Le conte de fée d’une victoire ukrainienne…

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Aujourd’hui, je vais plagier allègrement le blog de Boris Karpov, mine d’informations que tout le monde devrait consulter.

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Le journaliste américain Danny Hyphon a écrit :

« L’Ukraine a commencé la guerre avec près de 3 000 chars. Demandez-vous ce qui est arrivé à ces chars. Qu’est-ce qui vous fait penser que quelques dizaines de chars américains feront la différence » ?

Les 300 chars occidentaux qui seront peut-être livrés dans les mois qui viennent, subiront le même sort. Beaucoup de bruit pour rien. Mais la fable d’une victoire ukrainienne a la vie dure. On constate que l’Occident a oublié les leçons de l’histoire.

En voulant effacer l’humiliation de la redditions de la VIè armée allemande, commandée par le maréchal von Paulus à Stalingrad, avec 300 000 soldats capturés, Hitler décide de lancer une gigantesque offensive à Koursk, qui allait devenir la plus grande bataille de chars de l’histoire. Côté allemand, la Wehrmacht aligne 900 000 hommes, 50 divisions dont 20 blindées, 2 700 chars, 10 000 canons et 2000 avions. Mais tout cela fut balayé par les T34, les 20 000 canons et les 2 millions de soldats russes rassemblés par le maréchal Joukov. Stalingrad et Koursk ont doublement scellé l’inéluctable défaite allemande dès 1943.

Le débarquement allié de juin 1944, véritable exploit logistique, certes, n’a strictement rien à voir avec la destruction des armées hitlériennes. Par conséquent, prétendre défaire l’armée russe aujourd’hui, relève à mon avis de la psychiatrie.

C’est fou le nombre d’illuminés qui veulent transformer la Russie en terre brûlée, tout en jurant qu’ils ne font surtout pas la guerre au peuple Russe. Les dizaines de milliards d’armements livrés à Kiev, et qui font des pays occidentaux des cobelligérants à part entière, ne seraient aucunement une déclaration de guerre à Moscou. Vivement que Poutine fasse redescendre tous ces fous furieux sur Terre. Ils délirent de plus en plus et ne cessent de nous soûler avec leur éternel conte de fée d’une défaite russe.

Cela a commencé avec l’inénarrable Bruno Lemaire, le panier percé de Bercy, qui prétendait détruire l’économie russe dès le 24 février 2022. Il n’a toujours pas compris pourquoi la France est en faillite alors que l’économie russe est au beau fixe. Les produits russes ont remplacé les produits occidentaux et tout ce qui faisait défaut a été importé d’Asie. Les seuls gros dindons de la farce sont les Européens, comme toujours.

Mais écoutez ces fanfarons qui ne savent même pas de quoi ils parlent. Tous ces exemples sont tirés du blog de Boris Karpov.

Pour le président de la Lituanie, « L’Occident doit “franchir les lignes rouges” et donner à Kyiv des avions de chasse ».

« Les chasseurs, les missiles à longue portée sont une assistance militaire essentielle, et maintenant… il est extrêmement important que nous ne tardions pas, que nous ne soyons pas en retard. Ma réponse est donc : ces lignes rouges doivent être franchies »

En Grande-Bretagne, c’est le pompon :

« L’Occident devrait créer une coalition de pays de l’OTAN qui souhaiteraient envoyer leurs troupes en Ukraine », déclare Gerald Howarth, ancien sous-secrétaire britannique à la Défense.

Si les légions de soldats occidentaux débarquent en Ukraine comme en Afghanistan, je leur souhaite bien du plaisir… et j’espère bien qu’aucun soldat français n’ira mourir pour Zelensky et le pays le plus corrompu de la planète.

Mais la palme du propos le plus délirant revient à la Pologne

La Russie est une menace et elle doit être détruite pour toujours, a déclaré l’eurodéputée polonaise Anna Fotyga.

« La Russie doit cesser d’exister dans les frontières d’aujourd’hui, l’effondrement de « l’empire agressif » apportera des avantages indéniables aux États démocratiques d’Europe et d’Asie centrale », estime le député.

«Il n’y a pas de choses telles que le gaz russe, le pétrole, l’aluminium, le charbon, l’uranium, les diamants, les céréales, le bois, l’or, etc. Toutes ces ressources appartiennent à des peuples individuels vivant sur ces territoires.

Le député a suggéré que les pays occidentaux réfléchissent au concept de création d’États « libres et indépendants » sur le territoire pro-russe, sur la base desquels seront les peuples autochtones, et l’Occident collectif devra contrôler le processus de démembrement de la Russie et de distribution de ses richesse nationale.

Bref, il s’agit de dépecer la Fédération de Russie, première puissance nucléaire mondiale, tout simplement. Le tsar du Kremlin devrait apprécier à sa juste valeur le bien-fondé du propos !

Chez les teutons, on a décidément la mémoire courte !

« Le retrait des troupes russes est une condition des négociations de paix avec la Russie » déclare le Chancelier allemand Olaf Scholz.

« Mais il n’est pas question de négocier pour le moment. Quand nous aurons démilitarisé la totalité de l’Ukraine, il sera temps de négocier à NOS conditions ! » Ben voyons !

Et Macron, qui va livrer une douzaine de canons Caesar supplémentaires, y va de son couplet conquérant :

Lors d’un déplacement aux Pays-Bas, notre Président est revenu sur la stratégie d’aider l’Ukraine à affronter la Russie. Il a souligné que « rien n’est interdit en principe » dans l’éventuelle fourniture d’avions à l’Ukraine.

Mais heureusement, quelques voix outre-Atlantique gardent les pieds sur Terre.

La républicaine du Congrès Marjorie Taylor Green s’émerveille :

« Folie totale ! Maintenant, les bellicistes américains disent que pour protéger l’Ukraine, l’Ukraine doit envahir la Crimée et la prendre à la Russie. Et tout cela sous la direction des États-Unis, le financement, le soutien et la fourniture d’équipements et d’armes militaires. C’est une perte totale de contrôle. »

L’animateur américain Tucker Carlson sur les priorités de Washington :
« Pendant que des hordes de zombies de la drogue arpentent les rues des villes, les autorités envoient des milliards au régime le plus corrompu du monde »

Voilà donc quelques exemples qui montrent combien les Occidentaux, totalement ignares des réalités et inconscients des risques, se bercent d’illusions et continuent de véhiculer des délires de plus en plus ahurissants.

Celui qui vaincra la Russie n’est pas encore né.

Poutine gagnera cette guerre dès qu’il le décidera. Et je ne crois pas que beaucoup d’Occidentaux seront prêts à mourir pour Zelensky, si l’arme nucléaire devient la seule réponse possible pour protéger les intérêts vitaux de la Russie.

Les grandes gueules du monde politique et des médias vont vite se faire discrètes.

Jacques Guillemain, dans Riposte Laïque

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Olivier Faure dénonce la tyrannie du mérite: donc, finie l’école républicaine !

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On aura tout vu. Olivier Faure a fait une déclaration inouïe, bonne à mettre définitivement par terre le peu qui reste de l’école. Et la France avec. 

Il a déclaré : « Le mythe de l’égalité des chances ne peut masquer les déterminismes culturels et sociaux. Nous voulons l’école de l’égalité et de la mixité sociale. Engager la rupture avec la tyrannie du mérite, voilà ce qui doit nous porter » !

La rupture avec la tyrannie du mérite ! Mais le mérite, n’est-ce pas cela, l’école républicaine ?

On se demande ce que Olivier Faure peut bien reprocher au mérite. D’ailleurs lui-même n’en est-il pas issu, étant fils d’un agent des impôts et d’une infirmière qui ne l’ont peut-être pas beaucoup poussé ?

Le mérite, c’est la juste récompense du travail et de la compétence. Une récompense : la récompense vient encourager l’élève à travailler. La compétence : c’est la marque de l’acquisition du savoir, et du savoir-faire.

Une société où les talents ne seraient pas reconnus serait problématique, autant qu’une société qui barrerait des élèves de toute réussite, sur des critères annexes sans aucun lien avec leurs compétences et leurs talents.

Certes il y a des écarts initiaux selon les origines des enfants, mais cela ne fait pas tout. Nous avons tous connu des cancres de milieu très bourgeois et des cracks que les parents ne pouvaient pas faire travailler. Insister sur ces écarts initiaux est sans doute en partie de la mauvaise foi.

En fait, malgré les « belles âmes » qui sournoisement nous expliquent que l’école est partiale, souvent injuste, le système de notation orienté, etc., on n’a rien trouvé de mieux que ce système de notation et d’avancement « au mérite ».

On n’a rien inventé de mieux que le système de la juste note. Les élèves le savent bien, car ils ont un sens aigu de la justice.

L’émulation qui découle de ce système est saine et encourageante, quand elle est respectueuse de tous.

Alors renoncer à mettre des notes, mettre à la rigueur des lettres, ostraciser la notion de premier de classe, et plus tard de major de promo et d’année, renoncer au redoublement comme humiliant, faire passer tout le monde sans distinction dans la classe supérieure, tout cela démotive les élèves.

Cette démotivation est déjà bien avancée, quand on voit le classement Pisa qui s’effondre, quand on voit qu’on peut avoir une agrégation avec seulement 7 de moyenne sur 20, quand on voit que les candidats au concours de professeur des écoles, à bac+5, ne savaient pas cette année ce que voulait dire un mot comme « chancelant »… et que certaines copies du bac même lues à voix haute restaient incompréhensibles.

Quand on voit que les profs et même le ministre de l’Éducation nationale sont capables de faire des fautes d’orthographe.

Quant on voit à qui on a donné cette année le prix Nobel de littérature, à une personne dont les écrits sont confondants de platitude.

Olivier Faure ajoute qu’il faut donner aux écoles des moyens en fonction de l’origine sociale des élèves. On a déjà vu ça avec la suppression de l’épreuve de culture générale dans certains concours, remplacée par une épreuve de résumé de texte, ce qui n’a rien à voir !

On assiste aussi à un avancement plus rapide des élèves boursiers issus de la diversité. On a vu des élèves être acceptés à Sciences-Po en fonction de leur origine défavorisée, et dispensés du concours.

Depuis quelques décennies, nous assistons à un nivellement par le bas sous prétexte d’égalité et de diversité. Tous derniers, et Olivier Faure fera le reste.

Olivier Faure par ses paroles ratifie l’avancement politique des élèves, rien d’autre. Pour paraphraser La Fontaine, selon que tu seras d’origine dite défavorisée, de préférence diversitaire, et disons-le, colorée, tu avanceras ou non.

C’est remplacer le mérite par du politico-idéologique. Mais la classe sociale élue par nos élites n’est pas forcément méritante ni compétente. Et ne sera pas forcément utile à la France. Car finalement c’est le but : être utile.

Toutes les célébrités, trop longues à énumérer, qui ont été connues par le passé par leur mérite qui leur ouvrait toutes les portes, doivent se retourner dans leurs tombes.

Il n’est plus question avec Olivier Faure de se hisser à la force du poignet par le travail et la compétence, qui amènent la réussite.

Désormais l’incompétence elle-même peut et va réussir.

L’école publique achève sa destruction. Les enfants des classes populaires vont être les premiers à être barrés, eux qui jusque-là se hissaient au premier rang grâce à leur mérite.

Fin de la compétence, fin du sens de l’effort, place désormais à la paresse. Bienvenue à l’illettrisme, l’absence de culture, en un seul mot : à la nullité.

C’est cela l’avenir de la France, avec des gens comme Olivier Faure.

Sophie Durand, dans Riposte Laïque

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