Riposte Laïque
En annonçant, le 4 février dernier devant l’Assemblée nationale, que Mila et sa famille « font l’objet d’une protection particulière de la police nationale », le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, devait ricaner sous cape.
Comment un ministre qui clame que l’islam est « une religion de bonheur et d’amour » peut-il protéger une personne qui dit tout le contraire : que l’islam c’est de la merde ?
Castaner est un allié des musulmans et les musulmans ont été offensés. Il ne peut pas prendre parti pour l’offenseur de ses alliés. Ce serait un suicide politique pour lui.
Les élections municipales approchent et le « négoce » des voix est en cours. Les musulmans pourraient demander la peau de Mila en échange de leurs voix.
Faire protéger Mila par Castaner revient à la faire protéger par les musulmans eux-mêmes. C’est faire protéger un agneau par des loups…
En France, on ne protège pas les anti-musulmans. On protège les anti-chrétiens, les anti-Français, les anti-Blancs, mais pas ceux qui osent dire du mal de l’islam. On peut dire que Jésus est un pédé sur une radio publique de grande audience, mais pas que l’islam est de la merde dans un petit blog d’adolescente.
Charlie-Hebdo aussi était sous la protection de la police. On sait ce qu’il en advint. C’était alors sous Bernard Cazeneuve, celui qui affirmait que prôner le djihad n’est pas un délit.
Cazeneuve et Castaner se complètent. Si l’islam est une religion d’amour, tel que le clame Castaner, il est logique que prôner le djihad ne soit pas un délit, tel que le clame Cazeneuve.
Les ministres de l’Intérieur de la France, comme tous les autres tenants du pouvoir, se distinguent par leur soumission à l’islam. Particulièrement depuis l’arrivée des socialistes au pouvoir en 1981. Ils rivalisent d’ingéniosité dans des surenchères pour prouver leur soumission à l’islam. Après Cazeneuve et Castaner, il ne serait pas étonnant que le prochain ministre de l’Intérieur octroie une prime à tout musulman qui crèverait un mécréant français.
On pourra toujours objecter que la police française fait du bon boulot en assurant parfaitement la protection de Zineb El Rhazoui. C’est exact, mais Zineb est une Marocaine alors que Mila est française. Il est de tradition en France que lorsqu’il faut éliminer une personne de nationalité étrangère résidant sur le territoire français, on laisse au pays, dont la personne est originaire, le soin de faire le sale boulot. En lui fournissant toute l’aide requise, bien évidemment. C’est ce qui a été fait avec l’opposant marocain Ben Barka en 1965.
En plus d’être chagriné pour ses chers alliés musulmans, Castaner doit se sentir personnellement offensé par les paroles de la jeune rebelle aux yeux verts.
Le tout-puissant ministre de l’Intérieur a été littéralement piétiné par cette jeune fille à la lucidité et au courage incroyables et qui ne partage pas son opinion sur l’islam. Castaner l’aurait étouffée de ses propres mains et ne peut que se réjouir qu’elle soit l’objet de menaces de mort.
Il était question de traîner la jeune lycéenne devant les tribunaux pour incitation à la haine raciale. C’était grotesque. La justice française se ridiculisait comme jamais. Le pouvoir macronien l’a compris et s’est empressé de rétropédaler aussi rapidement que Bernard Hinault dévalait les pentes du Tour de France.
Et « L’affaire Mila » fut classée sans suite. On dut reconnaître, à contre-cœur, au ministère de Dame Belloubet, que ce que la jeune fille avait dit ne contrevenait pas à la loi. D’autant que c’est la pure vérité. Quels que soient les termes utilisés par la jeune fille pour exprimer cette vérité.
C’est Castaner qui devrait être traîné devant les tribunaux. En affirmant que l’islam est « une religion de bonheur et d’amour », il se rend coupable de multiples délits : diffusion d’un mensonge en public, déclaration visant à tromper l’opinion publique, tentative de corruption de l’électorat, racolage sur la voie publique en voulant se vendre aux musulmans à partir d’une vitrine du gouvernement…
Il se rend coupable d’une déclaration tendant à promouvoir une religion incompatible avec les valeurs fondamentales de la République française, ce qui correspond au délit d’« intelligence avec l’ennemi ».
L’article 411-5 du Code pénal français est très clair à ce sujet : « Le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère, avec une entreprise ou organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou avec leurs agents, lorsqu’il est de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende. »
Le président Trump a enduré une procédure de destitution pour bien moins que ça.
La protection que Castaner compte assurer à Mila pourrait être bien défaillante.
Mais peut-être que les musulmans de France, fervents adeptes de la religion d’amour, de paix et de tolérance qu’est l’islam, vont brusquement se mobiliser pour assurer eux-mêmes la protection de l’agneau Mila.
Jusqu’à la fête du mouton…
On se rappelle que les musulmans de France avaient décidé de « protéger » des églises à Lens et Béziers lors de la messe de Noël en 2015. Cette initiative, qui découlait, soi-disant, d’un élan de solidarité des musulmans envers les croyants des autres religions, autrement dit un geste d’amitié de l’envahisseur à l’égard de l’envahi, avait été chaleureusement saluée par les politiciens, dont Cazeneuve tout particulièrement, et par les médias officiellement soumis à l’envahisseur islamique.
Les chrétiens de Lens et de Béziers étaient reconnaissants aux braves musulmans de les avoir protégés pendant cette messe combien importante pour eux.
Les messes dans les deux églises « protégées » s’étaient bien déroulées. Dans l’anxiété et l’inquiétude, certes, mais sans incident. Il n’y eut aucun mort parmi les chrétiens durant ces messes.
Mais il y en eut plus tard. Notamment en juillet 2016 quand un prêtre de Saint-Étienne-du-Rouvray, Jacques Hamel, 86 ans, était égorgé en plein messe et en plein jour. Puis au marché de Noël de Strasbourg, en décembre 2018. La liste est bien longue.
Aujourd’hui, tous les musulmans de France et tous les responsables des structures d’encadrement des musulmans sont d’accord pour appeler à châtier l’insolent enfant qui a osé blasphémer contre leur religion.
La courageuse Mila tient bon, malgré les menaces de toutes sortes qu’elle reçoit.
Il y a quatre mois, c’était un patriote octogénaire, Claude Sinké, 84 ans, qui faisait l’actualité en tentant d’effacer une mosquée frauduleusement incrustée dans le paysage de sa Bayonne natale, sa ville d’enfance et de toujours.
Aujourd’hui, c’est Mila, une jeune lycéenne qui monte au créneau comme une Jeanne d’Arc.
Les générations des seniors et des ados se rejoignent dans ce combat vital contre l’envahisseur islamique.
Il est certain qu’ils ne sont pas seuls.
Ils sont combien, les octogénaires qui voudraient faire comme Claude ?
Ils sont combien, les ados qui pensent comme Mila ?
Ils sont combien, les Français, jeunes et moins jeunes, qui en ont marre de cette « religion de merde » qui leur complique la vie en faisant de leur quotidien un cauchemar et qui trépignent de faire comme Claude et Mila ?
On a tendance à désespérer au vu du manque de réaction des Français face à cette invasion islamique. Mais Claude et Mila sont des symboles et des signes d’espoir.
Les Français sauront se redresser le jour de la déflagration, la déflagration devenue inévitable.
Pour la survie de la France.