. E. Zemmour : “L’Algérie veut effacer tout ce qu’a fait la France en 132 ans de colonisation”


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#webtube : Merci Mr Bercoff d’avoir laisser Eric Zemmour s’expliquer longuement notamment sur les éoliennes et le photovoltaïque. Tout est beaucoup plus clair. Certains de vos confrères devraient prendre exemple,et merci aussi à Mr Zemmour.

. Intoxication dans l’Aisne : la viande halal en cause ?


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#webtube : De sévères intoxications alimentaires liées à des consommations de viande touchent des consommateurs dans l’Aisne, depuis le 12 juin. À ce jour, 32 cas ont été enregistrés, dont dix ont développé un syndrome hémolytique et urémique (SHU), une maladie rare et potentiellement très grave. Une petite fille de douze ans est décédée des suites de cette intoxication, le 16 juin. Les deux dernières intoxications ont été signalées ce samedi 5 juillet par la préfecture de l’Aisne : « Selon les premières investigations, il s’agirait d’une contamination au sein d’une même famille en lien avec la consommation de viande dans l’une des cinq boucheries qui ont été fermées. »

En effet, la bactérie Escherichia coli aurait été retrouvée sur les malades mais aussi dans cinq boucheries. « Ces résultats permettent d’établir un lien biologique formel entre le lieu d’approvisionnement et la contamination des malades », a indiqué la préfecture de l’Aisne, dans un communiqué, le 2 juillet. Au plan judiciaire, compte tenu de l’importance de cette contamination, le parquet de l’Aisne s’est dessaisi de l’affaire au profit du procureur de Paris.

Discrétion autour du caractère halal de certaines boucheries

Par mesure de précaution, la préfecture a prononcé, entre le 19 et le 22 juin, la fermeture administrative de six boucheries. Les premières analyses réalisées dans les six établissements ont formellement exclu l’Intermarché de Gauchy comme source possible de contamination. En revanche, comme l’a rapporté 20 Minutes, le 3 juillet dernier, la préfecture a recommandé de jeter la marchandise achetée depuis le 1er juin dans les cinq commerces en cause, situés à Saint-Quentin : La Direction, Family, El Baraka, La Fayette, le rayon boucherie du supermarché TMS Destock/TMS market. Sans qu’à ce jour, soulignons-le, l’on puisse établir un lien de cause à effet, il se trouve que ces cinq boucheries vendraient de la viande halal, comme le rapporte Le FigaroOise Hebdo, le 4 juillet, parle d’une intoxication alimentaire provenant de boucheries « dont certaines commercialisaient de la viande halal ». Mais ça, tout le monde ne le dit pas.

Rituels à risque

L’abattage rituel sans étourdissement, pratiqué pour la viande halal selon certaines écoles musulmanes, présente des risques sanitaires importants. Le vétérinaire Yves Lahiani explique au Figaro que l’abattage rituel « ne permet pas une exsanguination parfaite » car « l’égorgement à vif provoque, pour un animal sur quatre, de “faux anévrismes” qui limitent l’ampleur de la saignée », ce qui est interdit par la loi. De plus, la section complète du cou, incluant l’œsophage, peut entraîner une contamination de la viande qui, accentuée par le stress de l’animal, dissémine des germes dans tout l’organisme. Le président de l’Académie vétérinaire de France, Jean Derégnaucourt, confirme dans une lettre écrite au ministre de la Santé que cette pratique expose la carcasse à une contamination par des bactéries comme Salmonella ou E. coli.

Le gouvernement interpellé

Le 1er juillet dernier, Stéphane Rambaud, député RN de la 3e circonscription du Var, a d’ailleurs interpellé le gouvernement sur cette affaire dans l’Aisne et évoqué le problème d’une « opacité persistante sur les viandes issues d’abattages rituels ». Catherine Vautrin, ministre de la Santé, a répondu au parlementaire que « toutes les causes allaient être regardéestoutes les conséquences analysées pour prendre toutes les mesures appropriées qui s’imposeront sur la traçabilité et, bien évidemment, sur la qualité des produits qui sont vendus ». À suivre…

. Le rayon de soleil dont on a besoin


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#webtube : Quand on est prêt à désespérer, on assiste souvent à une scène qui nous redonne espoir.
Je pensais consacrer cette chronique aux traditionnelles perles du brevet, mais ce que j’ai vécu vendredi soir a bouleversé mes plans. Je ne résiste pas à l’envie de le partager avec vous. On a tous besoin de petits rayons de soleil. Mon rayon de soleil, cela a été la comédie musicale offerte au public par des élèves du Sénevé, à Castres, à l’occasion des dix ans de l’école. Le Sénevé est une école-collège hors contrat qui accueille en son sein une maîtrise, c’est-à-dire une école en horaires aménagés réunissant des enfants autour de l’exigence et de l’harmonie du chant choral.
Comme le rappelle le site de la maîtrise, « pour les chanteurs, âgés de 8 à 15 ans, le chœur est un lieu de croissance humaine, artistique et spirituelle ». Et la création de cette comédie musicale fut une belle aventure humaine et une vraie réussite éducative.

