Sophie Pétronin repart au Mali ? Qu’elle y reste !

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L’incroyable rumeur courait depuis plusieurs jours : Sophie Petronin est donc bien retournée d’elle-même dans le pays où elle avait été prise en otage et délivrée par la France. Les Français s’en souviennent. Après quatre années de détention par un groupe djihadiste au Mali, la dernière otage française dans le monde débarquait, le 9 octobre 2020, à l’aéroport de Villacoublay. Elle était accueillie en grande pompe par Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. On se souvient des retrouvailles poignantes, lors de son arrivée sur le tarmac de l’aéroport, avec son fils qui avait remué ciel et terre pour faire libérer sa mère de 75 ans.

Cette émotion palpable fait place, aujourd’hui, à une incompréhension et une indignation nationales. Quelle mascarade ! Les scènes d’effusion larmoyante occultaient donc la navrante réalité : le fanatisme humanitaire de cette femme complètement « retournée », comme disent les services secrets, par l’idéologie islamiste.

Déjà voilà plus d’un an, à peine avait-elle posé le pied sur notre sol français que Sophie Pétronin exprimait le vif désir de retourner sur la terre de sa captivité, le Mali. Ses premières déclarations sur le tarmac ne laissaient présager rien de bon. « Pour le Mali, je vais prier, implorer les bénédictions et la miséricorde d’Allah, car maintenant je suis musulmane. Vous dites Sophie mais c’est Mariam que vous avez devant vous », déclarait Sophie Pétronin, vêtue d’un voile blanc.

Au lieu de témoigner sa gratitude envers les forces militaires qui ont organisé sur le terrain son rapatriement au péril de leurs vies, elle revendiquait sa conversion à la religion de ses ravisseurs qu’elle considérait comme des militaires et non des djihadistes. Dans son esprit, sa détention n’était autre qu’une « retraite spirituelle ». Quelle indécence au regard des milliers de civils maliens massacrés et des femmes violées !

La décence ne fait pas partie des qualités de cette humanitaire aveuglée par ses convictions. Rappelons que son rapatriement fut l’objet de sombres tractations : 200 djihadistes avaient été libérés et dix millions d’euros auraient été versés (par le Vatican, selon le JDD, qui précise que « parmi les deux otages italiens libérés figurait le prêtre Pier Luigi Maccalli »). Autant dire que cette contrepartie révoltante allait rendre encore plus périlleuse l’opération Barkhane,  opération militaire menée au Sahel et au Sahara depuis 2014 par l’armée française pour lutter contre les groupes armés salafistes djihadistes. Cinquante-trois soldats français y ont perdu la vie depuis 2016, le dernier soldat est décédé il y a trois semaines. Mais Sophie Pétronin s’en contrefiche. Un an plus tard, la voilà repartie. Elle avait prévenu, elle l’a fait, avec l’aide de ce fils qui semblait si ému de la revoir.

Le propre des fanatiques, c’est qu’ils vont jusqu’au bout de leur combat, peu importent les conséquences, et au péril de leur vie. Laquelle, d’ailleurs, n’a plus de valeur au regard de la grandeur indépassable de la cause qu’ils défendent. Sophie Pétronin campe une de ces fanatiques qui cumulent un humanitarisme aveugle et le syndrome de Stockholm.

Des militaires qui risquent leurs vies, une rançon payée qui a très certainement aidé à financer le terrorisme islamiste, tout cela aura servi à récupérer une fanatique décidée à retourner sur les lieux de son enlèvement. Si Sophie Pétronin se fait de nouveau enlever, il serait irresponsable de déployer autant de moyens pour la libérer. Un otage libéré qui retourne sur les lieux de son enlèvement ne doit pas bénéficier, une seconde fois, de la protection de la nation. Si, chère Sophie Pétronin, vous aimez tellement vos bourreaux, restez avec eux. Vous ne nous manquerez pas.

Isabelle Marchandier, Riposte Laïque

Le procès des attentats du Bataclan et le candidat Zemmour

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Cela fait bientôt deux mois que le procès des attentats de Paris du 13 novembre 2015 a débuté dans l’enceinte du Palais de Justice de Paris où, une salle d’audience a été spécialement construite pour accueillir les parties civiles.

En tant que témoin du premier cercle de l’attentat du Bataclan, j’ai assisté à plusieurs audiences dans l’enceinte de la Cour d’Assises Spéciale entourée de murs en bois blanc avec d’élégantes sculptures de marbre ornant la salle.

J’étais en effet convoquée à la barre du Tribunal ce mois d’octobre pour me constituer partie civile, ayant été confrontée à un jeune homme décédé dans le bureau de l’administration du Bataclan au RDC de l’immeuble où j’étais domiciliée depuis dix ans et à des scènes de guerre et de chaos d’une grande violence sur nos trottoirs.

J’ai ainsi découvert l’ampleur de ce procès hors norme avec la présence d’une cinquantaine d’avocats, une centaine de gendarmes et de policiers, de nombreux journalistes et psychologues. Je me suis présentée à la barre du Tribunal à l’appel du Président Monsieur Jean-Louis Peries afin de décliner mon identité et livrer brièvement mon témoignage de cette nuit tragique du 13 novembre 2015.

C’est ainsi que j’ai pu longer le box des accusés où, quatorze prévenus sont placés derrière d’épaisses vitres en verre sous la haute surveillance de policiers lourdement armés. Mon attention s’est bien évidemment attardée sur Salah Abdeslam, le seul survivant du commando terroriste. Son regard était froid et hostile, il s’était rasé les cheveux le jour de ma venue au Tribunal. J’ai longuement observé ces accusés, ce sont des hommes à l’allure banale qui ont pourtant commis l’irréparable.

Six ans après la date du 13 novembre 2015, le traumatisme reste béant et insurmontable chez de nombreux rescapés et parents de victimes. Les récits des parties civiles sont insoutenables avec la description de sévices et actes de barbarie perpétrés à l’intérieur de la salle de concerts du Bataclan. Un père a notamment indiqué au Tribunal que son fils a été battu à mort par les terroristes qui lui ont également infligé des mutilations, son fils n’ayant plus de yeux dans les orbites lors de la visite mortuaire à l’institut médico-légal de Paris quelques jours après l’attentat. D’autres parents endeuillés ne sont plus en mesure de travailler, le chiffre d’affaires de leurs propres entreprises s’est effondré depuis la perte de leurs enfants. C’est le cas de Monsieur Patrick Jardin, le père de Nathalie qui travaillait comme éclairagiste lumière avec toute l’équipe du Bataclan au RDC de mon immeuble. Ce père meurtri a été contraint de fermer son affaire de locations de voitures et il se bat pour que la responsabilité de certains dirigeants politiques soit reconnue du fait de la non-intervention des forces de l’ordre et des militaires en faction devant le théâtre du Bataclan, le soir du 13 novembre 2015. Cela reste en effet un mystère, une incompréhension, un secret d’Etat. Certains affirment que le gouvernement français a sciemment laisser perdurer le massacre afin d’y retirer certains intérêts, notamment pour faire passer de nouvelles lois visant à renforcer le contrôle de la population française.

Malgré la gravité de ces attaques islamiques qui constituent clairement un acte de guerre contre la France, l’omerta reste très importante au sein de la caste politique, médiatique et judiciaire. C’est une page de l’histoire de France qui s’est écrite le 13 novembre 2015, ces attentats sont l’acte le plus meurtrier depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En une nuit, nous avons quitté l’époque de l’après-guerre pour basculer dans une ère nouvelle sur notre territoire national, celle des affrontements ethnico-religieux et du grand djihad. Et pourtant, tout le déroulé de ce procès historique reste sous contrôle, aucune parole ne devant destabiliser l’ordre établi et le politiquement correct. Ainsi, il est totalement interdit de faire clairement le lien entre ces attaques meurtrières et l’idéologie coranique, le grand absent de ce procès étant en réalité l’islam.

Le Président , Monsieur Jean-Louis Peries, conteste toujours le fait que des mutilations à l’arme blanche ont été commises contre des victimes du Bataclan. Les parties civiles les plus virulentes dans leurs prises de parole sont relayées à la barre en fin de séance, en toute fin de journée, lorsque la salle d’audience s’est totalement vidée. Par ailleurs, le Président n’hésite pas à critiquer certains témoignages de parents de victimes, considérés selon lui comme des discours trop politiques.

Les médias du système continuent également de pourchasser toute parole qui semblerait déviante sur le thème de l’islam au cours de ce procès, le mot d’ordre étant pour les parties civiles de ne jamais ressentir aucune haine ni ressentiment, malgré le traumatisme ou la perte d’un être cher.

Il est à noter que certains rescapés des attentats ont préféré témoigner de façon anonyme à la barre par crainte d’éventuelles représailles et un juge d’instruction refuse que son visage apparaisse publiquement lors du procès ou à la télévision pour éviter tout prise de risque pour son intégrité physique.

Il en ressort une grande infantilisation, les parties civiles étant encadrées par le labyrinthe complexe de la procédure pénale d’un procès d’assises où aucun dépassement d’humeur, signe de colère ou d’indignation n’est toléré. J’ignore moi-même si des poursuites judiciaires pourraient être engagées à l’encontre des parties civiles qui se montreraient trop insolentes ou irrévérencieuses devant la Cour.

De façon inattendue et concomitante à ce procès hors norme des attentats du 13 novembre 2015, nous assistons en parallèle à l’arrivée spectaculaire d’Eric Zemmour dans le champ politique, sa candidature pour l’élection présidentielle de 2022 ne faisant plus aucun doute aujourd’hui. L’exclusion d’Eric Zemmour de la chaîne CNews, sur ordre du CSA, est à mes yeux étroitement liée au déroulé du procès historique susvisé, Eric Zemmour n’ayant pas hésité à délivrer à l’antenne une parole de vérité dès l’ouverture de ce procès au mois de septembre 2021, peu de temps avant la sanction du CSA. Il semble évident que le maintien d’Eric Zemmour sur le plateau de Christine Kelly aurait permis au polémiste de livrer une toute autre lecture du déroulé des audiences du procès des attentats, et cela devant des millions de téléspectateurs. Juste avant son éviction de la chaîne de télévision, Eric Zemmour a d’ailleurs eu le temps de rappeler sur CNews que Salah Abdeslam a agi en tant que véritable musulman, le tout en conformité avec les préceptes du Coran. La grande crainte du CSA, du gouvernement, des médias et des instances judiciaires était en réalité qu’Eric Zemmour fasse publiquement un contre-procès des attentats du 13 novembre 2015, en rappelant le lien évident de ces attaques avec l’islam, le tout en totale opposition avec la vision et la censure imposées par le système en place.

