. Déficits, Impôts, Stagflation : Préparez-vous au pire !


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°° WEBTUBE : Beaucoup d’actualités économiques, sociales et financières cette semaine, avec parallèlement beaucoup d’inquiétudes et d’interrogations : En France, le taux de natalité est passé sous le taux de mortalité pour la première fois depuis la Seconde Guerre Mondiale, quelles en seront les conséquences pour notre quotidien et notre avenir ?

M. Bayrou veut lancer un referendum sur le déficits publics, est-ce bien raisonnable ? Et là aussi, quelles conséquences ? Les impôts vont-ils encore augmenter en France ? Au premier trimestre 2025, le PIB français a augmenté de 0,1 %, mais a régresser de 0,4 % hors stocks, pourquoi ? Quel est l’état réel de l’économie française ? Quelles sont ses perspectives ? Quid du chômage et de l’inflation en France et en Europe ? Quel scénario économique pour la Zone Euro au cours des prochains mois ? Le PIB américain a légèrement baissé au premier trimestre 2025, est-ce grave et durable ? Question de la semaine : la baisse des prix du pétrole va-t-elle se poursuivre ? Quelle est la bonne nouvelle de la semaine ? Réponses à toutes ces questions et à bien d’autres dans cette vidéo, graphiques et tableaux explicites, pédagogiques et réalisés sans trucage à l’appui…

. Pour Renault et Stellantis, notre industrie automobile est en danger de mort


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°° WEBTUBE : La relance de l’industrie automobile européenne passe par un changement de cap stratégique, notamment à Bruxelles. Très (trop ?) tardivement et tout aussi lentement, nos politiques semblent ouvrir enfin les yeux, pour découvrir le champ de ruine qu’a provoqué une politique européenne viciée par des préoccupations exclusivement idéologiques et plombée par des décisions stratégiques suicidaires.

Le tout-électrique en 2035 dans le viseur

Le 3 mars dernier, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, faisait enfin marche arrière sur les contraintes écologiques imposées aux constructeurs automobiles, en suspendant l’application des très lourdes amendes imposées aux constructeurs ne respectant pas les niveaux maximums d’émission de CO2. Ces sanctions avaient pour but d’obliger les marques à vendre de plus en plus de voitures électriques, dans la perspective d’une interdiction de la vente de voitures thermiques neuves à partir de 2035. Or cette marche arrière forcée de Bruxelles était un double signal, nous alertant d’une part sur l’irréalisme de cet objectif du tout-électrique en 2035, et de l’autre sur le danger menaçant l’industrie automobile européenne. Sur ce second point, le message a bien été reçu par Bruxelles, Stéphane Séjourné expliquant le 5 mars que l’industrie automobile européenne est « en danger de mort ». Voilà qui a le mérite de la clarté, même si le vice-président de la Commission européenne s’est empressé d’ajouter que la course au tout-électrique automobile « n’est pas perdue ».

Pas de remise en cause de l’objectif 2035, donc, mais quelques mesures annoncées : établissement de quotas minimums de véhicules électriques dans les flottes d’entreprises, création d’un fond de soutien à l’innovation, et obligation d’inclure des composants européens dans les voitures vendues sur le continent. Autant dire que cela n’a guère enthousiasmé les industriels concernés. Dans un entretien au Figaro le 5 mai, Luca De Meo et John Elkann, respectivement directeur général du groupe Renault et président de Stellantis (qui regroupe entre autres marques Peugeot, Citroën, DS et Fiat), ont tiré la sonnette d’alarme. John Elkann constate que « Le marché automobile européen est en chute depuis maintenant cinq ans. C’est le seul des grands marchés mondiaux qui n’a pas retrouvé son niveau d’avant-Covid. » Le marché européen est en effet passé de 18 millions de voitures en 2019 à 15 millions en 2024, et « au rythme actuel, le marché pourrait être plus que divisé par deux en l’espace d’une décennie ».

À ce sujet — Voiture électrique : Ursula von der Leyen fait une première marche arrière

La porte ouverte aux Chinois

Pour le spécialiste de l’automobile Alain-Gabriel Verdevoye, interrogé par BV sur les raisons de ce naufrage, « il est clair que cela vient de la décision de proscrire à terme la voiture thermique ». Les voitures essence et diesel étaient « les deux spécialités de l’industrie européenne ». De leur côté, « les Chinois s’étaient engouffrés il y a 15 ans dans l’automobile électrique pour des raisons stratégiques. Cela leur permettait ne plus dépendre du pétrole importé, alors qu’ils ont du charbon pour les centrales thermiques productrices d’électricité ». Bruxelles, sacrifiant le thermique au profit du tout-électrique, a donc « ouvert les portes à une industrie chinoise qui n’en demandait pas tant, d’autant plus qu’elle n’avait jamais réussi à faire des voitures thermiques comparables aux modèles européens ou américains ».

Par ailleurs, « Telle qu’elle est écrite, la directive 2035 induit un marché divisé par deux », avertit Luca De Meo. « Parce qu’il faut être clair, le marché n’achète pas ce que l’Europe veut que nous lui vendions ». Dans ces conditions, que valent réellement les mesurettes, délais et ajustements proposés par la Commission de Bruxelles ? Et ce, alors que pour le directeur général de Renault, « remplacer la totalité des volumes actuels par de l’électrique, dans ces conditions, nous n’y arriverons pas ». Que faire, selon lui ? « Il faut repartir de la demande », et de plaider, tout comme le patron de Stellantis, pour un virage stratégique permettant de relancer une offre de voiture « populaire ».

Changer de trajectoire

Cela signifie renoncer d’une part au tout-électrique en 2035, mais pas seulement. « Les règles européennes font que nos voitures sont toujours plus complexes, toujours plus lourdes, toujours plus chères, et que les gens, pour la plupart, ne peuvent tout simplement plus se les payer », constate Luca De Meo, exemple à l’appui : « Entre 2015 et 2030, le coût d’une Clio aura augmenté de 40 %. Cette augmentation est à 92,5 % attribuable à la réglementation ». Choix stratégiques incohérents et avalanche de contraintes normatives, donc, à quoi il convient évidemment d’ajouter, en France tout au moins, une taxation qui plombe la rentabilité industrielle, comme l’expliquait le patron de Michelin, Florian Menegaux, lors de son audition au Sénat le 22 janvier dernier. Taxation du travail, puisque « pour 100 euros bruts versés en France, le coût moyen pour l’entreprise, c’est 142 euros. Le salarié, lui, va toucher 77,5 euros », mais aussi fiscalité appliquée à la production industrielle, avec une « part des impôts de production dans le PIB en France » s’élevant à 4,5 % alors que la « moyenne en Europe est de 2,2% ».

Pour John Elkann, « si la trajectoire ne change pas, nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production ». Mais ni le patron de Stellantis, ni son confrère de Renault ne versent pour autant dans le désespoir : « À l’inverse, s’il y a une mobilisation autour d’un choix politique clair, si nous recréons un marché et des volumes, nous sommes l’un et l’autre convaincus que nous pourrons continuer à produire en Europe, y compris en Europe de l’Ouest. » Si Bruxelles semble enfin avoir chaussé des lunettes pour constater l’ampleur de son désastre industriel, il lui reste cependant à s’équiper d’un appareil auditif pour entendre enfin la voix des industriels, afin qu’ils puissent relancer la machine avant qu’elle n’ait disparu.

. Frontières visé par trois plaintes : le média entend bien continuer ses enquêtes


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°° WEBTUBE : Pour Frontières, cette mesure bâillon, qui n’est pas étonnante, est une motivation de plus pour continuer à informer. Trois organisations, la Ligue des droits de l’homme (LDH), Utopia 56 et le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP), ont déposé une plainte pour diffamation contre le magazine Frontières. Cette action judiciaire, rendue publique le 30 avril 2025, vise un hors-série publié en janvier, intitulé Invasion migratoire : les coupables. Dans cette publication, le magazine identitaire nomme plusieurs associations, avocats, magistrats et journalistes, les accusant de tirer avantage de l’immigration et de détourner des fonds publics. Les plaignants considèrent ces affirmations comme diffamatoires et estiment que le contenu « manipule la réalité pour polariser les débats et diffuser une idéologie radicale alimentant la peur et la haine ».

