Le chef spirituel appelle les Européens à accueillir les réfugiés mais estime qu’à terme, ces derniers doivent rentrer chez eux pour développer leur pays.
Le Dalaï-Lama a déclaré mercredi à Malmø en Suède que « l’Europe appartient aux Européens » et qu’à terme il était souhaitable que les réfugiés retournent chez eux « pour reconstruire leur propre pays ».
(…) « Recevez-les, aidez-les, éduquez-les… Mais à terme, ils doivent développer leur propre pays », a déclaré le chef spirituel du bouddhisme tibétain qui a fui en 1959 le Tibet pour s’exiler en Inde, à la suite de la répression par les autorités communistes chinoises d’un soulèvement tibétain.
Le Dalaï-Lama est considéré par ses nombreux partisans comme un maître à penser comparable au Mahatma Gandhi ou à Martin Luther King.
(…)
Le Parisien
En 2016, le chef spirituel tibétain avait jugé que le continent européen accueillait trop de migrants.
«L’Europe, l’Allemagne en particulier, ne peut devenir un pays arabe, l’Allemagne est l’Allemagne», a-t-il ajouté, en référence au fait qu’une majorité des migrants vient de pays arabes comme la Syrie ou l’Irak.
Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République, dit s’opposer à la venue de Médine au Bataclan.
Nous ne sommes plus seuls, dans la campagne que nous avons impulsée, avec le Siel, présidé par Karim Ouchikh, le Conseil National pour la Résistance Européenne, présidé par Renaud Camus, la Ligue du Midi, présidée par Richard Roudier, Résistance républicaine, présidée par Christine Tasin, et Riposte Laïque, présidée par Guy Sebag et dont je suis le porte-parole.
Après l’Appel de Cent patriotes, relayé par des premiers soutiens, après la mobilisation que nous mettons en place, le silence des forces de gauche, et encore plus des laïques, était de plus en plus intenable.
Notre amie, l’historienne franco-libanaise Lina Murr Nehmé, spécialiste de l’islam, explique fort bien ce que signifient, dans le langage musulman, les paroles de la chanson de Médine, « Don’t laik », écrite le 1er janvier 2015, une semaine avant le massacre de Charlie Hebdo. Quand le rappeur islamique appelle à crucifier les laïcards, comme à Golgotha, c’est très loin d’être une provocation innocente, comme il essaie de le dire maintenant.
On s’étonne, dans ce contexte, du silence assourdissant de Jean-Luc Mélenchon, d’Alexis Corbière et de tous les députés Insoumis, qui se disent républicains et laïques. Peur de fâcher Danielle Obono, plus proche des thèses de Médine et des Indigènes de la République ? On ne comprend pas davantage le silence de Caroline Fourest, qui se prétend féministe et laïque, et héritière de Charlie Hebdo. Pas davantage celui des universitaires militants de la laïcité comme Henri Pena-Ruiz ou Catherine Kintzler, et pas plus celui des associations qui prétendent défendre la laïcité et la loi de 1905. On aimerait entendre la si talentueuse Zineb et l’équipe de Charlie Hebdo : aux abonnés absents. Quant au Printemps Républicain, depuis que son mentor, Manuel Valls, lorgne sur Barcelone, il paraît avoir disparu du décor, malgré le temps libre dont dispose le préfet Clavreul qui s’est mis en disponibilité de sa fonction.
Mais nous découvrons, seulement maintenant, à cinq semaines de l’échéance du 19 octobre, un texte issu d’un site appelé « Réseau 1905 », publié fin août, qui paraît s’opposer à l’initiative, lui aussi.
Dans un registre semblable, dans le journal Marianne, Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République (CLR) s’indigne, lui aussi, de ce concert mais renvoie dos-à-dos ce qu’il appelle l’extrême droite identitaire et les islamistes, leur reprochant de paralyser le débat, rien de moins. Il a une phrase terrible, pour résumer sa pensée : « pris en étau entre ces deux identitarismes, l’immense majorité des Français, laïques, républicains, souffrent« . Sakoun renvoie donc dos-à-dos les assassins islamistes et les patriotes qui refusent l’islamisation de leur pays. En 1940, aurait-il amalgamé dans le même rejet les nazis et Jean Moulin ?
Remarquons par ailleurs que quinze jours après ces publications, ils ne paraissent pas avoir bougé une oreille…
Pourtant, ces militants font un constat que nous partageons, sur la provocation que constitue ce concert de Médine au Bataclan. Ils en expliquent fort bien la symbolique provocatrice et décrivent parfaitement qui est ce rappeur militant islamique. Ils en concluent donc, fort logiquement, par la demande d’interdiction, sans expliquer par ailleurs qui ils interpellent et comment ils comptent procéder pour obtenir cette interdiction.
Il auraient pu démontrer que le simple nom de Médine est une référence à l’extermination, par décapitation, de centaines de prisonniers juifs, à Médine, justement, par le prophète Mahomet. C’est comme si un néo-nazi chantait sous le nom d’Auschwitz…
Ils affirment, de manière fort intéressante, qu’ils sont exaspérés de se faire qualifier de racistes, de fascistes et d’être amalgamés à l’extrême droite parce qu’ils osent dénoncer (pourtant fort timidement) les conséquences de ce qu’ils appellent l’islamisme en France.
Mais ensuite, sans doute affolés d’être amalgamés par la bien-pensance à notre mouvance, ils se sentent obligés de se démarquer de nos positions en estimant que nous étions très méchants et que, bien sûr, ils n’avaient rien de commun avec nous.
Lors d’un débat qui, avec mon amie Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des Femmes, m’avait opposé, en 2011, chez Schneidermann, à Bernard Teper, alors président de l’Ufal, et à Nadia Geerts, surnommée la Caroline Fourest belge, nous avions eu droit au coup des années 1930 et à Doriot. Sept ans plus tard, alors que, hélas, les faits nous ont donné raison, ils n’ont pas bougé d’un pouce, enfermés dans un dogmatisme laïque totalement déconnecté des réalités.
Si encore ils étaient capables de proposer des actions contre l’islamisation de notre pays. Mais qu’ont-ils fait, concrètement, contre la guerre que livrent les soldats d’Allah contre notre modèle laïque ? Rien !
Ils nous reprochent, si nous comprenons bien, d’oser attaquer frontalement l »islam, de nous opposer à la construction de mosquées et de demander la remigration des musulmans qui prônent la charia dans notre pays. Nous serions intéressés de savoir comment, dans un pays qui compte plus de 10 millions de musulmans, selon le président du CFCM lui-même, avec une démographie qui leur est favorable et une accélération de l’invasion migratoire, majoritairement musulmane, nos vaillants militants laïques entendent continuer à défendre la loi de 1905 que Macron, en accord avec les associations musulmanes, détricote consciencieusement avec son prétendu Islam de France. Mais là n’est pas l’essentiel.
Nous avons pris note de la volonté de ces laïques, qui se disent de gauche, de s’opposer à la venue de Médine au Bataclan. Nous avons remarqué qu’ils en appellent à la cohésion nationale, pour s’opposer à cette forfaiture, tout en paraissant vouloir exclure de cette cohésion tous ceux qui n’ont pas leur vision angélique de l’islam. Donc nous.
La balle est dans le camp de ces laïques de gauche. Soit leur texte n’est qu’un effet d’annonce, sans lendemain, et ils sont déjà résignés à ce que ce concert se tienne. Dans ce cas, nous n’allons pas perdre de temps avec eux.
Soit ils sont réellement déterminés à ce que ce concert soit annulé, et ils doivent annoncer ce qu’ils comptent faire. Nous, nous organisons une montée nationale sur Paris et nous appelons les Parisiens à venir nombreux devant le Bataclan, à 18 heures, le vendredi 19 octobre. Nous tiendrons à cet effet une conférence de presse, à Paris, le vendredi 21 septembre, pour expliquer aux journalistes (pour l’instant silencieux) les raisons de notre action et les moyens que nous allons mettre en œuvre.
Dans ce contexte, ces laïques de gauche ont le choix entre deux solutions.
Rester chez eux, parce que nous sommes présents, pour préserver leur virginité, et refuser toute entente nationale. Cela ferait le jeu de Médine et de ses complices et ne les empêchera pas de se faire qualifier de fachos, puisque les islamistes ont compris qu’en faisant le coup du racisme et de l’extrême droite, ils muselaient toute la gauche.
Participer, le temps d’un soir, et plus si affinités, à un combat commun avec des personnes dont ils ne partagent pas l’ensemble de la vision du monde, venir avec un drapeau bleu blanc rouge, chanter la Marseillaise avec nous et empêcher le concert de se tenir. En 1940, cela s’appelait la Résistance.
