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Depuis un mois maintenant à Lisieux, les retraités qui bénéficient de la livraison de repas à domicile n’ont plus droit au pain.
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Il n’y a plus de pain dans les plateaux repas des retraités de LisieuxÀ cause de l'inflation, il n'y a plus de pain dans les plateaux repas des retraités de Lisieux pic.twitter.com/84oX9wCksr
— BFMTV (@BFMTV) February 3, 2023
Un infirmier interpelle Olivier Véran : « Je vide des poubelles en usine alors que mon métier c’est de soigner ! »
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Un infirmier non-vacciné interpelle le porte-parole du gouvernement Olivier Véran et ancien ministre des Solidarités et de la Santé.
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Un infirmier interpelle Olivier Véran : « Je vide des poubelles en usine alors que mon métier c’est de soigner ! »"Je vide des poubelles en usine alors que mon métier c'est de soigner !"
— TPMP (@TPMP) January 31, 2023
Le face-à-face tendu entre @olivierveran et un infirmier non-vacciné. #FaceABaba pic.twitter.com/WD7Q6cSRHL
DJMUSIC : Mousiko Kanali musique non stop.
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DJmusic.fr présente Mousiko Kanali. Musique rock et diverse pour tous !
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur DJMUSIC : Mousiko Kanali musique non stop.Vers une pénurie de viande bovine ? Peut-on imaginer une France sans vaches et sans éleveurs ?
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Dans la litanie des fondations de la maison France qui craquent, quelque part entre la baguette, la culture classique, les églises et les vergers, il faudra peut-être ajouter nos vaches et nos éleveurs. Je suis encore loin de la retraite et j’ai pourtant connu les villages des Pyrénées et du Cantal traversés par nos amies les vaches. Aujourd’hui, vous pouvez traverser un département rural sans rencontrer un seul troupeau. Où sont les vaches ?
Mais depuis quelques jours, les médias consentent enfin à se pencher sur le sort de nos éleveurs et de leurs troupeaux qui fondent à vue d’œil. En dix ans, le cheptel français a été réduit de 11 % et, selon l’Institut de l’élevage, la France a perdu 837.000 bovins depuis 2016, dont 500.000 vaches allaitantes. Je me suis d’abord dit : tiens, la faute aux végétariens, moins de demande, donc nos éleveurs ont réduite la voilure. Que nenni : les importations de viande étrangère ont bondi de 6 % dans le même temps ! Toujours la même chanson : moins chère car soumise à moins de contraintes. Et donc de moindre qualité. Merci, l’Union européenne !
Mais alors, pourquoi nos éleveurs ne parviennent-ils pas à répondre à cette demande qui résiste ? En cause la faible rentabilité de l’élevage, s’il n’est pas couplé à d’autres formes d’agriculture. En cause, aussi, les lourds investissements nécessaires. Mais surtout la faible attractivité d’une profession qui est un véritable sacerdoce, qui ne connaît ni les 35 heures ni les vacances ni les week-ends. Les éleveurs qui partent à la retraite peinent à trouver des repreneurs, comme Jean-Luc Boujon qui a confié à Europe 1 : « J’avais un petit jeune qui sortait des écoles et qui était intéressé. Mais il a préféré ne pas s’engager. Il souhaite garder un statut de salarié parce que sinon, il a peur que ça le plombe pour débuter sa vie… » Tout est dit.
MêmeFrance Culture s’est émue de cette mauvaise pente et a demandé à l’ingénieur Patrick Veysset, agro-économiste à l’INRAE, quelle solution innovante et adaptée à la transition environnementale était possible : « Aujourd’hui, l’engraissement des cheptels se fait aux céréales et au soja. Mais la filière gagnerait à changer de méthode et à opérer une transition vers de l’engraissement à l’herbe. » Avec, à la clef, « une mise en valeur d’un territoire du Massif central exclusivement couvert d’herbes et de forêt ou aucune autre alternative agricole n’est possible, et une sécurité alimentaire grâce à l’autonomie en viande et grâce à la réduction d’utilisation de céréales indispensables à la nourriture humaine. »
Cet intérêt nouveau des médias pour l’élevage, qui est aussi l’un des piliers de notre souveraineté, loin des oukases et des excès des commandos vegan qui s’en prenaient aux boucheries, est bienvenu. Bienvenue, aussi, l’ouverture des agriculteurs aux questions soulevées par le changement climatique, comme le montre, entre autres initiatives, la conférence de Jean-Marc Jancovici organisée par les Jeunes Agriculteurs de l’Aveyron, en 2021. Ou l’arrivée, sur les réseaux sociaux, d’éleveurs populaires comme Cédric, du Cantal, avec qui vous pouvez suivre les vêlages, la construction d’une stabulation ou son activité selon les saisons.
Petite vidéo en 2 partie pour vous expliquer ce que je fais aujourd'hui pic.twitter.com/j34j9118Dd
— Cédric (@agric15) February 3, 2023
De même qu’il faut sauver nos boulangers et nos arboriculteurs, il faut sauver nos éleveurs. L’enjeu est tout autant économique que patrimonial.
Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Vers une pénurie de viande bovine ? Peut-on imaginer une France sans vaches et sans éleveurs ?Colonel MacGregor : ni l’Amérique, ni ses alliés ne peuvent battre la Russie
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Alors que de jour en jour la meute de chiens enragés occidentaux ne cesse de harceler l’Ours russe, mais sans trop s’approcher quand même, préférant pousser la piétaille ukrainienne entre ses griffes, Poutine prépare son armée au pire, bien au-delà de l’inéluctable reddition de Kiev. Parfaitement conscients que la parole des Occidentaux a la fiabilité du serpent, les Russes savent très bien que tôt ou tard ils seront contraints d’affronter l’Otan.
Et c’est là que les Occidentaux se fourvoient totalement. Car si Poutine a sous-estimé la réaction de l’Otan, croyant mener son opération spéciale en Ukraine avec autant de facilité qu’en Crimée, c’est surtout l’Otan qui a sous-estimé la puissance de l’armée russe et qui surestime ses propres capacités militaires.
L’Amérique a perdu toutes ses guerres depuis 1945 mais se croit toujours invincible, parlant de la Russie comme si la première puissance nucléaire mondiale n’était qu’un ramassis de va-nu-pieds, afghans ou irakiens.
Que n’a-t-on entendu depuis un an sur le délabrement de cette armée russe, mal commandée, sous-équipée, mal entraînée, peu motivée et totalement inapte à mener une guerre moderne, engluée dans sa doctrine de l’ère soviétique.
Mais que constate-t-on au bout d’un an de guerre, alors que les Russes ont toujours opéré en nette infériorité numérique, avant la mobilisation partielle de 300 000 réservistes ? Ce qu’ils ont accompli avec seulement 150 000 hommes, sur un front initial s’étendant sur 2 000 kilomètres est tout simplement remarquable.
L’Ukraine a perdu entre 150 000 et 200 000 tués et compte trois fois plus de blessés. La quasi-totalité de ses chars et de ses avions ont été détruits. Son économie est exsangue et elle en est à traquer les hommes en état de combattre pour les envoyer à l’abattoir. Ce qui n’empêche pas le ministre ukrainien de la Défense de déclarer que les Russes perdent 600 soldats par jour à Bakhmut ! À Kiev, question débilité, c’est no limit !
Les analystes les plus honnêtes annoncent un rapport de pertes 1 à 8 en faveur des Russes. Ce qui correspond exactement au rapport entre les deux artilleries, ce qui est logique. Les Russes, prétendument à court de munitions depuis mars 2022, peuvent tirer 10 fois plus d’obus et de missiles que les Ukrainiens.
La fable d’une armée russe qui recule partout, de Kharkov à Kherson, n’a trompé que les plus naïfs. La preuve :
Sur l’ensemble du front qui s’étend aujourd’hui sur 1 000 kilomètres, les Russes repartent à l’assaut, menant un combat difficile face à la ligne Maginot construite par les Ukrainiens depuis 2014. Après les Tchétchènes, vainqueurs à Marioupol, ce sont les Wagnériens qui prennent les localités de la république de Donetsk une à une. Mais quand les Ukrainiens reculent, les médias se taisent. J’aurais dû noter les délires que j’ai lus ou entendus depuis un an, tant la frénésie occidentale antirusse a fait perdre la tête à nos élites. Une encyclopédie en dix volumes n’y suffirait pas.
Rappelons à nos fanfarons que ce sont toujours les Russes qui occupent 20 % du territoire ukrainien et non l’inverse.
Aucune escalade ne fera plier Poutine ni le peuple russe. Le tsar sait très bien que si l’Amérique a continué d’investir dans sa défense, c’est l’Europe qui a totalement désarmé depuis 1990 au nom des « dividendes de la paix ». L’Europe est tout simplement inapte au combat de haute intensité. Elle n’a plus d’armées de première catégorie, car même la France n’a plus qu’une armée de parade, déjà mise à rude épreuve au Sahel, avec seulement 5 000 soldats engagés.
Ce n’est pas demain que nous pourrions déployer 100 000 combattants, avec munitions et armes de dernière génération, en étant capables de les relever et de les rééquiper en permanence sur plusieurs mois. Nos meilleurs matériels de pointe sont à l’échelon échantillonnaire. Pour mémoire, voici ce que les Russes ont détruit depuis un an :
Au total, 381 avions, 206 hélicoptères, 3 001 véhicules aériens sans pilote, 402 systèmes de missiles de défense aérienne, 7 719 chars et autres véhicules de combat blindés, 1 003 véhicules de combat équipés de MLRS, 3 981 canons et mortiers d’artillerie de campagne, ainsi que 8 249 moteurs militaires spéciaux véhicules ont été détruits lors de l’opération militaire spéciale.
Avec nos 200 avions de combat et nos 200 chars Leclerc, nous n’irions pas loin. Il en faudrait le triple. Il serait temps de quitter l’Otan et de reconstruire une armée de métier de 500 000 hommes avec un budget équivalent à 3 % du PIB, soit 80 milliards par an. En 10 ou 15 ans, c’est possible si le pays y met toute son énergie, sans se réfugier lâchement sous l’aile de l’Oncle Sam. Développons et préservons notre excellente industrie de défense.
C’est pour cette raison que les fanfaronnades occidentales deviennent insupportables. L’Europe n’avait pas à suivre les fous furieux de Washington dans une guerre qui ne profite qu’aux États-Unis et surtout pour sauver un pays mafieux et corrompu, qui n’a jamais respecté les accords de Minsk, faisant le choix criminel de massacrer les populations russophones et russophiles du Donbass. Avec la bénédiction de Washington, Paris et Berlin, bien entendu !
Nous allons tout perdre car la Russie est imperméable aux sanctions économiques, alors que l’UE entre en récession, et le peuple russe, qui n’est pas avachi et ne se vautre pas dans les délices de Capoue comme la jeunesse occidentale, n’aura pas peur d’affronter l’Otan seul contre tous. Nous sous-estimons dangereusement l’âme russe.
Mais passons la parole au colonel Douglas MacGregor, une des rares figures lucides et sages des États-Unis, lesquels semblent prendre un malin plaisir à jouer avec le feu nucléaire. Car le risque de dérapage grandit. Après les chars, les avions et les missiles longue portée, les Ukrainiens se verraient bien dotés d’armes nucléaires tactiques. Il faut dire que tout l’Occident est à plat ventre devant le saltimbanque de Kiev, qui ne joue plus de la guitare à poil et entend tenir son rôle de « Churchill ukrainien ». Il est vrai que la dévotion des Occidentaux à son égard devient grisante…
Mais quand l’Ours russe va se fâcher, beaucoup vont tomber de haut, à commencer par certains prédateurs à Kiev, qui confondent la manne occidentale avec leur compte personnel. Si la guerre met l’Europe sur la paille, elle fait la fortune de quelques oligarques.
Contrairement aux espoirs des Occidentaux, la Russie ne s’est pas effondrée économiquement, le peuple russe ne s’est pas révolté contre Poutine et l’armée russe a révélé des capacités de combat insoupçonnées, loin des fables grotesques véhiculées par les médias sans éthique, aussi ignares que menteurs.
« En conséquence, la guerre par procuration de Washington contre la Russie est en train d’échouer », nous dit MacGregor.
Exsangue, l’armée ukrainienne ne résistera pas à l’offensive de masse qui se prépare côté russe.
« Les pertes matérielles de l’Ukraine sont tout aussi graves. Elles comprennent des milliers de chars et de véhicules blindés de combat d’infanterie, des systèmes d’artillerie, des plates-formes de défense aérienne et des armes de tous calibres. Ces totaux incluent l’équivalent de sept années de production de missiles Javelin. Dans un contexte où les systèmes d’artillerie russes peuvent tirer près de 60 000 cartouches de tous types – roquettes, missiles, drones et munitions à coque dure – par jour, les forces ukrainiennes ont du mal à répondre à ces salves russes avec 6 000 cartouches par jour. De nouvelles plateformes et de nouveaux ensembles de munitions pour l’Ukraine peuvent enrichir Washington, mais elles ne peuvent pas changer ces conditions. »
« À Washington, la frustration cède rapidement la place au désespoir », car la défaite ukrainienne est inévitable.
« Washington et ses alliés de l’OTAN prônent une guerre totale contre la Russie, la dévastation et l’éclatement de la Fédération de Russie, ainsi que la destruction de millions de vies en Russie et en Ukraine. »
« Mais ni nous ni nos alliés ne sommes prêts à mener une guerre totale avec la Russie, à l’échelle régionale ou mondiale. »
Je vous invite à lire le lien ci-dessus en totalité.
Puisse la raison et la sagesse s’imposer à Washington et dans les capitales européennes, car pour l’instant ce sont les fous qui sont aux commandes. Si Poutine était aussi excité que les têtes brûlées du camp occidental, la planète Terre aurait déjà cessé d’exister.
Petit rappel à tous ces Rambo, les fous furieux de la surenchère
Dénonçant l’envoi de chars lourds en Ukraine, lors de la cérémonie du 80e anniversaire de la bataille de Stalingrad, Poutine a mis en garde l’Occident.
« Mais nous avons un moyen de réagir, et cela ne se terminera pas seulement par l’utilisation de véhicules blindés. Tout le monde devrait comprendre cela »
Mais certains ont la tête dure. Si les 6 200 têtes nucléaires de Poutine ne suffisent pas à dissuader les faucons de Washington et leurs valets européens, il ne faudra pas s’étonner que le maître du Kremlin finisse par leur ouvrir les yeux avec une frappe préventive. Quelques missiles hypersoniques pourraient déjà calmer les esprits.
Et si ça ne suffit pas, ce sera le rendez-vous en enfer pour toute l’humanité.
Que chaque Occidental soit bien convaincu que chaque Russe est d’ores et déjà prêt à mener une nouvelle « grande guerre patriotique ». La Russie ne perdra jamais cette guerre.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Colonel MacGregor : ni l’Amérique, ni ses alliés ne peuvent battre la RussieGuerre, crises : Violence et mensonges d’États – Alexis Poulin dans le Samedi Politique
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Depuis 2017, les Français sont maltraités, Emmanuel Macron gouverne contre son peuple. Si son premier quinquennat aura été marqué par la répression des Gilets Jaunes et une privation des libertés inédite, le second est en passe d’entériner un appauvrissement général de la population. Après avoir dilapidé des dizaines de milliards d’euros pour éponger les décisions délirantes prises pendant la crise du Covid-19, le gouvernement en marche s’attaque désormais au système des retraites alors que de plus en plus de Français sont minés par l’explosion des prix de l’énergie et du carburant. Une hausse colossale directement liée à la politique française soumise une idéologie prétendument écologiste qui rejette le nucléaire tout en promouvant compulsivement des véhicules électriques qui ne pourront jamais fonctionner uniquement par le renouvelable. Une illustration du délire des dirigeants européens qui se retrouve également face à la guerre en Ukraine. En effet, tant dans les trains de sanctions contre la Russie qui s’enchaînent en tirant toujours plus l’UE vers le bas que par les envois d’armes claironnés par l’Occident, les peuples sont toujours les grands perdants de l’histoire, de Kiev à Paris… Le journaliste et éditorialiste, Alexis Poulin, également co-fondateur du média “Le Monde Moderne” (disponible ici www.lemondemoderne.media), revient sur cette souffrance qu’endurent les Européens et en particulier les Français depuis l’arrivée d’une caste de dirigeants hors-sol, biberonnés aux cabinets de conseil et à la corruption à peine camouflée.
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Guerre, crises : Violence et mensonges d’États – Alexis Poulin dans le Samedi PolitiqueTransition énergétique : Philippe Charlez désosse les « climato-gauchistes »
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
« La vérité est un flambeau qui luit dans un brouillard sans le dissiper », écrivait Helvétius. En matière climatique, la vérité est souvent victime de détournements. L’ouvrage de Philippe Charlez, Les 10 commandements de la transition énergétique, permet d’équilibrer un débat souvent écartelé entre les climato-sceptiques et les éco-hystériques. Expert en questions énergétiques à l’Institut Sapiens, auteur de L’Utopie de la croissance verte, paru en 2021 chez JM. Laffont, ingénieur des Mines de l’École polytechnique de Mons (Belgique), docteur en physique de l’Institut de physique du globe de Paris, Philippe Charlez enseigne à Sciences Po, Dauphine ou l’INSEAD. Il a écrit de nombreux ouvrages sur la transition énergétique et l’écologie, comme L’Utopie de la croissance verte, paru en octobre 2021 aux Éditions JM Laffont. En clair, l’homme maîtrise ce sujet devenu l’objet d’une guerre d’intoxication.
Les militants gauchistes du climat empêchent toute discussion de fond et sont même parvenus à s’approprier l’écologie – thème pourtant intrinsèquement conservateur. Leur nouvelle lubie ? Combattre férocement le nucléaire et prôner une énergie totalement décarbonée. Décidemment, les tenants de l’écologie politique ne sont pas à un paradoxe près. Pilonnant depuis des décennies le secteur du nucléaire, ces mêmes militants ont contribué à l’affaiblissement d’un secteur où la France était pionnière : « Sous la pression d’une extrême gauche antinucléaire tenant les rênes de l’enseignement supérieur, les jeunes ingénieurs sont de moins en moins enclins à vouloir travailler dans l’atome », écrit Philippe Charlez. Cette propagande antinucléaire ne s’est pas limitée aux écoles d’ingénieurs mais a largement influé sur l’opinion publique (en particulier chez les jeunes) : « Quand on regarde la perception du nucléaire par nos concitoyens, rien n’est gagné, constate-t-il. Si 60 % d’entre eux sont favorables au nucléaire civil, 78 %, dont deux tiers des 18 et 21 ans, considèrent le nucléaire comme impactant négativement le climat. Pire, une proportion de la jeunesse considère le nucléaire comme davantage émetteur de CO2… que le charbon. ».
Turpitudes bruxelloises
En 1722, Voltaire décrivait ainsi Bruxelles : « Pour la triste ville où je suis, C’est le séjour de l’ignorance, De la pesanteur, des ennuis, De la stupide indifférence, Un vieux pays d’obédience, privé d’esprit, rempli de foi… » Deux cent un ans plus tard, aucun mot ni aucune virgule n’est à changer. Bruxelles est pétrie d’une foi inconditionnelle dans le progrès et s’oppose généralement à tout ce qui a quelque peu de succès. « Quant à la schizophrénie de l’Union européenne, elle a érigé la lutte contre le réchauffement climatique au premier rang de ses priorités, mais a intégré l’atome du bout des lèvres dans la taxonomie verte », remarque le spécialiste. Illustration parfaite de cette bêtise toute bruxelloise : en 2009, la Lituanie souhaitant intégrer l’Union européenne fut sommée de fermer sa seule centrale nucléaire lui fournissant 70 % de son électricité. La raison invoquée est risible : Ignalina utilisait la technologie RBMK-1500 de… Tchernobyl. Pour Philippe Charlez, « cette décision illustre le niveau pitoyable des instances bruxelloises : résultat de l’effondrement du système soviétique, la catastrophe de Tchernobyl n’a aucun rapport avec la technologie utilisée. Une décision qui se lit aujourd’hui en filigrane de la situation électrique lituanienne dépendante à 100 %… de l’électricité russe, écrit-il. Sans Kaliningrad situé en aval, Vilnius serait plongé dans le noir depuis deux mois. Merci à l’Europe et surtout à l’Allemagne de sa clairvoyance stratégique ! » Tristement risible…
Réussir une transition énergétique pragmatique
Philippe Charlez est un pragmatique qui ne nie pas la nécessité de la transition énergétique. Pour la réussir, il faut donner le moyen aux ménages de « décarboner leurs équipements ménagers » mais également mettre fin aux « passoires énergétiques ». Idée ancienne, cette dernière proposition aurait pourtant un impact conséquent dans la lutte contre les émissions de gaz carbonique, estime l’ingénieur : « En France, l’habitat représente 40 % de la consommation d’énergie finale et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre. 80 % de cette consommation est utilisée pour produire de la chaleur : chauffage, eau chaude sanitaire, cuisson des aliments », écrit Charlez. Pour lui, « le reste est dédié à l’électricité spécifique : éclairage, électroménager, Hi-Fi, télévision, informatique. Optimiser la consommation d’énergie dans l’habitat représente un levier majeur de la transition énergétique. »
Enfin, imposer un changement des habitudes n’est pas une mince affaire… Si les pouvoirs publics souhaitent faire accepter un changement aux peuples, nos élus doivent savoir faire preuve de persuasion intelligente. Au diable les fausses promesses, les chemins détournés et retours en arrière, la ligne doit être claire, ténue et compréhensible. Dans une époque traversée par une forte défiance vis-à-vis des élites, l’expert propose de se reposer « sur quatre piliers : confiance, vision, implication et reconnaissance ». Vaste programme ! Puisse Philippe Charlez recevoir une oreille attentive au sommet de l’État !
Julien Tellier, Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Transition énergétique : Philippe Charlez désosse les « climato-gauchistes »Sondages : la descente aux enfers continue pour Borne et Macron
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
À force de dégringoler dans les enquêtes d’opinion, Emmanuel Borne et Élisabeth Macron finiront bientôt par trouver du pétrole, pour reprendre l’expression consacrée.
Ainsi, à en croire le sondage commandé ce vendredi par Les Échos à l’institut Elabe, ce serait le grand « coup de froid » pour Matignon et l’Élysée. Élisabeth Borne perd encore 4 %, chutant à seulement 23 % de Français déclarant lui « faire confiance pour affronter efficacement les problèmes qui se posent au pays ». À tel point que Bernard Sananès, président d’Elabe, tire la sonnette d’alarme : « La cote de confiance d’Élisabeth Borne atteint celle d’alerte. » Et le même de conclure : « Elle est vue comme une personnalité de gauche menant une politique de droite. » Ce qui, par ailleurs, est un peu le cas de son supérieur hiérarchique direct.
