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°° WEBTUBE : 🌟 La nuit tombe, la Cathédrale s’éveille. Jeanne d’Arc prend vie ce soir, portée par les lumières et les histoires de femmes qui ont marqué leur temps.
. Déficits, Impôts, Stagflation : Préparez-vous au pire !
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°° WEBTUBE : Beaucoup d’actualités économiques, sociales et financières cette semaine, avec parallèlement beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations : En France, le taux de natalité est passé sous le taux de mortalité pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, quelles en seront les conséquences pour notre quotidien et notre avenir ?
M. Bayrou veut lancer un referendum sur le déficits publics, est-ce bien raisonnable ? Et là aussi, quelles conséquences ? Les impôts vont-ils encore augmenter en France ? Au premier trimestre 2025, le PIB français a augmenté de 0,1 %, mais a régresser de 0,4 % hors stocks, pourquoi ? Quel est l’état réel de l’économie française ? Quelles sont ses perspectives ? Quid du chômage et de l’inflation en France et en Europe ? Quel scénario économique pour la Zone Euro au cours des prochains mois ? Le PIB américain a légèrement baissé au premier trimestre 2025, est-ce grave et durable ? Question de la semaine : la baisse des prix du pétrole va-t-elle se poursuivre ? Quelle est la bonne nouvelle de la semaine ? Réponses à toutes ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage à l’appui…
. Pour Renault et Stellantis, notre industrie automobile est en danger de mort
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°° WEBTUBE : La relance de l’industrie automobile européenne passe par un changement de cap stratégique, notamment à Bruxelles. Très (trop ?) tardivement et tout aussi lentement, nos politiques semblent ouvrir enfin les yeux, pour découvrir le champ de ruine qu’a provoqué une politique européenne viciée par des préoccupations exclusivement idéologiques et plombée par des décisions stratégiques suicidaires.
Le tout-électrique en 2035 dans le viseur
Le 3 mars dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, faisait enfin marche arrière sur les contraintes écologiques imposées aux constructeurs automobiles, en suspendant l’application des très lourdes amendes imposées aux constructeurs ne respectant pas les niveaux maximums d’émission de CO2. Ces sanctions avaient pour but d’obliger les marques à vendre de plus en plus de voitures électriques, dans la perspective d’une interdiction de la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035. Or cette marche arrière forcée de Bruxelles était un double signal, nous alertant d’une part sur l’irréalisme de cet objectif du tout-électrique en 2035, et de l’autre sur le danger menaçant l’industrie automobile européenne. Sur ce second point, le message a bien été reçu par Bruxelles, Stéphane Séjourné expliquant le 5 mars que l’industrie automobile européenne est « en danger de mort ». Voilà qui a le mérite de la clarté, même si le vice-président de la Commission européenne s’est empressé d’ajouter que la course au tout-électrique automobile « n’est pas perdue ».
Pas de remise en cause de l’objectif 2035, donc, mais quelques mesures annoncées : établissement de quotas minimums de véhicules électriques dans les flottes d’entreprises, création d’un fond de soutien à l’innovation, et obligation d’inclure des composants européens dans les voitures vendues sur le continent. Autant dire que cela n’a guère enthousiasmé les industriels concernés. Dans un entretien au Figaro le 5 mai, Luca De Meo et John Elkann, respectivement directeur général du groupe Renault et président de Stellantis (qui regroupe entre autres marques Peugeot, Citroën, DS et Fiat), ont tiré la sonnette d’alarme. John Elkann constate que « Le marché automobile européen est en chute depuis maintenant cinq ans. C’est le seul des grands marchés mondiaux qui n’a pas retrouvé son niveau d’avant-Covid. » Le marché européen est en effet passé de 18 millions de voitures en 2019 à 15 millions en 2024, et « au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux en l’espace d’une décennie ».
À ce sujet — Voiture électrique : Ursula von der Leyen fait une première marche arrière
La porte ouverte aux Chinois
Pour le spécialiste de l’automobile Alain-Gabriel Verdevoye, interrogé par BV sur les raisons de ce naufrage, « il est clair que cela vient de la décision de proscrire à terme la voiture thermique ». Les voitures essence et diesel étaient « les deux spécialités de l’industrie européenne ». De leur côté, « les Chinois s’étaient engouffrés il y a 15 ans dans l’automobile électrique pour des raisons stratégiques. Cela leur permettait ne plus dépendre du pétrole importé, alors qu’ils ont du charbon pour les centrales thermiques productrices d’électricité ». Bruxelles, sacrifiant le thermique au profit du tout-électrique, a donc « ouvert les portes à une industrie chinoise qui n’en demandait pas tant, d’autant plus qu’elle n’avait jamais réussi à faire des voitures thermiques comparables aux modèles européens ou américains ».
Par ailleurs, « Telle qu’elle est écrite, la directive 2035 induit un marché divisé par deux », avertit Luca De Meo. « Parce qu’il faut être clair, le marché n’achète pas ce que l’Europe veut que nous lui vendions ». Dans ces conditions, que valent réellement les mesurettes, délais et ajustements proposés par la Commission de Bruxelles ? Et ce, alors que pour le directeur général de Renault, « remplacer la totalité des volumes actuels par de l’électrique, dans ces conditions, nous n’y arriverons pas ». Que faire, selon lui ? « Il faut repartir de la demande », et de plaider, tout comme le patron de Stellantis, pour un virage stratégique permettant de relancer une offre de voiture « populaire ».
Changer de trajectoire
Cela signifie renoncer d’une part au tout-électrique en 2035, mais pas seulement. « Les règles européennes font que nos voitures sont toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères, et que les gens, pour la plupart, ne peuvent tout simplement plus se les payer », constate Luca De Meo, exemple à l’appui : « Entre 2015 et 2030, le coût d’une Clio aura augmenté de 40 %. Cette augmentation est à 92,5 % attribuable à la réglementation ». Choix stratégiques incohérents et avalanche de contraintes normatives, donc, à quoi il convient évidemment d’ajouter, en France tout au moins, une taxation qui plombe la rentabilité industrielle, comme l’expliquait le patron de Michelin, Florian Menegaux, lors de son audition au Sénat le 22 janvier dernier. Taxation du travail, puisque « pour 100 euros bruts versés en France, le coût moyen pour l’entreprise, c’est 142 euros. Le salarié, lui, va toucher 77,5 euros », mais aussi fiscalité appliquée à la production industrielle, avec une « part des impôts de production dans le PIB en France » s’élevant à 4,5 % alors que la « moyenne en Europe est de 2,2% ».
Pour John Elkann, « si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production ». Mais ni le patron de Stellantis, ni son confrère de Renault ne versent pour autant dans le désespoir : « À l’inverse, s’il y a une mobilisation autour d’un choix politique clair, si nous recréons un marché et des volumes, nous sommes l’un et l’autre convaincus que nous pourrons continuer à produire en Europe, y compris en Europe de l’Ouest. » Si Bruxelles semble enfin avoir chaussé des lunettes pour constater l’ampleur de son désastre industriel, il lui reste cependant à s’équiper d’un appareil auditif pour entendre enfin la voix des industriels, afin qu’ils puissent relancer la machine avant qu’elle n’ait disparu.
- Etienne Lombard, dans BV
. Frontières visé par trois plaintes : le média entend bien continuer ses enquêtes
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°° WEBTUBE : Pour Frontières, cette mesure bâillon, qui n’est pas étonnante, est une motivation de plus pour continuer à informer. Trois organisations, la Ligue des droits de l’homme (LDH), Utopia 56 et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), ont déposé une plainte pour diffamation contre le magazine Frontières. Cette action judiciaire, rendue publique le 30 avril 2025, vise un hors-série publié en janvier, intitulé Invasion migratoire : les coupables. Dans cette publication, le magazine identitaire nomme plusieurs associations, avocats, magistrats et journalistes, les accusant de tirer avantage de l’immigration et de détourner des fonds publics. Les plaignants considèrent ces affirmations comme diffamatoires et estiment que le contenu « manipule la réalité pour polariser les débats et diffuser une idéologie radicale alimentant la peur et la haine ».
Parmi les passages cités dans la plainte figure l’accusation selon laquelle certaines structures exerceraient des pressions sur les préfets pour obtenir des régularisations. Les associations estiment qu’agissant ainsi, Frontières porte atteinte à leur intégrité. Leur avocat, Maître Emmanuel Daoud, dénonce des propos attentatoires à l’honneur et à la considération de ses clients. Le directeur de la publication de Frontières, Erik Tegnér, assume la ligne éditoriale du magazine et affirme exercer sa liberté d’expression, tout en déclarant que « ces associations doivent s’habituer au pluralisme ». Le Conseil national des barreaux avait déjà réagi à la parution du magazine en saisissant le parquet, dénonçant une attaque contre des avocats spécialisés en droit des étrangers.
Des plaintes comme des « médailles » selon Erik Tégner
Dans une publication sur son compte X, Erik Tegnér évoque ces plaintes déposées, et la couverture médiatique assurée par Le Monde, l’Humanité et Ouest France. Selon le patron du magazine, ces plaintes sont comme des « médailles » pour sa rédaction.
