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#webtube : L’Union européenne traverse une crise d’identité et d’efficacité. Les tensions migratoires, la perte de compétitivité industrielle, la dépendance énergétique et l’hypertrophie réglementaire menacent sa position sur la scène internationale. Face à des puissances montantes – la Chine grâce à sa puissance étatique et les États-Unis grâce à l’innovation privée –, Bruxelles semble prisonnière d’une spirale de slogans, de comités et de bonnes intentions qui ne se traduisent pas en résultats concrets. Diego Solier, député européen espagnol du groupe des Conservateurs et Réformistes européens (ECR) et membre de la commission ITRE (Industrie, recherche et énergie), combine son expérience professionnelle dans le domaine de la cybersécurité avec une vision critique de la trajectoire de l’UE. Javier Villamor l’a rencontré et interviewé pour The European Conservative dans son bureau bruxellois pour discuter de sa vision d’une Europe plus compétitive et plus souveraine.
Quelle impression vous a laissée la mission du Parlement européen aux Canaries ?
Diego Solier : C’était frustrant. Tout semblait mis en scène, trop lisse, presque répété. On sentait qu’il y avait un script prédéterminé et que personne ne s’en écartait. La plupart des représentants locaux avec lesquels nous avons discuté, en particulier ceux du Parti socialiste, ont insisté sur le fait que tout allait bien : pas de problème migratoire, une intégration harmonieuse, et même que les jeunes migrants s’épanouissaient dans les équipes de football locales. Mais lorsque vous discutez avec des voix plus indépendantes, elles vous montrent une réalité très différente.
Avez-vous pu poser des questions pendant la mission ?
Diego Solier : Comme je n’étais pas membre à part entière de la commission, ma participation a été limitée. Mais j’ai travaillé avec des collègues pour m’assurer que certaines de mes questions soient tout de même soulevées. L’une des questions clés que je voulais aborder était la zone de recherche et de sauvetage (SAR) qui oblige l’Espagne à secourir les naufragés à quelques kilomètres seulement des côtes africaines. Cette délimitation remonte aux années 1970, mais la géopolitique a changé. Pourquoi continuons-nous à porter ce fardeau ? Si nous redéfinissons cette zone, nous pourrions réduire considérablement le nombre d’arrivées aux îles Canaries. Cette question a été posée par un autre député européen en mon nom, et elle a immédiatement suscité un malaise – elle a été rapidement écartée.
Y a-t-il un manque de coordination entre les administrations ?
Diego Solier Absolument. Il n’y a pas d’approche cohérente entre le gouvernement central, les autorités régionales et les administrations locales. Tout le monde se renvoie la balle. Pendant ce temps, les citoyens voient les services sociaux détournés pour s’occuper des mineurs migrants non accompagnés, tandis que d’autres services essentiels sont sous-financés. Le message des Canaries était clair : « C’est notre responsabilité, mais nous n’avons pas les ressources nécessaires ».
Du point de vue du groupe ECR, comment voyez-vous la politique migratoire de l’UE ?
Diego Solier : Nous sommes favorables à une politique européenne commune. Il est inacceptable que l’Italie ait une approche, la Hongrie une autre et l’Espagne une politique d’ouverture. Sans homogénéité, l’immigration clandestine se dirigera toujours vers le point le plus faible. Les gens le voient clairement : lorsque vous interrogez les Européens sur leurs préoccupations, l’immigration et la sécurité arrivent toujours en tête. Et ce n’est pas seulement mon opinion, les données le confirment.
Des gardes-frontières polonais patrouillent le long de la clôture frontalière entre la Pologne et la Biélorussie à Polowce-Pieszczatka, en Pologne, le 21 juillet 2025. Photo : Wojtek Radawnski / AFP
Quelle alternative proposez-vous ?
Diego Solier : Le bon sens. Des frontières extérieures sûres, des expulsions efficaces, des accords avec les pays tiers et une migration de main-d’œuvre légale et réglementée, assortie de conditions claires. Nous avons besoin de travailleurs dans l’agriculture et la construction, mais pas de mafias. Faisons venir les personnes dont nous avons besoin, avec des contrats, une sécurité sociale et une date de retour. C’est ainsi que cela a toujours fonctionné. Mais aujourd’hui, un agenda idéologique fait mourir des gens en Méditerranée. Personne ne devrait mourir en mer à cause de politiques irresponsables.
Vous avez évoqué le déclin technologique de l’Europe. La situation est-elle vraiment si grave ?
Diego Solier : Oui, et cela m’attriste. Lors des réunions de commission, nous discutons de cybersécurité, de défense et de technologie, et dans tous ces domaines, nous sommes à la traîne derrière les États-Unis et la Chine. Qu’avons-nous fait au cours de la dernière décennie ? Nous avons imposé des réglementations à nos industries. Les PME ont besoin de services entiers rien que pour se conformer à la bureaucratie européenne. Cela empêche l’innovation. Et ensuite, nous sommes surpris lorsqu’un rapport nous dit qu’il existe un fossé technologique ?
Que propose l’ECR pour combler ce retard ?
Diego Solier : La libéralisation. Moins d’impôts, moins de bureaucratie, de véritables incitations fiscales. Si une entreprise investit dans des technologies stratégiques, récompensez-la. Mais ne lui demandez pas d’investir davantage tout en l’étouffant avec des formalités administratives. Ce ne sont pas des discours creux sur la décarbonisation et la numérisation, sans financement ni plans d’action concrets, qui nous permettront de combler notre retard.
Y a-t-il des secteurs dans lesquels nous avons encore un avantage concurrentiel ?
Diego Solier : L’Europe, et en particulier l’Espagne, a une opportunité énorme dans le secteur des centres de données. Géographiquement, nous sommes idéalement situés entre l’Europe et les États-Unis. Nous pourrions devenir leaders si nous encouragions les investissements, en commençant par abandonner le dogme antinucléaire. Les centres de données ont besoin d’une énergie stable et abordable, ce qui n’est pas possible avec des panneaux solaires seuls. Nous devrions rouvrir les centrales nucléaires ou adapter celles qui sont en cours de fermeture. La France l’a bien compris. Pour des raisons idéologiques, nous restons prisonniers de décisions qui n’ont aucun fondement technique.
Qu’en est-il de la défense et de l’aérospatiale ?
Diego Solier : Nous pourrions faire de réels progrès, mais là encore, la bureaucratie nous tue. Je suis coordinateur ECR pour les questions aérospatiales, et les entreprises du secteur se plaignent toujours de la même chose : trop de réglementation, trop d’obstacles. Nous avons le talent et l’industrie, mais nous rendons les choses plus difficiles.
Devrions-nous nous inspirer davantage de la Chine ou des États-Unis ?
Diego Solier : Culturellement, nous sommes plus proches des États-Unis, et c’est le modèle sur lequel nous devrions nous concentrer. Mais rendons à César ce qui appartient à César : la Chine a appris à copier et à améliorer. Ce qui est inquiétant, c’est que tandis qu’elle conclut des accords énergétiques pour alimenter les industries du futur, nous continuons à multiplier les règles. Prenez Huawei, par exemple : cette entreprise vient de remporter un contrat pour héberger des données judiciaires en Espagne. Nous rendons-nous compte du risque ? Il s’agit d’une question de souveraineté. Et non, ce n’est pas de la paranoïa, c’est du bon sens.
Quelle est donc votre vision de l’Europe en tant que député européen ECR ?
Diego Solier : Une Europe autosuffisante, mais pas un gouvernement supranational. Nous voulons la coopération, pas la soumission. Chaque pays doit conserver sa souveraineté, mais nous ne pouvons pas rivaliser seuls avec la Chine ou les États-Unis. Nous devons agir ensemble sur les questions clés que sont la migration, la défense et le commerce. Mais sans imposer un modèle unique qui efface nos identités.
Breizh-info.com
. La guerre de libération contre l’oligarchie – Politique & Eco avec Jacques Cheminade – TVL
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#webtube : La France vit sous un régime d’occupation !” Une occupation contrôlée par une oligarchie financière en guerre contre les peuples. C’est ainsi que Jacques Cheminade, président du parti Solidarité & Progrès et ancien candidat aux élections présidentielles de 1995, 2012 et 2017, voit les choses. L’homme qui avait annoncé la crise des “subprimes” 12 ans avant son déclenchement est l’invité de “Politique & Eco”. Optimiste fervent, il redoute néanmoins un nouveau krach financier avant 2027 à cause d’un flux monétaire hors de contrôle. C’est pour cette raison qu’il propose un nouveau système monétaire international pour faire face aux marchés qu’il qualifie de “cancer spéculatif”. Il répond dans cette émission à toutes les questions de l’actualité
- Quel bilan économique après 7 ans de macronisme ?
- Quelle Europe pour demain ?
- Quelle rôle la France devrait jouer face à la nouvelle majorité mondiale incarnée par les BRICS ?
- Dans quelles conditions un pont terrestre entre l’Europe et l’Eurasie est-il encore réalisable ?
Jacques Cheminade revient aussi sur la “vraie crise”, celle d’un monde où l’on réarme partout mais où l’on ne fait plus d’enfants… A la suite de “Politique & Eco”, retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : “Après l’automobile, le tourisme cale à son tour”
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.
. Accord sur les droits de douane : “C’est une belle arnaque pour les Européens”, estime Marc Touati
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#webtube : Une fois encore l’UE a capitulé face aux Etats-unis et à Donald Trump. A quoi sert vraiment l’UE si elle ne défend pas les intérets des pays qui la composent ? L’Allemagne de son côté ne s’en tire pas trop mal…..Ah bon ?
. [UNE PROF EN FRANCE] Que lire, cet été ?
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#webtube : Alors que tout se ralentit dans l’inertie de l’été, rien de plus salutaire que de plonger dans quelques ouvrages éclairés ! Lire pour reprendre pied, pour écouter le monde, pour retrouver la vigueur du jugement dans une époque d’hypocrites euphémismes. Voici donc quatre ouvrages à emporter dans sa valise — ou dans son sac de plage — afin de se rappeler l’école que l’on a détruite, la culture que l’on oublie et la transmission que l’on méprise. Savoir, c’est une étape pour se donner les moyens d’agir.
Pierre Giolitto, Histoire de l’école. Maîtres et écoliers de Charlemagne à Jules Ferry
Un ouvrage majeur d’un historien pédagogue ayant exercé comme inspecteur général de l’Éducation nationale, qui retrace de façon concrète et vivante la construction de l’école. De l’époque carolingienne jusqu’à l’instauration des lois scolaires de Jules Ferry, Giolitto décrit la vie quotidienne des maîtres et des élèves, les outils pédagogiques, la discipline, les finalités de l’institution. C’est documenté, riche, vif, enlevé, bien écrit, parfois acerbe. Il interroge, dans sa conclusion, le pourquoi de l’école : régulation sociale, uniformisation, transmission minimale des savoirs, toujours au service du pouvoir en place.
Virginie Subias-Konofal, Histoire incorrecte de l’école. De l’Ancien Régime à aujourd’hui
Ce petit précis, nourri de citations et de faits, bouscule l’illusion d’une école républicaine méritocratique, généreuse et désintéressée. Un texte clair, agréable à lire, qui démonte avec élégance le mythe de l’école de Jules Ferry. La connaissance du passé est toujours bien utile à celui qui ne veut pas se contenter des miroirs aux alouettes qu’on lui tend.
Alain Finkielkraut, La Querelle de l’école
Recueil des débats de l’émission Répliques animée par Alain Finkielkraut, sur France Culture, réunissant des échanges contradictoires – et souvent passionnants – entre intellectuels et acteurs de l’éducation (notamment Natacha Polony, Philippe Meirieu, François Dubet, Luc Ferry, Michel Le Bris…). Ce format rend palpable la controverse pédagogique : choix des réformes, formation des maîtres, discipline, langue française, sélection… Finkielkraut ne se contente pas de modérer, il intervient, fustige et repose inlassablement les enjeux philosophiques du débat scolaire.
François‑Xavier Bellamy, Demeure
Dans un texte qui ne brandit pas la modernité comme vertu mais interroge notre fuite en avant. Bellamy prône un héritage réfléchi, une fidélité aux acquis culturels, à la transmission des savoirs et au temps long. Une méditation exigeante sur la transmission et l’enracinement : savoir rester, dans un monde pressé où tout devient jetable.
Bonne lecture !
Virginie Fontcalel, dans BV
. Selon un nouveau sondage, Macron et Bayrou s’écroulent, Retailleau s’envole !
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#webtube : Le couple exécutif a connu une actualité relativement exposée, ces jours-ci, Macron à l’étranger, Bayrou avec son projet de budget. Ils ont aussi été engagés sur le front de la politique intérieure, avec les vives critiques de Bruno Retailleau contre le macronisme et le nouveau « recadrage » du Président à l’égard du ministre de l’Intérieur.
Le couple Macron-Bayrou s’effondre
Peine perdue : cette agitation se traduit par une nouvelle chute de popularité pour l’une comme pour l’autre tête du couple exécutif. Selon le baromètre mensuel Toluna Harris Interactive publié vendredi 25 juillet par LCI, Macron et Bayrou chutent à nouveau fortement. Le président de la République perd 4 points de confiance en un mois et tombe à 28 %, tandis que le Premier ministre recule de 5 points, avec une cote de confiance de 22 %. Les commentateurs soulignent en particulier un décrochage spectaculaire du Premier ministre au sein de l’électorat LR : -17 % ! De quoi miner l’autorité de Bayrou auprès du « socle commun » et encourager la volonté d’indépendance et d’opposition du nouveau président LR Bruno Retailleau qui est en train de réussir son pari de rapatrier l’électorat LR capté par Macron depuis 2017.
À ce sujet — Bruno Retailleau s’attire les foudres du camp Macron
Macron-Bayrou, le tandem exécutif le plus impopulaire depuis 1958
Surtout, ce nouveau sondage confirme la situation inédite du couple exécutif sous toute la Ve République : il en est le plus impopulaire ! C’était l’enseignement d’un autre sondage publié dimanche dernier par Le JDD. L’hebdomadaire avait comparé le cumul des cotes des deux responsables suprêmes et, si François Hollande restait bien le Président le plus rejeté, avec 13 % de satisfaits à l’automne 2014, il pouvait néanmoins compter sur la popularité de Manuel Valls, Premier ministre, à 38 %. Additionnés, leur score atteignait la cote de 51 points. Or, avec un Emmanuel Macron à 19 % de satisfaits et un François Bayrou à 18 %, cela ne fait que 37 points (sur 200 !). Une impopularité enkystée et partagée. Le nouveau sondage publié par LCI va dans le même sens. Certes, cela s’explique par la situation inédite créée par la dissolution ratée et l’absence de majorité, avec un gouvernement Bayrou en sursis. Mais cela est lourd d’incertitudes pour les mois qui viennent, à presque deux ans de 2027…
La popularité insolente de Bruno Retailleau
Et ce, d’autant plus qu’un troisième larron, depuis la position stratégique du ministère de l’Intérieur, joue sa partition personnelle et ne se gêne pas pour affaiblir le Président en fin de mandat. Or, après une attaque frontale contre le macronisme et une tentative de recadrage du Président lui-même et de ses troupes, non seulement Bruno Retailleau n’en est nullement affecté, mais sa cote de popularité de leader du gouvernement progresse encore, à 43 %, selon le sondage de LCI ! Ces évolutions nettes confortent la stratégie de Bruno Retailleau alternant discours de fermeté sécuritaire (cette semaine, son envolée sur la France des héros et celle des salauds, qui tirent sur pompiers et policiers) et critique du macronisme finissant. Une position idéale que lui permet son poste à Beauvau et que plébiscitent les Français.
La fin du match ?
Désormais, toute la question est de savoir jusqu’à quand Retailleau peut tenir cette ligne, comme vous le demande BV, cette semaine. Pour un Macron affaibli, et qui vient à peine de retrouver son pouvoir de dissolution, difficile de poursuivre sur la voie des remontrances, dont il est le seul à pâtir, ou même d’apparaître à nouveau comme celui qui est à l’origine d’une crise politique, s’il venait à réclamer le départ de Retailleau. Pour Retailleau, la situation est plus confortable : si de nouvelles législatives étaient imposées par une censure de Bayrou venant du RN, il pourrait bénéficier de cette popularité tout en faisant valoir qu’il a joué la carte de la responsabilité gouvernementale et apparaître ainsi comme un recours. On ne sait pas encore si Retailleau a plié le match face aux macronistes, mais il mène largement au score. Et le coup de sifflet approche.
Frédéric Sirgant, dans BV
. Sans guerre ni sanctions, la France est ruinée, mais la Russie prospère seule contre tous
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#webtube : Comparé à l’agité perpétuel de l’Élysée, vous avez tous remarqué le calme olympien que Poutine affiche en permanence, alors qu’il mène une guerre longue face à l’Ukraine soutenue par cinquante nations, qui s’obstinent à poursuivre une guerre ingagnable. Si le Tsar est si serein, c’est qu’il sait très bien que la Russie et son peuple peuvent relever tous les défis et ne craignent personne. En Occident, ils aboient tous tels des roquets face à l’Ours russe, mais pas un seul, pas même l’orgueilleuse Amérique, n’ose envoyer ses légions se faire fracasser par les armes de Poutine.
Tous ces guignols ont englouti près de 500 milliards dans le gouffre ukrainien et l’UE envisage d’en allonger 300 de plus pour les prochaines années. Ils en sont au 18e train de sanctions, qui laissent de marbre le maître du Kremlin mais ruinent l’Europe avec une efficacité redoutable. Ils ont même volé les 300 milliards que la Banque de Russie détenait en Occident.
Mais rien n’y fait, la Russie va gagner la guerre pour une raison évidente depuis février 2022 mais superbement ignorée par nos lumières : ce pays est invincible et peut vivre en autarcie durant des années, grâce à ses immenses ressources géologiques, son industrie, son agriculture et surtout ses cerveaux et un patriotisme du peuple russe intact, qui n’existe plus en Occident depuis deux générations.
Si j’avais su que la guerre dure si longtemps, car je n’avais pas imaginé que l’Occident se lancerait stupidement dans cette aventure perdue d’avance, j’aurais collectionné les perles de nos élus et de nos généraux des plateaux TV, qui valent largement les énormités de nos bacheliers. L’une des plus belles âneries, qui restera dans les annales, est évidemment celle de l’inénarrable Bruno Le Maire qui pensait terrasser l’économie russe en trois mois. Celui qui a ruiné la France avec un zèle inégalé avait la prétention de mettre la Russie à genoux.
Aujourd’hui, après 41 mois de guerre, la Russie produit en quatre mois autant de matériels et de munitions que tous les pays de l’Otan réunis en fabriquent en un an. Toutes les usines d’armement russes ont décuplé leur production. L’Ukraine est laminée et ne tient que sous perfusion otanienne, tandis que l’armée russe, tant moquée par nos bons à rien donneurs de leçons, est plus puissante qu’en 2022.
Voici d’abord le dernier bilan des pertes, donné par l’historien Marc Legrand, autrement plus crédible que celui des Ukrainiens, docilement relayé par nos médias russophobes.
Estimations des pertes militaires (24/07) – RUSSIE : 66 700 tués, 173 900 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 860 000 tués, 935 000 blessés (dont graves : 67 %) +7 600 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.
L’hécatombe se poursuit avec la bienveillance des Occidentaux, qui s’obstinent à saigner le peuple ukrainien uniquement pour ne pas reconnaître leurs erreurs monumentales durant ces 41 mois de guerre.
Mais passons à l’économie (source blog Telegram de Boris Karpov)
Je vous livre un article paru dans The Telegraph. Il suffit de comparer avec la France pour comprendre que Macron est bien le fossoyeur de notre pays. Sans guerre à financer, sans sanctions à supporter, nous sommes assez grands pour nous ruiner nous-mêmes.
« L’économie russe est capable de supporter la pression « encore très longtemps », selon The Telegraph
« Selon le journaliste Jeremy Warner, la Russie a facilement contourné les restrictions occidentales et trouvé de nouveaux partenaires commerciaux. Le nouveau, déjà 18e paquet de sanctions de l’Union européenne, selon lui, sera également inefficace, et toute action de Trump visant à imposer des droits de douane entraînera des mesures de rétorsion sévères de la part de la Chine. »
Données révélatrices citées dans l’article :
– En 2024, la croissance économique de la Russie a atteint 4,3 % (France 0,5 %) ;
– Le taux de chômage est seulement de 2 %.(France 7 %) ;
-️ La balance des paiements actuelle est constamment positive ;
– La dette par rapport au PIB est un peu plus de 20 %. (France 120 %) ;
– Le déficit budgétaire est modeste, à 1,8 %.(France 5,8 %).
Qu’en pense Le Maire ?
« Dans des conditions normales, ces indicateurs seraient considérés comme un exemple d’économie modèle que le Fonds monétaire international aimerait voir partout. <…> Mais hélas, ce n’est pas un exemple d’économie occidentale réussie. Il s’agit de la Russie, qui est en état de conflit militaire avec l’Ukraine depuis déjà quatre ans », constate Warner avec regret. »
« L’auteur reconnaît qu’il a été relativement facile pour la Russie de contourner les sanctions ou de trouver des partenaires commerciaux alternatifs. L’Europe continue d’acheter d’importants volumes de pétrole et de gaz russes, et les États-Unis accordent de nombreuses exemptions à l’importation, des engrais au combustible nucléaire. « Le fait est que les sanctions n’ont pas fonctionné comme prévu », déclare Warner. »
« ️Il est sceptique quant aux menaces de Trump d’imposer des droits de douane à 100 % : la tentative de « retirer du marché plus de 4,5 millions de barils par jour et de rompre les liens commerciaux avec d’autres pays » risque de provoquer « une forte hausse des prix du pétrole et d’effondrer l’économie mondiale » ».
« Malheureusement, l’économie russe, et peut-être sa population, sont capables de supporter encore très longtemps », conclut l’auteur, ne cachant pas sa déception.
Eh oui, tout cela était prévisible. Un peu plus de bon sens et un peu moins d’arrogance, aussi bien côté civil que militaire, nous auraient évité une énième débâcle de l’Otan.
Car ce n’est pas seulement l’Ukraine qui sera vaincue, c’est toute l’Alliance et ses nombreux pays bellicistes, dirigés par des Rambo de pacotille, qui n’ont jamais tiré un seul coup de fusil de leur vie.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Utilisation massive de mortiers : les émeutiers font dorénavant jeu égal avec les forces de l’ordre
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#webtube : Dans une tribune publiée ce 26 juillet sur le Figaro, le directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet, note que l’usage des mortiers d’artifice change notablement la donne lors des affrontements entre racailles et forces de l’ordre : « Sur le plan des violences urbaines, pas une semaine ne se passe sans que des faits graves ne se déroulent dans une cité de région parisienne ou jusqu’à désormais dans des villes moyennes comme récemment à Nîmes, Limoges, Charleville-Mézières ou bien Béziers. »
« Les mortiers d’artifices, qui étaient encore très peu présents lors des émeutes de 2005, sont aujourd’hui massivement employés par les émeutiers et leur permettent de rééquilibrer partiellement le rapport de force vis-à-vis des policiers et gendarmes, qui ne sont plus les seuls à posséder des projectiles précis et d’assez longue portée (LBD et gaz lacrymogènes). »
« Ces tirs de mortiers d’artifice font désormais partie de la panoplie de base des émeutiers et de la scénographie de chaque épisode d’affrontement avec les forces de l’ordre. Laurent Nunez, préfet de police de Paris, indiquait ainsi récemment que plus de 11 000 de ces engins pyrotechniques avaient été saisis par ses services lors d’opérations dans les jours ayant précédé le 14 juillet. »
« L’utilisation s’est massifiée durant les émeutes de l’été 2023, consécutives à la mort du jeune Nahel. Durant ces événements, un nombre considérable de mortiers ont été tirés partout en France. Certains émeutiers avaient sans doute commandé eux-mêmes ces engins sur internet (leur vente en magasins étant encadrée depuis quelques années), mais le fait que les mortiers aient été tirés en si grand nombre dès le début des émeutes tend à prouver que des stocks existaient, ce qui suppose une organisation et une logistique. À l’appui de cette thèse, des véhicules venant approvisionner les groupes d’émeutiers en pleine action face aux forces de l’ordre ont pu être observés dans plusieurs quartiers. De la même façon, des services d’investigation ont intercepté des camionnettes transportant plusieurs centaines de kilos de ces matériels pyrotechniques lors des émeutes de 2023. Les moyens financiers nécessaires pour se procurer de tels volumes de mortiers et pour organiser ensuite leur stockage et leur distribution ne sont pas à la portée des premiers venus. Dans de nombreux quartiers, ce sont des réseaux criminels, souvent en lien avec le trafic de drogue, qui ont approvisionné et supervisé les jeunes émeutiers. »
« Au lendemain des nuits les plus chaudes des émeutes de l’été 2023, de nombreux policiers ont indiqué « qu’ils avaient ramassé » [c’est-à-dire qu’ils avaient subi une lourde pression] du fait de l’intensité des tirs qu’ils avaient essuyés et que le degré de violence auquel ils avaient été exposés était sans commune mesure par rapport à ce qu’ils avaient vécu en 2005. Le recours massif aux mortiers a, en effet, changé la physionomie des violences urbaines par rapport aux émeutes de 2005. Ces armes permettent de viser plus précisément les membres des forces de l’ordre qu’avec des pierres et avec une bien meilleure allonge, leur portée pouvant aller jusqu’à 150 mètres, contre seulement une trentaine de mètres pour un jet de pierre et un peu moins pour un cocktail Molotov. Leur prix et leur accessibilité sur internet rendent possible un usage massif de ces projectiles et de soumettre ainsi policiers et gendarmes à un véritable feu roulant, les obligeant régulièrement à se replier, quand l’intensité de ces tirs se fait trop forte. La puissance de ces armes (qui peuvent atteindre une vitesse de 80 à 100 km/h) peut par ailleurs provoquer des blessures graves. »
« Ces projectiles, à l’effet spectaculaire mais également dangereux, permettent de rendre les guets-apens tendus dans les quartiers sensibles contre les forces de l’ordre ou les pompiers, plus difficiles à maîtriser pour les représentants de l’État que par le passé. Ce faisant, ces mortiers participent à la stratégie de contrôle du territoire, mise en place par les bandes criminelles, qui entendent progressivement interdire l’accès de leurs quartiers aux forces de l’ordre. Mais ainsi équipés, les émeutiers et les dealers qui les encadrent, s’enhardissent et n’hésitent plus à attaquer des commissariats, fait assez rare il y a 20 ans, mais aujourd’hui assez fréquent. 273 commissariats, commissariats annexes ou gendarmeries furent ainsi attaqués durant les émeutes de l’été 2023. Plus récemment, c’est le commissariat de Compiègne, dans l’Oise, qui a subi dans la nuit 18 au 19 juillet une attaque au cours de laquelle une trentaine d’individus ont tiré 40 mortiers vers la façade. Cette « opération » était manifestement une action de représailles suite à des coups de filets anti-stups menés au cours des semaines précédentes dans le quartier du Clos-des-Roses, connu pour ses points de deal. »
« Les mortiers d’artifice s’inscrivent ainsi dans le processus de structuration des réseaux criminels (via l’achat groupé, le stockage et l’usage massif et coordonné de ces armes lors des affrontements avec les forces de l’ordre), mais aussi dans leur aguerrissement et leur montée en puissance pour disputer à l’État son « monopole de l’exercice de la violence physique légitime » pour reprendre l’expression célèbre de Max Weber. C’est face à cette réalité que le ministre de l’Intérieur a récemment indiqué vouloir renforcer, comme ses prédécesseurs l’avaient déjà fait avant lui sans trop de résultats, les sanctions contre les vendeurs et les utilisateurs de ces mortiers, devenus l’emblème des violences urbaines dans une France métamorphosée. »
Cet article pose implicitement – en se gardant bien de l’aborder – la question de l’utilisation des armes à feu par les forces de l’ordre. Face à des racailles organisées qui préparent la guerre et veulent tuer du flic, l’État français envoie ses policiers au massacre, leur interdisant d’exercer la violence légitime nécessaire pour que force reste à la loi. Retailleau doit donner l’ordre de tirer. En 1948, un Jules Moch, alors ministre socialiste de l’Intérieur, ne s’est pas gêné pour faire tirer les CRS contre les mineurs grévistes. On comptera plusieurs dizaines de morts et des milliers de blessés parmi les mineurs.
Henri Dubost, Riposte Laïque
. Retour sur la guerre en Ukraine
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#webtube : Trois ans et demi après l’entrée des troupes russes en Ukraine, Alain de Benoist dénonce les illusions d’une Europe désormais transformée en théâtre de guerre, loin de son prétendu idéal de paix, et analyse les dérives morales et idéologiques qui ont paralysé toute tentative de médiation, plongeant le continent dans une crise existentielle.
Pour justifier la construction européenne, on a répété pendant un demi-siècle que « l’Europe, c’est la paix ». Aujourd’hui, l’Europe, c’est la guerre. Il y a maintenant trois ans et demi que les troupes russes sont entrées en Ukraine. Le bilan humain, évalué autour d’un million et demi de victimes (morts et blessés), est énorme. S’y ajoute la profonde tristesse de ceux qui, comme moi, ont à la fois des amis ukrainiens et des amis russes, et qui n’éprouvent qu’un sentiment d’horreur à l’idée qu’ils sont en train de se massacrer mutuellement.
Parallèlement, depuis plus de trois ans, partisans de l’Ukraine et partisans de la Russie n’en finissent pas d’exposer leurs arguments, sans jamais se convaincre bien sûr. Il est temps, de prendre de la distance vis-à-vis de ces polémiques – et surtout de la hauteur.
Une observation pour commencer.
En général, quand une guerre éclate, les non-belligérants peuvent adopter des attitudes différentes. Ils peuvent d’abord choisir d’apporter leur soutien à l’un des deux camps ce qu’ils font normalement en considération de leurs intérêts. Leurs intérêts respectifs n’étant pas les mêmes, il est probable qu’ils ne feront pas tous le même choix. Dans le cas de l’Ukraine, c’est pourtant ce qui s’est passé. Les pays occidentaux, qui n’avaient aucun intérêt vital à faire valoir dans cette affaire, ont quasiment tous choisi de s’aligner sur les positions américaines et se sont prononcés pour un soutien inconditionnel au camp ukrainien. Aucun n’a donc pu assumer sa position de tiers. C’est un fait très important.
Georg Simmel dès 1907, avait souligné dans ses écrits l’importance du tiers dans le cadre des conflits. Le tiers peut s’en tenir à une position de neutralité. Il peut aussi utiliser sa non-appartenance au camp des belligérants pour peser sur la situation en proposant sa médiation pour aboutir à régler politiquement les problèmes qui ont abouti à la guerre. Il peut intervenir comme médiateur ou comme arbitre. Au lieu d’entretenir la guerre, il contribue ainsi à la paix.
Or, ce rôle du tiers n’est plus possible aujourd’hui. Pourquoi ? Parce que la guerre a changé. La guerre traditionnelle s’apparentait au duel. Elle opposait des ennemis dont on reconnaissait que chacun pouvait avoir ses raisons. Mais la guerre moderne n’est plus une guerre « à juste ennemi » (justus hostis), c’est un retour à la guerre « à juste cause » (justus causa) du Moyen Age. Cela signifie que c’est une guerre idéologique, une guerre à la fois religieuse et morale, une guerre du Bien contre le Mal où le coupable moral remplace l’ennemi politique. La neutralité est alors assimilée à un choix partisan qui ne veut pas dire son nom, c’est-à-dire à une complicité. Le tiers est donc disqualifié. Mais si le tiers n’existe plus, personne ne peut plus offrir sa médiation pour parvenir à un règlement pacifié.
Quand la guerre entre la Russie et l’Ukraine a éclaté, les Européens ne se sont pas demandés : où sont nos intérêts ? Ils se sont demandés : qui sont les méchants, qui sont les gentils ? L’Ukraine a alors été assimilée au royaume du Bien, la Russie à l’empire du Mal, tandis que les pacifistes semblaient s’être évaporés.
Pourquoi ? La réponse qui vient immédiatement à l’esprit est que la Russie était l’agresseur, et l’Ukraine l’agressée. Il fallait donc punir l’agresseur qui, de surcroît avait « violé le droit international ».
Cette explication n’en est pas une. La position occidentale s’inspirait des principes idéalistes et moraux de la Société des Nations : dans un conflit il faut toujours donner tort à l’« agresseur », car c’est lui le coupable – alors que cet « agresseur » peut être bien avoir agi parce qu’il était ou estimait être en situation de légitime défense. On sait en fait depuis Montesquieu qu’il y a ceux qui déclenchent les guerres et ceux qui les rendent inévitables : ce ne sont pas forcément les mêmes. L’attaque récente de l’Iran par Israël et les États-Unis était elle aussi une « agression » violant toutes les règles du droit international, mais elle n’a déclenché aucun mouvement de solidarité avec Téhéran. Il ne faut pas s’en étonner. Le droit international s’efface quand la nécessité vitale de maintenir sa propre forme d’existence est menacée et que sonne l’heure des décisions politiques existentielles. Carl Schmitt écrivait qu’« une guerre ne tire pas son sens du fait qu’elle est menée pour des idéaux ou des normes du droit, une guerre a un sens quand elle est dirigée contre un ennemi véritable ». Dans de telles circonstances, il n’y a pas de juge (ou de gendarme) mondial qui puisse décider de quel côté sont les torts.
Deux obsessions face à face
A l’origine de la guerre en Ukraine, il y a deux obsessions. Une obsession américaine, selon laquelle les États-Unis doivent par tous les moyens empêcher les autres puissances de contester leur hégémonie, ce qui implique d’affaiblir les compétiteurs et les rivaux. Et une obsession russe, selon laquelle la Russie doit toujours se prémunir contre l’« encerclement », ce qui implique de freiner par tous les moyens l’expansion de l’OTAN.
Des politologues américains de haut rang, comme Henry Kissinger, John J. Mearsheimer, George Kennan, Paul Nitze, Robert McNamara et bien d’autres, avaient mis en garde dès les années 1990 contre les conséquences dramatiques d’une extension de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie, que Kennan qualifiait d’« erreur fatidique ». Cependant, dans Le Grand Echiquier (1997), Zbigniew Brzezinski affirmait : « L’Amérique doit absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie ne sera plus une menace ». Tel est le programme auquel se sont ralliés les « néoconservateurs » au moment où ils rêvaient de faire du XXIe siècle un « siècle américain ».
Les choses se sont très vite accélérées, les deux belligérants faisant évidemment appel à leurs alliés respectifs. Les Occidentaux ont multiplié les sanctions contre la Russie et livré des quantités d’armements considérables aux Ukrainiens. Les sanctions se sont en partie retournées contre leurs auteurs en provoquant en Europe une explosion des prix de l’énergie et en accélérant la désindustrialisation allemande, sans pour autant faire vaciller l’économie russe. La Russie, de son côté, s’est liée toujours plus étroitement à la Chine. C’est ainsi que la guerre entre l’Ukraine et la Russie s’est transformée en guerre de l’OTAN contre la Russie, puis en « guerre civilisationnelle ».
Tout a changé le 28 février dernier lorsque Donald Trump a gravement humilié et ridiculisé Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, en allant jusqu’à l’accuser d’être le véritable responsable de la guerre. Ce changement de politique brutal, dans un sens objectivement favorable à Poutine, a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le monde entier, d’autant qu’allant bien au-delà de l’Ukraine, il a marqué le découplage de l’Europe et des États-Unis, c’est-à-dire la dislocation de l’« Occident collectif ».
Pour les Européens qui, pendant des décennies, s’en étaient remis aux États-Unis du soin d’assurer leur sécurité le choc a été terrible. Mais c’est aussi un dilemme pour les « trumpistes » européens, aujourd’hui en plein désarroi. Ils n’avaient hier aucun mal à soutenir à la fois l’Ukraine et Donald Trump. Aujourd’hui, qui doivent-ils choisir ?
L’Union européenne, elle, a choisi Zelynsky. Alors que les Ukrainiens ont déjà perdu la guerre, en dépit de l’aide massive qu’elle a reçue (plus de 133 milliards de dollars en trois ans), ils s’imaginent maintenant qu’ils peuvent se substituer à l’Amérique en lançant dans une nouvelle course aux armements qui, en toute hypothèse, prendra au moins dix ou vingt ans avant de se mettre en place. En d’autres termes : les Européens se disent prêts à se battre jusqu’au dernier Ukrainien. Mais en ont-ils les moyens ? Pour complaire à Trump, ils se sont engagés au dernier sommet de l’OTAN à affecter aussi vite que possible 5 % de leur PIB à leur budget militaire. Or, cet engagement n’est tout simplement pas crédible : à l’exception de l’Allemagne et peut-être de la Pologne, la majorité des membres de l’Union européenne n’ont ni la volonté ni les moyens d’atteindre cet objectif.
Le but de la guerre est la paix
Et maintenant, quelle solution ? Poutine, qui sait que le temps travaille pour lui, reste inébranlable sur ses exigences. S’il est en position de force sur le terrain, il a toutefois déjà enregistré de sérieux revers : la Finlande et la Suède ont maintenant rejoint l’OTAN et le nouveau rideau de fer qui sépare l’Europe et la Russie n’est pas près de se relever. Les Ukrainiens continuent à faire le tour des capitales pour demander toujours plus d’aide. Trump semble hésiter et s’agace de la poursuite des combats. L’Estonienne Kaja Kallas, représentante de l’UE pour les affaires étrangères, répète : « L’Ukraine doit gagner cette guerre ». Mais si elle ne la gagne pas ?
Une Europe autonome aurait pu œuvrer à un règlement politique du conflit, ainsi qu’à la reconstruction d’un nouvel espace de sécurité collective à l’échelle continentale, respectant les intérêts des Européens autant que ceux des Russes. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé. Ce sont les Occidentaux qui ont demandé au gouvernement de Kiev de ne pas appliquer les accords de Minsk de septembre 2014 et de février 2015, qui prévoyaient à la fois l’intégrité territoriale de l’Ukraine et l’autonomie du Donbass, ce qui aurait pu mettre un terme au conflit.
Dans la vision morale de la « guerre juste », les concepts du jus ad bellum et du jus in bello sont rabattus sur les catégories du droit pénal : l’agresseur n’est plus tant un ennemi au sens politique du terme qu’un « agresseur », qu’il est nécessaire, non pas seulement de battre sur le terrain, mais de punir. Le problème est que cette vision des choses, où la morale oblitère le caractère essentiellement politique de la guerre, tend à rendre impossible tout retour à la paix par un règlement négocié du conflit, car on ne négocie pas avec un « criminel » ou un « fou ».
Le but de la guerre est la paix. Et cette paix est de nature politique, pour la même raison que la guerre n’est qu’un prolongement de la politique. Toute guerre qui n’est pas assorti d’un plan politique de paix ne peut déboucher que sur le chaos. La guerre n’est jamais qu’un moyen au service d’un but. Les Occidentaux, dans l’affaire ukrainienne, n’ont jamais eu aucun but politique, diplomatique ou stratégique, ayant comme seule préoccupation de soutenir sans fin une guerre à laquelle ils se sont ralliés pour des raisons purement idéologiques et morales.
Le grand perdant de cette horrible guerre, c’est le peuple ukrainien. L’ancien président tchèque Václav Klaus l’a dit sans fard : l’Ukraine est depuis le début « uniquement un pion sur l’échiquier d’un jeu bien plus vaste ». Le malheur ukrainien n’est pas terminé.
[article paru dans Junge Freiheit, Berlin, le 18 juillet 2025] (source : Revue Eléments)
. Łukasz Hernas, volontaire du Mouvement de défense des frontières en Pologne : « Nos patrouilles opèrent jour et nuit » [Interview]
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#webtube : À la suite de la politique de la police fédérale allemande consistant à faire entrer des immigrants clandestins sur le territoire polonais lors d’opérations nocturnes, le gouvernement polonais a décidé de rétablir les contrôles à sa frontière avec l’Allemagne. Cependant, en dehors des canaux officiels, un mouvement citoyen a vu le jour pour remédier à cette situation. Baptisé « Ruch Obrony Granic » (Mouvement de défense des frontières), il patrouille la frontière allemande afin d’empêcher les entrées clandestines et les opérations de la police allemande. Notre confrère Álvaro Peñas a discuté avec Łukasz Hernas, un volontaire du mouvement, de la situation à Gubin, une ville polonaise située à la frontière allemande.
Traduction : Breizh-info.com
Quand avez-vous commencé à remarquer l’arrivée d’immigrants clandestins à la frontière dans votre ville ?
Łukasz Hernas : En tant qu’habitant de Gubin, j’ai observé l’afflux de réfugiés clandestins en provenance d’Allemagne au printemps dernier. Cependant, nous savons maintenant que cette procédure a commencé bien plus tôt.
Quand le Ruch Obrony Granic est-il apparu dans votre ville ?
Łukasz Hernas : Les volontaires du mouvement ont commencé à arriver à Gubin en juin et c’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’engager, avec d’autres patriotes locaux.
Comment les patrouilles sont-elles organisées et quelles autres activités les volontaires mènent-ils ?
Łukasz Hernas : Les patrouilles sont une initiative bénévole, nous les organisons nous-mêmes. Toute personne qui le peut, pendant son temps libre, se joint simplement aux autres volontaires et patrouille dans la zone frontalière. Nous gardons les frontières : nous renvoyons les migrants envoyés par le côté allemand, même si nous savons qu’ils sont ensuite transportés vers d’autres endroits que nous ne pouvons pas atteindre. Nous ne faisons de mal à personne, nous essayons simplement de garder la situation sous contrôle. Nos patrouilles opèrent jour et nuit, car beaucoup de gens sont prêts à défendre les frontières.
Le Premier ministre Tusk a exprimé son intention d’imposer « l’ordre » aux patrouilles frontalières, sous peine d’amendes et d’arrestations. Quelle a été la réaction des autorités polonaises à vos patrouilles jusqu’à présent ?
Łukasz Hernas : Nous rions du Premier ministre Tusk et de son « ordre ». Les gardes-frontières sont à la frontière grâce à nos actions et ils sont de notre côté, la police aussi, nous avons des relations amicales avec eux. Nous n’avons pas peur des conséquences. La réaction des autorités actuelles est conforme aux intérêts de la politique allemande de gauche. Sans la droite polonaise forte et consolidée, nous devrions aujourd’hui sceller les fenêtres à Gubin et nous aurions des immigrants devant nos maisons ; bien sûr, uniquement ceux dont les Allemands ne veulent pas, soit parce qu’ils ne sont pas aptes au travail, soit parce qu’ils ont commis des crimes.
Le leader de gauche et membre de la coalition gouvernementale, Włodzimierz Czarzasty, a qualifié les volontaires de « fous » et de « voyous ». Pourquoi pensez-vous que la gauche est si radicalement opposée à la protection des frontières ?
Łukasz Hernas : La gauche tente d’importer de la main-d’œuvre bon marché, sans se soucier des conséquences pour la nation polonaise, comme c’est le cas dans le reste de l’Occident. Czarzasty est le dernier communiste de Pologne et il ne dit que des absurdités. La gauche essaie d’obéir à Bruxelles parce qu’elle a peur des conséquences économiques et d’avoir sa propre opinion.
Y a-t-il eu des incidents avec des clandestins ou avec la police allemande, avez-vous été témoin de tentatives pour laisser entrer des migrants sur le territoire polonais ?
Łukasz Hernas : Bien sûr, il y a eu des discussions à la frontière entre nous et la police allemande qui ne veut pas écouter nos arguments. Nous avons des enregistrements de migrants à genoux suppliant la police allemande de les laisser partir, mais celle-ci les en empêche et les renvoie vers la Pologne. La vérité, c’est que ces immigrants ne veulent pas venir dans notre pays, ils veulent rester en Allemagne, leur destination préférée.
Que pensez-vous de l’attitude de l’Allemagne et de la réaction du gouvernement polonais qui a réinstauré les contrôles aux frontières ? Pensez-vous que cela résoudra le problème ?
Łukasz Hernas : C’est absolument absurde ! La seule solution est de changer la politique de l’Allemagne, de supprimer les subventions aux migrants et de punir les criminels. Combien de temps vont-ils continuer à prétendre qu’ils n’ont pas tort ? Pensent-ils vraiment que nous sommes idiots ? À cause d’eux, nous avons maintenant des viols, des vols, des voitures et des rues en feu dans toute l’Europe. Ils doivent cesser de blâmer les autres et rétablir l’ordre, comme nous le faisons en défendant nos frontières et en nous opposant massivement à l’immigration illégale.
Le gouvernement actuel suit la politique de l’UE, nous n’avons donc aucune confiance dans les mesures qu’il a prises.
Selon vous, qui est responsable de l’insécurité à la frontière germano-polonaise ?
Łukasz Hernas : La responsabilité de cette situation incombe à Bruxelles et à ceux qui restent les bras croisés, prétendant que le problème n’existe pas : les politiciens d’extrême gauche et ceux qui les soutiennent, qui ignorent complètement la réalité.
Allez-vous continuer à patrouiller à la frontière malgré les menaces du gouvernement ?
Łukasz Hernas : Bien sûr, je continuerai à patrouiller et, malgré l’interdiction d’enregistrer, nous continuerons à signaler et à documenter tout ce qui se passe. Pour l’instant, la situation est stable, mais je pense que si nous baissons la garde, ils recommenceront à transporter des migrants vers la Pologne.
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. Royaume-Uni : une brigade de police d’élite chargée de surveiller les publications anti-migrants sur les réseaux sociaux
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#webtube : Les Blancs haineux qui manifestent contre l’accueil des réfugiés de la tolérance vont avoir à qui parler… Un migrant du Channel qui a agressé sexuellement une adolescente ayant des besoins spéciaux en plein jour est condamné à 14 mois de prison. Lucy Connolly a été condamnée à 31 mois de prison pour une publication rapidement supprimée. La justice à deux vitesses n’a jamais été aussi évidente.
🚨🇬🇧 𝗙𝗟𝗔𝗦𝗛 𝗜𝗡𝗙𝗢 — Un migrant récemment arrivé en Angleterre, LOGÉ DANS UN HÔTEL avec plusieurs dizaines d’autres, a été filmé en train de MIMER UN GESTE D’ÉGORGEMENT en direction de manifestants à l’extérieur.
— Bastion (@BastionMediaFR) July 26, 2025
La scène suscite l’indignation au Royaume-Uni. pic.twitter.com/uP2gw9jUg6
Westhill, Aberdeenshire, Écosse.
Chaque nuit, des groupes d’hommes migrants provenant de l’hôtel local errent sans but dans les rues de la ville.
Il faut que cela cesse ! #Expulsion #Migrants #Aberdeen
Westhill, Aberdeenshire, Scotland. 🏴
— 🇬🇧ChurchillsCigar🇺🇸 (@ChurchillsCiga7) July 26, 2025
Swaths of migrant men from the local hotel wander aimlessly around the streets of the town every single night.
It has to stop! #Deport #Migrants #Aberdeen pic.twitter.com/jbLyjU7LDO
La police londonienne dans le cadre de sa mission quotidienne de protection des femmes et des enfants – bravo à la police métropolitaine.
Désolé, je viens de réaliser qu’ils protègent un hôtel pour migrants, et non nos femmes et nos enfants. Une erreur facile à commettre.
London police on their daily routine of protecting our women and children – well done MET police.
— Nick Buckley MBE (@NickBuckleyMBE) July 24, 2025
Sorry, just realised that they are protecting a migrant hotel – not our women and children. An easy mistake to make. 😏 pic.twitter.com/G02le8YMZR
Une équipe d’élite composée de policiers sera chargée de surveiller les réseaux sociaux afin de détecter tout sentiment anti-migrants, dans un contexte où l’on craint des émeutes estivales.
Des inspecteurs issus des forces de police de tout le pays seront affectés à une nouvelle unité d’enquête chargée de signaler les premiers signes d’éventuels troubles civils.
Cette division, mise en place par le ministère de l’Intérieur, aura pour objectif de « maximiser la collecte de renseignements sur les réseaux sociaux », après que les forces de police ont été critiquées pour leur réponse aux émeutes de l’année dernière.
Cette initiative intervient alors que l’on craint de plus en plus que la Grande-Bretagne ne connaisse un nouvel été de troubles, à mesure que les manifestations devant les hôtels accueillant des demandeurs d’asile se multiplient.
Samedi, des foules se sont rassemblées dans des villes telles que Norwich, Leeds et Bournemouth pour réclamer des mesures, et d’autres manifestations sont prévues dimanche.
Angela Rayner a averti le Cabinet la semaine dernière que le gouvernement devait agir pour répondre aux « préoccupations réelles de la population » concernant l’immigration.
Mais samedi soir, les détracteurs ont qualifié les projets relatifs aux réseaux sociaux de « troublants » et ont exprimé leurs inquiétudes quant à la possibilité qu’ils conduisent à une restriction de la liberté d’expression.
Signe supplémentaire de désaccord avec l’approche du gouvernement vis-à-vis des réseaux sociaux, des militants ont affirmé samedi que des publications sur les manifestations anti-migrants de la semaine dernière avaient été censurées en raison des nouvelles lois sur la sécurité en ligne.
La nouvelle unité, baptisée « National Internet Intelligence Investigations team » (équipe nationale d’enquête sur les renseignements Internet), sera basée au Centre national de coordination de la police (NPoCC) à Westminster.
Elle fait suite aux critiques adressées aux autorités pour ce que certains considèrent comme une approche trop sévère des réseaux sociaux, notamment la décision d’un juge d’emprisonner Lucy Connolly, mère d’un enfant et épouse d’un conseiller conservateur, pour 31 mois à la suite d’une publication incendiaire après les attentats de Southport.
Un migrant du Channel qui a agressé sexuellement une adolescente ayant des besoins spéciaux en plein jour est condamné à 14 mois de prison.
Lucy Connolly a été condamnée à 31 mois de prison pour une publication rapidement supprimée.
La justice à deux vitesses n’a jamais été aussi évidente.
A Channel migrant who sexually assaulted a teenage girl with special needs in broad daylight is jailed for 14 months.
— Chris Rose (@ArchRose90) July 19, 2025
Lucy Connolly received 31 months in jail for a quickly deleted post.
Two-tier justice never looked so obvious. pic.twitter.com/AQeEC06Jxk
Le NPoCC assure la planification centrale des forces de police à travers le pays lorsqu’il s’agit de gérer des « manifestations d’importance nationale » et des troubles civils.
Il a également dirigé l’opération Talla, la réponse policière nationale à la pandémie de Covid, qui comprenait l’application des règles de confinement.
[…]
D’énormes manifestations ont lieu dans tout le pays devant les hôtels pour migrants… Je pense que les Britanniques en ont assez.
Huge protests up and down the country outside of migrant hotels .. I think the Brits have had enough pic.twitter.com/E9yusHBf3D
— WeGotitBack 🏴🇬🇧🇺🇸 (@NotFarLeftAtAll) July 26, 2025
Source D.P.