Dans le même temps, Emmanuel Macron tombe à 30 % d’opinions favorables, soit encore un recul de 2 %. Les plus atteints par ce désamour sont les retraités : -3 % pour lui et -7 % pour l’hôtesse de Matignon. Explications de Bernard Sananès : « S’ils ne sont pas directement concernés par la réforme des retraites, les retraités font preuve d’une solidarité intergénérationnelle. » De quoi inquiéter le Président, qui doit en grande partie ses deux élections à l’électorat des plus âgés de nos compatriotes…
De tels chiffres n’ont toutefois rien de surprenant, sachant que le même institut, dans une enquête remontant à la fin janvier, dressait déjà semblable constat. L’action d’Emmanuel Macron y était alors jugée « décevante » par 64 % des Français, avec une baisse de 7 % depuis le mois d’octobre, alors que seulement 15 % des sondés la jugeaient « satisfaisante ». Pour Élisabeth Borne, le constat était similaire, 57 % la tenant pour un « mauvais » Premier ministre, soit 20 % de mécontents supplémentaires. Elabe remarquait déjà : « L’opposition à la réforme des retraites progresse fortement en une semaine et devient pour la première fois majoritaire chez les retraités (59 %, soit +13 %). »
Bref, il y a péril en la demeure gouvernementale. Mais comment expliquer une telle débandade ? C’est finalement assez simple, notre Président jupitérien estimant sûrement avoir été élu par deux fois sur ses seules qualités, alors qu’il ne s’agissait, fortuitement pour lui, que d’élections par défaut ; un peu comme Jacques Chirac en mai 2002. Ce n’était pas eux qu’on conduisait ou reconduisait à la magistrature suprême, une majorité d’électeurs se toquant seulement de faire front contre un péril fasciste imaginaire. De tels malentendus finissent par se payer tôt ou tard. Au prix fort.
D’où le mal-être existentiel de ces mélenchonistes et autres syndicalistes mobilisés contre un Macron pour lequel ils ont pourtant appelé à voter. D’où l’angoisse tout aussi existentielle de ce dernier qui n’ignore pas qu’adhésion à sa personne il n’y eut point et qu’il n’y a plus. D’où, pour finir, la jubilation de moins en moins feinte d’une Marine Le Pen, prête à mettre tout ce joli monde au court-bouillon à petit feu, avant de le passer à l’essoreuse, macronistes et mélenchonistes compris. Sans oublier les idiots utiles du PS et de LR.
Pour l’instant, voilà qui n’est pas trop mal joué de la part de cette dame à laquelle il est souvent reproché d’incarner l’éternelle perdante. Jadis, on disait de même d’un François Mitterrand. La suite est connue.
Nicolas Gauthier, dans Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Sondages : la descente aux enfers continue pour Borne et MacronLa chanson du jour, Take 5 – XL, Kool Summer Mix
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Bonne idée cette reprise du standard de jazz “Take five” et remis au gout du jour. On valide à 200% !
Good idea this cover of the jazz standard Take five and brought up to date. We validate 200%!ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur La chanson du jour, Take 5 – XL, Kool Summer Mix
Erdogan déclare que le « malhonnête » Macron « n’a pas le niveau pour être président », contrairement à Vladimir Poutine
Articles : Fev. 2023 – Jan. 2023 – Dec. 2022 – Nov.2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887
Erdogan a raison.
#Le président de la #Turquie #Erdogan critique son allié de l’OTAN, le dirigeant français #Macron, qu’il juge incompétent et malhonnête, tout en vénérant le président russe #Poutine, qu’il juge honnête et dont il loue les liens avec Moscou dans le même discours.
« Cet homme » contre « M. Poutine ».
Ce contraste en dit long sur la position de la Turquie
#Turkey's President #Erdogan bashes his NATO ally #France leader #Macron as incompetent, dishonest while revering #Russia President #Putin as honest, praising his ties to Moscow in the same speech.
— Abdullah Bozkurt (@abdbozkurt) January 31, 2023
"That man" vs "Mr. Putin"
This contrast tells a lot where Turkey stands pic.twitter.com/DQGmzG80xA
La différence entre Poutine et Macron dont se plaint Erdogan, c’est que Poutine établit un rapport de force et négocie ensuite clairement sur la base de ce rapport de force.
C’est une méthodologie masculine où chacun sait où se situe l’autre partie.
Macron se comporte comme une femme. Pour éviter le face-à-face, il entretient la confusion et l’ambiguïté, promet une chose et fait l’inverse, ment effrontément quand il est pris sur le fait. À cela, il ajoute son sourire narquois qui ne le quitte jamais.
Ce type est une catastrophe.
Lu dans DP
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