Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Depuis le mois de juin, trois bateaux qui tentaient de rejoindre l’Italie ont fait naufrage au large de Sfax, en Tunisie, emportant une centaine de migrants, au moins. Si cette ville du centre du pays est l’un des principaux points de départ des traversées clandestines vers l’Europe, jamais elle n’avait connu une telle succession de drames.
Dehors, la pluie tombe à grosses gouttes collantes, Émile* patiente devant un comptoir protégé par un Plexiglas. Depuis plus de deux heures, le réparateur de téléphones répète la même chose: «Reviens dans quinze minutes…» Émile a attendu toute la matinée dans un café du centre-ville de Sfax. Sa doudoune bleu électrique est détrempée. Unique résultat des allers-retours à la boutique.
Il faut partir de nouveau au café, où il commande un thé. «Quelque chose qui réchauffe», car la météo est hivernale en cette seconde quinzaine de décembre 2020. Il y a quelques jours, malgré le danger, des dizaines de personnes ont embarqué pour tenter la traversée vers l’Europe. Leur embarcation a fait naufrage. Émile a perdu un proche. Le second cette année. En juin dernier, c’était une ex-petite copine. Cette fois, c’est un «frère de son village» en Côte d’Ivoire qui y a laissé la vie.
En plein mois de décembre, la houle peut transformer la Méditerranée en un enfer de vent et de vagues. Le risque, pour les passagers d’un petit bateau de pêche hors d’âge et surchargé, est alors très grand de sombrer en mer avant d’atteindre Lampedusa, l’île italienne la plus proche.
En juin, il y a eu une soixantaine de morts. Puis ce sont dix-sept corps qui ont été repêchés au mois d’octobre. Le naufrage de décembre a laissé derrière lui vingt cadavres, cinq rescapés et plus de quinze disparus. Une centaine de victimes en l’espace de six mois, sans compter les accidents mortels qui n’ont pas été médiatisés.
Ainsi, avant le naufrage de décembre, trois personnes sont mortes noyées dans l’indifférence générale. Jamais Sfax n’avait connu pareille série noire. «Il y a plus de volontaires, mais aussi plus d’organisateurs», dit Émile à Sputnik, dans une première tentative d’expliquer ce problème «complexe». Il invoque plusieurs facteurs.
Cet Ivoirien est arrivé en Tunisie en 2016. Il a assisté à l’augmentation rapide de la population originaire de pays d’Afrique subsaharienne à Sfax. Il apporte son soutien aux sans-papiers d’origine subsaharienne en Tunisie, mais aussi aux rescapés des opérations d’immigration irrégulière. Défenseur des droits des migrants, il témoigne de la transformation qui a affecté, ces dernières années, les réseaux de passeurs.
«Avant, on pouvait compter les Tunisiens qui faisaient ça sur les doigts de la main. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux veulent organiser des voyages sans savoir comment ça se passe. Il n’y a plus que l’argent qui les intéresse.» Les Tunisiens sont à la tête du trafic, «ils ont le bateau, le terrain, les connaissances», des migrants subsahariens jouent le rôle d’intermédiaires, assure Émile. Ce sont les Tunisiens qui sont à la tête du trafic, auquel prennent part des intermédiaires subsahariens «ils (les Tunisiens) ont le bateau, le terrain, les connaissances», assure Émile.
Des pêcheurs devenus passeurs
Un quartier est cité dans au moins deux des trois naufrages de 2020. Sidi Mansour, au nord de Sfax, est peuplé de pêcheurs. Les départs se font de nuit, depuis ses plages grisâtres, toutes proche des unités industrielles de la ville, cœur économique de la Tunisie.
Hamza, 22 ans, a tenté de rejoindre l’Italie l’année dernière. Mais son bateau n’a même pas atteint Kerkennah, l’archipel planté à 18 kilomètres du littoral. Ce faux départ lui vaut encore aujourd’hui quelques moqueries, toujours affectueuses, de ses amis. Ceux-ci s’abritent de la pluie, à côté du marché au poisson de Sidi Mansour. Tous sont des pêcheurs, restés à quai pour cause de mauvais temps, tous sont des habitants du quartier. Un capitaine, casquette vissée sur la tête et veste en laine rayée noir et blanc, dit avoir repêché deux cadavres du naufrage de décembre. Lors d’une interview accordée à Sputnik, ils répondent, unanimes: «Les bateaux pour l’Italie partent de l’autre côté du port» de Sidi Mansour, plus au nord, depuis une zone longue de plusieurs kilomètres.
Selon David*, un responsable communautaire préférant garder l’anonymat pour préserver son action auprès des migrants, les passeurs sont tous des pêcheurs de Sidi Mansour, qui est «le point de départ principal vers l’Italie».
Au premier semestre 2020, selon les chiffres recueillis par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), un peu plus de 38% des tentatives de migration irrégulière déjouées l’ont été dans le gouvernorat de Sfax. Plus globalement, en 2020, le nombre de départs irréguliers depuis la Tunisie a été le plus important depuis 2011.
David, le militant de la société civile, essaie de faire de la sensibilisation à son niveau. «On dit à nos frères subsahariens de se calmer, que c’est trop dangereux en hiver.» Mais le message a du mal à passer, tant le désespoir est fort aujourd’hui.
Les effets du coronavirus
La crise sanitaire et les mesures décidées par la Tunisie pour la combattre ont éreinté son économie. Dans le même temps, le nombre de passagers potentiels et le nombre de rabatteurs ont bondi, explique Émile.
Avant, «il y avait au maximum trois intermédiaires subsahariens», aujourd’hui «ils sont plus de 200».
«C’est devenu l’anarchie. Ceux qui ne maîtrisent pas, soit ils se volatilisent avec l’argent, soit le bateau est fatigué. C’est un business désormais, car la plupart des gens n’ont pas d’activité.»
Il y a quelques années, la répartition des rôles était bien définie: les armateurs tunisiens trouvaient le bateau, la maison qui allait servir de planque le temps de réunir les voyageurs et d’attendre le bon moment pour partir. Les intermédiaires subsahariens étaient uniquement chargés de sonder les bons candidats au départ et de remplir les embarcations conduites par les Tunisiens. Mais les méthodes sont en train de changer à en croire Émile. Il arrive désormais qu’il n’y ait plus aucun Tunisien à bord de l’embarcation. «Maintenant, ils font des voyages avec des capitaines blacks, le Tunisien forme quelqu’un pour faire la traversée.»
Le naufrage du mois de décembre a fait vingt victimes au moins, dont treize femmes. Sur les bateaux prennent place parfois des familles entières. Certaines se sont constituées en Tunisie. Souvent, les voyageurs se connaissent entre eux. Ils sont issus de la population récente mais soudée des migrants de Tunis et de Sfax, venue d’Afrique subsaharienne. Ces derniers jours, David a reçu beaucoup d’appels et de messages envoyés par des gens qui craignent d’avoir perdu un proche. Les drames pourraient se multiplier cet hiver. Traditionnellement moins propice à la migration, cette période ne fait plus peur aux passeurs.
Les jeunes pêcheurs de Sidi Mansour sont fatalistes: «Les Subsahariens ont juste envie de partir, quoi que tu leur proposes, ils payent.» Et depuis que les frontières tunisiennes ont rouvert, que les liaisons aériennes ont été rétablies avec les autres pays d’Afrique, de nouveaux candidats au départ font leur apparition à Sfax. Environ mille personnes sont mortes en Méditerranée en tentant de rejoindre les côtes européennes, depuis le début de l’année, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
* Les prénoms ont été modifiés à la demande des intervenants.
Saint-Etienne : se disant « envoûté », le nouveau marié algérien saigne mortellement sa nouvelle compagne du bled
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Diversité positive.
L’homme écroué après le meurtre à coups de couteau de son épouse dimanche à Saint-Étienne devant leur enfant de deux ans explique que la victime l’avait «envoûté», a-t-on appris mercredi 30 décembre de source judiciaire.
Cet agent d’entretien de 33 ans a été mis en examen pour meurtre aggravé et écroué dans la nuit de mardi à mercredi. L’autopsie de la victime, ancienne étudiante en architecture en Algérie, a révélé qu’un des coups de couteau a sectionné l’artère aorte et qu’elle est décédée d’une hémorragie interne. Le meurtrier présumé, décrit comme calme et discret par son voisinage, a expliqué souffrir d’un «stress intense», accru par les demandes de sa femme qui, selon lui, «l’envoûtait», a indiqué le parquet de Saint-Étienne. Après avoir porté les coups mortels à son épouse âgée de 32 ans, l’homme s’était infligé des blessures superficielles avec un second couteau puis avait appelé les pompiers.
Le couple originaire d’Algérie s’y était marié en 2017. Le trentenaire affirme avoir été longuement suivi dans ce pays par un psychiatre et souffrir de dépression chronique, précise-t-on de même source. Leur fils, présent sur les lieux du drame et maculé de sang à l’arrivée des secours, a été confié à une sœur de la victime dans l’attente d’une décision du juge des tutelles.
En 2019, 146 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, 25 de plus que l’année précédente, selon les derniers chiffres officiels.
Moralité : il va falloir que les Blancs payent pour l’éducation du jeune Kader.
Démocratie Participative
Trump détrône Obama comme homme le plus admiré des États-Unis
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Le chef d’État a ainsi détrôné Barack Obama qui occupait cette position depuis les douze dernières années. Le républicain a récolté cette fois 18% des voix, contre 15% pour l’ex-président démocrate. Joe Biden n’a lui été choisi que par 6% de ses concitoyens, le célèbre docteur Anthony Fauci a reçu 2% des votes.
Donald Trump n’était jamais très loin Barack Obama les années précédentes, il était en effet à égalité avec le démocrate en 2019 et en deuxième place en 2018 et 2017.
Des intrus dans le Top 50 des personnalités préférées des Français
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Comme chaque année, après les traditionnels calendriers des pompiers, des facteurs et des éboueurs, arrive le TOP 50 des personnalités préférées des Français. Un almanach de la bien-pensance établi à l’initiative du JDD et selon ses propres critères.
Aux sondés qui seraient enclins à divaguer vers des personnages hors normes ou inattendus, le journal oppose une fin de non-recevoir implacable. Il y a une liste ! Les 40 de l’année précédente plus 40 nouveaux choisis par les internautes, là encore, à partir d’une liste.
Hors-piste interdit à cause des risques d’avalanches de noms affreux : professeur Raoult, Éric Zemmour, Marion Maréchal, Nadine Morano – allez savoir ce que les Français pourraient sortir de leur chapeau réactionnaire. « Éric Zemmour et le médecin Didier Raoult sont hors du coup dans toutes les catégories. Les personnalités clivantes n’ont pas droit de cité dans le Top 50. Le cru 2020 le confirme ! » se réjouissent les dresseurs de listes. Que de la célébrité garantie sans morceaux de rébellion dedans.
Quelques personnalités semblent, néanmoins, avoir déjoué la vigilance des gardiens. Jean-Pierre Pernaut réussit à se hisser en 3e position. Juste derrière Omar Sy. La France moisie fait une entrée remarquée. Du presque nauséabond en tête du classement. Que se passe-t-il ? La France des terroirs dame le pion de l’acteur qui réside aux USA et du number one Jean-Jacques Goldman qui s’est expatrié en Angleterre. Lassé de cette popularité claironnée par le JDD. L’effet secondaire de la liste…
Numéro un des célébrités féminines : Sophie Marceau. Prise en flagrant délit de promotion du documentaire Hold-up il y a quelques semaines. Que fait-elle à cette première place ? Quel est ce sondage abracadabrant qui propulse une quasi-complotiste en tête du classement ?
Et voilà, en deuxième position, Alexandra Lamy, l’actrice qui se mettait à dos la gauche de Twitter après avoir dénoncé les casseurs de magasins lors des manifs contre la loi de « sécurité globale ». Tout fout le camp dans le Top 50 des personnalités du JDD. Du clivage de tous côtés. Des dérapeurs en série.
Manquerait plus que Jean-Jacques Goldman écrive une chanson en faveur de la chloroquine. La fin de tout. La liste 2021 impossible à établir, tant les personnalités sans reproches se feraient rares… Les sondés invités à choisir entre Castex, Christophe Barbier, Brigitte Macron et quelques chroniqueurs de France Inter. Le Top 8 du JDD, puis 7 l’année suivante… 6 en 2023… Un compte à rebours réjouissant.
Boulevard Voltaire
Policier : un job en or pour la diversité…
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Les formateurs déplorent des carences importantes chez les futurs policiers
Ces dernières années, les grilles d’évaluation ont été revues à la baisse pour éviter les notes éliminatoires. « Il y a encore cinq ou six ans, on n’aurait pas pris un candidat en dessous de 9/20. Depuis deux ans, on descend à 7/20 », constate un formateur francilien dans cet article du Parisien :
https://www.leparisien.fr/paris-75/formation-des-policiers-l-inquietante-baisse-de-niveau-des-recrues-franciliennes-28-12-2020-8416292.php
Ainsi, le fait d’ « oublier » de dater ou de signer un procès-verbal ne constitue plus une erreur éliminatoire, alors même qu’il entraîne la nullité de la procédure.
« Une part des stagiaires ne sait pas s’exprimer clairement », confie l’un des formateurs. Également sollicités par Le Parisien, quatre commissaires de police affectés en région parisienne constatent qu’« entre 20 et 30 % des jeunes policiers ne sont pas au niveau ». « On a des recrues qui ne maîtrisent pas le français », assure l’un d’eux. « Sur les dernières promotions, des élèves ayant commis des délits ont même été admis », déplore un autre.
Entre 2018 et 2019, la moyenne d’admission a chuté d’un point, passant de 12,69/20 à 11,43/20. Une moyenne finalement honorable mais qui s’explique, révèle un formateur : « par les très bonnes notes des candidats surdiplômés que l’on voit arriver depuis peu. Maintenant, c’est près de 20 % des inscrits ».
Des difficultés également rencontrées dans le domaine sportif
Pour éviter les épreuves sportives, certains candidats fournissent un certificat médical (parfois faux). « Ils devraient être déclarés inaptes et malgré cela, ils sont aujourd’hui policiers », déplore un formateur qui constate par ailleurs que « de plus en plus de stagiaires arrivent en surpoids », un handicap a priori rédhibitoire pour un policier de terrain.
La discrimination positive à l’œuvre ?
Le Parisien, organe bien-pensant s’il en est, ne l’affirme naturellement pas. Mais le lecteur perspicace le devinera à la lecture de cet aveu d’un formateur : « On doit s’expliquer quand on met de mauvaises notes. Indirectement, si on ne veut pas avoir de comptes à rendre, il vaut mieux fermer les yeux, cela évite d’avoir des problèmes »
Un candidat sur 5 reçu en 2020, contre un sur 50 en 2012
Au départ de cette « situation précaire », explique benoîtement Le Parisien, une volonté du pouvoir d’embaucher de très nombreux policiers en l’espace de peu d’années. Entre 2012 et 2020, le nombre de candidats a légèrement décru (20 957 contre 19 546). En revanche, le nombre de postes ouverts au concours a littéralement explosé, passant de 450 à 3 631. Huit fois plus. Mazette…
Parallèlement, en juin dernier, la formation de gardien de la paix a été réduite de 12 à 8 mois. « Ça défie toutes les règles pédagogiques, il n’y a plus de qualité d’apprentissage », s’alarment deux formateurs. « Une erreur fondamentale », reconnaît de son côté le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui s’est exprimé à ce sujet à l’Assemblée nationale, le 30 novembre dernier. Une « erreur » que « Moussa » s’empressera vraisemblablement de ne pas corriger.
Pour les plus nuls : direction la région parisienne !
Les stagiaires choisissent leur poste en fin de formation. Les mieux notés optent généralement pour la province (encore) tranquille. Le fond du panier est donc nommé dans les « banlieues populaires », dont celles, nombreuses et colorées, de la région parisienne. Gageons qu’un certain nombre de ces élus feront finalement bon ménage avec leurs congénères…
* * *
Ci-dessous, les commentaires d’un de mes amis, gendarme de terrain, sur l’article du Parisien. Comme vous le constaterez, cher lecteur de RL, sa réaction fait beaucoup moins dans le politiquement correct que la prose parisianesque…
« C’est déjà le cas dans le recrutement depuis longtemps, et ils progressent vite dans la hiérarchie grâce à la discrimination positive très en vigueur. Les chefs ont peur d’être taxés de racisme, donc, pour être tranquilles, ils les poussent dans leur carrière, même s’ils sont mauvais. Une fois parvenus à des postes de responsabilité, ces bénéficiaires de l’« ascenseur social » ne font pas particulièrement preuve d’impartialité : ils privilégient systématiquement leurs congénères en terme de promotion.
Les femmes, qui ont été jusque-là favorisées par la hiérarchie, se heurtent dorénavant à l’opposition des musulmans pour l’accession aux responsabilités. Bon courage à ceux qui ne sont ni femmes, ni « de la diversité »…
À noter également que ces gens-là n’ont pas un goût du sacrifice aussi prononcé que celui de ces trois gendarmes, morts récemment pour sauver une femme.
[Allusion à : https://www.leparisien.fr/faits-divers/drame-de-saint-just-trois-gendarmes-tues-en-secourant-une-femme-battue-23-12-2020-8415861.php]
Ceux qui pensent qu’un jour flics et gendarmes cesseront d’être au service du pouvoir pour rejoindre le peuple sont de doux rêveurs. Pour certains de ces “renois” ou ces “rebeus” qui ont accédé à des responsabilités, le salaire sera toujours plus intéressant que ce qu’ils auraient pu trouver ailleurs (hors deal et trafics en tout genre, naturellement).
C’est également valable pour les militaires. Le ver est dans le fruit, partout.
Il va falloir que les Français s’habituent aux violences policières : chances pour la France vs salauds de franchouillards privilégiés. Les premières sont armées et n’hésiteront pas à tirer dans le tas sur les seconds »
Henri Dubost, Riposte Laïque
Ca suffit ! Au Mali, nos soldats sont les seuls Européens à payer le prix du sang
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Avec la mort de trois jeunes soldats ce lundi au Mali, ce sont 47 militaires qui sont tombés au combat depuis l’opération “Serval” de 2013.
C’était leur première mission au Sahel. Leur véhicule a sauté sur une mine artisanale, au coeur du pays.
Au delà de l’hommage unanime rendu à leur sacrifice, et des messages de compassion adressés à leurs familles, cette nouvelle tragédie qui endeuille notre armée ne fait que confirmer une réalité que l’Elysée persiste à nier : le Mali est un bourbier inextricable où nos soldats sont enlisés depuis 7 ans.
Jamais nous ne gagnerons seuls cette guerre contre le terrorisme. Or, nous sommes désespérément seuls.
Si l’opération “Serval” fut un indéniable succès, pour stopper dans l’urgence la colonne de jihadistes qui fondait sur Bamako en 2013, l’opération “Barkhane” qui a pris le relais en 2014, s’avère être une guerre perdue d’avance, puisque l’Europe refuse de nous aider.
Combien de temps encore, nos soldats devront-ils être les seuls en Europe à payer le prix du sang ?
Combien d’années encore, allons-nous être les supplétifs d’une Europe lâche et égoïste, qui refuse de combattre le terrorisme à nos côtés ?
Elle est où cette Europe qui nous permet d’être “plus forts et unis”, comme nous le rabâche Macron à chacun de ses discours ? Quelle foutaise !
L’Europe nous a abandonnés et se fout pas mal que nos soldats meurent en Afrique, pour une guerre qu’ils préfèrent ne pas voir.
Nous ne gagnerons jamais cette guerre et Macron le sait, les généraux le savent. Il faudrait 50 000 hommes pour maîtriser la situation durablement. Des troupes de combat, évidemment, pas seulement des aides logistiques.
Comment les 5000 soldats de l’opération Barkhane pourraient-ils contrôler un territoire vaste comme l’Europe ?
Même avec 140 000 hommes, au plus fort de la guerre en Afghanistan, la coalition occidentale a perdu face à des talibans déterminés, qui reviendront triomphalement à Kaboul dans quelques mois.
En Afghanistan, la supériorité technologique des Occidentaux était écrasante, ce qui n’est pas le cas au Mali, où nos soldats font la guerre avec des moyens dérisoires.
Il suffit de lire “Servir”, le récit de notre ex-Chef d’état-major des armées Pierre de Villiers, pour constater le délabrement de nos armées, paupérisées comme jamais.
Combien de missions ont été annulées faute de matériels disponibles ? Or, sur ce territoire immense, dès qu’on signale un élément jihadiste, il faut agir vite pour le neutraliser.
Avions ou hélicoptères en panne, manque de pièces détachées, stocks de munitions insuffisants, véhicules vieux de 30 ou 40 ans, armes de poing datant de 1950 etc. C’est la grande misère.
On cannibalise un avion en panne, qui sert de réservoir de pièces détachées, pour en faire voler un autre.
On loue des Antonov à prix d’or, faute d’avions de transport suffisants.
Bref, on fait la guerre avec toujours moins de moyens.
Avec la RGPP, Sarkozy a littéralement saigné nos armées.
Avec un budget défense de 750 milliards de dollars, les Américains ont échoué en Afghanistan. Comment pourrions-nous réussir seuls au Sahel, avec un budget de 35 milliards d’euros, en constante régression depuis 1960 ?
Notre unique porte-avions, disponible à mi-temps, compte tenu des longues périodes de révision, illustre à lui seul la faiblesse opérationnelle de nos armées.
Les Etats-Unis, la Chine, la Russie, réarment massivement. L’Europe ne consacre que 1,2% de son PIB à sa défense.
Quand la France accorde 35 milliards à sa défense, elle consacre 750 milliards à ses dépenses sociales, soit 20 fois plus. Un choix suicidaire, dans l’espoir d’acheter la paix sociale, mais à crédit, puisque notre dette approche les 3000 milliards, soit 85 fois notre budget défense.
Il faut savoir que chaque année, entre l’accueil des mineurs isolés et l’AME qui soigne les sans papiers, la France dépense l’équivalent d’un porte-avions, soit 4 milliards !
Mais on nous dit qu’un second porte-avions, qui a une durée de vie de 40 ans, c’est trop cher…
Dans ces conditions, inutile de faire la guerre.
Nos soldats n’ont pas vocation à mourir pour défendre l’Afrique contre ses démons ancestraux, ou pour protéger une Europe qui refuse de payer le prix du sang.
L’Afrique est un continent perdu et rien n’arrêtera les jihadistes qui entendent islamiser l’ensemble du continent !
Quel que soit le nom donné à ces milices islamistes, Etat islamique, al Qaïda, al Nosra, Boko Haram au Nigéria, ou Shebabs de Somalie, l’ennemi est le même partout et son objectif est d’établir un immense califat au Moyen-Orient et en Afrique, de l’Atlantique à l’Océan Indien et de la Méditerranée au Golfe de Guinée. Cela prendra les décennies qu’il faudra.
Aucune armée africaine n’est en mesure de résister au tsunami islamiste !
Enfin, pourquoi nos soldats, et eux-seuls, devraient-ils mourir, quand Paris et Bamako libèrent 210 jihadistes, afin de sauver des otages, dont une Française convertie à l’islam, qui n’a d’autre souhait que de retourner au pays de ses geôliers ?
Il est temps d’en finir avec le sacrifice inutile de nos militaires.
Sans l’aide massive de l’Europe, portant les effectifs au Sahel à 50 000 hommes, Barkhane restera une mission impossible et nos soldats continueront de mourir pour une cause perdue d’avance.
Laissons donc l’Afrique sombrer dans le chaos, puisque c’est ce qu’elle veut, depuis 1960 !
Elle a saccagé l’héritage colonial et n’aspire qu’à retourner à ses démons et à ses guerres tribales !
La menace islamiste, elle est d’abord en France, où les intégristes musulmans entendent faire la loi, en torpillant la “charte sur les valeurs républicaines” et en imposant leur propre programme pour la formation des imams.
C’est sur le sol français qu’il faut mener la guerre contre les islamistes, pas au Sahel, où nous avons tout à perdre !
Il est grand temps de rapatrier les soldats de Barkhane. Au Sahel, les carottes sont cuites…
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
Macron a libéré 200 djihadistes, et 3 soldats français sont morts !
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Posons-nous la question : que font nos militaires au Mali ?
Trois jeunes militaires français viennent de tomber, victimes d’une bombe artisanale, dans la zone des trois frontières, au Mali.
Depuis le début de l’intervention de notre armée dans ce pays, le nombre de militaires tués est de 53, dont 10 officiers et 17 sous-officiers.
L’opération Barkhane mobilise sur place, actuellement, 5100 militaires, mais l’on peut se poser la question : dans quel but ?
Lutter contre le terrorisme islamiste, nous explique-t-on, soit, mais lutter contre ce terrorisme dans un territoire aussi vaste, où les militaires ne peuvent pas être présent partout, et ne peuvent intervenir que pour détruire quelques groupes, sur indications, alors que les terroristes, en revanche, sont partout au Mali (comme des poissons dans l’eau !) et ils interviennent quand ils veulent et où ils veulent, nous en avons, hélas, les preuves.
D’autre part, les décisions prises par nos gouvernements de payer des rançons importantes (il serait question de 30 millions d’euros ?) pour la libération de quatre otages et, ce qui est bien plus grave, de plus de 200 djihadistes, qui renforceront les nombreux groupes éparpillés dans tout le Mali.
Qui sait si ce n’est pas certains de ces djihadistes récemment libérés qui faisaient partie du groupe qui a fabriqué et installé cette bombe artisanale, qui vient de faire, hélas, trois nouvelles victimes parmi nos jeunes militaires ? Où qui participeront à des opérations ponctuelles contre nos militaires et feront également de nouvelles victimes ?
Si une solution était envisageable dans cette Afrique subsaharienne cela se comprendrait. Ne parlons pas de victoire, puisqu’il ne s’agit pas d’une guerre traditionnelle, mais d’une guérilla, et que de victoire il n’y aura point.
C’est donc la raison de nous questionner : que font nos militaires au Mali ?
Même l’Algérie ne comprend pas et pourtant elle se trouve concernée par sa proximité et sa longue frontière avec le Mali.
Le premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, n’a pas manqué, début décembre, de s’indigner contre « les fonds versés aux terroristes et la libération de 200 djihadistes, pour récupérer la française, convertie à la religion musulmane, Sophie Pétronin ». Il affirme qu’il s’agit-là d’une « pratique douteuse » qui permet le retour au combat, notamment sur le sol algérien, de ces terroristes libérés.
Il indique que, lors d’une opération de ratissage, menée à Jijel, dans le nord-est de la frontière, l’armée algérienne à récupérer une partie de cette rançon, 80.000 euros.
Le président de la République et le gouvernement français cherchent, paraît-il, une solution pour se désengager et retirer notre armée du Mali.
Fallait-il vraiment y aller ?
Tous ces pays africains ne paraissent pas avoir la volonté de se rassembler pour mettre sur pied des armées capables de lutter contre les groupes terroristes islamistes et celui plus menaçant « Boko Haram ». Ne sont-ils pas les premiers concernés et les premiers massacrés ?
A la condition, bien sûr, qu’il ne s’agisse pas d’une guerre de religion, avec la volonté d’éliminer le maximum de chrétiens, car, dans un tel cas, on peut comprendre que les soldats de religion musulmane, qui composent les armées de ces Nations africaines, ne se sentent pas mobilisés.
Les Russes et les Chinois s’investissent en Afrique, laissons-les défendre leurs intérêts, ils sauront le faire bien mieux que nous ! Puisque, et ils ne le cachent pas, les Africains ne veulent plus de la France sur leur sol…ils préfèrent venir sur le nôtre !
Manuel Gomez, Riposte Laïque
Qui protège Houria Bouteldja ?
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Houria Bouteldja, la fondatrice du Parti des Indigènes de la République, refait parler d’elle après avoir écrit un article contre Miss Provence, tellement raciste que Mediapart a dû se résoudre à le dépublier.
(…) Volant au secours des haineux qui s’étaient déchaînés sur Twitter contre April Benayoun, Miss Provence, de père Israélien, Bouteldja écrit, entre autres perles, pour justifier cette déferlante : « On ne peut pas être Israélien innocemment ». C’est donner un permis d’insulter, de diffamer, voire pire.
(…) Pourtant, jusqu’ici, les procédures intentées contre Houria Bouteldja ont été rarissimes malgré un livre hallucinant, « Les Blancs, les Juifs et nous » publié en 2016 aux éditions la Fabrique, dirigées par Éric Hazan. (…) Jusqu’ici, on ne trouve donc trace que d’une seule procédure entamée et perdue en 2011 par « l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française » ( AGRIF), une organisation d’extrême droite.
“Galaxie islamo-gauchiste”
C’est ainsi dans une aisance totale qu’a pu se déployer et essaimer le discours d’Houria Bouteldja. « Ce qui la protège, estime le journaliste et écrivain Philippe Val, menacé de mort et placé sous protection policière, c’est vraiment la galaxie islamo-gauchiste. Elle a ses relais à la France insoumise, comme Danielle Obono et Rokhaya Diallo. Elle a aussi ses réseaux à l’Ecole des Hautes études en sciences sociales ( EHESS). Dès qu’une Bouteldja ou autre est touchée, on voit fleurir des tribunes d’intellectuels dans Le Monde. Nous, esprits libres, laïques, républicains et universalistes, le monde intellectuel nous enterre alors qu’à chaque fois, il se lève pour les sauver. »
(…) Elle dénonce « l’État français raciste et colonial » mais jouit d’un poste bel et bien payé par ce même État à l’Institut du monde arabe qui ne s’est jamais ému de ses activités militantes.
Contacté par téléphone, Jack Lang, son patron, le président de l’Institut du monde arabe, est même exaspéré. Voici notre échange : “Je suis très loin de la France, à 4000 kilomètres et je n’ai entendu parler que très vaguement de ce que vous évoquez ! Mais je suis juriste et la personne dont vous parlez respecte absolument le droit du travail, nous n’avons aucun problème à l’IMA avec elle et ceci constitue une intervention extérieure.(…)”
(…) Marianne
La Grande Mosquée de Paris claque la porte aux «islamistes». Une vaste mascarade?
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Le projet de charte des imams semble proche d’avorter. Après les révélations de désaccords profonds entre plusieurs fédérations du Conseil français du culte musulman, nouveau rebondissement: la Grande Mosquée de Paris annonce son retrait du chantier et dénonce des «cercles malveillants». Un «enfumage» selon l’essayiste Mohamed Louizi.
Le feuilleton continue. Dimanche 27 décembre, Le Journal du Dimanche révélait que la charte républicaine pour les imams, réclamée par Emmanuel Macron aux fédérations membres du Conseil français du culte musulman (CFCM), en était au point mort. Un mois s’est pourtant écoulé depuis la fin du délai de deux semaines fixé par le Président de la République. Hier 28 décembre, c’était au tour du recteur de la Grande Mosquée de Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz, d’annoncer qu’il se désolidarisait du projet. Ainsi publiait-il un communiqué dénonçant une «composante islamiste» au sein du CFCM. Trois fédérations refusent en effet de signer la charte et rejettent les points centraux du texte, ceux qui ont trait aux lois républicaines, concernant en particulier la non-criminalisation de l’apostasie, l’importance de l’école laïque publique et l’égalité entre les femmes et les hommes.
«L’islamisme dans ces fédérations est plus qu’une réalité» pour l’essayiste Mohamed Louizi, ancien membre de l’UOIF et auteur de l’ouvrage Plaidoyer pour islam apolitique (éd. Michalon), la gangrène islamiste n’est pas nouvelle au Conseil français du culte musulman, loin s’en faut. «Déjà, à l’époque, Jean-Pierre Chevènement avait rédigé un texte et subi des pressions de ces mêmes associations concernant un passage sur l’apostasie», rappelle notre interlocuteur. «C’était donc à la République d’imposer sa charte et non l’inverse», avance au micro de Sputnik ce farouche adversaire de l’islamisme.
Vraie crise et fausse conscience républicaine
Dans son communiqué publié sur Twitter, le recteur Chems-Eddine Hafiz dénonce les «manipulations médiatiques» d’une composante islamiste du CFCM liée à des régimes étrangers. Sans les nommer il met donc en cause Millî Görüş, proche de la Turquie, Musulmans de France, proche des Frères musulmans, Foi et Pratique, considéré comme fondamentaliste.
« J’estime que la représentation des musulmans mérite autre chose […] que des agissements douteux entourés d’actions qui cherchent à diviser la communauté nationale et à séparer les Français de confession musulmane de leur société », justifie le vice-président du CFCM qui annonce suspendre tout contact avec les fédérations concernées. Et ce de «manière irrévocable».
Pourtant, de tels agissements existent depuis toujours, réplique Mohamed Louizi, et sont dénoncées par d’autres depuis longtemps.
«Lorsqu’il parle des composantes islamistes, il sait très bien de qui il parle. Ce sont ceux qui sont affiliés aux Frères musulmans ou au pendant turc, proche d’Erdogan. Des composantes intégrées en 2003 par Nicolas Sarkozy pour justement ramener les franges «intégristes» à la raison. Dix-sept ans plus tard, la République a renoncé à pas mal de principes et l’islamisme n’a pas changé d’un iota», tranche l’essayiste.
Pour notre interlocuteur, les Frères musulmans ont pu continuer tranquillement leur travail de destruction de la liberté. «Pour eux, renier la foi musulmane est passible de la peine de mort, il y a des textes religieux dans ce sens», rappelle-t-il.
Le lien de confiance rompu
Lors de son discours aux associations musulmanes, le 18 novembre, le chef de l’État avait pourtant mis en garde ces membres considérés comme ambigus. Convoquées après l’attentat contre Samuel Paty, les neuf fédérations s’étaient alors engagées à produire sous quinze jours un code de déontologie, posant les bases d’un Conseil national des imams. «Vous avez ma confiance et ma confiance vous oblige», les avait avertis Emmanuel Macron.
En décidant de réécrire la charte de leur côté, les fédérations les plus intransigeantes entretiennent donc les accusations de séparatisme déjà lancée à leur encontre, notamment par l’imam de Drancy et président de la Conférence des imams de France, Hassen Chalghoumi.
La dénonciation de l’islamisme par le vice-président du CFCM serait donc un peu facile, selon Mohamed Louizi, car personne n’ignorait leur présence. Elle tiendrait selon lui davantage d’une querelle de mosquées entre la Grande Mosquée de Paris d’un côté, proche de l’Algérie par son recteur, et le CFCM de l’autre, dont le président Moussaoui est marocain. «Il suffit qu’il y ait un conflit entre l’Algérie et le Maroc au sujet des liens du royaume chérifien avec Israël pour que la Grande Mosquée face un peu d’obstruction à la charte», pense déceler notre interlocuteur.
Mais quelles qu’en soient les causes, le délai de concertation largement dépassé et cette défection surprise de la Grande Mosquée compromettent fortement la création prochaine d’un conseil des imams. Et l’avenir du CFCM. Entre frondeurs et démissionnaires, le projet de Conseil des imams aura surtout démontré l’impossibilité de réunir l’ensemble des musulmans de l’Hexagone au sein de l’Islam de France. Un échec qui était totalement prévisible, avance «l’ancien Frère musulman» Mohamed Louizi. Et surtout un clou de plus dans le cercueil d’une organisation déjà moribonde.
«Depuis des années, on se dit que c’est la fin. Lorsqu’il était encore ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner avait d’ailleurs envoyé un signe en rompant le jeûne avec le représentant des Frères musulmans. Le message était clair: l’avenir de l’islam de France ne se fera pas avec le CFCM. Depuis, j’imagine que Darmanin a voulu sauver la création de son mentor Nicolas Sarkozy et lui donner une dernière chance. Mais la situation est préoccupante et laissera des traces».
Peut-être tout cela signera-t-il aussi la fin de la récré, et le gouvernement «tapera du poing sur la table, pour faire le ménage entre ceux qui sont avec nous et ceux qui doivent être combattus», ose espérer Mohamed Louizi.