Une fois n’est pas coutume, la chanson du jour sera plutôt un album complet. La cohérence des enchainements, l’atmosphère générale qui s’en dégage nécessite ce choix. Still Corners comme Temples, Wooden Shjips, ou Allah-Las sont des groupes qu’on apprécie bien ici. J’espère que vous apprécierez ce choix. Entre nous, Le premier morceau de l’album reste notre préféré.
Jour : 9 décembre 2020
Robert Castel, ou de l’art de rire de son propre malheur
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Avec le décès de l’acteur Robert Castel, c’est un certain cinéma qui s’en va, cinéma des pieds-noirs, cinéma que les moins de cinquante ans n’ont pas ou peu connu. Et pourtant, ce genre un peu à part a fait, à sa manière, les belles heures de nos grands écrans, en ces temps reculés du giscardo-mitterrandisme.
À l’annonce de sa mort, Enrico Macias, autre tête de gondole de l’époque,et par ailleurs remarquable guitariste, affirme : « J’ai perdu un frère. C’était un frère à tous points de vue. […] C’est lui qui m’a guidé pour jouer la comédie, car je suis chanteur avant tout. » En effet, Robert Castel, Robert Moyal de son vrai nom, est issu d’un milieu de musiciens. Son père, Lili Labassi à la scène, est l’un des maîtres du chaabi, musique judéo-arabe sur fond andalou, ensuite supplantée par le raï, puis le rap, le Maghreb n’échappant pas plus que nous à la déferlante états-unienne. Quant à notre Enrico national, faut-il encore savoir que son père est violoniste dans l’orchestre de Cheick Raymond, son futur beau-père et accessoirement expert en malouf, variante tunisienne du chaabi algérien. Personne n’aura donc attendu l’actuel antiracisme de salon pour rappeler que l’identité française peut être aussi le fait d’apports aussi variés qu’exotiques.
En 1957, Robert Castel, avec La famille Hernandez, pièce de théâtre privilégiant les techniques d’improvisation, bien avant Jamel Debbouze, fait les belles heures du music-hall de la métropole. Une fois de plus, Paris n’est pas rétif à adopter les cultures issues des marches de son empire finissant. Pourtant, en 1962, c’est la rupture : pour les Français de France et d’Algérie. Des centaines de milliers de ces derniers rejoignent, plus ou moins forcés – plus que moins, d’ailleurs –, la mère patrie, exportant avec eux leurs racines.
C’est à cette occasion que la carrière de Robert Castel est véritablement lancée, incarnant à jamais la figure emblématique du pied-noir, avec sa truculence et sa faconde. Bref, il trouve ici le rôle de sa vie. Bénédiction ou malédiction : il ne saura, ou jamais ne pourra s’en sortir. D’aucuns objecteront que pour un acteur, tout vaut mieux que le chômage et que certains, sûrement plus talentueux que lui, auraient bien aimé être pour l’éternité enfermés dans un tel placard doré. En effet, il enchaîne dès lors les prestations, généralement de second plan, alternant films haut de gamme (Dupont Lajoie, d’Yves Boisset, en 1974) et autres de l’espèce moins exigeante (Arrête ton char… bidasse !, de Michel Gérard, en 1977), tout en promenant son accent reconnaissable entre tous et sa tête d’éternel ahuri.
Tout cela coïncide avec les grandes heures de ce cinéma pied-noir plus haut évoqué. Avec ses sommets relatifs, Le Grand Pardon, d’Alexandre Arcady, qui, en 1978, se veut l’équivalent pied-noir du Parrain, de Francis Ford Coppola, avec Roger Hanin en guise de Marlon Brando. Mais encore avec ses abymes, tel qu’en témoigne le Rodriguez au pays des merguez, de Philippe Clair (Prosper Bensoussan, à l’état civil), décédé ce 20 novembre dernier. Tournée en 1979, cette tentative louable, mais pas tout à fait convaincante, proposait de transposer Le Cid de Corneille dans le Bab El Oued de l’après-guerre. Inutile de préciser que le résultat continue de faire les belles heures des amateurs de cinéphilie déviante.
Néanmoins, de ce cinéma éminemment populaire demeure un sentiment persistant : celui d’une certaine retenue. Les cendres de la tragédie de l’exode sont encore chaudes, mais on n’y trouve ni rancœur ni ressentiment. Comme si le meilleur moyen d’en finir avec le malheur consistait encore à en rire, suivant ainsi l’exemple de Gérard Oury et de sa Grande Vadrouille, tournée vingt ans après l’Occupation.
Le chagrin avait alors ses élégances. À l’instar du défunt Robert Castel qui, tout au long de sa longue carrière, privilégia toujours plus la poilade que la jérémiade. Un exemple à aujourd’hui méditer ?
Nicolas Gauthier, (Boulevard Voltaire)
Lutte contre la fraude sociale : les députés refusent la carte Vitale biométrique
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Boulevard Voltaire
La commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale a rejeté, fin novembre, une proposition de loi visant à instituer une carte Vitale biométrique, portée par le député LR Patrick Hetzel (Bas-Rhin), rapporte Le Quotidien du médecin.
Cette proposition de loi, déposée en mai 2019, prévoyait la mise en place de l’expérimentation, pendant un an, auprès de plusieurs caisses primaires de l’assurance maladie (CPAM), d’une carte Vitale biométrique : une carte Vitale « à laquelle serait intégrée l’image numérisée des empreintes digitales du titulaire ». Cette carte devait être délivrée gratuitement.
Adoptée par le Sénat, la proposition de loi a finalement été rejetée en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le 25 novembre, où plusieurs députés ont exprimé leurs craintes.
Les raisons invoquées sont l’expérimentation en cours de la « e-carte Vitale », le surcoût qu’entraînerait cette mesure et l’encadrement jugé insuffisant de l’utilisation des données prévu par le texte, et l’adoption de l’utilisation de la biométrie dans le cadre du recensement des retraites.
Utilisation de cartes Vitale par plusieurs personnes
L’objectif majeur de cette carte était d’ajouter un outil permettant de lutter contre les fraudes à l’assurance maladie – et en particulier « l’utilisation de cartes Vitale par plusieurs personnes ou des personnes qui n’en sont pas les titulaires » – grâce à l’authentification de chaque patient par ses empreintes digitales.
Le sujet de la fraude à l’assurance maladie (et aux cartes Vitale en particulier) est « une arlésienne qui a fait l’objet de plusieurs rapports récents ». La CNAM « a détecté et stoppé 300 millions d’euros de fraudes en 2019 » de la part des assurés, de soignants ou établissements. Une goutte d’eau par rapport à l’ampleur de la fraude sociale.
Selon Charles Prats, magistrat spécialisé dans la lutte contre les fraudes, la fraude sociale représenterait 50 milliards d’euros. Dans un livre explosif, Cartel des fraudes, il révèle l’ampleur de ce scandale qui ruine la France : les arnaques au RSA, aux allocations familiales, les fausses cartes Vitale, l’AME (aide médicale de l’État)…
Pacte sur la migration en Europe : ce n’est pas une vague, c’est un tsunami !
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Boulevard Voltaire
« Le plan organisé de submersion de l’Europe et des nations qui la composent » : c’est ainsi que le Rassemblement national désigne, à juste titre, le nouveau pacte européen sur la migration de septembre 2020. Un nouveau plan concocté par les instances européennes pour tenter de trouver une issue ou, plus vraisemblablement, une bouée de sauvetage face à l’arrivée croissante de populations à l’horizon 2022.
Une inquiétude justifiée, car le nombre de candidats au départ est effroyable : « 60 à 70 millions de migrants à venir en quelques années » venus d’Afrique, toujours selon le Rassemblement national. Un chiffre qui pourrait être bien supérieur, si on en croit une récente enquête de l’institut Gallup qui a chiffré, selon les « volontés exprimées de migrations », pour le coup, à plus de 210 millions de personnes réellement candidates à une migration européenne (tous pays de départ confondus). À ce compte-là, ce n’est plus une vague migratoire, c’est un véritable tsunami !
Pétrifiée, la Commission européenne se résigne et tente d’organiser la débâcle autrement qu’elle ne l’avait fait jusque-là. Sans aucune volonté de dire stop, elle met fin au système des quotas (chaque pays obligé de prendre sa part de migrants), sans doute perçu comme trop coercitif et impose une nouvelle vertu : la « solidarité ». Un mot plus sexy pour faire peser sur chacun une obligation pas moins contraignante. Les pays membres ont le choix : accueillir les populations ou pas. S’ils refusent, ils doivent mettre la main à la poche et contribuer financièrement ou proposer une aide en nature. Un bon moyen de mettre la pression sur les pays du groupe de Visegrád, ces éternels récalcitrant à la politique migratoire européenne.
Une disposition particulière de ce pacte sur les migrations mérite toute notre attention, car la France n’y tire pas la meilleure carte. En l’absence d’une unification des procédures entre les pays, un migrant dont l’asile aura été refusé chez l’un pourra tenter sa chance chez l’autre. Manque de chance pour nous, car si on en croit Didier Leschi, directeur général de l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration), « la demande d’asile en France est particulièrement marquée par l’arrivée très importante de personnes qui ont été déboutées dans d’autres pays européens et qui viennent en France parce que le taux de protection en ce qui concerne leur nationalité est plus fort en France que dans d’autres pays, c’est le cas en particulier des Afghans qu’on trouve actuellement aux portes de Paris ». Notre capitale n’a donc encore rien vu en matière de camps de migrants !
Pas de solution miracle, donc, du côté de la Commission européenne. Mais ne lui faisons pas porter le chapeau de tous nos malheurs. Citons, puisque c’est d’actualité, la mémoire de Valéry Giscard d’Estaing, premier pourvoyeur de migrants et doublement coupable de la disparition programmée de son propre peuple à coups de légalisation de l’IVG et de regroupement familial. Et aussi ses dignes successeurs comme Jean-Paul Delevoye qui pensent naïvement régler les problèmes économiques des retraites à coup d’importation de 50 millions d’étrangers.
Une manière de voir les choses qui n’est pas la nôtre. Reste que peu à peu, de plus en plus de Français se déclarent peu enthousiasmés par ces politiques de migrations. Si on en croit Jérôme Fourquet, seuls 37 % des Français seraient encore convaincus que « l’immigration est une chance pour la France ». Ils étaient 49 %, en 2007. Un bon sens qui émerge dans un pays où la voix du peuple a encore quelques chances de se faire entendre. Et ce peuple… c’est nous !
La soviétisation de l’Europe par le Great Reset expliquée par Delamarche et Béchade
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
Cet entretien mérite d’être visionné. Philippe Béchade et Olivier Delamarche évoquent l’avènement du communisme 2.0, au sens littéral du mot.
Les mots les plus importants sont prononcés : soviétisation de l’économie, libanisation des sociétés occidentales. Vous ne perdrez pas votre temps en la regardant, bien au contraire.
C’est aussi l’occasion pour vous de voir que ce nous disons ici n’est pas le fruit de notre imagination. D’autres gens voient ce que nous voyons bien qu’ils ne viennent pas de notre camp politique. Delamarche et Béchade sont des libéraux classiques.
La nomenklatura qui contrôle l’UE et la BCE est déterminée à faire de l’Union Européenne une nouvelle Union Soviétique. Plus vite vous le comprendrez, plus vite vous pourrez prendre les mesures nécessaires à votre survie.
Lors de cet échange, Delamarche et Béchade n’expliquent pas clairement les buts de la stratégie en place, je vais donc les résumer.
Les secteurs publics et privés occidentaux implosent sous un endettement devenu incontrôlable, la réponse du système consiste à basculer dans la collectivisation totale pour conjurer une banqueroute générale.
Le plan passe par :
- Le déclenchement de la Grande Dépression programmée sous prétexte sanitaire
- Le non-remboursement des dettes privées et publiques
- Le non-renflouement des banques et l’organisation de leur disparition
- Le transferts de tous leurs capitaux vers la BCE
- La mise en place de l’euro numérique avec un compte par citoyen de l’UE
- Le Revenu de Base Universel (« Socle Citoyen » en France)
- La reconstruction de l’économie sur une base révolutionnaire écolo-marxiste
Il n’y aura pas de « retour à la normale ».
La loi de l’offre et de la demande ne s’appliquera plus et de nombreux secteurs marchands seront purement et simplement euthanasiés.
Une puissante bureaucratie centrale pilotera verticalement l’économie européenne depuis la BCE en finançant les secteurs qu’elle jugera « essentielle » selon le slogan « Reconstruire en mieux ». Dans ce système, le travail et la créativité n’ont plus de valeur, vous recevez ce que l’Etat-Parti vous donne et la propriété privée a disparu. Ce dernier point est le plus important : une fois les capitaux centralisés à la BCE et l’euro numérique en place, le circuit monétaire sera fermé hermétiquement. Impossible de sortir vos capitaux d’Europe, toutes vos transactions seront analysées en temps réel et vous ne pourrez plus échapper à la taxation dont les niveaux seront ceux d’un système communiste. Mais surtout, à la moindre suspicion d’opposition, votre portefeuille numérique sera suspendu. Vous ne pourrez plus rien acheter ou vendre.
