Pologne – Deux projets de loi défendant la liberté d’expression à l’université et sur les réseaux sociaux ont été annoncés en décembre

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

15/01/2021

À la suite de la fermeture des comptes de Donald Trump sur Twitter, Facebook, Instagram, Snapchat et maintenant YouTube, le gouvernement polonais voudrait protéger les publications qui n’enfreignent pas la loi polonaise. Varsovie demande à l’Union européenne d’élargir cette mesure au droit européen.

Le gouvernement polonais a fait l’annonce d’un projet de loi rendant illégale toute éviction qui ne se justifierait pas au plan juridique. « Supprimer un contenu légal violerait directement la loi, ce qui contraindra les plateformes qui opèrent en Pologne », a déclaré le secrétaire d’État du ministère de la Justice, Sebastian Kaleta au journal Rzeczpospolita.

Concrètement, un internaute estimant avoir été censuré pour des propos conformes à la loi polonaise pourra contester auprès du réseau social, qui aura 24 heures pour répondre. En cas de désaccord, un recours en justice sera possible, et le compte pourra être restauré dans les sept jours, si le plaignant obtient gain de cause. En cas de non-respect de cette nouvelle procédure, la plateforme pourra s’exposer à des amendes pouvant aller jusqu’à 8 millions de zlotys (1,7 million d’euros).

Le PiS au pouvoir, parti ultra-conservateur qui se démarque par des positions anti-migrants et hostiles à « l’idéologie LGBT », craint aussi d’être le prochain sur la liste des désactivations de compte.

(…) La Croix

11/01/2021

Pologne – Deux projets de loi défendant la liberté d’expression à l’université et sur les réseaux sociaux ont été annoncés en décembre par le gouvernement polonais.

(…) Le projet de loi du ministre de l’Éducation et des sciences Przemyslaw Czarnek, un catholique conservateur, vise à garantir la liberté d’enseignement, de recherche et d’expression des universitaires afin de « mettre en œuvre dans la pratique le droit constitutionnel à exprimer ses convictions idéologiques, religieuses et philosophiques ». Pour le ministre Czarnek, les universités polonaises doivent être un lieu où les universitaires aux convictions aussi bien libertaires que conservatrices peuvent s’exprimer et débattre librement. Le projet de loi, qui se trouve aujourd’hui à l’étape des consultations, crée de nouveaux outils qui donneront aux universitaires de meilleures possibilités de recours interne et judiciaire en cas de procédures disciplinaires motivées par leurs opinions.

Zbigniew Ziobro, ministre de la justice dans le gouvernement de Mateusz Morawiecki, propose de son côté un projet de loi qui sanctionnerait financièrement les médias sociaux censurant les propos qui ne tombent pas sous le coup de la loi polonaise. Pour le ministre Ziobro, « un utilisateur de média social doit avoir le sentiment que ses droits sont protégés. Il ne peut y avoir de censure de l’expression. La liberté de parole et de débat est l’essence-même de la démocratie ». Les sanctions financières pourront atteindre l’équivalent de deux millions d’euros pour les médias sociaux qui refuseraient d’appliquer immédiatement les décisions de justice en faveur de leurs utilisateurs. En cas de censure, les tribunaux devront traiter les plaintes des utilisateurs en 48h et un nouveau tribunal de protection de la liberté d’expression examinera le cas échéant les dossiers en appel.

Nouvelle législation protectrice en Pologne

L’avant-projet de loi présenté le 17 décembre par le ministre Zbignew Ziobro et son secrétaire d’État Sebastian Kaleta semble répondre aux préoccupations exprimées par ces parlementaires. D’après ce qui est prévu, si un contenu est censuré sur un réseau social, l’utilisateur pourra adresser une réclamation au média social qui aura 48 heures pour y répondre. Les médias sociaux devront pour cela avoir des représentants en Pologne, capables de répondre aux plaintes des utilisateurs polonais. En cas de refus de lever la censure, l’utilisateur pourra ensuite s’adresser par voie électronique, sans sortir de chez lui, à un Tribunal de protection de la liberté d’expression spécialement créé à cet effet et celui-ci aura sept jours pour examiner l’affaire. Si la justice polonaise tranche en faveur de l’utilisateur censuré, le média social attaqué devra alors rétablir immédiatement le compte ou le contenu bloqué sous peine de se voir infliger une amende administrative par l’Office de la communication électronique (UKE). Une amende qui pourra atteindre 8 millions de zlotys, soit environ 1,8 million d’euros.

Ojim.fr

Cette « grande famille » qui jouissait sans entraves

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Elle n’a que douze ou treize ans quand « Camille Kouchner doit mimer devant la “familia” un acte sexuel alors qu’elle est à peine pubère, on l’incite à masser et caresser les adultes ; la photographie de ses fesses, prise par son beau-père, est affichée en grand sur les murs de Sanary », révèle Le Point« Tu as mis une culotte ? Tu sais que je ne veux pas que tu mettes de culotte pour dormir. C’est sale. Ça doit respirer », lui murmure à l’oreille Olivier Duhamel, ce fameux beau-père, juste avant d’aller se glisser sous la couette de son frère jumeau.

Le récit de la fille de Bernard Kouchner, La Familia grande, qui sort ce jeudi aux Éditions du Seuil, n’a pas fini de faire du bruit. Il décrit la vie de débauche de cette gauche caviar dans laquelle « la liberté sexuelle s’apprend à marche forcée : on envoie une femme mûre à l’aîné pour le déniaiser, on s’indigne de ce qu’à douze ou treize ans la cadette soit encore vierge ». Cette époque où les adultes nagent nus dans la piscine et les enfants sont censés être consentants face aux élucubrations sexuelles de leurs parents.

Mise face à ses responsabilités, cette intelligentsia tente de prendre ses distances avec ces affaires sordides, se cachant un peu trop facilement derrière Mai 68 et son fameux « Il est interdit d’interdire ». Laurent Joffrin qualifie cette époque libertaire de « révoltante ». Libé titre « La fin d’une omerta ». Le terme est d’autant plus inapproprié que non seulement le quotidien savait, mais il publiait même jadis des petites annonces pédophiles. Convenez que, pour une omerta, on repassera.

En janvier 1977, Libé et Le Monde publient une tribune signée par 69 personnalités parmi lesquelles Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, Gabriel Matzneff, Catherine Millet… Un psychosociologue, un psychologue, cinq psychiatres et un psychanalyste figurent même sur cette liste ! Tous prennent la défense de trois pédophiles à comparaître et militent pour la décriminalisation des rapports sexuels entre adultes et enfants. Ils décrivent une « simple affaire de “mœurs”, où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants ».

On se souvient, en avril 1982, de la déclaration de Cohn-Bendit : « La sexualité d’un gosse, c’est absolument fantastique, faut être honnête. J’ai travaillé, auparavant, avec des gosses qui avaient entre 4 et 6 ans. Quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique, c’est un jeu érotico-maniaque… » Depuis, le député Vert européen reconnaîtra encore dans Libé « des lignes insoutenables, intolérables ; avec ce que nous savons aujourd’hui sur la pédophilie, sur l’abus sexuel ».

Frédéric Mion, le directeur de Sciences Po, feint d’être « sous le choc » alors que l’ex-ministre Aurélie Filippetti l’avait prévenu il y a deux ans, rapporte Le Monde« Je n’ai pas percuté. Je n’ai pas entendu ce que cette personne cherchait à me dire », se défend celui qui confiait à ses étudiants, à la rentrée de septembre dernier : « Vous êtes en de très bonnes mains, celles du professeur Olivier Duhamel que je m’honore à considérer comme un maître mais surtout comme un ami. »

Aujourd’hui démasquée, cette gauche bien-pensante et libérée prend des airs de vierge effarouchée. « C’est la fin de l’illusion d’un hypothétique consentement, on se rend compte qu’autour de la pédophilie, il y a tous les actes de la criminalité », explique, dans France Culture, Virginie Girod, docteur en histoire, spécialiste de l’histoire des femmes et de la sexualité. Si des vies n’étaient pas brisées par la perversité de ces violeurs d’enfants, ce serait presque amusant de voir cette caste politico-médiatique, si prompte à dénoncer le silence de l’Église dans ses affaires d’abus, tenter tant bien que mal de se racheter une virginité.

Boulevard Voltaire

Le restaurateur et le ministre

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Dans notre charmante ville de L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), appelée la Venise provençale, réputée pour ses antiquaires, ses marchés typiquement provençaux, son patrimoine historique, l’accueil sympathique de ses habitants, se sont produits, ces derniers jours, deux événements qui témoignent du fossé qui se creuse entre nos concitoyens et l’élite qui dirige le pays.

Le jeudi 7 janvier, France Bleu Vaucluse faisait état du cri d’un patron de bar-restaurant situé dans un hameau de la commune de L’Isle-sur-la-Sorgue. Celui-ci, astreint à une fermeture pendant plusieurs mois en 2020, indique à la radio locale n’avoir aucune visibilité sur la réouverture de son établissement. Par ailleurs, il évoque une dégradation de sa situation financière et une certaine détresse morale. Le banquier le considère désormais comme un client à risque. Il ne voit plus ses clients qui faisaient partie de son quotidien. Ce restaurateur décrit très bien cet abandon, à la fois psychologique et financier, auquel sont confrontés toutes les Françaises et tous les Français dont l’activité est soit arrêtée, soit altérée, en raison de mesures technocratiques de moins en moins comprises.

Le lendemain, vendredi 8 janvier, survient un autre événement. Dans les rues froides et désertes du centre-ville, quelques résidents voient déambuler un cortège de personnalités. Ils ont bien reconnu leur maire mais se demandent quelles sont les autres personnes qui l’accompagnent, protégées par de nombreux gendarmes. Il s’agit, en fait, du ministre en charge de la Transformation et de la Fonction publique, Mme Amélie de Montchalin. L’objet premier de sa visite : présenter dans le Vaucluse le plan gouvernemental de relance économique qui s’appuie sur la mise en place d’un énième comité départemental, piloté par un jeune sous-préfet de 28 ans dont l’expérience, en matière de développement économique et de gestion de projets d’envergure, décrite par la presse locale, font plus qu’interroger. Bref, nous sommes en pleine technocratie.

La présence d’un ministre dans son centre-ville n’est pas un événement anodin. On aurait pu imaginer que le très macronien maire de la ville lui présente les difficultés rencontrées par tous ceux dont l’activité est à l’arrêt et discute des mesures souvent injustes et incohérentes qui asphyxient l’économie locale. Souvenons-nous que les professions liées au tourisme, notamment les hôtels, les restaurants et les bars, ont fait des efforts extraordinaires pour respecter les consignes sanitaires et qu’elles ne comprennent pas, à juste titre, le deux poids deux mesures, entre le sort qui leur est réservé et les attroupements régulièrement constatés dans des manifestations souvent violentes du samedi après-midi, des grandes surfaces ou encore dans les transports publics. Rappelons également que ces secteurs représentent, en France, 10 % du PIB et que, par-delà les bars, restaurants, hôtels, d’autres activités sont indirectement impactées. Il s’agit des agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, primeurs, vignerons, fleuristes, blanchisseries. De nombreux jeunes gens se retrouvent au chômage.

Certains élus locaux s’élèvent devant un tel désastre économique et social pour défendre leur territoire et demander à l’État de trouver un meilleur équilibre entre la sécurité sanitaire et l’activité économique. Ce ne fut pas le cas, ce vendredi 8 janvier. On préféra phosphorer entre amis politiques sur des projets, certes intéressants, mais qui ne règlent en rien les problèmes rencontrés dans la commune, dont l’activité principale est le tourisme.

Finalement, le ministre ne rencontra pas le restaurateur abandonné à son sort, comme beaucoup d’autres. Ainsi avons-nous assisté concrètement à la visite d’un ministre un peu hors-sol, accompagné d’un maire dont l’avenir politique dépend de l’allégeance à un système qui, sous prétexte du Covid-19, détruit progressivement le petit commerce, l’artisanat, les restaurants et autres activités de proximité et, en définitive, notre art de vivre à la française.

La chanson du jour, Since I’ve Been Loving You – Led Zeppelin

Pour cette chanson du jour, arrêtez tout ce que vous faites et posez vous 7 minutes. C’est sans doute la plus grande chanson de blues de tous les temps…et oui rien que ça.

Led zepplin est un groupe mythique et là franchement ils se sont surpassés. Le chanteur Robert Plant chante avec ses tripes et la guitare mon Dieu elle nous emmène directement au ciel (ou en enfer) je ne sais plus. Allez profitez bien on ne s’en lasse pas !

Un troisième confinement « à l’anglaise » devrait être annoncé le 20 janvier!

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Le troisième confinement est sur le point d’être annoncé dans une semaine.

C’est ce qu’annonce Stephane Manigold sur CNews.

Pour en savoir plus sur Stephane Manigold : https://www.lalsace.fr/region/2020/06/07/stephane-manigold-de-l-ebullition-a-l-emulsion

Le damné de la Terre

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Malheur aux vaincus, l’Histoire appartient aux vainqueurs, les vaincus ont toujours tort, etc. On connaît ça par cœur. Avec la défaite de Donald Trump, ceux qui avaient oublié cette loi d’airain vont avoir l’occasion de se la rappeler rapidement. Ces quatre années à la Maison-Blanche doivent être marquées d’une pierre noire et tout ce qui a approché de plus ou moins près l’incongru à tignasse jaune est, par définition, cas contact, susceptible d’être contaminé et, donc, de contaminer.

D’où, peut-être, cet avertissement du rédacteur en chef du grand journal économique Forbes aux entreprises qui auraient quelques velléités d’embaucher certains anciens collaborateurs du tyran déchu, notamment ses porte-parole. « Embauchez un de ces fabulistes et Forbes considérera que tout ce que votre entreprise relaiera est un mensonge. Nous allons scruter, vérifier et revérifier, investiguer avec le même scepticisme que lorsque nous lisons un tweet de Trump. Vous voulez vous assurer que le plus puissant magazine économique du monde vous considère comme une potentielle source de désinformation ? Embauchez ces personnes. » C’est clair. En gros, vous les recrutez, on vous fera la misère. Ce n’est pas du chantage mais c’est vous qui voyez…

Malheur au vaincu, donc.

Lorsque l’empereur de Constantinople, Andronic Ier Comnène, fut renversé en 1185, son successeur Isaac Ange le fit abominablement torturer. On lui coupa la main droite, le jeta en prison et, au bout de quelques jours, on lui creva un œil, puis on l’extirpa de sa geôle pour le trimbaler sur un vieux chameau à travers la ville dans une sorte de triomphe ridicule. Finalement, on le pendit par les pieds. Isaac II Ange refusa qu’Andronic soit enseveli au monastère des Quarante-Martyrs et laissa, dit-on, le cadavre de l’empereur déchu se décomposer dans la rue. Il fallait effacer de la mémoire collective le souvenir de l’ancien basileus. On va dire qu’à l’époque, les choses se faisaient radicalement, avec les moyens du bord. Depuis, on a fait de sacrés progrès. Moins de sang, plus d’efficacité – pardon, d’efficience.

En matière d’effacement de mémoire, à Rome, on pratiquait la damnation de mémoire post mortem . Cette mesure était votée par le Sénat et consistait à annuler les honneurs dont avait pu bénéficier le damné : effacement de son nom des bâtiments publics, destruction de ses statues, déclaration du jour de son anniversaire comme néfaste. Cela pouvait s’accompagner aussi de l’interdiction, pour sa famille, de porter son deuil, à sa descendance de porter son praenomen ou son cognomen. En principe, cette peine frappait les coupables convaincus de crime contre l’État. On connaît une vingtaine de grands personnages qui furent frappés de damnatio memoriae, notamment Marc Antoine, Néron ou encore Domitien, empereur de 81 à 96. Assassiné par des membres de la cour, il subit ce châtiment posthume. Une fureur, véritable frénésie destructrice, s’empara alors des sénateurs, à la mesure de la tyrannie qu’ils dénonçaient. « Quelle joie de jeter à terre ces visages superbes, de les briser avec la hache, comme si ces visages eussent été sensibles et que chaque coup eût fait jaillir le sang ! », écrivait Pline dans Panégyrique.

Dieu merci (s’Il y est pour quelque chose), nous sommes aujourd’hui en des temps de grande bienveillance. Alors, quel sort sera réservé à Donald trump ? Érigé en « honte nationale » par Joe Biden après le débat de septembre 2020, la balade en chameau à travers les avenues de Washington lui sera sans doute épargnée, mais la damnatio memoriae lui pend au nez. Vae victis.

Philippot sur TVL : un vrai discours d’opposition au système

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Depuis bientôt un an, les Français assistent impuissants à la destruction de leur économie par un gouvernement qui a choisi le principe de précaution comme nouveau mantra. Les élites mondialistes comme celles du FMI ou du Forum de Davos assurent désormais vouloir mettre en place ce qu’elles appellent le “Grand Reset” ou grande réinitialisation. Il s’agit ici d’une planification de l’économie à l’échelle mondiale pour un “nouveau contrat social”. Le président des Patriotes, Florian Philippot, est l’invité de “Politique & Eco”. Il fait le point sur les perspectives politiques et économiques pour 2021.

Il est, hélas, un des rares hommes politiques capables de faire le lien entre la dictature de l’Union européenne et la dictature sanitaire,  et d’en tirer les conclusions qui s’imposent.Lucette Jeanpierre 

Les patriotes ne gagneront jamais en respectant les règles fixées par l’ennemi

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Avant la chute du Mur, lors de la guerre froide, l’Occident se vantait d’incarner le monde libre, face aux dictatures communistes. Il faut reconnaître qu’il y avait des arguments pour étayer cette thèse : pluralité politique, élections libres et démocratiques, droits syndicaux pour les travailleurs, journaux abondants, société civile, littérature abondante, et pas de prisonniers politiques. De l’autre côté, on avait la caricature des bonzes du Kremlin, du parti unique, des syndicats uniques, du journal unique, et l’image des chars soviétiques écrasant dans le sang les révoltes populaires, dans les pays où le communisme avait été imposé par la force.

Certes, l’Occident était capable de coups de force, voire de coups d’Etat, voire de guerres sanglantes, au nom de la lutte contre le communisme. Mais personne, en France, pas même la majorité des communistes, n’avait envie de voir les chars russes arriver à Paris, ni de bénéficier du bilan “globalement positif” cher au camarade Marchais. Autre preuve de l’attrait des populations communistes pour le monde libre, aucun Allemand ne voulait franchir le mur pour aller vivre à l’Est, alors que nombre d’entre eux ont été tués par les vopos pour avoir voulu quitter le paradis communiste que nous décrivait L’Humanité tous les jours.

Pourtant, trente ans après la chute du Mur, l’Occident paraît gangrené par l’idéologie communiste, rongé de l’intérieur par l’idéologie appelée “woke”, qui se donne pour mission de changer la société, au bénéfice des minorités, et cela par tous les moyens, surtout ceux puisés dans l’idéologie communiste et ses petits komsomols.

Ce qui se passe aux Etats-Unis est révélateur de la détermination des mondialistes à s’affranchir des règles démocratiques dont ils se réclament, et, tels les staliniens des grandes années, de reprendre à leur compte l’affreux mot d’ordre “la fin justifie les moyens”.

Pour abattre Donald Trump, quatre années durant, tous les moyens ont été utilisés. Propagande d’Etat de l’ensemble de la presse, matin, midi et soir, censure par les réseaux sociaux des amis du président, de ses idées, puis de ses tweets, compte Instagram et pages Facebook. Utilisation des milices antifas et des racistes Black Lives Matter pour semer le trouble, la désolation et la vandalisation, faisant passer Donald Trump pour un raciste. Tentatives de le faire destituer, par des campagnes de presse mensongères le faisant passer pour un agent de Moscou. Et enfin, instrumentalisation de la crise sanitaire pour, avec la complicité des gouverneurs démocrates, multiplier le nombre de morts, détruire son exceptionnel bilan économique, et lui faire porter la responsabilité des conséquences de la crise.

Malgré tout cela, Donald Trump, qui s’est toujours positionné contre le système, n’a jamais reculé, ni fait de concession à l’ennemi, a respecté son programme, n’a mené, contrairement aux démocrates, aucune guerre dans le monde, cessant d’être le gendarme du monde, demeurait très populaire parmi l’électorat américain. Ses meetings faisaient le plein, et l’Amérique profonde était à ses côtés. En face, Biden peinait à remplir les salles, et ses seuls soutiens étaient les minorités, féministes, homosexuels, noires, musulmanes, gauchistes, et la jeunesse privilégiée de ce pays, gangrenée par l’idéologie marxiste dans les universités.

Incapables d’anticiper l’ampleur de la victoire de Donald Trump en 2016 (rappelons que, convaincue que la fraude serait suffisante, Hillary Clinton buvait le champagne quelques heures avant l’annonce des résultats définitifs), les démocrates se sont promis que cela ne se produirait pas une deuxième fois. Pour cela, ils ont organisé, avec la complicité de nombre de républicains véreux, une fraude massive, permise par la crise sanitaire et les votes par procuration. Maxime Lépante a raconté tout cela mieux que quiconque.

Si les choses restent en l’état jusqu’au 20 janvier (avec un homme de la trempe de Donald Trump, tout demeure possible), la constitution de la première puissance au monde, qui met en avant la défense des libertés individuelles, aura donc été impuissante à conjurer un véritable coup d’Etat électoral, organisé contre la souveraineté du peuple américain.

C’est naturellement un coup de masse terrible pour les patriotes qui avaient encore confiance, pour certains, en la démocratie américaine (qui a su, par ailleurs, jouer les gendarmes du monde et multiplier nombre de guerres, pour les intérêts de son lobby politico-industriel et géopolitiques). Chacun espérait que l’élection du président sortant américain serait un rempart contre les mondialistes, et les empêcheraient de disposer de toutes les manettes.

L’expérience américaine (quelle qu’en soit l’issue) doit nous confirmer que les urnes ne peuvent constituer, à elles seules, la solution pour les patriotes. Les appareils d’Etat, le “Deep State”, le chantage économique, sont parfaitement mis en place pour torpiller, de l’intérieur, toutes les velléités de la part d’un nouvel élu, de changements qui ne conviendraient pas aux tenants du Nouvel Ordre Mondial.

L’exemple de l’Italie est parlant. Matteo Salvini a été un ministre de l’Intérieur apprécié, qui a limité les dégâts, concernant l’invasion migratoire que subissait son pays, depuis la chute de Khadafi (encore bravo Sarkozy et BHL). Malgré sa détermination et sa volonté, il s’est heurté, tout au long de son mandat, à la dictature des juges, et à certaines trahisons de Conte ou Di Maio, qui l’ont souvent empêché d’aller au bout de la politique qu’il souhaitait mettre en place, et lui ont imposé d’accueillir des clandestins dont il ne voulait pas. Le procès qu’il subit, aujourd’hui, suite à son refus d’accueillir des prétendus naufragés, par un juge de gauche politisé, confirme l’ampleur du scandale démocratique de l’Occident, et de la dictature des lois imposées aux peuples au nom des Droits de l’Homme. C’est un ministre, élu démocratiquement, qui se voit traîné au tribunal, alors qu’il a respecté le programme pour lequel il a été élu, par un juge partial qui n’a, lui, aucune légitimité démocratique. Dans un autre registre, ce sont les duettistes Zuckerberg et Dorsey qui se permettent de dire qui a le droit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, et de bannir Donald Trump, Sydney Powell, le général Flynn, Rudolf Giuliani et Steve Bannon, rien de moins, quand les islamistes (très présents dans le capital de Twitter) peuvent dire ce qu’ils veulent.

Imaginons, dans ce contexte, les prochaines élections de 2022, en France. D’abord, comme à chaque élection, nous serons confrontés à un bourrage d’urnes massif, mais légal : celui des millions de “Français de papier”, naturalisés par les différents gouvernements, pour respecter le droit du sol, et avoir, pour la gauche, davantage d’électeurs. Ensuite, la campagne haineuse qui se développe, depuis trois générations à présent, contre les idées patriotes, assimilées à du nazisme, ont forcément laissé des traces. Enfin, on peut faire confiance, dans les Territoires perdus de la France, aux autorités locales pour tricher honteusement, comme cela se fait dans les pays du Tiers-monde… et aux Etat-Unis.

La démocratie, les urnes, ne peuvent suffire à imposer la volonté du peuple. Nombre de peuples ne voulaient pas de l’Union Européenne et de ses règles, on les a fait revoter jusqu’à ce qu’ils disent oui. Ou bien, comme en 2005, on a contourné leur vote, et on fait adopter le contraire trois années plus tard par des élus qui ont trahi leurs électeurs. Et, même aux Etats-Unis, ils ont réussi à tricher et à voler au peuple l’éclatante victoire du président sortant.

Supposons, malgré tout cela, qu’une Marine, qui multiplie par ailleurs sur la crise sanitaire ou sur Donald Trump les actes de soumission au système se retrouve élue, bien qu’elle dénonce l’invasion migratoire et le déplacement de clandestins dans les campagnes. Ou bien un autre candidat, qui afficherait clairement sa volonté de sortir de l’UE, d’interdire l’islam, et de procéder à la remigration massive des envahisseurs. Par exemple quelqu’un comme le formidable Geert Wilders…

Législatives aux Pays-Bas : le PVV veut établir un ministère de «l’immigration, de la remigration et de la désislamisation»

https://www.fdesouche.com/2021/01/10/legislatives-aux-pays-bas-le-pvv-veut-etablir-un-ministere-de-limmigration-de-la-remigration-et-de-la-desislamisation/embed/#?secret=JRG2jUbgZ4

Que se passerait-il en France ? Nous aurions, dès le dimanche soir de sa victoire, des hordes gauchistes et de racailles de banlieues qui vandaliseraient nombre de quartiers, aux cris de “Le fascisme ne passera pas, le racisme ne passera pas”. Les collabos de l’invasion migratoire et de l’islamisation de notre pays nous feraient le coup de la Résistance. Les écoles et les universités seraient en grève, et les syndicats de la fonction publique menaceraient de bloquer la France.

Naturellement, les dirigeants mondialistes de nombre d’Etats, et toutes les structures supra-nationales feraient preuve de leur “préoccupation”.

Dans de telles conditions, le président nouvellement élu ne pourrait qu’appliquer l’article 16 de la Constitution, et d’organiser immédiatement un référendum demandant les pleins pouvoirs, pour avoir les moyens d’appliquer son programme. Outre la gendarmerie, l’armée et la police, ce nouveau pouvoir devrait s’appuyer sur une garde nationale, dans l’esprit des réservistes américains ou israéliens, constituée de personnes ayant les qualités nécessaires, pour épauler la nécessaire mise en place de la politique pour laquelle il aurait été élu.

