Praud, Kelly, Hanouna, une « bande de racailles » (sic) ? Pour un média d’extrême-gauche, tout est permis

Articles  : Jan. 2023Dec. 2022 –   Nov.2022  –  Oct. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Connaissez-vous la revue Politis ? Si ce n’est pas le cas, on ne vous en voudra pas. Cet hebdomadaire, résolument engagé à gauche, qui fête cette année ses 35 ans, a toujours connu une audience relativement modeste. Si l’on en croit Wikipédia – et il paraît qu’on est tenu de croire Wikipédia ! -, Politis revendiquait, fin 2017, 20.000 exemplaires par numéro et, en 2013, 9.400 visiteurs uniques par jour sur Internet. À titre indicatif et de comparaison, Boulevard Voltaire, c’est environ 40.000 visiteurs uniques par jour avec des pointes qui peuvent atteindre 60.000.

Le premier numéro de Politis, le 21 janvier 1988, titrait : « La France manque d’immigrés ». Le la était donné. En décembre 2021, Michel Soudais, rédacteur en chef adjoint (Politique) revendiquait cette ligne éditoriale originelle et constante en écrivant : « Nous n’avons cessé depuis de dénoncer la création de clandestins du fait de lois iniques, toujours plus répressives, et les expulsions arbitraires, avons ouvert nos colonnes aux associations d’aide aux migrants… » Au plan de la stratégie politique, Politis, dès les origines, a poussé à une alliance « rouge-rose-verte ». Une alliance qui prendra forme et des nuances « bon teint » avec la Gauche plurielle de Jospin et qui trouve son s’accomplissement ou son achèvement dans la Nupes avec une extrême gauche tenant désormais le haut du pavé. Du reste, le 1er février, ce même Michel Soudais signe un billet intitulé « Pas touche à la Nupes ! ». On serait taquin, on aurait envie de répondre « Pas touche au matos ! ». Comme BV le révélait dans son édition du 1er février, en marge de la manifestation du 31 janvier, « un tandem de journalistes rattaché aux rédactions de Libé, Politis et StreetPress en a profité pour s’en prendre au matériel de notre reporter sur place, Jordan Florentin, accompagné d’Inès Chopard ». Mais bon, ça, c’est une autre histoire…

En tout cas, toujours le 1er février, le désormais réélu premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, a tenu à saluer cet anniversaire en tweetant : « 35 ans après, Politis est toujours là pour irriguer le débat d’idées à gauche. Merci à l’équipe et longue vie au journal ! » A défaut d’irriguer les cerveaux du PS.

Mais le tableau sur Politis ne serait pas complet si on n’évoquait pas la couverture de son numéro « Spécial 35 ans ». Jean-Marc Morandini, Pascal Praud, Cyril Hanouna, Christine Kelly et un cinquième personnage que l’on peine à reconnaître, sont dessinés grossièrement. Selon Politis, « ils attisent les haines, hystérisent le débat public et servent l’extrême droite ». Et le titre : « Vous en avez assez de cette bande de racailles ? Soutenez la presse indépendante ». Une reprise de la célébrissime saillie de Sarkozy, en 2005, à l’occasion de sa visite sur la dalle d’Argenteuil alors qu’il était ministre de l’Intérieur. À cette question, la réponse n’est pas « On va vous en débarrasser », mais on imagine que s’ils pouvaient… Imaginons que BV, par exemple, un beau matin, titre la même chose mais en collant en têtes de gondole, toujours par exemple et au hasard, Panot, Boyard, Guiraud, Guarrido et consorts. Imaginons un seul instant…

Mais c’est bien connu, la gauche peut tout se permettre. Comme cette élue écolo de Paris, Raphaëlle Rémy-Leleu, qui se permet, lors d’un débat sur RTL, le 1er février (encore le 1er février !) de lâcher, en coupant le député RN Laurent Jacobelli, « On a vu ce que ça donnait les fascistes » en précisant que « fascistes, ce n’est pas une insulte, c’est une caractérisation politique ». Dans le même esprit, on imagine que « racailles », ce n’est pas une insulte non plus, mais une caractérisation sociologique ? Tout dépend d’où ça vient, bien sûr…

Georges Michel, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on Praud, Kelly, Hanouna, une « bande de racailles » (sic) ? Pour un média d’extrême-gauche, tout est permis

Darmanin aux immigrés clandestins : fraudez, vous serez récompensés !

Articles  : Jan. 2023Dec. 2022 –   Nov.2022  –  Oct. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Le projet de loi immigration était présenté mercredi en Conseil des ministres. Le pouvoir ouvre un nouveau front parallèle aux retraites. Cette nouvelle mouture (la 29ème depuis 1980 !) déclenche le spectacle habituel avec ses numéros de lobbying, ses batailles politiques et ses larmes de crocodile à gauche, quand les Français font face à ce défi angoissant : comment endiguer le flux d’immigration hors de contrôle qui s’abat sur le pays ? Question subsidiaire : les nouvelles lois risquent-elles de l’accroitre ? La macronie bat tous les records d’immigration et d’inexécution des reconduites à la frontière. Comment confier au pyromane le soin d’éteindre l’incendie ?

Parmi les 27 articles de la nouvelle loi, certains paraissent si évidents qu’on se demande comment on peut en être encore à ce stade : Darmanin et Dussopt veulent par exemple expulser les étrangers les plus dangereux et accélérer les procédures d’asile… On en est encore là… Mais à ces mesures basiques qui relèvent du simple bon fonctionnement de l’État, l’État macroniste ajoute une de ces dispositions qui cristallise logiquement les craintes et les alourdissent. Le projet consiste en effet à régulariser certains sans papiers présents en France depuis trois ans avec un motif tout neuf : ils exerceraient des “métiers en tension”. Ce nouveau parchemin serait valable un an.

On se pince. En clair, les immigrés clandestins les plus fraudeurs, les plus insistants, les plus malins, ceux qui auront réussi à frauder trois ans et non quelques jours, mois ou semaines, ceux-là se verront récompenser par l’état français qui les accueillera à bras ouverts. Le trio Macron-Darmanin-Dussopt jette la vieille maxime « Perseverare diabolicum » aux orties pour promouvoir son contraire : « perseverare angelicum ». Le message transmis à la nation et aux candidats à la migration vers la France est particulièrement délétère : fraudez, vous serez récompensé ! On peut rêver plus responsable quand des millions d’étrangers rêvent de passer nos frontières…

Le non-sens gouvernemental n’a pas échappé aux LR, qui s’opposent à la loi, ni aux partisans d’Éric Zemmour bien-sûr ni à Marine Le Pen qui dénonce sur FranceInfoTV « un appel d’air à une immigration clandestine nouvelle qui espèrera demain une autre régularisation ». Et prévoit l’impact de cette mesure aberrante sur les salaires, tirés à la baisse. Chez les fous, une parole de bon sens éclate comme un trait de génie. Marine Le Pen peut dérouler tranquillement les règles de toute nation qui se respecte et ne se couche pas devant l’adversité. « Il y a des règles, il faut les faire respecter, dit-elle. La clandestinité dans un pays est quelque chose d’inadmissible, qui doit être condamné. Les clandestins doivent être renvoyés chez eux et quand ils seront chez eux, ils feront une demande à laquelle on répondra positivement ou non en fonction de leur passé ».

En clair, la loi doit être respectée. Appuyés sur un bilan migratoire désastreux, Darmanin, Dussopt et Macron ont oublié ce détail à la base d’un état de droit. A moins que ce ne soit volontaire ? Impensable ! Sur cette question, la balle est aussi dans le camp des Français : seront-ils prêts à descendre massivement dans la rue, non pour défendre leur retraite mais pour garder leur pays ?

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on Darmanin aux immigrés clandestins : fraudez, vous serez récompensés !

La retraite des élus : si les Français savaient…

Articles  : Jan. 2023Dec. 2022 –   Nov.2022  –  Oct. 2022 Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887

Retraite des élus : si on en parlait !

Et si on parlait maintenant pour changer de la retraite de nos élus, voici quelques questions tabous à se ou à leur poser .

Sans faire d’antiparlementarisme, on peut constater que dans notre République égalitaire, certains sont plus égaux que d’autres !

Et ce qui est extraordinaire c’est que de la NUPES au RN, il semble y avoir a consensus !

De là à considérer que tout ce cirque des 64 ans est là pour amuser la galerie, il n’y a qu’un pas…

Nous nous livrerons donc avec délectation à du populisme primaire, ça soulage !

– Pourquoi un député au bout de seulement cinq ans de cotisation retraite touche une retraite moyenne de 1 500 €/mois alors qu’un employé pour 42 années de cotisation touchera 896 euros en moyenne ?

– Pourquoi, au bout de deux mandats de six ans chacun, un sénateur peut-il toucher plus de 3 700 € par mois de retraite ?

– Pourquoi la retraite des élus n’est-elle pas prise en compte dans l’écrêtement (8 200 €) des indemnités d’élus.

– Pourquoi une cotisation retraite d’élu rapporte-t-elle en moyenne 6,50 € pour un euro cotisé pendant vingt ans alors qu’un salarié du régime général touche entre 0,87 et 1,57 € pour un euro cotisé pendant quarante-deux ans ?

– Pourquoi un élu peut-il cumuler ses différentes retraites (jusqu’à 5 retraites) ?

– Pourquoi un élu peut-il travailler en touchant sa (ses) retraite(s) d’élu complète(s) sans plafond de montant alors que le citoyen lambda ne peut le faire sans dépasser la valeur de son dernier salaire ?

– Pourquoi les élus ont-ils une retraite par capitalisation et l’interdisent-ils résolument aux « autres » qui n’ont droit qu’à une retraite par répartition ?

– Pourquoi les cotisations retraite des élus peuvent-elles être abondées par les collectivités, ce qui permet à un parlementaire de toucher sa retraite à taux plein avec moins d’annuités de cotisation ?

– Pourquoi une partie de la pension de retraite des parlementaires est-elle insaisissable (même en cas de fraude ou d’amende) ?

– Pourquoi un agent public qui voudrait se présenter à une élection législative ne devrait-il pas démissionner de la fonction publique ?

Un salarié le doit, lui, s’il veut travailler ailleurs !

– Pourquoi deux ans d’allocations chômage pour un salarié lambda du régime général et cinq ans pour les députés ?

Ceux-ci ont-ils plus de mal à retrouver un travail ?

– Pourquoi les députés qui ne se représentent pas peuvent-ils toucher l’allocation différentielle et dégressive de retour à l’emploi ?

Un salarié qui démissionne n’a, lui, droit à rien !

– Pourquoi faut-il avoir un casier judiciaire vierge pour entrer dans certaines professions et que ce n’est pas le cas pour être élu ?

– Pourquoi la fraude dans la déclaration de patrimoine d’un élu ne vaut-elle pas la prison mais seulement 30 000 € d’amende alors que la simple fraude d’un citoyen pour faux et usage de faux d’un document délivré par l’Administration est punissable de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 € d’amende ?

– Pourquoi un parlementaire (député ou sénateur) touche-t-il une IRFM (indemnité représentative de frais de mandat) de 5 770 € par mois pour un député et de 6 200 € par mois pour un sénateur, dont l’usage n’est pas contrôlable et pour lequel il n’a de compte à rendre à personne ?

– Pourquoi, durant son mandat, un élu peut-il s’acheter un bien qu’il nomme souvent « permanence », le payer à crédit avec l’IRFM, qui est de l’argent public, et le garder ou le vendre pour son bénéfice personnel ?

– Pourquoi les parlementaires cumulards peuvent-ils toucher plusieurs enveloppes de frais de représentation (frais en tant que président d’agglomération, frais en tant que maire, IRFM en tant que député…) ?

– Pourquoi les restaurants trois étoiles (cinq étoiles ?) de l’Assemblée nationale et du Sénat coûtent-ils si peu cher à l’élu ?

– Pourquoi un élu à revenu égal de celui d’un salarié paye-t-il moins d’impôt sur le revenu ?

– Pourquoi parle-t-on toujours de réduire le nombre de fonctionnaires mais jamais celui des parlementaires ?

– Pourquoi les sénateurs se sont-ils versé en 2011, au titre d’un « rattrapage exceptionnel », une prime de 3 531,61 € avant les congés d’été… ?

– Pourquoi aucun chiffre n’existe sur la présence ou non des sénateurs lors des séances au Sénat ?

– Pourquoi la pension de réversion d’un élu décédé est-elle de 66 % sans condition de ressources du survivant alors que celle d’un salarié du privé est de 54 % sous condition de ressources du survivant (aucune réversion au-dessus de 19 614,40 brut annuel !)

– Pourquoi la retraite d’un élu est-elle garantie et connue d’avance alors qu’un salarié du régime général n’est sûr de rien ?

– Pourquoi un député peut-il cumuler plusieurs « réserves parlementaires » sans que cela se sache officiellement ?

– Pourquoi l’indemnité de fonction d’un député et son IRFM ne sont-elles pas imposables ?

– Pourquoi un député a-t-il droit au remboursement de frais de taxis parisiens (alors qu’il touche l’IRFM pour ça) ?

– Pourquoi un ancien sénateur ou un ancien député ont-ils droit à la gratuité à vie en première classe SNCF ?

– Pourquoi un ancien sénateur et son conjoint ont-ils le droit du remboursement de la moitié de 12 vols Air France par an et à vie ?

– Pourquoi un sénateur peut-il emprunter jusqu’à 150 000 € à un taux préférentiel ?

– Pourquoi les anciens ministres, leurs conjoints et leurs enfants ont-ils droit à la gratuité à vie des vols Air France et à la gratuité à vie des transports sur le réseau SNCF ?

– Pourquoi y a-t-il dans le service des fraudes un service spécial pour les élus ?

– Pourquoi une fraude d’élu est-elle différente des autres pour bénéficier d’un traitement de faveur ?

– Pourquoi un élu condamné définitivement ne rembourse-t-il pas les frais d’avocat dépensés pour lui par la collectivité ?

La réponse :

On comprend mieux pourquoi ils se battent autant pour être élus… et réélus.

Alain de Peretti, Riposte Laïque

ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> AddFreeStats.com Free Web Stats! Ecoutez DJMusic.fr RutubePosted on Categories Non classéLeave a comment on La retraite des élus : si les Français savaient…