Des images impressionnantes filmées depuis l’intérieur de l’avion forcé d’atterrir d’urgence près de Moscou, avec à son bord 233 personnes, laissent présager de la frayeur des passagers. Aucun mort n’est à déplorer après cette manœuvre miraculeuse.
Une vidéo impressionnante filmée depuis l’intérieur de l’avion de la compagnie aérienne Ural Airlines, forcé d’atterrir en urgence ce 15 août à l’aube, près de Moscou, a été mise en ligne. On y voit l’avion de ligne, avec à son bord 233 personnes, descendre sur le champ de maïs situé à un kilomètre de l’aéroport de Moscou Zhukovsky. La séquence, filmée à l’intérieur de l’Airbus A321, montre le moment précis où l’appareil s’est posé lors d’une manœuvre quasi-impossible, après que des oiseaux ont été aspirés dans les moteurs peu après le décollage.
Etonnamment, pendant que l’avion approche dangereusement du champ de maïs, les passagers semblent garder leur sang froid et aucun cri n’est entendu jusqu’au moment où l’avion touche le sol. C’est seulement à cet instant qu’on entend des cris et une voix s’écrier : «Restez calme ! […] Nous avons atterri !»
23 personnes ont été blessées et ont «sollicité une assistance médicale» après cet incident qui s’est produit vers 3h20 GMT, selon l’antenne régionale du ministère russe des Situations d’urgence. Aucun mort n’est en revanche à déplorer.
Le vol était à destination de Simferopol, principale ville de la péninsule ukrainienne de Crimée rattachée en 2014 à la Russie, selon le communiqué de l’agence.
L’acharnement contre l’enseigne la plus recherchée pour son honnête rapport prix/qualité/produits locaux/services, est suspect. E.Leclerc (1) est dans le collimateur d’Agnès Pannier-Runacher.
La secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des finances, Bruno Le Maire, entend soutirer plus de 117 millions d’euros à Michel-Édouard Leclerc, président directeur général de l’enseigne éponyme, l’accusant de faire pression sur ses fournisseurs.
Le plantureux organigramme de Bercy est donc mobilisé, n’étant jamais en reste de ponctions fiscales, taxes et prélèvements, radars-tourelles divers et variés pour financer ses opulentes missions et gabegies d’État. Parmi ses nouvelles missions, ses actions labellisées en faveur de la diversité https://www.economie.gouv.fr/ministeres
Il semble surtout que la spécificité de la grande distribution E.Leclerc et ses circuits locaux de producteurs, ne colle pas avec les exigences du Ceta et le Mercosur plébiscités par le staff de Macron. Et comme, évidemment, Leclerc ne peut pas tout acheter à proximité, la meute ministérielle lui tombe sur le paletot par le biais des centrales d’achat. En arrière plan, les critiques très précises de Michel-Édouard Leclerc sur les inepties de la loi dite alimentation, ne sont pas du goût des politiciens de Macron qui l’ont votée.
Évidemment aussi, l’épicier de souche le plus célèbre de France et réel acteur économique de terrain, ne va pas s’en laisser conter, ni compter.
Bercy réclame 117 millions d’euros à E.Leclerc, une amende sans précédent
Pour comprendre les convictions de Michel-Édouard Leclerc
Mi-juillet, sur les portes vitrées des hypermarchés, un discret message annonçait le décès d’Hélène Leclerc.
Sur son blog, Michel-Édouard Leclerc a retracé les début de l’aventure : « On peut être chef d’entreprise, débatteur public, et n’en être pas moins resté le fils d’une mère aimée. »
« J’aimerais qu’on n’oublie pas son rôle dans l’épopée E.Leclerc. Car si Édouard avait le génie du commerce, il n’aurait pas pu mener à bien ses projets sans les qualités professionnelles et personnelles de ma mère. Les voilà de nouveau réunis.
Les adhérents E. Leclerc, les plus anciens (mais une partie des plus jeunes aussi !) savent bien le rôle qu’elle a tenu pendant tant d’années. Elle fut un point de repère, un pilier de l’organisation.
Au tout début, elle s’occupait des clientes dans le magasin, tenait la comptabilité (qu’elle a apprise en cours du soir) et recrutait les premiers salariés, pendant qu’Édouard courait les routes à la recherche de produits et de fournisseurs.
Plus tard, quand le mouvement a grandi, elle s’est investie dans la structuration de l’offre commerciale non alimentaire, entraînant avec elle les femmes des adhérents. Robes, chandails, chemises, jupes, chaussons… elle incarna durant de nombreuses années le textile chez E.Leclerc, courant les boutiques du Sentier, bataillant avec les grands couturiers et les marques de renom qui refusaient de nous livrer.
Même après son départ en retraite, les adhérents ont continué nombreux à venir lui rendre visite chaque année, à Landerneau, lors des séminaires organisés dans notre belle Bretagne.
Elle se prêtait volontiers au jeu de la représentation, car elle en profitait pour passer ses messages sur la qualité des produits, l’offre non alimentaire et la place des femmes dans la distribution.
Pour ma part, je lui dois beaucoup, et notamment mon éveil à la culture, à la littérature, aux arts… Je suis heureux d’avoir pu bâtir avec elle, le Fonds Hélène et Édouard Leclerc pour la culture à Landerneau… Rien ne prédisposait cette sage fille de photographe à devenir chef d’entreprise, aux côtés d’un trublion comme Édouard. Mais ma mère ne fuyait aucun défi. » : https://www.michel-edouard-leclerc.com/categorie/category/societe/helene-leclerc-ma-mere
Les phrases de Michel-Édouard Leclerc qui déplaisent en haut-lieu et à ses concurrents
Tout d’abord, il faut rappeler que l’esprit de la famille Leclerc a toujours été de faire de petites marges en brassant beaucoup de produits et de volumes. Aujourd’hui, nombre de magasins, y compris hors secteur alimentaire, voudraient encore se gaver sur le principe inverse. D’où des contrariétés de concurrence.
« Je ne crois pas non plus qu’il y ait beaucoup d’agriculteurs qui sèment du Ricard »
Florilège à retrouver au fil des vidéos infra :
« c’est au ministre qu’il a fallu une loi, chaque ministre veut sa loi, on recommence ? (alors que E. Leclerc donne depuis dix ans aux banques alimentaires ).
Ségolène Royal n’a plus voulu de sacs plastiques en caisse, ça faisait 20 ans que j’avais lancé ça en Bretagne…
Pour la loi alimentation, beaucoup ne voulaient pas ; nous, on n’était même pas invités et puis un jour, comme ça, le ministre de l’Agriculture a dit « c’est quand même con de pas vous inviter ». Je suis venu à la version 27 et j’ai signé la version 28… nous, notre horizon n’est pas le salon de l’Agriculture à la fin du mois…
On va lancer Leclerc bio et ceux qui vendaient ailleurs en étant trop bien dans leurs prix et leurs marges n’ont pas envie de voir du bio chez Leclerc…
Nous sommes partis en France pour financer la transition de la filière conventionnelle dans le bio… on a signé Faire France…
Avec les Alliances locales, on a travaillé avec 12 000 producteurs, éleveurs, pour signer 7 000 partenariats : pour le consommateur c’est chez lui et il y a de la traçabilité et ça fonctionne bien…
Avec la loi Alimentation, on va nous obliger à vendre 10 % plus cher… le président Macron à Rungis avait lié le fait à ce que les agriculteurs recevraient cet argent et patatras c’est pas du tout dans le projet gouvernemental !
On nous demande de relever les prix de tous les produits, alors que 70 % sont fabriqués par Nestlé, Unilever, Danone, Coca-cola, Pepsi… en quoi le fait d’augmenter le prix du Nutella, l’eau d’Évian, de Vittel, dont les multinationales sont en Suisse ou à Rotterdam, garantit pour les agriculteurs de recevoir le ruissellement de ces hausses de prix ? C’est de l’enfumage ! On est en train de faire croire aux consommateurs qu’ils aident l’agriculture, et en plus on ne produit pas de café ni de chocolat en France ! »
La loi alimentation est responsable de l’augmentation des prix, « on va obliger le politique à assumer son erreur ou son mensonge »
« Il y a eu un jour un accord entre certains industriels et certains distributeurs qui cherchaient à calmer la concurrence, ils appelaient ça la guerre des prix, et qui s’étaient mis d’accord pour faire pression auprès du politique afin de monter les prix, donc les actions des groupes cotés… le politique n’assumait pas cette hausse de prix et nous laissait se l’attribuer… Le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, dit qu’il ne savait pas les conséquence de la hausse des prix, naïveté ou incompétence ? Je ne crois pas non plus qu’il y ait beaucoup d’agriculteurs qui sèment du Ricard ; or le Ricard va augmenter de un euro et demi dans les magasins les moins chers… je ne comprends pas pourquoi des députés ont voté cette loi…
La lutte perpétuelle des Leclerc en faveur du pouvoir d’achat et contre les monopoles
Le CV flash de Michel-Édouard Leclerc, c’est 1975 : obtention d’un doctorat en sciences économiques. 1978, retour dans l’entreprise familiale comme conseiller technique.
« Chargé des questions de carburants, il fonde en 1979 la Siplec (la Société d’importation E.Leclerc). Imprégné des valeurs véhiculées par son père, il veut libéraliser le marché des carburants et s’oppose aux lobbies pétroliers qui empêchent la révision des prix à la baisse. »
« Ainsi, en 1981, il engage un bras de fer contre la loi Lang, qui fixe le prix unique du livre et interdit les remises de plus de 5 % sur le prix éditeur ; il n’obtiendra pas gain de cause sur le sujet, ce qui ne remet nullement en question sa combativité et ses convictions, au contraire. Cela lui permet de remporter de nombreuses victoires au fil du temps. Ainsi, la libération des prix du carburant, finalement acquise en 1985 après des centaines de procès, sera suivie par la vente de bijoux (création des Manèges à Bijoux) en 1986. En 1987, l’enseigne lance E.Leclerc Voyages ; ce magasin spécialisé rend désormais les voyages accessibles au plus grand nombre. Vient ensuite la vente des produits de parapharmacie en 1988. Puis c’est au tour de la culture : en 1994, les Espaces culturels E.Leclerc proposent un large choix de produits culturels au consommateur »: https://www.michel-edouard-leclerc.com/index.php/mes-univers/biographie
« Si un produit existe près de chez nous, n’allons pas le chercher ailleurs »
« David Thoral, propriétaire du centre E.Leclerc de Paray-Le-Monial (71) et Christophe Pegeon, éleveur de bovins, se sont associés en 2011 pour promouvoir une viande locale et labellisée. Aujourd’hui, cette alliance permet une traçabilité rigoureuse grâce à la sélection des meilleures vaches charolaises. M.Pegeon valorise ainsi la qualité de ses viandes qui sont proposées aux clients des centres E.Leclerc. Parce que nous gagnons tous à valoriser nos productions locales, E.Leclerc lance les « Alliances locales » pour fédérer et développer ces partenariats et dynamiser l’économie de nos régions. »
Diaporama tous producteurs Alliances locales
«Circuit court, production locale… C’est une interpellation générale et ça tombe bien c’est dans notre ADN »: Michel-Édouard Leclerc
« On va réinvestir les circuits courts »
Leclerc réalise une croissance historique
L’opération « carburants à prix coûtant » pendant les 10 week-ends de l’été n’est pas passée inaperçue. Michel-Édouard Leclerc avait en effet noté que 25 % du budget des vacanciers passait dans le carburant.
Notons l’euphémisme de la phrase : « Carrefour, Auchan et Casino (2) qui marquent le pas ». En réalité, ces trois enseignes n’ont cessé de se disperser dans de foireuses acquisitions et implantations en négligeant leur cœur de métier depuis ces trois dernières décennies. Des sites spécialisés comme LSA ou Zone Bourse ont rendu compte de ces activités hasardeuses qui conduisent aujourd’hui à la fermeture de magasins. Et aussi, à leur rachat, mais la place manquerait dans cet article.
Leclerc réalise un chiffre d’affaires de 37,75 milliards d’euros en 2018.
Ce sont les enseignes les plus chères qui souffrent
« Comment ne pas voir que les enseignes les plus chères sont celles qui souffrent le plus ? Oui désolé, la politique de prix, plus qu’encore que les formats ou la proximité, reste un critère majeur de la performance commerciale. C’est incroyable qu’il faille le rappeler. »
Mais pour E. Leclerc, bien au-delà des prix bas : « c’est le modèle du groupement d’entreprise familiale qui retient l’attention d’Olivia Detroyat : des entrepreneurs indépendants qui ont réinvesti plus d’un milliard en trois ans pour rénover les hypers, diversifier l’offre, monter en gamme, en qualité et s’adapter au digital, notamment en multipliant les drives et la livraison « Leclerc chez moi ».
Michel-Édouard Leclerc : « Nous allons diminuer l’effet de la hausse des prix alimentaires »
Le président des centres E.Leclerc a promis au micro de Sonia Mabrouk que son enseigne compensera la hausse des prix alimentaires, conséquence de l’application de la loi Alimentation
Michel Édouard-Leclerc chez Jean-Jacques Bourdin
Hausse des prix : « C’est une connerie« , s’indigne Michel-Édouard Leclerc sur RTL
Les Alliances locales E. Leclerc
La réussite d’une petite épicerie familiale en Bretagne, une histoire riche d’enseignements
Questions-réponses avec quatre futurs entrepreneurs
Michel-Édouard Leclerc : « À mon âge, je ne retrouverais pas de boulot«
Michel-Édouard Leclerc, sa vision du recrutement et ses convictions en matière d’emploi
Les Inconnus – Vampires Impôts (Rap-tout) paroles
(1) 127 000 collaborateurs, 681 centres E. Leclerc, 619 drives, 218 espaces culturels, 261 manèges à bijoux, 255 parapharmacie, 187 agences de voyages, 13 stations d’autoroutes, 114 1H pour soi, 350 agences de location, 36 magasins de Sport, 75 magasins d’optique, 200 magasins « Le village du bio » ou « Le marché bio » E. Leclerc…
Depuis l’annonce du plan de transformation Carrefour 2022, le distributeur a multiplié les projets entre autres « financés par des économies sur les coûts d’exploitation » précise Alexandre Bompard en citant par exemple le déplacement du siège social du groupe à Massy et le plan de départ volontaire. Un travail important sur les prix a été mené avec une réduction de l’assortiment. Cette dernière atteint aujourd’hui 8 % pour passer à 15 % d’ici 2022 : https://www.lsa-conso.fr/carrefour-la-methode-bompard-fait-ses-preuves,325416
Si votre enfant vous demande : c’est quoi, un mensonge, maman ? Vous pouvez lui donner un exemple très facile à comprendre, quel que soit son âge. Vous lui répondez : Léandre, mon chéri (dans votre famille, les enfants ne portent pas de prénoms ballots comme Paul ou Jeannette !), je vais t’expliquer : un mensonge, c’est comme si quelqu’un venait dire que l’incendie de Notre Dame, c’est un accident. Tu as compris, ou je dois encore t’expliquer ? Mais Léandre n’a que 4 ans, il était déjà couché quand le gros menteur (AAAAAARGHHHH !) a saisi un micro pour duper toute la France. (Pour les adultes : ce gros mythomane, en fait, est grassement payé pour protéger les français, mais pas pour leur raconter des craques !). Du coup, vous lui donnez un autre exemple.
Vous pouvez aussi répondre à votre bout ’chou (ça vous agace aussi, cette expression ? Moi elle me crispe, d’ailleurs, la première fois qu’une accro FB m’a écrit qu’elle était sans cesse patraque à cause de ses boutchous, je lui ai recommandé un baume miracle pour fissures anales). Léandre mon chaton, un mensonge, c’est comme si quelqu’un venait dire que les mecs (tous des mecs, jamais de femmes, parce que mon ange, les bâchées se prendraient la voilure dans le moteur, tu comprends ?) qui sont assis dans des bateaux pneumatiques, revêtus de ceintures rouges dernier cri, sont en danger. Mais non, chéridamour, ces bronzés ne sont pas en danger, ils paient très cher – encore plus que 10 ans d’argent de poche – pour s’asseoir dans ces jolis bateaux, et ils ont tous des portables coûteux, tu sais, comme celui d’oncle Henri-Louis, celui que tu aimerais tant avoir quand tu seras grand ?) c’est donc un mensonge. Tu comprends ? Non ? Attends, ta maman va trouver un autre exemple. Tiens-toi droit, Léandre !
Mon trésor, un mensonge, c’est comme si quelqu’un venait dire que les gens paient des impôts pour que le gouvernement en fasse quelque chose d’utile pour eux. Tu vois ? Eh bien, cette personne te ment. Car tous les sous que papa et maman doivent donner au gouvernement, il est dépensé pour des tas de choses qu’ils ne veulent pas. On leur prend donc leurs pièces sans leur demander, et on les utilise pour payer par exemple du homard aux gros fonctionnaires, des bouteilles de vin très chères, des voyages en avion tellement coûteux que même papa ne sait pas compter si loin. Plus que mille ! Alors que papa et maman, eux, ils sont obligés de passer les vacances chez grand-mère. Et d’y aller avec la vieille Simca. Et le gouvernement, qui est aussi un énorme menteur, il donne presque toutes les pièces aux hommes bistrés qui arrivent en bateau, tu ne peux pas comprendre, puisqu’ils avaient eux-mêmes plein de pièces, mais qu’ils les ont données à MSF ou à l’Open Arms (Léandre, c’est un mot anglais qui veut dire « bras ouverts », tu apprendras plus tard) pour les emmener en voyage !
Tiens, chouchou à sa maminette, si quelqu’un vient te dire que le diesel, il faut le supprimer, c’est un mensonge. Car le gouvernement lui-même autorise les industries à en utiliser. Les gros bateaux, ils en consomment beaucoup plus, mais des punitions ont été infligées pour réduire les poisons du diesel utilisé par les voitures, alors que les carburants des navires, bien plus dangereux, ne sont pas punis. Pourtant, le transport routier paie des taxes sur les carburants et le transport maritime utilise des combustibles non taxés « (Cela, ta maman l’a lu dans un journal qui s’appelle Le Monde).
Mon Lélé, maman va t’expliquer : un mensonge, c’est comme si quelqu’un venait dire que pour être ministre, il faut être très intelligent, avoir fait de longues et dures études et réfléchir avant de parler. Là aussi, mon chamallow, c’est un mensonge, et celui-là, je vais même te donner deux exemples. Une de nos ministres, avant de s’installer dans un grand bureau avec plein de dorures et d’avoir plusieurs voitures avec chauffeur à sa disposition, eh bien, elle écrivait des livres très sales. (Si le petit veut en savoir plus sur les livres, vous pouvez toujours lui dire qu’ils sont tellement dégoutants que vous n’osez même pas lui en citer les titres). Et s’il demande si ce ministre réfléchit avant de parler, vous lui dites : voilà, mon oisillon, tu vois ? C’est cela un mensonge ! Cette ministre, elle parle d’abord. Tu vois ? C’est aussi comme si quelqu’un venait dire que pour être ministre, il faut toujours être bien habillé (d’ailleurs, mon cœur, les ministres reçoivent beaucoup, beaucoup de billets pour s’acheter des vêtements), et si Léandre veut en savoir plus sur la tenue requise, vous lui montrerez les centaines de photos d’une ministre attifée comme un cheval de cirque et qui a oublié de se peigner le matin. Sors ton pouce de la bouche, voyons, combien de fois dois-je te le répéter, Léandre !
Loulou, un mensonge, c’est comme si quelqu’un venait dire que Monsieur Salvini, le ministre italien, était une ordure ! Ça, mon petit loup, il faut le punir pour ce gros mensonge (pas seulement le mettre au coin, il lui faut quelque chose de terrible, la pension ? Pas assez : la maison de redressement !). Un mensonge aussi gros que le ventre du vilain poussah qui l’a dit à la télévision. D’ailleurs, il ne faut pas trop regarder la télévision ma guimauve ! Tu dois jouer dehors, c’est bon pour les muscles, et aussi beaucoup lire de livres, pour devenir aussi intelligent que papa. Maman, elle, elle s’occupe des enfants.
Mon poussin, tu vois ? Il y a des gros menteurs qui disent que les Gilets jaunes ont été violents à l’encontre des reporters couvrant les manifestations. Tu sais ce que tu fais, si tu entends cela ? Tu te bouches les oreilles ! Très fort. Car c’est un gigantesque mensonge ! Aussi géant que le méchant ogre du petit poucet. Ce sont les racailles des quartiers, tu sais, ces racailles bronzées d’origine, des déchets de la société. Léandre ! On ne met pas ses coudes sur la table, c’est très vilain !
Un mensonge, Doudou, c’est comme quand Monsieur Macron a hurlé (on ne crie pas, c’est vulgaire !) « Benalla n’est pas mon ami » (Vous éviterez, en présence d’un enfant de 4 ans, de prononcer l’autre mot, trop croustilleux). Voilà. Tu comprends, honey ? Le monsieur mentait. Et c’est très vilain. Car Benalla, c’était son ami. Et d’ailleurs, ce n’était même pas son vrai nom, il s’appelait Maroine ben Allah. C’est donc un ami des méchants bicots qui arrivent dans des gonflables rien que pour nous gonfler !
Mon lapin, Greta, tu sais, la petite fille suédoise qui a deux nattes aussi longues qu’un dimanche sans télé, eh bien, elle ment aussi ! Elle raconte aux enfants que s’ils sèchent les cours le vendredi, le monde ira mieux ! Maman ne veut pas que tu suives ces gamins, tu m’as bien compris, Léandre ? Tu vas à l’école, et tu écoutes la maitresse. Sinon, je le dirai à Papa et tu seras privé de golf ce weekend.
Mon chaton, Brigitte en vélo, tu vois la dame blonde qui n’a pas de bras, mais des allumettes, qui sourit juste quand elle voit des photographes, et bien elle aussi, elle ment. Il se fait appeler la première dame ! C’est elle, entre autres, qui jette par la fenêtre les sous de papa et maman. Tu sais, mon nounours, pour les assiettes de sa maison, elle a dépensé plus que tout l’argent que Papa, oncle Edouard et oncle Henri-Louis gagnent pendant toute leur vie. En fait, elle devrait être en prison pour quelque chose d’encore plus vilain qu’elle a fait, mais cela, maman ne peut pas te l’expliquer, c’est trop méchant. Quand tu auras quinze ans et demi, je te l’expliquerai, mais pas avant. Arrête de gigoter, Léandre !
Mon bébé, mentir, c’est dire que deux messieurs, comme oncle Edouard, et oncle Henri-Louis, par exemple, pouvaient avoir un enfant. Ou tante Victoire et tante Marie-Gudule. Tu comprendras mieux quand tu auras des cours de biologie et que la maitresse t’expliquera. Maman n’aime pas parler de ces choses. D’ailleurs, c’est très dangereux, car les enfants qui n’ont pas de papa ou pas de maman comme toi, mon biquet, ils ne seront jamais heureux. Ils ne vont rien comprendre, on va se moquer d’eux à l’école. Et ils feront comment, à la fête des mamans, s’ils n’ont que deux papas ? C’est très grave. A qui ils donneront la jolie pochette sur laquelle ils auront brodé « Maman je t’aime » ?
Lapinou, les méchants qui te raconteraient que les sales gamins qui font du bruit la nuit dans la rue, sont des mineurs non accompagnés, ce sont aussi des tricheurs. Parce qu’ils ne sont NI mineurs NI non accompagnés, puisqu’ils sont toujours en bande ! Ils disent cela pour que plus tard, quand tu seras grand, et que tu pourras voter, tu fasses une croix à coté de leur nom ! Tu comprends ? Non ? Maman non plus, mon bichon, ce n’est pas grave. On va demander à oncle Edouard de t’expliquer.
Petit loup, parfois, des gens qui ont l’air sympa, ils disent qu’épouser un migrant, c’est bien pour le « vivrensemble ». Et ça c’est vraiment le pire mensonge. Elle l’épouse, il y a un gros gâteau avec des mariés en plastique dessus, et trois jours plus tard, il lui fait bouffer du sable ! D’autres fois, si la dame elle n’est pas gentille (par exemple, si elle a oublié le sel pour les merguez ou qu’elle a répondu dans la rue à un monsieur qui lui demandait l’heure), eh bien, le migrant, qui ne sera plus migrant puisqu’il l’a épousée, eh bien, il l’attachera avec une corde au pare-chocs de sa voiture et il la trainera dans toute la ville. Tu comprends, Léandre ? C’est donc un grave mensonge. Si tu le fais, ou si Marie-Constance et Anne-Ségolène, le font, Maman ne viendra pas au mariage. Tu as compris, ce que c’est un mensonge ? Reste assis, Léandre, Maman n’a pas fini !
[…] La peinture représentant l’ancien président apparemment allongé sur une chaise dans le bureau ovale, portant des talons rouges et posant de façon suggestive dans une robe bleue évoquant Monica Lewinsky, se trouvait dans une pièce de la maison de ville de l’Upper East Side.
La robe est aussi étonnamment similaire à celle que portait Hillary Clinton à un gala de stars célébrant des lauréats à l’Opéra Kennedy Center en 2009.
Le tableau a été secrètement accroché à l’intérieur de la somptueuse demeure d’une valeur de 56 millions de dollars en octobre 2012, quatre ans après qu’Epstein eut négocié un accord secret lui permettant d’éviter des poursuites fédérales qui auraient conduit à une peine beaucoup plus lourde et sept ans avant qu’il ne soit accusé de diriger un réseau de trafic sexuel de mineures. […]
Un « Tanguy » indésirable s’incruste dans un appartement de Clermont-Ferrand pendant les vacances de la locataire
[…]
Ce lundi matin, après deux semaines d’absence, une jeune femme se présente l’esprit léger devant son appartement de la rue Philippe-Glangeaud. Elle découvre alors que la porte a été fracturée. Et qu’un homme se trouve tranquillement à l’intérieur.
La trentenaire prévient aussitôt la propriétaire du logement, qui alerte elle-même les policiers. L’intrus est interpellé dans la foulée. Dans ses poches, des bijoux appartenant à l’occupante régulière des lieux sont saisis.
Pris avec un portable volé
Cet Ivoirien de 18 ans avait en fait profité des vacances de la locataire pour s’installer sur place, avec ses oreillers et sa couette personnels. Le jeune homme était également en possession d’un smartphone haut de gamme volé à une passante, le 29 juin, place de Jaude.
Les agissements du milliardaire américain Jeffrey Epstein, inculpé aux États-Unis pour exploitation sexuelle de mineures, ont-ils atteint la France ? Apparemment, oui.
Retrouvé mort dans sa cellule, suite à son suicide volontaire ou assisté – l’autopsie est en cours – Epstein semble avoir emporté avec lui de lourds secrets que l’enquête américaine va tenter de percer.
Il est clair que sa mort arrange beaucoup de monde, mais nombreux sont ceux qui entendent néanmoins faire la lumière sur bien des zones d’ombre, que ce soit en Amérique ou en France.
C’est ainsi que deux ministres, Marlène Schiappa etAdrien Taquet, réclament l’ouverture d’une enquête en France sur ce scandale sexuel, qui met l’Amérique en ébullition compte tenu des liens que Jeffrey Epstein entretenait avec les grands de ce monde.
Bill Clinton, Donald Trump, Richard Branson, Rupert Murdoch, Ehud Barak, Tony Blair, le prince Andrew et de nombreux hommes d’affaires et autres puissants de ce monde, font partie de ce gratin international que fréquentait Epstein.
Certains d’entre eux ont-ils participé à ces orgies sexuelles avec des mineures ? L’enquête américaine le dira, mais l’affaire fait beaucoup de remous.
Pour l’instant, aucun nom de personnalité française n’a été cité, mais « L’enquête américaine a mis en lumière des liens avec la France » ont déclaré nos deux ministres.
Epstein aurait recruté une quarantaine de mineures, dont quelques-unes à Paris, où il séjournait régulièrement.
Cela dit, l’initiative de nos deux ministres a été étouffée dans l’œuf par la garde des Sceaux Nicole Belloubet. Réponse aussi empressée que surprenante, qui ne peut que laisser planer le doute.
« Il n’appartient pas au gouvernement de décider des poursuites ».
Y aurait-il en France, comme en Amérique, quelques personnalités plus ou moins mouillées dans ce scandale et que le pouvoir entend protéger ? On s’interroge…
Après l’affaire Benalla qui a mis en lumière les pratiques maffieuses du pouvoir, plus question de prendre les déclarations officielles pour argent comptant.
L’Union syndicale des magistrats (USM), a rappelé qu’en France « On ne peut pas poursuivre les morts ».
Sans doute, mais les USA peuvent très bien demander à la France d’enquêter sur les agissements d’Epstein dans notre pays, où il possédait un appartement avenue Foch.
Et s’il n’est pas dans les attributions d’un ministre de décider d’une enquête, Marlène Schiappa et Adrien Taquet sont dans leur rôle en voulant défendre les victimes françaises potentielles et en assurant une meilleure protection des mineurs.
Une enquête s’impose donc pour rechercher les victimes françaises, pour révéler de possibles complicités locales dans le recrutement des mineures et pour démasquer ceux qui auraient pu participer à ces orgies sexuelles.
« On ne peut pas poursuivre les morts », certes, mais le rôle de la justice est de protéger les vivants !
Car selon l’association Innocence en danger, « De source fiable, il y a bien eu confirmation récemment queplusieurs victimes du réseau prostitutionnel créé par Jeffrey Epstein et ses complices, sont également de nationalité française ». ( source Figaro )
Le carnet d’adresses de Jeffrey Epstein, où figurent quelques noms de « masseuses » à Paris, n’a décidément pas fini de faire des vagues et de faire trembler les saligauds et ordures en tout genre, qui sont complices de cet esclavage sexuel de mineures.
De toutes façons, si le parquet refuse de déclencher une enquête, le FBI, qui a les noms et la nationalité de ceux qui auraient trempé dans ce scandale, se fera un plaisir de les divulguer. Une vraie grenade dégoupillée dans les allées du pouvoir… Affaire à suivre.
Le nombre des demandeurs d’asile a de nouveau augmenté cette année dans l’UE. Selon les chiffres de l’Agence de l’UE pour l’asile (EASO) […], environ 305 000 migrants ont déposé au premier semestre une demande initiale d’asile, soit un dixième de plus que de janvier à fin juin 2018. […]
Les demandes initiales d’asile sont un bon indicateur pour estimer l’ampleur de l’immigration illégale. Il y a certes aussi des personnes rentrant sans autorisation qui ne déposent pas de demande d’asile. […] La moitié environ de ceux qu’on appelle mineurs non accompagnés (MNA) n’a pas non plus déposé de demande d’asile. Mais d’un autre côté, une partie des demandeurs d’asile rentrent légalement avec des visas touristiques ou de travail et déposent une demande d’asile à l’expiration de leur visa, au lieu de repartir. […]
Les pourcentages d’acceptation des demandes faites par les demandeurs d’asile dans toute l’Europe ainsi qu’en Allemagne se situaient et se situent toujours le plus souvent entre 30 et 50 pour cent. Il ne s’agit donc majoritairement pas de réfugiés, selon les procédures d’examen des autorités nationales de l’immigration. […]
En ce jour de massacre d’environ 200 000 animaux sensibles pour fêter un dieu sanguinaire venu des heures les plus sombres de l’humanité et, comme à chaque fois, je me pose la même question : comment pouvons-nous admettre cela, accepter cette horreur et, globalement, tolérer que se répande et prolifère une pratique religieuse éminemment sectaire, infiniment stupide et absolument destructrice de nos valeurs civilisationnelles ?
Il est toujours intéressant de consulter les chiffres de l’OFFI pour comprendre que ces clandestins seront encore, et très discrètement répartis dans tous les patelins de France, et que nous finançons grassement notre propre naufrage :
Surtout que voici la villa à 64 000 000 dollars de Richard Gere ; il doit pouvoir facilement y héberger une bonne vingtaine de ses chers « migrants » :
Aujourd’hui Allah est gigantesque, jusqu’à la nausée…
Dimanche 11 août, pour la fête de l’Aïd el-Kébir, environ 200 000 moutons seront égorgés rituellement, dans le silence assourdissant des associations de protection animales, et des végans pourtant si prompts à emmerder les bouchers traditionnels.
En tant que viandard assumé je ne vais pas avoir l’hypocrisie de
m’indigner de ce « massacre » programmé et je ne vois pas au nom de quoi
je supporterais l’agneau de Pâques ou de Pessah, la dinde de Noël, la
poule au pot du dimanche et pas le mouton de l’Aïd !
On peut bien entendu, pour des raisons éthiques, ne pas accepter qu’on
abatte des animaux pour les manger, mais en consommant de la viande
régulièrement et sans complexe, je ne vois pas au nom de quoi je
m’indignerais que les musulmans en fassent autant.
Non ce qui me choque dans cette fête, ce n’est pas tant le « massacre »
annoncé que les conditions sanitaires et légales dans lesquelles il va
avoir lieu avec une parfaite hypocrisie et même lâcheté des pouvoirs
publics.
Et ma colère est bien plus tournée contre l’État qui encore une fois
courbe l’échine et veut à tout prix éviter les vagues d’une communauté
réputée comme revendicative et turbulente que contre les musulmans qui
ont compris depuis longtemps qu’il leur suffit souvent de tousser un peu
fort pour que l’État se couche.
Les chiffres sont extrêmement difficiles à trouver tant un couvercle « vertueux » est posé sur les conditions de cette fête. Vous savez comme l’État aime cacher ou travestir les statistiques ethniques ou religieuses quand elles ne correspondent pas à son idéologie. Je ne vous donnerai donc que des approximations obtenues à force de recoupements grâce à l’excellent travail d’Alain de Peretti, le fondateur de Vigilance Halal, qui est sans doute un des meilleurs spécialistes du marché français du halal et sans qui je n’aurais pas pu faire cette vidéo.
Vous savez sans doute que l’abattage d’un animal aux fins de
consommation est extrêmement réglementé en France et que même le
traditionnel cochon tué par les paysans à la ferme n’est qu’une «
tolérance » laissée à la discrétion des mairies et de la gendarmerie qui
peut très bien, si elle le désire, décider de verbaliser les
contrevenants. En France, seuls les abattoirs homologués sont autorisés à
tuer des bêtes destinées à la consommation et les règles vétérinaires
et d’hygiène sont devenues tellement strictes depuis une trentaine
d’années que beaucoup de petits abattoirs locaux ont dû fermer faute
d’avoir les moyens de se mettre aux normes.
Et bien, figurez-vous que ces règlements très stricts – et ceux
d’entre vous qui ont travaillé en restauration ou en commerce de bouche
savent combien les services vétérinaires sont habituellement
intransigeants – deviennent soudainement dérogatoires lors de la fête de
l’Aïd ! Sur les 200 000 moutons qui vont être sacrifiés rituellement, à
peine 80 000 le seront dans des abattoirs traditionnels et homologués !
Le reste sera soit tué directement à la maison, puisqu’une tradition
musulmane veut que ce soit le chef de famille qui sacrifie l’animal,
soit dans des « abattoirs » temporaires (c’est-à-dire la plupart du
temps un champ, un terrain privé, un parking, un terrain de sport
communal) qui auront reçu en dépit de TOUTES les règles d’hygiène
habituellement si strictes, l’autorisation préfectorale d’être mis en
place.