Maintenant, imaginez que ce pouvoir sera entre les mains des idéologues néo-marxistes de Davos comme Thomas Piketty.
Et si Mike Pence, face à la trahison des juges, était l’arme fatale de Trump ?
Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
C’est un excellent article que nous livre Guy Millière, qui résume parfaitement l’ahurissante machination orchestrée par les Démocrates pour truquer les élections et voler la victoire de Trump. Une fraude électorale élevée à une échelle industrielle ! Du jamais vu dans l’histoire des États-Unis.
Plus personne au monde ne peut contester la réalité de cette fraude, puisque les vidéos et les 2000 témoignages sous serment en attestent. Mais les forces du Mal, c’est-à-dire les ayatollahs du mondialisme, ont décidé de nier les faits envers et contre tout.
Politiques, juges et médias occidentaux ont monté une formidable coalition planétaire, une arme machiavélique qui s’acharne sur Trump pour lui voler sa victoire, au mépris de la démocratie et en interdisant au peuple américain de décider de son propre avenir.
Quelles que soient les preuves, aussi flagrantes qu’incontestables, les juges pourris les rejettent systématiquement.
Ce qui se joue en Amérique, c’est l’avenir du monde occidental. On assiste à une hallucinante négation de la démocratie, à la trahison du vote populaire, dans un pays totalement livré à la dictature des mondialistes, qui ne veulent plus de frontières, plus de patrie, plus de nation, plus d’identité des peuples.
En un mot, le mondialisme, c’est la destruction des racines et de l’héritage culturel du monde occidental.
Tout ce que dit Trump sur les turpitudes de Joe Biden et du camp démocrate est vrai. L’Amérique est menacée de désintégration si les tricheurs l’emportent.
Dans ces conditions, Trump est-il définitivement battu ? Les forces du Mal et les tricheurs ont-ils définitivement gagné ?
Non ! Il reste un espoir et Trump va se battre jusqu’au bout.
Aujourd’hui, 8 décembre, les résultats doivent être certifiés par les États. Et le 14 décembre, les grands électeurs se réuniront dans chaque État pour élire le futur président des États-Unis.
Mais ce n’est que le 6 janvier que le Congrès se réunira pour recompter les voix des grands électeurs et c’est Mike Pence, le Vice-Président, qui devra annoncer officiellement le nom du vainqueur.
Mais si Mike Pence, fidèle parmi les fidèles du Président Trump, estime que la fraude rend cette élection illégitime, et refuse le 6 janvier de valider le vote des États, alors Biden ne sera jamais Président.
Dans ce cas, parfaitement légal, Trump demandera au Congrès de voter et de désigner le vainqueur, un vote avec une seule voix par État.
Les Républicains étant majoritaires dans une trentaine d’États, c’est Trump qui raflera la mise.
Les tricheurs auront enfin été vaincus, de la manière la plus légitime et éclatante qui soit, par un vote de la Chambre des représentants, tel que le prévoit la Constitution !
Souvenez-vous de la réponse narquoise de Mike Pompeo à un journaliste qui lui demandait quand se ferait la transition en douceur du pouvoir ?
“Nous allons faire une transition en douceur… vers un deuxième mandat de Donald Trump” !
Extrait :
“Estimant qu’il y a eu des fraudes dans plusieurs États, Donald Trump considère certains grands électeurs illégitimes et leurs votes, de fait, illégaux. Il pourrait, par la voix de son vice-président, refuser de reconnaître les grands électeurs et leurs suffrages, craint le spécialiste : « Si on assiste à ce scénario, l’équipe Trump va demander au Congrès de régler la question par un vote de la Chambre des représentants. C’est un vote qui se fait sur la base d’une voix par délégation d’État. Et en termes d’États, Donald Trump est majoritaire : il y en a 30 qui lui sont favorables, 17 pour Joe Biden et 3 à égalité. » « Son pari, c’est d’aller devant le Congrès. Les recours déposés, c’est juste une stratégie pour bloquer la machine et laisser le Congrès trancher, car il sait qu’il sera gagnant », décrypte Jean-Eric Branaa. S’il est juridiquement possible, ce scénario reste néanmoins très peu probable, selon le spécialiste.”
De son côté la presse française jubile et parle de Bérézina judiciaire pour le camp Trump, sans attendre le coup de sifflet final de l’arbitre.
Mais méfiance, car Trump n’a pas encore tiré sa dernière cartouche !
Jacques Guillemain, Riposte Laïque