Parmi les passages cités dans la plainte figure l’accusation selon laquelle certaines structures exerceraient des pressions sur les préfets pour obtenir des régularisations. Les associations estiment qu’agissant ainsi, Frontières porte atteinte à leur intégrité. Leur avocat, Maître Emmanuel Daoud, dénonce des propos attentatoires à l’honneur et à la considération de ses clients. Le directeur de la publication de Frontières, Erik Tegnér, assume la ligne éditoriale du magazine et affirme exercer sa liberté d’expression, tout en déclarant que « ces associations doivent s’habituer au pluralisme ». Le Conseil national des barreaux avait déjà réagi à la parution du magazine en saisissant le parquet, dénonçant une attaque contre des avocats spécialisés en droit des étrangers.

Des plaintes comme des « médailles » selon Erik Tégner

Dans une publication sur son compte X, Erik Tegnér évoque ces plaintes déposées, et la couverture médiatique assurée par Le Monde, l’Humanité et Ouest France. Selon le patron du magazine, ces plaintes sont comme des « médailles » pour sa rédaction.

Jules Laurans, journaliste chez Frontières, commente auprès de BV: « On s’attendait à ce genre de procédures. Depuis le mois de janvier, on a une augmentation du nombre de plaintes contre notre média. Ils cherchent à nous faire taire, à museler nos enquêtes, à nous censurer de façon à ce qu’on arrête ce travail d’enquête qui les dérange. » Mais, selon le journaliste, ces procédures bâillon n’effraient pas la rédaction de Frontières : « Ces plaintes nous motivent à continuer à enquêter, à travailler sur ces sujets-là. S’ils tentent de nous faire taire, de nous censurer c’est parce qu’on a raison. D’ailleurs ils ne contestent jamais le fond » argumente-t-il.

Des associations qui ne s’offusquent pas des menaces de mort

En parallèle de la plainte collective, Utopia 56 a engagé trois autres procédures en diffamation. Elles visent une nouvelle fois Frontières, ainsi que la radio Europe 1 et l’hebdomadaire Valeurs actuelles. Ces trois médias sont accusés d’avoir affirmé, de manière coordonnée, que l’association aurait contribué à l’ouverture de squats à Toulouse, ce que conteste fermement l’organisation. Les associations estiment que ces publications nuisent à leur réputation et à leur capacité à mener des actions sur le terrain. Elles considèrent que « sous couvert d’une prétendue investigation », les articles incriminés diffusent un discours hostile aux personnes exilées et entendent discréditer le travail de solidarité. Elles affirment ne pas vouloir laisser ces accusations sans réponse et rappellent qu’elles agiront en justice « autant que nécessaire » pour défendre leur action. Selon elles, il en va du droit des citoyens à recevoir une information fiable et du respect de la liberté associative.

De son côté, Erik Tegnér déplore sur son compte X que toutes ces organisations dites humanitaires portent plainte contre lui mais ne s’offusquent pas des menaces de mort reçues par les journalistes de Frontières. Mais qu’importe! Jules Laurans nous l’assure: « Non, on ne changera pas nos méthodes parce qu’elles sont journalistiques. On applique le contradictoire, on vérifie toutes nos informations, directement sur le terrain. »

Raphaelle Claisse dans BV

. Référendum budgétaire : les Français veulent d’abord la vérité sur la faillite de leur pays


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°° WEBTUBE : Ce n’est pas au peuple de pallier l’incapacité à décider de celui qui lézarde à Matignon. Les Français n’ont pas besoin d’un référendum pour signifier à Bayrou qu’il est temps d’en finir avec une gestion cigale qui dure depuis quarante ans. Ils n’ont pas besoin d’un référendum pour dénoncer le poids écrasant des taxes et impôts en tous genres. Les gaspillages sans contrôle, ça suffit !

Ce qu’ils veulent, c’est la vérité sur la faillite de la France, pays le plus fiscalisé au monde et pourtant le plus endetté d’Europe. Où est passé l’argent, telle est la seule question qui vaille.

En proposant un référendum budgétaire, Bayrou affiche son impuissance et botte en touche. C’est une dérobade pitoyable d’un chef de gouvernement incompétent qui tergiverse et joue la montre.