La synthèse de l’exigence et de la joie

Le lieu était déjà exceptionnel. Les enfants se sont produits dans l’ancien théâtre de l’abbaye-école de Sorèze, un bâtiment remarquable d’élégance et de grandeur, qui rappelle combien l’éducation des petits d’homme est chose digne et noble.
Le livret comme une partie des musiques étaient des créations originales, et nous pouvons saluer l’incroyable talent et l’inventivité du chef de chœur, Cécile Nougayrède, qui a mené ce projet avec un professionnalisme qui n’a d’égal que sa générosité.
Ode joyeuse à la lecture et à l’univers enchanteur de la littérature, hymne à la vie et au partage, célébration de la musique et de l’harmonie des cœurs par laquelle chacun trouve sa place malgré les différences, ce spectacle fut surtout la révélation de ce que l’on peut obtenir des enfants lorsqu’on leur propose un défi, qu’on les dirige avec rigueur, fermeté et bienveillance, et qu’on établit avec eux une vraie et saine relation de confiance.
Pas de choses mièvres comme dans les habituels spectacles scolaires, où l’hypocrisie et l’impéritie marchent main dans la main pour le supplice du public. Mais du travail, de la précision, de la concentration, de l’exigence, enrobés de gaîté, de fraîcheur et d’énergie.

Rien n’est perdu tant qu’il y aura des passeurs

Nous avons vu défiler les personnages de notre enfance : un Harpagon truculent, une Bonnemine rayonnante, un Astérix jovial et farouche à la fois, une fière Andromaque, un irrésistible La Fontaine, de malicieuses Petites Filles modèles… et tant d’autres qui nous ont emmenés avec eux dans un tourbillon faisant alterner répliques célèbres et chansons.

Si je vous dis « C’est un roc ! … c’est un pic ! … c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … C’est une péninsule ! », vous repensez à tous les Cyrano que vous avez vus, Gérard Philipe, Denis Podalydès, Gérard Depardieu, Jean Piat, Jacques Weber… Mais vous devriez pouvoir y ajouter un petit jeune homme. Pas bien grand. Pas bien gros. Pas bien impressionnant, à première vue. Et puis il se met à bouger, avec aisance, avec fluidité, avec une réelle maîtrise de son corps et de ce qui s’en dégage. Et surtout, il se met à parler. Dans la voix, de la force et de la précision, de l’énergie et de la conviction. C’est juste, c’est drôle, c’est touchant. C’est donc très impressionnant, à la fois parce que l’on sent derrière un talent naturel qu’il va falloir faire fructifier et que l’on perçoit tout le travail accompli en amont par ce jeune garçon mais aussi par les adultes qui l’ont entouré, accompagné, formé pendant de longs mois.

Alors, on reprend espoir. On se dit que l’humanité est belle et riche, qu’elle produit autant de grandes choses qu’elle en détruit, et que rien n’est perdu tant qu’il y aura des passeurs pour transmettre l’art et la culture, et des enfants pour les recevoir.

Virginie Fontcalel, dans BV

J-P Tanguy a Ridiculisé les Écolos ! ENCORE, mais cette fois… C’est “masterclass”


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#webtube : GROS CLASH à l’Assemblée nationale ! En plein débat sur la programmation Énergie-Climat 2025-2035, Sandrine Rousseau perd son sang-froid face à Jean-Philippe Tanguy. Entre accusations d’hypocrisie, défense du nucléaire et critique des importations solaires chinoises, le député RN démonte point par point les positions écologistes. Une scène tendue où les arguments fusent et où Rousseau semble dépassée. Un moment fort de la vie parlementaire à ne pas manquer !

. La chanson du jour, Keziah Jones – Where’s Life ?


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#webtube : La ligne de basse super funky et mélodieuse de ce morceau, agrémentée par Keziah de riffs de guitare luxuriants, délicieux et somptueux, le tour de force de Keziah, son registre mélodique original et surnaturel, sa façon d’alterner voix normale et falsetto à la manière d’un yodel, sans pour autant imiter ce style de chant d’origine caucasienne, et le fait manifeste que Keziah n’avait que 23 ans lorsque ce chef-d’œuvre a été enregistré et vinyle, tout cela relève tout simplement du génie !

#webtube : This song’s superfunky and mellifluous bassline that Keziah embellishes with lush, scrumptious and sumptuous guitar riffs, Keziah’s tour de force, original and otherworldly singing melodic register, and the way he alternates betwixt his normal voice and his falsetto in yodelling fashion, though not aping that singing style which is Caucasian in provenance, and THE MANIFEST FACT that Keziah was just 23 years old when this masterpiece was recorded and vinyled, are just simply put : the veritable stuff !

. La transition énergétique n’aura pas lieu


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#webtube : Il y a un discours dominant, porté et martelé par toutes les institutions, tous les États, tous les hommes politiques, tous les médias, tous les hommes d’affaires : la transition énergétique va nous sauver du réchauffement climatique. Des sommes pharaoniques, publiques comme privées, y sont consacrées. Autant d’argent et autant de matraquage, ça sent l’embrouille : essayons d’y voir clair.

La transition énergétique consiste à opérer une conversion dans la production d’énergie, de passer des énergies fossiles comme le charbon, le gaz ou le pétrole aux énergies décarbonées ou renouvelables, comme les énergies nucléaire, hydroélectrique, solaire, éolienne.

J.-B. Fressoz en a fait l’histoire. L’idée de transition énergétique apparaît pour la première fois aux États-Unis dans les années 60 portée par le lobby nucléaire. En effet, l’électricité nucléaire plus chère et plus dangereuse semblait condamnée, alors une campagne fut organisée, qui soulignait que les énergies fossiles étaient en quantité limitée et qu’il fallait préparer l’avenir en développant une nouvelle énergie, disponible en quantité illimitée grâce à des réacteurs de nouvelle génération. La transition énergétique est à l’origine un slogan industriel.

Quelques années plus tard les premières inquiétudes écologiques émergent. L’idée de transition énergétique est alors reprise, mais dans un autre contexte. Il ne s’agit plus de remplacer des énergies fossiles limitées par des énergies renouvelables illimitées, mais de remplacer des énergies fossiles émettrices de gaz à effet de serre par des énergies nouvelles décarbonées.

Au sommet de Rio en 1972 les États se sont engagés dans cette transition énergétique, appelée aussi développement durable ou croissance verte. Le New York Times titrait en 1977 : « Les États-Unis et le monde à la veille de la transition énergétique ». Pourtant, le réel est têtu : en un demi-siècle de transition énergétique on extrait toujours plus de charbon et de pétrole, et les émissions de CO2 ont doublé. La transition proclamée n’a jamais eu lieu.

En réalité, il n’y a jamais eu de transition énergétique, mais une accumulation énergétique. Le charbon s’est ajouté au bois, puis le pétrole s’est ajouté par-dessus, etc. Les énergies dites renouvelables ne se substituent pas aux énergies fossiles, elles s’y ajoutent. Davantage d’éolien ne signifie pas moins de pétrole. Ce schéma aussi simple que connu le montre avec évidence :

Depuis plus d’un demi-siècle tout le monde parle d’une transition que personne n’a jamais vue. La transition énergétique est bel et bien depuis le début un discours, un slogan qui ne correspond à rien de réel. Mais il ne suffit pas de dénoncer cette imposture, encore faut-il comprendre pourquoi la transition énergétique n’existe pas. Il y a au moins deux raisons à cela.

La première raison a été récemment portée à la connaissance des profanes par Aurore Stephant et Célia Izoard. S’il n’y a jamais eu et n’y aura jamais de transition énergétique, c’est que les énergies renouvelables n’existent pas. Cela surprend, c’est pourtant évident. Le vent est effectivement une énergie propre et renouvelable, cependant on ne fait pas tourner sa machine à laver avec du vent, mais avec de l’électricité produite par une éolienne. Une éolienne ordinaire de 3MW et 120 m de haut contient trois tonnes d’aluminium, 2 tonnes de terres rares, 4.7 tonnes de cuivre, 335 tonnes de fer et 1200 tonnes de béton. Les énergies dites renouvelables ont en réalité des énergies métalliques.

Tous ces métaux sont extraits de roches où ils sont présents en des quantités toujours moindres. En moyenne dans une mine le minerai est présent à 0.4 % – pour l’or indispensable au numérique, c’est 0.006 % – ce qui signifie que l’extraction minière génère 99.6 % de déchets. Pour produire les 4.7 tonnes de cuivre de l’éolienne, il faut extraire 470 tonnes de roche ; pour produire les 700 kgs de la batterie d’un SUV moyen, on génère 70 tonnes de déchets. Pour séparer le métal recherché de sa gangue rocheuse, il faut d’énormes quantités d’eau, d’énergie et d’acides. L’industrie minière est de loin l’activité humaine la plus destructrice de l’environnement.

