, accusé d’être responsable de tout ce qui arrive, comme le souligne obsessionnellement Dupont-Moretti, il peut garder le sourire. L’actualité le sert, à condition qu’il ne s’enferme pas dans un rabâchage parfois dissuasif et des positions sociétales jeunistes qui font plaisir à ses filles mais pas forcément aux téléspectateurs de la chaîne.
Sa défense des boomers montre qu’il a sans doute senti le danger. CNews a brisé le discours unique du PAF et on veut le lui faire payer le plus chèrement possible. Mais il faudra attendre encore un peu, car les antifas d’opérettes auront en cette rentrée bien d’autres sujets dont ils vont s’inquiéter plutôt que de l’inexorable progression de CNews derrière la locomotive Praud.

Quoique ! Dans ce domaine aussi, il n’y a aucune trêve à attendre.

Pierre Boisguilbert, Polémia

. Adieu Soulayman. Bruno Guillot, ex-imam salafiste, nous plonge dans les coulisses de l’islamisme


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#webtube : Ancien imam salafiste et prédicateur reconnu, Bruno Guillot – alias Soulayman – revient dans un livre choc « Adieu Soulayman », paru aux éditions Nour Al Alaam, sur son parcours hors norme : de sa conversion adolescente en Belgique à son passage par l’université islamique de Médine, en Arabie saoudite, jusqu’à son rôle de recruteur et de conférencier. Témoignage rare et sans fard, il dévoile de l’intérieur les mécanismes d’endoctrinement, la stratégie d’expansion du salafisme en Europe et les contradictions d’une idéologie rigoriste. Un récit saisissant qui éclaire les dérives d’un islam radical encore trop souvent minimisé, et qui soulève la question cruciale de la transmission et de la prévention face à la radicalisation.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Bruno Guillot : Je m’appelle Bruno Guillot, né en Belgique de parents français. Je suis un ex-prédicateur salafiste ayant étudié à l’université islamique de Médine (en Arabie saoudite) et un ancien professeur de langue arabe diplômé. Je suis par ailleurs père de deux adolescents.

Vous vous êtes converti à 15 ans, à un âge où l’on cherche souvent des repères. Qu’est-ce qui vous a attiré dans l’islam et, plus spécifiquement, dans le salafisme ?

Bruno Guillot : La première chose qui m’a plu est le côté familial de cette religion. La oumma, la communauté des musulmans à travers le monde, m’apparaissait extrêmement soudée. J’ai aussi apprécié la place qu’occupe le sacré dans la vie de tout musulman et l’aspect prosélyte de l’islam. Enfin, c’est une religion que l’on peut qualifier de cartésienne en apparence, à la fois dans sa doctrine et dans sa structure.

Le salafisme n’est autre que l’islam des premiers siècles – salafs signifiant « prédécesseurs ». J’ai été attiré par l’authenticité de sa méthodologie qui repose sur un retour aux racines et aux origines de l’islam. Pour moi, il s’agissait d’une sorte de garantie : en devenant salafiste, j’étais certain d’avoir la bonne compréhension de cette religion. Si les premiers musulmans n’ont guère compris l’islam, qui peut le comprendre ?

Vous évoquez une passion immédiate pour Mahomet et les textes sacrés. Avec le recul, pensez-vous que cette intensité religieuse répondait davantage à un besoin identitaire qu’à une quête spirituelle ? 

Bruno Guillot : Rejoindre la communauté musulmane a sans doute répondu à un besoin identitaire, car il est vrai qu’en devenant musulman, nous adoptons rapidement des pratiques et des habitudes qui ne sont pas dans nos mœurs ou notre culture. Par exemple, manger avec les mains comme le faisait Mohammed, s’habiller en prenant garde de ne pas s’assimiler aux mécréants, parler l’arabe, etc. Tout cela n’est possible que si le converti accepte un profond déracinement à la fois identitaire, mais aussi spirituel car, au-delà de nos us et coutumes, il y a les dogmes et les « sagesses » qui nous permettent de plaire à notre Créateur et de s’en rapprocher.

Comment vos proches ont-ils vécu cette conversion soudaine et radicale ?

Bruno Guillot : Je viens d’une famille de tradition chrétienne, non pratiquante. Comme on peut assez aisément l’imaginer, mes proches ont très mal vécu ma conversion, à commencer par mon père. Au début de ma conversion, il me forçait à me raser la barbe. On a eu plusieurs altercations, il me suivait ou me faisait suivre dans les mosquées, afin d’éviter toute radicalisation. Je sais aujourd’hui qu’il faisait cela pour mon bien mais, à l’époque, je ne le voyais pas ainsi… Très vite, mon obsession de bien faire et de devenir un musulman parfait a pris le dessus, ce qui m’a rapproché du salafisme et, à l’âge de la majorité, j’ai pris mon envol sans l’aval de personne. Je considérais mes parents comme des « mécréants » et leur avis n’avait aucune valeur à mes yeux.

Vous avez fréquenté l’université islamique de Médine, réputée fermée et rigoriste. Pouvez-vous nous décrire son fonctionnement et l’endoctrinement intellectuel qui y règne ? Quelle place occupe la haine de l’Occident dans cet enseignement ?

Bruno Guillot : Il faut savoir que l’université de Médine est directement financée par le roi d’Arabie saoudite, ce dont on pouvait être témoin au quotidien. Quand le roi guérissait d’une maladie par exemple, on pouvait recevoir une double, voire une triple bourse (150 € à l’époque) pour fêter son rétablissement. L’université est composée d’un énorme campus qui rassemble 80 % d’étrangers, car elle a été fondée avant tout pour répandre le salafisme dans le monde, en Occident plus particulièrement. Les professeurs eux-mêmes ne cachent pas leur volonté d’expansion du salafisme qu’ils souhaitent voir régner. Je ne sais pas si vous imaginez les conséquences que cela aurait dans nos sociétés occidentales… Ils nous enseignent tous les principes présents dans les grands classiques du wahhabisme, comme les livres de Mohammed ibn Abdil Wahhab, réformateur salafiste. La haine de l’Occident et de son histoire judéo-chrétienne est exposée à tous. La France, qualifiée de « pute de l’Occident », est en première ligne. L’université prône le principe d’alliance et de désaveu : il faut s’allier avec les croyants et se désavouer des mécréants. Pour vous donner un exemple concret, il était interdit de porter un maillot de football du FC Barcelone ou de l’OM.

Vous expliquez avoir converti des centaines de chrétiens. Comment procédiez-vous pour convaincre et séduire ? Par ailleurs, le salafisme met en avant la pureté, mais vous racontez aussi la violence et les châtiments corporels. Comment conciliait-on cette contradiction à Médine ? 

Bruno Guillot : C’est vrai, j’ai converti énormément de personnes à l’islam, que ce soit en Belgique ou en terre islamique, notamment lors de conférences. Cela peut surprendre, mais en Arabie saoudite, beaucoup sont des travailleurs immigrés chrétiens, athées ou bouddhistes issus des classes les plus défavorisées des Philippines ou d’Afrique subsaharienne. Pour les convertir, c’était très simple. Je m’appliquais à exposer les lacunes doctrinales du christianisme grâce aux recherches de célèbres apologètes musulmans influents sur Internet, comme Ahmed Deedat ou Zakir Naïk ; puis je vantais, en comparaison, les mérites et les bienfaits de l’islam, puis prônais les miracles scientifiques du Coran en distribuant gratuitement ce livre dans toutes les langues. Sachez qu’en se convertissant en Arabie saoudite, les immigrés obtiennent de nombreux avantages…

Il n’y a aucune contradiction entre la pureté prônée par le salafisme et les châtiments, les deux étant les faces d’une même pièce, comme nous avons coutume de le dire. Il est tout à fait possible de prôner la sagesse et la pureté et, dans le même temps, d’appliquer une justice extrêmement punitive basée sur la charia pour tous ceux qui ne respectent pas les règles. Le salafisme a sa propre conception des notions de miséricorde et de justice, loin des nôtres.

Vous mentionnez un pèlerinage meurtrier à La Mecque comme déclencheur de vos doutes. Que s’est-il passé exactement ? Quels ont été les premiers signes intimes de votre désillusion vis-à-vis de l’idéologie salafiste ?

Bruno Guillot : Peu de personnes le savent, mais énormément de musulmans meurent chaque année lors du grand pèlerinage de La Mecque. Il y a parfois de grands mouvements de foule où certains meurent étouffés, piétinés. J’y ai échappé de peu. C’est en effet à ce moment-là que sont nés mes premiers doutes. J’ai vu des femmes et des enfants mourir sous mes yeux, et je me suis demandé alors : c’est donc cela, le graal pour tout musulman, l’instant qu’on attend tous et que certains mettent des années à financer ? D’autres éléments, au fil des ans, sont venus alimenter ces premiers doutes. Tout cela est expliqué dans le livre…

Abandonner un monde où vous étiez reconnu comme érudit et imam suppléant, est-ce un saut dans le vide ou une libération ? 

Bruno Guillot : Au départ, mon choix a vraiment été vécu comme un saut dans le vide. J’ai plongé dans l’inconnu et ce que j’y ai trouvé a été particulièrement violent : j’ai été considéré comme un traître, un apostat, des menaces ont longtemps pesé sur moi suite à unefatwa, et des projets sérieux se sont envolés, comme celui de devenir l’imam principal d’une mosquée en Belgique. Avec le temps, j’ai pu relire et mieux comprendre mon passé, jusqu’à vivre ce choix de quitter l’islam comme une belle et vraie libération. Encore aujourd’hui, je m’interroge : comment ai-je pu en arriver là ? Le temps est un facteur clé.

Vous parlez d’une stratégie d’expansion de l’islam radical en Europe. Concrètement, quels moyens sont mis en œuvre et par qui ?

Bruno Guillot : Les moyens sont colossaux, même si la quantification est impossible. L’argent des émirs (princes) et des gouvernements comme ceux de l’Arabie saoudite, du Qatar ou des Émirats arabes unis est largement mis à contribution. Il permet de financer des formations gratuites sur l’islam, la traduction et la distribution massive et gratuite de livres comme le Coran, la création de sites Internet ou d’émissions de télévision. Dans de nombreux pays du Golfe, il n’y a pas de séparation entre la religion et l’État qui finance des mosquées, des logements et des bourses pour les étudiants. Même leurs ambassades dans nos pays occidentaux participent à cette stratégie d’expansion de l’islam radical en Europe.

L’université de Médine envoie-t-elle volontairement des « cadres » pour implanter un islam rigoriste dans les mosquées européennes ?

Bruno Guillot : Oui, c’est l’un des objectifs de l’université et plus globalement du royaume saoudien. La volonté affichée est vraiment de surfer sur le vide spirituel qui règne chez nous, notamment en France et en Belgique, pour arracher les jeunes de leurs racineschrétiennes et les enraciner dans l’islam. Ensuite, ces mosquées sont confiées à ces Occidentaux convertis : cela permet de convertir bien plus efficacement les foules sur place… Je le sais, j’ai fait partie de ces jeunes.

En France, certains responsables politiques et religieux affirment que le salafisme n’est qu’une minorité. Votre expérience semble dire le contraire. Qu’en pensez-vous ?

Bruno Guillot : Même ceux qui ne se considèrent pas salafistes sont influencés par les plus grands penseurs salafistes, peut-être même sans le savoir ! Les livres qui s’inspirent de ce courant sont très bien vendus et enseignés en France et les savants sont écoutés, notamment sur Internet. Le salafisme est ainsi omniprésent en Europe, même s’il n’est pas accepté de tous, il fait clairement partie du panorama des musulmans de France et de Belgique.

Voyez-vous un lien entre la progression de l’immigration musulmane et la diffusion de ce courant ?

Bruno Guillot : Il est trop tôt pour le dire, car les premières vagues d’immigration en Europe étaient loin du salafisme. Les immigrés musulmans, issus des pays du Maghreb essentiellement, vivaient un islam plus modéré. Mais la jeune génération, qui perçoit peut-être le décalage entre l’islam de ses parents et l’islam de Mohammed, a tendance à se tourner plus facilement vers le salafisme, l’islam des premières générations, le véritable islam. Aujourd’hui, les livres vendus en France sont ceux des prêcheurs salafistes, tout comme les vidéos diffusées sur Internet : cela plaît beaucoup aux jeunes qui ont soif d’appartenir à un groupe pouvant les aider, croient-ils, à s’affirmer en tant qu’individus. Je pense que les nouvelles générations vont contribuer de plus en plus à l’expansion du salafisme en Europe.