Il est quand même ahurissant de voir le Premier ministre vouloir demander au peuple ce qu’il faut faire en matière budgétaire, alors que chaque citoyen est endetté de 50 000 euros, bébés compris.

En quelques semaines Bayrou est devenu le Premier ministre le plus impopulaire de la Ve République. Il paie le prix de son inaction coupable et de sa nonchalance indécente face aux multiples défis qui s’accumulent pour le pays. Il ne fait rien mais affiche son air satisfait devant les caméras.

Très impopulaire, dépourvu de majorité et menacé de censure, il n’a fait qu’aggraver son cas en restant les bras ballants depuis son arrivée à Matignon. Sa proposition de référendum est encore une illustration de son éternelle indécision.

Rappelons que la plupart des députés sont incapables de dire combien rapportent la CSG et la TVA. Dans ces conditions, on voit mal comment le peuple pourrait répondre à une question sur les dépenses ou les recette budgétaires en toute connaissance de cause. Un référendum ne se conçoit que pour une question simple, à laquelle on répond par oui ou par non. Quelle serait la question posée ?

Que Macron lance donc un référendum sur l’immigration

Que Macron lance un référendum sur notre engagement en Ukraine

Deux domaines où le peuple est tout à fait apte à réponde en parfaite connaissance de cause, mais en opposition frontale avec la politique de l’Élysée et de Matignon. On connaît la réponse.

Bayrou prétend s’appuyer sur le peuple en lui donnant soi-disant la parole, alors qu’en 2005, le pouvoir lui a volé son « non » au référendum sur la Constitution européenne.

Trois Français sur quatre sont opposés à l’immigration, mais Macron ouvre les frontières toujours plus largement.

Trois Français sur quatre sont opposés à l’envoi de troupes au sol en Ukraine, mais Macron ne les consulte pas, ni eux, ni le Parlement.

Ce que le peuple attend de Bayrou, c’est la vérité sur les causes de la faillite

– combien va coûter l’aide française à l’Ukraine, qui atteint déjà 28 milliards début 2025 ?

– combien coûte l’immigration ? 120 milliards, 150 milliards, si on prend en compte toutes les dépenses induites ?

– combien coûtent les centaines d’associations qui vivent de l’immigration et sont subventionnées sans compter ?

– combien coûte l’asile médical, quand on sait que des étrangers sont soignés depuis des années avec parfois des traitements qui coûtent 1 000 à 2 000 euros par jour ?

– combien coûtent les greffes d’organes accordées aux étrangers, qui sont prioritaires sur les Français dès lors qu’ils ont obtenu l’asile ?

– combien coûtent les retraites accordées aux étrangers qui n’ont jamais travaillé ni cotisé en France ? Plus de 1 000 euros pour une personne seule et 1 600 euros pour un couple.

– combien coûtent les retraites accordées à des centenaires étrangers disparus depuis des lustres ?

– combien coûte l’hébergement chaque soir de plusieurs dizaines de milliers de clandestins logés à l’hôtel, pendant que des Français dorment dans leur voiture ?

– combien coûtent les dizaines de milliers de polygames vivant en France, alors que la polygamie y est interdite ? Personne n’a oublié l’histoire de ce Malien polygame, avec ses 4 femmes et ses 46 gamins, vivant largement de l’assistanat.

On pourrait allonger cette liste sans fin.

Voici quelques exemples de la gabegie permanente qui sévit dans ce pays en toute impunité. Ni responsables, ni coupables. Le dindon, c’est toujours le contribuable.

https://photo.capital.fr/14-gaspillages-qui-coutent-des-milliards-d-euros-a-l-etat-francais-21305#des-iphone-et-ipad-offerts-aux-elus-du-grand-est-190-000-euros-377788

Ce qu’on demande à Bayrou, c’est d’agir, de décider, de trancher. S’il a peur de la censure, qu’il s’en aille.

Avec 10 milliards de dette supplémentaire chaque mois, si Bayrou persiste dans son inaction coupable, c’est le FMI qui finira par faire le travail à sa place. En définitive, c’est peut-être la seule solution qui pourrait mettre fin au naufrage financier de la France.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque