La Normandie à l’heure des minarets ?

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

L’installation du fils de ben Laden dans une petite commune de l’Orne normande, charmante région verdoyante et a priori paisible, pourrait passer pour anecdotique ou incongrue. Ce n’est pas exactement le cas : l’Orne connaît depuis des décennies des phénomènes d’immigration. Dans des villes comme Alençon ou Flers, qui fleurent bon le terroir et la ruralité. Et comme partout ailleurs sur le territoire de cette France archipellisée, les mêmes mutations se font de manière insidieuse.

À en croire le magazine américain Vice, Omar ben Laden, qui a manifestement décidé de rompre avec son passé et cette enfance « marquée par la violence », est « un citoyen comme les autres ». Adonné à l’élevage des chevaux et à la peinture, on le croirait presque de la race de ces « néo-ruraux » avides d’une nouvelle vie au vert loin des mégapoles et qui se sont trouvé de nouvelles vocations à l’ère du coronavirus. À un détail près : les allers-retours fréquents entre la Normandie et le Qatar d’Omar ben Laden pour le bien de ses affaires n’en fait pas tout à fait un Normand comme les autres…

Il en faudra sans doute plus pour troubler le calme apparent de la région, qui en a vu d’autres en matière de migrations. C’est dans les années 70 que le développement industriel des petites villes a poussé à l’importation d’une main-d’œuvre étrangère sans considération autre que l’immédiat gain financier. À cette époque, à Flers, la communauté turque a posé ses valises et n’est jamais repartie. Comme ailleurs en France, elle est restée unie et non intégrée. Ces dernières années, elle subit sa propre radicalisation, au découragement de certains de ses membres qui rasent les murs et n’osent plus dire « qu’ils ne votent pas Erdoğan ». Pour ces réfractaires, « le sentiment patriotique a été décuplé » depuis 2016. Ils déplorent : « Si on a le malheur d’exprimer un autre point de vue, on est taxé de traître à nos origines. », rapporte Le Figaro dans un reportage du 27 février dernier. La pression est mise sur le groupe dans une ville qui compte 3.000 habitants de nationalité turque pour 14.000 Français de souche. Triste échec d’une intégration ratée, les Turcs eux-mêmes le reconnaissent : « À Flers, nous sommes restés traditionnels, un peu rustiques peut-être, à l’ancienne. »

Qui imagine que l’Orne, ce coin de France qui a connu les épisodes glorieux de la chouannerie normande menée par Louis de Frotté, servi de décor aux aventures des héroïnes de la comtesse de Ségur et de berceau familial à sainte Thérèse de Lisieux, soit devenu un abri pour une diaspora sur laquelle compte Ankara ?

Un peu plus loin, c’est à Alençon, capitale de la dentelle et patrie des époux Martin, qu’a été éduqué un certain Fabien Clain, ce Français de souche parti faire le djihad en Syrie qui a revendiqué les attentats du 13 novembre.

À quelques encablures de là, Sées, diocèse fécond qui a connu bon nombre d’installations de communautés religieuses, est une ville au patrimoine riche qui compte pas moins de seize édifices religieux. Parmi eux, beaucoup sont vides, victimes de la crise des vocations dans l’Église. Deux écoles hors contrat d’enseignement catholique s’y sont installées. L’occasion, pour des familles, de réinvestir les lieux.

Addendum : Sabine de Villeroché et l’équipe de Boulevard Voltaire demandent à M. Mostepha Maachi, maire de Sées, s’il s’est senti blessé par cet article publié le 6 mars 2021, de bien vouloir accepter leurs excuses.

Sabine de Villeroché, Boulevard Voltaire.

Après les minarets, les Suisses interdisent la dissimulation du visage

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Le 29 novembre 2009, avec le soutien de l’UDC, le Comité d’Egerkingen https://egerkingerkomitee.ch/, comité citoyen qui regroupe majoritairement des membres de ce parti pour combattre l’islam politique, alors à peu près seul contre tout l’establishment politique suisse, surprenait le monde en réunissant une majorité de 57,5% du peuple et de 19,5 cantons sur 23 à l’appui d’une initiative populaire tendant à interdire la construction de minarets. Il vient de rééditer ce succès le 7 mars 2021 en rassemblant 51,5% du peuple et 18 cantons autour d’une initiative « Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage » https://www.bk.admin.ch/ch/f/pore/vi/vis465t.html.

Aux termes de cette initiative, nul ne peut se dissimuler le visage dans l’espace public ni dans les lieux accessibles au public ou dans lesquels sont fournies des prestations ordinairement accessibles par tout un chacun, à l’exception des lieux de culte et d’autres exceptions justifiées par des raisons de santé (pensons au masque facial) ou de sécurité, par des raisons climatiques ou par des coutumes locales. Nul ne peut non plus contraindre une personne à se dissimuler le visage en raison de son sexe. Une loi d’exécution devra être élaborée dans les deux ans.

Par-là, la Suisse rejoint des pays comme la France, la Belgique et l’Autriche et même divers pays musulmans qui ont eux-mêmes interdit dans l’espace public des tenues comme le niqab ou la burqa qui dissimulent le visage.

La veille de la journée internationale des droits des femmes (quelle meilleure manière de la marquer ?), une majorité des Suissesses et des Suisses ont ainsi réaffirmé leur attachement, au-delà même du principe constitutionnel de l’égalité entre hommes et femmes, au respect et à la liberté des femmes. Il faut dire que cette initiative a rassemblé, bien au-delà des électeurs de l’UDC, nombre de personnalités féministes ou proches des milieux féministes, y compris de gauche. L’argument féministe, à l’évidence, a porté. Alors que les organisations féministes se prenaient les pieds dans le tapis, notamment en acceptant en leur sein le collectif pseudo-féministe des Foulards violets https://lesfoulardsviolets.org/2020/02/20/agenda-14-mars-2020-atelier-de-formation-au-feminisme-ne-me-libere-pas-je-men-charge/, les Suisses ne s’y sont pas trompés : on ne peut pas de manière crédible un jour défiler à la Grève des Femmes avec un badge violet et le lendemain légitimer le niqab, symbole de soumission et de discrimination de la femme ; il est tout autant incompréhensible, pour des femmes, de s’opposer à une interdiction manifestement libératrice pour leur épargner une forme de criminalisation alors que rester les bras croisés dans l’espace public, c’est être complice de ce qui, généralement, est imposé dans l’espace privé.

Avec intérêt, on relèvera encore l’engagement, aux côtés du Comité d’Egerkingen et de l’UDC, d’un comité « A visage découvert » https://a-visage-decouvert.ch/, qui regroupait diverses personnalités romandes elles aussi engagées contre la dissimulation du visage, mais souhaitant de distinguer de l’UDC. Parmi elles, une figure s’est détachée : Mohamed Hamdaoui, ancien journaliste radio, socialiste avant de rallier le parti Le Centre mais surtout… musulman. Un tel engagement, de même que celui de… l’imam de la Maison des Religions de Berne https://www.haus-der-religionen.ch/fr/, aura peut-être aussi convaincu que l’initiative n’avait aucun objectif discriminatoire, mais que sa cible, c’était une forme ostentatoire extrême de l’islam politique.

Un argument qui semble avoir également porté, c’est l’idée qu’une personne libre montre son visage et que se présenter dans l’espace public le visage découvert, c’est une question de civilisation : chez nous, on veut pouvoir identifier les personnes évoluant dans l’espace public et voir leurs expressions. Ces valeurs, elles sont consacrées dans notre Constitution, notamment lorsque celle-ci consacre la liberté personnelle et l’égalité entre hommes et femmes. Les Suisses étaient soumis à un défi : avoir le courage de réaffirmer leur attachement à ces valeurs et que chez nous, ce sont nos règles qui s’appliquent, pas des règles d’un autre âge venues d’ailleurs. Un défi semblable était lancé aux musulmans de Suisse : se distancier de leur frange radicale, à peine d’entretenir le flou, pour ne pas dire le doute, au sujet de leur position face à ce que les Suisses – qui depuis l’an dernier ont compris que leur pays est lui aussi une cible pour le terrorisme islamique – considèrent comme une menace.

Bien entendu, on a objecté à l’initiative l’argument du nombre : pourquoi inscrire dans la Constitution fédérale une interdiction qui ne concernerait que quelques dizaines de femmes dans le pays ? La réponse était simple et sans doute majoritairement acceptée : face à une question de civilisation, le nombre importe peu ; c’est le principe qui doit l’emporter, avec dans l’idée que mieux vaut prévenir quand il est encore temps que d’en être réduit à guérir alors qu’il est déjà tard, voire trop tard – comme en France.

Je risque encore l’hypothèse qu’en ces temps de dictature sanitaire, alors que nous en sommes tous réduits à expérimenter presque dans notre chair à quel point le masque facial qu’on nous impose limite notre liberté, les Suisses ont pu profiter de cette votation pour manifester leur mauvaise humeur face à cette muselière.

Que va-t-il se passer maintenant ?

En recueillant non seulement la majorité du peuple, mais aussi une écrasante majorité des cantons, l’initiative, qui introduit dans la Constitution fédérale des règles applicables uniformément dans toute la Suisse, a consacré la légitimité d’une loi d’application fédérale. Pareille solution est d’ailleurs dans l’esprit, pour ne pas dire dans le texte, accepté par les Suisses.

Et pourtant.

Voici que le Conseil fédéral annonce son intention de se défiler et de confier aux cantons la responsabilité de mettre en œuvre dans leur propre législation (il y en aurait donc juste… vingt-six, autant que de cantons et de demi-cantons !). Ce serait une manière particulièrement perverse de fouler aux pieds la volonté du peuple et des cantons ; car ceux-ci ont justement exprimé leur intention de ne pas laisser les cantons, dont certains l’ont déjà fait, de manière très diverse comme au Tessin https://m3.ti.ch/CAN/RLeggi/public/index.php/raccolta-leggi/legge/num/25 (mais aussi pas du tout), réglementer en ordre dispersé une problématique qui concerne tout le pays et même notre civilisation tout entière.

Dans un sursaut identitaire rassurant, les Suissesses et les Suisses viennent de donner un signal fort contre la progression de l’islam radical. Nous ne laisserons pas le Conseil fédéral confisquer aux citoyens suisses la victoire que ceux-ci viennent de remporter sur l’islam radical.

Jean-Luc Addor, Riposte Laïque.
Conseiller national UDC
Membre du comité d’initiative

La guerre civile, elle est déjà là, à basse intensité, avant la déflagration

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Quand on rafale les terrasses de café comme en 2015, quand on égorge un prêtre en pleine messe et qu’on décapite un enseignant devant son lycée, quand on assiste à des émeutes à répétition, avec des dizaines d’attaques de commissariats et plus de 45 000 véhicules brûlés chaque année, quand on dénombre  1 000 agressions gratuites par jour contre les mécréants, qui peut encore croire à des lendemains qui chantent ?

Si ce ne sont pas là les prémices d’une guerre civile interconfessionnelle, cela y ressemble beaucoup.

Jean-Pierre Chevènement disait il y a peu “qu’il faut se méfier des guerres civiles qui arrivent à bas bruit”.

Gérard Collomb nous annonçait un “face-à-face” dans les cinq ans, en quittant la place Beauvau.

Et bien des auteurs ont décrit l’embrasement de la France dans un futur proche.

Par conséquent, ignorer la menace et la laisser s’aggraver en refusant de combattre les violences urbaines et l’insécurité, c’est assumer un renoncement éminemment criminel.

Voilà des années que policiers et pompiers sont agressés, victimes de guets-apens dressés par des racailles assurées de l’impunité.

Qu’ont donc fait les pourris qui nous gouvernent pour rétablir la sécurité ? Ils ont multiplié les enquêtes de l’IGPN à l’encontre des policiers, les paralysant au point qu’ils n’osent même plus sortir leur arme face à des barbares qui veulent les brûler vifs !

Plutôt risquer la mort que de subir les foudres de l’IGPN, avec menace de radiation ! Ce triste constat est à peine caricatural !

On a vu le sinistre Darmanin évoquer la radiation de policiers sur un plateau TV, avant leur procès, avant que la vérité soit connue et avant même que les policiers aient pu s’exprimer.

C’est dire la pitoyable soumission de ce ministre à la dictature bien-pensante.

Les racailles, quant à elles, écopent d’une garde à vue, qui, la plupart du temps, se terminera par un simple rappel à la loi de la part d’un juge qui se fout totalement de ce droit élémentaire à la sécurité, auquel tout citoyen d’une démocratie digne de ce nom peut prétendre.

Les émeutes ne datent pas d’hier et la violence prospère sur le terreau d’un laxisme judiciaire criminel, entretenu par un pouvoir démissionnaire qui a peur de son ombre.

Au classement des pays les plus dangereux d’Europe, la France est en troisième position derrière la Suède et l’Ukraine.

La Suède, paradis des années soixante, peut se féliciter de sa politique d’immigration !

Mais en taux d’incarcération rapporté à la population, la France se situe au 18e rang. 100 000 peines de prison ne sont pas exécutées faute de place.

90 % des déboutés du droit d’asile disparaissent dans la nature, allant grossir le million de clandestins qui ne sont jamais expulsés, qui seront un jour régularisés et qui deviendront français tôt ou tard.

https://fr.numbeo.com/criminalit%C3%A9/classements-par-pays?region=150&title=2019

La peur, elle est du côté des policiers lâchés par leur hiérarchie et harcelés par la justice. 

On a encore vu notre ministre de la Défense, une inconnue qui ne faisait aucune différence entre un sous-marin nucléaire et un Rafale avant d’être bombardée à l’Hôtel de Brienne,  infliger un blâme à un capitaine de gendarmerie dont le seul tort est d’avoir dit la vérité sur la démission du pouvoir face aux racailles.

Il n’y a pas pire sanction qu’un blâme pour un officier.

Un capitaine de gendarmerie reçoit un blâme pour avoir dit la vérité !

https://ripostelaique.com/un-capitaine-de-gendarmerie-recoit-un-blame-pour-avoir-dit-la-verite.html/embed#?secret=MQb1Xee0nB

Dans toute l’Union européenne, quand un malfrat croise un flic, il change de trottoir. En France, ce sont les policiers qui rasent les murs, évitant l’affrontement qui risque de les mener devant l’IGPN.

Mais tout s’aggrave.

Quand les policiers et pompiers ont été agressés, le pouvoir a fermé les yeux.

Quand les soignants ont été tabassés dans les urgences, le pouvoir a détourné le regard.

Quand les enseignants ont été menacés de mort, il a fallu attendre la décapitation de Samuel Paty pour que le problème soit pris au sérieux.

Mais maintenant, après des décennies de lâcheté et d’inaction, ce sont les journalistes et les élus qui sont dans le collimateur des malfrats.

“Et que dire, symbole parmi les symboles, du tabassage à mort du digne journaliste de l’Union à Reims. Voici que nous apprenons, une fois encore, une fois de plus, une fois de trop, le profil de l’agresseur présumé : un jeune Algérien de 21 ans déjà condamné huit fois en France depuis 2018 pour des vols, des violences, des trafics de stupéfiants. Que fait-il sur notre sol ? J’ai honte de ceux qui nous gouvernent et qui font semblant.” (Guillaume Peltier)

Il n’y aura plus de sanctuaire pour quiconque. La violence gagne les campagnes et toutes les strates de la société.

Ceux qui s’imaginent rester à l’abri de leur tour d’ivoire se trompent lourdement. Quand viendra l’heure de l’embrasement généralisé, les assaillants ne feront pas de détail entre banlieues et beaux quartiers.

Les bobos totalement déconnectés des réalités vont tomber de très haut.

http://www.autochtonisme.com/2019/08/guerre-civile-en-france-une-analyse-des-forces-en-presence.html

Comme quoi, ce n’est pas en imposant une omerta sur la criminalité d’origine immigrée que les choses vont s’arranger.

Taire la vérité c’est infecter la plaie en refusant de la soigner.

Car élus et journalistes récoltent ce qu’ils ont semé en pratiquant une odieuse désinformation sur la criminalité importée depuis 40 ans.

Leur éthique se résume à taire la vérité au nom du politiquement correct, cette dictature de la pensée devenue le cancer de la société qui va tout emporter.

Tout ce que sait faire ce gouvernement, c’est dissoudre Génération Identitaire et persécuter la belle jeunesse gauloise qui entend défendre nos frontières, en digne descendante de nos courageux Poilus.

Jamais condamnés et n’ayant jamais usé de la violence, ces jeunes patriotes sont pourtant comparés par l’abominable Darmanin  à une milice paramilitaire, limite groupe terroriste.

“Cette association et certains de ses militants doivent être regardés comme tenant un discours de haine incitant à la discrimination ou à la violence envers des individus en raison de leur origine, de leur race et de leur religion” et, “par sa forme et son organisation militaires”, GI “peut être regardée comme présentant le caractère d’une milice privée”.

Il ne fait pas bon être un patriote en 2021. Il y a un siècle, Darmanin aurait été marqué à jamais du sceau de l’infamie pour avoir persécuté les défenseurs de nos frontières.

Ils étaient des héros en 1918, ils sont des salauds en 2021. Ainsi va l’Histoire quand des illuminés prennent le pouvoir…

60 % des jeunes musulmans ont la haine de la France et souhaitent l’avènement de la charia, mais ce sont les jeunes patriotes de GI que le pouvoir veut briser.

Macron, fort avec les faibles, mais faible avec les forts. Les immigrés, il en a une peur bleue.

Macron et ses sbires sont indignes de gouverner la France.

Non, monsieur Darmanin, les violences urbaines ne sont pas dues à la lutte anti-drogue et au démantèlement des réseaux. Excuse aussi facile que mensongère. Les violences urbaines sont la conséquence de la lâcheté d’un pouvoir démissionnaire qui répugne à condamner.

Macron avait promis 15 000 places de prison, il a libéré 15 000 détenus pour régler le problème de la surpopulation carcérale.

Et l’insécurité ?

“Un fantasme d’extrême droite” nous dit le King-Kong des prétoires, toujours plus soucieux de la santé des crapules que de celle des victimes.

Les violences urbaines, les VU en langage policier, n’inquiètent le pouvoir que s’il y a risque d’embrasement.

Que 45 000 voitures brûlent chaque année ou que 1 000 citoyens se fassent agresser chaque jour n’empêche pas Macron de dormir. Un Français de plus ou de moins, tombé sous les coups de couteau d’un “déséquilibré”, quelle importance ?

Mais des violences urbaines pouvant dégénérer en émeutes de type 2005, c’est sa hantise.

Il  faut donc empêcher une insurrection généralisée qui compromettrait sa réélection en 2022.

200 policiers vont être envoyés à Lyon pour tenter de  déminer le terrain. Il n’y aura aucune condamnation, comme d’habitude.

Seuls les policiers et les jeunes patriotes de GI sont dans le collimateur de l’Élysée.

C’est la racaille qui fait la loi, assurée de la complicité du pouvoir, assurée de la paralysie imposée aux policiers, de l’omerta orchestrée par les médias et du laxisme des juges qui répugnent à condamner et à exercer leur métier, qui est de protéger la population.

Telle est la France de 2021 sous le règne de Macron. Un pays à l’abandon, en passe de se désintégrer.

Le compte à rebours a commencé.

Et le retour au réel, qui va pulvériser la grande illusion du “vivre-ensemble”, sera sanglant, faute d’avoir eu le courage d’affronter la vérité depuis 40 ans.

Mais peut-être est-ce là le prix à payer pour en finir avec les délires du mondialisme et du multiculturalisme, que les élites s’obstinent à imposer contre la volonté du peuple.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

LCI confirme qu’il n’y a pas de contamination lors des rassemblements à l’extérieur

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

LCI confirme qu’il n’y a pas de contaminations par cluster en extérieur, les complotistes avaient raison depuis le début !

« Tous les clusters sont à l’intérieur, on n’a aucun exemple au niveau mondial de départ de cluster à l’extérieur, ça n’existe pas, à l’extérieur il n’y a que des contaminations interindividuelles, il n’y a pas de contamination de groupe », confie à LCI le Pr Jérôme Marty, médecin généraliste, président de l’UFML

Dissolution de Génération identitaire : la riposte juridique s’organise !

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Ce matin, par décret en Conseil des ministres, le gouvernement a dissous Génération identitaire. Des militants du mouvement s’étaient rassemblés à Paris pour protester contre cette décision et déployer une banderole, mais les forces de l’ordre qui ont procédé à des contrôles d’identité les en ont empêchés.

Boulevard Voltaire était présent et a pu recueillir les témoignages des militants qui ont annoncé faire appel de cette décision.

Retour en image avec Thaïs d’Escufon et Clément Martin.

Thaïs d’Escufon

Nous n’avons aucune raison donnée par la police. Nous nous trouvions donc dans ce parc en préparation de l’action que nous avions effectuée contre l’annonce de la dissolution de Génération identitaire. Il se trouve que trois camions de police sont arrivés et nous ont demandé nos identités. Nous attendons depuis trois quarts d’heure que l’on puisse nous laisser partir, sachant que nous n’avons strictement rien fait.

Nous attendions de partir vers le lieu de l’action. On se demande pourquoi autant de moyens de police sont déployés pour des jeunes pacifiques qui veulent effectuer une simple action alors qu’il y a des zones de non-droit qui ne sont jamais inquiétées. Encore pas plus tard qu’hier, un barbecue sauvage a eu lieu à Saint-Étienne, les policiers ont décidé, lorsqu’ils ont vu le barbecue, d’attendre que l’événement se finisse de lui-même. En revanche, des jeunes militants identitaires vont être empêchés d’effectuer leur action.

Pensez-vous que c’est une injustice ?

J’attends de voir quelle sera la décision prise par la police. Néanmoins, on voit une différence de traitement notoire entre nous militants et d’autres personnes qui enfreignent la loi et qui ne font l’objet d’aucune interpellation.

Avez-vous décliné sans résistance ?

Oui, nous sommes toujours coopératifs. Nous n’avons rien à cacher et si la police nous demande nos identités, nous la leur donnons bien volontiers. Tous les militants, ici, l’ont donnée et c’est pour cette raison que nous ne comprenons pas pourquoi cette situation s’éternise.

Qu’avez-vous envie de dire aux policiers qui sont confrontés à la délinquance que vous évoquiez ?

La plupart des policiers sont conscients qu’ils n’ont pas les ordres nécessaires pour pouvoir interpeller des racailles ou cesser des trafics de drogue ou autre. Effectivement, j’aimerais que ces policiers-là, qui sont d’accord avec les constats que nous dressons, fassent entendre leur voix et disent à Gérald Darmanin cette absurdité qu’est la différence de traitement entre nous et des jeunes d’origine immigrée qui ne sont jamais interpellés.

Cette action est-elle annulée ?

Je n’en sais pas plus que vous. Nous attendons que la police se prononce. Je trouve cela assez absurde que nous ne puissions pas effectuer notre action sachant que nous sommes pacifiques et que nous n’avions encore rien fait lorsqu’ils sont arrivés. Il est donc assez curieux que nous attendions dans ce parc…

Clément Martin ( porte-parole Génération identitaire)

Ce matin, une action était prévue pendant le Conseil des ministres. Ce dernier devait annoncer la dissolution de Génération identitaire. Nous avions prévu le déploiement d’une banderole avec le slogan « On ne dissout pas une génération ». Malheureusement, cette action n’a pu avoir lieu parce que les militants ont été interpellés juste avant de commencer leur action.

Quelle était l’attitude des militants ? 

Génération a toujours prôné un activisme pacifique. Des contrôles d’identité ont été faits et nos militants sont restés calmes.

On suppose que vous vous opposez à la décision du Premier ministre qui est de dissoudre Génération identitaire. Quels sont les recours juridiques que vous allez employer ?

Nous allons utiliser tous les recours juridiques possibles. Nous allons évidemment contester devant le Conseil d’État avec un recours pour annuler ce décret qui sera pris en Conseil des ministres. Nous allons également faire un référé-suspension dans le but de suspendre ce décret pour que l’activisme de Génération identitaire puisse continuer, au moins, provisoirement pendant un certain temps. Le référé-suspension va prendre environ un à deux mois, tandis que le recours que nous allons faire devant le Conseil d’État pour annuler le décret devra prendre plusieurs mois. Par ailleurs, nous allons également poser deux questions prioritaires de constitutionnalité. La première visera à remettre en question l’ensemble du dispositif de dissolution des associations sous plusieurs motifs. Par exemple, il n’existe pas de hiérarchie des sanctions. On est sur quelque chose d’assez inacceptable qui est le tout ou rien. Alors que si nous prenons les groupes de supporters, il peut y avoir des suspensions d’activité pendant quelques mois.

La deuxième question évoquera l’appel à la discrimination. Finalement, c’est quelque chose d’assez flou. Le gouvernement est actuellement en mesure de décider quelles actions ou quels propos de Génération identitaire peuvent constituer des appels à la discrimination. Nous allons demander à ce que cela s’appuie sur des décisions de justice définitives. Si tel était le cas, on ne pourrait pas le reprocher à Génération identitaire, car aucun de nos membres, pour des propos qu’il aurait tenus ou notre organisation en tant que telle pour des actions que nous avons pu faire, n’ont jamais été, de manière définitive, devant les tribunaux pour appel à la discrimination.

Nous allons désormais basculer sur une bataille juridique. Nous allons mener cette bataille juridique avec tous les outils en notre possession.

C’est à partir de notre action dans les Pyrénées que M. Darmanin a cherché à nous dissoudre. Pour cette action, nous avions justement montré que, derrière les effets de communication du gouvernement, il n’y avait finalement que du vent et que la protection des frontières n’était pas assurée. Le fait d’avoir mis cela en lumière, cela a participé à cette décision gouvernementale. Ils n’ont pas supporté que l’on puisse révéler aux yeux de tous le double discours du gouvernement sur cette question.

Restez-vous optimiste vis-à-vis de cette dissolution ?

La question est de savoir si c’est le droit qui sera jugé. Si c’est le cas, nous avons toutes les raisons d’être confiants. Que ce soit dans la lettre que nous avons reçue ou dans les différentes déclarations qu’a pu faire le gouvernement pour justifier notre dissolution, nous nous sommes aperçus que c’était, au mieux, assez bancal. D’ailleurs, de nombreux observateurs ont pu relever que les fondements juridiques pour dissoudre Génération identitaire étaient assez légers.

Si on est sur une stricte question juridique, il y a toutes les raisons d’être confiants.

Est-ce la politique qui va prendre le pas sur la question juridique ? Si c’est le cas, nous avons du souci à nous faire.

Est-ce davantage un acharnement politique qu’une sanction juridique ?

Cela me paraît assez évident. C’est finalement le point d’orgue d’une répression globale à l’encontre du mouvement identitaire qui dure depuis longtemps, mais qui s’est particulièrement accélérée depuis l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. Certaines de nos manifestations ont été interdites, nos locaux ont été fermés et nous avons été censurés sur les réseaux sociaux. Cette répression va aujourd’hui jusqu’à la dissolution de notre mouvement. Malgré tous ces tracas judiciaires et politiques, notre organisation continuait de progresser et notre message continuait de se répandre. Ils ont estimé que la seule manière de nous faire taire, c’était de procéder à une dissolution.

Boulevard Voltaire

Sorti de son devoir de réserve, l’officier de gendarmerie est blâmé pour avoir dit la vérité

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Il faut vraiment que l’heure soit grave pour qu’un capitaine sorte de son devoir de réserve, quitte à assumer les sanctions disciplinaires. Cela en dit long sur l’urgence de la situation. « La violence qui gangrène aujourd’hui notre société, comme en témoignent les récentes affaires d’affrontements entre bandes rivales dans les quartiers dits sensibles, mais aussi dans les zones rurales ou périurbaines, n’arrive pas à être prise en compte de manière judiciaire », explique Hervé Moreau, l’ancien commandant en second de la compagnie de gendarmerie départementale de Beaune au Figaro.

Dans Vérités d’un capitaine de gendarmerie, un livre édité à compte d’auteur et déjà vendu à plus de 5.000 exemplaires, il dénonce l’ensauvagement de nos campagnes, le laxisme judiciaire, mais également les « fumistes de notre profession, ceux qui bâclent les enquêtes et qui par conséquent ne répondent pas aux justiciables ». Pragmatique, tout ce qu’il écrit est issu de faits réels. Le discours est efficace et sans langue de bois : « Arrêtés puis relâchés, arrêtés puis relâchés… Et des dizaines de milliers de familles démissionnaires et qui s’en fichent du moment que les allocations rentrent. Voilà pour une partie la France d’aujourd’hui. »

Alors, bien sûr, le capitaine Hervé Moreau était prêt à payer le prix de sa liberté de parole. Ce sera un blâme. La sanction infligée par Florence Parly, ministre des Armées, est l’une des plus lourdes que l’on puisse infliger à un officier français. « Je m’étais préparé à des arrêts de rigueur, mais pas à ce désaveu terrible de la part d’une institution que je sers fidèlement depuis près de trente ans, dans l’armée de terre, puis dans la gendarmerie nationale », regrette-t-il dans Le Figaro.

Plus déterminé que jamais et prêt « à prendre tous les risques pour donner la parole aux gendarmes qui vivent des situations de plus en plus intenables et aux victimes que l’incurie de notre système judiciaire muselle et bafoue », Hervé Moreau envisage désormais de porter son combat en politique en se présentant, en juin 2022, aux élections législatives à Beaune. Une autre façon de s’engager, en mettant ses convictions et sa liberté de ton au service de sa nation.

Boulevard Voltaire

52% des 15-18 ans favorables à l’application de la loi islamique partout

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Prononçons l’oraison funèbre de la république française, de la laïcité […]. Il n’y a pas d’alternative au vu du nouveau sondage commandé par la LICRA qui confirme que le Grand Remplacement a pour premier effet de remplacer.

Djellabas et voiles islamiques sont massivement plébiscités dans tous les services publics, que ce soit pour les fonctionnaires ou les élèves.

Le décalage est massif entre la nouvelle génération, qu’elle soit allogène ou déjà totalement “arabisée” culturellement, et la population française. Le grand basculement culturel est en fait, irréversible maintenant. Il aurait fallu agir avant.

Le point intéressant dans ce sondage, c’est qu’il intègre la dimension raciale.

Les non-Blancs revendiquent très massivement l’instauration de la loi coranique dans tous les corps de l’Etat, à 79%. Cependant, la moitié de la jeunesse blanche est déjà tellement imprégnée de cette nouvelle culture qu’elle se déclare à 49% favorable à l’application de la charia.

Un des éléments centraux de la loi coranique est bien sûr l’interdiction de critiquer l’islam, de près ou de loin. Là aussi, plébiscite en faveur de la censure la plus stricte, à 52%.

Les jeunes Blancs traînent un peu plus des pieds mais ils sont tout de même 36% à exiger la déférence la plus solennelle vis-à-vis de l’auguste personne du prophète de l’islam, contre 64% pour les allogènes.

Notez qu’il s’agit ici des lycéens, donc d’adolescents de 15 à 18 ans.

Il ne faut pas perdre de vue que c’est la photographie ethno-culturelle et religieuse des maternités de la période 2006-2009.

Aujourd’hui, avec 44% de naissances allogènes dans les maternités françaises, vous pouvez d’ores et déjà vous faire une idée de ce que donnerait un tel sondage en 2040. Ce sera 75 ou 80% des lycéens qui exigeront que la loi islamique soit strictement appliquée dans les établissements de France et de Navarre.

[…]

D.P.

Risque de guerre civile: «La situation est bien plus grave que ce que les gens imaginent», selon Me de Montbrial

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020 

Sputnik : https://fr.sputniknews.com/france/202103051045310071-risque-de-guerre-civile-la-situation-est-bien-plus-grave-que-ce-que-les-gens-imaginent-selon-me-de/

Terrorisme, délinquance, insécurité: la France est-elle au bord du précipice? Alors que les émeutes embrasent Beauvais, Lyon, Amiens, selon l’avocat Thibault de Montbrial, «il est minuit moins cinq» avant que la France ne sombre dans l’abîme. Entretien sans concession.

«Nous avons encore une petite chance d’éviter une guerre civile. Il faut en tout cas tout faire pour l’éviter, sans pour autant renoncer à nos valeurs», prévient Thibault de Montbrial devant les caméras de Sputnik.

Pessimiste sur l’état de la menace qui pèse sur la sécurité nationale, l’avocat au barreau de Paris se montre très sévère à l’encontre de la classe dirigeante. Qu’elle soit de droite ou de gauche, celle-ci serait selon lui coupable de bien des renoncements.

Zones de non-droit

Paradoxe suprême, poursuit l’auteur de l’essai Osons l’autorité (Éd. de L’Observatoire), «tous les hommes politiques de la gauche républicaine jusqu’à la droite nationale sont parfaitement conscients de ces problèmes, même ils ne l’admettent pas forcément publiquement.» La menace se ferait pourtant, à l’en croire, de plus en plus précise au cœur même du territoire français. En témoigne la récente flambée de violences urbaines à Beauvais, mais aussi certains quartiers de Lyon ou d’Amiens.

«À partir du moment où l’autorité de l’État disparaît, certains en profitent et s’engouffrent dans la brèche […] Aujourd’hui, le gouvernement n’a ni les moyens ni l’intérêt d’aller à l’affrontement direct pour rétablir l’ordre dans les banlieues, car cela aboutirait très vite à des drames et des morts des deux côtés.»

D’autant plus qu’à l’augmentation de la délinquance et des actes de violence («de 15% à 20% depuis le mois de juin dans les villes moyennes françaises», avance notre invité) s’ajouterait la menace terroriste, plus réelle que jamais en France si l’on en croit celui qui est aussi le cofondateur du Centre d’analyse du terrorisme.

«Je suis très pessimiste concernant l’état de la menace terroriste: de nombreux djihadistes qui sont allés combattre en Syrie sont en fin de peine. Entre 2018 et 2022, plus de 250 combattants sont ou vont sortir de prison. Il faut s’attendre à des attaques de type militaire ou guérilla dans les années à venir», alerte Thibault de Montbrial.

La Commission Européenne annonce un passeport sanitaire numérique pour toute l’UE

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020

Après l’annonce par Macron de l’instauration prochaine d’un passeport intérieur dit « sanitaire », l’UE prépare un plan similaire à l’échelle du continent entier.

Ouest-France :

L’Union européenne proposera en mars un projet de législation sur un passeport vaccinal électronique, a annoncé lundi 1er mars 2021 la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 sur le continent.

La semaine dernière, les chefs d’État et de gouvernement de l’UE sont convenus de travailler sur des passeports de vaccination pour les citoyens du bloc ayant reçu un vaccin contre le Covid-19.

Plusieurs pays – au premier rang desquels la Grèce et l’Espagne – poussent pour une adoption rapide d’un passeport vaccinal valable dans l’ensemble de l’UE afin de permettre à nouveau les voyages entre les pays membres et relancer le tourisme.

Avis :

Vous ne pourrez plus quitter le pays où vous vous trouvez sans avoir été vacciné par Big Pharma, l’accès aux aéroports, au départ comme à l’arrivée, étant conditionné par la vaccination.

Si on y ajoute le passeport intérieur pour aller au restaurant, au bar, à la piscine, à un concert ou pour emprunter les transports en commun, c’est la fin officielle de la liberté anthropologique de se déplacer.

On n’est plus très loin d’une résidence surveillée qui serait la norme pour toute l’Union Européenne.

La France apparait de plus en plus comme un laboratoire avancé de cette entreprise d’anéantissement culturel.

Des villes repeuplées de hordes d’afghans et de soudanais errants, l’état de siège permanent, Hanouna à la télévision à perpétuité, le chômage, la pauvreté, le déclassement.

Ce grand basculement est en train de se mettre en place…il aura fallu moins d’un an. Impressionnant !

France : on liquide !

Articles  : Mar. 2021 –  Fev. 2021 – Jan. 2021 – Dec. 2020

La France était naguère encore un État-nation solide. La rencontre de deux titres d’ouvrages consacrés au macronisme nous invite à revoir ce jugement. Dans Liquidation, plongeant dans le passé pour mieux décrire notre avenir, l’universitaire Frédéric Rouvillois dévoile le sens caché du macronisme : sa volonté de liquider les réalités anciennes afin de leur substituer, sur tous les plans, un « nouveau monde » fluide, ouvert, sans identité ni barrière, afin que rien ne vienne gêner le mouvement perpétuel des individus et des biens qu’exige la mondialisation.

Le député Olivier Marleix, quant à lui, a été l’un des premiers à dénoncer le comportement de l’oligarchie technocratique d’origine socialiste, au moment de la vente d’Alstom. Il a alors découvert celui qui deviendrait un des plus grands liquidateurs du pays : Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie. Depuis 2017, le « chef de l’État » poursuit son projet : ouvrir les portes de la France aux capitaux et gouvernances étrangers, à une mondialisation déloyale.

On a le choix : liquidation comme pour une entreprise, liquéfaction comme lorsqu’un solide, un bloc devient liquide, et, évidemment, liquider comme lorsqu’on réduit un être vivant à l’état de cadavre. En fait, les trois sens correspondent à ce que notre pays subit de la part d’une prétendue élite pour laquelle le mot « national » ne peut être qu’une qualification ringarde, « moisie », voire un synonyme de « fasciste ».

Une nation est une communauté humaine fondée sur une identité culturelle et historique, souvent une langue, une religion, un roman national, c’est-à-dire l’histoire d’un passé volontairement glorifié, et le sentiment d’un destin commun. La France a, comme on dit, tout pour elle : une histoire, celle du plus vieil État-nation d’Europe, plus de mille ans de vie commune, de guerres et de conquêtes, de résistances à l’envahisseur, de construction d’un État par trop centralisé, dirigé à partir d’une capitale écrasante ; une culture et une langue d’une richesse prodigieuse, des travaux scientifiques à la pointe de l’humanité ; et même, une géographie d’une grande constance grâce aux montagnes du sud et de l’est, et malgré la fragilité du nord exposé aux invasions avec Paris à leur portée.

Malgré ces atouts évidents, malgré cette continuité exceptionnelle, la France est aujourd’hui menacée dans son existence. Son affaiblissement économique la rend dépendante de l’Europe et, donc, de l’Allemagne. Son évolution démographique laisse entrevoir un remplacement de population, une substitution de peuple. Son rayonnement culturel s’étiole avec la régression du français, avec le tarissement de sa créativité artistique et scientifique.

Quelle est la cause de ce suicide lent et inexorable ? La trahison des élites ! La France produit, depuis les lendemains des guerres mondiales, et plus encore depuis les années 1970, une caste de détenteurs de pouvoirs, politiques, économiques, culturels qui ne l’aiment pas. Peu à peu, il s’est agi de servir l’altérité, puis de déconstruire l’identité, puis de se servir du pays pour satisfaire des ambitions sans limite. Faut-il rappeler que le bien commun dont les politiques ont la charge, c’est celui de la communauté nationale, qui correspond aux limites de la souveraineté qui leur permet d’agir ? Des carrières personnelles outrepassent ces limites, dans le privé des grandes entreprises ou dans le public des organisations internationales, et créent une confusion détestable.

Trop de politiciens français voient dans un monde sans frontière leur avenir personnel, sans regard pour l’invasion migratoire que produit ce monde, et qui ne les touchera guère. Trop de responsables économiques agissent sur le vaste échiquier du marché mondial sans le moindre intérêt pour le sort de leurs compatriotes. Trop d’intellectuels français jouent avec les idées sans tenir compte de leurs conséquences dans la réalité. Lorsqu’un politicien favorise l’immigration par humanisme ou par intérêt économique, lorsqu’un dirigeant d’entreprise privilégie une fusion ou une cession désavantageuses pour le pays, lorsqu’un intellectuel développe une idée qui détruira un peu plus le tissu social de notre nation, il s’agit d’une trahison. Il faut, aujourd’hui, lancer un appel à la responsabilité des élites, ou à l’urgence de leur remplacement !

Christian Vanneste, Boulevard Voltaire