CHU Hôtel-Dieu à Nantes : deux agressions et la fresque collaborative taguée

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La chaleur moite qui règne sur Nantes et la Loire-Atlantique ne réussit pas à tout le monde. Après un demandeur d’asile somalien – pourtant habitué à la chaleur, normalement – qui s’est mis à poursuivre, couteau à la main, ses voisins à Savenay avant de déclamer ses prières à haute voix, deux agressions ont eu lieu ce 10 juin au CHU, dont une avec un couteau.

Vers 13h15 un homme est entré torse nu et couteau à la main à la maternité. Ce n’était pas un auditeur de Nick Conrad (« je rentre dans les crèches, je tue des bébés blancs ») mais un homme qui demandait à être interné à l’hôpital psychiatrique. Raté – il a été interpellé par la police dans la rue, et sera jugé en 2022. Le couteau a été confisqué – quand même.

Ce vendredi 11 juin vers 4h30 du matin, au lieu de profiter de la fraîcheur nocturne et du petit vent, un autre énervé s’est présenté aux urgences. Cet homme de 36 ans s’est fait répondre que sa douleur au genou n’est pas proprement une urgence, et qu’il ne serait pas admis. Là encore les agents de sécurité lui servent de punching ball, il les menace même de mort… et finit sa nuit en garde à vue.

Par ailleurs la fresque de 21 mètres de long et 5 mètres de haut devant l’Hôtel-Dieu, où l’artiste Docteur Paper a mis en scène les 1500 dessins qu’il avait reçu pour dire merci aux médecins pendant la pandémie, a été taguée d’un bref mais exhaustif « au feu ! » en lettres majuscules vertes, dans la nuit du 10 au 11 juin. Les tags ont été nettoyés ce vendredi matin par les services de la Ville – il n’y a pas eu d’autres revendications, même des tags réalisés avec la même écriture sont visibles depuis plusieurs mois ailleurs en ville.

Saint-Nazaire n’est pas en reste – le 30 mai dernier ers 21h20, un patron de café déjà connu pour violences familiales, en état d’ivresse, et sous bracelet électronique, s’en est pris au personnel des urgences de l’hôpital nazairien du fait d’un temps d’attente qu’il estimait trop important, après qu’il ait été blessé lors d’une bagarre. Les policiers tentent de l’interpeller sur le parking – il en blesse deux à coups de pied et les insulte, il leur faut utiliser le Taser pour le maîtriser. En garde à vue, il s’est avéré en état d’ivresse avancée.

Louis Moulin, Breizh-Info

En supprimant le père dans la loi de bioéthique, c’est tous les pères de France qu’on assassine !

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit, le 10 juin à 1 h 30 du matin, un texte de loi qui entérine un changement anthropologique majeur : celui du droit à l’enfant. Les révolutions les plus violentes s’accommodent fort bien du silence feutré de la nuit. C’est ce qui s’est produit, mardi soir, ou plutôt ce mercredi matin, à 1 h 30.
Seuls 130 députés étaient présents dans l’Hémicycle, soit 22 % des parlementaires. Seuls 43 d’entre eux se sont opposés ou abstenus, tandis que 84 d’entre eux ont approuvé le texte. Ils resteront dans l’Histoire, ceux qui ont, officiellement – et non pas seulement symboliquement -, tué le père.
C’est donc un deuil que nous vivons, à seulement quelques jours de la « fête des pères », le 20 juin prochain. Cette fête aura un goût amer pour tous les pères de France, que l’État a, sans débat, sans précaution ni recul, relégués dans la sphère des inutiles.
Ce vote pourrait être psychanalysé simplement. Œdipe est mort.
Ce vote est le fruit d’une société immature, réduite à son narcissisme infantile, qui rêve au fantasme de la toute-puissance : croire qu’un enfant peut naître de deux femmes, simplement parce qu’elles l’ont décidé.
Le vivant sera désormais soumis aux changements aléatoires de la volonté, du seul désir individuel.
Or, ceci est une illusion, car la volonté seule ne parviendra jamais à créer le vivant. Le vivant obéit à des lois irréductibles qui échappent, fort heureusement, à l’emprise de la volonté. C’est le fait de l’union des deux sexes, de deux gamètes qui, en s’unissant, créent la vie.
Faire dépendre la vie d’un homme de la seule volonté humaine revient à le soumettre à l’arbitraire et au risque de la tyrannie. Oui, c’est bien ce à quoi mène la politique qui décide que la volonté seule définit la réalité et détermine la vérité. Cependant, l’Assemblée nationale a fait « comme si c’était vrai ». Elle décide d’inscrire dans la loi un mensonge, qui est et restera source d’une immense violence. Elle déclare que deux femmes sont les mères d’un enfant, tandis que celui-ci sera privé de son père.
Elle déclare qu’il est possible de créer des chimères homme-animal, piétinant la dignité inaliénable de la personne et du corps humain, le livrant à des expériences monstrueuses. Elle pense servir la science en créant, tel Faust, le pire de ce que la médecine est capable de produire lorsqu’elle n’est plus soumise à l’éthique ni à aucun code moral.
Elle s’aveugle sur ses buts, pensant que tout est possible, et ce, simplement parce que l’embryon humain n’a pas de voix – du moins le croient-ils.
Lorsque Emmanuel Macron a été giflé à Tain, les politiques de tous bords se sont écriés : « C’est la République et la France qu’on gifle ! » Aujourd’hui, je veux reprendre les mêmes propos : en supprimant le père dans la loi de bioéthique, c’est tous les pères de France qu’on assassine.

Sabine Faivre, Boulevard Voltaire

La police parisienne met fin à une soirée géante Project X aux Invalides – vidéos

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Des jeunes se sont rassemblés par centaines vendredi soir pour une fête sur l’esplanade des Invalides à Paris, souvent agglutinés et sans masque, jusqu’à ce que la police intervienne pour les disperser, selon les témoignages de fêtards rencontrés par l’AFP et une annonce de la préfecture de police.

«Intervention en cours des forces de l’ordre pour mettre fin à une soirée festive regroupant plusieurs centaines de participants au mépris des règles sanitaires», a tweeté la préfecture vers 23h30, après l’heure du couvre-feu.

Vers minuit, restaient quelques grappes de jeunes ici et là, près du pont Alexandre III et des voitures de police circulant gyrophares allumés.

Gaspard, 17 ans, a raconté à un journaliste de l’AFP sur place qu’il prenait un verre dans le XVe arrondissement quand il a entendu parler d’une soirée Projet X (du nom du film américain centré sur une fête de jeunes qui tourne mal) annoncée sur les réseaux sociaux: «Dès qu’il s’agit du Projet X, tout le monde s’excite, il y avait des centaines et des centaines de personnes, on devait être au moins 1.000 ou 1.500», a assuré ce mineur.

«On a dansé, fait des pogos (danses issues du mouvement punk consistant à sauter dans tous les sens en essayant de se bousculer) mais dès 23h00, les “flics” sont arrivés et ont chargé, ça a dispersé tout le monde», a-t-il ajouté.

Des centaines de participants au mépris des règles sanitaires

Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, des groupes de jeunes en liesse ont envahi l’esplanade, dansant, criant, la plupart sans masque.

Alma et Emma, âgées de 19 et 18 ans, originaires de Colombes (Hauts-de-Seine), étaient de leur côté venues «traîner aux Invalides» dans le VIIe arrondissement de Paris, parce qu’à cette période de l’année, «c’est souvent la même chose»: «on a vu qu’il y avait de l’ambiance. Au final, ça n’a pas duré longtemps, à 23h00, ils nous ont dispersés, direct. On a réussi à ne pas se faire “gazer” mais on a vu des gens pris dans des nuages de lacrymos», a relaté à l’AFP Alma.

«Les pelouses étaient remplies, on était vraiment beaucoup, ça faisait longtemps qu’on n’avait pas fait la fête à cause du Covid, on en avait vraiment besoin», a ajouté Emma.

