L’Union européenne fait la guerre à la Russie (qui, elle-même, a déclenché une guerre), avec des armes non pas militaires mais économiques : elle a lancé une campagne de boycott de la Russie, et même d’expulsion de la Russie du système économique mondial.
C’est une guerre qui pourrait, à première vue, paraître anodine, inoffensive : après tout, qui d’entre nous a souffert des sanctions économiques portées dans les années passées contre les oligarques proches du Kremlin ? Mais il y a ici une erreur de perspective.
Il ne s’agit plus seulement de priver quelques individus de l’accès à certains de leurs biens. Il s’agit d’empêcher le maximum de transactions commerciales avec la Russie. Or, le commerce, c’est comme le mariage, il faut forcément être deux : deux partenaires qui ont chacun un intérêt dans l’échange. Détruire la transaction commerciale pour l’un, c’est aussi détruire la transaction commerciale pour l’autre. Autrement dit, une guerre économique contre la Russie, si elle fait souffrir la Russie, va faire souffrir du même coup l’Union européenne, partenaire commercial de la Russie. C’est ce qui va être de plus en plus visible et sensible.
Tout le monde pense spontanément au pétrole, mais surtout au gaz, dont la Russie est un vendeur de premier plan. L’Union européenne commence à être confrontée à des pénuries qui pourraient devenir dramatiques. À ces difficultés s’ajoute, d’ailleurs, un piège dans lequel l’Union européenne est en train de tomber et qui met en un plus grand péril son autonomie politique. Depuis longtemps, les États-Unis essaient d’imposer à l’Union européenne de leur acheter leur gaz transporté par bateau, et c’est pour cela qu’ils mènent une campagne acharnée contre le gaz russe arrivant par gazoduc. Or, l’Union européenne, prise au piège de la guerre commerciale contre la Russie, est en train de signer des contrats d’achat massif de gaz américain, se mettant pieds et poings liés sous la coupe des États-Unis.
La Russie et l’Ukraine étant traditionnellement un grenier à blé pour de nombreux pays, à quoi s’ajoutent de nombreuses autres denrées alimentaires, le gel des transactions fait aussi logiquement monter le grave danger de pénuries alimentaires, même si la France, grande nation agricole, est un peu moins menacée que d’autres pays.
Des difficultés du côté de l’énergie et de l’alimentation frapperaient évidemment au cœur nos pays, dans la mesure où ceux-ci ne possèdent pas leur autonomie énergétique et alimentaire. Pourtant, ce ne sont pas les seuls maux que nous promet cette guerre économique : bien d’autres secteurs sont directement menacés par elle.
Voici un exemple frappant de notre dépendance, même s’il est lié à la guerre militaire plutôt qu’aux sanctions économiques contre la Russie. Le grand public découvre, à l’occasion de ce conflit, et parce que sa production s’est arrêtée du fait de la guerre, que l’Ukraine est presque le seul fournisseur mondial de néon purifié (qui sert à la fabrication des puces électroniques, indispensables dans de larges secteurs de l’industrie), ce qui annonce une pénurie dans ce domaine stratégique des puces. Or, qui peut donner la liste des secteurs où, plus ou moins immédiatement, nous dépendons de la Russie pour notre propre vie économique ?
Churchill, au moment où il décidait que la Grande-Bretagne mènerait une guerre sans merci à l’Allemagne nationale-socialiste, promettait aux Britanniques « du sang et des larmes ». C’est exactement l’avenir qui attend les citoyens de l’Union européenne, pour peu que cette guerre économique contre la Russie, fût-elle justifiée, se prolonge.
C’est à la fois le premier et le dernier meeting du président-candidat. Il a choisi « la plus grande salle d’Europe », La Défense Arena, pour son show devant près de 30.000 fans, réunis pour l’acclamer, à grands renforts de « Macron président ! ». Ils sont venus, ils sont tous là, pour applaudir la vedette qui apparaît sous une haie de fumigènes et s’installe sur l’estrade au milieu de l’immense salle, pavoisée de drapeaux français et européens, chauffée par un animateur qui initie des olas que suivent docilement les ministres. C’est un véritable spectacle !
On a rarement vu autant de mauvaise foi et de démagogie de la part d’un candidat à la présidentielle. Après avoir remercié l’assistance, composée de « militants de l’idéal », il fait un bilan de son quinquennat. Un panégyrique, plutôt. En matière d’économie, de social, d’éducation, contre le chômage, l’insécurité, le terrorisme, pour le pass culture, l’inclusion des handicapés à l’école, la PMA pour les couples de femmes…, « nous avons tenu nos promesses », assure-t-il, répétant chaque fois « nous l’avons fait ! », suscitant les applaudissements. En résumé, « notre projet » de 2017, devenu « notre bilan », « nous l’avons fait ! ». En bon démagogue, il associe le public au succès de son action : « Soyez en fiers ! », leur dit-il.
Puis il dénonce le « système », les « lenteurs », les « blocages », « il nous faut aller plus loin », il y a « tant de progrès à accomplir », il faut « faire reculer l’extrémisme ». À plusieurs reprises, il montre sa compassion pour les souffrances des Français : « Je ne m'[y] résoudrai jamais », répète-t-il, « c’est injuste ». Et d’annoncer pêle-mêle l’amélioration du pouvoir d’achat « dès cet été », la création d’un compte épargne temps universel, la revalorisation de 50% de l’aide versée aux femmes seules. Il veut permettre à nos aînés de vivre chez eux le plus longtemps possible, instaurer la solidarité à la source pour le versement des aides, plus de sécurité, une justice plus rapide. « Je ne me résoudrai jamais et je me battrai toujours », conclut-il après cet inventaire.
Il énumère enfin ses cinq chantiers prioritaires. L’égalité entre les hommes et les femmes, qui sera « la grande cause nationale du quinquennat qui s’ouvre ». La protection des enfants contre les violences, les réseaux sociaux, le harcèlement. L’éducation, pour réparer l’ascenseur social en renforçant les fondamentaux – il cajole au passage les enseignants, « ces acteurs de la République », à qui il promet une meilleure rémunération, plus de liberté, plus de possibilités d’innover. Évoquant la santé, où, selon lui, beaucoup a été fait, il fait l’éloge des soignants. Enfin, la fiscalité : il diminuera les impôts et ne s’occupera de baisser la dette qu’en 2026 (un an avant la fin de son second mandat). La France va retrouver la croissance, si les Français travaillent davantage, plus longtemps et en plus grand nombre. Il veut « mettre le travail au service du progrès ».
Vous l’aurez compris, Macron est content de lui. Il est satisfait du bilan de son premier mandat et promet monts et merveilles pour le second. « Et un, et deux, et cinq ans de plus », crient ses supporters, comme s’ils voulaient se convaincre de sa victoire future. Bien sûr, il a longuement attaqué, sans les nommer, Eric Zemmour et Marine Le Pen, les accusant d’incarner «le grand rabougrissement» et «le grand repli».
Dans une excellente vidéo de 10 minutes, le général Martinez nous livre une brillante analyse de l’affaire MacKinsey, ce monumental scandale d’Etat que la presse fort embarrassée évoque timidement et de façon très superficielle, afin de ne pas entraver la campagne de celui qui règne sans partage depuis cinq ans.
Il faut dire qu’en ayant la mainmise sur les quatre pouvoirs, législatif, exécutif, judiciaire et médiatique, il est beaucoup plus facile pour Macron de s’extirper d’une très sale affaire, que pour François Fillon, qui a lutté seul contre tous, face à une terrible machination politico-judiciaire outrageusement médiatisée.
Pourtant, François Fillon n’a jamais coûté un seul sou au contribuable, ce qui n’est pas le cas d’Emmanuel Macron, qui jongle allègrement et impunément avec les millions de l’Etat, pour mener sa politique ruineuse, qui nous a largement appauvris avec 600 milliards de dettes supplémentaires.
Toutes les affaires plus ou moins douteuses, qui ont parsemé la carrière politique de Macron, depuis le dépeçage d’Alstom jusqu’à l’affaire McKinsey, en passant par le scandale Benalla, marqué par le sabotage des deux enquêtes parlementaires, ainsi que par la dissimulation de preuves, en faisant disparaitre le coffre-fort de Benalla. Tout cela est la caractéristique d’un Etat mafieux.
Et n’oublions pas les soupçons de financement de sa campagne de 2017 par des oligarques algériens. Un autre dossier sorti récemment mais très vite enterré.
Toutes ces affaires plus que troubles, n’ont jamais inquiété ni la presse ni les juges, alors que les deux costumes reçus par Fillon ont mis la France en ébullition et ont torpillé son élection à la présidence.
L’extrême médiatisation de l’affaire Fillon, n’a d’égal que l’étourdissant silence des juges et des médias, dès lors que c’est l’hôte de l’Elysée qui est soupçonné de nager en eaux troubles. Macron a verrouillé l’Etat au point d’être devenu intouchable et il règne en maitre absolu sur le pays, ne craignant aucun acharnement judicaire ou médiatique.
Il vient d’ailleurs de limoger le patron du renseignement militaire, dont les services n’auraient pas été suffisamment performants, comparés aux renseignements américains, concernant l’offensive russe en Ukraine.
Pour ma part, j’avoue avoir un sérieux doute quant à cette version. Je crois plutôt que ce général a dû exprimer sa propre analyse du conflit, peu compatible avec la version officielle qui fait du méchant Poutine l’agresseur absolu, donc le seul coupable, sans jamais évoquer les véritables raisons de cette offensive, ni les lourdes responsabilités de Washington, de l’Otan et de Kiev.
Il est clair que Macron veut des agneaux étoilés totalement soumis à la tête de son armée, comme il l’avait déjà prouvé en 2017, en écartant sans ménagement le général Pierre de Villiers qui n’avait fait que défendre son budget. Sa trépignante colère incontrôlée, particulièrement grotesque, a ainsi révélé le caractère éminemment teigneux de notre petit président, qui ne souffre aucune contestation. Colérique et rancunier, il n’est pas aimé.
Jugé incapable de gérer sainement le pays, puisque 84 % des Français ne veulent plus de lui, il est néanmoins très craint puisqu’il baisse le pouce sans états d’âme pour condamner ceux qui s’opposent à lui. Macron a bien une âme de dictateur, qui ferait bien des ravages si elle n’était pas freinée par nos remparts démocratiques.
Mais revenons à l’affaire McKinsey
Je rappelle que cette enquête du Sénat a nécessité 4 mois d’auditions. Des millions de Français ont visionné les débats.
Le général Antoine Martinez analyse le rapport du Sénat concernant le cabinet de conseil McKinsey, un sujet explosif susceptible de bouleverser les résultats de l’élection présidentielle.
Ce McKinseygate, somme toute très modestement évoqué par les médias, révèle en réalité trois scandales à lui seul.
1) Il y a bien entendu l’aspect économique et financier du dossier, le plus diffusé par la presse mais loin d’être le plus grave. Deux ministres ont tenté d’éteindre l’incendie, preuve qu’à quelques jours du scrutin l’affaire embarrasse l’Elysée.
Le Sénat dénonce une explosion des recours à ces cabinets de conseil, qui met au grand jour une inquiétante dépendance de l’Etat vis à vis de ces officines privées. Ce qui interroge quant à la compétence et à l’utilité de nos hauts fonctionnaires, systématiquement écartés des instances de décision. En 2021, le gouvernement a dépensé 1 milliard pour rémunérer ces cabinets de conseil.
A ce tarif, autant supprimer la haute fonction publique qui ne sert plus à rien. Le coût journalier d’un consultant est de 2200 euros, soit sept fois plus qu’un haut fonctionnaire. L’Etat en a rémunéré des milliers.
Le sénat dénonce ensuite les dérives de l’optimisation fiscale, qui ont permis au cabinet McKinsey de ne payer aucun impôt sur les sociétés pendant 10 ans, contrairement aux affirmations d’un cadre de ce cabinet, pourtant faites sous serment !
Le Sénat vient donc de saisir le procureur de la République.
2) Le second scandale de ce McKinseygate, beaucoup plus grave, est l’expansion illimitée de ces cabinets au coeur même de l’Etat, au point d’exercer une influence croissante sur les décisions politiques, le tout dans une opacité totale.
C’est un véritable réseau tentaculaire que ces officines ont tissé dans tous les rouages de l’Etat. La gestion de la crise sanitaire, avec ses multiples ratés, interroge, puisqu’Emmanuel Macron a fait appel à ce même cabinet McKinsey pour l’aider.
Qui a décidé d’interdire aux médecins d’exercer et de soigner leurs patients ? Qui a décidé du tout vaccinal ? Qui a décidé de l’euthanasie de nos anciens dans les Ehpad ? Qui a décidé du confinement et des atteintes aux libertés publiques ? Qui a décidé d’imposer le passe sanitaire et le passe vaccinal ?
L’influence des officines privées s’exerce dans tous les domaines, économie, sécurité, défense, immigration. C’est ainsi qu’Angela Merkel a été conseillée par McKinsey pour ouvrir les frontières de l’Europe en 2015, ce qui a conduit à la submersion dévastatrice que l’on sait. Qui avait intérêt à un tel chaos en Europe ? Il est permis de s’interroger.
Le seul cabinet McKinsey oeuvre dans 65 pays. Cet entrisme généralisé ne peut que jouer contre les intérêts des Etats et des peuples.
3) Enfin, le troisième scandale, le plus grave, est la mise au jour d’un acte de trahison contre les intérêts de la France et des Français. McKinsey a accédé au coeur même de l’Etat, obtenant une masse d’informations sur son fonctionnement, ce qui représente un risque certain pour notre pays.
Des informations pouvant relever du secret d’Etat ou du secret défense et qui peuvent tomber entre des mains étrangères, remettant ainsi en cause notre souveraineté nationale. N’oublions pas que MacKinsey est un cabinet américain…
Cette atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation est donc bien une trahison.
Le scandale McKinsey est d’autant plus explosif qu’il survient à quelques jours des élections.
Un scandale de nature à bouleverser les résultats de l’élection, car il révèle l’extrême légèreté de notre président, qui livre à une officine privée et étrangère des informations confidentielles dont la divulgation pourrait être extrêmement dommageable pour la nation.
Pour ma part, après tant de scandales, de mensonges, d’abandons de notre souveraineté et pour tout dire de trahisons, j’estime qu’Emmanuel Macron est indigne de la fonction présidentielle.
Comme pour l’affaire Benalla, Macron le prend de haut, s’estimant au dessus des lois. « Portez donc plainte » dit-il goguenard, comme il clamait naguère « Venez me chercher », bien à l’abri dans son palais élyséen.
Il nous reste huit jours pour signifier à ce fossoyeur de la France son congé définitif.
Plusieurs centaines d’Ethiopiens sont arrivés mercredi à Addis Abeba en provenance d’Arabie Saoudite, le premier contingent des quelque 100.000 ressortissants d’Ethiopie qui vont être rapatriés du royaume au cours des prochains mois.
30/03/2022
Plusieurs centaines d’Ethiopiens sont arrivés mercredi à Addis Abeba en provenance d’Arabie Saoudite, le premier contingent des quelque 100.000 ressortissants d’Ethiopie qui vont être rapatriés du royaume au cours des prochains mois, ont constaté des journalistes de l’AFP.
(…) Le ministère éthiopien des Affaires étrangères a annoncé qu’il allait rapatrier environ 100.000 de ses citoyens d’Arabie Saoudite au cours des sept à onze mois à venir, dans le cadre d’un accord signé récemment entre les deux pays.
Vêtues pour la plupart d’une abaya noire, traditionnelle en Arabie saoudite, le visage de certaines couvert d’un niqab, de nombreuses femmes portaient des bébés sur le dos ou tenaient des enfants par la main, leurs maigres affaires entassées dans des sacs en plastique, en attendant en file indienne d’être enregistrées à leur descente de l’avion.
“Nous sommes de retour dans notre pays béni après six mois en prison”, se réjouit Medina, jeune femme de 28 ans, “mais nombre de nos frères continuent de souffrir particulièrement dans les prisons pour hommes”.
Des organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent depuis plusieurs années les conditions de rétention des migrants éthiopiens en Arabie saoudite.
Ces gens “sont nos citoyens. Ils ont connu des moments très douloureux. Quand le gouvernement a compris leur douleur (…) il a entamé des discussions diplomatiques” pour les faire rentrer, a expliqué Hana Yeshingus, représentante du ministère éthiopien des Femmes et des Enfants.
“Répondre aux besoins des 100.000 personnes de retour sera un énorme défi pour le gouvernement (éthiopien), pour l’OIM et pour les partenaires” de l’Ethiopie, souligne l’OIM (Organisation internationale pour les migrants, liée à l’ONU)
L’organisation estime “qu’environ 750.000 Ethiopiens résident actuellement dans le royaume (saoudien), dont quelque 450.000 sont entrés de manière illégale et devront être aidés à rentrer chez eux”, et rappelle qu’au “cours des quatre années écoulées, l’Arabie saoudite a renvoyé environ 352.000 Ethiopiens chez eux”.
— Les Jeunes avec Macron #avecvous (@JeunesMacron) April 2, 2022
Rappel :
Les services de l’État restent largement paralysés quand il s’agit d’expulser les clandestins, surtout en période de coronavirus : 10.000 retours forcés en 2021 (10 %), contre un peu moins de 19.000 en 2019 (à rapporter aux 120.000 obligations de quitter le territoire (OQTF) signifiées cette année-là)
La sauvagerie, la Bretagne orange mécanique, certains ne veulent pas la voir et ferment les yeux. D’autres la vivent. A Lorient, trois individus ont ainsi été séquestrés, torturés, et la compagne d’une des victimes violée, pour une grosse dette de stupéfiants. Les faits remontent au mois de février, mais ont été révélés cette semaine par Le Télégramme qui indique :
« Selon nos informations, le soir du mardi 8 février, trois jeunes vingtenaires (un jeune couple et un copain) se trouvent dans l’appartement d’une amie, rue François-Le-Levé, dans le quartier de Kerfichant, à Lorient.
D’après les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, alors que le trio est couché, cinq hommes font irruption dans l’appartement, en fracassant la porte. Ils se dirigent droit sur T., la petite vingtaine, au lit avec sa petite amie. D’emblée, il subit une volée de coups : il lui est reproché une dette de stupéfiants, « de près de 30 000 euros », selon une source proche du dossier. Ils le soupçonnent également d’avoir « volé un fusil à pompe ». Ils le traînent dans le salon, où le déchaînement de violence se produit : T. est enchaîné, roué de coups de pied, frappé et étranglé avec une chaîne de vélo, inondé d’alcool et menacé d’être brûlé vif…»
Dans le même temps, on apprend qu’un des barbares viole la petite amie de la victime, dans une chambre, tout en filmant. Elle sera libérée par ses bourreaux le lendemain, tout comme une des deux victimes.
La victime principale, qui devrait 30 000 € aux barbares sera séquestrée pendant 4 jours, et déplacée, tout en subissant des sévices physiques continus. « Lorsqu’il est recueilli par la police, il a des dents cassées, et souffre d’hématomes et de contusion. Un premier examen médico-légal lui attribue dix jours d’ITT » indique Le Télégramme.
Les 5 hommes ont tous été arrêtés et placés en détention provisoire. Dans certains pays tout aussi civilisés que le nôtre, pas certain que les autorités se soient encombrées très longtemps, aux frais du contribuable, avec ce genre de monstre.
Une fois de plus, il est à noter que c’est une dette de drogue qui est à l’origine de cet acte de barbarie : de quoi inciter les parents à ne pas laisser quiconque banaliser sa consommation et son usage par les plus jeunes.
Dans Les uns contre les autres (Cerf), la journaliste Noémie Halioua, originaire de Sarcelles, raconte les transformations de la ville du Val-d’Oise depuis trois décennies, sur fond de clientélisme électoral et de communautarisme.
Noémie HALIOUA. – (…) Le «vivre-ensemble», à Sarcelles comme ailleurs, est un mythe. D’instinct, les personnes issues de cultures diverses ne veulent pas vivre ensemble, elles se regroupent par affinités. (…)
Cette dégradation est progressive et multifactorielle. La ghettoïsation sociale et ethnique, le regroupement familial, la loi Dalo ont eu leur rôle à jouer. Et puis le 11 septembre, l’instrumentalisation du conflit israélo-palestinien, la recrudescence d’attaques contre les chrétiens en Orient, la progression d’un islam revendicatif. Au fond, les points de bascule à Sarcelles sont les mêmes que ceux de la France, car Sarcelles et une métaphore de la France d’aujourd’hui sur toutes les questions de communautarisme et d’entrisme. (…)
Ces nouvelles communautés se regroupent entre elles facilement, accueillent les nouveaux arrivant et oublient le reste du monde. Des frontières se dressent entre les communautés. (…)
L’entrisme aussi a des conséquences très concrètes sur la façon dont sont gérés les conflits : je discutais récemment avec un policier de Sarcelles, qui m’expliquait que les communautés réglaient leurs comptes comme dans leurs pays d’origine, parfois directement en se plantant un couteau dans le thorax. Sans parler des crimes d’honneur qui se règlent entre clans, des mariages de jeunes adolescentes à peine pubères ou des cas de viols mis sous le tapis pour ne pas «salir» les communautés… (…)
À Sarcelles, tout est parfaitement structuré de sorte que les revendications de chaque communauté aient voix au chapitre : politiques et religieux sont main dans la main dans une somme d’intérêts communs. En fonction de son poids électoral, chacun réclame sa part du gâteau et le politique la lui apporte sur un plateau d’argent, en échange d’une réserve de voix. Qu’il s’agisse de budgets aux associations «culturelles», de prêts de salles municipales pour des festivités etc. Vous vous retrouvez avec des noms de ronds-points qui se réfèrent à des événements historiques des quatre coins du monde dont vous n’aviez même pas idée de l’existence. Autant vous dire que le jour où des islamistes chercheront une assise locale, Sarcelles sera une cible idéale, tout y est déjà prêt.
(…) En 2014, une manifestation propalestinienne s’est transformée en émeute antijuifs et ce traumatisme a conduit des familles à faire leurs valises du jour au lendemain. Avec le temps, la communauté juive s’est vidée. (…)
C’est une illustration à échelle locale de l’éclatement de la nation en une ribambelle de communautés revendicatives, exigeantes, qui vont tout droit vers l’affrontement. Car ce système communautaire finit par promouvoir la loi du plus fort : c’est la communauté la plus importante numériquement, la plus puissante, qui dicte ses codes aux autres. (…)
Joe Biden a eu des propos durs et explosifs à l’égard de son homologue russe Vladimir Poutine. Les médias ne questionnent toujours pas sa santé mentale.
“Macron assassin” : la polémique
“Macron assassin” a t-on pu entendre scander la foule du Trocadéro pendant près de 10 secondes. La polémique lancée par BFM TV n’a fait qu’enfler depuis. Challenges parle même du plus grand déferlement de haine depuis les années 30 !
Revue de presse
Anne-Sophie Lapix clash Zemmour, des émeutes sont tues à Aulnay, Villeurbanne, Rillieux, Vénissieux et Sevran, Arte fait sa propagande contre le nucléaire …
Macron et son patrimoine
Un reportage d’Off Investigation accuse Macron de sous-évaluer grandement son patrimoine (550 000 euros) dans ses déclarations de candidat. Est-ce le scandale de trop qui fera tomber la macronie ?
Devant l’autosatisfecit du gouvernement en matière de sécurité, le criminologue Xavier Raufer détruit les certitudes de Gerald Darmanin et de l’exécutif. Les vrais chiffres, les vrais mensonges et la dénonciation des fausses vérités.
Des milliers de Français comme la famille Lefebvre ont des difficultés à se loger. Leur histoire est ubuesque. Le couple et ses trois enfants ont été expulsés de leur logement situé à Roubaix début mars. Depuis, dans la ville des poupées sans visage, ils bénéficient de mesures d’urgence à répétition. Trois semaines durant, ils ont été logés dans une chambre d’hôtel, avant que la menace de la rue ne vienne se présenter à nouveau. Malgré des solutions trouvées à chaque fois à la dernière minute, aucun retour à la vie normale ne semble se dessiner pour cette famille.
Pourtant, Laurent, le père de famille, travaille 35 heures par semaine comme cariste intérimaire. « La mairie de Roubaix m’a appelé pour me demander des papiers d’impôts pour finir le dossier de relogement d’urgence, explique Laurent à nos confrères de Nord Éclair. Ça montre que j’ai des revenus. L’association Graal de Roubaix m’a demandé de passer pour monter le dossier de relogement d’urgence, ajoute-t-il. Mais ils m’ont dit qu’il y avait sept mois d’attente. »
La famille Lefebvre n’est malheureusement pas seule dans ce cas, en France. En août 2020, dans la Manche (Normandie), une famille avec cinq enfants était sur le point de se retrouver sans logement, alors qu’ils louaient une maison depuis trois ans. Le propriétaire a envoyé une lettre indiquant que le bail arrivait à sa fin. Même scénario. Le couple travaille, Frédéric est agent d’entretien et sa femme, Virginie, travaille à mi-temps dans un collège. À eux deux, ils touchent 2.000 euros par mois. Une somme trop faible pour retrouver un logement. « On a tout fait, confie Frédéric, à France 3 (16/8/2020). On a contacté les mairies à 20 kilomètres à la ronde. Elles n’ont pas de logements d’urgence. J’ai fait une demande à mon travail avec Action logement et c’est pareil, ils n’ont rien. »
Internet regorge de ces histoires tragiques de familles qui, du jour au lendemain, peuvent se retrouver à la rue. On remarque que dans la plupart des cas, l’État peine à trouver de la place au sein des logements sociaux. Pourtant, la guerre en Ukraine avait à peine commencé que le préfet du Pas-de-Calais lançait un appel aux élus de la région pour accueillir des réfugiés. Un élan de générosité louable, sauf que cette démarche donne l’impression de s’occuper « des autres avant les nôtres ».