. Assa Traoré l’affirme : la France « appartient » aux communautés immigrées… Et les Français ?


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°° WEBTUBE : Imagine-t-on une Française issue d’une famille de délinquants notoires ayant sévi au Mali haranguer les foules lors d’une manifestation à Bamako en affirmant à qui veut l’entendre que le Mali est à eux ? C’est pourtant ce qu’a fait, en miroir inversé, Assa Traoré, ce 1er mai, place de la République à Paris. Sans que personne ne moufte : « Ce pays nous appartient et continuera de nous appartenir. » Qui, nous ? « La communauté malienne, et toutes les autres communautés venues en France » qui « sont l’espoir de ce pays ».

À ce sujet — Quand LFI parle des Français historiques, ça vaut le détour, accrochez-vous…

Assa Traoré, sœur d’Adama Traoré et coqueluche médiatique, sort de sa boîte à chaque fois qu’un mort issu de la diversité fait la une de l’actualité, qu’il s’appelle Nahel ou Aboubakar, et que l’on peut accuser, au choix, la police supposée raciste ou un ministre de l’Intérieur réputé islamophobe. Dans une logorrhée laborieuse, mardi, à l’Assemblée, alors qu’elle accompagnait (à quel titre ?) la famille d’Aboubakar Cissé, ladite militante antiraciste – puisque c’est ainsi que la qualifie Wikipédia, comme si c’était un métier, validant par là l’existence d’un fonds de commerce – a du reste sciemment établi une confusion entre racisme et islamophobie, comme si votre couleur de peau était aussi votre religion. Les martyrs chrétiens nigérians apprécieront, mais gageons que de ces Africains persécutés là, Assa Traoré se moque comme de ses premières Louboutin.

Sandrine Rousseau 

Le fourre-tout de la récupération est très large, tous les parallélismes sont permis, comme si un gendarme était en tout point semblable à un criminel d’origine bosnienne. Tout va bien. Pourtant, si l’on en croit le nom de son comité et l’inscription sur ses tee-shirts, son action visait à demander justice et vérité pour Adama. Il se trouve que la justice est passée et que la vérité a été dévoilée : les gendarmes ont bénéficié d’un non-lieu. Son activisme se retrouve donc sans objet. Que fait-elle encore là ? Penses-tu.

On notera, au passage, que son invitation à l’Assemblée émanait notamment de Sandrine Rousseau : ce n’est pas la première fois que la dame qui réclame à cor et à cri la déconstruction des hommes s’affiche avec cette promotrice de la polygamie. Il est vrai que ceux qui possèdent un gynécée ne sont pas construits du même bois que les hommes occidentaux auxquels le christianisme impose depuis des siècles de ne prendre qu’une seule épouse. Est-ce ainsi que Sandrine Rousseau – qui a fait brûler depuis longtemps son féminisme sur son barbecue personnel, il n’en reste que des cendres – envisage la reconstruction de la gent masculine occidentale ?

Si les communautés immigrées sont en possession de la France, c’est donc que les Français en ont été dépossédés ? Ah non, cette déduction logique n’est pas dicible, elle est même raciste ! Lorsque l’extrême droite avait pour slogan « La France aux Français », elle déclenchait de déchirants cris d’orfraie. Lorsque le FN scandait, dans ses meetings, « On est chez nous », les progressistes tombaient en pâmoison. Mais quand Assa Traoré, autoproclamée madone de la diversité, crie que la France est désormais aux immigrés, personne ne trouve rien à y redire.

Jean-Luc Mélenchon

En avril 2017, le philosophe et militant de la Ligue des droits de l’homme André Koulberg, dans les colonnes du Club de Mediapart, affirmait doctement que le « On est chez nous » des militants FN devait être vu comme « l’appropriation d’un espace public, comme s’il était un espace privé », alors même qu’« un espace public est pluraliste, il n’est la propriété de personne ». Mais que pense donc André Koulberg de la harangue véhémente d’Assa Traoré ? Sans doute beaucoup de bien, comme toute la gauche réunie qui n’a pas réagi.

Il est vrai qu’Assa Traoré ne fait que traduire à sa façon ce que Jean-Luc Mélenchon appelle de ses vœux : toujours à l’Assemblée nationale, le 14 mars dernier, lors d’un colloque organisé par les députés LFI Bastien Lachaud et Aurélien Saintoul, il avait déclaré « qu’il [était] bon et positif » de « remettre les clés de la maison partout où on peut, à commencer par notre propre pays », à « la jeunesse africaine », attendu que nous étions « un peuple de petits vieux ». (Qu’il parle pour lui.) Un cap avait été franchi. Plus question d’accueil de l’autre. Accueillir l’autre, c’est le laisser entrer chez soi, mais rester néanmoins propriétaire. Là, il y a eu remise de clés. La nouvelle France doit prendre possession de la maison France. Les discours lénifiants sur l’accueil et le partage, c’était bon à l’époque où l’on devait annihiler les réflexes de défense des boomers jadis catéchisés en faisant appel à de vieux réflexes de charité pour qu’ils acceptent d’ouvrir leur porte.

Que deviennent les « vieillards » français ? Est-ce qu’il partent en EHPAD très loin et cèdent la place, ou est-ce qu’ils restent reclus dans une chambre de la maison France en attendant de mourir ? Mélenchon ne le dit pas. Assa Traoré, « l’espoir du pays », non plus.

. Quand les bunkers antiatomiques ont été construits, les missiles hypersoniques n’existaient pas


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°° WEBTUBE : Je reviens sur ces missiles qui peuvent mettre fin à la guerre si Poutine le décide La simple énergie cinétique d’un missile hypersonique percutant sa cible à mach 10 suffit à pulvériser un bunker à 100 ou 200 mètres de profondeur. Nul besoin d’une charge nucléaire ou conventionnelle pour anéantir l’objectif enterré. La seule vitesse suffit.

Sans se lancer dans un cours de physique indigeste, rappelons que l’énergie cinétique (Ec) d’un corps en mouvement s’exprime en joules. Mieux que toute explication, voici deux exemples parlants :

  • énergie cinétique d’une voiture d’1,5 tonne roulant à 125 km/h = 1 million de joules (10J) 
  • énergie d’un kilomètre cube d’air se déplaçant à 250 km/h lors d’un ouragan = 1 000 milliards de joules (1012 J) 

Cette énergie est proportionnelle à la masse du corps en mouvement et au carré de sa vitesse. Ec = 1/2 m V2 (avec masse en kg et vitesse en m/s)

C’est donc cette vitesse au carré qui donne toute sa puissance dévastatrice  au missile hypersonique. N’importe quel porte-avions traversé de haut en bas par un Kinzhal coulerait comme un fer à repasser.

Quand la vitesse double, l’énergie cinétique quadruple. Quand la vitesse est multipliée par 10, l’énergie cinétique est multipliée par 100, etc.

Mach 1 = 340 m/s

Mach 5 = 1 700 m/s

Mach 10 = 3 400 m/s (vitesse du Kinzhal)

Donc pour un missile Kinzhal de 4 tonnes lancé à mach 10 on obtient :

Ec =  1/2 x 4 000 x (3 400) x (3 400) = 1/2 x 4 000 x 11 560 000 joules = 23 120 000 000 J

Un article de Boris Karpov avait expliqué les effets du Kinzhal comparés à ceux de la bombe d’Hiroshima. Si l’énergie de la bombe atomique a été  très supérieure à celle du missile, elle s’est dispersée dans un rayon de 600 mètres, alors que celle du Kinzhal se concentre sur 1 mètre carré, ce qui lui donne une force de pénétration inégalée, jusqu’à 200 ou 300 m de profondeur.

Pourquoi ce petit rappel sur les missiles hypersoniques ?

Parce que la tournure des événements n’augure rien de bon sur le théâtre ukrainien.

L’obstination de Zelensky à refuser la partition de l’Ukraine, tout en ayant accepté de brader son sous-sol à Trump, annonce une escalade côté russe à laquelle l’Occident n’a jamais cru jusqu’à présent. 