Sputnik : https://fr.sputniknews.com/faits_divers/202106121045721493-la-police-parisienne-met-fin-a-une-soiree-geante-project-x-aux-invalides—videos/

La chanson du jour, YaYaYa – RY X

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Plein de douceur et d’apaisement dans cette chanson, propre à la méditation et au bien être. Prenez un ticket pour le train des rêves….

Une enquête sur le virus.

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Pour notre émission La Vérité prend l’Ascenseur, notre équipe est allée à la rencontre de Pierre Jovanovic . Il nous a plongés dans des vérités cachées et pourtant flagrantes. Ainsi, le 18 octobre 2019, à Wuhan, s’ouvrent les jeux sportifs militaires. Plusieurs militaires français, italiens, suédois, etc. tombent malades pendant les épreuves. Le même jour à New York commence une simulation de pandémie mondiale qui va réunir la Fondation Bill Gates, le John Hopkins Center, le World Economic Forum. Les morts prématurées se font légion : la lanceuse d’alerte chez Merck, Brandy Vaughan, est trouvée morte à son domicile, et Alexander Kagansky est poignardé et jeté par la fenêtre du 14e étage de son immeuble… En bon journaliste, Philippe Aimar a mené son enquête : la découverte d’une accumulation de « suicides » et de morts prématurées, la mise au jour de preuves de malversation l’ont tout d’abord étonné. Lui, qui voulait prouver à Pierre Jovanovic qu’il n’y avait pas de complot, va se heurter à la dure réalité.

Automobile. Obligatoire à partir de 2022 sur les véhicules neufs, à quoi servira la « boîte noire » ?

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

À partir de 2022, les véhicules neufs vendus en Europe seront dotés d’une « boîte noire ». À quoi servira précisément ce nouveau dispositif ? Quelles libertés laissera-t-il aux usagers de la route ?

Une boîte noire pour informer sur la conduite

Le 6 juillet 2022 marquera un tournant pour le marché automobile dans l’union européenne. En effet, à partir de cette date, les constructeurs auront dorénavant l’obligation d’installer un dispositif fonctionnant comme une sorte de « boîte noire » sur l’ensemble de leurs nouveaux modèles commercialisés, imitant ainsi ce qui se fait déjà aux États-Unis depuis 2012. Pour les véhicules neufs déjà homologués et en vente, l’ajout du dispositif se fera au plus tard en juillet 2024.

Si le terme de « boîte noire » fait référence aux enregistreurs de données embarqués sur les avions, c’est parce qu’il s’agit, dans le cas des véhicules, de récolter là aussi une multitude d’informations concernant la conduite. Les voitures particulières tout comme les utilitaires seront concernés par la mesure tandis que les deux-roues motorisés y échapperont.

Lorsqu’un choc, plus ou moins violent, surviendra sur la route, le système permettra donc de fournir plusieurs renseignements techniques relatifs aux secondes qui ont précédé et suivi l’incident.

Quant aux personnes habilitées à consulter les informations de ces « boîtes noires », seules les forces de l’ordre y seront autorisées. Ce qui ne sera pas le cas des assureurs.

Quelles données seront enregistrées ?

Dans le détail, le système pourra renseigner sur diverses données : vitesse du véhicule, degré d’activation du freinage, angle du volant, inclinaison du véhicule sur la route, l’activation ou non de l’ensemble des systèmes de sécurité du véhicule, et notamment la ceinture de sécurité du conducteur et des éventuels passagers. Par ailleurs, dans le cas d’un incident mettant en cause le constructeur, la « boîte noire » permettra également de remonter jusqu’à ce dernier en identifiant précisément le type de véhicule.Pour ce qui est du respect de la vie privée du conducteur et du propriétaire du véhicule, le système promet de ne pas enregistrer les conversations à l’intérieur de l’habitacle. Une pratique qui a, en revanche, cours dans les avions. De plus, cette récolte de données se veut anonymisée puisqu’aucune information permettant d’identifier le propriétaire du véhicule ne devrait être collectée, tout comme le numéro d’identification du véhicule ne sera pas pris en compte.

Mais impossible d’échapper aux enregistrements du système une fois la voiture en mouvement car il ne pourra pas être désactivé et fonctionnera en permanence lorsque le véhicule roulera. En ce qui concerne les capacités de stockage, le dispositif procédera à l’écrasement successif des informations collectées, celles-ci étant remplacées en permanence par des nouvelles. Sauf en cas de choc.

Breizh-info.com

La Cocotte déborde

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

« Ça souffle à feu doux dans la Cocotte-Minute™… Il y a un non-dit formidable qui, le jour venu, au moment de la décongélation, va craqueler la croûte glaciaire et tonitruer. Car la décongélation va libérer des forces insoupçonnables, de colère contenues, d’indignations rentrées, de ressentiments accumulés », prévenait Philippe de Villiers, il y a quelques semaines.

Les Français muselés derrière leur masque et contraints de supporter les gestes barrières depuis plus d’un an, voyant Emmanuel Macron en campagne serrer des mains à tout bout de champ, ne sont plus dupes de cette mascarade. La gifle donnée à la fonction présidentielle déjà abaissée témoigne de cette violence qui gronde. Alors Thomas et Damien – dont les prénoms ont été immédiatement révélés par la presse ne prenant aucune pudeur quand les deux suspects interpellés sont proches des gilets jaunes et de l’extrême droite – ne sont que la partie immergée de cet iceberg dont les commentateurs s’accordent à reconnaître que cette campagne ne ressemblera à aucune autre.

Sans le minimiser, l’Élysée cherche à dédramatiser ce geste symbolique, préférant miser sur « l’optimisme » et « l’ambiance de reprise ». Emmanuel Macron a appelé, en Conseil des ministres, à « relativiser, car cela ne participe pas d’un climat social particulièrement délétère ». Dans Le Parisien du 10 juin, un proche de Macron nuance : « La France, ce n’est pas que ça. »

En effet, la France, c’est aussi, comme le rappelait Christian Vanneste hier, « 187 nuits d’émeutes (plus d’un jour sur deux) qui ont émaillé la vie d’un pays », ce sont les forces de l’ordre prises pour cible, ce sont ces églises profanées ou incendiées, ce sont ces zones hypocritement rebaptisées « de reconquête républicaine », où l’insécurité ne s’arrête plus à la porte des villes mais a bien gagné les campagnes, et où la nature de la criminalité a évolué. Ainsi, le délégué général de l’Institut pour la justice Pierre-Marie Sève dénonçait, dans Le Figaro« la relative baisse des vols et autres violences crapuleuses, et l’augmentation parallèle des violences dites gratuites. Ainsi, pour exemple, sur la longue période 1984 à 2000, les condamnations pour vols et recels ont baissé de 33 % tandis que les condamnations pour coups et blessures augmentent de 37 % et celles pour agressions sexuelles de 84 %. En clair, parmi les délinquants d’aujourd’hui, moins de voleurs de pommes, plus de personnalités ultra-violentes. »

Complaisante ou aveugle ? Une partie de la classe politique ne cible que les violences d’extrême droite sans mesurer le ras-le-bol des Français d’être méprisés sur leur « sentiment d’insécurité ». Et ce n’est pas en rouvrant les lieux de culture, les terrasses ou annonçant la fin du port du masque en extérieur cet été que la paix sociale reviendra. Emmanuel Macron voulait prendre le pouls des Français, il a eu sa réponse.

Iris Bridier, Boulevard Voltaire

N’enterrons pas le vaccin qui nous évite des tragédies

Articles : Juin 2021Mai 2021Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Le World Press Photo 2021 est cette image du photographe danois Mads Nissen, qui montre une dame âgée enlaçant une infirmière protégée du Covid-19 par du plastique au Brésil. © Madds Nissen, World Press Photo via AP

La guerre entre pro et anti-vaccin Covid n’est pas près de se terminer. Et le regain de contaminations en Grande-Bretagne donne des ailes aux anti-vaccins qui s’empressent de dire que la vaccination ne sert à rien. Il va de soi que ces jugements taillés à la hache ne risquent pas de calmer le débat.

N’étant pas toubib, je vais quand même donner mon avis en essayant de rester logique. Pour info, je suis vacciné et j’assume ce choix, car j’ai toujours pensé que si le vaccin n’empêche pas la contamination, il protège des cas graves et évite l’hospitalisation ou préserve de la réanimation dans la grande majorité des cas.

Chacun se souvient de l’immense détresse des patients âgés rejetés par les hôpitaux faute de place, et renvoyés dans les Ehpad avec une prescription de Rivotril pour les aider à mourir. Le tri des malades, c’est la médecine de l’épouvante qu’on a vue en avril 2020. Plus jamais ça !

La population du Royaume-Uni est actuellement vaccinée à 54 % avec deux injections, ce qui fait de ce pays le plus avancé dans la campagne vaccinale en Europe. Avec une population équivalente, la France espère atteindre les 30 millions de primo-vaccinés ce mois-ci. On a donc un retard colossal à rattraper.

https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/covid-19-il-y-a-de-nouveau-plus-de-cas-au-royaume-uni-qu-en-france-5ea78174-c9c0-11eb-bf47-ae52773acbea

Mais malgré une campagne de vaccination accélérée, on observe au Royaume-Uni une forte augmentation des contaminations depuis l’apparition du variant Delta, venu de l’Inde et beaucoup plus contagieux que le variant anglais. Quand le variant anglais contamine deux personnes, le variant indien en contamine trois.

Le spectre d’une quatrième vague plane donc sur le pays. Ce qui veut dire que la France sera touchée un peu plus tard, comme elle l’a été avec le variant anglais, devenu prédominant dans notre pays en quelques mois.

Mais en observant les données britanniques, on voit que si les contaminations explosent, au rythme de 6 200 par jour ( moyenne sur 7 jours ), contre 5 600 en France, les cas graves n’augmentent pas. Hospitalisations, réanimations et décès ne progressent pas dans les proportions des contaminations et c’est heureux !

7 morts le 9 juin au Royaume-Uni contre 70 en France, soit dix fois plus.

Plus précisément, on observe un nombre de morts quotidien de 0,14 par million d’habitants au Royaume-Uni contre 1,11 en France.

Par conséquent, le variant Delta ne remet pas en cause le bien-fondé de la vaccination, à savoir protéger des formes graves de la maladie. Une condition majeure pour éviter une saturation des hôpitaux, comme on l’a vu à deux reprises depuis 14 mois.

On a entendu le Pr Delfraissy nous dire que le vaccin AstraZeneca étant moins efficace que le Pfizer contre le variant indien, cela expliquait la situation de la Grande-Bretagne. Et c’est le même “monsieur Covid” qui s’étonne que les Français refusent le vaccin anglais ! Il a bien essayé de se raccrocher aux branches pour expliquer qu’il ne voulait pas effrayer les vaccinés à l’AstraZeneca, mais trop tard !

Par ailleurs, le vaccin limitant la transmission du virus, il est évident que plus un virus est contagieux, plus l’immunité collective est difficile à atteindre.

Avec le variant indien, il faudrait peut-être vacciner 90 % de la population pour atteindre cette immunité collective. Ce qui paraît inatteignable compte tenu de l’opposition d’une partie de la population au vaccin.

Nul ne sait ce qu’il en sera demain des variants, mais il semble avéré que le vaccin protège des formes graves et c’est bien l’essentiel.

Il est possible que le virus disparaisse à jamais de lui-même sans qu’on sache pourquoi. Mais il est aussi possible que d’autres variants apparaissent et qu’on vive avec le Covid-19 comme avec la grippe.

Dans ce cas, le vaccin, dont nul ne connaît les effets à long terme, ne sera sans doute pas la meilleure solution.

L’heure viendra où les traitements préventifs et curatifs seront à l’honneur. Mais à court terme, n’enterrons pas le vaccin qui nous évite les tragédies de mars-avril 2020.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Le burkini bientôt autorisé dans les piscines publiques ? La ville de Grenoble va saisir le gouvernement.

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Débat en totalité :

Extraits choisis :