C’est le livre de la rentrée pour Riposte Laique, et il est en pleine actualité. Lecteurs de Riposte Laïque, n’ayez aucune inquiétude, vous ne retrouverez pas dans cet ouvrage de 130 pages le moindre texte déjà publié sur notre site. « Immigration, le naufrage français » est un témoignage choc, exceptionnel, d’un de nos contributeurs, membre de la rédaction depuis de nombreuses années, Marcus Graven.
Durant l’été, au pied levé, il a dû accompagner sa nièce, accidentée, dans plusieurs grandes villes où elle doit passer des concours importants pour son avenir. Ce qu’il découvre, dans les périphéries urbaines ou dans les centre-villes, dans les sept villes dans lesquelles il s’arrête dépasse l’entendement, même si l’auteur suit de près l’actualité.
Il nous apporte donc un témoignage-choc de ce qu’il a vu lors de ses différentes étapes, de Brest à Nantes en passant par Rennes, Grenoble, Clermont-Ferrand, Roanne et Lille. Partout, il a vu les conséquences de la tiers-mondisation de nos villes françaises, de l’invasion africaine, de l’insécurité grandissante et de l’islamisation, de plus en plus visible, de notre pays.
Et il n’est pas allé à Paris, à Marseille, à Lyon, à Strasbourg, à Toulouse, à Nice, à Roubaix, en Seine-Saint-Denis ni dans les centaines d’autres villes françaises touchées, à des niveaux différents, par des phénomènes semblables.
Marcus Graven en a tiré deux conclusions. La première est que l’affrontement civilisationnel est devenu inévitable. La deuxième est que nous vaincrons.
Pour vous procurer ce témoignage-choc d’une réalité que politiciens et médias cachent soigneusement aux Français, vous pouvez le commander à Riposte Laïque en envoyant un chèque à l’adresse suivante :
1400 participants et 3300 qui se déclarent « intéressés » : c’est le nombre de personnes inscrites au rassemblement contre le concert du rappeur islamiste « Médine » au Bataclan sur l’événement Facebook « Pas de rappeur islamiste au Bataclan », à un mois et demi du concert, prévu le 19 octobre prochain.
Nos internautes connaissent de triste réputation la porte de la Chapelle, le Calais parisien, cul-de-sac de l’immigration clandestine, aux bons soins des associations autoproclamées caritatives et grassement subventionnées. Ils ont aussi entendu parler de la colline dite « du crack », à proximité de l’échangeur conduisant à l’autoroute du Nord.
Mais nous évoquerons ici la place de la Chapelle, située à environ 2 km de là. Louise de Marillac, qui fonda avec saint Vincent de Paul les « Filles de la Charité », y vécut de 1636 à 1641. À l’époque, le village de la Chapelle était encore situé en dehors de Paris. Aujourd’hui, le théâtre des Bouffes du Nord n’est pas très loin et surtout la station de métro La Chapelle, reliée à la Gare du Nord par un couloir très fréquenté dont nous aurons l’occasion de reparler.
La place de la Chapelle est devenue la plaque tournante de nombreux trafics aux mains de bandes parfaitement organisées. Quant aux vendeurs de rue, ils envahissent chaque soir le trottoir des numéros pairs de la rue Marx Dormoy (au fait, pourquoi pas les numéros impairs ? Auraient-ils négocié et avec qui ?). Entre 16 h et 22 h, il est difficile de se frayer un chemin entre les étals de produits neufs présentés sur des cartons de récupération procurés par des commerçants complices, principalement des chaussures de sport mais aussi des chargeurs de batterie, des objets en cuir, des téléphones, des cigarettes de contrebande ou des portables volés.
Des Maghrébins, Afghans, Soudanais, mais également des Roumains se sont approprié cet espace, bravant la présence permanente de plusieurs camions de police à qui, on le devine, des consignes ont été données.
Malgré les alertes suscitées par des articles du Parisien, peu flatteurs sur le quartier, malgré la visite éclair de Valérie Pécresse en mai 2017, en soutien aux femmes agressées dans la rue, la situation ne s’est jamais améliorée, bien au contraire. Comme à Saint-Denis, cœur de ville, comme à Château Rouge, il est recommandé de ne jamais sortir son téléphone portable dans la rue, au risque de se faire tabasser. Les squares, remis en état à grand frais par la mairie, sont squattés par des soi-disant « mineurs » marocains, logés aux frais du contribuable dans des hôtels environnants.
Les vélibs servent de bancs publics, quand ils ne sont pas ostensiblement dépecés « pour s’amuser » !
Pas de doute que, derrière ces provocations quotidiennes, se cache une véritable stratégie de conquête au nez et à la barbe des pouvoirs publics.
Il faut rendre hommage aux nombreuses associations de quartier qui se sont usées, les unes après les autres, pour alerter, revendiquer la restauration de l’État de droit dans le quartier. La dernière en date, l’association SOS La Chapelle, fondée il y a quelques années à l’initiative de commerçants en colère, tire aujourd’hui un constat très amer. Après avoir joué la carte de la coopération avec les autorités locales, elle se sent aujourd’hui complètement démunie. Tout porte à croire que la seule politique consiste à faire accepter par les riverains l’intolérable. Le quartier est devenu un labo grandeur nature où l’on teste la résistance des habitants à l’invasion migratoire. Petit jeu bien dangereux qui pourrait bien mal finir !
Voici le témoignage récent d’un habitant :
« Monsieur le Préfet de Police est passé dans le quartier de la Chapelle pour se rendre compte de la situation, sur terrain, en toute discrétion, le 28 août vers 19 heures. Sa visite a été précédée par une opération de police d’ampleur et protégée par 10 policiers en civil. Dans ce contexte, la situation qu’il a pu constater était probablement (malheureusement) relativement tranquille.
Alors que tout autre jour, à partir de 16 heures jusque tard dans la nuit, 150, 200, 250 vendeurs à la sauvette, parfois mineurs, prennent le quartier d’assaut.
Arrogants, agressifs, bruyants, armés, certains de leur impunité, ils occupent les pas-de-portes et les porches des immeubles de la rue Marx Dormoy depuis la place de la Chapelle jusqu’à la rue du Département et à la station de métro La Chapelle, vendant contrefaçons de toutes sortes, cigarettes et drogues.
Les regards appuyés portés sur les rares femmes qui traversent la zone sont oppressants. Les vols de téléphones, colliers, marchandises des commerçants, sacs à main, contenus de camionnettes fracturées de nuit complètent au quotidien les revenus de ces délinquants.
Les planques sont partout : poteaux d’éclairage, poubelles, scooters, boutiques complices, regards, bouches d’égouts, voitures, camionnettes.
Les vendeurs, souvent alcoolisés ou drogués, disposent de guetteurs, affalés sur les scooters et consultant des portables.
Les rixes entre bandes rivales, sortant couteaux, bâtons, machettes… sont régulières avec des blessés graves ; les bagarres se poursuivant jusqu’à l’intérieur des commerces.
Ces scènes violentes se déroulent dans un espace urbain laissé à l’abandon.
Les parkings et les boxes des sous-sols sont squattés et vandalisés. Au 16 de la place de la Chapelle, les gens ont peur de prendre leur voiture.
Lorsqu’une patrouille de police, dont le camion est stationné place de la Chapelle, vient à sortir, les vendeurs avertis par leurs comparses disparaissent pour se réinstaller dans les minutes qui suivent.
Un peu plus haut dans la rue, de la rue du Département à l’église Jeanne d’Arc, une quinzaine de prostituées travaillent.
Le chantier de la rénovation du métro aérien qui fait suite au chantier de renouvellement du réseau de gaz renforce les embouteillages de la rue.
Une cabane de chantier, squattée, a brûlé sous le métro.
Les dés de béton des supports d’éclairage provisoires sont utilisés comme bar ou jeu de bonneteau.
L’éclairage de la place de la Chapelle s’est éteint 3 semaines durant. Et plus tard, celui de la rue Marx Dormoy entre le passage Ruelle et le passage de la Chapelle.
Les déchets sont partout, canettes, cartons, crachats, bouteilles, mégots, cagettes, barquettes, urine… et restent là jusqu’au matin.
Les commerces plongent, chacun préférant s’approvisionner dans d’autres lieux plus sûrs.
Les habitants déménagent, par peur, par manque de diversité des commerces, pour éviter de faire subir à leurs enfants cette situation…
Et il convient d’ajouter que les trafics se déploient à l’intérieur même de la station La Chapelle, et plus particulièrement dans le couloir menant à la gare du Nord, dans une indifférence générale qu’on ne retrouve dans aucun autre pays européen.
La réponse des autorités a été de créer une ZSP (zone de sécurité prioritaire) : une usine à gaz dont on a du mal à comprendre la logique et dont les résultats ne sont guère probants. On a même l’impression d’une contre-productivité qui donne le vertige ! Quant à la mairie socialiste du XVIIe, marquée par l’interminable mandat de Daniel Vaillant, sa politique consiste à cajoler un électorat bobo qui lui a été longtemps favorable, tout en s’assurant de l’appui électoral des communautés immigrées qui peuplent les nombreux logements sociaux du quartier.
Pour la mairie, l’insécurité n’est qu’une question de « sentiment ». Sous-entendu, la situation n’est pas pire ici qu’ailleurs ! Bref, la banalisation de la déglingue. Le tout accompagné de beaux discours sur le « vivre-ensemble » et de projets écolo-bobo comme la future promenade pédestre sous le métro qui a commencé par l’incendie criminel du Civic Lab, le 28 novembre 2016.
La municipalité communiste de Saint-Denis, moins naïve ou moins hypocrite, qualifie clairement les ventes à la sauvette dans le cadre de sa campagne d’information : elle rappelle notamment que la contrebande de cigarettes s’inscrit dans le cadre de puissants trafics internationaux.
L’opinion publique va-t-elle enfin se réveiller ? Pendant longtemps, elle s’est bornée à considérer que la déglingue ne pouvait concerner que les banlieues par définition « défavorisées » et que Paris serait toujours préservé. Ce qui se passe dans le Nord-Est de Paris depuis des années apporte un démenti cinglant et aujourd’hui, malgré les tentatives des médias du système de minimiser les faits, la vérité commence à se faire jour.
La christianophobie va bon train. Au rythme où les statues sont presque autant décapitées que les hommes, où les croix sont sciées, où les églises sont démolies comme ce mois-ci à Aslan, ou incendiées, l’Europe sera déchristianisée. Enfin, pas avant quelques années quand même, en tout cas, tant que nous veillerons au grain et si les journalistes sont un peu plus dynamiques pour dénoncer cette vague antichrétienne.
Car, effectivement, si le couteau semble avoir, dans nos rues, un bel avenir, les scies ou les allumettes sont devenues les accessoires préférés de ceux qui ont décidé que le Christ et sa mère Marie ne méritaient qu’une bonne raclée.
Pour tout savoir sur ces actes, ne comptez pas sur un ministère quelconque, sur vos députés, ni sur les médias parlés, télévisés ou imprimés. Mais sur les réseaux qui sont, bien sûr, des réseaux de désinformation selon nos gouvernants, dont le premier d’entre eux. Pourtant, sans ces réseaux, sans un certain nombre de sites et de blogs, vous apprendriez peu puisque, quelle que soit la chaîne que vous regardez, les informations sont réduites au minimum et toujours présentées via les dépêches de l’AFP, dont plus personne n’ignore la tendance politique et la soumission à ceux qui ont le pouvoir.
Le mois d’août a été particulièrement chargé, en France. Mais pas seulement, puisqu’il y a quelques jours, en Allemagne, des « jeunes » ont scié une croix et détaché le Christ pour lui briser les membres, lui écraser la tête et réduire ainsi la religion catholique à un tas de débris. Et à Mayence, c’est un très beau calvaire qui a vu son Christ coupé en deux. Sur notre sol, ce furent deux croix qui ont été abattues et précipitées dans le vide d’une vallée des Pyrénées. À Noirmoutier, sans doute un déséquilibré, enfin, plusieurs, vu la hauteur de 3,50 m de la statue, ont décapité la Vierge Marie et son fils, dont les têtes n’ont pas été retrouvées.
L’Observatoire de la christianophobie, dont je recommande à tous la lecture, nous apprend que la basilique du Bois-Chenu de Domrémy-la-Pucelle a été vandalisée en début d’année. Quatre départs de feu ont été signalés dans l’église Saint-Pierre de Neuilly. Oui, à Neuilly, dans cette église où se marie le gotha, aux portes de la capitale. C’était le 5 août, dans un silence assourdissant.
Daniel Hamiche nous rappelle aussi que des églises ont été incendiées en partie ou entièrement détruites, à Béthune, à Plapeville (en Moselle), à Revel (en Haute-Garonne), à Lyon, à Saint-Étienne. À Villeneuve-sur-Lot, à Naintré. Bref, la liste s’allonge aussi vite que le temps qui passe. Il y a aussi les vols, mais rien d’exceptionnel à cela : les cambrioleurs ont toujours ciblé les églises comme des lieux cachant des trésors.
Non, il semblerait que tous ces actes, dont d’ailleurs très peu voient leurs auteurs arrêtés, aient une cause religieuse. Personne n’est visé, bien entendu, mais comprenne qui voudra. C’est comme notre Président qui accuse sans accuser tout en accusant une religion, en particulier, qui ne sait pas toujours s’adapter aux lois de la République.
Imaginez une seule seconde que des mosquées ou des synagogues soient la cible d’actes de malveillance. Vous auriez à la même première minute du 20 heures, sur toutes les chaînes, des réactions outragées (et avec raison) du gouvernement, des journalistes, des communautés visées.
Ici, rien… Jeanne d’Arc attaquée dans son fief : enfin, quand même, c’était une info, non ?
Eh bien, non. Le Christ n’a pas achevé son chemin de croix.
Australie – Un passant a été grièvement blessé suite à une rixe sauvage rassemblant 200 jeunes individus dans le quartier de Collingwood, à Melbourne. 7 blessés. (…) « Les riverains disent qu’ils ont vu des dizaines de jeunes se battre entre eux et sauter sur des voitures ».
Les émeutiers sont principalement des Africains et des gens originaires des îles du Pacifique.
Les « insoumis » défendent une tradition de l’accueil, mais adoptent aussi des positions eurosceptiques et sont attachés aux frontières selon Le Monde.
C’est un sujet très sensible. La question des « vagues d’immigration » est potentiellement inflammable pour La France insoumise (LFI) à neuf mois des élections européennes tant la ligne de crête que veut tenir LFI − à la fois un discours de gauche, la défense des frontières et l’euroscepticisme − peut être périlleuse.
Les « insoumis » en ont conscience et avancent prudemment sur le sujet. Surtout depuis les déclarations de Sahra Wagenknecht de Die Linke, mouvement allemand proche de La France insoumise. Celle qui doit lancer le 4 septembre son mouvement Aufstehen (« Debout ») multiplie les déclarations hostiles à l’immigration, ce qui embarrasse LFI. Beaucoup se retranchent derrière des « problèmes de traduction » pour éviter de se prononcer et bottent en touche, rappelant l’opposition du groupe LFI à l’Assemblée nationale au projet de loi asile-immigration.
«Quand les réfugiés sont là, il faut les accueillir, estime Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne. Mais il faut faire en sorte qu’ils vivent dignement chez eux. » Charlotte Girard, qui doit faire partie du binôme de tête avec Manuel Bompard pour les élections européennes, précise : «Dire que [les vagues d’immigration] peuvent peser à la baisse sur les salaires et profiter au patronat n’est pas un raisonnement complètement absurde. Ce n’est pas une vue de l’esprit. D’ailleurs, le Medef soutient l’accueil des migrants. » A quoi certains cadres de LFI, comme Clémentine Autain ou Eric Coquerel, ajoutent : «C’est d’ailleurs pour éviter cela que l’on doit régulariser les sans-papiers. » […]
Ce samedi 1er septembre 2018, une semaine après l’attaque au couteau survenue à Chemnitz, dans l’est du pays, au cours de laquelle un Allemand a été tué par les demandeurs d’asile Yousif Ibrahim Abdullah et Alaa Sheiki, des citoyens se sont réunis dans cette ville, autrefois dénommée Karl-Marx-Stadt, afin de prendre part à une marche silencieuse.
Le rassemblement de plusieurs milliers de personnes s’est déroulé à l’appel des sections des États fédérés du Brandebourg, de Thuringe et de Saxe du parti politique patriotique Alternative pour l’Allemagne (AfD), ainsi que du mouvement de rue anti-islamisation PEGIDA (Patriotische Europäer gegen die Islamisierung des Abendlandes/Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident) basé à Dresde, en Saxe.
Les personnes ayant répondu à l’appel du parti patriotique local Pro-Chemnitz ont décidé de dissoudre leur manifestation et de se joindre à celle de l’AfD et de PEGIDA.
Une contre-manifestation intitulée « Du cœur plutôt que de la haine » a réuni quelques centaines de personnes.
L’événement dramatique qui a conduit à la mort de Daniel Hillig et à l’hospitalisation de deux autres hommes, qui découle, selon des informations non confirmées par la police, du fait que ceux-ci sont intervenus afin de défendre une dame agressée par ces migrants, et sa médiatisation, contrainte par la réaction de citoyens prenant part à des manifestations dimanche, lundi et jeudi dernier, n’a pas empêché des migrants de poursuivre leurs basses œuvres et de perpétrer de nouveaux délits alors que d’autres, antérieurs, ont émergé au sein de la presse locale.
Ainsi, au cours de la semaine écoulée, divers faits ont été relatés.
Une dame de 63 ans a été brutalement violée par un agresseur à la peau sombre, dans le centre de Bad Krozingen, au Bade-Wurtemberg, entre 20 et 21 heures après avoir été attaquée et traînée sous un pont.
À Lübeck, au Schleswig-Holstein, une étudiante a, en faisant des courses dans un supermarché, reconnu l’homme qui a tenté, quelques semaines auparavant, de la violer. L’Irakien de 29 ans a été arrêté, un prélèvement d’ADN a été réalisé et a indiqué que cet individu a été impliqué dans quatre autres agressions à caractère sexuel.
Un garçon de 10 ans a été violé par un condisciple afghan du même âge, lors du voyage scolaire d’une école de Berlin, alors que deux autres écoliers, un Afghan et un Syrien, âgés chacun de 11 ans, ont maintenu la victime.
À Francfort-sur-l’Oder, au Brandebourg, dix jeunes Syriens, déjà connus de la police, ont attaqué au couteau et à la barre de fer des personnes se trouvant dans une discothèque, à la suite du fait que deux d’entre eux avaient eu, un peu avant les faits, une altercation au sein de ce lieu d’amusement.
À Stuttgart, au Bade-Wurtemberg, un groupe de six hommes « inconnus » a harcelé sexuellement une femme de 23 ans et a ensuite frappé violemment l’homme de 29 ans qui l’accompagnait.
Dans un bus, à Gießen, en Hesse, une jeune femme de 18 ans a été harcelée et touchée aux parties intimes par un individu à la peau sombre.
À Thalham, en Bavière, un demandeur d’asile originaire d’Afrique noire a, complètement nu, bloqué la circulation automobile en jetant des chaises en plastique en travers de la route.
Durant la nuit, à Cottbus, au Brandebourg, un Tchadien a attaqué une dame et l’a frappée au visage.
Chaque jour qui passe, la liste des délits commis par les « invités » de la chancelière Angela Merkel s’allonge, alors que le nombre de victimes s’accroît.
Dans la ville saxonne, près de 10 000 manifestants de gauche et de droite se sont à nouveau rassemblés hier.
Il y a trois ans exactement, Merkel était applaudie telle une Mère Theresa pour avoir, le 4 septembre 2015, ouvert les frontières de l’Allemagne à des dizaines de milliers de réfugiés arrivant du Proche-Orient via les Balkans.
Aujourd’hui, les images de la population excédée chassant les étrangers dans les rues de Chemnitz font la Une. Un contraste saisissant qui illustre le changement d’ampleur que connaît, au-delà de l’Allemagne, l’Europe tout entière avec la crise des réfugiés, marquée par l’arrivée depuis 2015 de plus de trois millions d’entre eux dans l’UE. De toutes les crises qu’a connues l’Europe, il s’agit de la plus grave et elle n’est pas résolue, estime le politologue bulgare Ivan Krastev dans une récente interview au quotidien Die Welt. Elle provoque un énorme conflit entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est, il y a un tournant conservateur en Europe et partout tendance au repli national dans une atmosphère de panique démographique, explique-t-il.
Le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’UE, le Brexit est essentiellement marqué par la question migratoire, l’Italie a élu le premier gouvernement populiste d’Europe occidentale, dans tous les pays les mouvements anti-migrants ont le vent en poupe et Merkel est largement défaillante.
Trump souffle lui aussi sur les braises. « Grosse erreur de l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! », tweetait-il en juin en accusant l’Allemagne au premier chef. Le dossier des migrants a fait de Merkel un épouvantail pour une partie des Allemands et lui a quasiment coûté son poste, selon le quotidien Süddeutsche Zeitung. Elle affirme ne pas regretter sa décision du 4 septembre 2015 pour raisons humanitaires, un grand nombre fuyant alors la guerre en Syrie. Le problème, c’est qu’en ouvrant si largement les portes, elle a fait entrer une véritable lèpre et provoqué des centaines de morts.
« Nous allons y arriver », assurait-elle alors aux Allemands. Une phrase avec laquelle elle a entre-temps pris ses distances. Comme dans de nombreux autres pays, la chancelière a durci nettement sa politique migratoire. Probablement trop tard, à mon avis, avec la vitesse à laquelle les musulmans se reproduisent.
Même tendance dans toute l’UE où, l’an dernier, le chiffre global est en train de dévaler la pente. Les demandeurs d’asile sont seuls responsables de la hausse de l’insécurité. Depuis le meurtre, il y a une semaine, du jeune Daniel à Chemnitz par un demandeur d’asile irakien, la population allemande appelle le gouvernement à la raison.
L’immigration reste le plus grand défi de l’Europe, estime Stefen Lehne, professeur à la Fondation Carnegie Europe. « Même si le nombre d’arrivées diminue, l’hystérie croît, elle, dans un contexte où les mouvements populistes et aussi certains gouvernements plus traditionnels se nourrissent des sentiments anti-migrants. Une tendance qui devrait se retrouver dans les urnes lors des élections européennes l’an prochain.
L’historien britannique Niall Ferguson se veut, lui, encore plus pessimiste : bien loin de mener à une fusion, la crise migratoire de l’Europe conduit à une scission, chaque État faisant cavalier seul, juge-t-il. Je pense de plus en plus que la question migratoire sera perçue par les futurs historiens comme le solvant fatal de l’Union européenne et le Brexit comme un premier symptôme.
Les manifestants exhibent des photos de victimes des migrants – pas une raison de manifester ?
Sondage : l’AfD se remplume encore après les manifestations
En Allemagne, le parti AfD pourrait encore progresser dans les faveurs des électeurs après l’exécution d’un jeune allemand et les altercations qui ont suivi. Dans un sondage, le parti ajoute un point de pourcentage par rapport à la semaine passée.
Selon la tendance du dimanche, l’institut de sondage Emnid pour « Bild », révèle que le SPD a également enregistré un plus d’un point. La CDU/CSU reste au niveau de la semaine précédente Le FDP et la gauche sont inchangés. Les Verts, eux, perdent un point. Pour déterminer cette tendance, Emnid a interrogé 2 390 personnes entre le 23 et le 29 août.
J’aime la France et j’aime aussi l’Allemagne où j’ai vécu plus de trente ans, deux de mes enfants y vivent et je ne peux qu’espérer que les Français, les Belges et tous les autres suivront l’exemple des courageux manifestants. Chemnitz a un immense avantage : on en parle. Espérons que cela nous incitera à faire de même.