Mettre les pieds dans le plat, dire les choses telles qu’elles sont. Merci à Thomas Lequertier et Ivan Rioufol. Un débat pour ouvrir les yeux sur les vrais problèmes d’aujourd’hui.
Le professeur Perronne, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de Garches et grand spécialiste des vaccins, est devenu persona non grata des plateaux télé depuis quelques mois. La raison ? S’être élevé de façon virulente contre ce qu’il estime être la supercherie du « vaccin » anti-Covid et la gestion de la crise par Emmanuel Macron.
Sur le fond, que dit le professeur Perronne, interviewé, le dimanche 21 novembre, sur le plateau de CNews par Ivan Rioufol ?
« Si c’était pas aussi dramatique, je rigolerais, parce qu’il n’y a pas de cinquième vague, l’épidémie est quasiment terminée, en France, affirme-t-il. On est sortis de la crise […] Tous les pays du monde qui n’ont pas vacciné n’ont plus d’épidémie. » À l’appui, un graphique présentant l’évolution du nombre de décès attribués au Covid, en 2021 : effectivement, la courbe s’est manifestement effondrée.
« Tous les pays qui ont vacciné de façon massive voient des rebonds… »« En Grande-Bretagne, les gens vaccinés meurent quatre fois plus du Covid que les non-vaccinés », poursuit le docteur Perronne. Et d’ajouter : « Je suis à fond pour le vaccin, mais là, on nous a vendu un produit qui n’est pas un vaccin. »
Selon lui, un vaccin protège de la maladie. Or, on voit, affirme-t-il, que les vaccinés font autant de maladies que les autres. Un vaccin, ça évite de porter le virus et de le transmettre. Or, on voit que les vaccinés transmettent autant, voire plus que les autres. Un vaccin, ça protège contre les formes graves. Or, on voit que la grande majorité des gens en réanimation sont des gens vaccinés. Ce dernier argument est pourtant le principal avancé par le gouvernement pour justifier la vaccination : celle-ci empêche les formes graves. Non, estime le professeur Perronne : « Au final, le vaccin ne protège pas contre les formes les plus graves, c’est l’inverse qui se produit, […] On nous impose un vaccin qui ne marche pas, il suffit de regarder la carte du monde : dans tous les pays pauvres qui n’ont pas pu s’acheter le vaccin, l’épidémie est terminée. »
Quant à l’obligation vaccinale, le professeur Perronne estime que « toutes les lois qui ont soutenu ce vaccin sont totalement illégales, bien que le Conseil d’État ait dit qu’il n’y a pas de problème : on ne peut pas obliger des gens à être vaccinés avec un produit qui est toujours en phase expérimentale, en phase 3, c’est totalement interdit par le Code de Nuremberg ».
Si le professeur Perronne dit vrai, cela soulève alors un questionnement éthique majeur : comment accepter que notre gouvernement puisse contraindre des gens à se faire injecter un produit en phase de test, sans requérir leur consentement éclairé ?
« Ce produit n’est pas un vaccin : la plus grande imposture de cette histoire est d’avoir appelé ça des vaccins. Ce sont des substances expérimentales qui vont modifier vos cellules, c’est comme si on téléchargeait un logiciel pour modifier vos cellules. » Qu’en est-il, réellement ? C’est largement une querelle de spécialistes et de médecins et le vaccin a été largement administré. Mais face à de telles accusations, le gouvernement doit répondre point par point pour dissiper les doutes du peuple français.
À cinq mois de l’élection présidentielle, on a déjà atteint le niveau de saturation par dépit et lassitude de l’intérêt et de l’attention du citoyen français moyen et honnête pour la chose politique – les vôtres peut-être, les miens assurément – du fait de la médiocrité crasse des débats publics, sur le fond et dans la forme.
Entre une droite des ego arrogante décidément « la plus bête du monde », formule de Guy Mollet, en 1957, reprise en 1987 par Philippe Vasseur dans un essai éponyme car elle n’a tiré aucune leçon de son échec en 2017, et une gauche caviar la plus idéologisée et déconnectée des réalités du monde, qui a depuis longtemps renié ses valeurs sociales profondes dont elle n’a d’ailleurs pas le monopole, se renforce une majorité de façade par addition de courants transgressifs minoritaires, à qui Emmanuel Macron doit son élection et sur laquelle il compte pour renouveler son hold-up électoral par manipulation.
Dans ce contexte, Éric Zemmour est le seul à capter l’intérêt général, tant de ses contemplateurs que de ses contempteurs. L’hystérie du discours politicien relayé par les médias dominants-dominés, pollué par des idéologies en apparence distinctes voire divergentes mais qui se rejoignent dans leur vide conceptuel et éthique et par leur approche autoritariste (progressisme écolo-scientiste, mondialisme multiculturaliste, étatisme liberticide, contre-culture occidentale), a déjà épuisé les trésors de patience du citoyen français lambda en quête de programmes concrets fondés sur des valeurs saines et des idées claires, qui permettent de progresser en améliorant le passé sans le renier ni l’effacer.
Osons dire au passage que, contrairement à un mythe stratégiquement entretenu par une fraction féministe pour justifier sa montée en puissance politique et économique au nom d’une prétendue et illusoire inclination naturelle supérieure à l’intérêt général, la féminisation de la société, des participants à la vie politique et au débat public n’élève visiblement pas le contenu ni la tenue des débats. Après tout, pourquoi faire peser sur la gent féminine une exigence de plus grande vertu ? Par exception, l’égalité des sexes est ici confirmée.
Dans ce chaos politicien, le trublion Éric Zemmour, candidat pas encore officiellement déclaré, impose l’agenda des thématiques vivement discutées, âprement disputées parce qu’elles correspondent aux préoccupations essentielles et quotidiennes du plus grand nombre – l’identité française profonde contestée par un magma de courants culturels et idéologiques exotiques et minoritaires, le mode de vie culturel et la sécurité physique violemment combattus par des ennemis intérieurs et extérieurs de la France, frustrés et hostiles à sa civilisation humaniste, le déclassement volontaire de la France noyée dans un magma technocratique supranational.
Dans ce contexte de fuite en avant mondialo-progressiste, Éric Zemmour représente une menace électorale pour tous les bords politiques alors qu’il ne prétend incarner que les valeurs historiques d’une droite conservatrice favorable au progrès, abandonnées et reniées par des politiciens opportunistes qui privilégient leur carrière personnelle au prix des pires reniements et trahisons. Une fois énoncées les valeurs profondes de la France, préalable à tout projet de renaissance, il lui reste à annoncer un programme global et concret de politique générale dans tous les domaines.
S’il voulait bien éviter les pièges grossiers tendus à ses maladresses légères de communication, aussitôt amplifiées et déformées par des adversaires de mauvaise foi aux aguets, pour se donner définitivement une carrure d’homme d’État sérieux et crédible, Zemmour aurait vraisemblablement une chance de l’emporter. Car les mots durs, voire violents, qu’il emploie pour décrire l’état de la France ne sont que le reflet d’une dure réalité que constatent et vivent les Français. Au-delà des cris d’orfraie hypocrites de vierges effarouchées, qu’est ce qui choque vraiment, les mots ou les réalités qu’ils décrivent ? À chacun de se déterminer et de privilégier le fond ou la forme.
Il serait temps qu’on accorde à nos équipes féminines de foot et de rugby toute l’admiration, la reconnaissance et l’estime qu’elles méritent.
À longueur de pages et d’images, dans la presse écrite et télévisuelle, c’est une profusion d’éloges pour les équipes masculines quand elles s’illustrent sur le terrain et honorent nos couleurs.
Mais quand nos intrépides Gauloises raflent la mise et nous livrent un match éblouissant, nos machos de la presse évoquent à peine l’exploit. C’est profondément inique, voire indécent.
Les deux derniers matches de rugby, qui opposaient nos équipes masculine et féminine à celles de Nouvelle-Zélande, en sont encore la triste illustration.
Le XV de France masculin met une déculottée aux All Blacks par 40 à 25, et c’est un déluge de superlatifs pour applaudir nos joueurs. Une victoire historique, un exploit hors normes, un succès mémorable.
Le XV de France féminin écrase littéralement les Néo-Zélandaises par 38 à 13, on en parle à peine.
Je reviens donc sur la magnifique victoire des Bleues le 13 novembre.
Face aux championnes du monde néo-zélandaises, nos filles se sont battues comme des lionnes, marquant 6 essais contre 1 seul concédé à leurs adversaires.
Devant 12 000 personnes, au stade de Pau, nos joueuses se sont surpassées pour le plus grand bonheur d’un public surchauffé.
Battre les championnes du monde de façon aussi magistrale, ce n’est pas rien et cela méritait la Une de la presse.
Je n’entends pas les organisations féministes, si promptes à taper sur le mâle blanc, déplorer cette pitoyable différence de traitement et dénoncer ce machisme médiatique injuste.
À un an de la coupe du monde, cette victoire est pleine de promesses.
Surtout après avoir étrillé les Sud-Africaines par 46 à 3 début novembre.
Mais pour la demi de mêlée Caroline Drouin, “le gros morceau reste les Anglaises”, qu’elles affronteront en février lors du tournoi des 6 Nations. “On sait qu’elles sont premières mais on est en bonne voie pour aller les chercher et devenir nous-mêmes la première nation”.
Bravo les Bleues, on vous soutient à fond dans cette conquête de la première place.
Après avoir dû changer de salle à la « dernière minute », Éric Zemmour a enfin pu s’exprimer devant partie des 300 000 Français installés à Londres. Au passage, avec beaucoup d’humour, il a égratigné celle qui saccage tout dans Paris et ne rate jamais l’occasion de manifester une admiration sans borne pour Sadiq Khan, son homologue londonien, avec lequel Anadingo partage le goût de la destruction.
Alors que peu de voix s’élèvent pour dénoncer le scandale inacceptable de l’anéantissement de partie de la pêche française et de ses bateaux, Zemmour a encore été le seul à s’élever vigoureusement contre cette catastrophe et à en fustiger le responsable: Barnier, ce « génie, ce Mozart de la négociation ».
Lors d’une réunion du Conseil national des Républicains, pour se défausser, l‘ex-commissaire européen a accusé les Britanniques de se comporter « comme des flibustiers ». C’est pas moi, c’est eux… La réponse est un peu courte et peu convaincante quand il en va du devenir d’un secteur vital de notre économie, dont dépendent beaucoup de chalutiers et d’innombrables emplois.
Pour tenter de s’extirper de ce sujet délicat, Michel Barnier a dénoncé à l’AFP « la résignation » et « le renoncement » du gouvernement français face à « la mauvaise foi » des Britanniques dans cette affaire gravissime. Ben voyons… comme se plaît à dire Zemmour.
Comment cet individu lamentable ose-t-il se présenter à la présidentielle? Incapable de défendre les pêcheurs français, comment pourrait-il défendre les intérêts de tous les Français? Plus qu’un incapable, Barnier est d’abord un traître, ce que par ailleurs prouve sa très longue carrière à Bruxelles et au Conseil de l’Europe, où il serait encore, s’il n’avait pas été atteint par la limite d’âge.
À son habitude, Macron gère fort mal ce dossier, alors qu’il n’est pas sans moyen de pression. Ce serait le moment de dénoncer enfin les accords du Touquet, pour que les Anglais reprennent rapidement les négociations, préférant accorder aux pêcheurs français des licences supplémentaires, plutôt que de remettre leur frontière à Douvres et récupérer les hordes de migrants qui détériorent le Calaisis.
Violences conjugales: la présidente de la commission violences au Haut Conseil à l'égalité Femme-Homme explique les raisons des chiffres élevés en Seine-Saint-Denis pic.twitter.com/mAoJaBtYBe
Libérée en octobre des mains de djihadistes au Mali, la religieuse colombienne est rentrée dans son pays le 16 novembre. Accueillie chaleureusement à l’aéroport de Bogota, elle a accepté de répondre aux questions des journalistes présents, dont celles d’Aleteia.
Sœur Gloria Cecilia Narvaez, libérée en octobre après près de cinq années de captivité aux mains de djihadistes au Mali, est rentrée en Colombie le 16 novembre. “Tout au long de ces années, j’ai senti la présence de Dieu et de la Vierge Marie à mes côtés”, a-t-elle raconté à Aleteia.
Dès son enlèvement, ses ravisseurs, lui font éprouver la faim, la soif, lui crachent dessus et n’hésitent pas à la laisser des heures en plein soleil. « Ils n’arrêtaient pas de répéter qu’ils voulaient des cadavres et ils m’ont fait souffrir pour voir combien je pouvais endurer », raconte-t-elle. « Je me suis dit intérieurement : ‘Je vais me battre, mais si c’est la volonté de Dieu que je meure, alors sa volonté sera faite’. »
Ils n’ont cessé de l’appeler « chienne de croyante ». « En tant que femme et catholique, ma vie valait moins que rien à leurs yeux », explique-t-elle. Sœur Gloria reçoit ces insultes et ces mauvais traitements dans le silence. […] Malgré le danger et la violence quotidienne, elle réussit à demeurer sereine. « Tout au long de ces années j’ai senti la présence de Dieu et de la Vierge Marie à mes côtés », a-t-elle raconté à Aleteia. […]
La religieuse colombienne sœur Gloria Cécilia Narvaez a été libérée samedi 9 octobre après quatre années et huit mois de captivité. Mais les jihadistes détiennent encore plusieurs otages, dont au moins une dizaine de Maliens.
Sœur Gloria Narvaez était détenue par les jihadistes du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM ou Jnim), dirigé par Iyad Ag Ghali. Sa libération a été obtenue au terme de négociations menées par les autorités maliennes de transition et par l’association chrétienne Sant’Egidio, à la demande du Vatican.[…]
Sakouba Mady Dembele, le secrétaire général adjoint du Syltmat, le Syndicat libre des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale, est mobilisé pour la libération de ses collègues. « Les syndicats du ministère de l’Administration territoriale se réjouissent de la libération de sœur Gloria, nous avons toujours compati à sa douleur. Mais chez nous, les collègues Drissa Sanogo préfet de Gourma-Rharous, le sous-préfet Ali Cissé, ont été enlevés dans l’exercice de leurs fonctions. Il y a aussi des agents de collectivité, des régisseurs et mêmes des enseignants qui sont aux mains des ravisseurs, et il y a longtemps de cela. Nous apprécions la libération de sœur Gloria, mais nous attendons la libération de nos collègues depuis des années. »
Quimper, ville d’art et d’histoire, avec ses crêperies, ses musées, ses vieilles maisons, sa cathédrale, ses rues pavées… mais aussi ses dealers, installés dans l’hypercentre.
Quimper, 10 septembre 2019. Le quartier de Kermoysan s’embrase. Une flambée de violences inédites qui va entraîner une hausse de la pression policière dans ce quartier défavorablement réputé pour être la plaque tournante du trafic de stupéfiants à Quimper.
Puis, le confinement va passer par là. Et mettre en lumière une autre problématique existant depuis des années et qui semble s’être accentuée ces derniers mois. Celle du trafic de drogues en plein cœur de ville(…) Des transactions quasi quotidiennes réalisées en plein jour et aux yeux de tous.
« D’année en année, ça monte crescendo », note Laure, une commerçante quimpéroise installée depuis près de dix ans dans le centre. Tous les jours, depuis sa vitrine, elle assiste, impuissante, à un va-et-vient régulier de jeunes qui « vendent des barrettes et de l’herbe à monsieur tout-le-monde. Et ce en toute impunité et à toute heure de la journée ».
Un trafic qui prend donc racine sur les pavés de l’hypercentre quimpérois. Notamment dans les ruelles étroites de la ville, comme la venelle du Poivre ou encore la rue de la Palestine. « C’est plutôt cool pour eux. Ce sont des endroits très peu éclairés avec une entrée et une sortie. Ils peuvent se sauver facilement car les motos ou voitures de police peuvent difficilement les suivre », raconte Martin. « Ce sont les plus jeunes qui sont les plus dérangeants. Ils sont irrespectueux. Le soir, ils laissent leurs déchets partout ».