Articles : Dec. 2020 – Nov. 2020 – Oct. 2020 – Sept 2020
01:37 L’image de la semaine L’image de la semaine, ce sont ces pistes de ski fermées qui font beaucoup parler dans tous les médias !
03:01 Les médias et l’extrême gauche attaquent la police Un producteur de musique, noir, a été violenté par des policiers, alors qu’il résistait à son interpellation. Face à cette situation complexe, la caste politico-médiatique s’est indignée en bloc, cherchant peut-être à créer une affaire George Floyd en France…
19:54 Revue de presse Censure envers Eric Zemmour et ses soutiens, propagande pro-migrants… Nous reviendrons sur l’actualité médiatique de la semaine dans notre revue de presse
34:53 Violences de l’extrême gauche : complicité médiatique La scène du lynchage d’un policier par des « black blocs » lors des manifestations contre la loi « Sécurité globale » a été très commentée. Certains journalistes et médias semblent complices de cette violence de l’extrême gauche.
La Commission d’enquête Covid-19 rend son verdict : un bilan accablant !
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Il n’y a vraiment que Macron et son staff de bras cassés pour se réjouir d’avoir maîtrisé la situation face à la “pandémie” de covid-19.
C’est Éric Ciotti, rapporteur de cette Commission d’enquête à l’Assemblée, qui remet les pendules à l’heure, dans une interview du “Figaro”.
Ce rapport de 200 pages pointe le “désarmement de l’État” et un “pilotage défaillant de la crise”. C’est le moins qu’on puisse dire après une telle hécatombe !
Les six mois de travaux parlementaires et les 56 auditions de l’enquête ont, enfin, livré leurs conclusions hier.
Avec 52.000 morts, la France est l’un des cancres de l’Europe.
Moyenne des décès en Europe par million d’habitants : 532 morts.
France : 727.
Allemagne : 170 !!
Le pays qui avait soi-disant le meilleur système de santé au monde et qui était parfaitement prêt à affronter la “pandémie”, selon Agnès Buzyn, totalise proportionnellement quatre fois plus de morts que l’Allemagne !
La défaillance dans la fourniture des masques a été totale, avec des erreurs de gestion des stocks accablantes, remontant à 2013.
Nous disposions de 933 millions de masques chirurgicaux en 2011, alors qu’il n’en restait plus que 97 millions en début de crise.
Quant aux masques FFP2, nous en avions 483 millions en 2012 et plus un seul à partir de 2017 ! Cela s’appelle “être prêts” selon Agnès Buzyn !
Parlons aussi du scandale de l’hydroxychloroquine, médicament prescrit depuis 70 ans, mais devenu soudain susbtance vénéneuse aux effets mortels !
Cette pénurie, hélas, n’avait rien d’une faille isolée, puisque nos stocks de médicaments antiviraux étaient également au plus bas.
Nous en avions 300 millions en 2015 et plus que 50 millions en 2020 !
Le nombre d’antibiotiques est passé de 83 millions à 13 millions.
Le nombre d’antidotes a chuté de 500 millions entre 2015 et 2019.
Et que dire de la pénurie de lits, de soignants, de respirateurs, d’équipements de protection ?…
C’est digne d’un pays du tiers-monde.
Seul l’IHU de Marseille n’a jamais connu la pénurie et a pu tester, isoler et traiter les patients comme il se doit. Mais les incapables de la Macronie ont préféré diaboliser le Professeur Raoult en ignorant son bilan.
Quant aux tests, ils illustrent à eux seuls le naufrage absolu de notre système de santé, rendu inopérant par des lourdeurs administratives démentielles.
En mars 2020, la France effectuait 13.000 tests par semaine, contre 250.000 en Allemagne. 20 fois moins !!
Durant le premier confinement, la France a effectué 514.000 tests contre 2,9 millions en Allemagne.
Ces contraintes administratives nous ont fait perdre un mois, alors que l’Institut Pasteur a été l’un des premiers au monde à élaborer ces tests.
Et un mois de retard, cela se traduit par combien de milliers de morts ? 10.000, 20.000 ?
La grande erreur fut d’écarter les laboratoires privés et les laboratoires vétérinaires.
Mais avec la “deuxième vague”, ce n’est pas mieux. Car nos élites n’ont rien appris de la “première vague”.
Si les tests sont enfin en nombre suffisant, les délais de rendez-vous et de résultat les ont rendus totalement inopérants, interdisant la stratégie “tester-tracer-isoler”.
3 milliards partis en fumée et venus creuser le trou abyssal de la Sécu.
Ce qui n’empêche pas Macron de pavoiser en affirmant que la France est le pays qui teste le plus en Europe !
Et dans cette gestion de Pieds nickelés, indigne d’un pays riche qui se dit à la pointe de la médecine, la gestion des Ehpad a été un désastre absolu, pour ne pas dire un crime.
Comme les services à domicile, les Ehpad ont été les grands oubliés de la crise.
Les morts des Ehpad n’ont été comptabilisés qu’à partir du 2 avril, au pire de l’hécatombe. “Ces établissements n’ont pas bénéficié de protection suffisante”. Ce qui est un euphémisme !
Le plus grave, c’est que les personnes âgées des Ehpad n’ont pas eu accès automatiquement à l’hôpital, loin s’en faut.
16.000 patients sont décédés en Ehpad et 5.000 malades provenant des Ehpad sont morts à l’hôpital.
La France a laissé crever ses vieux sans soins et sans réconfort familial.
C’est le sinistre épisode du Rivotril pour soulager les mourants !
Au plus fort de la crise, on a vu baisser le nombre de patients âgés de plus de 75 ans en réanimation, preuve qu’ils n’y étaient plus admis.
À tel point que nos voisins Allemands se sont émus de nous voir pratiquer une médecine de guerre en sacrifiant nos vieux.
Cette crise a révélé une fracture du corps médical sans précédent.
Éric Ciotti s’est dit choqué par la violence des échanges et des conflits qui ont animé les auditions.
Il est vrai qu’il suffit d’écouter les professeurs Raoult, Perronne et Toussaint pour comprendre que la fracture est béante entre ces sommités médicales reconnues et le Conseil scientifique.
Évidemment cette interview d’Éric Ciotti ne fait qu’effleurer le sujet, tant l’ampleur des manquements coupables, des mensonges, des fautes et des décisions criminelles de l’exécutif dépasse l’entendement.
Des torrents de plaintes visent les responsables de cette hécatombe, qui aurait pu être évitée sans les comportements irresponsables et les décisions coupables de nos dirigeants.
La justice sera-t-elle capable d’apporter une réponse pénale juste et impartiale, une réponse légitime, à la mémoire des innombrables victimes de l’incurie de nos politiques ?
À suivre…
En attendant c’est tout notre système de santé qui est à reconstruire : budgets, effectifs, organisation, sécurité des approvisionnements, gestion des stocks, etc.
Espérons que les propositions du rapport parlementaire ne resteront pas dans un tiroir, jusqu’à une prochaine pandémie…
Puisse cette tragédie susciter une prise de conscience salutaire chez nos politiques, qui se comportent plus souvent en prédateurs qu’en protecteurs de la nation.
Mais comme nous sortirons encore plus ruinés par cette “pandémie”, puisque les deux confinements vont coûter des centaines de milliards et des millions de chômeurs, il n’est pas certain que la France paupérisée comme jamais puisse éviter le décrochage économique définitif qui nous menace.
Le réveil de l’après-crise va être violent.
Macron et ses sbires auront été un véritable fléau pour le pays, cumulant un record de victimes et un record de dépenses, conséquences de leur imprévoyance et de la pénurie généralisée.
Et comme le tsunami migratoire continue de plus belle, nous apportant chaque année des centaines de milliers de déshérités, l’avenir économique de la France s’annonce des plus sombres.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque