Sortons un peu des soucis quotidiens et tournons-nous sur la place du Corbeau dans l’histoire et dans nos sociétés.
Connu pour sa série de livres sur l’histoire culturelle des couleurs, l’historien médiéviste Michel Pastoureau est aussi spécialiste de l’histoire culturelle des animaux. Après le loup et le taureau, c’est sur celle du corbeau que se penche l’historien dans son dernier ouvrage : “Le Corbeau. Une histoire culturelle” (Seuil, 2021).
Bien qu’il ait été vénéré dans les antiquités romaine, grecque, scandinave et celtique pour son intelligence et les capacités divinatoires qu’on lui prêtait, le corbeau est tombé en disgrâce sous la plume des Pères de l’Église catholique. Diabolique et porteur de tous les vices, le corbeau devient le chef de fil du « bestiaire infernal » qui entourerait Satan. À travers des massacres de corbeaux et l’élimination des cultes païens voués à l’oiseau, la politique d’évangélisation européenne va modifier durablement l’imaginaire lié au corbeau. Chez les romantiques du XIXe siècle, le corbeau reste associé à la mort et dans Les Oiseaux de Hitchcock, sorti en 1963, ils sont encore immortalisés sous les traits de bêtes imprévisibles et menaçantes.
Un récent regain de notoriété
Il faut attendre les progrès de la science au sujet de l’intelligence animale dans une société plus portée sur la protection des animaux pour voir l’oiseau recrédité. Outilleur confirmé et maître du langage, le corbeau se révèle aussi capable de tâches complexes.
Le corbeau pourrait bel et bien être « le Phénix des hôtes de ces bois« , contrairement à ce que Jean de la Fontaine suggérait dans sa fable Le Corbeau et le Renard.
La combativité de Kyle Warner, professionnel vététiste de montagne, n’est plus à démontrer. Le coureur d’enduro professionnel a connu bien des difficultés dans le passé et doit faire face aujourd’hui aux effets secondaires du vaccin Pfizer. Loin de se morfondre, il décide de parler et de témoigner sans relâche, il le fait comme un devoir envers ses semblables. L’homme de 29 ans a révélé sur Instagram comment le vaccin Pfizer a détruit sa carrière après la deuxième dose anti-covid.
Une semaine et demie après sa deuxième injection, une grosse fatigue et des problèmes cardiaques sont apparus soudainement. « Je n’arrivais pas à faire descendre ma fréquence cardiaque en dessous de 120 bpm (battement par minute), alors que j’étais au repos dans ma maison. Ça oscillait autour de 140-150 bpm. La fréquence cardiaque s’est accompagnée de beaucoup de douleurs articulaires et de maux de tête. Tout a commencé environ une semaine et demie après ma deuxième dose du vaccin Pfizer et dure depuis environ trois semaines. » Les médecins lui diagnostiqueront une péricardite (inflammation de la paroi externe du cœur), un syndrome de tachycardie posturale (PoTS) et une arthrite réactionnelle.
Traduction du témoignage de Kyle Warner (via @MoniquePlaza3@seaside101), cycliste pro. atteint de péricardite: un discours serein en contrepoint des colères, exagérations, mépris, divisions, idéologies qui veulent liquéfier le singulier dans le collectif ou le contraire. pic.twitter.com/ewQ5DH8854
Le jeune homme originaire de Chico en Californie n’en est pas à sa première épreuve. Enfant de parents divorcés, sa mère en invalidité pour maladie dépressive, ils vivront un temps sans domicile fixe, dans une maison abandonnée. Adolescent, il travaillera à 16 ans dans un magasin comme mécanicien de vélo au (Chico Bike and Board/ Greenline Cycles ) de 2008-2013, un job qui changera le cours de sa vie. Il tombera amoureux du 2-roues et les victoires s’enchaîneront : championnat nord-américain d’enduro en 2014, 2015 et 2016… Malheureusement, sa carrière s’arrête net après sa vaccination. Cela fait quatre mois que Kyle ne peut plus pratiquer sa passion. Aujourd’hui il s’oppose fermement aux vaccins anti-covid. Lors d’une table ronde qui s’est tenue au Capitol Hill à Washington, organisée par le sénateur du Wisconsin Ron Johnson — qui avait donné la parole à la maman de Maddie de Garay, 12 ans, en fauteuil roulant à cause du vaccin Pfizer — , Warner s’est exprimé devant des politiciens pour dire son opposition aux obligations de vaccination :
« La péricardite (inflammation de la paroi externe du cœur), le syndrome de tachycardie posturale (PoTS) et l’arthrite réactionnelle ont complètement mis fin à la vie telle que je la connaissais. Cloué au lit, incapable de travailler et incapable de faire de l’exercice pendant des mois. Je crains que ma carrière soit officiellement terminée. […] Nous pouvons avoir une honnête discussion sur les risques, car je crois que là où il y a un risque, il doit y avoir un choix. Et ne pas reconnaître que les gens sont gravement atteints et meurent, cela rend un très mauvais service aux Américains. On estime que Moderna et Pfizer gagneront environ 60 milliards de dollars de revenus cette année, il semble aussi que cela soit en grande partie destiné à être un revenu récurrent. Nous devons créer un fonds avec une partie des recettes pour aider à guérir les Américains malades et indemniser les familles qui ont perdu des êtres chers en raison de complications du vaccin. »
Il partagera aussi son expérience vaccinale avec le Dr John Campbell. La vidéo cumule actuellement 1 351 493 vues.
Message sur Instagram du 9 novembre 2021 de Kyle Warner, un mec ordinaire
« Beaucoup d’entre vous me connaissent comme un gars assez raisonnable, attentionné et je n’ai jamais eu l’intention de faire partie de toute cette histoire.
Cependant, après mon expérience de cet été et en écoutant des milliers d’histoires similaires à la mienne, j’ai l’impression que je dois défendre les personnes qui ne peuvent pas ou n’ont pas accès à la même visibilité.
Ce n’est pas politique, c’est personnel. Je veux le meilleur pour le monde et pour l’humanité et cela me brise le cœur de voir des gens souffrir de quelque manière que ce soit. La semaine dernière à Washington a radicalement ébranlé ma vision du monde, et cela m’a fait réaliser à quel point, nous, en tant qu’êtres humains moyens, avons besoin de nous rassembler et de nous défendre les uns les autres. Veuillez écouter mon message avant de juger ou d’étiqueter. Je suis juste un mec qui se soucie des autres et veut que le gouvernement reconnaisse et soutienne ce qui se passe réellement. »
Plus de cent agressions par jour ont lieu contre les représentants de l’autorité, policiers, gendarmes, pompiers ou militaires, soit « plus de 28500 en neuf mois », rapporte le Figaro. Et le rythme des agressions, effréné, ne faiblit pas. Jusqu’au 8 novembre dernier, où un algérien arrivé en Europe via l’Italie en 2008 et en France en 2016 a poignardé un policier devant le commissariat principal de la ville de Cannes.
Les violences contre les forces de l’ordre ne sont pas anodines : elles ont évidemment, au-delà de l’agression elle-même, une charge éminemment symbolique. Attaquer les détenteurs de la force publique légitime, c’est attaquer l’État, c’est, en quelque sorte, cracher sur lui. Et pour les racailles qui agressent, la délinquance et le jihad du quotidien sont étroitement mêlés, puisque s’en prendre à l’État c’est attaquer l’autorité, la légalité, le droit mais c’est aussi, surtout, vouloir blesser la France.
Cette escalade de la violence, de quelle crise est-elle le symptôme ?
Tout au long de son quinquennat, Emmanuel Macron n’a eu de cesse de souffler le chaud et le froid, flattant et dénigrant tour à tour les forces de l’ordre. L’interview au média Brut en décembre 2020 où il reprenait le terme « violences policières » à forte connotation anti-flics a fait mal : avec la même perversité évoquée plus haut, il alimentait ainsi la haine anti-flics qui traverse « les quartiers », où la loi en vigueur n’est pas exactement celle de la France. Une autorité brouillonne, un « en même temps » illisible, une volonté de flatter l’électorat d’origine étrangère, un déni de la partition en actes sur le territoire français : autant de preuves de la faiblesse de l’État et de celui qui le dirige dont se nourrissent les délinquants.
À cela, bien sûr, s’ajoute un sentiment d’impunité totale – et ce n’est plus vraiment un sentiment, mais une réalité – dont tout le monde, semble-t-il, fait le constat mais que l’on peine à aborder sous le bon angle et plus encore à résoudre. Car, pour cela, il faudrait une volonté politique.
On peut indéfiniment protester contre les juges, souvent à juste titre car, comme le disait au Figaro Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance, nous sommes dans «une situation où l’impunité est grandissante et l’insécurité omniprésente. Aujourd’hui, avec les aménagements de peines, des individus condamnés à de la prison ne vont pas en détention. Alors qu’ils ont cinquante faits à leur actif, certains sont remis dehors après leur garde à vue. Certains magistrats considèrent que la prison doit rester une exception».
Cela reprend les travaux du docteur Maurice Berger, psychiatre spécialiste de la violence, pour qui le sentiment d’impunité qui anime les délinquants, dont certains n’ont plus aucune notion du bien, du mal, ou même des simples exigences de la vie sociale en France, serait un peu combattu s’il y avait de simples peines, effectives et effectuées de contention, c’est-à-dire de prison. Impunité réelle et haine de la France, un cocktail explosif qui mènera, si on ne fait rien, à une guérilla permanente sur le sol français.
Il faut remonter la chaine pénale jusqu’au bout.
Il serait bon de rappeler aux français qui, au mois de juin prochain, éliront leurs députés que les juges, même s’ils ont tendance, idéologiquement, à considérer avec plus d’attention les victimes que les coupables, appliquent des lois…votées au Parlement. Comme le rappelle Éric Mathais, procureur de Dijon et président de la Conférence nationale des procureurs, «les lois votées dernièrement interdisent les petites peines et incitent à l’aménagement ab initio. Nous sommes par ailleurs dans l’obligation fine, imposée par le code pénal et le code de procédure pénale, de prendre non seulement en compte la gravité des faits mais aussi la personnalité des intéressés» (Le Figaro).
Ce sera bientôt l’heure du choix dont tout porte à croire qu’il sera irréversible : combien de temps laisserons-nous ceux qui haïssent la France imposer le chaos ?
Finalement, le covid a des côtés pratiques. Vous annoncez, en guise d’apéritif, qu’il faudra une troisième dose pour les plus de 65 ans et « les plus fragiles », s’ils veulent conserver leur passe sanitaire (on viendra probablement leur parler de la quatrième dans quelques mois) et puis, vite, on passe à la suite, au plat de résistance. Mais arrêtons-nous quand même quelques instants sur cette annonce. « Etre libre, implique d’être responsable, solidaire », explique le Président pour justifier cette décision. Belle formule pour dire que l’on continue sur la pente fatale des restrictions de libertés.
Passée cette mise en bouche, la suite du menu ? La campagne présidentielle, bien sûr. L’air de rien. Tout le monde, ou presque, est entré en piste. Telle la Belle de Cadix, on n’attend plus que lui pour ouvrir le bal. Mais surtout, pas trop tôt. Se faire désirer, quoi ! Et surtout, utiliser tous les moyens que le pouvoir vous offre pour faire campagne à bon compte. Faire campagne sans le dire. Car ce mardi 9 novembre, Emmanuel Macron nous a brossé le tableau d’un pays merveilleux qui s’appelle la France. Ce n’était pas une allocution présidentielle mais un véritable tract de campagne. Vous me direz que c’est le jeu, qu’il aurait tort de se gêner et que d’autres ont fait ça avant. Mais là, franchement, on peut dire qu’il a mis le paquet. Se faire désirer, disions-nous. Ça frôlait la pornographie. Car, tout va bien, ou presque en France. Le chômage recule, le pouvoir d’achat augmente, on a donné cent euros pour indemniser les plus modestes de l’augmentation du coût de l’énergie. Bref, que demande le peuple !
Sinon la dette, le déficit commercial ? On a dit que c’était un tract pas un rapport de la Cour des comptes. Cessez de voir la bouteille à moitié vide. Et l’insécurité, les pompiers caillassés, les policiers menacés, agressés, les commissariats pris d’assaut, les mitraillages, les tirs de mortiers, les zones de non droit ou plus exactement les zones où un autre droit fait sa loi ? Là, on sort de la zone de confort macronienne. Du coup, sur ce sujet, le Président se fait professeur de sociologie : la violence fait son retour dans l’ensemble du monde occidental (on cite de mémoire), que voulez-vous. Un phénomène de société qui ne touche pas que la France, vous savez, façon de relativiser les choses. C’est ce que Marine Le Pen appelle le « monde parallèle » d’Emmanuel Macron !
Emmanuel Macron en campagne ? Oui et non. Oui, on vient de le voir plus haut. Oui, aussi, lorsqu’il évoque un sujet qui fâche – celui des retraites – en déclarant que « les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour relancer le chantier » tout en annonçant qu’à l’avenir il faudra travailler plus, histoire de concilier tout à la fois son électorat de centre gauche et de centre droit.
Mais il est un sujet qui fâche peut-être encore plus que celui des retraites, car il touche à l’identité même de notre pays, c’est, bien évidemment, celui de l’immigration. Et Emmanuel Macron s’est bien gardé de l’évoquer durant son allocution. Sur ce sujet, il sera difficile d’évoquer une bouteille à moitié pleine ou vide quand une grande majorité des Français estiment que la coupe est pleine. En cela, Emmanuel Macron n’est pas encore entré dans le dur de la campagne. Pourtant, il faudra bien y aller, ce coup-là..
Aline, Cry Macho, Haute couture, Marcher sur l’eau, Entre deux trains : voici la sélection cinéma du jour
Aline
Québec, fin des années 60, Sylvette et Anglomard accueillent leur 14ème enfant : Aline, dotée d’une voix en or. Lorsqu’il l’entend, le producteur de musique Guy-Claude n’a plus qu’une idée en tête… faire d’Aline la plus grande chanteuse au monde.
Cry Macho
Mike, star déchue du rodéo, se voit confier une mission a priori impossible : se rendre au Mexique pour y trouver un adolescent turbulent et l’amener jusqu’au Texas. Il lui faudra pour cela affronter la pègre mexicaine, la police et son propre passé.
Haute Couture
Première d’atelier au sein de la Maison Dior, Esther participe à sa dernière collection de Haute Couture avant de prendre sa retraite. Un jour, elle se fait voler son sac dans le métro par Jade, 20 ans. Mais celle-ci, prise de remords, décide de lui restituer son bien.
Marcher sur l’eau
Houlaye, 12 ans, habite à Tatiste, au Niger, et fait des kilomètres chaque jour pour aller chercher de l’eau. Le village se mobilise et obtient la construction d’un forage. C’est la promesse d’une nouvelle vie pour ces hommes et ces femmes qui marchaient littéralement sur l’eau depuis leur naissance.
Entre deux trains
Il y a neuf ans, ils ont vécu une brève histoire d’amour. Aujourd’hui, ils se croisent par hasard sur un quai de gare, entre deux trains. Lui arrive, elle repart. Ils ont quatre-vingt minutes pour faire le point sur leur vie, face à face avec leurs vérités et leurs souvenirs.
La Déesse des mouches à feu
Le jour de ses 16 ans, Catherine fait face à la séparation de ses parents et entre dans l’adolescence avec perte et fracas. C’est l’année des premières fois et dans l’ambiance grunge des 90’s, la jeune fille repousse chaque jour ses propres limites. Rebelle, affranchie et éclatante, elle ne quitte plus ses santiags fétiches…
Depuis plusieurs mois, des migrants, aidés par le gouvernement biélorusse, tentent de franchir les frontières de la Pologne, qui mobilise son armée pour tenter de contenir les flux et appelle l’Union européenne à l’aide. En vain.