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°° WEBTUBE : L’argent du méchant Bolloré va un peu moins ruisseler sur le cinéma français. La faute à Disney… ou à la gauche ? Le Festival de Cannes se termine ce 24 mai. Il y aura eu les émissions hors-sol en direct de la Croisette, un palmier qui a écrasé un producteur chinois et une abondance de discours politiquement corrects (De Niro, Laffite, Binoche…). Mais voilà qui gâche la fête : la diminution des investissements de Canal+ va aboutir, dès cette année, à une rude baisse du nombre de films français.
Canal+ premier investisseur
Regardons les chiffres 2024 donnés par l’institution, le Centre national du cinéma (CNC). Le nombre de films d’initiative française (FIF, films de production 100 % française ou à majorité française) est de 231, sur un total de 309 films agréés. Le cinéma français a retrouvé sa production d’avant Covid-19.
Le financement de ces 309 films représente 1,44 milliard d’euros, dans lesquels les soutiens publics représentent 7,6 % et les diffuseurs 35 %. Les diffuseurs – chaînes et plates-formes – sont les plus importants financiers du cinéma. Canal+ écrase la concurrence avec, en 2024, un investissement de 180,4 millions d’euros. Plus que France Télévisions, TF1, M6 et Arte réunis (154,3 millions d’euros). Plus que les plates-formes Netflix, Disney+, Prime Vidéo et Max (76,4 millions d’euros à elles quatre).
À ce sujet — [PEOPLE] L. Lafitte et R. De Niro, parangons de vertu anti-Trump à Cannes
Le match entre Canal+ et Disney+
Mais la part de ces plates-formes croît inéluctablement. En début d’année, Disney+ a obtenu une diffusion à neuf mois des films qu’elle finance, contre six mois pour Canal+. Le groupe Canal garde l’avantage mais estime disproportionné le gain de Disney+ par rapport à son apport financier. Du coup, le groupe de Bolloré a revu son apport et il avait la marge pour le faire. Canal+ a une obligation de financement, calculée sur son chiffre d’affaires. Ce financement non négociable, disait, en janvier dernier, Maxime Saada, président de Canal+, se chiffrerait autour de 100 millions d’euros. Canal+ finançait donc avec libéralité le cinéma français bien au-delà de ses obligations, entre 180 et 220 millions d’euros par an. S’estimant mal servi en retour, il a revu l’accord à la baisse : sur la période 2025-2027, Canal+ donnera 160 millions d’euros par an en moyenne au cinéma français – restant toujours le premier argentier.
Les plates-formes investissent un peu plus, Canal+ moins. Il y a désormais un trou dans la comptabilité du cinéma français, qui devrait représenter 30 à 40 films de moins par an. Essentiellement, d’après les spécialistes du secteur, les films « moyens », ceux « dont les budgets se situent entre 4 et 6 millions d’euros ». « Cette réduction des investissements est extrêmement inquiétante pour nous, producteurs indépendants », dit l’un d’entre eux. Pas seulement pour les producteurs : pour les acteurs, les techniciens, les scénaristes, les décorateurs, les dialoguistes, etc.
L’argent de Bolloré
Comme raison de sa moindre mise au pot, Canal+ ne fait état, pour les déplorer, que des avantages concédés à Disney+. On ne peut s’empêcher de penser que c’est aussi une leçon adressée au « monde de la culture » qui n’a eu de cesse de cracher sur Bolloré, le patron du groupe Canal, et obtenant, de concert avec la clique politique, la fermeture de la chaîne C8. Et demandant même celle de CNews !
Le monde de la culture crache sur Bolloré mais, comme nous le montrions à propos du film immigrationniste et clandestinophile Souleymane, ne crache pas sur son argent. Souleymane a été financé pour un cinquième par Canal+ (516.600 euros). Ce n’est pas le moindre paradoxe de notre monde de la culture qui vomit la préférence nationale tout en cultivant soigneusement « l’exception culturelle française » et les finances que celle-ci lui procure. Mais ces 30 à 40 films qui ne verront pas le jour, c’est autant de navets en moins, diront ceux que l’exception culturelle française n’éblouit plus depuis longtemps.