Il faut dire que Poutine a laissé les Occidentaux franchir toutes les lignes rouges sans réagir. En 2022, il n’était question que de livraisons de gilets par-balles pour éviter tout risque d’escalade. Trois ans plus tard, tous les types d’armes ont été livrés en masse à Kiev et les frappes ukrainiennes sur le territoire russe sont quotidiennes. Quant aux  cobelligérants européens, ils envisagent d’envoyer 20 000 soldats en Ukraine pour garantir la paix. Pourquoi se gêner puisque l’Ours russe n’a jamais lancé d’ultimatum pour dire stop.

Jusqu’à présent, Poutine s’est toujours refusé à décréter une mobilisation massive, alors que la population russe est quatre fois supérieure à celle de l’Ukraine. 

Il s’est toujours refusé à décapiter le régime de Kiev, alors que tous les bunkers qui abritent les centres de décision sont parfaitement localisés par les Russes.

Enfin, il n’a fait appel aux soldats nord-coréens que pour libérer la région de Koursk, occupée par les Ukrainiens depuis le 6 août 2024 et totalement libérée récemment.

Mais Pyongyang pourrait déployer un contingent massif si Poutine le demande. Tout engagement de l’Otan contre la Russie se ferait donc également contre la Corée du Nord, pays le plus militarisé du monde, avec 1,3 million de soldats d’active et 8 millions de réservistes.

Le Tsar n’a engagé qu’une infime partie de ses moyens, gardant l’essentiel de ses forces pour une guerre Otan/Russie toujours possible. Evidemment, la conséquence est que le conflit en Ukraine s’éternise. Les avancées sont lentes, les drones ont changé les règles de la guerre, interdisant les grandes offensives de masse.

Ce qui fait dire au général Keith Kellogg que la Russie piétine et ne gagnera jamais cette guerre. Ce russophobe se trompe, évidemment, car partout les Ukrainiens reculent, même si les avancées russes sont lentes, pour limiter les pertes humaines.

Mais en Russie on commence aussi à s’impatienter, tout comme Trump.

Les plus durs dans l’entourage de Poutine veulent en finir et se demandent ce qu’attend le Tsar pour décapiter le régime ukrainien, puisque les missiles Kinzhal et Oreshnik peuvent pulvériser tous les centres de décision, en transformant les bunkers en tombes. 

Lu sur le blog de Boris Karpov :

« Les experts soulignent que si le régime de Zelensky n’accepte pas les termes des négociations que la Russie mène avec la médiation de Trump, alors Moscou passera au plan « B ». Pour Kiev, c’est bien pire que le scénario précédent.️

Pour l’instant, Poutine ne demande que la reconnaissance de quatre nouvelles régions de Russie à l’intérieur de frontières administratives, la renonciation à l’Otan, la dénazification et la démilitarisation. Les conditions vont empirer à partir de maintenant. Aux instruments existants s’ajouteront la participation plus large des combattants de la RPDC au sein de l’OSCE et la destruction physique du sommet du régime. Les adresses des abris sont bien connues, des missiles spéciaux anti-bunker. »

Hélas, les Européens, incapables d’aligner 20 000 soldats pour leur force de paix, continuent d’attiser les braises et exigent une paix aux conditions du vaincu. C’est irresponsable. Cela ne fait que prolonger la guerre et saigner encore plus le peuple ukrainien. Chiffres de l’historien militaire Marc Legrand au 24 avril :

Estimations des pertes militaires (24/04) – RUSSIE : 61 100 tués, 159 000 blessés (dont graves : 15 %) ; UKRAINE : 800 000 tués, 870 000 blessés (dont graves : 67 %) +7300 mercenaires OTAN tués. SOURCES croisées confidentielles : FR/OTAN/RUS/UKR/US.

Si certains pensent encore qu’il est possible de vaincre la Russie et de la dépecer comme ils l’ont fait avec la petite Serbie, ils vont tomber de haut.

Car le jour où l’Ours russe se sentira acculé, des missiles hypersoniques, il y en aura pour tout le monde. À Kiev comme à Paris, Londres ou Berlin.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque