Les fonctionnaires, grands sacrifiés de la réforme des retraites…mais pas que…

Source Boulevard Voltaire

Les masques sont en train de tomber et la réforme des retraites montre désormais toute sa nocivité. Le pouvoir assure que le niveau de pensions restera le même, mais c’est de la pure propagande ! En effet, les pensions seront réduites en cas d’interruption de carrière pour problèmes de santé, chômage ou années sabbatiques. Or, ces cas se produisent souvent et sont actuellement sans conséquences grâce à la règle des 25 meilleures années. Et, surtout, les pensions seront diminuées continuellement pour éviter les déficits des caisses de retraite et ajuster les recettes aux dépenses. Pratique pour le gouvernement, mais cette amputation se fera au détriment des retraités.

En outre, les fonctionnaires (un salarié sur cinq) vont tous, ou presque, perdre des sommes considérables avec le projet de M. Delevoye. Jusque-là, les pensions atteignaient, s’il n’y avait ni décote ni surcote, 75 % du dernier salaire (sans tenir compte des primes), du moment que le fonctionnaire avait perçu ce dernier pendant au moins six mois. S’y rajoutait un complément basé sur le calcul des points acquis, et qui était alimenté par un prélèvement indolore de 5 % (doublé par l’État) sur les primes. Souvent, un fonctionnaire en fin de carrière gagne 180 % de son premier salaire. Même s’il est très difficile, avec le nouveau système, de faire des prévisions, avec un taux de remplacement de 80 %, la pension d’un agent de l’État risque de n’être plus que de 64 % de son dernier salaire au lieu de 75 %.

Pour faire passer la pilule, le gouvernement agite la carotte des primes qui seront intégrées au salaire pour donner, elles aussi, des points pour la retraite. Mais le pouvoir se garde bien de préciser que la cotisation sera dorénavant de 28 % au lieu de 5 %, ce qui va induire une perte sèche et définitive d’un quart des primes. Une petite minorité de fonctionnaires touchent entre 30 % et 50 % de leurs salaires en primes ou en heures supplémentaire (hauts fonctionnaires, ingénieurs de l’État, professeurs de classe préparatoire, certains enseignants d’université, proviseurs…). Ceux-là perdront donc entre 7,5 % et 12,5 % de leur rémunération, mais garderont la même pension qu’actuellement.

Les autres (enseignants, agents hospitaliers ou des collectivités locales) qui ne touchent, en moyenne, que 10 % de primes perdront 2,5 % de rémunération, tout en voyant leurs pensions de retraite s’effondrer (250 euros de pertes pour les enseignants, selon leurs syndicats). Un pur désastre pour cinq millions de Français et ce « vol » aura un effet récessif sensible. S’y rajoute la fin, pour les personnels de santé, de la retraite à 57 ans et son report à 64 ans, le fameux âge pivot, sauf si, bien sûr, un nouveau dispositif remplace l’ancien. Pour compenser cette baisse drastique de pension et de revenus, les syndicats vont demander une augmentation de salaire, notamment pour les enseignants (les plus mal payés d’Europe). Mais ils n’ont guère de chance d’être entendus, vu le déficit vertigineux du budget.

Cette réforme des retraites, dont le pouvoir macronien ne cesse de nous vanter les mérites, n’a, je pèse mes mots, aucun avantage pour le salarié mais de nombreux inconvénients. Selon Challenges, le déficit actuel est minime (0,4 % du PIB en 2026) et il serait comblé rapidement par des mesures indolores. Un bon gouvernement, qui voudrait le bien de la population, le conserverait en l’améliorant sur la marge, mais nous ne sommes pas dans ce cas de figure.

L’Europe continue de verser des milliards à la Turquie pour sa future adhésion

Source Boulevard Voltaire

Il y a, en ce moment, une guerre du gaz autour de Chypre. Les importants gisements récemment découverts ont aiguisé les appétits. La République de Chypre a signé d’importants contrats avec l’américain Exxon Mobil, l’italien ENI et le français Total. Mais la Turquie occupe toujours un bon tiers de l’île et n’entend pas passer à côté de cette manne. Elle fait donc des forages de son côté et multiplie parallèlement les opérations d’intimidation.

Ainsi, des navires de guerre et des navires de forage turcs opèrent actuellement dans les eaux territoriales de Chypre, provoquant le mécontentement des Européens. Ces derniers ont – incroyable audace – décidé des mesures de rétorsion. Rassurez-vous, elles ne vont pas bien loin : il s’agit juste de bloquer l’augmentation, prévue en 2020, de l’aide de pré-adhésion à l’Union européenne, soit 146 millions d’euros. L’aide est donc maintenue pour plusieurs milliards…

Cet épisode géopolitique distrayant est l’occasion de se pencher sur ce dossier opaque, voire occulte, des aides européennes à la Turquie, instaurées pour l’aider à préparer sa future adhésion – que plus personne n’envisage, d’ailleurs. Ubu est toujours roi, et avec nos impôts !

Ces aides sont regroupées sous le nom d’IAP (instrument d’aide de pré-adhésion). Actuellement, c’est IAP II qui est en cours depuis 2014 et s’achèvera en 2020. Ensuite, IAP III se mettra en place de 2021 à 2027. La Commission européenne s’est prononcée en ce sens lors d’une conférence de presse le 19 mars 2019 : « L’Union européenne continuera à apporter une assistance en vue d’aider des partenaires à se préparer à leur future adhésion à l’Union européenne. » Ces partenaires sont l’Albanie, la Macédoine, la Serbie, le Monténégro et la Turquie.

Un débat a tout de même eu lieu au Parlement européen, le 27 mars, et certains députés ont légèrement renâclé. Ainsi, Arnaud Danjean, qui sera ensuite numéro trois sur la liste de François-Xavier Bellamy, a proposé de renommer ces fonds et de « les déconnecter clairement de la problématique de l’élargissement ». Quelle audace ! Il a courageusement ajouté : « Les fonds destinées à la Turquie nous semblent trop importants alors même que les sujets de préoccupation communs, comme les migrations, font l’objet d’accord financiers spécifiques. »

Car les milliards de l’IAP s’ajoutent aux milliards offerts à Erdoğan pour garder les immigrés syriens et irakiens chez lui, enfin, sauf ceux qu’il a déjà envoyés en Europe. Pourquoi se gêner, puisque l’Europe est toujours d’accord pour payer ? Pour la petite histoire, M. Danjean s’est abstenu à ce vote : il ne fallait tout de même pas exagérer…

Certains hommes politiques se sont parfois émus de cette situation. Ainsi, en 2016, le vice-président allemand du Bundestag, Johannes Singhammer, avait déclaré que ces aides étaient « une vaste blague » et qu’il fallait les supprimer, mais il ne s’est rien passé. La Cour des comptes européennes (car il y en a une) a dit, de son côté, qu’il était impossible d’évaluer les retombées de ces aides. Mais la Commission européenne a superbement répondu : « La Commission va réévaluer en permanence la situation en Turquie et ajuster si nécessaire et en fonction des besoins l’allocation de ces fonds. »Prix d’excellence au concours de la langue de bois ! En attendant, le contribuable européen continue de payer sans le savoir.

Combien, au fait ? Un homme politique, François Asselineau, a affirmé en avril 2017 que 6 milliards avaient ainsi été donnés à la Turquie. L’émission d’Europe 1, « Le vrai-faux de l’info », a voulu vérifier ce chiffre et, dans son émission du 20 avril 2017, Géraldine Woessner a affirmé que c’était, en fait, un peu plus : sept milliards avaient déjà été donnés à cette date, et six de plus seraient versés de 2017 à 2020, trois pour la gestion des réfugiés et trois pour l’aide à la pré-adhésion. C’est la Commission européenne elle-même qui a fourni ces chiffres à la journaliste.

Pour la France, c’était, à cette date, près d’un milliard d’euros…

Tout cela est bien évidemment accablant et l’on peut se demander s’il va se trouver un homme politique en Europe pour engager une action résolue afin de mettre un terme à cette invraisemblable situation. On peut rêver…

L’enrichissement culturel marseillais

Publié le 5 août 2019 – par J. Sobieski et D. Moulins

ENSAUVAGEMENTS

Synthèse parfaite : trafics en tous genres, économie illégale (drogue, prostitution sauvage, « tombé » du camion, travail au noir, vols, escroqueries diverses…), assistanat social érigé en mode de cadre de vie justifiant le non-travail et le clientélisme électoral, islamisation évidente permettant la non- ingérence de la loi républicaine, « charia » explicite et mœurs rétrogrades, c’est le lot réel des quartiers dits « Nord » comme de Félix Pyat, de Belsunce, comme de certains quartiers « Sud », pendant que fuient de la ville les dernières populations ouvrières et d’employés, et des couches « moyennes », qui se réfugient en périphérie. L’immigration massive depuis les années 70/80 a modifié la sociologie de la ville, qui subit aussi les conséquences de la « mondialisation » : agglutination des « couches sociales hautes » (allez au « Roucas-Blanc », par exemple…) et agglutination d’un lumpenprolétariat immigré vivant des miettes de l’économie mondialisée et de l’assistanat social qui en fait une force de pression politique (regardez les résultats électoraux des Régionales de 2014 au second tour, dans les bureaux marseillais des « quartiers Nord » et centraux).

http://www.lefigaro.fr/marseille-un-jeune-homme-de-17-ans-tue-par-balle-20190804

Zut alors, Marseille est concurrencée. Même sorte de quartier, même vie, même population, mêmes problèmes. 1 500 recensés ainsi dans le pays, plus les oubliés. Ça sort de terre à la vitesse des mosquées. Étonnant, non ? eût dit Desproges, lequel serait interdit d’antenne aujourd’hui. On n’est pas sortis du cloaque. Qui nous a parlé de partition, déjà…? Ah oui, un petit gras assez mollasson, le genre niais mais pas que… son nom m’échappe, ô, mémoire fugueuse…

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-homme-abattu-par-balles-a-valence-20190805

Et la quotidienne litanie du vivre-ensemble façon Choupinet.

http://http://www.nordeclair.fr/238509/article/2019-08-05/tourcoing-une-femme-grievement-blessee-apres-s-etre-fait-arracher-un-collier

https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-homme-grievement-blesse-par-arme-blanche-a-pont-audemer-1564977196http://

https://www.lavoixdunord.fr/621292/article/2019-08-04/calais-un-homme-en-garde-vue-apres-avoir-donne-un-coup-de-couteau-un-vigile-dehttp://

https://www.ouest-france.fr/bretagne/crozon-29160/finistere-un-couple-en-garde-vue-pour-tentative-de-meurtre-crozon-6469468?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0SGAO-ELQncYKNJln6YBA6zuFh2Spxlp66kC4p1AozbivQiLPRoiUqXRA#Echobox=1564941270http://

https://www.laprovence.com/article/faits-divers-justice/5621389/marseille-des-chiens-victimes-dactes-de-barbarie.html

Stop ou encore ? Stop.

SUBMERSION-SUBVERSION

Emplois dans les vignes. La belle hypocrisie des bigots coraniques. L’alcool circule dans tous les pays musulmans, y compris l’Afghanistan et la Saoudie dont le roi cachait sa réserve personnelle sous son lit. Le Maghreb regorge des vignes remises en fonction par les Français. Il faut que ces gens arrêtent de nous prendre pour des pipes, mais des pipes,  malheureusement il y en a des palanquées en France, naïfs incurables et escrocs intellectuels confondus.

http://terreetpeuple.com/593-immigration/2351-trois-jeunes-refugies-trouvent-un-premier-emploi-en-france-dans-les-vignes-du-sancerrois.html?fbclid=IwAR3Ir3xgt93plBe3mLT0WFpHaAP5py2zkqbrL8aN4Fgfzv3MYmaLa1RUoJI

Un commentaire ami, pertinent  : « Le hic, c’est la pseudo-pénurie de main d’œuvre dans la viticulture et l’agriculture… On peut savoir les conditions d’emploi des bonshommes, leur plan de carrière, leurs garanties de durée, de couverture, de retraite, leurs conditions de travail… bref, tout ce qui fait un emploi, un vrai… Quant à la main d’œuvre temporaire, il y a pléthore de demandeurs d’emplois dont une gestion rigoureuse et éloignée de l’assistanat social permettrait l’utilisation » . RA

Madrid : un homme poussé sous une rame de métro survit à l’attaque, un ressortissant étranger arrêté

Par Koba le 05/08/2019

Madrid – Un assaillant a frappé un Espagnol de 23 ans par derrière et l’a poussé sur les rails du métro alors qu’une rame arrivait.

L’incident s’est déroulé vendredi matin vers 9h40 à la station de métro Arguelles, dans le centre-ville de Madrid.

Alors qu’un métro approchait de la station et que des passagers remplissaient le quai, un jeune homme a soudainement reçu un coup de pied de karaté dans le dos et a été projeté sur les rails.

Malgré la brutalité de l’attaque, le jeune homme de 23 ans a rapidement roulé sur le dos, évitant de quelques secondes et de quelques centimètres la rame du métro qui roulait à toute vitesse.

Les passagers ont regardé avec panique sans savoir si la victime avait réussi à s’en sortir à temps, certains d’entre eux retenant l’agresseur pour l’empêcher de s’enfuir, rapporte le quotidien national espagnol El País.

Le personnel de sécurité du métro de Madrid est arrivé sur les lieux et a arrêté l’agresseur.

Personne n’a vu de dispute ou de bagarre avant le coup de pied.

(…) Identifié comme un ressortissant brésilien de 30 ans, il a été arrêté en juin pour avoir saccagé les meubles d’une terrasse de bar et tabassé le propriétaire du bar et un client en même temps.

(…) Cette attaque survient quelques jours seulement après un incident similaire survenu dans la ville allemande de Francfort, où un garçon de 8 ans a été tué après avoir été poussé sur la voie ferrée par un père érythréen de trois enfants.

The Local

Sainte-Agnès ne veut pas des migrants du Préfet Gonzalez

Publié le 3 août 2019 – par Sophie Durand

À Sainte-Agnès dans les Alpes Maritimes se reproduit exactement la même histoire qu’à Châteaudouble dans le Var l’an dernier.

Le préfet des Alpes-Maritimes Bernard Gonzalez aujourd’hui, comme le sous-préfet de Draguignan Philippe Portal l’an dernier (nommé depuis en Isère), n’en pouvant plus des faits et méfaits de migrants qu’ils sont sommés d’accueillir par l’idéologie vivrensembliste, et ne voulant pas avouer qu’ils en ont par- dessus la tête, avaient décidé de reléguer ces migrants dans des villages en périphérie, totalement inadaptés à cet accueil et qui, de plus, n’en veulent pas.

Le rôle du préfet Gonzalez : sauvez sa place en imposant des migrants aux maires…

C’est facile de se débarrasser de ces jeunes totalement inaptes au travail, inaptes à la vie en France, ne connaissant rien de notre pays, ne voulant pas s’y intégrer, et voulant y perpétuer des traditions peu civilisées, et déjà prédélinquants si ce n’est délinquants. On les envoie dans de petits villages difficiles d’accès. Une vraie manie des préfets.

Des villages où les migrants n’auront rien à faire et pourront se consacrer en toute liberté à l’oisiveté la plus dangereuse pour nos concitoyens, propice à développer tous les vices et surtout les vols, les diverses agressions qui sont leur spécialité et pire encore.

Et de plus, ces préfets sont aidés dans leur sale besogne par des associations subventionnées contre nos intérêts par nos impôts. Cédric Herrou, la madone des migrants, doit se frotter les mains.

Le préfet prévoyait d’installer à Sainte-Agnès, dès la mi-août, 54 jeunes mineurs isolés (dont on ne dira jamais assez qu’ils ne sont ni mineurs ni isolés, la plupart du temps) et accompagnés par une équipe de 28 personnes : une personne pour deux migrants. Ils sont traités comme des VIP, tout cela avec notre argent. Avec un coût avoué de 60 000 euros par an et par mineur, au moins.  Probablement davantage. Pour 150 habitants ?…

https://www.fdesouche.com/1231447-sainte-agnes-06-la-justice-confirme-louverture-dun-centre-daccueil-pour-migrants-mineurs-malgre-la-resistance-du-mairehttps://www.letelegramme.fr/france/alpes-maritimes-un-futur-centre-pour-jeunes-migrants-fait-des-vagues-31-07-2019-12351570.php

Le maire de Sainte-Agnès, Albert Filippi, UMP-LR, a fait un premier recours devant le tribunal administratif, qu’il a perdu. Alors il a pris un arrêté pour bloquer les travaux destinés à les accueillir dans un centre de vacances. Il dénonce le manque de concertation entre la municipalité, le département et la préfecture, et ne décolère pas.

Il dit que dans le village de Sainte-Agnès, « ici, l’hiver, on n’a pas de police municipale, que des grillons, des chauves-souris et 150 habitants. »

Le centre de vacances appartenant à la ville très huppée, très snob de Roquebrune-Cap-Martin, les habitants de Sainte-Agnès demandent pourquoi Roquebrune ne prend pas les migrants dans un autre centre, en ville ?… Ils n’en veulent pas ?…

Ils pensent qu’il y a collusion sur leur dos de la part des villes de Menton (28 000 habitants) et de Roquebrune (13 000 habitants). Ils se sentent trahis par Patrick Cesari, maire UMP-LR de Roquebrune, et par Jean Claude Guibal, maire de Menton également UMP-LR. Le torchon brûle. Est-ce le combat de David et Goliath ? Le village ne rend pas les armes. C’est l’énergie du désespoir.

Évidemment dans les villes surréalistement hyperfriquées de Roquebrune-Cap-Martin ou de Menton, les bobos ne veulent pas de ces migrants au milieu de leur bien-être chic. Cela ferait désordre.

Anne Seksik, directrice de l’enfance au niveau du département, estime que « tout va bien Madame la Marquise », que tout est très bien organisé pour les jeunes. Mais pour les habitants de Sainte-Agnès ?…

Sainte-Agnès est sur un éperon rocheux à 800 mètres au-dessus de Menton. Aller à Menton prend cinquante minutes de petite route sinueuse avec des portions en sens alterné. On prévoit déjà des navettes pour les migrants.

Cela fait penser au KGB qui, en URSS, trimbalait les touristes en bus de manière complètement anarchique, pour les garder sous contrôle le plus longtemps possible. Mais ne nous y trompons pas. Ici n’est-ce pas plutôt pour leur permettre, si le contrôle est laxiste, ce qu’il ne va pas manquer d’être, de s’échapper plus facilement vers ailleurs ?… Comme cela le département serait débarrassé d’eux au plus vite.

Quand les migrants auront besoin d’aller aux urgences, on leur enverra sans doute un hélicoptère. Mais quand il s’agit de migrants, on ne pense plus aux risques de pollution anthropique.

Il n’y a sur place ni lycée, ni médecin, rien. Il faut aller à Roquebrune ou Menton pour tout. Le plus proche supermarché est à vingt minutes de voiture. Pour des retraités motorisés, Sainte-Agnès est parfait, mais singulièrement inadapté pour des jeunes sans moyen de locomotion.

Sainte-Agnès était autrefois bien armée pour résister aux envahisseurs : d’abord par sa situation géographique d’éperon rocheux , à 800 mètres d’altitude au-dessus de la mer.

(arcade de la rue des Sarrasins)

Ensuite par son château fort, détruit par Louis XIV, mais dont il y a des restes.

Puis par des restes très importants de la ligne Maginot : c’était le fort le mieux armé de la ligne Maginot. Une véritable ville souterraine de 2000 m2, qui pouvait accueillir jusqu’à 400 hommes en autarcie complète pendant trois mois, et est encore bien équipé en artillerie puissante. La défense, cela a toujours été la spécialité de ce village haut perché.

Mais foin de toutes ces défenses du passé, qui ont fait le village. Les autorités collabos les bafouent, en font table rase en imposant des migrants ennemis au nom de droits de l’homme mal compris et d’une justice aux ordres.

Deux légendes se côtoient à Sainte-Agnès. Selon la première, Agnès, princesse romaine, voyageait dans le pays lorsqu’un orage éclata. Elle se réfugia dans une grotte, ce qui la sauva. Alors elle fit ériger une chapelle dédiée à sa sainte patronne.

Selon la seconde, un redoutable pirate barbaresque du nom de Haroum, sur le point d’enlever Anna, s’éprit d’elle et voulut l’épouser. Elle accepta, à condition bien entendu qu’il se convertisse. Ce qu’il fit. Partout dans le village subsistent des allusions à cette légende, comme la montée du seigneur Haroum.

Quant à la rue des Sarrasins, c’est tout simplement la rue que les habitants défendaient contre les Sarrasins. Et que ces derniers envahissaient  quelquefois. Tous les villages du midi ont une rue des Sarrasins.

Le village s’est construit comme chrétien et occidental, comme toute l’Europe, en maîtrisant du haut de ses fortifications les invasions barbaresques de sinistre mémoire, et aujourd’hui on veut le noyer sous une invasion néo-sarrasine, néobarbaresque. Admirable logique niant le passé actif et le présent menaçant.

Quand va-t-on se décider à inverser la vapeur ?… Et à protéger à nouveau nos villages (et nos villes) des envahisseurs ?… En attendant, les décideurs hypocrites, sans oser le dire, ne veulent plus de ces envahisseurs ; ils ne savent plus quoi en faire, tout le monde se renvoie la balle, comme au ping-pong, et on compte les points. C’est totalement déraisonnable.

Suicides dans la police, cela continue : Et si on brisait l’omerta ?

Publié le 3 août 2019 – par Sébastien Jallamion

Alors que 7 policiers se sont donné la mort en seulement 11 jours, portant le chiffre à 46 depuis le début de l’année, l’omerta sur les causes de cette hécatombe se porte bien. Chacun de ces drames est relégué à la rubrique des faits divers, en quelques lignes… Circulez, il n’y a rien à voir ! Et si nous crevions l’abcès une bonne fois pour toutes ?

Prendre le mal à la racine : une chose impossible ?

Comme vous le savez, le procès de France Télécom et de ses cadres s’est tenu cette année, suite à la vague de suicides qu’avait connue l’entreprise il y a dix ans environ, et le jugement sera rendu en décembre. Dans le cas d’espèce est directement mis en cause le management, et les prévenus doivent répondre du harcèlement moral exercé sur leur personnel. Pourquoi une telle procédure serait-elle impossible concernant la police nationale ? Il y a plusieurs raisons qu’il convient d’évoquer :

Tout d’abord, l’institution policière n’est pas une simple « entreprise », mais une administration, un service de l’État. Sa responsabilité civile ne peut être engagée que devant les juridictions administratives, composées de magistrats qui sont indépendants sur le papier (car inamovibles), mais dont la promotion résulte cependant du bon vouloir de leur hiérarchie. Il convient toutefois de souligner la décision du tribunal administratif de Caen qui en avril 2019 a condamné l’État à indemniser la familled’un policier qui avait mis fin à ses jours en 2014. Un jugement rarissime, qui n’enlève rien au fait que les véritables responsables ne seront pas tenus d’indemniser qui que ce soit, la réparation du préjudice étant à la charge de la collectivité.

Ensuite, sur le plan pénal, une plainte pour harcèlement moral est vouée à l’échec. En effet, si l’opportunité des poursuites incombe exclusivement aux parquets, les procureurs de la République – dont il convient de rappeler qu’ils ne sont pas indépendants – rechignent à renvoyer devant un tribunal la hiérarchie policière qui serait impliquée dans une affaire de harcèlement moral, laissant ce genre de dossier se régler en interne. Au-delà de la difficulté de réunir les preuves, l’enquête est systématiquement menée par des services de police, qu’il s’agisse d’une unité locale ou de l’IGPN qui a récemment apporté une nouvelle preuve de sa subjectivité en marge du drame qui s’est déroulé dans la nuit du 21 au 22 juin 2019 à Nantes.

Enfin, celui qui s’estime harcelé par sa hiérarchie et qui entendrait ester en justice pour faire cesser l’infraction et obtenir réparation de son préjudice se condamne à voir sa situation personnelle s’aggraver, le pouvoir disciplinaire incombant la plupart du temps à la personne avec laquelle il se retrouve en conflit. L’occasion de souligner que les sanctions illégales, dites « sanctions déguisées », sont monnaie courante au sein de l’administration policière, au point qu’il est fréquent de voir des éléments être affectés du jour au lendemain, dans « l’intérêt du service », à un poste où ils perdent toute responsabilité ou qui les pénalise de par les conséquences (horaires, distance…) sur leur vie quotidienne. Parmi les autres méthodes régulièrement employées pour régler ses comptes en interne figure le blâme, cette sanction du premier groupe ne nécessitant pas la réunion d’un conseil de discipline, donc très facile à prononcer et dont les conséquences directes sont de bloquer l’avancement et la mutation d’un fonctionnaire de police pour 3 ans…

Le fait est que régulièrement le ministère de l’Intérieur annonce des mesures pour enrayer le phénomène des suicides dans les rangs de la police nationale, lesquelles ne sont au final qu’une façade, comme je le révélais dans un article publié sur Boulevard Voltaire en 2016. Il est illusoire de prétendre lutter contre les conséquences d’un fléau dont on refuse de reconnaître l’existence, tout comme il est vain de traiter un problème sans prendre le mal à la racine.

La machine à broyer : une réalité indéniable :

Parmi les exemples récents de policiers faisant l’objet de procédures disciplinaires ubuesques, il convient de citer le cas du secrétaire général du syndicat Vigi, Alexandre Langlois, qui vient d’être suspendu de ses fonctions pour 12 mois dont 6 mois fermes pour manquement à son « obligation de réserve »… Comment ne pas imaginer le sort qui attend le policier de base, si même ceux qui sont censés s’exprimer en leur nom se voient ainsi sanctionnés pour « prise de parole abusive » ?

Il y aurait beaucoup à dire sur les principaux syndicats de police, sur leur cogestion de tout ce qui touche à la carrière des fonctionnaires, sur leur guéguerre de façade illustrée par des tracts dont tout le monde se fout éperdument, sur les accords défavorables qu’ils signent régulièrement en contrepartie de quelques avantages personnels… Raison de plus pour soutenir ceux qui, même minoritaires, tentent de tenir un discours de vérité, même si dans les faits ils n’ont qu’un pouvoir limité faute de siège dans les commissions administratives paritaires.

Pour ma part, comme je l’ai relaté dans mon livre témoignage À mort le flic ! je suis passé par le rouleau compresseur administratif, mais aussi par le biais de la Justice, saisie par ma hiérarchie (en l’absence de toute plainte ou constitution de partie civile), qui a donc été instrumentalisée pour que mon cas soit « réglé ». Cette collaboration particulière entre magistrats et hauts fonctionnaires de police fonctionne aussi bien pour briser la carrière d’un subordonné que pour préserver celle de la hiérarchie, et se coordonne bien souvent par le truchement d’autres réseaux, dont j’évoque l’existence. L’occasion de rappeler, à destination de ceux qui pourraient en arriver à baisser les bras, qu’il vaut mieux se battre jusqu’au bout et affronter chaque obstacle, comme je l’avais évoqué lors d’une interview accordée à Martial Bild en 2017 sur TV Libertés :

Bien sûr, concernant la cohorte de ceux qui passent dans la machine à broyer pour servir d’exemple à ceux qui seraient tentés de les imiter, tout est mis en œuvre pour les discréditer, les diaboliser, les faire taire… Quand on veut tuer son chien, on prétend qu’il a la rage. Et à ce jeu-là l’administration policière n’a rien à apprendre. C’est pourquoi, quand j’entends dans certains médias que « l’IGPN couvre les policiers », j’hésite entre éclater de rire ou pleurer. L’IGPN couvre l’institution policière et la hiérarchie. Ses conclusions ne sont jamais neutres, souvent dictées à l’avance en haut lieu, et briser des policiers de base pour donner le change et assurer à l’opinion que la police nationale est une administration saine qui se débarrasse elle-même de ses « mauvais éléments » est sa fonction première. Qu’importe si, au milieu des cas nécessitant en effet des sanctions exemplaires, figurent des fonctionnaires qui n’ont fait que de refuser de courber l’échine face à la tyrannie de leurs chefs, ou qui se sont révoltés face à l’injustice… Nombreux sont ceux qui en savent quelque chose. Nombreux sont ceux qui ne sont plus là pour en témoigner.

Je rappellerai pour conclure l’importance de la solidarité : ce n’est pas pour rien que tout est mis en œuvre pour diviser les troupes dans les rangs de la police, nonobstant les instructions données par le directeur général de la police nationale d’organiser des « barbecues » pour lutter contre les suicides (SIC). Il suffirait que la majorité se serre les coudes pour remettre l’institution sur les rails, faire à nouveau du service public notre seule raison d’être, et renvoyer ceux qui construisent leur carrière sur des cadavres au sort qu’ils méritent…

David Engels : « L’Occident est en train de disparaître. Le déclin massif de l’Europe est une tragédie historique qui nous concerne tous »

Par Koba le 03/08/2019

GRAND ENTRETIEN – Inquiet de voir la civilisation européenne dépérir, l’historien David Engels livre ses réflexions et conseils personnels dans Que faire? Vivre avec le déclin de l’Europe, un guide de survie à l’usage des amoureux de l’Occident.

(…) David ENGELS.- La situation est grave: ce n’est pas seulement un modèle politique, économique ou social qui est graduellement en train de disparaître, mais l’entièreté de ce qui fut, pendant mille ans, «l’Occident». Cette évolution est tout sauf un fait divers dont il suffirait de prendre bonne note avant de continuer comme si de rien n’était: le déclin massif de l’Europe en tant que civilisation est une véritable tragédie historique qui nous concerne tous, non seulement en tant que collectif, mais aussi en tant qu’individus. Personnellement, je souffre énormément de la fin annoncée de la civilisation occidentale que j’aime de tout mon cœur, et je sais que je suis loin d’être le seul dans ce cas, bien que beaucoup de contemporains ne se rendent pas encore tout à fait compte de la nature gravissime de cette évolution ou n’osent pas en tirer les conséquences qui s’imposent. (…)

(…) Taire volontairement la réalité des processus culturels qui se déroulent actuellement – que ce soit l’immigration de masse, le vieillissement de la population, l’islamisation, l’intelligence artificielle, la dissolution des États Nations, l’auto-destruction du système scolaire et universitaire, l’immense retard de l’Europe sur la Chine, la transformation de la démocratie en technocratie – revient, à mon avis, à un acte de haute trahison avec des conséquences durables.

Car quand la vérité – c’est-à-dire la nature de plus en plus irréversible du processus – éclatera au grand jour, même les derniers restes de confiance en notre système politique se trouveront fracassés, tout comme la solidarité sociale entre les différents groupes sociaux et culturels qui composent notre société. Ce n’est qu’en analysant sincèrement et froidement la situation actuelle que nous pouvons déterminer les marges de manœuvre (de plus en plus réduites) qui nous restent et tenter d’envisager les réformes nécessaires pour sauver et stabiliser ce qui persiste de notre civilisation. (…)

(…) Désormais, le temps où nous pouvions compter sur la stabilité à la fois de notre système politique et culturel est révolu ; si nous voulons protéger notre héritage, la lutte doit désormais être double: d’un côté, nous devons transformer chaque individu, chaque famille, chaque groupe d’amis en une petite forteresse aux valeurs et identités soudées ; d’un autre côté, nous devons développer une nouvelle idéologie politique alliant conservatisme culturel et lutte pour une Europe unie (non nécessairement identique à l’Union européenne).

Hidalgo en Falcon : pire qu’un imam mangeant du porc ! (vidéo)

Publié le 2 août 2019 – par Pierre Cassen

Pierre Cassen commente les derniers exploits du maire de Paris, qui a réussi à prendre un Falcon pour aller à une étape du Tour de France. Ce qui n’empêche pas Anne Hidalgo de continuer à persécuter les automobilistes, au nom de la préservation de la planète !

Du fumier sur les permanences des élus LREM : cela va se durcir !

Publié le 2 août 2019 – par Martin Moisan

Si ça continue, ça va sérieusement se durcir et les députés feraient bien de se désolidariser de l’exécutif avant que ça ne tourne vraiment très mal. Exemple en Haute-Garonne d’une dangereuse escalade.

Épisode 1 : les élus LA REM de Haute-Garonne votent massivement pour le Ceta
Sur 10 députés du département, on compte 8 LREM et affiliés dont 7 ont voté pour le Ceta le 24 juillet. Seule Élisabeth Toutut-Picard, LREM, s’est abstenue.
Citons les noms des vainqueurs : Pierre Cabaré, Jean-Luc Lagleize, le petit Mickaël Nogal l’imposteur arrogant au CV truqué, Jean-François Portarrieu, la transfuge socialiste Monique Iborra, la journaliste arriviste Sandrine Mörch et enfin, Corinne Vignon (la pintade qui vient de s’illustrer en bafouillant devant les journalistes sur la réforme des retraites).

Épisode 2 : les députés LREM méprisent les paysans
Le 29 juillet, le président de la FDSEA de la Haute-Garonne avait invité tous les parlementaires du département, députés et sénateurs, afin de faire un point sur les accords Ceta et Mercosur et de leur faire part des doléances du monde paysan. Or, il se trouve que malgré une invitation lancée depuis plus de quinze jours, aucun député n’a jugé bon de faire le déplacement.
Foutage de gueule et fuite foireuse d’élus méprisants, puisque les députés LREM ont snobé les paysans et préféré vaquer à leurs autres affaires autrement plus importantes en cette période estivale et après la fermeture de la cession parlementaire.
Chez LREM, à l’image de Macron, on aime bien le débat démocratique, mais seulement et seulement si la claque a été soigneusement choisie et les questions écrites par avances. On ne se collette pas avec les gueux et surtout pas avec les paysans.

À voir l’empressement des députés à écouter les agriculteurs, et compte tenu de l’ambiance générale dans le pays, on pouvait craindre que les choses s’enveniment. Cela avait d’ailleurs été globalement anticipé ici même il y a quelques jours.
https://ripostelaique.com/deputes-lrem-qui-seme-le-vent-recolte-la-tempete.html

Épisode 3 : Castaner jette de l’huile sur le feu
Toujours dans la nuance, l’inénarrable et très suffisant Castaner, en perdition dans l’affaire Steve de Nantes, et pourtant déjà sévèrement cadré par le Premier ministre, ne trouve rien de mieux que de faire des déclarations péremptoires suite aux premières manifestations de colère sur des permanences de députés LREM. Nouvelle toile devant les buts, accouru à Perpignan pour soutenir le député LREM Grau, il n’hésite pas à parler d’attentat ; lui le sanguinaire qui a fait éborgner mutiler, tabasser des milliers de personnes lors de la crise des Gilets jaunes.
https://www.francetvinfo.fr/politique/la-republique-en-marche/christophe-castaner-critique-pour-avoir-qualifie-d-attentat-les-degradations-de-permanences-lrem_3560537.html

On ne pouvait imaginer pire provocation à un moment où tout menace à nouveau de s’embraser. Ça n’a pas manqué, dès le lendemain, l’escalade est repartie.

Épisode 4 : fumier pour les députés LREM
Et oui, faute de trouver une écoute, faute de pouvoir débattre avec les élus, face au mépris et à l’arrogance, à la fin la contestation se transforme en haine et la haine se personnalise. Depuis un moment, la haine s’est focalisée sur la personne de Macron et, désormais par contact, sur tout ce qui lui est proche ou qui le soutient. Tout ce qui vient de Macron est détesté, tout ce qui touche Macron est haï et donc les députés LREM qui sont ses créatures et qui le soutiennent sans nuance se retrouvent maintenant en première ligne et c’est sur eux que se cristallise désormais la vindicte populaire.
Ça n’a donc pas tardé, fâchés d’avoir été méprisés, attisés par les propos incendiaires de Castaner, les paysans de Haute-Garonne sont allés déverser cette nuit des tombereaux de fumier devant certaines permanences de députés LREM du département.
Première servie la socialiste transfuge Iborra, deuxième servie la pintade Vignon dont la permanence été murée.
https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/toulouse-action-coup-poing-agriculteurs-contre-ceta-fumier-deverse-devant-prefecture_26279334.html

Épisode 5 : en attendant Castaner
La préfecture de la Haute-Garonne ayant également fait l’objet d’un déversement de fumier, on attend que le puissant Castaner accoure à Toulouse pour faire de nouvelles déclarations et relance encore le processus. Il y sera bien reçu, les gauchistes et les Black Blocs, nombreux dans la ville, qu’il a instrumentalisés pour réduire le mouvement des Gilets jaunes, se chargeront sans doute du comité d’accueil et beaucoup d’autres s’y joindront.

L’avantage avec ce pouvoir en pleine dérive, c’est qu’il sait comment alimenter la révolte dans le pays.
Totalement illégitime car très mal élu et finalement totalement rejeté par l’opinion majoritaire ; au lieu de pratiquer une politique médiane, il appuie partout où ça mal, jetant systématiquement de l’huile sur tous les foyers d’incendie.
Toutes les crises convergent. La haine se radicalise et se personnalise contre l’exécutif, mais aussi fait nouveau, contre les parlementaires.

Décodage pour les politologues
Et non, en démocratie, le mandat n’est plus un blanc-seing jusqu’à la prochaine élection. Et non, la sanction de l’élu n’est plus la seule non-réélection. Messieurs les politologues, Messieurs et Mesdames les commentateurs, Mesdames et Messieurs les élus, cessez de répéter ces mantras, cette digue a cédé, ça ne prend plus. Les gens ont compris qu’une fois que les dégâts sont faits, que les lois scélérates ont été votées, il est définitivement trop tard. On leur a trop fait le coup de l’alternance sans alternative et sans retour en arrière. Et oui, ils veulent interagir en temps réel, tant qu’il en est encore temps. C’est d’ailleurs ce qui explique l’exigence de plus de démocratie directe.
Faute d’être entendus par l’exécutif, faute de débat, maintenant les Français saisissent les parlementaires directement comme ils le peuvent ; à titre individuel, là où ils sont. Pour le moment sans excès dans la violence, mais puisqu’il faut toujours se comparer l’Allemagne, vous feriez tous bien de mesurer jusqu’où peut monter le curseur.
https://francais.rt.com/international/64786-allemagne-violence-contre-politiques-inquiete
La violence que vous imposez à la société en la brutalisant par vos lois suscite une violence à l’aune en retour. Les uns font les autres, et c’est vous qui posez les premiers actes.

Le parlement censeur des excès de l’exécutif
C’est le sens des institutions, les parlementaires sont le dernier rempart institutionnel contre un pouvoir exécutif en complète dérive totalitaire et qui opprime la grande majorité de la population ; en particulier en lui imposant une migration dont elle ne veut plus et en la ruinant pour la financer.
Par conséquent, les députés feraient bien de se désolidariser de ce pouvoir honni en censurant ce gouvernement et en imposant à Macron un changement de gouvernement et surtout de politique pour la fin du quinquennat. Ce serait exactement dans leur rôle institutionnel.

Le risque de l’escalade
Face à une majorité parlementaire incapable de jouer son jeu institutionnel pour sauver la paix civile, il y a tout lieu de penser que les Français les plus déterminés, ceux qui n’ont plus rien à perdre et qui agissent pour le compte de la majorité silencieuse, ont pris acte de ce que la raison, le débat démocratique, la contestation courante ne suffisent plus à infléchir ce pouvoir et que donc il ne leur reste plus que les formes violentes de l’action.

Nous n’en sommes qu’au début et les élus feraient bien de prendre peur et la peur de leur servir de conseillère.

Élus LREM, prenez peur tant qu’il en est temps, dépassez vos intérêts personnels, vos plans de carrière, placez la paix sociale au-dessus de vos personnes, censurez ce gouvernement tant qu’il en est encore temps.