Samuel Martin, dans BV
. Littérature : Quand les banlieues s’embraseront
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°° WEBTUBE : « La République gouverne mal, mais se défend bien », la citation de Charles Maurras, inspirée par une phrase d’Anatole France, décrit bien un pouvoir qui sait se montrer fort, quand il est exercé contre une certaine partie de la population (révolte des gilets jaunes, mesures liberticides pendant le Covid). Mais cette force se transforme très vite en lâcheté dès qu’il s’agit des banlieues de l’immigration. C’est ce que nous présente Céline Cléber dans un roman dystopique qui expose la faiblesse de l’État, dans une France en proie à la guerre civile.
Mohammad, bientôt la trentaine, barbu rigoriste d’Île-de-France comme un autre, décide un soir d’été d’impressionner ses amis plus jeunes. Il veut se « faire un blanc » selon ses termes. Il prend son arme à feu et explose la tête du prêtre assyro-chaldéen de la paroisse de son quartier, puis tire sur les agents de la BAC qui interviennent. Dans la manœuvre, les policiers tuent un des adolescents présents sur place. En réaction, s’ensuit la nahélisation du pays et les nuits d’émeutes se succèdent.
Face à l’embrasement, l’État choisit de fermer les yeux, de calmer le jeu, que ce soit par peur de la réaction redoutée des quartiers de l’immigration (rappelant l’attitude du président Macron lors du décès du petit ange Nahel, qui avait accusé le policier alors qu’aucune enquête n’avait encore déterminé les circonstances du drame), et par idéologie (la fameuse culture de l’excuse).
Gouverner c’est prévoir, dans ce roman d’anticipation, la faiblesse d’un l’État en voie de désintégration, et qui ne sait plus rien prévoir, est affichée. Cette faiblesse est personnifiée par le personnage du ministre de l’Intérieur qui souhaite une « reconquête durable, calme et progressive », et ne parle que de prévention, et de compréhension à l’égard des jeunes de banlieue, comme la novlangue officielle a coutume de les appeler. Devant la lâcheté de ses collègues de l’administration, qu’ils soient membres du gouvernement, de la police, ou du ministère de l’Intérieur, le conseiller spécial sécurité de l’Élysée décide d’agir…
Le grand intérêt du roman est de faire vivre de l’intérieur les réactions (et surtout les absences de réaction) de tout l’appareil d’État face aux émeutes. Jour après jour et en temps réel, l’auteur nous emmène dans les coulisses, dans l’antichambre du pouvoir, où se prennent les décisions ; dans les salles de crise de la place Beauvau ou de l’Élysée, dans les réunions entre ministères, préfecture et directions du renseignement.
Un témoignage de l’intérieur
Haut fonctionnaire depuis plus de vingt ans, évoluant dans les plus hautes sphères du pouvoir national, l’auteur – qui écrit sous pseudonyme – connaît parfaitement la réalité des institutions, les rouages de l’État obèse, son mille-feuille administratif composé d’innombrables directions nationales, de comités et autres centres de décisions. Très bien informé sur le fonctionnement du ministère de l’Intérieur, il montre à quel point les capacités de réaction de nos institutions fragiles sont devenues quasi-inexistantes.
Il connaît surtout les agents de l’administration, et nous entraîne dans les coulisses d’un pouvoir où règne en maître le pasdevaguisme — cette tendance à éviter tout remous et à ignorer les problèmes de fond. Les calculs personnels et les basses manœuvres prévalent, les membres étant davantage motivés par la progression de leur carrière dans l’administration, et engagés dans une compétition permanente pour s’attirer les faveurs des puissants. À la moindre difficulté, ils n’hésitent pas à se défausser de leurs responsabilités.
Cette dystopie, bien ancrée dans les réalités du pays, aborde les éléments qui structurent les freins au retour de la France dans certains pans entiers du territoire : le rôle des hommes politiques bien sûr, mais aussi celui des journalistes, de l’école, la balkanisation des quartiers par ethnies, la violence des plus jeunes, l’expansion des réseaux islamistes, l’auto-gestion de certains quartiers, la circulation des drogues et des armes… Il n’y a plus grand-chose de doux dans la France de Céline Cléber, à part les institutions républicaines censées nous protéger…
Céline Cléber, Douce France, éditions du Toucan, 432 p
Revue Elements
. Frères musulmans en France : Que dit le rapport ?
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°° WEBTUBE : Le dernier rapport de la Cour des comptes sur les Frères musulmans en France (à télécharger ici), publié en mai 2025, dresse un tableau alarmant de la structuration, des financements et des stratégies d’influence de cette mouvance politico-religieuse. Il s’agit sans doute du document officiel le plus complet jamais publié sur le sujet, offrant une plongée précise dans un réseau tentaculaire et opaque qui, sous couvert de respectabilité, poursuit une logique d’islamisation politique du territoire.
Une organisation pyramidale solidement implantée
Le rapport confirme l’existence en France d’un « cercle restreint » de militants assermentés, estimé à environ 400 à 1 000 membres, autour duquel gravitent des milliers de sympathisants répartis dans un écosystème d’associations, d’écoles, de lieux de culte et d’organismes caritatifs. Cette structuration s’appuie sur un réseau de 139 lieux de culte officiellement affiliés à la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), répartis dans 55 départements, représentant 7 % des 2 800 mosquées françaises. Chaque vendredi, environ 91 000 fidèles fréquenteraient ces lieux.
Le rapport insiste sur la méthode bien connue des Frères musulmans : le double discours. Officiellement, leurs représentants défendent les valeurs républicaines et laïcité ; en réalité, nombre de documents internes, notamment en langue arabe, prônent une société islamique régie par la charia. Le théologien AL-QARADAWI, figure de référence de la mouvance, affirmait que les musulmans devaient tirer parti des lois européennes pour imposer, à terme, un modèle islamique en Occident
Le rapport cite également des formations où l’on apprend à des responsables associatifs à s’adresser différemment à la presse ou aux institutions, et à adapter leur langage en fonction de l’interlocuteur pour ne pas éveiller de soupçons.
Des financements opaques, souvent étrangers
L’un des volets les plus sensibles du rapport concerne les financements étrangers, principalement en provenance du Qatar et du Koweït. Plusieurs fonds de dotation ont été identifiés comme étant au cœur de la stratégie de financement des Frères musulmans en France. Le plus emblématique, Al-Wakf, lié à Musulmans de France, a été dissous par décision de justice en juillet 2024 pour opacité financière et pour avoir sollicité des dons publics sans autorisation.
Des associations comme Islamic Relief, Ummah Charity ou Sciences et Education ont aussi été pointées pour leurs liens directs ou indirects avec la mouvance frériste et pour des opérations de collecte de fonds à destination de l’étranger ou de projets peu transparents. Certaines ont été dissoutes ou leurs fonds gelés par les autorités françaises.
Le rapport souligne également l’importance des instituts européens de sciences humaines (IESH), notamment ceux de Saint-Denis et de la Nièvre, qui forment des prédicateurs sur une base doctrinale conforme à l’idéologie des Frères musulmans, mais sous des atours universitaires. Ces établissements reçoivent des subventions publiques et bénéficient d’un statut privé d’enseignement supérieur, ce qui leur confère une apparence de respectabilité trompeuse.
Par ailleurs, les « écosystèmes locaux », notamment autour de mosquées comme celle de Lille-Sud ou de Creil, sont décrits comme de véritables foyers d’islam politique, mêlant lieux de culte, écoles, associations sportives ou caritatives et commerces communautaires, avec une influence grandissante sur la jeunesse et les élus locaux.
Une hybridation inquiétante avec le salafisme
Le rapport met en lumière une hybridation croissante entre frérisme et salafisme, sous l’effet conjugué de motivations doctrinales et financières. Lors des Rencontres annuelles des Musulmans de France (RAMF) au Bourget, les éditions fréristes et salafistes cohabitent sur les mêmes stands. Certains prédicateurs issus de la mouvance, comme Hassan Iquioussen (expulsé en 2022), véhiculent des discours radicaux.
La branche française des Frères musulmans est la plus influente d’Europe, au point de dominer le Conseil des Musulmans Européens (CEM), ex-Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), qui regroupe 28 structures nationales. Le CEM chapeaute également la branche jeunesse FEMYSO, le bras armé militant de la mouvance au Parlement européen. À cela s’ajoutent les conseils de fatwas, les réseaux de prédication et des connexions avec des ONG internationales comme Islamic Relief Worldwide.