Et cela ne pourrait passer que pas des mesures d’exception, pour répondre à une situation exceptionnelle. Mais cette fois, elles seraient au service, non pas de la dictature sanitaire, mais de la reconquête de notre pays.

Sinon, quiconque applique les règles définies par l’ennemi ne pourra jamais vaincre. Ce que notre ami Martin Moisan (dont on peut ne pas partager la vision sur l’impasse électorale) avait remarquablement exprimé.

Fin de l’Amérique des pères fondateurs, fin de l’illusion électoraliste

Riposte Laïque

La Big Tech lance un coup d’État numérique

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

Ce qu’il s’est passé, au soir de l’élection présidentielle américaine, à savoir la censure totale par les principales chaînes de télévision de l’allocution du président des États-Unis d’Amérique contestant les résultats, n’était donc qu’un hors-d’œuvre. C’est maintenant que les GAFAM attaquent le plat de résistance. En effet, dans la nuit du 9 au 10 janvier, prenant prétexte du mouvement de colère populaire qui s’est déroulé au Capitole à Washington mardi, Twitter, réseau social privilégié du président américain sortant, a décidé de supprimer purement et simplement le compte privé de ce dernier. Dans la foulée, ce sont plus de quatre millions de comptes Twitter de partisans de Donald Trump qui viennent d’être censurés.

C’est une véritable approche systémique des géants du numérique qui s’est mise en marche à des fins militantes et politiques. Car les GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) et leurs nombreux affidés ont tous, de concert, pris de véritables mesures de censure généralisée. Ainsi, Facebook, Instagram et les autres réseaux sociaux les plus populaires ont embrayé le pas pris par l’entreprise de Jack Dorsey. Il serait, dès lors, possible de se dire qu’il suffit simplement de changer de réseau social pour continuer à s’exprimer par d’autres voies et qu’après tout, Twitter étant une entreprise privée, elle fait bien ce qu’elle veut selon les conditions d’utilisation qu’elle impose sur son espace.

Mais c’est là qu’on touche au cœur du problème posé par le Golem numérique qui s’est créé ces vingt dernières années. Car si Donald Trump et 200.000 utilisateurs des réseaux sociaux viennent de s’inscrire sur l’application Parler, réputée pour sa politique de non-censure, les GAFAM montrent leur caractère désormais omnipotent et incontournable. Dès que ces transferts massifs d’utilisateurs se sont fait jour, Apple comme Google ont imposé un ultimatum à Parler afin de l’obliger à la même politique de contrôle de l’expression, sous peine de ne plus laisser l’application être téléchargée depuis leurs plates-formes. Ce n’est donc plus seulement les réseaux sociaux en eux-mêmes qui décident de ce qui doit se dire ou non, mais directement les patrons de ces plates-formes dont la quasi-totalité de l’Occident est désormais dépendante.

Alors que la Chine et la Russie ont, il y a des années, créé leurs propres plates-formes et réseaux totalement autonomes des géants américains, toute l’Europe est désormais soumise à la politique idéologique progressiste de la Silicon Valley américaine. Vous avez dit vassalisation ? Le mot est faible.

Face à cette véritable prise de pouvoir de l’économie numérique américaine sur la politique occidentale, nous ne pouvons rester amorphes. La France et l’Union européenne doivent d’urgence se séparer de leur dépendance aux GAFAM, leur opposer leurs propres plates-formes numériques permettant à nos concitoyens d’utiliser, comme ils ont en le droit, leurs libertés d’opinion et d’expression.

Ce qui se joue, en ce moment, dans cette époque ubuesque n’est rien d’autre qu’une lutte pour le contrôle de l’opinion. Si nous refusons de livrer ce combat aujourd’hui sur tous les fronts qui nous sont opposés, nous finirons, demain, tous « effacés », « annulés », « bannis » par des geeks californiens qui veulent imposer leur idéologie à tous les patriotes d’Occident.

Boulevard Voltaire

Julien Odoul : « Disséminer les migrants dans les régions ne fait que déplacer les problèmes. Il faut plutôt arrêter les pompes aspirantes de l’immigration »

Articles  : Jan. 2021Dec. 2020Nov. 2020Oct. 2020

L’État va tenter de désengorger la région parisienne où se trouvent près de la moitié des demandes d’asile en envoyant 2.500 migrants par mois dans les régions où la pression migratoire est moins forte.

Au micro de Boulevard Voltaire, réaction de Julien Odoul qui dénonce « une politique dangereuse pour la survie de notre nation ».

« Un plan pour envoyer les migrants dans les régions » c’est ce que titre Le Républicain lorrain.
Près de 2500 migrants vont être éparpillés dans les différents territoires ruraux du pays.
Cette décision a de quoi surprendre. Quelle est votre opinion à ce sujet ?

Cette décision n’est pas surprenante. C’est le projet de nos élites mondialistes et immigrationnistes depuis des années. Nous l’avions dénoncé dès 2015 avec Marine Le Pen et les projets de monsieur Valls à l’époque aidé par quelques élus de droite. Ils avaient l’intention de disséminer les migrants de Calais dans la ruralité. Le mérite de ce plan c’est qu’il est écrit noir sur blanc, au moins le gouvernement ne s’en cache pas, qu’il faut désengorger la capitale. C’est un appel d’air considérable pour faire venir un maximum de migrants dans nos territoires. Mais surtout, cette décision inflige de nouvelles peines et de nouveaux malheurs à la ruralité qui n’en a pas besoin. En effet, elle souffre déjà de multiples fractures territoriales, de l’abandon des politiques publiques, du chômage de masse et de la précarité. Elle va recevoir un impôt migratoire supplémentaire.
Si je vois juste pour ma région, Bourgogne-Franche-Comté, c’est une augmentation assez hallucinante. On compte 150 demandeurs d’asile par mois. Des centres de demandeurs d’asile vont être construits et implantés un peu partout dans la région. Ce sera également une menace à la fois pour la cohésion sociale, une injustice majeure puisque les Bourguignons et les Francs-comtois ne profiteront pas de la même générosité de l’État. C’est aussi une menace pour la sécurité des habitants puisque l’on sait très bien que l’immigration massive rime malheureusement avec insécurité massive.

La ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Marlène Schiappa avait annoncé que le gouvernement avait considérablement renforcé les moyens de protection des réfugiés et des apatrides. Elle a dans ce même courrier, incité les collectivités locales à prendre leur part dans cet effort. Plutôt que de concentrer tous les migrants dans certains endroits comme Paris ou Calais, ne faudrait-il pas plutôt les répartir de manière un peu plus équilibrée sur le territoire ? On serait tenté de dire que ce n’est pas si idiot que cela…

Les collectivités locales prennent déjà leur part en termes de soutien et de subventionnement de l’immigration massive. Depuis 2016, le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a voté plus de 17 millions d’euros pour les seuls migrants dans la région pour leur octroyer des formations linguistiques, pour subventionner leur arrivée, leur installation et tout un réseau associatif qui vit de l’immigration et de l’accueil des migrants. Ces subventions plombent à la fois les comptes publics et cela constitue aujourd’hui un vrai budget pour les collectivités territoriales. Je parle aussi des départements. On parle aussi de l’installation et du subventionnement des faux mineurs isolés qui sont en réalité nombreux et qui pour la plupart d’entre eux, ne sont pas mineurs. Ils coûtent 2 milliards d’euros à la charge des seuls départements. À un moment donné, il faut dire stop puisque disséminer les problèmes ne va pas les faire disparaître. Le véritable problème est d’arrêter de faire venir des migrants et d’arrêter les pompes aspirantes.

En tant qu’élu local, quel levier avez-vous pour vous opposer à cette décision ?

On a un levier en termes d’opposition dans les assemblées. C’est ce que nous faisons avec mes collègues du groupe Rassemblement national. Nous sommes les seuls à avoir dénoncé et à nous être opposés à toutes les subventions dédiées à l’accueil des migrants et aux subventionnements de l’immigration massive. Je dis bien les seuls puisque tous les élus de droite, les Républicains qui nous font la leçon sur les valeurs et notamment Gilles Platret qui sera le candidat LR aux régionales en Bourgogne-Franche-Comté ont voté toutes les subventions en faveur des migrants depuis le début du mandat.
Le deuxième levier est celui des citoyens. Dans quelques mois, il y aura les élections départementales et régionales. Le vote Rassemblement national est un vote de résistance et un vote de refus de cette dissémination de l’immigration. C’est aussi un vote de survie. Si on veut aujourd’hui vivre dans toutes les régions de France, si on veut avoir un cadre de vie respecté et si on veut tout simplement être les premiers servis chez nous, il faut que le RN gagne les élections régionales et départementales pour qu’il y ait le plus d’élus en capacité de résister à ces politiques qui sont dangereuses pour la survie de notre nation.

Boulevard Voltaire