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#webtube : Thierry Ardisson, cet anar de luxe dont on a toujours sous-estimé l’émouvante sensibilité artistique… Il est des paradoxes existentiels mais humains, dans la vie comme dans la mort, dont l’énigmatique signification ne peut laisser croire à de simples coïncidences. C’est le cas, précisément, de la disparition, à l’âge encore relativement jeune de 76 ans, de Thierry Ardisson, ce royaliste convaincu, décédé, comme par un ultime mais époustouflant souci d’irrévérence face au sens même de l’Histoire, un 14 juillet, jour, en France, de la fête nationale, où le peuple en liesse commémore, suite à la symbolique, quoique très concrète, prise de la Bastille, la chute de la monarchie, de droit divin de surcroît, et, à sa suite logique, la naissance, sinon de la démocratie en tant que telle, du moins de la République !
Un oxymore vivant, y compris dans la mort !
Car oui, pour qui sait lire entre les lignes du temps, ce captivant phénomène médiatique, fin et racé animal de télévision comme d’autres sont d’intenses et prodigieuses bêtes de scène, cultivait, avec une rare maestria, l’art du paradoxe comme les plus grands écrivains, non moins aguerris en matière de rhétorique, chérissent l’art de l’oxymore.
Ainsi, un dramaturge tel que l’épique Corneille aurait-il très certainement pu dire, à l’instar de l’une de ses plus belles tirades dans Le Cid, qu’Ardisson était en effet cette « obscure clarté qui tombe des étoiles ». Et le non moins classique, quoique nettement plus romantique, Gérard de Nerval de renchérir, comme il le fait effectivement dans ce magnifique poème qu’est El Desdichado, que ce même Thierry Ardisson était aussi, en matière d’oxymore toujours, le « soleil noir de la mélancolie ».
Baudelaire, Nietzsche, Freud et Lacan : un fameux carré d’as en matière de modèle de pensée
Était-ce donc pour cela, pour cet insigne motif, que ce cher défunt qu’est désormais Thierry Ardisson s’habillait toujours en noir, à l’image de l’immense Charles Baudelaire, cet autre grand conservateur politico-idéologique derrière ses vers impies devant l’Éternel, qui, ainsi tout de noir vêtu également, portait quant à lui, comme il se plaisait à le dire de lui-même, le « deuil de son époque » ?
Davantage ! Du même Ardisson, encore et toujours, un esprit éclairé aurait très probablement pu dire également ce que ce très désacralisateur philosophe que fut Nietzsche dit, autre vertigineux paradoxe, des antiques penseurs grecs en un de ses aphorismes les plus éblouissants : « Ils étaient superficiels par profondeur. »
C’est dire, là encore, si ces multiples paradoxes que le transgressif Thierry Ardisson s’amusait ainsi à cultiver à longueur d’interviews télévisées, jusqu’à souvent dérouter, et parfois même scandaliser, ses interlocuteurs cathodiques du moment, auraient pu aussi donner raison à un psychanalyste aussi averti que Jacques Lacan lorsque, pour définir l’inconscient freudien, qu’il qualifiait littéralement d’« objet petit a », il soutenait volontiers qu’il « était toujours là où on ne pensait pas qu’il était ; et jamais là, au contraire, où on croyait qu’il était » !
Libertinage érudit
Du reste, cet être éminemment cultivé que fut en vérité, par-delà ses apparences et autres mondaines futilités, Thierry Ardisson aurait sans nul doute pu être également, au sein de ce que l’on appelle l’« Âge Classique », un personnage, haut en couleur par-delà ses costumes indéfiniment sombres, issu du fascinant « libertinage érudit », comme le furent en effet des esprits aussi raffinés, et dont l’incisive plume n’avait alors d’égale que l’audace de leur pensée, tels que Pierre Gassendi, le meilleur ennemi de Descartes à son époque, ou Tristan L’Hermite, ce superbe « poète maudit » avant la lettre, sans même parler d’un Théophile de Viau, sans qui l’illustre Choderlos de Laclos, au prestigieux siècle des Lumières, n’aurait pu concevoir ses très sulfureuses Liaisons dangereuses.
Il aurait pu être également, par son esprit vif et ses saillies mordantes, qui faisaient souvent mouche par leur anticonformisme notoire, l’ami fidèle et lucide de Voltaire, lumière d’entre les Lumières, qui consacra par ailleurs, entre autres chefs-d’œuvre, un ouvrage aussi monumental qu’admirable au grand et brillant siècle de Louis XIV, ce « Roi-Soleil » qu’Ardisson, en bon royaliste qu’il était donc, vénérait par-dessus tout autre pouvoir monarchique.
L’ars moriendi* de David Bowie : le Lazarus de Blackstar, immortelle « Étoile noire »
Mais, à Dieu ne plaise, celui que Thierry Ardisson, dans ses derniers jours, plaça tout en haut de son panthéon artistique, ce fut, sans aucun doute, l’une des stars incontestées de la musique pop-rock : David Bowie en personne, dont l’une de ses ultimes compositions, portant le très emblématique titre de Lazarus (Lazare, seul homme, en dehors du Christ, à être ressuscité d’entre les morts, comme le raconte l’Évangile selon saint Jean), a été choisi précisément, par Ardisson lui-même, comme la principale bande-son de sa funèbre playlist, à entendre donc lors de ses funérailles.
Et pour cause : c’est avec ce sublime Lazarus, extrait de son ultime mais très symbolique opus Blackstar (« Étoile noire », en bon français), son propre trépas que Bowie, mort prématurément lui aussi, tout comme Ardisson, d’un cancer du foie, met dramatiquement là en scène, au sommet de sa tragique flamboyance (autre oxymore de circonstance), comme le montre son extraordinaire, à la fois poignant et intimiste, clip vidéo, ainsi que j’en ai moi-même longuement parlé en deux de mes essais, intitulés respectivement Petit Éloge de David Bowie – Le Dandy absolu (Éditions François Bourin/Les Pérégrines) et Traité de la mort sublime – L’art de mourir de Socrate à David Bowie (Éditions Alma/Le Condottiere) !
Éloge du dandysme ardissonien, cet anar de luxe : un clair-obscur en chair et en os
Ainsi, de ce dandysme noir, duquel se rapprochent, pour rester dans le registre pop-rock, un Lou Reed ou un Leonard Cohen, à ce dandysme solaire dont un David Bowie s’avère donc l’un des principaux épigones, est-ce un clair-obscur en chair et en os que Thierry Ardisson, cet anar de luxe dont on a toujours sous-estimé l’émouvante sensibilité artistique tout autant que la réelle intelligence conceptuelle, incarne, en définitive, au plus haut point. Si bien que l’on pourrait dire également de lui ce que Charles Baudelaire, à nouveau, écrivit, dans cette très riche « critique d’art » qu’est un texte tel que son Peintre de la vie moderne (1863), à propos du dandy idéal : « Le dandysme est le dernier éclat d’héroïsme dans les décadences. »
Davantage, y renchérit, quelques lignes plus loin, Baudelaire : « Le dandysme est un soleil couchant ; comme l’astre qui décline, il est superbe, sans chaleur et plein de mélancolie. » Et encore, en guise d’ultimes paroles à ce sujet : « On dirait un feu latent qui se fait deviner, qui pourrait mais qui ne veut pas rayonner. » Absolument magnifique !
La liberté de ton comme marque de fabrique : insolence intellectuelle, provocation sociale, impertinence morale
Reste à espérer que la belle et douce Audrey Crespo-Mara, que la grâce du sourire comme l’élégance des manières, par-delà même ses remarquables qualités journalistiques et vertus professionnelles, tinrent lieu d’heureux mariage avec son cher Thierry, dont le sens quasi inné de l’insolence intellectuelle se nourrissait des subtils contours de la provocation sociale tout autant que de la liberté morale, puisse surmonter au plus vite l’immense chagrin qui doit probablement l’étreindre, à défaut des bras de son amour défunt, aujourd’hui avec une telle, cruelle et douloureuse, perte humaine…
À elle donc, en particulier, toutes mes plus sincères condoléances !
Daniel Salvatore Schiffer, dans BV
. Dans le VIe, les bobos ne veulent pas d’« attroupements de jeunes
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#webtube : On n’a pas envie de risquer de rencontrer la France, la vraie… Le Quartier latin est l’un des plus chics de Paris, l’un des plus chers, l’un des plus à gauche. Forts de ces apparentes contradictions, et sans la moindre vergogne, des habitants du quartier ont lancé une pétition pour s’opposer à l’ouverture d’un Carrefour City au coin des rues Vavin et Bréa. Ils ont peur que ce supermarché, dont les heures d’ouverture sont étendues et dont la clientèle risque de déparer un petit peu avec les célébrités qui évoluent habituellement dans ces rues cossues, n’attire « des attroupements de jeunes », « des livraisons à 6 heures du matin » ou encore « la proximité des mineurs isolés ».
La supérette doit ouvrir le 21 août, mais les habitants de ce quartier « cossu » (c’est leur terme), où l’on est attaché à la « qualité de vie », ne l’entendent pas de cette oreille. On les comprend : le mètre carré vaut entre 20 et 30.000 euros, dans ce quartier. Ce qui est beaucoup plus amusant, dans cette histoire, ce sont les noms des signataires de cette pétition, qui a été lancée par Bruno Segré, ancien journaliste économique et enfant du quartier. On trouve, parmi ceux-ci, Jacques Toubon, ancien « Défenseur des droits », c’est-à-dire icône du politiquement correct, Ruth Elkrief, inoxydable pourfendeuse de la droite sous couvert d’objectivité journalistique, le chanteur Alain Souchon et ses enfants, la comédienne Catherine Frot et le comédien Pierre Richard ou encore l’homme d’affaire Denis Olivennes, qui se dit lui-même attaché à « un certain conservatisme urbain ».
Regardez quels engagements politiques ont pris nombre de ces personnalités pendant les dernières décennies. On peinerait à trouver la trace d’une révolte contre la racaillisation de la France, l’enlaidissement de la province, les « mineurs isolés » qui déferlent par milliers sur la France ou encore « les livraisons à 6 heures du matin », comme ils le disent eux-mêmes. Non, ce qui les dérange, en quelque sorte, c’est que la France qu’ils ont contribué à créer vienne finalement frapper à leur porte. N’ont-ils pas payé suffisamment cher pour ne pas voir, en bas de chez eux, les conséquences de leurs actes ? Un Carrefour City en bas de chez eux, ce n’est pourtant pas grand-chose. Ce n’est pas un kebab, un magasin Foot Locker ou un point de deal. Mais pour eux, c’est déjà trop, et cela mérite que l’on se révolte.
Résumons-les : pour les gueux, l’immigration est une chance. Il faut leur imposer toujours plus de migrants venus d’Afrique, toujours plus de commerces destinés au blanchissement de l’argent de la drogue. Mais pour ceux qui ont payé le prix exorbitant de la tranquillité bourgeoise, il est inconcevable de vivre avec les idées que l’on professe. Dans le VIe, on est entre l’École alsacienne et Normale Sup, au cœur du territoire de la bourgeoisie intellectuelle. Plafonds à la française, parquets Versailles, courses à vélo, bibliothèques choisies (Vrin, NRF et vieux Pléiade). On n’a pas envie de risquer de rencontrer la France, la vraie, fût-ce par l’innocent truchement d’une supérette Carrefour. Quelle hypocrisie révélatrice !
Arnaud Florac, dans BV
. Le Floch Prigent : La France au dessus de nos personnes !
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#webtube : Hommage à Loïk Le Floch Prigent. Dans cet entretien de plusieurs heures diffusé en intégralité, Loïk Le Floch-Prigent n’épargnait rien ni personne : l’aveuglement des élites, la fuite des cerveaux, la déliquescence des services publics, les impasses de l’Éducation nationale, les errances d’un Droit qui bafoue le bien commun, les juges sous influence qui finissentt par tuer la démocratie, l’invasion de territoires, l’abandon de l’unité culturelle, par-dessus toute la surveillance permanente de services étrangers, notamment celle de la CIA dont il faisait l’objet. Admettant qu’il était finalement devenu profondément conservateur, il n’en estimait pas moins que tout est rattrapable : c’était au pied du mur que tout redevient possible. Un dialogue de qualité animé et dirigé par Paul-Marie Coûteaux
. Tour de France 2025 – Étape 13 : Pogacar, le faussaire du suspense. En attendant le Tour féminin…
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#webtube : Un contre-la-montre comme on n’en fait plus. Court, pentu, décisif. Mais surtout, désespérément prévisible. Tadej Pogacar, pour la 21e fois sur la Grande Boucle (et la 4ème fois cette saison), a levé les bras comme s’il avait été seul au départ. Pour la quatrième fois sur un chrono, il a joué avec la montre comme un chat sadique avec sa proie. À ce stade, ce n’est plus une course, c’est un règne. Le Tour de France 2025 est devenu un documentaire sur la domination. Une archive en temps réel d’un coureur qui étouffe toute dramaturgie, toute résistance, toute poésie.
Il fallait grimper vers Peyragudes, théâtre d’une de ses victoires passées, pour constater l’écrasante évidence. Derrière, Jonas Vingegaard a fait illusion. 36 secondes de retard, à ce niveau, c’est un gouffre. L’homme qui jadis fit vaciller le Slovène s’accroche désormais à l’idée même de pouvoir lui parler à l’oreille au sommet d’un col.
#TDF2025 / Un expert danois du dopage met en doute 🇸🇮 Tadej Pogačar (UAD) : "Il est compréhensible que des athlètes d’élite augmentent leur niveau de 1, 2 ou 3%. Mais lui, il a peut-être même augmenté son niveau de 10%." https://t.co/O1A12r815X
— Renaud Breban (@RenaudB31) July 18, 2025
Même Remco Evenepoel, double champion du monde de la discipline, n’a été qu’une ombre de lui-même : 12e du jour, aspiré par le rythme infernal d’un Tour qui ne tolère plus les héros classiques, ni les failles humaines. Et que dire du courage sans gloire des Arnaud Démare, Biniam Girmay et Tim Merlier ? Sauvés par une rallonge de délai, repêchés dans les bas-fonds du classement comme des naufragés d’un cyclisme devenu un sous-marin nucléaire lancé à pleine vitesse.
Le Tour sans surprise : Pogacar comme Armstrong ?
À quoi bon faire semblant ? Tadej Pogacar écrase cette édition comme un certain Texan autrefois, lorsque le Tour était une procession, non une compétition. Aujourd’hui comme hier, dans le monde des initiés tout le monde applaudit. Les commentateurs n’osent absolument plus le moindre commentaire. Lisse, courtois, avenant, Pogacar est devenu l’antihéros parfait d’un cyclisme aseptisé. Un sport qui court à 60 km/h mais qui a laissé tomber la poésie sur le bas-côté.
On scrute ses watts, ses sourires, ses datas. Il est tout sauf détestable, ce Pogacar. Et c’est bien le problème : on aurait préféré un tyran à la Armstrong, on a un ange mécanique. Le peloton se courbe, les adversaires abdiquent. Il ne reste plus qu’à attendre la fin, compter les étapes, et rêver d’un contre-temps, d’une fringale divine, d’un col mal digéré. Mais l’espoir a quitté le Tour par la petite porte.
Demain : Luchon-Superbagnères, ou le baroud d’honneur des guêpes ?
Samedi 19 juillet, les jambes douloureuses reprendront la route pour la 14e étape entre Pau et Luchon-Superbagnères. Un parcours à faire pâlir les vieux grimpeurs à moustache : Tourmalet, Aspin, Peyresourde, Superbagnères. Quatre cols mythiques pour 4 950 mètres de dénivelé positif. Un enfer pavé de bonnes intentions… surtout pour ceux qui ne s’appellent pas Tadej.
Chez Visma-Lease a Bike, on tente encore d’y croire. Jonas Vingegaard, les yeux dans les rétroviseurs, espère que Pogacar explosera comme jadis au Granon ou à la Loze. Matteo Jorgenson pourrait se glisser dans l’échappée, Wout van Aert jouer les lieutenants de haute montagne. Mais tout cela ressemble à une pièce de théâtre jouée pour le public, dont l’issue est écrite à l’avance.
Même les scénarios les plus tactiques – pions à l’avant, relais dans les vallées, récupération au pied des cols – semblent voués à l’échec face à un Pogacar en mode moissonneuse. Il paraît qu’il veut enchaîner Tour, Vuelta, Kigali, Lombardie… Tant qu’à faire, autant ajouter la traversée de la Manche à la nage.
Vivement le Tour féminin
Alors on rêve. Non pas d’un rebondissement, mais d’un renouveau. Que vienne enfin le Tour féminin, cette bouffée d’air moins saturée de chiffres, plus aléatoire, plus romanesque. Là où l’on s’échappe encore pour le panache, où les équipières se relaient avec humanité, où les stratégies se bricolent dans les oreillettes et non sur des algorithmes. Là où, parfois, l’improbable triomphe.
Pogacar gagnera peut-être ce Tour comme il dort : serein, sans même transpirer. Mais qu’il prenne garde. Car à trop vouloir incarner la perfection, on finit par susciter l’indifférence. Et le Tour, sans surprise, sans poésie, n’est plus qu’un manège où seuls les enfants croient encore que tout est possible.
YV
Breizh-info.com
. Londres : après l’agression d’un père de famille et de son fils, les anglais choqués.
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#webtube : Il s’agit de la station de métro Highbury et Islington.
This is Highbury and Islington tube station. pic.twitter.com/j3Esdh8Qiy
— David Atherton (@DaveAtherton20) July 17, 2025
. La France quitte l’Afrique : ce n’est pas une page qui se tourne mais le livre qui se referme
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#webtube : Qu’il est loin ce jour de 2013 où François Hollande était acclamé au Mali comme un général romain victorieux, après avoir stoppé et chassé les jihadistes qui fondaient sur Bamako. La France était alors au faîte de sa popularité au Sahel. L’Opération Serval fut en effet un modèle du genre. Mais des vents contraires n’ont pas tardé à souffler. Après la Centrafrique, le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad, la Côte d’Ivoire et le Gabon, c’est au tour du Sénégal de remercier la France au nom de sa souveraineté. Nos soldats quittent le pays.
Depuis 2022, tout s’est accéléré. Il est clair que les Russes ne sont pas étrangers à cette soudaine francophobie africaine, puisque Macron a fait le choix irresponsable de la guerre contre la Russie en armant l’Ukraine. Mais son amateurisme en Afrique n’a rien arrangé. Son paternalisme, parfois méprisant, et son arrogance ont très vite froissé les chefs d’Etat africains habitués à davantage d’égards de la part de l’ex-colonisateur. Bilan : la France est chassée de toute l’Afrique. Seule subsiste notre base de Djibouti.
Quand nos colonies africaines ont accédé à l’indépendance en 1960, c’est une page de notre longue histoire en Afrique qui s’est tournée. Mais 65 ans plus tard, avec le départ de nos soldats qui quittent Dakar, c’est le livre de la fabuleuse épopée coloniale qui se referme.
Une grandiose page d’histoire que Macron ose nommer « crime contre l’humanité ». Le vrai crime, en réalité, c’est qu’un chef d’Etat salisse son pays à l’étranger. Preuve d’une affligeante immaturité.
La grande aventure coloniale de la France a commencé au XVIe siècle avec l’Amérique du Nord, mais ce n’est qu’en 1850 que Jules Ferry lance la France à la conquête de l’Afrique subsaharienne, également convoitée par les puissances européennes.

Rappelons que Napoléon se désintéressait totalement du reste du monde, ne convoitant que l’Europe. Il a vendu la gigantesque Louisiane aux Américains, laquelle représentait 13 Etats actuels.
Ceux qui aujourd’hui réécrivent l’histoire avec leurs lunettes roses mondialistes, en faisant le procès de tous ces Français qui ont bâti cet immense empire, ne savent pas de quoi ils parlent. On ne réécrit pas l’histoire en s’affranchissant du contexte de l’époque.
Tous nos explorateurs, nos militaires, nos administrateurs, nos colons, nos enseignants, nos bâtisseurs, nos missionnaires, nos médecins ont accompli une tâche inestimable qui mérite le respect, très loin des insultes de l’inculte Macron. Notre oeuvre civilisatrice est admirable.
Car, nous l’avons déjà dit, en Afrique il n’y avait aucune écriture. Seule la tradition orale transmettait les savoirs et l’histoire entre générations. Autant dire que c’est là un frein monumental au progrès.
Rappelons que les guerres tribales, les épidémies, les famines, l’esclavage, le cannibalisme et même les sacrifices humains dans certaines contrées, ravageaient le continent. Des fléaux que nous avons éradiqués, même si cette oeuvre civilisatrice s’est parfois accompagnée d’exactions et de violences comme dans toute conquête.
Certes, l’esclavage n’a pas grandi l’Occident, mais la traite inter-africaine et la traite arabo-islamique ont fait tout autant de victimes que la traite atlantique, à savoir 14 à 15 millions de victimes chacune. Condamner l’une en ignorant les deux autres ne peut qu’élargir le fossé entre les communautés qui vivent en France.
On ne revient pas sur le passé. On ne réécrit pas l’histoire. Tout procès de nos Anciens est aussi stupide qu’inutile. J’ai eu la chance de vivre en Afrique à l’époque coloniale et après l’indépendance dans quatre pays différents. J’ai eu la chance de parcourir ce continent de long en large à titre professionnel. Rien n’autorise Macron à faire le procès de la colonisation, qui reste l’une des plus belles pages de notre histoire de France, mais aussi de l’histoire européenne.
On notera en passant l’hypocrisie des pourfendeurs de la colonisation, qui font le procès des seuls Européens, lesquels ont bâti des villes et propulsé l’Afrique dans le monde moderne avant de passer le flambeau aux Africains, tandis que ces mêmes Fouquier-Tinville se gardent bien de culpabiliser les Américains, qui ont liquidé les Indiens et ne sont jamais repartis après la conquête. Morale à deux vitesses, comme toujours…
Si la colonisation fut un crime contre l’humanité, que Macron nous dise ce qu’il pense de l’extermination des Indiens, spoliés à jamais de leurs terres par ses amis Américains.
Mais aujourd’hui, à l’heure où l’homme blanc est jugé coupable de tous les maux, à l’heure où nos élites se présentent la corde au cou tels les bourgeois de Calais devant les Anglais, à l’heure des génuflexions et des mea culpa à tout va, la seule question qui vaille est la suivante :
Fallait-il que les Européens colonisent l’Afrique, ou bien fallait-il laisser ce continent à l’écart de la civilisation ? Pour moi, sans le moindre doute, la colonisation reste une admirable mission civilisatrice. Mais que chacun se fasse son opinion.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. « Arbres », « Tout le monde sait » : quand les Français déjouent la censure
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#webtube : Face aux appétits de censure du régime, les Français en sont réduits à adopter un langage codé. La menace fasciste plane. Jeudi 17 juillet 2025, Franceinfo a publié un long article attirant l’attention sur un phénomène très inquiétant. « L’extrême-droite a développé depuis plusieurs années un vocabulaire détourné sur les réseaux sociaux pour diffuser ses idées », alerte ainsi Franceinfo. La journaliste en veut pour preuve les mots « arbres » et « noix » qui connaîtraient une étrange popularité sur certaines plateformes. « Ce sont des termes qui sont utilisés pour tenir des propos racistes, “arbres” désignant les personnes arabes et “noix” désignant les personnes noires », ajoute une employée du média d’extrême gauche StreetPress présentée sur Radio France comme une « spécialiste de l’extrême droite ». Cette technique conduirait à « une vraie libération de la parole raciste et de la parole haineuse ». Diantre.
"Arbres", "noix", "tout le monde le sait"… Ce vocabulaire détourné par des internautes pour diffuser des idées d'extrême droite sur les réseaux sociaux https://t.co/71D0KnPDcS
— franceinfo (@franceinfo) July 17, 2025
Popularisée notamment sur X par le célèbre Twittos Bouli, l’expression « Tout le monde sait » – ou « TLMS » pour les intimes – est également pointée du doigt. Elle est employée en commentaire d’affaires dans lesquelles le profil des malfaiteurs est connu des internautes les plus perspicaces, en dépit des tentatives d’occultation médiatique. « Un commentaire qui permet de diffuser et de normaliser des idées d’extrême droite, sans avoir à le dire précisément », s’étrangle la journaliste de service public, qui préférait sans doute que certaines réalités restent non dites.
Le Point Godwin
La stratégie perverse de « l’extrême droite » aurait un nom : le « dog whistle ». Littéralement « sifflet à chien », cette technique de communication subtile repose sur l’utilisation de mots ou phrases codées qui ne peuvent être reconnus que par ceux à qui ils sont destinés, faisant ainsi office de signe d’appartenance dissimulé. « Comme un sifflet qui a une fréquence que seuls les chiens peuvent entendre », développe la militante de StreetPress. Cette méthode ne serait pas nouvelle et aurait été largement employée par les adorateurs du IIIe Reich. « Par exemple le nombre 88, souvent utilisé dans les mouvances néonazies pour “HeilHitler”, le H étant la huitième lettre de l’alphabet », nous dit-on. Le Point Godwin est atteint.
Autre exemple de références nauséabondes attribuées à « l’extrême droite » : le terme « dragons célestes », issu de l’univers manga, qui serait désormais employé pour désigner ni vu ni connu la communauté juive. « Les “dragons célestes” cochent en effet de nombreuses cases de l’imaginaire antisémite et des théories complotistes », professe Franceinfo. Sauf que le dernier homme politique à avoir utilisé cette expression n’est pas exactement d’extrême droite. Il est même encarté à la France Insoumise. Il s’agit de David Guiraud. Oups.
Le député LFI David Guiraud utilise le terme antisémite "dragons célestes". Devant la polémique, il supprime son tweethttps://t.co/c9KixMx4qp pic.twitter.com/oqhJQtwxX7
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) January 1, 2024
À ce sujet — Bouli : la star des réseaux sociaux répond aux questions de BV
Langage codé
L’article de Franceinfo dit cependant vrai sur un point : ces inventions et détournements sémantiques constituent effectivement « un moyen d’éviter les sanctions pénales ». Des citoyens déploient des trésors d’inventivité afin de ne pas tomber sous le coup des lois Pleven, Gayssot et autres règlements. Jadis, dans le Bloc de l’Est, les opposants utilisaient un langage codé pour exprimer des idées interdites par le régime.
Ces internautes sont dans le collimateur. L’état français et l’UE avancent sur la mise au point de règlementations portant la fin de l’anonymat sur Internet et un contrôle étroit des réseaux sociaux, quand ils ne demandent pas carrément leur fermeture. C’est dans ce cadre que s’inscrit la dernière initiative d’Aurore Bergé, ministre française déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes. Son projet de coalition associative chargée de signaler les « contenus haineux » en ligne auprès de l’Arcom confie les limites de la liberté d’expression à la surveillance de SOS Racisme, SOS Homophobie, la LICRA, Osez le féminisme ! ou au Planning familial.
Jean Kast, dans BV
. Émeutes en Espagne : Vox appelle à la « remigration » de tous les clandestins
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#webtube : Après l’embrasement dans le sud-est du pays, Vox demande le renvoi de tous les clandestins et des migrants criminels. Les émeutes laissent la place à l’affrontement politique. Après les violences qui ont secoué le Sud-Est de l’Espagne, notamment la commune de Torre Pacheco, suite à l’agression présumée d’un retraité par trois jeunes maghrébins, le débat sur la question migratoire s’enflamme. Vox, le parti de la droite espagnole accusé par ses adversaires de « jeter de l’huile sur le feu », appelle à la « remigration » de tous les clandestins présents sur le sol espagnol et de tous les « migrants légaux qui commettent des crimes ». Une proposition forte pour lutter contre la hausse sans précédents des entrées migratoires à laquelle est confronté le royaume hispanique.
La politique d’ouverture des socialistes
« Dites la vérité ! Ce sont des voisins excédés, pas des ultras ! » La séquence a déjà été visionnée des centaines de milliers de fois. Une jeune Espagnole hurle sur une journaliste en plein direct et lui demande de « dire la vérité ». Selon cette jeune femme, les violences qui secouent la ville de Torre Pacheco ne sont pas du seul fait de « l’extrême droite », comme le présentent de nombreux médias du pays. A l’écouter, il y aurait également des riverains « excédés » par la situation migratoire de leur ville qui compte déjà près de 30% d’étrangers dans sa population. Une analyse partagée par José-Maria Ballester, journaliste espagnol contacté par BV. « Il y a dans ces mouvements 70% d’agacement de la population espagnole et 30% de groupuscules violents qui, je le précise, n’ont rien à voir avec Vox », explique le journaliste.
Terrible image. Des civils dont une jeune adolescente hurlent à la journaliste espagnole de dire la vérité sur Torre-Pacheco. Ce n'est pas "l’extrême droite qui se livre à la violence". Ce sont des habitants excédés par l'insécurité. https://t.co/qv1Mw3ENPg
— Marc Eynaud (@Eynaud_Marc) July 16, 2025
À ce sujet — Espagne : l’agression d’un retraité par trois Maghrébins met le feu aux poudres
Cette colère trouve un écho important sur la scène politique nationale. Vox, en premier, se fait le porte-parole de ce ras-le-bol populaire face à la situation migratoire du pays. En trente ans, l’immigration en Espagne a explosé. En 1998, on comptait 637.000 étrangers sur le sol espagnol, soit 1,6% de la population. Aujourd’hui, selon l’institution national de statistiques, on dénombre 6,95 millions d’étrangers en Espagne, soit 14,13% de la population.« Bien sûr, l’Espagne connait une situation migratoire encore loin de celle vécue par ses voisins européens. Ce n’est que le début, mais le sujet va de plus en plus compter dans les prochains mois », pronostique José-Maria Ballester.
D’autant que le pouvoir socialiste actuel n’entend pas fermer les frontières, au contraire. En déplacement en Mauritanie, Pedro Sanchez, chef du gouvernement, saluait ce 16 juillet les apports « positifs » de l’immigration pour son pays. A l’inverse de nombreux pays européens, les socialistes espagnols ne se cachent pas de vouloir « accueillir ceux qui viennent de l’extérieur » pour « garantir l’Etat-Providence ». Mesure concrète de cette politique favorable à l’immigration de masse, le gouvernement a annoncé en décembre dernier son intention de régulariser 900.000 migrants d’ici trois ans. Il y a dix jours encore, Pedro Sanchez écrivait sur son compte X : « Aujourd’hui, l’Espagne est une terre d’accueil et ceux qui viennent contribuent par leurs efforts à la construction d’une Espagne meilleure ». A cela s’ajoute la répartition sur l’ensemble du territoire des mineurs non accompagnés qui devrait débuter en août.
La droite favorable à la remigration
Une politique à laquelle la totalité des Espagnols n’adhère pas. Avant les émeutes de Torre Pcheco, le pays avait ainsi connu de nombreuses manifestations contre l’immigration massive. Et aujourd’hui, Vox, troisième force politique en Espagne, appelle à mettre un terme à « l’invasion migratoire ». « De plus en plus, les Espagnols souffrent des politiques de frontières ouvertes », se désole le parti de droite qui demande donc de renvoyer dans leur pays d’origine tous les clandestins ainsi que tous les migrants légaux qui sont condamnés pour des crimes. Une mesure que l’on retrouve dans de nombreux programmes européens des partis de droite patriote. « L’immigration n’était pas le thème de prédilection de Vox quand le parti a explosé sur la scène nationale en 2018. Mais, depuis quelques mois, Vox commence à y accorder plus d’importance et grimpe dans les sondages », précise José-Maria Ballester.
De son côté, le Parti populaire (équivalent de la droite et du centre droit) assure qu’une fois aux affaires, ils « expulseront immédiatement tous les clandestins qui commettent des délits ». Une mesure insuffisante pour Santiago Abascal, chef de Vox, qui considère que tous les clandestins, connus des services de police ou non, devraient être renvoyés dans leur pays. Les socialistes, quant à eux, accusent Vox d’agiter la haine.
La politique d’ouverture de l’Espagne ne sera pas sans conséquence pour la France, tout migrant régularisé en Espagne ayant la liberté de circuler en Europe…
Clémence de Longraye, dans BV
. Budget 2026 : Sarah Knafo détaille… 63 milliards d’euros d’économies !
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#webtube : De son côté, le RN prépare un contre-budget, tandis que LR travaille à des “propositions crédibles”. Nous connaissons donc les orientations du prochain budget que le Premier ministre a présenté mardi 15 juillet et qui sera examiné à l’automne avec le projet de loi de finances pour 2026. Baisse des dépenses de l’Etat famélique, suppression de deux jours fériés, économies de bouts de chandelle, réduction du nombre de fonctionnaires dérisoire : un budget frappé du sceau de l’immobilisme.
A droite, l’opposition est vent debout. Marine Le Pen fustige le pouvoir en place et ses « sept années de gabegie catastrophique ». « Aucune économie sur le coût de l’immigration, des subventions aux énergies intermittentes hors-contrôle, sept milliards de hausse de notre contribution à l’Union européenne, rien sur la bureaucratie à l’hôpital ou dans l’enseignement. » a-t-elle déploré sur X. Pour la députée du Pas-de-Calais, cela ne fait aucun doute : « Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons. »
« Le RN proposera une autre voie »
Alors qu’Eric Woerth, ancien président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, actuel député macroniste de l’Oise, déclarait hier sur Europe 1 que « l’immigration a un coût zéro », Jean-Philippe Tanguy, député de la Somme, constatait au contraire le poids considérable de l’immigration pour le contribuable français. « Quand vous avez 500.000 personnes qui rentrent par an, faire croire que ça n’a pas de coût voire faire croire que ça rapporte, est une absurdité », réagissait sur France Inter le Monsieur finances du Rassemblement national.
Dans un entretien au Parisien, la triple candidate à la présidentielle a averti : « L’effort fiscal est encore concentré sur deux catégories, les retraités et les classes moyennes, notamment les moins de 45 % des Français qui payent l’impôt sur le revenu. On ne peut pas faire peser les efforts toujours sur les mêmes. » Le Rassemblement national va profiter de l’été pour travailler à l’élaboration d’un contre budget qu’il présentera après la rentrée parlementaire. Les travaux seront dirigés par Jean-Philippe Tanguy.
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« Le RN proposera une autre voie avec des pistes d’économies extrêmement claires » assure le député de l’Yonne Julien Odoul au micro de Sud Radio, notamment sur la « réduction du train de vie de l’Etat ». Thomas Ménagé, député RN du Loiret l’assure : des « mesures de justice sociale et fiscale », prenant en compte « la limitation des dépenses sur l’immigration » guideront les choix du RN.
La tronçonneuse de Sarah Knafo
A Reconquête, les chiffres tombent déjà. Sarah Knafo a communiqué une liste de coupes budgétaires qui pourraient faire économiser à l’Etat, donc aux Français, 63 milliards d’euros. Suppression de l’aide publique au développement : 14,827 milliards d’économie; privatisation de l’audiovisuel public : 4,029 milliards; suppression des soutiens publics aux énergies renouvelables : 7,983 milliards; suppression du soutien public à la politique de la ville : 7,971 milliards. Quelques agences mastodontes de l’Etat sont aussi dans son viseur, suppression des ARS (santé), de l’Ademe (transition écologique), de l’ANAH (habitat), du CESE et de l’Arcom : 7,920 milliards économisés « pour que les Français paient moins, tout de suite ».
« Nous revenons à la “corvée” de l’Ancien Régime, quand les paysans devaient travailler quelques jours par an, gratuitement, pour leur Seigneur. Nous, c’est déjà la moitié de l’année que nous travaillons gratuitement pour l’État ! explique l’active eurodéputée qui s’insurge dans une vidéo très relayée sur les réseaux sociaux, contre l’idée de faire travailler les Français le lundi de Pâques et le 8 Mai. Cela fera deux jours de servage de plus, à travailler la moitié de la journée pour l’Etat, pour qu’il puisse financer les humoristes de France Inter, les subventions aux associations d’extrême gauche et l’aide au développement au Sénégal. »
Un groupe de travail chez LR
Les Républicains se trouvent quant à eux dans une situation inconfortable. Son président, par ailleurs ministre de l’Intérieur, doit énoncer ses réserves sur le budget d’un gouvernement auquel il appartient. « Il serait paradoxal d’augmenter les efforts pour les français qui cotisent et de ne pas toucher aux avantages dont bénéficient les étrangers en situation irrégulière ». Sur une ligne plutôt offensive, Bruno Retailleau s’est exprimé par communiqué, puis auprès des journalistes. Il demande notamment « une réforme de l’Aide médicale d’Etat », souhaite étudier « d’autres pistes » que la suppression de deux jours fériés, dénonce le sort des retraités « mis à contribution deux fois à travers l’année blanche et la suppression des 10% d’abattement » et veut aller « beaucoup plus loin que la suppression de 3000 postes de fonctionnaires ». Marine Le Pen a immédiatement taclé celui à qui elle n’accorde pas la moindre crédibilité : « Bruno Retailleau nous ressort le même discours sur l’AME que l’année dernière. Il n’avait rien obtenu et avait, comme d’habitude, capitulé. » Un groupe de travail constitué de députés, de sénateurs et de membres de la direction LR, doit « voir prochainement le jour ».
La bataille budgétaire à droite augure les enjeux des échéances électorales à venir. Que ce soit pour les municipales en 2026, la présidentielle en 2027, sans compter une possible dissolution, synonyme de nouvelles élections législatives, le poids de la dette et la capacité des formations politiques à proposer une ligne budgétaire juste et réaliste, feront en grande partie l’élection. En attendant ces prochains scrutins et une censure qui se profile à grands pas, chacun fourbit ses armes.
Yves-Marie Sévillia, dans BV
. Philippe de Villiers “On est au bord de l’apocalypse ! “
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#webtube : Dans cette émission des Incorrectibles, Eric Morillot recevait Philippe de Villiers pour évoquer son dernier ouvrage, “La Valse de l’Adieu” (Éditions Plon) et les grands enjeux de la France. Philippe De Villiers partage ses réflexions sur l’histoire nationale, critiquant le wokisme et la repentance historique. Le débat s’étend à la politique actuelle, avec une analyse incisive de l’ère Macron, des questions sur l’immigration et l’identité française. Les discussions abordent aussi la guerre en Ukraine, ses implications géopolitiques, et le rôle de l’Europe et de l’OTAN. De Villiers conclut par sa vision de l’avenir politique de la France, offrant une perspective critique sur les défis contemporains. Un entretien à (re)voir, plus que jamais d’actualité.
00:00:12 Introduction & présentation de Philippe de Villiers 00:00:46 Son nouveau livre : contexte et intentions 00:01:51 L’histoire de France et le récit national 00:04:53 Récit personnel et parallèles historiques 00:10:42 Enseignement de l’histoire & critique du wokisme 00:16:25 Repentance, mémoricide : une vision critique 00:20:26 Politique actuelle : De Villiers face à Macron 00:30:51 Immigration & grand remplacement : le débat 00:37:09 Identité française, intégration et déclin des civilisations 00:45:32 Idées politiques & avenir de la nation 00:47:18 Guerre en Ukraine : sanctions, Russie, géopolitique 00:53:15 Conflit de civilisations : Orient vs Occident ? 00:57:00 L’Europe, l’OTAN & l’avenir de la civilisation française 01:03:58 Covid-19 : gestion de crise et leçons tirées 01:08:12 Conclusion : avenir politique selon De Villiers 01:10:05 Remerciements & fin de l’entretien