Vous avez connu de l’intérieur ce système. Quels signaux doivent alerter les familles ou les enseignants lorsqu’un jeune bascule dans le salafisme ? Selon vous, l’école française est-elle armée pour répondre à ces phénomènes ?

Bruno Guillot : Le changement radical de l’apparence, l’impossibilité du dialogue avec l’enfant, les livres qu’il lit et ses références, l’aversion pour sa culture ou l’histoire de son pays sont autant de signaux à surveiller. L’école française est à mon sens incapable de prévenir le phénomène de la radicalisation, aveuglée par la naïveté des autorités vis-à-vis de cette pensée et des gouvernements qui la soutiennent ouvertement (Arabie saoudite ou Qatar).Elle est également incapable de le guérir. Le déracinement des jeunes, quand il advient, est trop profond, c’est d’ailleurs pourquoi nous parlons  de radicalisation. Aujourd’hui, Internet est très présent et les dangers sont partout ; il faudrait de grands changements et une meilleure information pour pouvoir faire évoluer les choses.

Vous insistez sur le fait que votre livre n’est pas une condamnation de tous les musulmans. Comment distinguer islam traditionnel et islam radical sans tomber dans la naïveté ? 

Bruno Guillot : Bien évidemment, les musulmans sont des individus et chacun a ses spécificités. Englober tout le monde serait profondément injuste. L’islam dit « moderne » peut s’intégrer dans nos sociétés, s’il le souhaite et s’il n’oppose ou ne propose pas la chariaen lieu et place de nos démocraties. L’islam radical, en revanche, ne vise pas l’intégration. L’objectif clair de ses partisans est de s’imposer coûte que coûte, même si cela signifie obliger les populations à se convertir, à se battre ou à quitter leur pays. Aucun compromis n’est possible : les radicaux n’ont pas de limite.

Si vous aviez un message à adresser à un jeune tenté aujourd’hui par ce rigorisme, quel serait-il ?

Bruno Guillot : Mes conseils sont les suivants : si le salafisme te tente, réfléchis bien aux conséquences que ta conversion va entraîner. Il faut que tu prennes conscience que cette décision va impacter le reste de ta vie, jusque dans tes décisions les plus simples, comme prendre une photo, écouter de la musique ou regarder un match de foot. Tu vas devoir t’éloigner de la nature profonde de l’homme qui est d’aimer ; tu vas devoir détester des gens, tes amis, ta famille, car ils n’auront pas la même appartenance religieuse que toi. Crois-moi, ce mode de vie particulièrement stressant et strict finira tôt ou tard par te conduire à t’oublier toi-même, jusqu’à sombrer dans une profonde dépression. Si tu es dans cette situation, contacte-moi : nous pourrons en discuter ensemble.

Après cette rupture, quel est aujourd’hui votre rapport à la foi, à la spiritualité ? Vous parlez « d’adieu à Soulayman ». Est-ce une page totalement tournée ou reste-t-il une part de vous marquée à vie par cette expérience ?

Bruno Guillot : Ma spiritualité a trouvé sa place dans le christianisme qui prône l’amour. Mais mon choix n’est plus celui d’un naïf adolescent de 15 ans qui s’est laissé prendre dans les filets du radicalisme et de sa pensée. Aujourd’hui, c’est en homme accompli que je prends mes décisions. Nous sommes tous marqués par notre passé, mais je peux affirmer sans hésiter que tout ce que j’ai vécu avait un sens car, aujourd’hui, je peux utiliser mon expérience pour témoigner et apporter du positif à mes concitoyens. C’est donc sans regrets que j’ai définitivement tourné la page de mon passé.

Publier ce livre à visage découvert est un risque. Qu’est-ce qui vous pousse à témoigner malgré tout ?

Bruno Guillot : Évidemment, le risque zéro n’existe pas. J’en suis bien conscient, mais c’est avec sagesse et humilité que j’ai écrit ce livre. Mon objectif n’est ni de stigmatiser ni de blesser les sensibilités, mais de faire part de mon expérience, afin d’aider la jeunesse et nos sociétés à se prémunir contre le fléau réel qu’est la radicalisation. Si ma modeste contribution peut être une pierre à l’édifice que nous devons construire contre ce danger, alors j’aurais accompli ma mission.

Propos recueillis par YV

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