En 24h, la boucle est bouclée : Le Monde, l'Humanité et Ouest France relayent complaisamment cette plainte d'associations pro-migrants contre Frontières. Chez eux c'est amusant, plainte vaut toujours condamnation. Pour nous, c'est une médaille supplémentaire. On ne cédera RIEN. https://t.co/XQWHqLsSjO
— Erik Tegnér (@tegnererik) May 6, 2025
Jules Laurans, journaliste chez Frontières, commente auprès de BV: « On s’attendait à ce genre de procédures. Depuis le mois de janvier, on a une augmentation du nombre de plaintes contre notre média. Ils cherchent à nous faire taire, à museler nos enquêtes, à nous censurer de façon à ce qu’on arrête ce travail d’enquête qui les dérange. » Mais, selon le journaliste, ces procédures bâillon n’effraient pas la rédaction de Frontières : « Ces plaintes nous motivent à continuer à enquêter, à travailler sur ces sujets-là. S’ils tentent de nous faire taire, de nous censurer c’est parce qu’on a raison. D’ailleurs ils ne contestent jamais le fond » argumente-t-il.
Des associations qui ne s’offusquent pas des menaces de mort
En parallèle de la plainte collective, Utopia 56 a engagé trois autres procédures en diffamation. Elles visent une nouvelle fois Frontières, ainsi que la radio Europe 1 et l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Ces trois médias sont accusés d’avoir affirmé, de manière coordonnée, que l’association aurait contribué à l’ouverture de squats à Toulouse, ce que conteste fermement l’organisation. Les associations estiment que ces publications nuisent à leur réputation et à leur capacité à mener des actions sur le terrain. Elles considèrent que « sous couvert d’une prétendue investigation », les articles incriminés diffusent un discours hostile aux personnes exilées et entendent discréditer le travail de solidarité. Elles affirment ne pas vouloir laisser ces accusations sans réponse et rappellent qu’elles agiront en justice « autant que nécessaire » pour défendre leur action. Selon elles, il en va du droit des citoyens à recevoir une information fiable et du respect de la liberté associative.
De son côté, Erik Tegnér déplore sur son compte X que toutes ces organisations dites humanitaires portent plainte contre lui mais ne s’offusquent pas des menaces de mort reçues par les journalistes de Frontières. Mais qu’importe! Jules Laurans nous l’assure: « Non, on ne changera pas nos méthodes parce qu’elles sont journalistiques. On applique le contradictoire, on vérifie toutes nos informations, directement sur le terrain. »
Raphaelle Claisse dans BV
. Référendum budgétaire : les Français veulent d’abord la vérité sur la faillite de leur pays
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°° WEBTUBE : Ce n’est pas au peuple de pallier l’incapacité à décider de celui qui lézarde à Matignon. Les Français n’ont pas besoin d’un référendum pour signifier à Bayrou qu’il est temps d’en finir avec une gestion cigale qui dure depuis quarante ans. Ils n’ont pas besoin d’un référendum pour dénoncer le poids écrasant des taxes et impôts en tous genres. Les gaspillages sans contrôle, ça suffit !
Ce qu’ils veulent, c’est la vérité sur la faillite de la France, pays le plus fiscalisé au monde et pourtant le plus endetté d’Europe. Où est passé l’argent, telle est la seule question qui vaille.
En proposant un référendum budgétaire, Bayrou affiche son impuissance et botte en touche. C’est une dérobade pitoyable d’un chef de gouvernement incompétent qui tergiverse et joue la montre.
Il est quand même ahurissant de voir le Premier ministre vouloir demander au peuple ce qu’il faut faire en matière budgétaire, alors que chaque citoyen est endetté de 50 000 euros, bébés compris.
En quelques semaines Bayrou est devenu le Premier ministre le plus impopulaire de la Ve République. Il paie le prix de son inaction coupable et de sa nonchalance indécente face aux multiples défis qui s’accumulent pour le pays. Il ne fait rien mais affiche son air satisfait devant les caméras.
Très impopulaire, dépourvu de majorité et menacé de censure, il n’a fait qu’aggraver son cas en restant les bras ballants depuis son arrivée à Matignon. Sa proposition de référendum est encore une illustration de son éternelle indécision.
Rappelons que la plupart des députés sont incapables de dire combien rapportent la CSG et la TVA. Dans ces conditions, on voit mal comment le peuple pourrait répondre à une question sur les dépenses ou les recette budgétaires en toute connaissance de cause. Un référendum ne se conçoit que pour une question simple, à laquelle on répond par oui ou par non. Quelle serait la question posée ?
Que Macron lance donc un référendum sur l’immigration
Que Macron lance un référendum sur notre engagement en Ukraine
Deux domaines où le peuple est tout à fait apte à réponde en parfaite connaissance de cause, mais en opposition frontale avec la politique de l’Élysée et de Matignon. On connaît la réponse.
Bayrou prétend s’appuyer sur le peuple en lui donnant soi-disant la parole, alors qu’en 2005, le pouvoir lui a volé son « non » au référendum sur la Constitution européenne.
Trois Français sur quatre sont opposés à l’immigration, mais Macron ouvre les frontières toujours plus largement.
Trois Français sur quatre sont opposés à l’envoi de troupes au sol en Ukraine, mais Macron ne les consulte pas, ni eux, ni le Parlement.
Ce que le peuple attend de Bayrou, c’est la vérité sur les causes de la faillite
– combien va coûter l’aide française à l’Ukraine, qui atteint déjà 28 milliards début 2025 ?
– combien coûte l’immigration ? 120 milliards, 150 milliards, si on prend en compte toutes les dépenses induites ?
– combien coûtent les centaines d’associations qui vivent de l’immigration et sont subventionnées sans compter ?
– combien coûte l’asile médical, quand on sait que des étrangers sont soignés depuis des années avec parfois des traitements qui coûtent 1 000 à 2 000 euros par jour ?
– combien coûtent les greffes d’organes accordées aux étrangers, qui sont prioritaires sur les Français dès lors qu’ils ont obtenu l’asile ?
– combien coûtent les retraites accordées aux étrangers qui n’ont jamais travaillé ni cotisé en France ? Plus de 1 000 euros pour une personne seule et 1 600 euros pour un couple.
– combien coûtent les retraites accordées à des centenaires étrangers disparus depuis des lustres ?
– combien coûte l’hébergement chaque soir de plusieurs dizaines de milliers de clandestins logés à l’hôtel, pendant que des Français dorment dans leur voiture ?
– combien coûtent les dizaines de milliers de polygames vivant en France, alors que la polygamie y est interdite ? Personne n’a oublié l’histoire de ce Malien polygame, avec ses 4 femmes et ses 46 gamins, vivant largement de l’assistanat.
On pourrait allonger cette liste sans fin.
Voici quelques exemples de la gabegie permanente qui sévit dans ce pays en toute impunité. Ni responsables, ni coupables. Le dindon, c’est toujours le contribuable.
Ce qu’on demande à Bayrou, c’est d’agir, de décider, de trancher. S’il a peur de la censure, qu’il s’en aille.
Avec 10 milliards de dette supplémentaire chaque mois, si Bayrou persiste dans son inaction coupable, c’est le FMI qui finira par faire le travail à sa place. En définitive, c’est peut-être la seule solution qui pourrait mettre fin au naufrage financier de la France.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Eric Zemmour sur BFMTV : Aboubakar serait encore en vie s’il avait été expulsé.
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°° WEBTUBE : Eric Zemmour, président de Reconquête, était l’invité de BFM TV le dimanche 4 mai 2025. Face à Alain Duhamel, Éric Zemmour a réagi aux meurtre d’un malien musulman par un homme d’origine bosnienne. Il a dénoncé la récupération de la gauche et des médias. Éric Zemmour a insisté sur le fait que nous n’avions pas les larmes, car nous n’avons plus le même peuple. Nous, nous avons pleuré les Thomas, les Lola, les Philippine et tant d’autres. Éric Zemmour a aussi évoqué l’islam en France pour rappeler sa fermeté envers cette religion qui n’est pas compatible avec notre pays.
. L’Empire totalitaire des GAFAM
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°° WEBTUBE : Internet est apparu au début des années 90. Aujourd’hui, 35 ans plus tard, il compte 5.5 milliards d’utilisateurs. Les Français y passent en moyenne 56 heures par semaine (dont 20h pour le travail), soit 8h par jour : un tiers de leur vie. Cela ne cesse d’augmenter. Cette existence numérique se fait au travers d’un petit nombre de plateformes dont les plus importantes sont les GAFAM ( Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft), véritables maîtresses de nos existences.
On pense souvent que ces plateformes proposent des services gratuits et se rémunèrent grâce à la publicité ciblée. Le GPS de Google m’aide à parvenir à destination, en échange je vois la publicité de magasins que je croiserai en route. Vu comme ça, il n’y a pas de problème – et c’est presque toujours vu comme ça. Mais la réalité est différente.
Les GAFAM ne nous rendent aucun service. Nous n’avons pas le choix. Il est quasiment impossible de s’en passer au travail, avec ses amis ou pour les tâches administratives. Les GAFAM ne proposent rien, elles s’imposent et étendent chaque jour leur empire. Ce ne sont pas des plateformes de services facultatifs, c’est l’infrastructure du monde moderne que nul n’a demandée et que chacun doit subir bon gré, mal gré. Les GAFAM ne sont pas des outils mais l’élément englobant à l’intérieur duquel ont lieu les activités humaines.
D’autre part, si les GAFAM font effectivement du profit grâce à la publicité ciblée, elles font en réalité bien plus. Reprenons notre GPS. Il ne se contente pas d’indiquer le trajet le plus court, mais il est capable de prédire l’état du trafic et ma vitesse tout au long du trajet. Il en est capable parce qu’il collecte en permanence toutes les données de tous ses utilisateurs, et cette masse de données lui permet de connaître les routes les plus rapides, d’anticiper les bouchons habituels, d’évaluer les vitesses moyennes. Le GPS ne se contente donc pas de vendre mon trajet à des annonceurs pour que je reçoive la publicité d’un restaurant sur la route à l’heure du déjeuner. Il fait deux choses en plus. D’une part il examine, connaît et anticipe le comportement humain. D’autre part, il influence ou prescrit ce comportement : je tourne quand il me dit de tourner. Tout ceci est possible grâce à la collecte des données de tous les utilisateurs, celles laissées volontairement (les points de départ et de destination) comme celles laissées involontairement en roulant (la vitesse, les bouchons, etc.).
Big Data
C’est cela, l’économie de la donnée, les fameuses big data, dont la publicité ciblée n’est que la partie émergée et présentable. Ce que vendent les GAFAM, ce sont ces masses de données que laissent les internautes, données qui permettent effectivement de connaître et de prévoir le comportement humain, mais aussi de l’organiser, le prescrire ou le manipuler. Les États aussi achètent ces données. Dans quel but ? Surveiller et manipuler. Les révélations fracassantes d’E. Snowden puis de Cambridge Analytica ont prouvé que des États, y compris des démocraties occidentales, utilisent ces données pour espionner et pour manipuler des élections.
Tout repose sur la collecte d’un maximum de données. Les GAFAM sont donc à l’affût de tout ce que nous laissons sur le net : c’est le capitalisme de surveillance. Tout ce que l’on fait sur ces plateformes est une donnée à exploiter, les textes, les images, les vidéos, les historiques de navigation sont collectés et vendus. L’utilisateur des GAFAM est en réalité un travailleur à domicile qui produit les données qui seront valorisées par les GAFAM ; les conditions d’utilisation que personne ne lit ne sont rien d’autre que son contrat de travail. Vous produisez gratuitement les photos d’anniversaire que Facebook vend à une entreprise qui développe la reconnaissance faciale.
Ces données ne peuvent être utilisées telles quelles, il faut qu’elles soient annotées ou indexées pour pouvoir être traitées par les algorithmes. Pour que l’IA qu’utilisent toutes les GAFAM sache ce que c’est qu’un chat, il faut lui avoir fait « manger » des milliers de photos de chats sur lesquelles on a inscrit « chat ». Cet entraînement des IA est effectué par les travailleurs du clic. Les plus chanceux sont employés par Amazon Mechanical Turk pour 1.98 dollar de l’heure. Les autres sont dans des pays sous-développés, et les GAFAM les paient une misère non pas pour faire davantage de profit mais pour les maintenir dans la misère sans laquelle ils n’accepteraient pas d’effectuer ce travail que tous disent insupportable. Il faut aussi apprendre aux IA à identifier toutes les horreurs qui traînent parmi les données, et des travailleurs du clic au Kenya passent 10 h par jour à visionner et annoter des vidéos pédophiles pour quelques centimes la tâche. On estime qu’il y a aujourd’hui entre 150 et 450 millions de ces esclaves modernes.
La collecte massive de données requiert les fameux data centers, des entrepôts immenses dans lesquels tournent en permanence des serveurs informatiques. Pour les alimenter et les refroidir, il faut l’équivalent de 150 réacteurs nucléaires. Si internet était un pays, il serait aujourd’hui le 3e consommateur d’électricité, et sera probablement le premier vers 2030. Nul n’ignore désormais que les GAFAM consomment également d’énormes quantités de minerais. La guerre au Congo, qui a fait 6 millions de morts et des milliers d’enfants esclaves dans les mines, en est une conséquence directe.
Ingénierie humaine
Les GAFAM font donc bien plus que de la publicité ciblée. Il s’agit en réalité d’ingénierie humaine. Grâce à l’extraction de masses de données, on peut établir des statistiques et des probabilités qui permettent de tout savoir : ce que les individus font, pensent, désirent, ainsi que ce qu’ils feront, penseront ou désireront. On peut alors manipuler, organiser, influencer les comportements humains, pour les pousser à faire ce qu’on attend d’eux. Cela semble trop gros pour être vrai, c’est pourtant ce que font chaque jour la publicité et le marketing qui nous disent quoi acheter, ce que fait le GPS qui nous dit où aller, ce que font les algorithmes Facebook ou Tik Tok qui nous disent quoi lire et quoi visionner, ce qu’on fait les États pris la main dans le sac par Cambridge Analytica.
Tout est prêt pour un totalitarisme absolu qu’il serait niais de penser impossible. Le crédit social chinois, ça existe. Mais aujourd’hui déjà l’homme pâtit. Pour marchandiser toute notre existence, les GAFAM ont pris en main toute notre vie et nous les avons laissé faire. Depuis qu’il y a le GPS, plus personne ne sait lire une carte ; depuis qu’il y a Chat GPT les lycéens ne savent plus faire une dissertation, depuis qu’on passe 8 heures par jour devant des écrans on ne lit plus de livres, etc. Les progrès des GAFAM provoquent une régression ou une crétinisation de l’humanité.
Il est donc très insuffisant de penser que les GAFAM proposent des services en échange de publicité ciblée. En réalité, les GAFAM sont l’infrastructure du monde moderne, infrastructure qui a comme finalité le profit et non pas le bien-être de ses utilisateurs, profit réalisé par la collecte et la vente de données, lesquelles permettent l’ingénierie humaine : influencer ou manipuler les individus et les sociétés grâce au savoir issu de ces données, ingénierie humaine qui a deux objectifs : le profit et la puissance des GAFAM et de leurs clients. Le prix à payer est lourd : la crétinisation et l’asservissement des utilisateurs, la misère des travailleurs du clic, ainsi qu’un désastre écologique.
Dans un monde idéal habité par des hommes libres, on n’utiliserait plus les GAFAM et on arrêterait le smartphone comme on arrête de fumer. De toute évidence, nous ne vivons pas dans un monde idéal et nous ne sommes plus des hommes libres.
Nicolas Degroote dans Elements
. Roumanie : George Simion, le candidat souverainiste, inflige un camouflet à l’oligarchie euro-atlantiste
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°° WEBTUBE : C’est un véritable bras d’honneur que le peuple roumain vient d’adresser à l’oligarchie bruxelloise et à ses relais. Le 5 mai, George Simion (Breizh-info est le seul média francophone à l’avoir déjà interviewé), leader du parti AUR (Alliance pour l’Union des Roumains), est arrivé largement en tête du premier tour de la présidentielle roumaine, avec plus de 40 % des voix, malgré un contexte politique explosif et des tentatives évidentes de manipulation électorale.
Roumanie. Le nationaliste George Simion obtient 40.96% et le libéral indépendant Nicușor Dan 20.99%. Ils s'affronteront le 18 mai 2025 pour le second tour de l'élection présidentielle. @georgesimion pic.twitter.com/3tYKEgFS0O
— Lionel Baland (@LionelBaland) May 5, 2025
Alors que l’élection présidentielle de novembre dernier avait été annulée dans des circonstances plus que troubles — notamment après la victoire surprise du candidat antisystème Călin Georgescu — la Roumanie était appelée de nouveau aux urnes ce week-end. Et le résultat est sans appel : George Simion, qui a pris le relais politique malgré de nombreuses différences, de Georgescu, s’impose comme la figure de proue d’une Roumanie décidée à retrouver sa souveraineté.
Une victoire populaire contre le système
Avec 40,87 % des suffrages, Simion devance très largement le maire globaliste de Bucarest, Nicușor Dan (20,97 %), et l’actuel président par intérim Crin Antonescu (20,13 %), qui ne sera pas présent au second tour prévu pour le 18 mai.
Dans un discours offensif, Simion a salué « une victoire exceptionnelle » et affirmé : « Aujourd’hui, le peuple roumain s’est levé. Il est temps qu’il soit entendu. Malgré les obstacles, malgré les manipulations… les Roumains ont parlé. »
L’élection survient dans un climat de fortes tensions. En novembre dernier, Călin Georgescu, alors vainqueur du premier tour, avait vu sa candidature annulée sur fond d’accusations d’« ingérence russe ». L’Union européenne avait alors été pointée du doigt pour sa pression exercée sur Bucarest afin d’empêcher l’élection d’un président ouvertement eurosceptique et opposé à la ligne belliciste en Ukraine.
Arrêté en février, Georgescu est poursuivi pour des motifs politiques à peine voilés : « incitation à des actions contre l’ordre constitutionnel », « diffusion de fausses informations » ou encore « création d’une organisation à caractère fasciste ou xénophobe ». En mars, il a été officiellement interdit de se présenter à nouveau, pour avoir — selon la commission électorale — « violé l’obligation de défendre la démocratie ».
Un comble, lorsqu’on constate le sort réservé aux candidats qui contestent la ligne euro-atlantiste…
Un second tour décisif face au système
Malgré ces manœuvres, Simion a choisi d’incarner la relève. Dimanche, il s’est présenté aux urnes aux côtés de Georgescu et a affirmé avoir voté en son nom. « Nous sommes ici avec une seule mission : le retour à l’ordre constitutionnel, le retour à la démocratie », a-t-il déclaré.
Dans une interview accordée à Breitbart News, Simion a affirmé vouloir faire de la Roumanie un allié de la future administration Trump, qu’il considère comme idéologiquement proche du mouvement AUR : « Vous pouvez me considérer comme un candidat MAGA — le seul candidat MAGA dans l’élection roumaine. »
Simion ne cache pas son objectif : incarner une rébellion démocratique contre la tutelle de Bruxelles, en revendiquant les idéaux de la révolution roumaine de 1989, détournés selon lui par des décennies de domination euro-atlantiste.
« Nous avons oublié que des hommes sont morts pour la liberté, pour des élections libres. Le combat continue. Il doit se transmettre de génération en génération. »
Ce scrutin partiel roumain constitue bien plus qu’une élection nationale : c’est un signal lancé à l’Europe occidentale. En s’unissant autour d’un candidat antisystème, souverainiste et pro-Trump, les Roumains rappellent qu’un autre chemin est possible — un chemin libéré de l’emprise technocratique, des diktats bruxellois et des récits imposés.
Le second tour du 18 mai dira si ce sursaut populaire peut se transformer en véritable basculement historique.
. « Tout est à revoir, dans ce pays en décomposition » (dans vos commentaires)
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°° WEBTUBE : « Le néant de ces politiques est effrayant… » Aux États-Unis, Donald Trump réhabilite Christophe Colomb, au grand dam du camp woke. Comme le remarque François47, « il devrait pourtant être révéré par la gauche, le pauvre Christophe Colomb… N’est-ce pas le premier socialiste ? Il est parti sans savoir où il allait, il est arrivé sans savoir où il était… et tout ça avec l’argent des autres ! »
Comment lui donner tort ? D’abord, voilà qu’on évoque une « contribution modeste » pour remplacer la taxe d’habitation censée « renouer les liens entre les citoyens et les collectivités par l’impôt ». Pour Placidus, « autant demander à une dinde ce qu’elle pense de Thanksgiving ! » Ensuite, la loi interdit à ceux qui le voudraient de travailler le 1er mai, comme le dit Tyty : « Bientôt, travailler en France sera un délit ! » Pour Fb, c’est simple, « ce pays est devenu le cimetière des vocations ». De toute façon, « tout est à revoir, dans ce pays en décomposition », estime Alesia.
À ce sujet — « Christophe Colomb est de retour » : une nouvelle claque de Trump aux wokistes
Comment lui donner tort ? Après le meurtre d’Aboubakar Cissé, voilà toute l’entreprise de récupération de la gauche qui tourne à plein régime. Et la gaucharognarde est sans limite. Pourtant, remarque Duriez, ce meurtre est « in fine l’assassinat d’un migrant en situation irrégulière par un fils de migrants devenu français par sa naissance en France. [Donc] un échec de l’assimilation et le fruit d’une immigration incontrôlée […]. La Justice nous en apprendra un peu plus dans les mois à venir sur ce drame, lequel mérite, M. Mélenchon, un peu plus de réflexion plus que de larmes d’opportunité. » LFI crie à l’islamophobie et Antoine Léaument y trouve un nouveau prétexte pour vilipender CNews. « C’est vrai, remarque Jacques62, que CNews parle beaucoup de LFI. Mais c’est la méthode LFI que d’occuper l’espace médiatique. Comme le dit Jean-Luc Mélenchon, “l’important, c’est que l’on parle de nous”. » Pour Ritounet, « ce qui est rassurant, c’est que LFI regarde CNews avec assiduité ! Bravo à eux, enfin, ils s’instruisent un tantinet ! » LFI n’est pas seule assidue, à gauche : pour Fabien Roussel, Zemmour et la chaîne d’info « ont du sang sur les mains ». « Au moins, ils ne pourront plus reprocher à la droite de récupérer un fait divers. En matière de récupération, ils ont battu tous les records, jusqu’au ridicule », se console MaryB. Sans compter que la minute de silence observée pour Aboubakar Cissé à l’Assemblée nationale relève du privilège. Il y a bien là de quoi s’interroger, comme Loutronne : « Elle est où, l’égalité, la justice, l’impartialité, dans ces minutes de silence très sélectives ? » Pour notre commentatrice, « les Français doivent demander des explications à la présidente de l’Assemblée nationale qui doit communiquer ses critères de “droit ou pas” pour les victimes de bénéficier de ce privilège : religion, origine ethnique, profil de l’agresseur, etc. » On aimerait savoir, en effet, puisque, comme le note Tyty, « si l’on devait faire une minute de silence à l’Assemblée à chaque exécution d’un citoyen français, on n’aurait plus de temps pour voter les lois ! »
Comment lui donner tort ? D’autant plus que nos parlementaires sont déjà fort occupés ! Mathilde Panot et Manon Aubry, par exemple, sont parties jouer les influenceuses de l’avortement en Hongrie. Pour François47, « elles ont tous les culots. Que n’entendrait-on pas si Viktor Orban Orbán envoyait des députées hongroises expliquer qu’il faut rétablir les frontières pour interdire l’entrée illégale des migrants en France… [On] entend d’ici les accusations “d’ingérence inadmissible””. » D’autant que, non seulement, comme le souligne NGO, « elles enfreignent la loi et s’en vantent en plus [mais en outre, pour elles], l’urgence serait l’avortement… Mais dans quel monde vivent-elles ? » Sans doute dans le même que celui de Juliette Méadel, qui verrait bien un psychologue derrière chaque enfant des quartiers. Comme d’habitude, « toutes les solutions trouvées par nos ministres ressemblent à une Rustine™ sur une roue de charrette cassée », constate Hadrien Lemur, aussi désillusionné que Wanderer, pour qui « le néant de ces politiques est effrayant ».
On en finirait presque par penser, comme Upsala, qu’« avant toute chose, il serait peut-être intéressant de mettre un psychologue derrière chaque membre du gouvernement » !
. « Mon petit cœur, lui, restera français » : ce tifo patriotique qui fait chaud au cœur
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°° WEBTUBE : Le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Certains connaissent probablement, encore, La Strasbourgeoise, ce chant magnifique et déchirant, marqué par la guerre de 1870. On y entend la plainte d’une petite fille d’Alsace qui a perdu son père à la guerre et sa mère dans un bombardement. Pleine de fierté, abandonnée dans la rue, elle refuse l’aumône d’un Allemand, à qui elle dit « bien fièrement » : « Mon petit cœur, lui, restera français. » C’est ce message qu’ont déployé, dimanche 4 mai, en marge du coup d’envoi du match Lyon-Lens, les supporters de l’OL, dans les tribunes du Groupama Stadium.
Les tifos sont de petites banderoles brandies par chaque supporter et qui, toutes ensemble, forment un motif ou un slogan, parfois d’un goût douteux. C’est une grande tradition footballistique. Ce 4 mai, on pouvait donc voir quatre silhouettes de soldats français, trois d’autrefois et une d’un militaire de notre temps, sur fond de drapeau tricolore. Et ce slogan, en bas de la composition : « Mon petit cœur, lui, restera français. » Parce que les supporters ont pensé à tout, ce drapeau tricolore arborait les noms de batailles glorieuses des deux conflits mondiaux, à la manière des étendards et drapeaux des régiments, navires ou escadrilles de l’armée française : La Marne, Verdun, Dunkerque, Sedan, Bir Hakeim…
On n’est plus très loin du 8 mai, qui marque la capitulation de l’Allemagne nazie et l’entrée de la France (aux forceps) dans le camp des vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale. Quatre jours plus tôt, c’est cette France glorieuse, jamais vaincue, couturée de cicatrices, qu’ont voulu honorer les « Bad Gones », un collectif de supporters lyonnais à qui l’on doit ce tableau à la fois rassurant et émouvant.
Émouvant, d’abord, il l’est sans conteste. La Strasbourgeoise ferait pleurer les pierres. Les Alsaciens et les Mosellans ne le chantent jamais sans avoir la voix qui se brise légèrement à la fin des derniers couplets. Et ce témoignage d’affection et d’estime envers les armées qui ont toujours défendu la France est émouvant, lui aussi, dans un moment particulièrement délicat pour la cohésion de notre peuple qui, ne sachant plus qui il est, à du mal à savoir où il va.
Ce tableau était également rassurant, précisément pour cette raison, car il nous fait passer un message essentiel. Les beaux esprits, les érudits de gauche comme de droite, passent leur temps à dire du mal du peuple de France. À gauche et dans les banlieues, on se moque grassement des « French dreamers », ces Français des banlieues pavillonnaires, avec leur maison de plain-pied, leur voiture sans grâce et leurs espoirs médiocres. À droite, on critique une France profonde déracinée, abrutie devant les écrans, pas foutue de se reproduire et incapable de lire des livres qui l’élèveraient. Gauchistes et droitards communient dans un même mépris de la figure du supporter, beauf extrémiste ivre de bière pour les uns, plébéien vulgaire qui ignore la grandeur du rugby selon les autres. Tous oublient une chose : le peuple de France, qui bien souvent aime le foot, descend du peuple des tranchées. Les supporters lyonnais, eux, n’ont rien oublié de cette filiation souterraine, et c’est tout à leur honneur. Voilà qui donne du baume au cœur en cas de dimanche pluvieux ou de lundi maussade !
Arnaud Florac, dans BV