Une menace idéologique persistante
La conclusion du rapport est sans appel : derrière un discours de victimisation et une posture légaliste, les Frères musulmans poursuivent depuis quatre décennies en France une stratégie d’infiltration patiente, ancrée dans les territoires, tournée vers la jeunesse, et qui vise à substituer progressivement les normes françaises par des normes religieuses islamiques intégralistes.
Le pays se trouve aujourd’hui confrontée à un choix stratégique : tolérer encore cette dissociation entre discours public et pratique réelle, ou prendre acte de cette idéologie subversive pour mieux y répondre sur les plans juridique, éducatif, financier et idéologique.
Ci-dessous, le discours visionnaire de Jean-Marie Le Pen sur le sujet.
Breizh-info
. A Marseille, dégradations, violences… Jul, des concerts sans surprises !
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°° WEBTUBE : Les vendredi 23 et samedi 24 mai, Jul était en concert à Marseille. Dans les rues de la deuxième ville de France, l’évènement ne pouvait passer inaperçu. Dès 18 heures, ces deux jours-là, un flot incessant de jeunes gens arborant des T-shirts à l’effigie du rappeur se dirigeait vers le stade Vélodrome où avaient lieu les représentations. Aux abords de l’enceinte sportive, convertie en salle de spectacle pour l’occasion, les mélomanes se sont fait remarquer.
Pourquoi certains se sentent obligés de se comporter comme des sauvages au concert de Jul à Marseille ?
— Matthieu Valet (@mvalet_officiel) May 25, 2025
Mouvement de foule, stand saccagé, racailles qui forcent l’entrée comme si tout leur était dû…
Pour un concert ? Sérieux ?
L’éducation des gosses a vraiment foutu le camp ! pic.twitter.com/DA1jolWnYd
À ce sujet — Les Anglais, ces étrangers que l’on ne craint pas de stigmatiser
« Il y a eu 35 interpellations sur les deux soirs, pour dégradations, violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique et revente illicite de billets », précise la préfecture de police des Bouches-du-Rhône à l’AFP. Des centaines de personnes (sans doute des Anglais !?), ont également tenté, en vain, d’entrer dans le stade sans billet. De source policière, BV a appris qu’il s’agissait « de hordes sauvages de 80 à 100 personnes ». Ces agissements ont engendré des mouvements de foule durant lesquels, « il y a eu de nombreux vols, notamment de téléphones portables ». « Le premier soir, ça s’est plutôt bien passé, mais le deuxième, ça a failli être une catastrophe. C’était la zone », confie cette même source. À noter également : la boutique de l’OM, située en contrebas du Stade Vélodrome, a été dégradée sans qu’il y ait eu « pillage », selon le terme employé par la préfecture.
Des concerts remarqués
Faut-il s’en étonner ? À en croire la préfecture, non. Le service de communication de cette dernière a déclaré à l’AFP : « Le risque avait été identifié et le dispositif avait été dimensionné en conséquence. » lI s’agissait d’un concert de Jul, un artiste qui, dans ses chansons, fait l’apologie d’à peu près tout ce qui peut être illégal…
Les titres de quelques-uns de ses grands succès sont pour le moins évocateurs : Hors la loi, Assassinat, Pour les taulards, Un casse… D’autres sont moins explicites à première vue, mais ne manquent pas de l’être à l’écoute. Julien Mari, de son vrai nom, fait entre autres souvent référence à des vols ou cambriolages. Les opus Audi volée, Sort le cross volé en témoignent, tout comme Pour un violet où il rappe : « L’instru’, j’la viole pour ceux qui cambriolent / Ça fouille ta piaule, pour s’faire un violet [un billet de 500 euros, NDLR]. » Même chose ou presque dans Cache ta Rolex : « Si t’es dans l’13, cache ta Rolex. »
L’Ovni, comme il est surnommé, ne cache pas non plus son animosité envers l’autorité et plus particulièrement vis-à-vis de ses représentants, douaniers, surveillants pénitentiaires, policiers… Dans Sort le cross volé, il chante : « Nique les matons, mets mon son dans le haut-parleur » tandis que dans Cassage de nuques, il traite les policiers de « bâtards ». La chanson Anti BDH cumule, elle, la haine des lois et celle de la police. Pour preuve, ces deux extraits : « J’baise la loi et les condés » et « C’est un son anti-traître, anti-balance, anti-salope, anti-BDH, anti-cave, anti-flics qui méritent des calottes ».