Pour électrifier la consommation actuelle d’énergie il faudrait multiplier par 10 l’extraction de minerais. Mais c’est une moyenne : il faudrait produire 28 fois plus de cuivre, 1000 fois plus de lithium. La seule électrification du parc automobile anglais absorberait deux fois la production mondiale de cobalt.

La transition énergétique est donc impossible, il n’y a pas assez de minerai ; elle n’est pas souhaitable, la ruée minière étant déjà un désastre écologique. En réalité, ce que l’on nomme transition énergétique consiste à passer des fossiles aux métaux, lesquels ne sont pas renouvelables et polluent énormément lors de leur extraction. D’une économie basée sur l’extraction des fossiles à une économie basée sur l’extraction des métaux, la continuité est flagrante : une même conception de tout ce qui est comme fonds ou stock disponible à exploiter en vue du profit.

La seconde raison pour laquelle il n’y a pas de transition énergétique a été développée par J.-B. Fressoz : les énergies sont en symbiose, elles vont ensemble, si bien qu’en augmenter une c’est augmenter les autres. C’est pour cela qu’elles s’accumulent sans se remplacer.

Prenons une voiture, incarnation de l’ère du pétrole. Le premier matériau de sa fabrication, c’est du charbon, puisqu’il faut 800 kg de charbon pour faire 1 tonne d’acier, sans parler du charbon nécessaire à la production du ciment des routes et des ponts. D’après Fressoz, une voiture consomme à peu près autant de charbon lors de sa fabrication (7 tonnes en moyenne) que de pétrole pour rouler. Ford en était bien conscient, lui qui avait acheté plusieurs mines de charbon. Plus de pétrole, c’est plus de voitures, donc plus de charbon.

De même, les énergies renouvelables ne vont pas sans énergies fossiles. Les mégamines de la transition ont besoin de pétrole pour faire fonctionner les engins colossaux qui y travaillent, de pétrole pour la nitroglycérine qui les creuse, de pétrole pour les acides qui raffinent les métaux. Développer les énergies dites renouvelables c’est développer les mines donc développer le pétrole. Comme tout ce qui utilise du pétrole est en acier, plus de mines, c’est plus de pétrole et plus de charbon. Et puisque le numérique est partout, il faut aussi plus de bois, car le charbon de bois est le matériau de base du silicium dont toutes les puces sont composées. Toutes les énergies sont en symbiose, elles s’appellent l’une l’autre. On pourrait multiplier les exemples.

Voilà pourquoi il n’y a jamais eu de transition mais au contraire une accumulation : parce que les énergies propres et renouvelables n’existent pas, parce que les énergies sont imbriquées les unes dans les autres. La transition énergétique n’aura pas lieu.

Mais alors, pourquoi autant veulent-ils y croire ? Parce qu’elle est la seule réponse du capitalisme au réchauffement climatique. Comme personne ne veut renoncer au productivisme et à la société de consommation, on fait depuis 50 ans semblant de croire que ça va s’arranger d’un coup de transition magique. La transition énergétique qui n’existe pas a encore de beaux jours devant elle.

Nicolas Degroote, Revue Elements

. Murray Head : le plus francophile des gentlemans anglais


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#webtube : À 79 ans, le voilà qui refait la tournée des popotes, histoire d’annoncer sa prochaine tournée. Il peut arriver, en matière de notoriété, qu’une œuvre surpasse son créateur. Ainsi Murray Head est-il généralement moins connu que sa chanson emblématique : Say It Ain’t So, Joe, sortie en 1975.

Aujourd’hui, à 79 ans, le voilà qui refait la tournée des popotes, histoire d’annoncer sa prochaine tournée qui devrait se conclure par un Olympia en 2026. Ce 2 juillet, il était l’invité d’Europe 1 et ça chauffait, dans le studio, le sympathique Thomas Isle et son équipe n’attendant que ce moment béni, celui où il jouerait… Say It Ain’t So, Joe, bien sûr, en direct et accompagné de sa seule guitare.

Enfant de madame Jules Maigret…

Non content d’être un artiste attachant, humble et discret, Murray Head est également un personnage hors normes, tant acteur que chanteur. Né à Londres le 5 mars 1946, c’est un enfant de la balle. Seafield Head, son père, est un réalisateur de documentaires ; Hélène Shingler, sa mère, est actrice. L’un de ses rôles les plus marquants ? Madame Maigret, dans une série télévisée anglaise dont le héros n’est autre que le fameux commissaire créé par Georges Simenon. Les parents étant francophiles et francophones, le jeune Murray passe toute sa scolarité au lycée français Charles-de-Gaulle, l’une des institutions les plus huppées de la capitale. En 1969, la mode est au Christ hippie, travers fort bien raillé par Jean Yanne dans son décapant Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972). On retrouve donc Murray Head dans Jesus Christ Superstar, disque qui deviendra ensuite une comédie musicale, signée du duo Tim Rice et Andrew Lloyd Webber. Il y incarne Judas, tandis que le rôle-titre revient à Ian Gillan, le futur chanteur du groupe Deep Purple. Voilà pour la musique.

Acteur aux côtés de Brigitte Bardot…

Deux ans auparavant, il y a déjà eu sa seconde apparition au cinéma dans À cœur joie, de Serge Bourguignon. Dans cette coproduction franco-anglaise, il donne la réplique à Laurent Terzieff, Jean Rochefort et Brigitte Bardot ! Pas mal, pour ses premiers pas sur grand écran. Pour la petite histoire, les deux chansons du film sont interprétées par David Gilmour, qui n’est pas encore le guitariste de Pink Floyd.

Murray Head apparaîtra dans dix-sept films et vingt-six épisodes de séries télévisées. En 2019, on le voyait encore dans une énième adaptation de La Guerre des mondes, de H.G. Wells. Tournant indifféremment aux USA, au Royaume-Uni ou en France, c’est pourtant chez nous qu’il trouve ses rôles les plus marquants. Ainsi, dans La Mandarine (1972), d’Édouard Molinaro, où il partage la vedette avec Philippe Noiret et Annie Girardot, il est irrésistible dans le rôle d’un excentrique surnommé « Tony l’Anglais ». Notons qu’il retrouvera le même Édouard Molinaro en 1996 dans Beaumarchais, l’insolent, en compagnie de Fabrice Luchini. En 1977, il est l’un des protagonistes principaux du nanar de luxe, Madame Claude, de Just Jaeckin, le metteur en scène d’Emmanuelle. L’occasion de se frotter à rien de moins que Françoise Fabian, Klaus Kinski et Maurice Ronet. Et comme la bande originale est signée de Serge Gainsbourg, voilà qui nous ramène à son autre métier, celui de musicien.

Toujours se tenir loin des feux de la rampe…

Qu’en dire ? Qu’à chaque fois, le très discret Murray Head s’efface devant ses propres compositions, marquées au sceau de la distinction et de la grâce. Car le bougre n’a pas fait qu’écrire Say It Ain’t So, Joe, durant sa longue carrière. Il y a aussi ses splendeurs que sont Mademoiselle ou Never Even Thought.

On sent bien que tout cela a été usiné loin des feux de la rampe, avec le seul désir de bien faire et de faire du bien à ceux qui apprécient son art. Inutile de le préciser, notre homme n’est pas exactement le meilleur client de la presse people. Marié, deux enfants, un divorce : c’est Monsieur Tout-le-Monde.

Non ! Say It Ain’t So, Joe n’est pas une chanson d’amour…

Mais revenons-en plutôt à son insubmersible tube, ce fichu Say It Ain’t So, Joe, devenu pour lui sorte de sparadrap du capitaine Haddock. Quand sort l’album éponyme, c’est le disque que tous les adolescents rêvent d’avoir. Certains se saignent aux quatre veines pour se l’offrir ; d’autres iront même jusqu’à l’« emprunter » à la FNAC. Pas de noms… D’ailleurs, il y a prescription. L’artiste est alors à la fois au faîte de sa beauté et au sommet de son inspiration, sachant que dans ce 33-tours (son second), tout est bon. Cet album plus que chaleureux fera alors beaucoup pour le rapprochement des corps juvéniles. Et pourtant, à la grande déception des journalistes d’Europe 1, Murray Head déclare que Say It Ain’t So, Joe n’a rien d’une chanson d’amour, bien au contraire, s’agissant des malheurs d’un certain Joe Jackson, star du baseball des années 1920 et accusé d’avoir participé à des matchs truqués. D’où l’émoi de ses fans qui hurlaient, dans les stades : Say It Ain’t So, Joe ; soit « Dis-nous que ce n’est pas vrai, Joe ! »

Et voilà comme on ruine des mythes : l’équipe de Thomas Isle a beau lui affirmer qu’ils connaissent un bon paquet d’amis ayant été conçus sur ce titre, rien n’y fait. Et c’était peut-être Murray Head le plus embêté, manifestement désolé de décevoir ses fans. Mais contrairement à tant d’autres, il semble préférer imprimer la vérité plutôt que la légende, à rebours de la citation de L’homme qui tua Liberty Valance (1962), western dans lequel le cinéaste John Ford semblait pressentir les manipulations médiatiques à venir.

Pour conclure, rappelons que notre gentleman, féru d’histoire et de littérature, a passé de nombreuses années à étudier les relations amoureuses d’Alfred de Musset et de George Sand. Il en a même fait un scénario pour la réalisatrice Diane Kurys, qui l’adapta, en 1999, avec son fort charmant Les Enfants du siècle.

Aujourd’hui, Murray Head vit à Saucède, un hameau du Béarn, à moins de quarante kilomètres de Pau. Comme quoi il existe des Béarnais, fussent-ils d’adoption, qui paraissent un brin plus funky que… François Bayrou.

PS : Murray Head s’est signalé par quelques reprises, toujours choisies avec un goût exquis. Hormis le I’m Losing You de John Lennon, il y a surtout Dust in the Wind, du groupe Kansas. Lequel pratiquait un rock progressif à la limite de l’audible, mais prouva là qu’il était néanmoins possible de pondre un joyau, même noyé dans une fosse d’aisance jusqu’au cou.

Nicolas Gauthier, dans BV

. La vérité des médias, ou plutôt la vérité sur les médias !


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#webtube : La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait. Les médias sont un des piliers de la démocratie. Apportant au bon peuple les faits certains et vérifiés dont il a besoin, ils lui permettent de se faire une opinion enracinée dans le réel et de décider de façon éclairée et vraiment démocratique vers qui il va porter ses suffrages. Telle est l’histoire que les médias nous racontent, qu’ils se racontent. La récente arrivée d’une nouvelle administration états-unienne est l’occasion de prendre les médias sur le fait.

Une première affaire nous est révélée par un article du Nouvel Obs du 27 mars 2025. Voici que cette nouvelle administration travaille à purger les documents gouvernementaux de certains mots désormais interdits. C’est, d’ailleurs, le titre de l’article : « Les mots interdits de l’Amérique ». Par exemple, il ne faut plus dire « mères », dans les documents officiels, mais « personnes qui accouchent », pour inclure les transgenres. Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette obligation ne provient pas de la nouvelle administration, elle avait été imposée par Joe Biden. Mais, curieusement, Le Nouvel Obs n’avait jamais estimé nécessaire, jusqu’ici, de nous signaler ce changement administratif majeur réalisé par le précédent président démocrate.

Une deuxième affaire nous est révélée par un article du Monde du 4 avril 2025. Voici que cette nouvelle administration a décidé de façon arbitraire que le plus haut sommet des États-Unis, qui s’appelait jusqu’ici le « mont McKinley », sera désormais dénommé, dans les documents administratifs, le « mont Denali ». Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : cette nouvelle dénomination avait, en fait, été imposée par Barack Obama et l’administration actuelle s’est contentée de restituer à ce sommet son nom historique, « mont McKinley ». Mais, curieusement, Le Monde n’a pas pris la peine de nous rappeler cette modification toponymique majeure décrétée par le président démocrate qui a précédé le premier mandat de Donald Trump.

Une troisième affaire nous est révélée par un article du Monde (toujours lui) en date du 10 avril 2025. La journaliste n’est pas n’importe qui, puisqu’il s’agit de Sylvie Kauffmann, officier de l’ordre des Arts et des Lettres, membre du groupe européen de la Commission trilatérale, directrice éditoriale du Monde, etc. (voir sa fiche Wikipédia).

Donc, notre journaliste nous parle d’un physicien de 39 ans, chinois de naissance devenu citoyen états-unien, qui avait décroché (grâce à ses compétences) une chaire à vie au département de physique du Boston College (Massachusetts). Mais la Fondation nationale scientifique américaine, une institution fédérale qui subventionnait ses recherches, a décidé de suspendre ce financement. Si bien que le docteur Ding Hong a été obligé de repartir pour la Chine, où il travaille désormais à l’institut de physique de l’Académie des sciences chinoises.

Comme le souligne avec horreur Le Monde« du jour au lendemain, des budgets sont amputés ; les institutions les plus prestigieuses se trouvent menacées de perdre des subventions fédérales de centaines de millions de dollars ». Vous voyez le scandale inouï !

Oh ! Pardonnez-moi, j’ai lu trop vite : ce chercheur d’origine chinoise a été victime de restrictions budgétaires en 2009, au début du premier mandat de Barack Obama. Mais Mme Kaufmann, qui connaissait ce chercheur depuis 2009, n’avait jamais pris la peine de nous faire savoir qu’il n’avait pas fallu attendre le méchant Trump pour voir des financements scientifiques supprimés brutalement.

Ces médias, qui se vantent de nous raconter tous les faits significatifs susceptibles de nous éclairer dans notre vie démocratique, se sont bien gardés de nous faire connaître à l’époque ces faits pourtant très caractéristiques et, à certains égards, inquiétants. Certains iraient même jusqu’à parler de désinformation propagée par ces médias, mais ce serait une expression très irrespectueuse à l’égard de ces « piliers de la démocratie » que sont les médias (officiels). Cependant, n’avons-nous pas un peu le droit d’être méfiants quand les mêmes médias s’insurgent devant des procédés que la nouvelle administration états-unienne a tout simplement repris aux administrations (démocrates) précédentes ? N’avons-nous pas la tentation de nous dire, in petto : « Que nous cachent aujourd’hui ces médias, comme ils nous l’ont caché hier ? »

Eh bien, c’est tout simple : un livre récent intitulé Le Péché originel, paru en mai 2025 aux États-Unis et rédigé par deux journalistes reconnus (dont un présentateur sur CNN), vient de révéler avec toutes les précisions et preuves nécessaires que le Parti démocrate et les médias ont dissimulé avec persévérance le fait que Joe Biden n’était, dès avant son élection en 2020, plus en mesure de réellement diriger le pays qu’il était censé gouverner, en raison de son déclin physique et mental (L’Express du 19 mai 2025 : « Le grand mensonge des démocrates »). Voilà où nous mènent ces médias qui, tout en prétendant nous informer avec exactitude en tant que « piliers de la démocratie », nous dissimulent en fait sciemment des informations capitales.

Alexandre Dumaine, dans BV

. Baignade dans la Seine : Macron est content. À 1,4 milliard d’euros, il peut…


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#webtube : De nombreux Français auraient préféré que cette somme rondelette fût investie ailleurs. Tout baigne, à Paris. Pour la première fois depuis plus de cent ans, la Seine est ouverte aux nageurs. Ces derniers sont désormais accueillis dans des bassins installés en trois endroits de la capitale où ils peuvent faire trempette sous la surveillance étroite de maîtres-nageurs en shorts rouges et tee-shirts jaune fluo. « On l’a fait, s’est réjoui, sur ses réseaux sociaux, Emmanuel Macron, ravi d’avoir enfin tenu une promesse faite par Jacques Chirac en 1988. C’est un héritage des Jeux olympiques et paralympiques de Paris après 100 ans d’interdiction, un travail collectif, une fierté pour le pays. »

Selon certains titres de presse, la baignade dans la Seine serait « gratuite ». C’est vite dit. L’opération d’assainissement a coûté la bagatelle de 1,4 milliard d’euros. Une somme prise en charge par les collectivités et l’Étatvia son opérateur, l’Agence de l’eau Seine-Normandie. En clair, c’est Nicolas qui paie.

Un investissement hasardeux

Ce gros milliard d’euros n’aurait-il pas pu être investi de manière plus judicieuse ? De nombreux Parisiens semblent le penser. « À mon avis, ça pourrait être mis ailleurs, honnêtement, parce qu’il y a autre chose à faire que de nettoyer la Seine pour se baigner un mois dans l’année ! », a ainsi réagi, au micro d’Europe 1, Florence, employée d’un hôpital public. Une opinion partagée par Anne, 89 ans : « C’est complètement aberrant, au moment où le gouvernement essaie de faire des économies ! En plus, c’est l’argent de nos impôts. »

Sur X, les critiques sont tout aussi vives. « 1,4 milliard sur un caprice. Combien d’hôpitaux et d’écoles rénovés et climatisés ? Combien de prisons nouvelles ? », s’agace un internaute, tandis qu’un autre demande si « on n’avait pas mieux à faire avec notre argent ». En voilà, une bonne question.

À ce sujet — La France ultra-endettée s’est offert des JO à 6 milliards ! Trois fois plus que le devis…

Cet investissement semble d’autant plus hasardeux que l’assainissement de la Seine paraît bien relatif. En effet, malgré les mesures de contrôle quotidiennes – qui ne manqueront pas de faire gonfler encore la facture -, de nombreux risques sanitaires persistent. Selon Damien Mascret, médecin interrogé par France 3, certains publics seraient bien inspirés de rester au sec. « Pour moi, la recommandation, c’est que les gens vulnérables et fragiles ne doivent pas se baigner dans ces eaux qui sont aléatoires, déclare-t-il, évoquant des cas possibles de conjonctivite, dermatite, infection de la peau, gastro-entérites, otites externes, etc. On est sur toute la gamme d’infectiologie. Donc, quelles que soient les recommandations qui sont faites, c’est une prise de risque. » À bon entendeur… Sans parler des risques inhérents à tout plan d’eau vivante (plantes agrippantes, courants parfois puissants, hydrocution, trafic fluvial…) qui ont causé la mort de pas moins de 13 personnes, en 2024, dans la Seine.

Une diversion présidentielle

Dans son tweet, Emmanuel Macron se félicite d’avoir tenu une promesse faite par Jacques Chirac, il y a plus de 35 ans. Mais quid de ses propres engagements ? Ces dernières années, le Président a promis monts et merveilles aux Français : 60 milliards d’euros d’économies par an, l’exécution de 100 % des OQTF, la construction de 15.000 places de prison, la mise à l’abri de tous les SDF du pays… Autant d’attentes qui ont été déçues.

Et si le chef de l’État abandonnait les effets de manche pour, enfin, remplir la mission pour laquelle il a été élu ? Il lui reste encore beaucoup à faire : ramener l’ordre dans le pays, reconquérir les fameux « territoires perdus de la République », rétablir les frontières, reconstruire un récit national, mettre fin au laxisme judiciaire, récupérer nos otages… Face à de tels enjeux, les petits baigneurs parisiens auraient pu patienter encore un peu.


Jean Kast
, dans BV

. Regroupement familial : après l’Autriche, l’Allemagne dit stop


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#webtube : L’Allemagne et l’Autriche ont toutes deux décidé de suspendre le regroupement familial pour les personnes bénéficiant d’un statut de protection subsidiaire. Un tournant migratoire assumé face à la pression croissante sur les capacités d’intégration.

L’Allemagne vote la suspension pour deux ans

Le Bundestag a voté, le 27 juin dernier, la suspension du regroupement familial pour les titulaires d’un statut de protection subsidiaire pendant une durée de deux ans. Cette décision s’applique à environ 388 000 personnes, dont une majorité de ressortissants syriens, selon les données du ministère de l’Intérieur allemand citées par le site d’actualité T.Online. Le ministre Alexander Dobrindt (CSU) a justifié cette mesure par une saturation des capacités locales : « La capacité d’intégration du pays a tout simplement atteint un point de rupture », a-t-il déclaré selon Deutsche Welle.

Les bénéficiaires de la protection subsidiaire sont des personnes qui ne remplissent pas les critères de la Convention de Genève, mais qui risquent des traitements inhumains, la torture ou la mort en cas de retour dans leur pays d’origine. Jusqu’à présent, ils pouvaient faire venir leur conjoint et leurs enfants mineurs dans la limite d’un quota de 1 000 visas mensuels. En 2024, environ 12 000 visas avaient été accordés au titre du regroupement familial, selon les chiffres du Mediendienst Integration relayés par Deutsche Welle. Désormais, seules des exceptions pour cas humanitaires graves, notamment médicaux, seront envisageables.

Économies budgétaires et durcissement politique

Cette suspension devrait générer 26,8 millions d’euros d’économies en 2026, puis 46,2 millions en 2027, en limitant les dépenses liées au logement, aux soins et aux cours d’intégration. D’autres postes budgétaires, jugés « de faible montant », n’ont pas encore été intégrés au calcul.

Le texte prévoit la possibilité d’une prolongation au-delà de 2027, si la situation migratoire le justifie. Le gouvernement allemand de coalition réunissant la CDU, la CSU et le SPD assume ainsi un durcissement de sa politique migratoire, dans un contexte de tensions croissantes au sein des communes.

Vienne sur la même ligne

Quelques mois plus tôt, l’Autriche avait elle aussi suspendu le regroupement familial des « réfugiés ». La mesure a été annoncée le 26 mars dernier par le ministre de l’Intégration Claudia Plakolm et devait entrer en vigueur dès mai, pour une durée initiale de six mois, renouvelable jusqu’en 2027.

En 2023 et 2024, plus de 17 000 personnes avaient rejoint l’Autriche par ce biais. « La probabilité d’une intégration réussie diminue à chaque nouvelle arrivée », avait déclaré le ministre, pointant les difficultés liées à l’apprentissage de la langue et à l’accès à l’emploi. Soutenue par la coalition au pouvoir, cette mesure reflète une volonté politique claire de maîtriser les flux migratoires.


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