Les plus cyniques pourraient dire « Bon, ben après tout, les règles
d’hygiène, on s’en cogne, s’ils veulent manger de la viande pourrie ça
les regarde ! », mais ce serait méconnaître totalement les risques
sanitaires que ce genre de pratiques fait courir à tous !
Le sang est un des meilleurs milieux de culture qui existent pour les
microbes (on cultive par exemple en laboratoire des souches microbiennes
sur ce qu’on appelle de la « gélose au sang ») et les abattoirs sont
équipés de système pour le traiter afin d’éviter les risques de
contamination. Or dans ces « abattoirs temporaires », le sang des
dizaines voire des centaines de bêtes abattues s’écoule librement dans
la nature. Avec la chaleur du mois d’août, vous imaginez à quelle
vitesse les bactéries et microbes s’y développent à l’air libre ? Et que
voit-on dans la nature, en pleine chaleur sur du sang ou des déchets
organiques ? Des insectes, des mouches, des moustiques qui se régalent
et qui viendront après se poser sur notre nourriture ou nous piquer !
Alors ça ne vous semble toujours pas grave, si un abattoir temporaire
est installé dimanche prochain à 100 mètres de votre habitation, de
votre cuisine, de la chambre de vos gosses ? Ça ne vous semble pas
délirant qu’on passe son temps à vous rappeler les règles de la chaîne
du froid pour laisser des insectes gorgés de matières fécales ou de sang
frais potentiellement contaminé se promener sur votre steak ou la joue
de votre enfant ? Vous n’avez pas l’impression qu’on se fout un peu de
votre gueule ? Et n’allez pas m’accuser d’islamophobie, je vous garantis
que les microbes sont parfaitement laïques…
Maintenant que nous avons parlé du sang, on peut aussi parler de ce
qu’on appelle les « panses vertes » et qui sont les boyaux et tout ce
qu’on trouve à l’intérieur de l’animal. Elles nécessitent normalement
les mêmes traitements que le sang et les abattoirs paient généralement
des équarrisseurs pour les en débarrasser quand ils ne sont pas équipés
d’incinérateurs pour les traiter sur place. Néanmoins, vous verrez
dimanche, si vous avez la malchance d’habiter à côté d’un abattoir
provisoire, que généralement ces panses vertes sont laissées à même le
sol, en espérant que les renards et les corneilles feront le ménage…
Revenons-en à l’abattage domestique, c’est-à-dire celui pratiqué par
le père de famille dans sa maison ou parfois même son appartement. Il se
trouve lui aussi confronté au problème de la peau et des déchets. Alors
assez logiquement, afin d’éviter que tous ces déchets se retrouvent
jetés clandestinement n’importe où, les mairies comme Lille, Roubaix ou
Tourcoing mettent à disposition des bennes en plein soleil chargées de
les recueillir. Vous imaginez l’odeur en pleine ville ! Mais poussons le
raisonnement un peu plus loin… Si votre chat ou votre chien meurt de sa
belle mort et que vous décidez de vous en débarrasser dans une
poubelle, savez-vous ce que vous risquez ? Une amende pouvant monter
jusqu’à 3 750 € comme dit ici sur le site du ministère de l’Intérieur : https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/faire-lorsque-animal-compagnie-mort
Il est donc clair (articles L 226-1 à L 226-9 du Code rural et de la
pêche maritime) qu’il est formellement interdit de jeter la dépouille de
son animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu… Les mairies,
en mettant des bennes à disposition pour recevoir ces déchets, se
mettent donc volontairement hors la loi en étant complices de la
constitution d’un délit ! Et tout ça pourquoi ? Parce qu’elles sont
incapables d’avoir la volonté de faire respecter la loi sur leurs
communes face à des comportements qui n’ont pourtant pas lieu d’exister
en France !
Alors certes, sur le papier, ces abattoirs temporaires sont encadrés.
Et des règles sont données, règles que sont censés faire respecter les
services vétérinaires. Par exemple, sur chaque lieu d’abattage, un
vétérinaire de la DDASS doit être présent afin de vérifier que les
règles minimum d’hygiène sont respectées et il doit même faire cesser
l’abattage si elles ne le sont pas… Maintenant, deux questions se posent
: d’abord, peut-on raisonnablement penser qu’en pleines vacances du
mois d’août, on va trouver assez de vétérinaires pour surveiller,
pendant toute la durée de l’abattage (pas venir faire un coucou le matin
en faisant semblant de s’assurer que tout est conforme) ? Ensuite
imaginons Jean-Eudes, 26 ans, 1.72 m pour 68 kg, tout juste sorti de
longues études, obligé de faire respecter les règlements sanitaires à 5
ou 6 égorgeurs halal avec leurs longues lames affûtées au milieu d’une
centaine de familles attendant leur mouton dans l’excitation de la fête
et du sang… Franchement, vous ne croyez pas que Jean-Eudes va être très
vite persuadé que ce n’est qu’une sale journée à passer (surtout pour
les moutons) et que le comptage des marguerites dans les champs est une
activité champêtre bien plus agréable que le cassage de gueule halal ?
De qui se fout-on ?
Et puisqu’on parle de dérogations, il faut bien aussi aborder le
problème de l’égorgement halal. Il est dérogatoire à deux règles qui
prévalent normalement en France : les animaux doivent être étourdis et
ils doivent être saignés. Pour ceux qui ne verraient pas vraiment la
différence entre « saigner » et « égorger » il n’est pas inutile de la
leur expliquer. Saigner un animal revient à pratiquer une incision de
chaque côté du cou sur 3 ou 4 cm de profondeur pour un ovin afin de
trancher la carotide et la jugulaire alors que l’égorgement consiste à
trancher cou, muscles, nerf vagal, trachée, œsophage jusqu’à la colonne
vertébrale. C’est en fait une demi-décapitation sur plus de 20 cm de
profondeur pour un mouton.
Alors si quelqu’un se demande encore où est la différence, il doit se
poser la question de la mort qu’il choisirait entre se vider de son
sang en étant inconscient ou se noyer dans son propre sang et les
matières de dégurgitation de son estomac et de ses poumons sans avoir
été préalablement étourdi… Peut-on vraiment penser qu’une petite prière
récitée par le sacrificateur atténue beaucoup la douleur ?
Je sais bien que tuer un animal est par essence un acte violent et qu’il
serait sans doute préférable de ne pas tuer, mais quitte à le faire,
n’est-il pas normal de choisir la méthode la moins traumatisante pour
lui ?
Pour finir, je vais répondre d’avance à ceux qui ne manqueront pas de
me dire « Oui mais j’ai vu des vidéos de L214 sur un abattoir où les
bovins se débattent encore avec la gorge tranchée, c’est franchement pas
mieux ! ». D’abord il est évident que comme dans toute entreprise
humaine, malgré tous les règlements et tous les contrôles, il y a des
débordements dus à la nature humaine qui n’est pas toujours très jolie
et surtout à des soi-disant impératifs économiques qui tentent de
justifier l’inacceptable. Les règlements tentent de lutter contre ça
mais il est évident que les fraudeurs ont toujours un coup d’avance
jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre. Et puis surtout, ce qu’a
malencontreusement oublié de vous préciser L214 dans la vidéo à laquelle
je fais allusion, c’est que ces images ont été tournées à l’abattoir
Charal de Metz qui se trouve justement être… un abattoir 100 % halal !
Je veux enfin chaleureusement remercier Alain de Peretti, le
président de l’association Vigilance Halal, sans qui je n’aurais pas pu
écrire cet article. Son association lutte pied à pied depuis 7 ou 8 ans
contre le halal avec déjà plus de 40 procès à son actif dont des recours
devant le Conseil d’État et les instances européennes. Aucune
association ne fait mieux le job qu’eux et ils méritent tout notre
soutien ! Ils ont déjà dépensé près de 70 000 euros en frais d’avocats
et de justice et si vous pouvez participer à leur combat, votre argent
sera bien utilisé.
Pour ces deux jeunes filles belges, le nec plus ultra en matière de vacances d’été était d’aller faire du terrassement sous un soleil de plomb dans le sud du Maroc. Bénévolement, bien entendu. La fibre humanitaire les tenaillait. Elles devaient apporter leur contribution au sauvetage du monde, payer de leur personne et, éventuellement, s’autoflageller si le travail n’avançait pas assez vite.
Un reportage vidéo consacré aux travaux d’Hercule de ce groupe de « mères Teresa » d’un jour les montrait transpirant dans leur tenue de travail. En short. Jambes apparentes, genoux, cuisses, mollets… Torride ! À la vue de ce spectacle sur son téléviseur, le sang d’un instituteur de 26 ans ne fit qu’un tour. Tant d’impudeur, tant de provocation ne pouvaient rester impunie. Et le Marocain outragé de lancer un appel sur Facebook à décapiter les deux dépravées. Curieusement, l’homme n’a pas souhaité sectionner d’abord l’objet du délit, à savoir les jambes…
D’autres réactions virulentes se firent entendre… la « shortophobie » faisait rage. « Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade ? » s’est indigné un député du parti islamique. « Depuis que vous ne les faites pas vous-mêmes », aurait pu répondre le chef de chantier s’il n’avait pas eu peur d’être poursuivi pour islamophobie à son retour en Belgique. Des voix locales confirmaient cette vision de l’affaire. La plupart des commentaires saluaient le dévouement de ces bénévoles « venus faire le boulot à la place des responsables locaux ».
Selon l’article consacré au sujet dans les pages du Figaro, le lanceur de fatwa qui demandait la tête des jeunes Belges a été arrêté et devrait être poursuivi pour « incitation à des actes terroristes ». Lors du reportage, l’une des protagonistes de cet « attentat à la pudeur » involontaire ne tarissait pas d’éloges pour ce pays où elle terrasse joyeusement : « Les gens sont très gentils et amicaux, j’adore le Maroc ! »Les deux jeunes Scandinaves décapitées pour de bon en décembre 2018 dans cette même zone du Maroc n’avaient pas eu le temps d’exprimer tant d’enthousiasme… La conscience de ce groupe belge des dangers encourus dans la région semble, elle aussi, un peu short…
Maroc : des bénévoles menacées de décapitation, la Belgique rapatrie des ressortissantes, l’association n’y enverra plus de volontaires
Une vidéo montrant un groupe de jeunes bénévoles belges en short terrassant un chemin au Maroc crée le scandale.
Ce reportage vidéo, publié samedi 3 août, montre un groupe de jeunes filles travaillant, sous la chaleur, sur le chantier d’un village près de Taroudant dans le sud du Maroc.
En réaction à cette vidéo, un instituteur marocain de 26 ans a publié sur Facebook un appel à la décapitation de ces jeunes femmes. Un communiqué de la Sûreté marocaine (DGSN), rapporté par l’AFP, a affirmé mardi que l’auteur de ce message avait été arrêté ce lundi pour « avoir publié sur Facebook un message haineux ». La DGSN ajoute que cet homme sera poursuivi pour « incitation à des actes terroristes ». […]
De jeunes Belges, travaillant bénévolement sur un chantier dans le sud du pays, ont reçu des menaces de mort en raison de leur tenue.
Certains, au Maroc, ne semblent pas très adeptes des tenues d’été légères que de nombreux Européens affectionnent tant. La preuve en est avec la polémique née autour d’un groupe de jeunes filles belges principalement, travaillant bénévolement en short sur un chantier dans le sud du pays. Leur tenue a provoqué de virulentes réactions comme cet appel à la décapitation, lancé par un instituteur de 26 ans. Cet homme, qui vivait dans le nord du pays, va être poursuivi pour « incitation à des actes terroristes ».
« Depuis quand les Européens font-ils des travaux en tenue de baignade ? » s’est pour sa part indigné Ali El Asri, un député du parti islamiste (PJD, (à la tête de la coalition gouvernementale) sur sa page Facebook, suscitant des réactions indignées qu’il a qualifiées de « terrorisme laïc ».
(…) « Les gens sont très gentils et très amicaux, j’adore le Maroc ! » déclarait Luna, une des jeunes interrogées dans cette vidéo.