En réalité, le CSA a permis à Eric Zemmour de bénéficier de tout son temps libre pour lancer sa campagne présidentielle avec des meetings et des rassemblements qui sont un véritable succès dans toute la France. Dans ses discours, Eric Zemmour n’hésite pas à revenir sur le drame du Bataclan et sur les autres attentats perpétrés contre la France, en rappelant que ces offensives sont toujours commises au cri de « Allah Akbar ! ». Ainsi, le système n’a pas réussi à museler Eric Zemmour qui prend sans cesse la défense des victimes et des parents endeuillés, en désignant clairement l’ennemi qui est l’islam.

Et dans l’ombre d’Eric Zemmour, se cache Mme Sarah Knafo, sa conseillère personnelle, sans qui la candidature de l’écrivain polémiste à la présidentielle n’aurait jamais été possible. Sarah Knafo est une jeune énarque dont la famille est proche de celle d’Eric Zemmour, elle a su convaincre ce dernier de se lancer dans la bataille présidentielle, persuadée du potentiel exceptionnel de cet homme visionnaire à l’intelligence hors du commun. Mais c’est également en mémoire de son petit frère Dan que Sarah Knafo s’est lancée dans ce challenge. Car un drame familial a frappé Sarah Knafo dès l’enfance, sa mère ayant été violemment agressée en Seine-Saint-Denis par des racailles, alors qu’elle était enceinte de son frère, qui naîtra avec un lourd handicap irréversible suite à cette agression. Dan Knafo est décédé en 2018 suite à des complications liées à son handicap. Une date décisive pour Sarah Knafo farouchement déterminée à agir en mémoire de son frère défunt et à changer le destin de la France en propulsant Eric Zemmour dans l’arène politique.

Le verdict des attentats de Paris du 13 Novembre 2015 est attendu au mois de mai 2022, au moment même où se jouera le sort de la future élection présidentielle. Il semble évident que ces deux évènements exceptionnels seront étroitement liés et auront une influence décisive sur le vote du peuple français.

Caroline-Christa Bernard, Riposte Laïque

« La liberté dans le hijab » : une campagne de publicité financée par Bruxelles

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À bien y réfléchir, cet énième spot de propagande nord-coréenne, pourtant si maladroit et si grossier qu’on le dirait découpé à la scie sauteuse dans un tract des Frères musulmans, n’est pas absurde. Je m’explique.

Ce clip, assez court, montre plusieurs femmes (de toutes les couleurs), d’abord vêtues « à l’européenne », c’est-à-dire n’importe comment, puis en hijab. Ce hijab est d’ailleurs européen, lui aussi, semble-t-il, puisque cette campagne est financée par le Conseil de l’Europe, c’est-à-dire par nous. Les images se superposent verticalement, une moitié en civil, une moitié en foulard. C’est la même femme et en même temps non. Merveilleux. Le slogan s’affiche en anglais (le Brexit n’y a rien fait) : « Beauty is in diversity as freedom is in hijab. » Pas besoin de traduction, on a tous compris.

Il n’est pas absurde que ce slogan parle finalement à tous les camps. Oui, la beauté est dans la diversité : diversité des paysages, des silhouettes, des costumes, des traditions, des architectures, des couleurs de peau, des religions, des gastronomies, etc. Mais pour défendre cette diversité, il ne faut pas transformer le monde en un dépotoir uniformisé, recouvert de béton et de cages à poules, d’employés du tertiaire et de McDo, de survêtements et de décorations d’Halloween, de chichon et de Netflix, un monde perfusé par la morphine d’une religion séculière, celle de l’humanisme devenu fou. Il ne faut pas non plus considérer que le hijab, c’est l’Europe, tandis que les chrétiens sont massacrés dans les pays musulmans. Il faut, au contraire, que la diversité, dans sa beauté singulière, soit préservée dans chacun de ses lieux naturels de déploiement, et non mélangée au mixeur pour obtenir une purée humaine décérébrée, universalisée, déculturée.

Oui, également, la liberté est dans le hijab. La paix, même, est dans le hijab. Je m’explique (bis). Nos lecteurs savent que les mots arabes se forment autour de trois consonnes, qui sont la racine de leur sens : par exemple JHD, qui a trait à l’effort, donne ainsi jihad, bien connu, mais aussi ijtihad, qui signifie interprétation (du Coran) et est encore pratiqué par les musulmans chiites. Sur le même modèle, SLM a donné salam, la paix, mais aussi islam, la soumission. Le philosophe allemand Ludwig Wittgenstein, dans son Tractatus logico-philosophicus (1918), avait tout dit : « Les limites de mon langage signifient les limites de mon propre monde. » Ainsi de cette corrélation entre paix et soumission, en arabe et dans la culture islamique.

En islam, donc, les femmes ne sont libres que dans la soumission consentie ; c’est probablement, d’ailleurs, ce que veut dire le Conseil de l’Europe en publiant, en parallèle de sa campagne vidéo, des affiches de femmes voilées avec le slogan « my headscarf, my Choice » (« mon foulard, mon choix »). « La femme sans voile est comme une pièce de deux euros : visible de tous, elle passe de main en main », résumait, il y a quelques années, avec un appréciable sens de la formule, Hani Ramadan, frère de Tariq.

Notre civilisation européenne, gréco-latine, pagano-chrétienne, ne meurt pas seulement sous les coups de ses envahisseurs. Elle meurt aussi de la dépression suicidaire de ses élites. Je pense à la fin de ce poème de Baudelaire, Je suis comme le roi d’un pays pluvieux, qui parle d’un prince apathique et malheureux, et j’y vois, en conclusion, un parallèle avec la situation présente, entre carnage terroriste et démission des puissants :

Le savant qui lui fait de l’or n’a jamais pu
De son être extirper l’élément corrompu,
Et dans ces bains de sang qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
Il n’a su réchauffer ce cadavre hébété
Où coule au lieu de sang l’eau verte du Léthé.

Les Grecs avaient décidément tout prévu, puisque Léthé, la déesse du fleuve éponyme, déesse de l’Oubli, était la fille d’Éris, la Discorde. L’Europe a oublié la guerre séculaire (Lépante, Vienne, la Grèce) que lui a toujours faite l’islam. Elle la revivra. La parenté entre Léthé et Éris plane au-dessus de nos têtes.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

Jean Castex a encore frappé : pour soulager l’hôpital, ne tombez pas malade !

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Mot historique, magique, quasi surréaliste de Jean Castex, Premier ministre de la République française, prononcé, samedi, à l’Hôpital Nord de Marseille (décidément, ce gouvernement aime bien Marseille) : « Le meilleur moyen de soulager l’hôpital, c’est, finalement, de ne pas tomber malade, de ne pas tomber malade [NDLA : répétition pédagogique devenue un vrai tic, histoire de donner de la matière à Laurent Gerra] et ça, ça dépend de chacune et chacun de nous » [re-NDLA : « le chacune et chacun » est obligatoire, surtout dans cet ordre, comme le port de la ceinture de sécurité en voiture ou celui du casque sur un chantier].

Bien sûr, il faut replacer cette phrase dans son contexte, comme on dit, faire preuve d’un minimum de bonne foi, écouter tout ce qu’a dit Jean Castex qui, au chevet de l’hôpital, mettait en garde les Français face au rebond de l’épidémie de Covid. Un peu plus loin, le chef du gouvernement précise qu’« il faut respecter les règles que nous avons édictées : le couvre-feu mais, encore mieux, les gestes barrières, respecter les distances de sécurité, porter le masque ». Là, on comprend mieux l’idée. Mais tout de même ! Est-ce que ça dépend uniquement de nous ? On connaît pratiquement tous, autour de nous, des personnes qui ont fait tout bien comme on leur avait dit, y compris se faire vacciner, et qui, pourtant, ont été frappées par le Covid. Au-delà de la possible et plausible maladresse de Jean Castex, pourtant assisté de son médecin préféré, le bon docteur Véran, ne voit-on pas dans cette saillie digne des plus prestigieux haras de la République la forte propension de ce gouvernement à culpabiliser les Français depuis le début de la crise sanitaire ? Une culpabilisation allant de pair avec une infantilisation de cour d’école. Le discours moralisateur sur la vaccination non obligatoire en droit mais obligatoire de fait en aura été l’un des plus beaux exemples. Si l’hôpital est en difficulté (on va dire ça comme ça), c’est la faute aux Français. Ce qui, d’ailleurs, est faux puisque l’hôpital ne profite pas qu’aux Français…

Mais comme, par définition, ce gouvernement – sans doute le plus technocratique que la France ait connu depuis longtemps – a forcément raison, poussons la logique jusqu’au bout, jusqu’à l’absurde, tant qu’à faire. Moins de malades, donc moins de soignants qui nous coûtent les yeux de la tête et la peau du Schtroumpf. Plus fort : moins d’incendies, moins de pompiers ; moins d’enfants, moins d’élèves et donc moins d’écoles et de profs qui ne font qu’être malades et faire grève. Moins de prisonniers, moins de prisons : là, pardon, ils ont déjà eu l’idée… Et puis, tant qu’on y est, moins de délinquance et de criminalité, moins de policiers ; moins de guerre, moins de militaires. Tout ça, ça dépend un peu de chacune et chacun de nous, non ?

Georges Michel, Boulevard Voltaire

Etats-Unis : le républicain Glenn Youngkin élu gouverneur de Virginie, gros revers pour Joe Biden et les démocrates

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Le républicain Glenn Youngkin, un businessman de 54 ans, a été élu gouverneur de Virginie avec une marge de près de 3 points (51 % vs 48,3 % sur 95 % des bulletins dépouillés). Une contre-performance qui interpelle, alors qu’il y a un an, Joe Biden avait remporté cet Etat avec 10 points d’écart face à Donald Trump. Le président américain s’est d’ailleurs personnellement engagé dans la bataille, faisant campagne pour McAuliffe fin octobre.

Joe Biden le sait, les midterms de l’an prochain s’annoncent difficiles, comme c’est la tradition pour le parti au pouvoir. Mais avec la défaite du candidat démocrate qui briguait un second mandat – non consécutif – comme gouverneur de Virginie, mardi, Nancy Pelosi et Chuck Schumer peuvent officiellement s’inquiéter pour leur fragile majorité au Congrès.

Grand favori il y a un mois, Terry McAuliffe, gouverneur de 2014 à 2018 et très proche de Bill et Hillary Clinton, s’est effondré dans la dernière ligne droite. […]

Pour mobiliser sa base, Youngkin a attisé la « culture war » en combattant farouchement l’enseignement de « la théorie critique de la race », courant de pensée qui analyse le racisme comme un système plutôt qu’au niveau des préjugés individuels. Il a axé avec succès sa campagne sur l’éducation, assurant que les parents devaient avoir une influence sur les programmes scolaires de leurs enfants, mettant à mal Terry McAuliffe lors d’un débat télévisé. […]

20 minutes

AFFAIRE KOHLER : Le scandale qui menace Macron

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Blast a la volonté d’être un espace de liberté pour sortir des enquêtes et de collaboration avec d’autres médias indépendants, c’est donc tout naturellement que nous avons accepté d’être diffuseur de ce documentaire pilote sur le pouvoir, et que nous soutenons Off investigation dans sa campagne pour se lancer. Épisode pilote : L’affaire K Conflit d’intérêt, subventions publiques et pantouflage au sommet de l’Etat. Comment Alexis Kohler, actuel secrétaire général de l’Elysée et l’un des plus proches collaborateurs d’Emmanuel Macron, a-t-il pu favoriser pendant de nombreuses années les intérêts d’une compagnie maritime Italo-Suisse contrôlée par un proche, dont plusieurs cargos ont été découverts avec d’importantes quantités de cocaïne ? EMMANUEL, un homme d’affaires à l’Elysée, une série documentaire d’investigation en neuf épisodes produite par OFF Investigation.

Jean-Louis Harouel : « L’islam est plus un projet politique qu’une religion »

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L’islam est-il soluble non pas seulement dans la République, mais dans la France et plus largement dans l’Europe ? Dans son nouvel essai, “L’islam est-il notre avenir ?” (La Nouvelle Librairie), Jean-Louis Harouel, professeur émérite d’histoire du droit, dresse un constat implacable à la lumière de l’incapacité de l’islam à séparer les pouvoirs (politique, religieux, juridique) et à distinguer les ordres temporel et spirituel – ce qui le rend pour le moins indissoluble dans quoi que ce soit. Il s’en explique dans nos colonnes.

ÉLÉMENTS : Qu’est-ce qui rend selon vous l’Occident et l’Orient, l’Europe et l’islam si peu compatibles ? Cela tient-il à la façon dont les Européens et les musulmans se représentent la liberté ? Ou à d’autres explications ?

JEAN-LOUIS HAROUEL : Effectivement, alors que la supériorité intellectuelle, scientifique et technique de l’Occident s’est construite sur la liberté de l’esprit, celle-ci est obstinément refusée par l’islam. Dans la Déclaration sur les droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 par l’Organisation de la coopération islamique (OIC), regroupant 57 États se réclamant de l’islam, il est interdit d’exprimer toute opinion qui serait « en contradiction avec les principes de la charia ». Celle-ci, qui est censée être la loi divine, limite la pensée humaine, laquelle est soumise à un conformisme bigot envers toutes les prescriptions et interdictions édictées par l’islam. Fondamentalement, l’incompatibilité entre l’islam et les sociétés européennes se situe au niveau de la liberté de l’esprit.

Cette question de la liberté doit être rattachée à un autre clivage majeur entre la civilisation européenne et l’islam, qui concerne la question des rapports du spirituel et du temporel. Autant le principe de la disjonction du politique et du religieux a joué un rôle décisif dans l’essor matériel et intellectuel des populations européennes, autant l’absence d’une telle disjonction dans l’islam explique la grande stase pluriséculaire du monde musulman. Tandis que la tension entre le spirituel et le temporel inhérente au monde occidental a créé un espace où se sont glissés l’esprit de liberté et la curiosité scientifique, inversement, l’intrication musulmane du politique et du religieux a empêché cet esprit de liberté et cette curiosité de se développer. La séparation du politique et du religieux étant étrangère à la logique du système total que constitue l’islam, le déficit de liberté qui en résulte contribue grandement à expliquer le fait que, comme l’observe le célèbre écrivain algérien Boualem Sansal, « les pays musulmans sont à un stade de développement politique, culturel et scientifique très archaïque ».

ÉLÉMENTS : Diriez-vous de l’islam ce que Clemenceau disait de la Révolution : c’est un bloc ?

JEAN-LOUIS HAROUEL : Assurément, l’islam n’est pas un bloc. Outre la fracture majeure entre sunnisme et chiisme, il existe un troisième grand groupe, celui des kharidjites. De plus, il y a eu formation au sein de l’islam de sectes dont les plus connues relèvent du courant mystique appelé soufisme. Et puis, au sein même du sunnisme, il existe depuis le VIIIe siècle quatre écoles théologiques : le malikisme, le chaféisme, le hanafisme, le hanbalisme. Ce dernier correspond à une tendance très exigeante, réclamant un respect intégral du Coran et de la Sunna, qui fut illustrée au tournant des XIIIe et XIVsiècles par le théologien syrien Ibn Taymiyya et au XVIIIsiècle par un cheikh arabe du Nadjd, Mohammed ibn Abd al-Wahab, lequel professa un retour à l’islam des premier califes et la suppression de toutes les innovations introduites au cours des temps. Ce qui est l’origine du wahhabisme, promu par l’Arabie saoudite et dont l’hégémonie croissante est source de grandes tensions au sein du monde sunnite.

Il n’en reste pas moins que l’islam, dans sa version sunnite qui regroupe près de 90 % des musulmans et qui est pratiquement la seule présente sur le sol européen, fonctionne comme un bloc sur un point capital : l’affirmation dogmatique que le Coran n’est pas un livre inspiré mais qu’il est la parole même d’Allah, éternelle et dictée en une descente du ciel. Sur la base de cette certitude officielle, sont rejetés ou même persécutés les groupes musulmans minoritaires jugés hérétiques. C’est ainsi que le Parlement du Pakistan a décidé que le courant de l’islam d’inspiration réformatrice appelé ahamadisme n’était pas musulman. En conséquence, sur la tombe du physicien pakistanais Abdus Salam, décédé en 1996, où il était inscrit « Premier lauréat Nobel musulman », le mot « musulman » a été effacé. Ce reniement par l’islam d’un de ses rares très grands savants de science expérimentale (formé à Cambridge) montre combien il est illusoire d’espérer faire évoluer le monde musulman par la création de courants modernisateurs, voués à être taxés d’hérésies. C’est ce qui ne manquerait pas d’arriver à ce fameux « islam de France » dont nos gouvernants successifs s’obstinent à rêver le miraculeux avènement.

ÉLÉMENTS : Vous citez Pierre Manent et son livre brillant, mais naïf, Situation de la France (2015), où il appelait de ses vœux une sorte d’aggiornamento avec l’islam. Comment cela serait-il possible au vu des pièces et des arguments que vous réunissez ?

JEAN-LOUIS HAROUEL : Le généreux projet exposé par Pierre Manent dans ce livre, une sorte d’union ou d’alliance des chrétiens, des juifs et des musulmans au service de la nation France, ne peut que se heurter à de grandes difficultés, voire à une impossibilité. On peut penser qu’il y a pour le moins une part d’irréalisme dans son estimable confiance quant à l’aptitude de l’islam à respecter loyalement les traces symboliques de la matrice chrétienne de la France. Les restes de cette empreinte chrétienne de notre pays ne peuvent être qu’un objet d’abomination et de détestation pour bon nombre de musulmans. Il est vain d’attendre de l’islam qu’il respecte la spécificité d’un pays de « marque chrétienne » alors qu’il peut espérer le transformer en pays musulman. 

Il n’est pas dans la logique de l’islam de s’astreindre à une « conversation civique » et de collaborer avec d’autres religions pour entretenir un état de choses dans lequel il n’est pas le maître. Il n’est pas dans la logique de l’islam d’obéir ou de négocier là où il peut commander. Il est voué à se saisir du pouvoir là où cela lui est possible. L’islam est voué à s’emparer de nouveaux territoires et à n’y laisser subsister les membres d’autres religions que sur le mode subordonné et humiliant de la dhimmitude. C’est cet esprit de conquête de l’islam qui se déploie actuellement sous nos yeux et à notre détriment. Car l’islam est aujourd’hui lancé dans la conquête de l’Europe en général et de la France en particulier, submergeant des zones entières et y installant avec arrogance sa civilisation, ses minarets, son droit, ses mentalités, ses modes de vie. Car l’islam n’est que très secondairement une religion au sens que l’on donne à ce mot en Europe, à la lumière de deux millénaires de chrétienté. L’islam est aussi et surtout un projet politique, si bien qu’il vise à imposer son code de droit et ses règles de civilisation. De sorte qu’en de nombreux points de son territoire, la France, qui est la nation européenne comptant sur son sol le plus grand nombre de musulmans, s’est aujourd’hui transformée en un autre pays que la France : un pays musulman.

ÉLÉMENTS : Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’islam se lance à l’assaut de l’Europe. Mais comment notre continent, soumis à la « religion » des droits de l’homme, auxquels vous avez consacré un ouvrage, pourrait-il se défendre ?

JEAN-LOUIS HAROUEL : Cette conquête silencieuse de l’Europe par l’islam se fait effectivement au moyen des droits de l’homme qui, transformés depuis plusieurs décennies en une religion séculière obsédée par la non-discrimination, exposent chaque peuple européen à voir des membres d’autres peuples s’installer chez lui et à mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire et à le remplacer. Les droits de l’homme tels qu’on les conçoit maintenant permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation européenne, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur, cherchant à s’emparer du sol de cette nation et à éliminer son être afin de se substituer à elle. La religion des droits de l’homme – ou religion humanitaire – est aujourd’hui la religion d’État des nations occidentales. Instaurant une morale d’État vertueusement suicidaire, cette religion séculière handicape ainsi la France et les autres pays européens face au déferlement de l’immigration et à la présence sur leur sol d’un islam de masse, car elle interdit aux dirigeants de s’attaquer à ces problèmes et d’y répondre d’un point de vue politique.

Or, pour combattre efficacement le processus de la conquête musulmane, il faut indiquer clairement aux populations musulmanes que l’accueil bienveillant dont elles bénéficient ne transforme pas pour autant des morceaux de France (et d’autres pays européens) en terre d’islam. Le groupe identitaire politico-religieux résultant de l’immigration musulmane doit être amené à se rapprocher de la conception européenne de la religion en mettant complètement de côté son arsenal de règles juridiques et de normes sociales. Il doit cesser de nous imposer sa civilisation, ses modes de vie, ses règles alimentaires et vestimentaires, ses mosquées triomphalistes de style arabe ou ottoman. L’exemple d’une résistance efficace nous vient de la vieille et exemplaire démocratie helvétique, où il est interdit d’édifier des minarets alors qu’il est toujours possible d’y élever des clochers. Les Suisses ont ainsi signifié aux musulmans vivant sur leur sol qu’ils n’étaient pas en terre d’islam. Ils ont refusé l’islamisation visuelle de leur pays, sa prise de possession symbolique par une civilisation étrangère, sans pour autant restreindre la liberté de culte. La Suisse a assujetti l’islam à un statut particulier, elle a institué une discrimination. Elle a tranché le nœud gordien des droits subjectifs, qui ligotent le pouvoir politique et le réduisent à l’impuissance.

ÉLÉMENTS : Cette place occupée par les droits subjectifs en Occident n’est-elle pas à la fois ce qui démarque fondamentalement l’Occident de l’Orient – et ce qui, en l’état et aujourd’hui, rend l’Occident incapable de se défendre ?

JEAN-LOUIS HAROUEL : Au nom des droits subjectifs et en vue de l’extirpation de toute forme de discrimination, nous sommes soumis à un régime disciplinaire qui vise à nous rééduquer. Dans les démocraties occidentales perverties par la religion des droits de l’homme, comme naguère dans la prétendue démocratie qu’était le monde soviétique, les citoyens sont écrasés par des tabous idéologiques dont la transgression est durement punie par le droit pénal : le totalitarisme droits-de-l’hommiste a pris la suite du totalitarisme communiste dans la volonté d’empêcher l’individu occidental de penser et d’agir librement. Pour autant, il faut faire une distinction entre les anciens droits de l’homme – c’est-à-dire les libertés publiques – et les nouveaux droits de l’homme, ceux créés par la religion séculière des droits de l’homme, qui détruisent ces libertés publiques. Tandis que les anciens droits de l’homme visaient à protéger les citoyens contre les excès du gouvernement, le peuple est aujourd’hui victime des nouveaux droits de l’homme, qui le privent de ses libertés et lui interdisent de se protéger contre la présence envahissante d’autres peuples, d’autres civilisations. Pour espérer pouvoir se défendre, l’Occident doit combattre résolument les nouveaux droits de l’homme, et remettre à l’honneur les anciens droits de l’homme, les libertés publiques, au premier rang desquelles la liberté d’exprimer sa pensée ou son opinion.

Merci à la Revue “Elements”

Scandale : Ivan Rioufol a osé inviter Renaud Camus sur Cnews !

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Encore un scandale absolu, qui complète l’omniprésence d’Eric Zemmour dans les médias : CNews a osé invité, par son chroniqueur Ivan Rioufol, l’homme le plus décrié de France, l’écrivain Renaud Camus, coupable d’avoir inventé le concept du Grand Remplacement.

Naturellement, devant cette nouvelle provocation qui remet en cause nos valeurs de libertés et de démocratie, la gauche s’indigne, et interpelle le CSA…

COP 26, la stratégie de la peur

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La grand-messe annuelle sur le climat se déroule à Glasgow, en présence des grands de ce monde…sauf le principal pollueur,  la Chine, ainsi que la Russie.

Autant dire que la COP 26 n’aura pas plus d’effet que les Accords de Paris de 2015, méprisés à juste titre par Donald Trump.

Sur le papier, 195 pays adhèrent aux thèses alarmistes du Giec, qui nous prédit un avenir apocalyptique si le monde industrialisé n’injecte pas des milliers de milliards de dollars pour bloquer les émissions de CO2, afin de limiter l’élévation de la température à 1,5° d’ici la fin du siècle.

Car au delà, selon les génies du Giec, c’est la fin du monde assurée.

Des terres habitées submergées, des famines terribles en perspective, des pics de chaleur jamais vus, des incendies monstrueux, des cyclones toujours plus dévastateurs, des migrations incontrôlables et une biodiversité condamnée.

Bref, le chaos absolu du Pôle Nord au Pôle Sud, si nous restons les bras croisés. Et Yannick Jadot d’enfoncer le clou :

« La COP 26 est  un moment essentiel qui doit sauver l’humanité. » 

Sans Glasgow, point de salut, c’est clair. Limitons nos émissions de CO2 et l’avenir sera serein. Telle est la religion planétaire depuis le sommet de la Terre de 1992 à Rio.

L’activité solaire ? Un détail. Les océans et les courants marins ? Accessoire. Les paramètres de Milankovic ? Rien à voir. Un seul coupable : l’homme !

Pour les grands prêtres du climat, la responsabilité incombe aux humains. C’est un postulat incontournable et gare à ceux qui contestent cette vérité, bien que jamais démontrée.

Ce qui menace le monde, ce n’est pas la surpopulation et la démographie galopante dans les pays pauvres, ce dont tout le monde se fout éperdument, la menace c’est le CO2 d’origine industrielle.

Si on en croit l’Organisation météorologique mondiale, nous avons eu les années les plus chaudes de 2015 à 2021 et nous entrons en terrain inconnu. Le pire est devant nous.

Pour nos experts en tragédies climatiques du Giec, les 1,5° de réchauffement seront atteints en 2030, donc 70 ans avant la fin du siècle.

Rappelons que le GIEC, créé en 1988, n’a d’expert que le nom, puisqu’il est composé majoritairement de fonctionnaires et accessoirement de scientifiques.

Un organisme politique onusien à la solde des gouvernements, se contentant d’analyser et d’interpréter à sa façon les études climatologiques produites par des scientifiques extérieurs. Leurs erreurs passées ne plaident guère en leur faveur.

Rappelons aussi que le prix Nobel décerné au Giec en 2007 n’est pas un Nobel de physique, comme on est en droit de le penser, mais un prix Nobel de la paix ! C’est tout dire.

Ce qu’on ne vous dira pas au cours de cette grande mascarade.

1) On vient de mesurer en Antarctique la température la plus froide jamais rencontrée, dépassant le record de 1983. Une température extrême de — 98°Celsius, soi bien en dessous des – 89°c de 1983.

https://www.nationalgeographic.fr/environnement/98degc-le-point-le-plus-froid-sur-terre-ete-decouvert

Qu’en pensent nos experts du réchauffement ?

https://fr.irefeurope.org/Publications/Articles/article/La-croissance-du-CO2-est-peut-etre-une-consequence-plutot-qu-une-cause-du-rechauffement#:~:text=(…)-,La%20croissance%20du%20CO2%20est%20peut%2D%C3%AAtre%20une%20cons%C3%A9quence%2C%20plut%C3%B4t,qu’une%20cause%2C%20du%20r%C3%A9chauffement&text=L’IREF%20milite%20en%20permanence,les%20gaspillages%20d’argent%20public.&text=L’exemple%20de%20l’Allemagne,elles%20sont%20un%20gigantesque%20gaspillage.

2) Les océans émettent 16 fois plus de CO2 que les humains. En quoi le fait de diminuer drastiquement les émissions industrielles pourrait-il avoir une influence sur le climat ?

3) Les éoliennes subventionnées ne participent aucunement à la baisse des émissions de CO2, pour la simple raison qu’elles sont opérationnelles seulement 25% du temps. Non seulement il faut des quantités astronomiques de béton et d’acier pour les fabriquer, mais les 3/4 du temps il faut recourir à des centrales thermiques polluantes pour pallier leurs déficiences.

4) Les voitures électriques subventionnées sont aussi un gaspillage monstrueux d’argent public. L’électricité qu’elles utilisent est génératrice de CO2 et les métaux précieux comme le lithium, le cobalt et le nickel nécessaires aux batteries, proviennent de mines dévastatrices pour l’écologie. Quant au devenir des batteries, c’est un sujet largement occulté par les ayatollahs du climat.

5) La France est le pays vertueux de l’UE en matière d’émissions de CO2 grâce au nucléaire. Pourquoi cet acharnement des Verts à vouloir tuer cette filière d’excellence française, que les étrangers vont s’empresser de reprendre à leur compte ?

6) Qui peut croire au succès de la COP 26, puisque la Chine seule pollue deux fois plus que les USA, quatre fois plus que l’Inde, cinq fois plus que la Russie et trente fois plus que la France ?

La Chine possède plus de 1000 centrales électriques au charbon, soit la moitié du parc planétaire. D’autres sont en construction.

Selon John Kerry, ces projets à eux seuls peuvent anéantir tous les efforts de la planète.

7) Vu le retard pris depuis le COP 21 de 2015, il faudrait aller 7 fois plus vite dans la décarbonation de l’économie pour respecter les objectifs.

On le voit, cette COP 26 n’est qu’une mascarade sans lendemain. Le consensus médiatique et politique sur le climat, sans la moindre preuve scientifique solide, puisque la climatologie est une science plus incertaine que jamais, est une escroquerie intellectuelle gigantesque, qui sert les intérêts de quelques uns.

Ce sont des milliers de milliards qui vont être engloutis en pure perte dans la lutte contre le réchauffement climatique, au bénéfice d’une minorité d’opportunistes.

Des milliers de scientifiques climato-réalistes du monde entier dénoncent les mensonges du Giec. Mais qui les écoute ? Les peuples sont une fois de plus manipulés par des politiques irresponsables.

Soyons lucides. Que pèse l’activité humaine face aux forces titanesques qui régissent l’Univers ? Absolument rien. L’homme pollue massivement la planète, mais de là à prétendre avoir une influence sur le climat c’est de la folie pure.

Ecoutons Milutin Milankovic et étudions l’activité solaire. C’est là que se trouve l’explication du réchauffement planétaire et certainement pas dans nos voitures diesel.

Ci-dessous les questions majeures auxquelles le Giec n’a jamais répondu. Comment être crédible quand tant de questions demeurent ?

Les questions toujours sans réponse : 

« Il est donc nécessaire que le futur rapport du GIEC réponde à ces questions : quelle est, avec une fourchette raisonnable, la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère ? Pourquoi la durée de vie dans l’atmosphère du CO2 d’origine humaine est-elle différente de celle du CO2 naturel, alors que leurs propriétés physiques sont les mêmes ? Pourquoi environ la moitié des émissions humaines de CO2 sont-elles restées dans l’atmosphère ? Pourquoi les dégazages naturels, qui sont seize fois plus importants que les émissions humaines, disparaissent-ils immédiatement ? Pourquoi, à certaines périodes, la température a-t-elle baissé alors que le CO2 continuait à augmenter ? Pourquoi le rayonnement infrarouge thermique de la Terre a-t-il augmenté depuis qu’il est mesuré par des satellites, alors qu’il aurait dû être réduit par l’ « effet de serre » de plus de CO2 ? Pourquoi la température de l’atmosphère vers neuf kilomètres d’altitude est-elle depuis 42 ans stable alors que le GIEC y met la source du réchauffement ? »

« S’il ne peut répondre à ces questions, le GIEC devrait ramener à cinq ans la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère, constater que le pourcentage du contenu de CO2 d’origine humaine dans l’atmosphère n’est que de 6%, et donc que les émissions humaines de CO2 ne peuvent pas être la cause principale du réchauffement climatique. »

On le voit, le climat est un phénomène qui nous dépasse. Mais le Giec manipule l’opinion à sa guise, alors que les climato-sceptiques ne sont JAMAIS entendus.

Donald Trump a été le seul cher f’Etat à ne pas céder à l’hystérie collective sur le climat et à écouter les scientifiques climato-sceptiques, qui affirment manquer de connaissances suffisantes pour prédire l’Apocalypse et semer la panique planétaire.

En attendant, des milliers de climatologues affirment qu’il n’y a pas d’urgence climatique. Toute cette agitation n’est que mascarade. La princesse Greta peut agiter les médias et culpabiliser les politiques, ce n’est pas elle qui empêchera la Terre de tourner et de se réchauffer.

Que cette ado arrogante et tapageuse, devenue l’idole des niais et des gogos, finisse par se prendre pour Marie Antoinette passe encore, mais que les grands de ce monde s’aplatissent devant ses discours délirants dépasse l’entendement.

Il est temps de redescendre sur Terre !!

Jacques Guillemain, Riposte Laïque