Des évènements prévisibles
De la grande poésie qui encourage également régulièrement les dégradations. « On va tout casser, faut nous expulser » est une phrase sans équivoque tirée de Y’a la police. Autre chanson, autre incitation. Dans Wesh alors le deum, Jul déclame : « Moi, c’est l’Ovni, j’suis venu faire des dégâts, pendant que sur moi, ils font des débats. »
Débats terminés, place à la conclusion. Jul est une vedette et a un nombre incommensurable de fans. De fait, il a une aura et une certaine influence. Une influence qui, au regard des paroles qu’il chante, n’est pas foncièrement bonne. Jul aborde de manière positive le vol, défie les forces de l’ordre et valorise la violence. Après cela, qui peut bien s’étonner qu’il y ait des débordements lors de ses prestations scéniques ? Finalement, ce qui est vraiment surprenant, c’est qu’il n’y en ait pas eu davantage.
Sarah-Louise Guille, dans BV
. Stéphanie, Harmonie : le temps des mères courage
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°° WEBTUBE : Que deviennent les mères de Lola, de Thomas, de Philippine, de Matisse (lire l’article de Clémence de Longraye), de tant d’autres victimes ? Elles ont préféré couvrir leur douleur de silence et de dignité. Deux mères de victimes ont fait récemment un autre choix. Elles forcent elles aussi l’admiration. Ces mères courage affrontent seules ce qu’elles refusent de considérer comme une fatalité : la mort de leur enfant ou le décès du père de leurs enfants.
Comme les mots de l’épouse du gendarme Comyn, la lettre de la mère du jeune Elias, assassiné à 14 ans voilà quatre mois par deux jeunes mineurs de 16 et 17 ans à la sortie de son entraînement de football dans le 14e arrondissement de Paris, serre le cœur. « Je tente de survivre à l’absence de mon fils Elias, à ses “coucou maman”, à ses “bisous maman”, à cette carte et à ce petit cadeau que je n’aurai pas pour la fête des mères », écrit Stéphanie dans Le Figaro du 25 mai. La douleur de ces deux femmes ne peut laisser personne insensible. « Et nous alors ?, interrogeait Harmonie Comyn. Plus de fils pour mes beaux-parents, plus de frère parce qu’il a une sœur qu’il aimait, plus de papa, plus de mari : nous, on a pris à perpétuité ».
L’injustice suprême
Elles pleurent, ces femmes, ces mères, comment faire autrement ? Mais elles vont au-delà. Au-delà du sentiment inutile dans lequel la société tente d’enfermer ces drames, au-delà de la peine, des signes de deuil, des émotions individuelles et collectives, des marches blanches. Elles ont le droit, plus que quiconque, d’interroger les responsabilités. Pas par égoïsme, au contraire, par altruisme. Parce qu’elles savent que cette douleur et cette injustice vont se répéter, qu’elles tomberont sur d’autres épouses et d’autres mères innocentes comme elles.
La mère d’Elias désigne les failles de la justice, interroge le parcours de « ces deux adolescents qui, malgré une interdiction juridique d’entrer en contact, se retrouvent régulièrement autour du stade Jules-Noël pour commettre des délits », précise-t-elle. A quoi servent les élus si les mères courage sont de plus en plus nombreuses en France à subir l’injustice suprême, celle d’une vie brisée. Stéphanie, toujours, considère que l’édile de Paris Anne Hidalgo aurait dû « sécuriser les abords du stade qu’elle savait mal fréquentés ». Comment lui donner tort ? Que les ministres de la Santé, de l’Éducation nationale, de la Justice et de l’Intérieur n’ont « pas pris la mesure depuis des années de la dérive d’une partie de la jeunesse, de son ensauvagement, de l’impact des réseaux sociaux et de la banalisation de la violence chez les adolescents entre eux et contre eux-mêmes ». Qui dira qu’elle se trompe ? Elle stigmatise « l’ensauvagement de la société » : qui le niera ?
À ce sujet — Matisse, un « vrai gentil » poignardé à mort par un Afghan au profil inquiétant
L’ensauvagement ne ressort pas de la génération spontanée : il est le fruit de décisions, de lâchetés, d’aveuglements dramatiques, de rêves funestes, de fautes commises par des détenteurs du pouvoir.
Trahison
Comment les responsables de la situation sécuritaire de la France peuvent-ils se regarder dans la glace lorsqu’ils réécoutent les mots d’Harmonie Comyn : « Merci à notre France d’avoir tué mon tendre époux, que j’aime tant, le père de nos enfants ». Elle parle des récidivistes. « La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ». Elle poursuivait : « Quand est-ce que nos législatifs finiront par ouvrir les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? »
La visibilité et les facilités de vie des responsables politiques s’expliquent : ils ont en main le devoir de protéger une nation. Une responsabilité lourde, grave. Lorsqu’ils jettent une société entière dans la violence et le malheur, par insuffisance, laxisme ou excès de tolérance pour reprendre les mots d’Harmonie Comyn, il faut employer un mot, celui de trahison. Le sursaut des esprits, cette prise de conscience collective que tant de Français attendent viendra peut-être un jour par le sacrifice et la plainte terrible de ces mères courage.
Marc Baudriller, dans BV
. Frères musulmans : Retailleau-Sarko, même combat perdu d’avance
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°° WEBTUBE : Bruno Retailleau, c’est l’histoire du karcher et de Sarkozy qui se répète et laisse le temps au temps, c’est-à-dire au pourrissement. Il amuse la galerie en gesticulant pendant que Marianne est, chaque jour, plus défigurée que jamais. C’est vraiment consternant d’entendre de si longs discours, tenus par des personnes qui paraissent avoir du bon sens et qui, finalement, passent encore une fois à côté de l’essentiel et de la réalité des faits sociaux et démographiques que personne n’ignore désormais.
Tout ce beau monde qui se relaie devant les micros et les caméras de nos médias ne se pose jamais une question toute simple : « Comment se fait-il que depuis 1928, les Frères musulmans ne font que prospérer alors que, depuis presque un siècle, des potentats à poigne, dans tout le Moyen-Orient, les interdisent et tentent de limiter les dégâts ? ».
La réponse est toute simple : si vous n’interdisez pas les pratiques sociales de l’islam, vous n’obtiendrez aucun résultat ; ni au Moyen-Orient, ni en Europe ni au Canada.
Durant ces cinquante dernières années, notre classe politique s’est lentement transformée en bande d’hypocrites. Dans cet aveuglement volontaire face à l’islam, elle ressemble à la bande de potentats qui régit les pays arabo-musulmans. Les deux savent pertinemment que les pratiques sociales, communes à tous les musulmans, sont incompatibles avec le concept de Nation telle que Ernest Renan l’a si bien défini.
Nous savons bien que la Nation française n’a rien de commun avec la Oumma, la communauté musulmane qui se forme partout où des musulmanes prennent paisiblement pied. Mais les deux bandes d’hypocrites, ici et outre-Méditerranée, feignent d’ignorer que les Frères musulmans, les Salafistes et les Djihadistes n’ont rien inventé ni prescrit aux musulmanes et à leur progéniture, féminine et masculine. Une femme soumise vous reproduit et vous reproduira toujours une société soumise, front contre terre et derrière en l’air.
Retirez, bandes d’hypocrites, les doigts que vous vous mettez dans chaque œil et vous verrez cette réalité sociale et cette éternelle vérité !
La loi sociale, intériorisée puis reproduite par toutes les musulmanes et les sociétés qu’elles engendrent, est celle édictée par l’islam = Coran+Mahomet et non pas par les Frères musulmans ou une quelconque autre association de musulmans.
Vous pouvez donc éradiquer toutes les organisations djihadistes, salafistes, fréristes que vous voulez, aussi bien en Syrie, en Irak, en Algérie qu’en Europe, vous aurez toujours perdu le combat, le seul qui vaille : contre l’islam et ses prescriptions sociales.
Je suis au regret de constater qu’aujourd’hui, nous n’avons plus qu’une seule bande d’hypocrites sur les deux rives !
Pascal Hilout, Riposte Laïque
. Trump ne ramènera pas la paix en traitant son « ami » Poutine de fou
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°° WEBTUBE : Le problème, avec Trump, c’est qu’il dit tout et son contraire, alternant flatteries et menaces envers celui qu’il appelle son « ami » Poutine. Après avoir annoncé que l’Amérique ne s’associerait pas aux nouvelles sanctions voulues par les Européens, il menace la Russie d’y recourir, tout en restant très évasif sur le sujet.
« J’ai toujours eu de très bonnes relations avec le président russe Vladimir Poutine mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU ! Il tue inutilement beaucoup de gens, et je ne parle pas seulement de soldats. Des missiles et des drones sont tirés sur des villes ukrainiennes, sans aucune raison »
« J’ai toujours dit qu’il voulait TOUTE l’Ukraine, pas seulement une partie, et peut-être que cela se révèle juste, mais s’il le fait, cela mènera à la chute de la Russie ! »
Notre faiseur de paix aurait-il oublié que les attaques de drones sont quotidiennes et réciproques depuis que cette arme est devenue le nerf de la guerre en Ukraine ?
Si Poutine voulait raser les villes comme l’ont fait les Américains en Allemagne, ce serait déjà fait. Ce n’est pas à un pays qui a désintégré deux villes japonaises sous le feu nucléaire, vitrifiant instantanément hommes, femmes, enfants, bébés et vieillards, de donner des leçons d’humanité à Poutine, qui limite les pertes civiles ukrainiennes au maximum.
Chaque nuit, les drones frappent des deux côtés de la ligne de front et si Kiev en fait les frais, Moscou n’est pas épargnée. Les dégâts collatéraux sont malheureusement inévitables, même en ne ciblant que des objectifs militaires.
Rappelons aussi qu’en 2022, Amnesty International avait reconnu que Kiev utilisait des civils comme boucliers humains…
La Russie avait des années de retard sur les drones, sans doute parce ce que l’état-major n’y a pas cru assez tôt, comme en France d’ailleurs. Elle construisait 300 drones par mois il y a deux ans. Elle en fabrique 100 par jour et la machine de guerre russe devrait être en mesure d’en produire 500 par jour sous peu.
Le but étant de lancer des raids massifs de drones kamikazes peu coûteux pour saturer les défenses antiaériennes ukrainiennes.
Trump a tort de dire que Poutine veut avaler toute l’Ukraine. Ce serait une erreur. Ce que veut le Tsar c’est créer une zone tampon assurant la sécurité de la Russie.
Rappelons que si Washington avait accédé aux multiples demandes de Poutine qui réclamait des garanties de sécurité pour toute l’Europe, au lieu de le traiter comme un va-nu-pieds, il n’y aurait jamais eu de guerre. C’est l’arrogance occidentale qui a conduit une fois de plus à la guerre.
Cette zone tampon longera toute la frontière russe et s’enfoncera dans le territoire ukrainien sur une profondeur à définir. Sans doute 200 à 300 km ? Cette zone devrait rester sous contrôle russe à priori.
L’intérêt de Trump n’est certainement pas d’envenimer la situation en menant la même politique que Biden. Si cette guerre n’est pas la sienne mais celle de Biden, que l’hôte de la Maison-Blanche cesse de souffler le chaud et le froid, en réagissant sur les réseaux sociaux au moindre épisode de la guerre. C’est puéril.
De toutes façons, Trump n’y peut rien. Il n’enverra pas ses légions se faire décimer en Ukraine et les sanctions feront davantage de dégâts en Occident qu’en Russie.
Il ne fallait pas acculer l’Ours russe depuis 1991 et surtout depuis 2014.
Rien ni personne n’empêchera Poutine d’éliminer les causes de la guerre.
Il y a au moins un Américain qui a parfaitement compris la situation, c’est l’analyste Will Shriver.
https://francais.news-pravda.com/ukraine/2025/05/26/446894.html
« Les Russes se moquent de ce qui mécontente actuellement l’empire en ruine. Ils continueront à faire ce qu’ils veulent, et les Américains s’en contenteront pour la simple et bonne raison qu’ils n’y peuvent rien de toute façon. »
Quand chacun, en Occident, acceptera cette réalité incontournable, la guerre touchera à sa fin. La paix se fera aux conditions du Tsar, ou bien c’est la troisième guerre mondiale qui mettra tout le monde d’accord.
(source : certains éléments sont tirés du blog Telegram de Boris Karpov)
Jacques Guillemain, Riposte Laïque