Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Fiasco total pour l’ultimatum lancé à Poutine par les Européens. Les Russes veulent reprendre les négociations d’Istanbul de 2022. La bande des quatre Pieds nickelés, Macron, Starmer, Merz, Tusk, a lancé depuis Kiev un ultimatum exigeant de Poutine un cessez-le-feu immédiat sans conditions préalables. A prendre ou à laisser. Le Tsar a donc laissé et fait une contre-proposition.
Et c’est finalement Zelensky qui, sous la pression de Trump, se dit prêt à rencontrer Poutine à Istanbul, sans conditions préalables. Il n’est donc plus question de cessez-le-feu immédiat.
On se souvient qu’en avril 2022, Zelensky était prêt à négocier pour éviter une guerre ingagnable face à l’Ours russe. Mais sous la pression occidentale, notamment de Boris Johnson lui promettant le soutien total de l’Otan et la victoire finale, Zelensky avait rejeté ces accords négociés à Istanbul.
Trois ans plus tard, le carnage se solde par plus de 800 000 morts côté ukrainien et autant de blessés. 400 milliards de dollars ont été engloutis dans la guerre en pure perte, puisque les légions de Poutine occupent toujours 20% du territoire ukrainien, tandis que les 16 trains de sanctions n’ont eu aucun effet, si ce n’est de se retourner contre l’UE, tombée en récession avec la crise énergétique.
Dirigée par des crétins imperméables au bon sens, l’Europe a cru pouvoir se lancer en toute impunité dans une guerre qui n’était pas la sienne, et surtout pas celle de la France.
Que prévoyaient ces accords d’Istanbul de 2022 ?
– La neutralité de l’Ukraine, ne pouvant adhérer à l’Otan ou à toute autre alliance militaire,
– la reconnaissance de la Crimée russe,
– la démilitarisation de l’Ukraine, avec une armée limitée à 85 000 hommes,
– la levée des sanctions contre Moscou,
– la fin des lois discriminatoires en Ukraine (reconnaissance de la langue russe),
– un droit de véto russe sur les actions des Etats garants de la sécurité de l’Ukraine.
C’est donc sur cette base que Russes et Américains souhaitent négocier
«Ce furent des négociations très convaincantes et substantielles. Nous [en 2022] étions très, très proches de la signature d’un accord, et nous utiliserons ce cadre comme référence pour la conclusion d’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie», a déclaré Whitcoff. En fait, c’est exactement ce que dit aujourd’hui l’assistant du président russe, Ushakov.
Mais le nouveau plan américain se différencie du projet de 2022
« Premièrement : des garanties de sécurité fiables pour l’Ukraine de la part des pays européens et d’autres pays.
Deuxièmement : non seulement la reconnaissance totale de la Crimée comme partie intégrante de la Russie, mais aussi le «contrôle effectif» des anciennes régions ukrainiennes.
Troisièmement : les effectifs des forces armées ukrainiennes peuvent être illimités (ce qui est totalement contraire aux exigences de la Russie).
Quatrièmement : l’autorisation de déployer des militaires occidentaux sur le territoire ukrainien (ce point n’était pas inscrit dans l’accord de 2022). »
En outre, dans la version actuelle de l’accord de paix, les États-Unis proposaient de geler le conflit dans la zone de démilitarisation.
Il est donc clair que la paix n’est pas pour demain étant donné que certains points essentiels ne sont pas encore négociés.
– Quid des quatre oblasts de Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson, qui ne sont pas encore passés en totalité sous contrôle russe ?
– Quid des accords de défense bilatéraux signés entre Kiev et certains pays européens ?
– Quid du régime en place à Kiev, nazifié et 100% antirusse ?
– Quid de la centrale nucléaire de Zaporijjia que souhaitent contrôler les Américains ?
– Quid des troupes Otan déployées en Ukraine, option rejetée par Moscou ?
– Quid de la démilitarisation de l’Ukraine, totalement zappée par l’Occident ?
– Quid des 220 milliards d’avoirs russes, volés par les Européens ?
On le voit, il faut être bien naïf pour vouloir imposer un cessez-le-feu sans conditions au Tsar, avant de répondre à ces questions vitales pour la sécurité de la Russie.
Et ceux qui prétendent imposer des droits de douane de 500% sur le pétrole russe ou sur les pays qui achètent ce pétrole, seraient bien avisés de ne pas acculer l’Ours russe. Ces illuminés jouent avec le feu en croyant « prendre la Russie à la gorge ».
Oui, ce sont bien de sombres crétins aussi immatures qu’inconscients qui dirigent l’Europe.
Totalement dépassés, ruinés, sans armée et sans matières premières, ils ont la prétention de peser sur les négociations d’un conflit majeur.
Dans le train qui les menait à Kiev depuis la Pologne, ce sont quatre guignols à moitié shootés que nous ont montrés les vidéos. Pas vraiment des interlocuteurs dignes et respectables pour traiter d’un sujet aussi grave que la guerre, face à la première puissance nucléaire mondiale.
L’Elysée dément toute présence de cocaïne dans le wagon, mais le nombre de vidéos compromettantes s’accumule. Chacun sait que dans la sphère politique, c’est souvent la drogue qui permet au élus de tenir un rythme de vie infernal.
En attendant, nos quatre énergumènes avaient davantage l’air d’épaves que de chefs d’Etat responsables.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Petit espoir de paix en Ukraine : la madone des sleepings et le sultan
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : La semaine dernière, Emmanuel Macron, qui devait avoir un trou d’un quart d’heure dans son agenda surchargé de sauveur du monde et de la galaxie, s’emparait du dossier des rythmes scolaires, court-circuitant ainsi le Premier ministre et le ministre de l’Éducation nationale. Mais le voici désormais de retour dans la cour des grands avec un dossier autrement plus brûlant que celui de la durée des grandes vacances de nos chères têtes blondes : la guerre en Ukraine. Passons sur le cinéma tourné dans ce train de nuit qui conduisait notre Président en Ukraine, accompagné de ses compères Starmer, Merz et Tusk. « C’est sûr qu’on arrive à 8 heures ? », « Bonne nuit à tous… », lance le Président en chemise (pas de nuit !), dans le couloir de ce train semblant tout droit sorti du Crime de l’Orient-Express ou de La Madone des sleepings.
En juin 2022, il avait déjà fait le coup du train qui sifflera trois fois avec « ses homologues » de l’époque, l’Allemand Scholz et l’Italien Draghi, pour se rendre à Kiev. Il avait fait ça tout à fait par hasard, à trois jours des élections législatives françaises. Passons donc sur ce cinéma, sur les images de franche rigolade de nos compères français, britannique, allemand en goguette, alors qu’au même moment, à quelques centaines de kilomètres de cette scène ferroviaire, sans doute, des jeunes de vingt ans, ukrainiens et russes, meurent, sont blessés, souvent avec des séquelles à vie, dans des combats de tranchées d’un autre âge.
En Ukraine, unis. pic.twitter.com/qYTL0gQWFF
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 11, 2025
À ce sujet — Macron joue au Premier ministre, Bayrou au Président : faudrait s’entendre !
Passons et venons-en à l’essentiel : la guerre ou plutôt l’espoir qu’elle prenne fin, comme l’a espéré, ce dimanche, le pape Léon XIV, au balcon de Saint-Pierre. Car, semble-t-il, les choses bougent. Un peu. Reconnaissons-le, Donald Trump a pour l’instant échoué. Échoué à arrêter la guerre en 24 heures. D’ailleurs, le croyait-il vraiment ? Échoué à obtenir un cessez-le-feu dans les cent premiers jours de son mandat. Soyons honnêtes : beaucoup y crurent. Mais à la guerre, on ne cesse pas le feu unilatéralement. Or, Poutine a continué de pilonner. Il sait que le rapport de force – essentiel à la guerre – lui est favorable.
Les choses bougent
Donc, les choses bougent. Macron et ses collègues européens, histoire de revenir dans le jeu, sitôt débarqués de leur wagon-couchette, ont lancé, de concert avec les États-Unis, samedi matin, un ultimatum à Poutine, sommé d’accepter un cessez-le-feu « complet et inconditionnel » de trente jours à partir de ce lundi 12 mai. Sinon quoi ? Sinon, la Russie s’expose à des « sanctions massives ». C’est-à-dire ? Depuis celles qui allaient mettre à genoux la Russie, selon Bruno Le Maire, on a comme un léger doute quant à leur capacité à impressionner un Poutine qui vient, d’ailleurs, de s’offrir le luxe d’une parade militaire grandiose pour célébrer les 80 ans de la fin de la Grande Guerre patriotique, en présence de 29 chefs d’État du monde entier, dont le Chinois Xi Jinping (1,4 milliard d’habitants), l’Égyptien Sissi (100 millions d’habitants) et le grand ami de Macron, le Brésilien Lula (220 millions d’habitants) – excusez du peu…
Zelensky dit « Chiche ! » à Poutine
Réponse de Poutine à cet « ultimatum » et cette menace de « sanctions massives » ? Elle est tombée ce dimanche 11 mai : l’homme du Kremlin propose des négociations directes avec l’Ukraine, en Turquie, dès ce jeudi 15 mai, et ce, sans conditions préalables et, donc, sans cessez-le-feu préalable. Une manière, pour Poutine, d’ouvrir le jeu mais sans se plier à l’ultimatum européen, et en excluant de la table des négociations ces Européens dont il ne veut pas. Évidemment, cette contre-proposition ne satisfait pas Macron qui estime, sans doute à raison, que Poutine « cherche une voie, mais il y a toujours chez lui la volonté de gagner du temps ». Trump, de son côté, pragmatique, a ainsi réagi : « Le président russe Poutine ne souhaite pas conclure un accord de cessez-le-feu avec l’Ukraine, mais plutôt se réunir jeudi en Turquie pour négocier une éventuelle fin du bain de sang », ajoutant : « L’Ukraine devrait accepter cet accord, immédiatement. » Et ce dimanche soir, Zelensky répond « Chiche ! » Le président ukrainien annonce qu’il attendra Poutine en Turquie, jeudi, ajoutant : « Personnellement. J’espère que cette fois-ci, les Russes ne chercheront pas d’excuses. »
Donc, les choses bougent, même si rien n’est fait, bien sûr. Si cette rencontre a lieu et qu’elle aboutit à quelques petits pas, le sultan Erdoğan aura beau jeu de se présenter, sinon en faiseur de paix, tout du moins en facilitateur. À la fin du XIXe siècle, « l’homme malade de l’Europe » était l’Empire ottoman au chevet duquel France et Grande-Bretagne venaient se pencher avec condescendance. En ce début de XXIe siècle, « l’homme malade de l’Europe » ne serait-il pas, tout simplement… l’Europe ? Malade de cécité, au point de ne pas voir que d’autres trains dans le monde sont partis sans attendre que la madone des sleepings ne soit montée à bord.
Georges Michel, dans BV
. Réponse très cinglante de Medvedev à l’ultimatum de l’UE
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Rappelons que ceux qui appellent à un cessez-le-feu en Ukraine sont les mêmes qui ont torpillé le plan de paix d’Istanbul de 2022. Merci les Anglo-Saxons ! Merci Boris Johnson !
Dans son style diplomatique habituel, Medvedev vient de répondre aux Européens :
« Macron, Merz, Starmer et Tusk étaient censés parler de paix à Kiev, mais au lieu de cela, ils menacent la Russie. Vous pensez que c’est intelligent ? Enfoncez ces plans de paix dans vos c*** de non-binaires.«
Quant à Poutine, qui n’a guère apprécié l’ultimatum ni le ton arrogant des Européens, il a répondu plus sobrement : Niet !
Mais que croyaient donc Macron et sa clique de va-t-en-guerre en lançant un ultimatum à Poutine ? Que quelques gesticulations grotesques suffiraient à le faire plier ? Que la menace de sanctions supplémentaires allaient le faire trembler ?
Il n’y aura aucune paix possible aussi longtemps que Poutine n’aura pas atteint ses objectifs, garantissant une paix durable et la sécurité pour toute l’Europe. Ce qui implique le désarmement et la neutralité de l’Ukraine, deux conditions majeures, inacceptables pour le camp otanien.
Par conséquent, aucun des deux belligérants ne voulant céder, ce conflit ne peut se régler que par la capitulation de l’Ukraine, car je ne vois pas l’Occident s’engager dans une guerre frontale avec la première puissance nucléaire du monde, qui mène un combat existentiel.
L’Ukraine ne pèse rien, elle n’est ni dans l’Otan ni dans l’UE. Pourquoi risquer une guerre perdue d’avance contre la Russie, qui sera soutenue par la Chine et la Corée du Nord ?
Notez le grotesque de la posture de Macron
Hier, à Kiev, il affirmait :
« Le cessez-le-feu” proposé à Moscou commencera lundi prochain sans aucune pré-condition . En cas de violation de la trêve, des sanctions “massives” seront « préparées entre Européens et Américains ».
Et Zelensky d’ajouter :
« Un cessez-le-feu doit débuter le 12 mai pour au moins 30 jours. Nous l’exigeons de la Fédération de Russie »
Mais face au refus du Tsar de céder à cet ultimatum ridicule et suite à sa contre-proposition de pourparlers avec Zelensky à Istanbul le 15 mai, le ton de notre chef de guerre se fait moins hargneux.
« C’est un premier pas, mais ce n’est pas suffisant ».
Tous ces clowns occidentaux feraient mieux d’écouter Poutine au lieu de fantasmer sur une victoire de l’Ukraine, totalement impossible, sauf à risquer un embrasement mondial. Voici la réponse du Kremlin aux menaces otaniennes :
« Tôt ou tard, nous commencerons à nous diriger vers le rétablissement des relations avec les pays européens, mais aujourd’hui, ils essaient de parler à la Russie de manière grossière, dans le langage des ultimatums.
La Russie a proposé à plusieurs reprises des initiatives de cessez-le-feu, qui ont ensuite été sabotées par la partie ukrainienne.
Les autorités de Kiev n’ont pas du tout répondu à la proposition de cessez-le-feu du 8 au 10 mai, et déjà du 6 au 7 mai, les forces armées ukrainiennes ont lancé des attaques à grande échelle, auxquelles ont participé plus de 500 drones.
Du 8 au 10 mai, Kyiv a tenté à cinq reprises d’attaquer la frontière russe.
Kiev a non seulement rejeté la proposition russe de cessez-le-feu, mais a également tenté d’intimider les dirigeants des États réunis pour les célébrations à Moscou. »
Poutine a proposé de reprendre les négociations avec l’Ukraine sans conditions préalables le 15 mai à Istanbul. Il a souligné le rôle de la Turquie dans l’organisation des négociations russo-ukrainiennes et a déclaré qu’il parlerait demain avec Erdogan et discuterait de la recherche d’une voie vers la paix avec l’Ukraine
« La Russie est prête à des négociations sérieuses avec l’Ukraine, l’objectif étant d’éliminer les causes profondes du conflit »
« Personne n’a besoin de paix en creusant fiévreusement des tranchées ; nous devons parvenir à une paix à long terme »
« La proposition de Moscou pour des négociations est sur la table, la décision appartient à Kiev et aux conservateurs du régime de Kiev »
« La Russie remercie les médiateurs pour leur aide dans le règlement pacifique du conflit avec l’Ukraine, y compris l’administration Trump »
Les chances de paix dans l’immédiat sont à mon avis inexistantes, puisqu’il faudrait que l’un des deux belligérants accepte la défaite.
L’Occident et Kiev refusent de reconnaître leur responsabilité dans ce conflit, persistant à ignorer les causes réelles de l’offensive russe du 24 février 2022.
Macron oublie un peu vite que c’est la CIA qui a renversé en 2014 le régime pro-russe en place à Kiev. Il oublie un peu vite que ni Kiev, ni la France, ni l’Allemagne n’ont voulu appliquer les accords de Minsk qui auraient évité la guerre.
C’est donc sur des mensonges otaniens perpétuels que les nouveaux apôtres de la paix veulent imposer au Tsar un cessez-le-feu trompeur, qui vise uniquement à gagner du temps et à réarmer l’Ukraine, exactement comme ce fut le cas après 2014.
Mais 35 ans de mensonges depuis 1990 ont ouvert les yeux du peuple russe, qui a compris qu’il n’avait plus rien à attendre de l’Europe et qui s’est tourné vers les pays du Sud global.
Quant Trump espère couper les liens entre Pékin et Moscou, il oublie que ce sont les Américains qui ont refusé à Gorbatchev de rejoindre l’Europe et même l’Otan.
Cette guerre n’est que le poison inoculé en Europe par la diplomatie américaine en 1990.
Et puisque Washington n’a pas voulu d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural, nous aurons une Eurasie de Moscou à Taïwan, en passant par Pyongyang.
L’Amérique ne sait que semer les guerres et les coups d’État pour régner sans partage. Et les crétins d’Européens ont toujours applaudi à leur vassalisation.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Scandale à France Inter : Rachida Dati donne un coup de pied dans l’entre-soi
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Invitée, mercredi matin, du Grand Entretien, sur France Inter, le ministre de la Culture Rachida Dati s’en est pris au « club CSP+ », qui donne des leçons de précarité du haut de ses Louboutin. Elle veut promouvoir la culture populaire, jusqu’aux fanfares du même nom. La presse intello lui tombe dessus, les ricaneurs l’étrillent.
Pour comprendre l’offense faite à la bien-pensance, il faut écouter la papesse Charline. Pour sa chronique du lendemain, Mlle Vanhoenacker s’était grimée : œil au beurre noir, sang à la lèvre : « J’ai croisé Rachida Dati, dit-elle. Qu’est-ce qu’elle nous a mis dans la tronche, hier matin, dans le 7-10, vous l’avez écoutée ? » Conséquence du pugilat : elle a dû emmener « Nico et Léa » (Demorand et Salamé) à la médecine du travail. Quant à la présidente de Radio France, Sybile Veil, la pauvre, elle est aux urgences… « Dans ce métier, quand tu te fais humilier par ta N+20, c’est devant la France entière. C’est tellement violent, on se serait cru à Bétharram. Même la CGT a pris sa défense, c’est vous dire… »
Un club pour vieux CSP+
Bien sûr, quand les N-20 de France Inter crachent sur ceux qui ne sont pas de leur monde, ce n’est que justice, car ces gens-là ne méritent pas mieux. Ils n’ont pas besoin de se grimer pour être sans dents…
Déjà, poursuit l’amuseuse, « quand elle est arrivée, j’ai senti que ça partait mal ». Et de passer la (supposée ?) intervention du technicien : « Madame Dati, c’est la régie. Faudrait songer à enlever la quincaillerie parce que… ça s’entend au micro. » Allusion au papier de Libération l’accusant d’avoir « omis » 420.000 euros de bijoux dans sa déclaration de patrimoine.
De fait, l‘atmosphère sur le plateau est très tendue. Dati n’appartient pas au club, c’est évident. On songe, là, à Pierre Bérégovoy, Premier ministre de Mitterrand raillé par la gauche caviar jusqu’au suicide, « trop peuple », moqué pour ses chaussettes. Dati n’est utile que si l’on peut rappeler ses origines d’enfant d’immigrés. Hors de cela, elle est encombrante. On ne le dit pas mais on le pense si fort que cela s’entend : elle aurait dû rester à sa place.
Bref, passé le moment anti-Trump qui ne rend pas l’effet escompté – Dati estime qu’imposer des droits de douane de 100 % sur les films produits hors des États-Unis « exposerait à des mesures de rétorsion qui seraient d’abord désastreuses pour le cinéma américain, lequel est une industrie très rentable à l’exportation » -, on entre dans le vif.
Le clou dans la chaussure, c’est la fameuse réforme de l’audiovisuel public (la constitution d’une holding) à laquelle tous espèrent qu’elle va renoncer. La peur de perdre leur pré carré les tenaille : « Y avez-vous renoncé ? », demande Demorand, d’une voix anxieuse. Non, évidemment, cela, pour trois raisons : 1) les groupes privés qui se structurent et dont le succès menace l’audiovisuel public ; 2) les audiences ; 3) les plates-formes (Netflix, Prime, etc.)
L’audiovisuel public doit être pluraliste
Léa Salamé s’insurge : les audiences sont excellentes. « Chez qui ? Chez qui ? », questionne Dati. « Plus les jeunes, plus les classes populaires, ça devient un club CSP+ et plus âgé. C’est une réalité, c’est comme ça. »
Donc, pas question d’abandonner. « Cette réforme commence à faire consensus malgré la caricature qu’on en fait », poursuit Rachida Dati, en pointant la présidente de Radio France, Sibyle Veil : « Il faut arrêter de caricaturer cette réforme en disant que c’est une réforme d’extrême droite. Voilà la manière dont Madame Veil la présente. »
« L’audiovisuel public doit être pluraliste », assène le ministre, et c’est cela qui ne passe pas. Pluraliste signifie perdre son magistère moral, et aucun de ces donneurs de leçons n’y est prêt. Alors, quand Rachida Dati évoque son père, maçon, et déplore : « Le maçon n’écoute pas France inter, c’est ça que je regrette », les ricaneurs se tiennent les côtes. Il y en a même qui se pincent le nez, comme Télérama, qui dénonce « un sens du show et des propos navrants ».
On accuse le ministre de mentir sur les chiffres car ceux de France Inter sont excellents. De nier, aussi, que le budget de la Culture a été, est ou sera en baisse, ce qui serait dans l’esprit de tous ceux-là une irréparable offense : il n’est pas question que l’audiovisuel public participe à l’effort budgétaire. Et Télérama de conclure : « Rachida Dati a fait du Rachida Dati. Un peu de Sarko, un peu de Trump, beaucoup de méthode Coué et beaucoup d’elle-même. »
C’est vrai qu’elle est restée droite dans ses bottes : « C’est bien, d’écouter le gars qui fait le malin, là, sur la scène des Molière, ou l’actrice sur 12 cm de talons à semelle rouge qui me donne des leçons sur la précarité et les inégalités. » Elle l’affirme, son objectif est ailleurs : « Je n’ai pas mis [de budget] dans les mondanités, je l’ai mis sur l’accès à la culture populaire. Le plan ruralité, le patrimoine… »
Et même le pass Culture au Puy du Fou. Impardonnable !
Marie Delarue, dans BV
. L’avenir des peuples se joue avec leur démographie
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : L’Europe devient tragiquement la colonie de ses anciennes colonies. En avril 1974, le Président de la république algérienne, Houari Boumediene, prévenait l’Europe du projet de transplantation de peuple qui se préparait : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas en tant qu’amis. Ils iront là-bas pour le conquérir, et ils le conquerront en le peuplant avec leurs fils. C’est le ventre de nos femmes qui nous offrira la victoire ». Actuellement, et depuis quelques années, nous assistons à la revanche de la guerre d’Algérie.
L’Europe est en train de devenir la colonie de ses anciennes colonies !
La colonisation a changé de sens, l’expression coloniale : aller du nord au sud, s’est retournée et, à présent, elle va du sud au nord.
Nous sommes les témoins impuissants d’une invasion lente, pacifique et qui ne rencontre aucune résistance.
Je dirai même que les attentats terroristes qui se produisent contrecarrent momentanément cet objectif élaboré de longue date !
Dans la vision progressiste voulue par l’Union européenne, l’immigration n’est pas seulement tolérée et acceptée, elle est voulue et programmée : l’ONU a donné instruction à l’UE d’appliquer le principe de la « Replacement migration » (la migration de remplacement).
L‘Europe, selon l’ONU, a besoin de cette migration pour éviter le vieillissement inévitable de sa population, qui résulte des taux bas de fécondité et de mortalité. Pour cette organisation mondialiste, le déclin est inévitable en l’absence d’une migration de remplacement.
Ce scénario migratoire vise au maintien du ratio : « 3 actifs pour 1 retraité » et cela commande de faire rentrer au sein de l’Union européenne 153,6 millions d’immigrants entre 2015 et 2040, au rythme d’une moyenne de 6,1 millions par année.
Pour la France, ce scénario de l’ONU préconise une rentrée de 16 millions de migrants entre 2020 et 2040, soit 800 000 par an.
Cette directive de l’ONU est reprise en France par une note officielle de l’INED (Institut national des études démographiques), en date du 6 avril 2016. Elle préconise le recours à une immigration massive et indique que « La crise démographique va prendre de l’ampleur et les migrations de remplacement feront partie des réponses de l’Europe à sa situation démographique ».
Cette importation massive de population équivaut à un véritable remplacement du continent. Cela est devenu une priorité des dirigeants de l’Union européenne pour éviter un déclin démographique et limiter la régression économique et sociale, en l’absence de toute politique familiale.
Il n’y a donc plus de secret : l’ambition reconnue est de changer progressivement le peuplement de l’Europe afin de compenser le déclin démographique irrémédiable.
La Hongrie, confrontée à un problème identique, a pris des mesures drastiques : Pas d’impôts pour les familles de deux enfants. Peut-être devrions-nous envisager une telle solution, en commençant, par exemple, « par pas d’impôts pour les familles de trois enfants » puis, plus tard, si le résultat n’est pas satisfaisant, « pas d’impôts pour les familles de deux enfants ».
Manuel Gomez, Riposte Laïque
. La reconnaissance faciale de Darmanin, c’est le totalitarisme, pas la sécurité
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Avec l’Élysée en ligne de mire, Darmanin, le mollasson de la place Beauvau, prétend jouer les durs place Vendôme. Mais qui va croire à cette métamorphose miraculeuse ? Un type qui se précipite au chevet de la communauté musulmane bouleversée par trois tags sur une mosquée, mais qui laisse brûler vingt églises chaque année sans sourciller, n’a pas plus de crédibilité que son maître Macron, qui dit tout et son contraire depuis huit ans.
Le non-respect des lois et des règles de société, encouragé par un laxisme judiciaire criminel, mène la France au tombeau. Et si aujourd’hui les juges sont menacés, c’est le résultat de trente années de leur démission face aux malfrats. Ils récoltent ce qu’ils ont semé.
Notre pays, naguère admiré de tous, s’enfonce de jour en jour dans la violence et l’insécurité, qui touchent dorénavant tout le territoire. Classée pays le plus dangereux d’Europe, la France a vu sa criminalité multipliée par cinq depuis les années 1970. Aucun gouvernement, de gauche comme de droite, n’a eu le courage ni la volonté de restaurer la sécurité et de protéger les Français.
Lâcheté et renoncement sont devenus un mode de gouvernance à tous les niveaux, au point que les délinquants sont victimisés et les victimes ignorées, voire culpabilisées.
Au sein de la justice, l’idéologie soixante-huitarde a pris le pouvoir, privilégiant la réinsertion des malfrats au détriment des futures victimes, qui font trop souvent les frais de la récidive.
Le contribuable engraisse des élus qui restent les bras ballants et laissent tout empirer dans tous les domaines sans aucun compte à rendre : ni responsables, ni coupables. En fait, la France n’est plus gouvernée depuis trente ans. C’est le naufrage généralisé, naufrage économique, naufrage sécuritaire, naufrage identitaire, naufrage scolaire, naufrage sanitaire etc. Tout le pays est à l’abandon et part en vrille.
Cause essentielle de la criminalité : l’immigration de masse incontrôlée et le laxisme judiciaire aussi coupable qu’incontestable, mais que Macron lui-même persiste à nier.
Selon lui, le laxisme des juges serait une « fake news », car « Il n’y a jamais eu autant de détenus en France ! »
Ce que Macron ne dit pas c’est que si les prisons sont pleines, c’est parce qu’il n’a jamais construit les 15 000 places promises en 2017 ! Ses promesses ne sont que du vent depuis huit ans. Avec une criminalité multipliée par cinq, il faudrait 150 000 places de prison au bas mot.
Rappelons aussi que notre Président protecteur de la nation a commencé son mandat en renforçant sa protection rapprochée avec 50 policiers supplémentaires. Si les Français ont de plus en plus peur dans la rue et les transports, ce n’est pas son souci majeur.
L’Institut pour la Justice revient sur le souhait de Darmanin de développer la reconnaissance faciale, outil magique pour restaurer la sécurité dans le pays, alors que 70 % des citoyens ne se sentent plus en sécurité nulle part, y compris chez eux.
Touché par la Grâce, le garde des Sceaux reconnaît que rien ne va plus :
- Oui, les peines de prison mènent rarement à une incarcération
- Oui, la perpétuité n’existe plus, ne dépassant pas 18 ans
- Oui, il faut un régime carcéral plus dur
- Oui, la société est plus violente qu’avant, partout, tout le temps
- Oui, il n’y a plus de sanctuaire sécurisé.
Mais ce cauchemar au quotidien n’est-il pas le propre bilan du ministre de l’Intérieur Darmanin, qui est resté les bras ballants pendant quatre ans et qui se réveille soudain en voyant que les Français plébiscitent le dynamisme de Retailleau ?
Mieux vaut tard que jamais, dira-t-on.
Mais là où Darmanin fait fausse route, c’est sur les moyens, en misant sur la technologie.
“Si vous voulez une société “sécure”, il faut la reconnaissance faciale par exemple”.
Sornettes que tout cela.
Comme le dit Pierre-Marie Sève, en 1950 la France était un havre de paix, alors qu’il n’y avait ni caméras, ni systèmes d’alarme. Mais les malfrats dormaient en prison et pas chez eux avec un bracelet électronique.
On n’attaquait pas les commissariats et les prisons, il n’y avait pas d’émeutes à chaque match de foot, il n’y avait pas de zones de non-droit, le narcotrafic était marginal et les prisons n’étaient pas les annexes du Club Med, avec téléphone, drogue et sexe à la demande. Les policiers, les juges et les gardiens de prison n’étaient pas menacés.
La vraie question qui se pose donc est : qui dirige réellement ce pays, l’exécutif ou les malfrats ? Car la technologie ne palliera jamais la démission du pouvoir.
Les citoyens n’ont pas à choisir entre sécurité et liberté. Or, la reconnaissance faciale, c’est la porte ouverte au totalitarisme, donc à la mort des libertés.
La solution, c’est une guerre totale déclarée au laxisme judiciaire.
Ce renoncement des juges, qui se retourne contre eux puisqu’ils sont aujourd’hui menacés, est parfaitement sourcé et documenté.
Le Code pénal est un outil remarquable, parfaitement apte à garantir la sécurité des citoyens, mais quand les peines prononcées représentent le 1/10e des peines encourues, il est inutile d’espérer la moindre amélioration, reconnaissance faciale ou pas. Assez de boniments. Le peuple veut des résultats.
Ce qui demande courage et volonté, deux vertus inexistantes à gauche comme à droite.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Un nouveau pape arrive : pas grand chose à espérer !
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr
°° WEBTUBE : Beaucoup attendaient le cardinal guinéen Robert Sarah – dont l’âge avancé a peut-être convaincu ce dernier de refuser la charge pontificale – et c’est un autre Robert (Francis Prevost) qui a finalement été élu, s’inscrivant dans une lignée vieille comme l’Église en prenant le nom de Léon XIV. Ce choix de nom dénote ainsi une certaine humilité, contrairement à son prédécesseur qui se fit appeler péremptoirement François, comme pour se détacher de la tradition et en référence à saint François d’Assise, pour qui il semblait parfois se prendre, toute modestie oubliée.
Un pape nord-américain s’installe donc sur le Trône de Pierre. Il est originaire de Chicago (dans l’Illinois) et a entre autres des ascendances françaises. C’est aussi un ancien missionnaire, qui rencontra jadis Jean-Paul II, dont on espère qu’il s’inspirera plus que de François, sachant qu’il fut un proche de ce dernier.
Polyglotte, très érudit, au fait des rouages de la Curie romaine et nettement moins audacieux que François concernant certaines « avancées » sociales – notamment l’entrisme de la secte LGBT dans l’Église –, Léon XIV n’est cependant pas le pape espéré par les plus identitaires d’entre nous mais il pourrait tout de même stopper la descente vertigineuse aux enfers du mondialisme, défendue par François, lequel était d’ailleurs très préoccupé par le diable, ce qui est assez ironique.
Appartenant à une grande famille catholique américaine, Léon XIV, membre l’Ordre de saint Augustin (fondé en 1243), sera bien inspiré de se souvenir de cette phrase du plus célèbre docteur de l’Église dans ses célèbres Confessions : « Mais qu’est-ce que l’oubli, sinon le défaut de mémoire ? ». Car il serait effectivement temps que l’Église recouvre la mémoire et se souvienne qui elle est et surtout qui elle doit défendre. Ainsi, espérons que Léon XIV ne confonde pas la générosité chrétienne avec l’abolition du discernement, et qu’il sache séparer les amis de l’Église de ses ennemis. L’immigrationnisme ne devra donc pas être sa boussole et ce, malgré ses propos inquiétants contre Donald Trump au sujet de ladite immigration.
Cette crainte d’un pape cédant à des élans trompeurs du cœur est plus que fondée. Il n’est qu’à lire le tweet de félicitations adressé par le président de gauche colombien, Gustavo Petro, au nouveau pape : « J’espère qu’il sera le grand leader des peuples migrants dans le monde et qu’il encouragera nos frères migrants latino-américains, aujourd’hui humiliés aux Etats-Unis ». Un pape qui, lorsqu’il était encore cardinal, a vertement critiqué la politique migratoire de l’actuel président des États-Unis et son administration, reprenant notamment un article qui disait : « Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres ». Mais nulle part dans les Évangiles il est écrit que nous devions mourir sous les coups de l’immigration islamique !
Et puisque le nouveau souverain pontife a choisi d’être Léon XIV, souhaitons qu’il nous sauve, tel Léon Ier, des fléaux de notre civilisation, comme Léon le Grand le fit en persuadant les hordes d’Attila de ne pas déferler sur Rome, aidé il est vrai par les armées byzantines plus une épidémie parmi les troupes du « fléau de Dieu ». Il ne lui sera, certes, pas demandé non plus de couronner un empereur catholique, comme Charlemagne sacré à Rome, le 25 décembre 800, par Léon III. Sacre au cours duquel le pape posa la couronne sur la tête de l’empereur, un geste dont se souviendrait beaucoup plus tard Napoléon à Notre-Dame de Paris, en prenant la couronne et se sacrant lui-même et ce, en présence du pape Pie VII. Mais défendre l’Occident chrétien serait bienvenu de la part de Léon XIV, même s’il semble s’inscrire, hélas, dans les pas de son prédécesseur.
« Aidez-nous aussi, puis les uns les autres, à construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, nous unissant tous pour être un seul peuple, toujours en paix », a lancé le Léon XIV depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre. Une pareille phrase dément toute l’histoire de l’humanité qui est composée de plusieurs peuples, dont certains résolument incompatibles entre eux. Ce rêve supranational est bon pour la science-fiction mais pas pour l’actualité du monde.
Depuis cette élection du successeur de Pierre, tout le monde songe à Léon XIII, surnommé le « pape des ouvriers » et qui prôna une politique sociale, sans toutefois céder aux excès du libéralisme. Le même Léon XIII disait : « À qui veut régénérer une Société quelconque en décadence, on prescrit avec raison de la ramener à ses origines » (in Rerum Novarum). Espérons que Léon XIV se souvienne de cette phrase et ne nous rejoue pas la musique dissonante de François.
« Ne vous y trompez pas : les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (Saint Paul, épître aux Corinthiens). Alors que Léon XIV s’entoure de bonne compagnie et serve enfin les intérêts de sa paroisse…
Cyrano, Riposte Laïque
. [MIEUX VAUT EN RIRE] Le gros lapsus de Mathilde Panot
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, les collaborateurs de Sandrine Rousseau traumatisés, Manon Aubry adulescente et un pickpocket « libéré » par la police.
. Algérie : et maintenant, Kamel Daoud ! Jean-Noël Barrot devrait démissionner

°° WEBTUBE : C’est sans doute un hasard : le jour où Macron reçoit en grande pompe le nouveau président syrien, les mains encore rouges des massacres perpétrées par les organisations qu’il a soutenues ou dirigées (Daech et l’État islamique), l’Algérie rappelle à la France son mépris. Le ministère des Affaires étrangères français a confirmé, ce 7 mai, que l’Algérie émettait deux mandats d’arrêt internationaux contre l’écrivain algérien de langue française Kamel Daoud. Boualem Sansal, lui, est toujours l’otage de l’Algérie, en dépit d’un vote massif de l’Assemblée nationale, ce 6 mai, vote favorable à sa libération, à l’exception notable du groupe des députés LFI. Deux incroyables provocations.
La presse algérienne, qui n’est tendre ni avec la France, ni avec Retailleau, ni avec Sansal, ni avec Le Pen, canonne désormais Daoud pour une sombre histoire de rescapée d’un massacre pendant la décennie noire de guerre civile en Algérie (entre 1992 et 2002, 200.000 morts) dont Daoud aurait utilisé l’histoire sans son consentement. Kamel Daoud s’en défend. Il est, lui aussi, un grand écrivain d’expression française, devenu français en 2020, lauréat du prix Goncourt du premier roman en 2015 pour Meursault, contre-enquête et d’un prix Goncourt en 2024 pour Houris. Excusez du peu.
Barrot : « un vulgaire touriste dans un souk ! »
La dimension de l’écrivain donne l’exacte mesure du culot de l’Algérie, jeté une nouvelle fois à la figure du macronisme qui finira « le ventre usé par la marche », comme dit le Cyrano de Rostand.
La France et les Français pourraient désormais porter plainte contre l’Algérie pour maltraitance persistante, si nous ne donnions des signes manifestes de… consentement. La France « mère des armes, des arts et des lois » emprunte, au fur et à mesure des jours qui passent, le visage de l’esclave humilié qui en redemande. Dans ce rôle, notre ministre des Affaires étrangères tient une ligne très cohérente. Le prestige de la France à l’étranger, c’est lui : c’est son métier, sa responsabilité, son rôle, la justification des coûts qu’il engendre. Or, avec une régularité de pendule suisse, Barrot, qui est dans ce dossier comme les autres l’ombre fidèle de Macron, vient se coucher aux pieds du président Tebboune qui piétine consciencieusement le représentant de la cinquième puissance mondiale.
Une situation bien résumée par le député RN et ancien chroniqueur de CNews Guillaume Bigot, à l’Assemblée nationale : « Le ministre Barrot a été baladé par le régime algérien comme un vulgaire touriste dans un souk ! Le 6 avril, il nous a expliqué que cette diplomatie allait apporter des résultats. Moins d’une semaine plus tard, douze agents de l’ambassade française ont été expulsés par l’Algérie ! » Bigot cite Nietzsche : « La lâcheté attise la cruauté. »
Le 6 avril, voilà un mois donc, le ministère du même Barrot tweetait en effet orgueilleusement : « Jean-Noël Barrot était aujourd’hui à Alger pour rencontrer Amadjid Tebboune : la France et l’Algérie souhaitent relancer le dialogue, d’égal à égal, au bénéfice mutuel des deux pays. » Une éclatante réussite. Comme un tenancier de théâtre de guignol, le même Tebboune ajoutait, officiellement : « Le rideau se lève. » Le même jour, Barrot lançait, sur X, avec la naïveté du mari trompé : « Nous reprenons notre coopération dans tous les domaines. »
Je suis venu à Alger pour porter le message du Président de la République : nous devons tourner la page des tensions pour reconstruire un partenariat d’égal à égal, dans l’intérêt de nos deux pays.
— Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) April 6, 2025
Nous reprenons notre coopération dans tous les domaines. pic.twitter.com/Bbm5u4zsBY
À ce sujet — [REACTION « Le président syrien Al-Charra est toujours recherché pour terrorisme »
Le ministre avait lâché sur tous les dossiers, sans rien obtenir.
Ce n’est pas la première fois que la France subit l’humiliation, vis-à-vis du voisin algérien. En 2022, Macron avait déjà franchi la Méditerranée pour s’humilier devant Tebboune, suivi d’une bonne partie du gouvernement emmené, à l’époque, par Élisabeth Borne. On avait même été vénérer la mémoire de ceux qui avaient lutté… contre la France, lors de la guerre d’Algérie. La France avait commandé un mémoire de réconciliation historique. Résultat ?
Question d’honneur
Fin avril 2024, l’Algérie serait venue sur notre sol enlever un opposant au régime algérien, l’influenceur Amir Boukhors. Un remerciement très spécial et un irrespect absolu. Trois hommes, dont un travaillant dans un consulat d’Algérie en France, étaient poursuivis pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire en relation avec une entreprise terroriste, selon le parquet national antiterroriste (PNAT). L’épisode aurait rompu les relations diplomatiques entre deux pays quels qu’ils soient dans le monde. Elle s’est donc soldée par une expulsion mutuelle de diplomates.
Aujourd’hui, Boualem Sansal dort toujours en prison. Kamel Daoud est menacé de le rejoindre. Les laissez-passer pour les OQTF expulsés par la Justice française après des dépenses très lourdes de la France en frais de justice, hôtels, centres de rétention administrative (CRA), etc., attendent toujours le bon vouloir du pouvoir algérien. La nationalité algérienne reste toujours la plus représentée dans les prisons françaises. La presse algérienne crache toujours sur nos responsables. Les Franco-Algériens sont toujours parmi les pourvoyeurs de l’islamisme en France.
Désormais, ce n’est plus une question d’intérêt, de diplomatie, d’économie ou de paix intérieure, c’est une question d’honneur. A minima, Jean-Noël Barrot devrait présenter sa démission et se faire oublier.
- Marc Baudriller, dans BV
. Pour les services américains, la Syrie risque de devenir un autre Gaza
Articles :
Mai2025 – Avril 2025 – Mar 2025 – Fev 2025
Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

Ce dessin de Plantu résume tout.
°° WEBTUBE : C’est donc tapis rouge et ors élyséens pour un terroriste d’Al-Qaïda qui ne renie rien. Qu’il est loin le temps où le Général recevait à l’Élysée les rois et les reines d’Europe, ainsi que les grand leaders de ce monde.
Mais il est vrai qu’on ne peut demander à un Président qui se soûle dans un bouge africain ou qui s’enlace avec un dealer dépoitraillé à Saint-Martin d’avoir le sens de l’honneur et de la dignité. Macron n’aura jamais la stature présidentielle. Il ne sait que nous déshonorer.
Encore une faute majeure qui s’ajoute au long chapelet des fiascos diplomatiques d’Emmanuel Macron, qui a rendu la voix de la France totalement inaudible. Afrique, Liban, Syrie, Gaza, Ukraine, toute sa politique étrangère se solde par un désastre.
Rappelons que c’est en 1920 que la Société des Nations a attribué à la France un mandat sur la Syrie et sur le Liban, et au Royaume-Uni un mandat sur la Palestine et la Mésopotamie (l’Irak actuel). Ces mandats prirent fin après la Seconde Guerre mondiale.
Tous ces pays sont devenus des poudrières et la seule démocratie qui a vu le jour est Israël, que les pays arabes et Téhéran rêvent de rayer de la carte. Un pays éminemment courageux qui se bat seul contre tous pour sa survie depuis 1947.
Quand Macron ne copine pas avec le Hezbollah en s’immisçant dans les affaires intérieures du Liban, il déroule le tapis rouge a un djihadiste aux mains rouges de sang, qui a combattu sous la bannière d’Al-Qaïda en Syrie. Il faut dire que la France a toujours joué la carte islamiste face aux autocrates du Moyen-Orient, qui étaient pourtant les seuls remparts crédibles contre la déferlante djihadiste, menée par des barbares fanatisés. Moyennant quoi, le Moyen-Orient est tombé de Charybde en Scylla.
Tous les autocrates pro-occidentaux ont été renversés ou liquidés, à commencer par le chah d’Iran en 1979, suivi de Ben Ali, Kadhafi, Saddam Hussein et Assad, tous emportés par les printemps arabes avec la bénédiction des Occidentaux. On voit le résultat. Seule l’Égypte a fait exception grâce au putsch du maréchal Sissi, qui a refusé la dictature islamiste qui avait pris le pouvoir au Caire.
Le régime des mollahs, le Hezbollah, le Hamas, l’État Islamique ou Al-Qaïda, comme les multiples entités djihadistes du Sahel, sont tous les bébés de l’Occident aveugle, qui croit pouvoir instaurer la démocratie et les droits de l’homme chez des peuples qui ne respectent que la loi du plus fort.
L’Occident n’a cessé de faire le lit des islamistes, préférant combattre la Russie blanche et chrétienne. C’est dire le niveau himalayen de la stupidité du camp du Bien, qui prétend régenter le monde. Pas étonnant que le Sud global se tourne vers Poutine et Xi-Jinping, deux patriotes qui protègent leur pays et leur peuple des assauts du mondialisme ennemi des nations.
Ahmed al-Charaa, plus connu sous son nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani, fut aussi le chef du Front al-Nosra, autre entité barbare devant laquelle Laurent Fabius s’extasiait en déclarant « Al-Nosra fait du bon boulot ». La France qui prétend combattre le terrorisme se glorifiait d’armer les islamistes pour renverser Assad.
On se souvient de l’euphorie qui s’est emparée de l’Europe après la chute de Bachar al Assad en décembre 2024, les Russes totalement investis en Ukraine ayant abandonné leur protégé syrien.
« La France salue la chute du régime de Bachar el-Assad après plus de 13 ans d’une répression d’une grande violence contre son propre peuple. »
Et pour Berlin, « la chute de Bachar el-Assad est un grand soulagement « .
Tant de stupidité laisse pantois. Car depuis quatre mois, ce ne sont que vengeance, atrocités et massacres des minorités, Druzes, Alaouites, chrétiens. La barbarie de Daech s’exprime sans entrave.
Ahmed al-Charaa a taillé sa barbe et troqué son turban et sa kalachnikov contre un costume- cravate, mais cela n’en fait pas pour autant un démocrate. En coulisses, il laisse ses hordes sauvages imposer la loi islamiste dans tout le pays.
Il n’est pas là pour imposer la démocratie mais pour tromper l’Occident afin d’obtenir les précieux milliards que celui-ci lui promet pour la reconstruction du pays et pour établir un semblant de paix après treize ans de guerre.
C’est donc à un terroriste que Macron demande de combattre le terrorisme en Syrie.
Les promesses de démocratisation du pays et de dissolution de la branche armée du groupe islamiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC) ne sont qu’une façon d’amadouer l’Occident dont les milliards sont indispensables.
La tête d’Ahmed al-Charaa n’est plus mise à prix par les États-Unis, mais les renseignements américains dénoncent la mainmise des proches du chef djihadiste sur tous les postes clés à Damas.
« Par ailleurs, le nouveau gouvernement distribue « à tout-va » des passeports syriens aux anciens djihadistes étrangers, ce qui représente un “un vrai danger” pour les pays occidentaux, écrivent les services de la Maison-Blanche. »
Quand Jean-Noël Barrot déclare que “la lutte contre le terrorisme, la maîtrise des flux migratoires, la maîtrise des trafics de drogue, ainsi que l’avenir du Liban voisin, tout cela se joue en Syrie”, il nie les réalités.
Et quand Macron balaye toute « naïveté« , en affirmant qu’il demandera à son invité “de faire en sorte que la lutte contre l’impunité soit une réalité et que les responsables d’exactions contre les civils soient jugés », il prend les Français pour des crétins.
Selon les services de renseignement américains, la situation ne cesse de se dégrader et « la Syrie risque de devenir un autre Gaza”.
On se souvient qu’en 2007, pour s’emparer du pouvoir à Gaza, les gentils combattants du Hamas ont jeté du haut des toits ceux du Fatah. N’attendons donc pas de démocratie en Syrie !
Le renseignement américain estime que « les minorités ne sont pas protégées ». Elles « subissent les mêmes horreurs », peut-on lire, « que pendant l’âge prospère de l’État islamique ». En outre, aucune preuve concrète ne montre, à ce jour, qu’al-Joulani ait l’intention de démanteler ou de combattre « les groupes terroristes qui pullulent aujourd’hui en Syrie « .
Il est donc clair que rien n’a changé et que ce djihadiste n’a pas l’intention de quitter le pouvoir, et encore moins de combattre ceux qui lui ont permis d’y accéder. Bien au contraire, il lui faut rétribuer tous les chefs de guerre avec des postes clés et des espèces sonnantes et trébuchantes.
Par conséquent, après avoir promis à Macron qu’il mettra fin aux exactions et qu’il protégera les minorités des hordes barbares qui l’ont propulsé au pouvoir, nul doute qu’il quittera Paris avec un beau chèque dans la poche de son beau veston.
Car avec Macron, l’habit fait le moine.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque