Articles : Jan. 2024 – Dec. 2023 – Nov. 2023 – Oct. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
++ WEBTUBE : Après l’Iowa, Trump rafle la mise dans le New Hampshire et se rapproche de l’investiture républicaine, les primaires à peine commencées. On est loin du suspense des années précédentes. Les sondages ne se sont pas trompés et Trump confirme bien l’avance que lui prédisaient les différentes études d’opinion depuis des mois, quels que soient les obstacles judiciaires qui entravent sa campagne. De toutes façons, sur 14 prétendants au départ, ils ne sont plus que deux candidats dans la course, la plupart de ses rivaux n’ayant fait que de la figuration durant quelques semaines. Seule Nikki Haley s’accroche.
Évidemment, la dynamique s’accélère et engendre les ralliements des élus républicains et des candidats qui ont jeté l’éponge. Avec un score de 54,6 %, Trump peut être satisfait.
Il ne se gêne pas pour railler sa rivale, qui fut ambassadrice des États-Unis à l’ONU sous la présidence Trump et qui fut également élue et gouverneur de la Caroline du Sud. Avec 43,1 % des voix, Nikki Haley continue le combat en rappelant qu’il reste des dizaines d’États où elle affrontera le milliardaire. Trump a enfoncé le clou.
“C’était très intéressant parce que, alors que je me disais “waouh, quelle grande victoire”, quelqu’un est monté en courant sur une estrade, toute pimpante… et a fait un discours comme si elle avait gagné. Elle n’a pas gagné, elle a perdu. Et il ne faut pas qu’elle s’attribue une victoire alors qu’elle a passé une très mauvaise soirée”.
Il la traite d’imposteur, en fait une démocrate et une deuxième Hillary Clinton.
De son côté, Nikki Haley se plait à dire que sous la présidence Trump, les républicains ont perdu le Sénat, la Chambre des représentants et la présidentielle de 2020. Elle oublie simplement que, sans la fraude colossale jamais reconnue mais bien réelle, Trump serait encore à la Maison-Blanche.
À 52 ans, Nikki Haley joue la carte de la “jeunesse” face aux deux candidats de 81 et 77 ans.
Mais cet atout ne devrait pas suffire pour l’investiture républicaine. Le 5 mars, 17 États voteront ensemble et feront leur choix. Ce sera la fin des primaires républicaines menant à l’investiture de Trump.
Du côté de la Cour suprême, qui doit trancher sur l’inéligibilité de Trump décrétée par le Colorado et le Maine, on voit mal les 9 sages priver les électeurs républicains du candidat qu’ils auront choisi au cours des primaires. Ce serait l’étincelle risquant d’embraser le pays.
Quant aux affaires judiciaires en cours contre le milliardaire, elles subiront elles aussi l’onde choc de sa victoire aux primaires.
Ce que j’espère avec une victoire de Trump, c’est la fin de la guerre en Ukraine et la liquidation de l’Otan, la dangereuse machine de guerre des États-Unis. On peut rêver. Quant à Gaza, même Trump n’a pas la baguette magique pour régler durablement cette nouvelle guerre de Cent Ans.
À suivre
(source Figaro)
Jacques Guillemain, Riposte Laïque