Humour, présidentielle : Macron appelle à voter pour « l’extrême droite » !

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Si l’extrême droite avait gagné, affirme Emmanuel Macron dans une bouffée délirante, on aurait pu être soignés avec de l’hydroxychloroquine. Cela nous aurait épargné la gestion par McKinsey : confinement, vaccination obligatoire sous peine de suspension de travail pour certains, d’interdiction d’être soignés pour d’autres. Nous aurions échappé à l’interdiction de boire au bar assis, debout, dedans, dehors, au port du masque à la plage, à l’école, sans compter les insultes, les attestations signées par soi-même de sortir une heure, les couvre-feux… Les Gilets Jaunes auraient gardé leurs deux yeux. Les « affaires » auraient été jugées au lieu d’être étouffées dans les médias. Et, en plus, on serait sortis de l’Europe !

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Qui aurait cru que Macron, en pleine dérive, allait avouer sa turpitude et faire campagne pour le Rassemblement national ?

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Fabien Bouglé : « Ces éoliennes vont coûter très cher, politiquement, à Emmanuel Macron »

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Au large de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), un parc éolien en mer de 80 éoliennes, à 12 kilomètres des côtes, doit voir le jour, ces prochaines semaines. Expert en politique énergétique, auteur des livres Nucléaire. Les vérités cachées (2021) et Éoliennes. La face noire de la transition écologique (2022) aux Éditions du Rocher, conseiller municipal de Versailles, Fabien Bouglé revient sur cette installation qui constitue, selon lui, « l’événement majeur qui va annoncer la défaite du Président actuel ». Il s’explique au micro de Boulevard Voltaire.

Jean Bexon. Des éoliennes vont être installées en mer au large de Saint-Nazaire. Quel dispositif est prévu ?

Fabien Bouglé. Ces éoliennes sont prévues depuis l’appel d’offres de 2011 lancé à l’initiative de Valérie Pécresse, dont le mari avait obtenu le marché des pales d’éoliennes et des éoliennes. Ce sont les premières éoliennes installées en France, il y a en tout 7 centrales éoliennes entre Saint-Nazaire et Le Tréport. Lors de son discours de Belfort, le président de la République Emmanuel Macron a annoncé vouloir installer 50 centrales éoliennes supplémentaires. Cela représente 4.000 mâts éoliens en mer. Emmanuel Macron veut parsemer le littoral français d’éoliennes marines. Le début de ce chantier, où on va voir les éoliennes au large de Saint-Nazaire et de La Baule une semaine avant les élections présidentielles, sera probablement l’événement majeur qui va annoncer la défaite du président de la République. Ces éoliennes vont lui coûter très cher, politiquement. En effet, un dernier sondage d’OpinionWay pour la SPPEF (Société de protection des paysages et de l’esthétique de la France) mentionne que 70 % des Français souhaitent le démantèlement des éoliennes. Il y a une forte distorsion entre la politique du président de la République et la volonté des Français de voir arrêter cette politique éolienne de pollution, soit sur le littoral soit sur terre.

J.B. Pourquoi vous opposez -vous à ce projet ?

F.B. Je m’oppose à toute éolienne installée, je suis favorable au démantèlement des éoliennes existantes et à l’arrêt définitif de toute éolienne installée. En effet, les éoliennes nous rendent dépendants du gaz, en particulier du gaz russe. Dans un article récent paru dans Les Échos, je précise qu’en raison de l’intermittence des éoliennes, qui ne produisent que 22 % de leur capacité maximale de production, on est obligé de compenser cette intermittence par des centrales back-up au gaz ou au charbon. À Landivisiau, en Bretagne, Total vient d’installer une centrale à gaz et explique, sur les réseaux sociaux, que c’est dans le but de compléter l’intermittence des éoliennes. Plus on installe d’éoliennes, plus on est obligé d’installer des centrales à gaz supplémentaires et le gaz, en Europe, vient de Russie. C’est tout le paradoxe : les éoliennes nous rendent dépendants du gaz russe. On ne peut pas vouloir sauver la planète en développant les énergies fossiles.

J.B. C’est ce qu’il se passe en Allemagne…

F.B. En Allemagne, où le choix a été fait d’arrêter les centrales nucléaires, il y a une explosion des émissions de gaz à effet de serre, en raison des centrales à charbon et au gaz qui complètent les éoliennes. Les Grünen, les ayatollahs verts du gouvernement actuel en Allemagne, sont favorables à l’ouverture des centrales au charbon. C’est un paradoxe incroyable, quand on sait que le bilan carbone d’une centrale nucléaire est de 6 g par kWh produit, alors que celui des centrales au charbon est de 1.000 g par kWh produit. C’est la raison pour laquelle la France est la championne du monde de l’électricité décarbonée. Notre bilan est de 50 g par kWh produit là où l’Allemagne en produit 500 g par kWh produit. Et elle produit 10 fois plus de gaz à effet de serre que la France.
Certains, comme Yannick Jadot ou Jean-Luc Mélenchon, voudraient que l’on suive le modèle allemand, un modèle raté, un échec retentissant, alors que la France est un modèle vertueux. C’est un paradoxe incroyable. Aujourd’hui, nous sommes à la croisée des chemins en matière de systèmes énergétiques et le choix de l’éolien est un très mauvais choix réalisé par Emmanuel Macron, puisque dans le discours de Belfort, il voulait coupler le nucléaire avec les éoliennes.

Jean Bexon, Boulevard Voltaire

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Nos chances pour la France, les faits du jour…

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Comment’R : Depuis maintenant plusieurs années l’ensauvagement de nos villes s’accroit et touche de plus en plus de personnes. Voici l’échantillon du jour qui ne représente que quelques cas parmi un océan de méfaits. Cette population de délinquants souvent immigrée et clandestins est parait-il une chance pour la France…. A vérifier.

https://democratie-participative.studio/rennes-un-groide-du-cameroun-viole-en-plein-jour-une-jeune-femme-de-19-ans-qui-allait-au-travail/

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Les paradoxes de Raymond Abellio

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Étrange Raymond Abellio (1907-1986). Issu d’un milieu très modeste, il intègre la prestigieuse école Polytechnique ; d’abord « homme de puissance », engagé dans l’action politique qui le mènera de la gauche socialiste révolutionnaire au collaborationnisme, ensuite, « homme de connaissance », métaphysicien et romancier voué à l’étude des sciences sacrées traditionnelles.

L’Occident, d’après lui, n’a pas dit son dernier mot : et si la pensée philosophique moderne et la recherche scientifique renouaient avec la plus ancienne sagesse ?

Pour en parler dans l’émission « les idées à l’endroit » de Rémi Soulié sur TV Libertés, Jean-Charles Roux, membre du bureau de l’association « Raymond Abellio, Recherches et Études » (ARARE) et Raphaël Juan, conservateur des bibliothèques.

Rémi Soulié, dans la revue Éléments

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A la rencontre d’un chef d’œuvre : le petit prince de Saint-Exupéry

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Jusqu’au 26 juin, le musée des Arts décoratifs de Paris consacre une exposition à l’un des livres les plus traduits, vendus et lus au monde. 1 300 éditions ; 484 traductions ; 200 millions d’exemplaires vendus – dont 14 en France. Monstre éditorial, “Le Petit Prince” (1943) d’Antoine de Saint-Exupéry est le livre de tous les superlatifs.

Victime de son succès, Le Petit Prince est malheureusement réduit à une poignée de citations répétées et rabâchées qui, hors contexte, dégoulinent de bons sentiments : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ». La belle et dense exposition « À la rencontre du Petit Prince » retire l’épais vernis de poncifs qui gênait notre lecture, afin de mieux comprendre la genèse et les inspirations de cette œuvre. Mis en valeur par une scénographie rigoureuse et poétique, plus de six cents documents nous plongent dans les mille et une vies de l’écrivain-aviateur.

« Je suis de mon enfance »

Dans l’antre saint-exupérienne, l’enfance, rempart contre les formes rationalistes et desséchées de l’âge adulte, règne en maître. Nul n’entre qui ne sait « pas vieillir et rester poète ». L’écriture du Petit Prince doit beaucoup à cette période d’imagination et de rêve, de joies simples et d’un rapport émerveillé au monde. L’exposition s’ouvre ainsi par une incursion dans l’enfance du petit Antoine illustrée par des photographies de famille, ses crayons aquarelles, de nombreuses lettres adressées à sa mère ainsi que ses premiers carnets de dessins et de poèmes. L’exposition suit ainsi un fil conducteur biographique, montrant comment l’écrivain puise à la source de sa vie et de ses expériences pour nourrir son Petit Prince. De son enfance à ses aventures parmi les pionniers de l’aviation de l’Aéropostale, de la puissante amitié qui animait les membres de cette confrérie de l’air à sa vie conjugale tumultueuse, mais aussi son engagement politique, philosophique et le reste de sa production littéraire. Ainsi, l’exposition s’arrête sur l’accident survenu dans le désert de la Libye en décembre 1935 avec son mécanicien André Prévost, à l’occasion d’un raid aérien entre Paris et Saigon. Cet épisode constitue un chapitre central de Terre des Hommes (1939), mais marque surtout le point de départ du Petit Prince.

Les documents rassemblés au Musée des Arts décoratifs montrent la place fondamentale qu’occupe le dessin dans la vie de Saint-Exupéry, une manière d’être en lien avec son enfance. Il dessine compulsivement, sur ses lettres, ses brouillons, dans ses carnets de vol ou en pleine page. Le Petit Prince n’est-il pas né de la volonté de ses éditeurs américains, qui, ayant repérés de drôles de dessins sur la nappe en papier d’un restaurant où ils avaient rendez-vous, lui commandèrent un « livre pour enfants » ? Sa forte originalité tient en effet à ses illustrations directement intégrées à la narration, réalisées par l’écrivain lui-même. C’est d’ailleurs autour du dessin que les protagonistes se rencontrent : « S’il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »

L’exposition redécouvre également l’influence d’une figure capitale, sa volcanique et sensuelle épouse Consuelo, artiste peintre salvadorienne, modèle du personnage de la Rose. Une lettre de l’écrivain à sa femme, présentée dans l’exposition, esquisse son œuvre future : « Il était une fois un enfant qui avait découvert un trésor. Mais ce trésor était trop beau pour un enfant dont les yeux ne savaient pas bien le comprendre ni les bras le contenir. Alors l’enfant devint mélancolique. » Une mise en lumière qui fait suite à la publication de la correspondance des époux entre 1930 et 1944 en 2021.

Le manuscrit original présenté pour la première fois en France

Pièces maîtresses de l’exposition, les feuillets du manuscrit original ont traversé l’Atlantique depuis la Morgan Library de New York, où ils sont conservés depuis 1968, pour être exposés pour la première fois en France, enrichis d’un ensemble inédit de dessins préparatoires et d’aquarelles originales provenant de collections particulières. Certaines scènes esquissées ne figureront pas dans la version finale du Petit Prince. Ainsi, un marchand de machines à tremblements de terre ou un chasseur de papillons !

Jean Cau (qui ne mâchait pas ses mots contre Saint-Ex’ !) écrivait dans Le meurtre d’un enfant (1965) : « Qu’est-ce qu’un adulte, sinon l’héritier d’une enfance ? Qu’est-ce qu’un adulte sinon le traître et le meurtrier d’une enfance ? L’enfant qu’il a été c’est ce qu’il y a de mieux chez un adulte. L’âge adulte, c’est de l’enfance pourrie ». Saint-Exupéry rétorque par ce petit récit pour adultes, malle au trésor destiné à réveiller les âmes d’enfant de ceux qui ont vieilli en restant poètes.

Alix Marmin, dans la revue Éléments

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Où est passée l’armée ukrainienne ?

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Pour Bernard Wicht, expert en stratégie militaire, l’absence de culture militaire dans les médias occidentaux explique, en partie, l’illusion d’une résistance ukrainienne victorieuse alors que l’objectif opérationnel (destruction de l’armée ukrainienne) et l’objectif stratégique (sidération de l’UE et de l’OTAN) est déjà largement acquis.

Il est vrai que dans la guerre en Ukraine, il est difficile d’obtenir des informations fiables : d’où la relative incertitude sur le déroulement des opérations.

Il importe cependant de préciser que cette incertitude touche surtout les forces ukrainiennes dont on vante la courageuse résistance, mais qu’on ne voit jamais. On connaît la position approximative des troupes russes, celle des unités ukrainiennes reste en revanche inconnue.

Que dire donc à leur sujet ?

C’est là que l’analyste militaro-stratégique doit faire appel à sa grille de lecture parce qu’une guerre conventionnelle (appelée aussi de « haute intensité ») obéit à certaines règles, ne serait-ce qu’en raison de l’organisation des forces militaires engagées, de leur formation, de leur équipement et de leur chaîne de commandement. Il y a donc bel et bien une « culture militaire » permettant d’appréhender la réalité de la guerre en dépit du rideau d’incertitude couvrant les opérations. Autrement dit, et pour faire court, au même titre qu’un spécialiste en histoire de l’art est capable de reconnaître et valider un tableau de l’école hollandaise, un spécialiste en stratégie peut donner une analyse pertinente sans pour autant disposer de toutes les cartes.

C’est précisément cette culture militaire qui fait aujourd’hui défaut dans les médias et qui explique, en partie, les commentaires que l’on retrouve dans la presse – pour le dire de manière quelque peu satirique, le spécialiste des sports est prié d’authentifier le tableau de l’école hollandaise !

Revenons à la culture militaire, que nous dit-elle des opérations en cours :

– Avant la guerre déjà, l’armée ukrainienne ne brillait ni par sa discipline, ni par ses compétences : près de 60% des conscrits ne répondaient pas aux appels de mobilisation et elle a subi deux revers douloureux face aux combattants pro-russes du Donbass. Son armement et son équipement étaient déjà vieillots, son encadrement à l’avenant.

Enseignement à tirer : comme toute institution, une armée mal instruite et mal commandée peut se réformer (récréer un corps d’officiers compétents, discipliner et instruire les troupes techniquement et tactiquement, réapprendre la manœuvre etc.). Un tel processus prend toutefois du temps qui se calcule, dans le meilleur des cas, en mois, le plus souvent en années et, surtout pas, en plein combat, sous les coups de l’ennemi. De là, on peut déduire avec un certain degré d’objectivité et de certitude qu’à l’heure actuelle, l’essentiel de l’armée ukrainienne se trouve encore concentrée face au Donbass sur les positions qu’elle occupait au moment du déclenchement du conflit. Sinon, comment aurait-elle pu se déplacer sans couverture aérienne et sans subir le même sort que les colonnes de chars égyptiens et syriens lors de la Guerre des Six Jours (1967). Selon toute vraisemblance par conséquent, l’armée ukrainienne est donc piégée, encerclée entre d’un côté les forces pro-russes du Donbass et, de l’autre, l’armée russe qui commence à se rabattre vers l’est de l’Ukraine. C’est une répétition de Stalingrad et la marge de manœuvre des troupes ukrainiennes n’existe plus que dans les tweets du Président Zelensky. Relevons au passage combien l’absence de culture militaire induit, là aussi, les commentateurs à se fourvoyer en interprétant la manœuvre d’enveloppement sur l’est comme une retraite, comme un aveu d’échec ; c’est tout le contraire, il n’y a plus d’objectifs stratégiques pertinents du côté de Kiev et Kharkov, les infrastructures militaires ont été détruites et il serait peu raisonnable de se lancer dans des combats urbains sans intérêt. L’objectif opérationnel (la destruction de l’armée ukrainienne = démilitarisation) est en voie de réalisation et l’objectif stratégique (la sidération de l’UE et de l’OTAN) est déjà largement acquis.

– Qu’en est-il des unités paramilitaires ukrainiennes (régiment Azov et autres). Ce sont elles qui se trouvent dans le reste de l’Ukraine et qui, parfois, réussissent à placer quelques coups au but sur un convoi logistique russe, un peu comme les combattants irakiens l’ont fait en 2003 lorsque l’armée américaine remontait vers Bagdad. Dans ce dernier cas de même qu’aujourd’hui à nouveau, ce ne sont que des actions ponctuelles sans effet majeur. Les unités paramilitaires ne disposent généralement pas d’armement lourd. Il faut préciser à cet égard qu’elles ne sont pas prévues pour mener la guérilla ; leur désignation officielle est « bataillons de représailles », c’est-à-dire qu’elles ont pour cible les populations civiles récalcitrantes. Ce sont ces bataillons qui ont perpétré des massacres en 2014 à Odessa et Marioupol et, en ce moment, ce sont eux qui occupent notamment cette dernière ville en utilisant ses habitants comme bouclier – d’où la lenteur de progression des troupes russes qui veulent éviter un bain de sang.

La tempête médiatique occidentale n’intéresse pas le reste du monde

– Vers quelle issue s’achemine-t-on ? Le temps joue clairement en faveur des Russes qui n’ont à craindre aucune action de l’UE, de l’OTAN, ni des Etats-Unis. La tempête médiatique occidentale n’intéresse pas beaucoup le reste du monde où chacun raisonne en fonction de ses intérêts stratégiques propres (l’attitude des pays Arabes est emblématique à cet égard). Les sanctions se retournent déjà contre l’Europe occidentale avec la hausse du prix du gaz et du pétrole, les grandes difficultés que rencontrent désormais les sociétés spécialisées dans le négoce international, la pression exercée par l’Occident sur les entreprises actives en Russie (Nestlé par exemple). Tout ceci ne fait que commencer … mais la quasi-instantanéité des effets négatifs des sanctions doit nous interpeller, l’économie européenne est fragile, nos sociétés sont profondément fragmentées ! Dans son allocution début janvier 2022 devant les membres du Valdai Club, un think tank russe équivalent de la Rand Corporation US, Vladimir Poutine déclarait que le « scénario guerre » était dorénavant une option valable avec comme objectif fondamental l’effondrement des économies occidentales prisonnières du dollar et soumises à la volatilité des marchés financiers globaux. Il est évidemment encore trop tôt pour dire si ce but macro-stratégique sera atteint mais, quoique qu’il en soit, les économies occidentales souffrent d’ores et déjà de leur fragilité structurelle.

Privat-docent à l’Université de Lausanne et chargé de recherche au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris), Bernard Wicht est l’auteur de L’avenir du citoyen-soldat, aux éditions Le Polémarque.

Post-Scriptum. Une mention spéciale doit être attribuée au Président Zelensky et à ses spin doctors (je le dis ici sans ironie aucune). Avec pour seules armes Twitter et Facebook, celui-ci réussit depuis plus d’un mois à maintenir l’illusion d’une résistance ukrainienne victorieuse. Du point de vue de l’art de la guerre, c’est une réelle performance que bien peu de généraux seraient capables de réaliser. La guerre est aussi affaire de mise en scène !

Bernard Wicht dans la revue Éléments

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La chanson du jour, The Way I Feel – Adrian Gurvitz

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En ce premier week-end d’avril la “chanson du jour” sera pétillante avec une coloration disco. Il nous faut bien ça pour nous convaincre que nous sommes au printemps. Laissez de côté tout vos soucis, sautez dans vos plus beaux habits et faites donc un tour sur la piste de danse. Veinards!

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McKinsey a aussi conseillé Blanquer en 2020 pour 500.000 €… pour rien

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Le rapport sénatorial sur le recours par le gouvernement aux services de McKinsey s’apparente à un catalogue à la Prévert ou à une série de Martine : McKinsey chez Macron, McKinsey chez Véran, McKinsey à La Poste (ah, non, là, c’est pas McKinsey, c’est Sémaphore), et donc, aussi, McKinsey (et là, c’est bien lui) à l’École : oui, le ministère de l’Éducation nationale a, lui aussi, eu recours, en 2020, à ses services. Officiellement pour une mission « sur l’évolution du métier d’enseignant », facturée 496.800 euros (payée pour moitié par la Direction interministérielle de la transformation publique).

Concrètement, comme l’a révélé, le mercredi 19 janvier, le directeur associé de McKinsey France, Karim Tadjeddine, lors de son audition au Sénat par la sénatrice communiste Éliane Assassi, ce contrat de 496.800 euros facturé à l’Éducation nationale était destiné à l’organisation d’un « séminaire » pour « réfléchir aux grandes tendances des évolutions du secteur de l’enseignement ».

Ce qui ajoute du scandale au scandale, dans ce cas précis, c’est que cette prestation n’aura servi à rien car le séminaire en question n’a jamais eu lieu, à cause du Covid. Les enseignants et les contribuables apprécieront. Certes, une source proche du dossier a révélé à France Info que « ces honoraires ont couvert trois mois de mobilisation, avec une équipe-projet de six personnes et la mobilisation de collaborateurs dans une quinzaine de pays », avec à la clef « un document de référence de 200 pages organisé en plusieurs thématiques (conditions d’enseignement, intérêt de l’innovation dans les systèmes éducatifs, nouveaux modes de gestion…) ». Mais le ministre Amélie de Montchalin, dans son audition, a affirmé que le document de McKinsey avait été réutilisé à la fin de l’année, pour « la préparation et la rédaction » d’un rapport du Conseil scientifique de l’Éducation nationale (CSEN), « Quels professeurs au XXIe siècle ? » Or, l’auteur principal de ce rapport, Yann Algan, professeur d’économie et doyen de l’École d’affaires publiques de Sciences Po, a expliqué à France Info qu’il n’avait repris que « quelques graphiques produits par McKinsey dans son document, mais cela représente un pourcentage tout à fait négligeable du rapport ». Enfin, toujours selon la chaîne publique, « la contribution du cabinet a reçu la note de 3/5 lors de son évaluation par la DIPT ». Cela fait beaucoup. Ou bien peu, pour 500.000 €.

En outre, dans le cas de l’Éducation nationale, une telle pratique est d’autant plus scandaleuse que l’argument de l’absence de compétences internes paraît difficilement recevable. Comme le rappelle Libération : « L’Éducation nationale est en effet une grosse machine, avec ses 892.000 agents dont une panoplie de hauts fonctionnaires qualifiés. Liste non exhaustive : les inspecteurs généraux, les recteurs, les agents de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) qui connaissent ces sujets sur le bout des doigts. »

Ce scandale arrive à un moment où le malaise enseignant devient de plus en plus spectaculaire. Plusieurs enquêtes réalisées par leurs syndicats révèlent une situation inédite : près de 75 % des enseignants du primaire sont insatisfaits, selon un sondage réalisé par Harris Interactive pour le SNUIipp-FSU, publié mercredi, 23 % se disent même « pas du tout satisfaits » de leur situation. De même, le Baromètre des métiers 2022 du SE-UNSA a mesuré que 86 % des professeurs agrégés « ne sont pas satisfaits de leurs perspectives de carrière ». Signe des temps, le congrès annuel du SNALC Bordeaux le mois dernier avait pour thème : « Comment rester ? Comment partir ? »

On peut imaginer l’effet que peut produire cette prestation McKinsey sur le corps enseignant. Il est en tout cas fort probable qu’Emmanuel Macron n’y retrouvera pas son niveau d’il y a cinq ans (38 %, contre 23 % à Mélenchon).

Frédéric Sirgant dans BV

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Le rappeur Booba salue une prise de parole d’Éric Zemmour à propos de l’endoctrinement à l’école

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Interrogé sur l’école, Éric Zemmour a dénoncé l’endoctrinement qui règne dans les établissements scolaires, recevant pour cela les félicitations du rappeur Booba.

Lors d’une interview donnée à Brut, la semaine dernière, Éric Zemmour a répondu à nombre de questions que se posent les Français sur divers sujets comme l’écologie, le Grand Remplacement ou encore l’école. Le candidat Reconquête a dû répondre à cette question : « Qu’entendez-vous par chasser l’idéologie LGBT des écoles ? », question sur laquelle il s’est expliqué. « Il y a aujourd’hui dans de nombreuses écoles des associations, en particulier LGBT, mais pas seulement, des associations anti-racistes aussi […] qui viennent dans les écoles et qui endoctrinent les enfants. Moi, j’estime qu’ils n’ont rien à faire dans les écoles, que l’école, c’est fait pour apprendre à lire à écrire à compter […] et que ces gens-là n’ont rien à faire dans les écoles. L’école doit être un sanctuaire. »

Le rappeur a salué la prise de parole du candidat

Sur Twitter, ce 2 avril, le rappeur Booba a partagé cet extrait de l’émission, saluant, sans ironie, les propos d’Éric Zemmour : « Non à l’endoctrinement des enfants. Bravo monsieur Zemmour pour cette intervention. Je suis obligé de saluer ce discours. Ce sujet est bien trop important. »

Une intervention remarquée, pour ce rappeur qui n’a pas toujours été tendre avec le candidat.

Lu dans Boulevard Voltaire

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Soljenitsyne, relève-toi, ils sont devenus fous !

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Plusieurs syndicats d’enseignants exigent le changement de nom du collège Alexandre-Soljenitsyne d’Aizenay en Vendée au profit de celui de Vsevolod Mikhaïlovitch Eichenbaum, dit Voline, un poète ukrainien plus conforme, sans doute, à leur idéologie « progressiste ».

Rédacteurs d’une pétition soutenue par SUD Éducations, le SGEN-CFDT, la CGT et ATTAC, ces syndicats de gauche osent mentir effrontément pour justifier le Grand Remplacement d’un symbole de la résistance au communisme en alléguant que Soljenitsyne, mort en 2008, aurait approuvé l’invasion russe en Ukraine en 2022. Pas moins ! La Russophobie atteint des sommets de bêtise, de sectarisme et d’ignorance crasse.

Ces falsificateurs de l’Histoire osent écrire : « Soljenitsyne partageait avec [Poutine] sa vision de l’unité de la Russie (donc l’annexion de l’Ukraine), un patriotisme aveugle et une fascination pour les régimes autoritaires. » Et de citer, de façon hallucinante : Soljenitsyne et Poutine partageraient une fascination pour les régimes autoritaires de Franco et Pinochet.

Négationnisme historique… Soljenitsyne n’avait strictement aucune « fascination pour les régimes autoritaires » et n’a jamais prêché quelque « patriotisme aveugle ». Au contraire, il était partisan de « la démocratie des petits espaces », du zemstvo, ou auto-administration locale, de la décroissance et de « l’autosuffisance radieuse » qui vont à l’encontre du gigantisme politique, de la toute-puissance de l’État comme de celle du marché. Et si Soljenitsyne constatait que l’Ukraine faisait bien partie, historiquement, de la Russie, il considérait que c’était, en dernier ressort, au peuple ukrainien constitué depuis alors en État indépendant – à tort ou à raison – de choisir lui-même son destin. Dans L’Archipel du goulag, qu’il rédige dans les années 60, il écrit avec raison, mais aussi avec ses tripes : « J’ai du mal à parler de ces choses : Ukrainien et Russe s’unissent en moi dans le sang, dans le cœur, dans les pensées. Mais la grande expérience que j’ai eue dans les camps de contacts amicaux avec les Ukrainiens m’a révélé à quel point leur cœur est devenu gros. Notre génération n’échappera pas à la nécessité de payer les fautes des siècles précédents. Taper du pied et crier : “Ceci est à moi !” est le chemin le plus simple. Incommensurablement plus difficile est de dire : “Vous voulez vivre à votre idée ? Faites-le !” […] Que nous soyons une grande nation, nous devons le démontrer non par l’énormité de notre territoire ou le nombre de peuples soumis à notre tutelle, mais par la grandeur de nos actes. Et par la profondeur à laquelle nous labourerons ce qui nous restera comme terres, défalcation faite de celles qui auront refusé de vivre avec nous. » Cela paraît assez clair…

Alors, d’où provient l’amalgame : Soljenitsyne-Poutine, même combat ! De leur rencontre en septembre 2000 où les deux hommes partageaient certaines conceptions communes sur le sort d’une Russie devant renouer avec son génie spirituel et traditionnel face à un Occident pourri par l’individualisme consumériste et le matérialisme américanoïde – même s’il faut bien le reconnaître, vingt ans après, Poutine n’a pas non plus enjambé le mur de l’argent facile et de la ploutocratie corruptrice. Il est vrai, aussi, que Moscou ne s‘est pas fait en un jour… Ni le communisme complètement défait après 70 ans de règne.

Il est non moins vrai que Poutine a affirmé à plusieurs reprises que la Russie n’envahirait pas l’Ukraine, même encore quinze jours avant l’agression. Il estimait que c’était aux Ukrainiens de se déterminer démocratiquement. Poutine marche alors sur les pas de Soljenitsyne… Et puis, nous connaissons la suite.

L’universitaire Hubert Heckmann remet les pendules à l’heure lorsqu’il constate, contre toutes les idées reçues : « Débaptiser le collège Soljenitsyne d’Aizenay, ce n’est donc pas rendre hommage au peuple ukrainien, bien au contraire : c’est occulter une part de sa mémoire » (Le Figaro, 23/3/2022). Rappelons, tout de même, aux syndicats précédemment cités – proches du Parti communiste et de La France insoumise -, à ces pétitionnaires professionnels, à ces éradicateurs et rééducateurs de la pensée, que ce sont eux les totalitaires. Ils transforment les faits, les paroles, les contextes pour mieux jeter l’anathème sur Poutine en l’amalgamant avec Soljenitsyne qui, lui, fut un prophète de l’identité des peuples et de la liberté individuelle. Qu’ils se retournent face à un miroir : ils y verront un Staline décati.

Arnaud Guyot-Jeannin dans Boulevard Voltaire

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