Donc, malgré notre grand scepticisme, nous ne demandons qu’à être agréablement surpris et accueillerons avec un grand plaisir tous les militants laïques qui se disent de gauche, s’ils veulent se joindre à notre initiative contre la tenue du concert de Médine au Bataclan. Nous faisons nôtre cette phrase magnifique de Renaud Camus : « Les Gaulois de la onzième heure seront accueillis à bras ouverts. On ne dira pas un mot de leurs palinodies. On étendra un voile pudique sur leurs tergiversations. On fera comme s’ils avaient toujours été là et ne nous avaient jamais traînés dans la boue. Mais qu’ils viennent, cette fois, qu’ils viennent en masse, qu’ils viennent de partout en France et d’ailleurs. Qu’ils ne se cherchent pas d’excuse, qu’ils triomphent de leurs empêchements, qu’ils n’aillent pas dire « je viendrai si je suis sûr qu’il y a du monde ». Ne dites pas si je peux, pouvez. Tous ceux qui ne seront pas le 19 octobre devant le Bataclan auront la France et son Histoire sur la conscience. Ceux qui y seront peuvent encore la sauver et, qui sait, l’Europe avec elle. On ne va pas les laisser au MACRON, tout de même »…
Sécurité / Le cache misère des prisons françaises
Après avoir enchaîné les déconvenues, le ministre de la Justice, Nicole
Belloubet, a présenté son plan pour lutter contre la surpopulation carcérale. Face à l’urgence, le garde des Sceaux préfère mettre la poussière sous le tapis.
Union Européenne / Fronde anti-Orban : premier coup de semonce
C’est un véritable procès d’inquisition. Viktor Orban, le premier ministre hongrois doit affronter un vote des eurodéputés sur la manière dont il gouverne son propre pays. L’objectif de la manoeuvre, destituer la Hongrie de son droit de vote dans les instances européennes.
Politique / Macron veut séduire “ceux qui ne sont rien”
Le président des riches tente de séduire les pauvres ! Emmanuel Macron lance son opération séduction sociale… Résultat de cet exercice particulièrement délicat : des annonces pas vraiment à la hauteur et un monde associatif qui fait grise mine.
Au cours du week-end dernier, nous avons sollicité un certain nombre de personnalités afin qu’elles signent notre appel « Pas de Médine au Bataclan ».
Nous avons reçu essentiellement des réponses enthousiastes – ou des non-réponses matérialisées par le silence… peu courageux – et une explication, détaillée par son auteur qui, bien que scandalisé par la présence de Médine au Bataclan, ne voulait pas signer l’appel au nom de son attachement farouche à la liberté d’expression.
Cela l’honore. Chacun a en tête la phrase célèbre attribuée à Voltaire : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous ayez le droit de le dire. »
On ne va pas refaire ici les débats qui ont eu lieu lors de l’interdiction de Dieudonné. Je voudrais juste donner ici mon point de vue, qui est valable hic et nunc. Ici et maintenant. J’insiste sur ce point. Il y a l’éthique, la morale, la philosophie, les engagements politiques… qui font un être humain avec son caractère, un être dont on peut presque savoir à l’avance, justement, ce qu’il pensera de telle ou telle situation.
Mais il y a aussi, face aux principes, la réalité et l’adaptation à celle-ci.
Voici donc ce que je répondrai à tout ami qui refuserait de demander l’interdiction de Médine :
Je ne peux te comprendre, et encore moins partager ton point de vue, pour trois raisons fort simples :
1 – On n’est pas des gauchistes, on ne va pas reprendre et appliquer leur slogan « il est interdit d’interdire » !!! Un peu d’ordre dans ce pays, bordel ! Et pas d’ordre sans interdits.
2 – On est en guerre. Ce n’est pas le moment d’avoir des scrupules et des états d’âme. En face, tous les coups sont permis, il s’agit de vie et de mort, et nous on jouerait à la pucelle effarouchée ?
3 – En s’interdisant d’interdire les choses qui bafouent délibérément nos valeurs, notre Histoire, notre pays, on les abandonne, on les trahit. On laisse les autres les piétiner et on est des lâches de ne pas veiller à la mémoire des nôtres. Or qui, si ce n’est nous, sera gardien de la mémoire, du respect dû à nos morts ? Qui, si ce n’est nous, peut réagir et demander que l’inacceptable soit interdit ?
Un concert nazi à Oradour, il faudrait vraiment ne pas l’interdire ? Au nom de l’attachement à la liberté d’expression ?
Des centaines de djeunes piétinant les tombes des poilus à Verdun, il n’aurait pas fallu l’interdire ? Il ne fallait pas traîner dans la boue Hollande, qui a permis et voulu ce crime ?
Nous n’avons pas les moyens de détourner la tête au nom de nos principes. On a les deux pieds dans la boue et il faut avancer, prendre des décisions.
Les Résistants, entre 40 et 44, ont dû bien souvent oublier leurs principes, tuer bien qu’hostiles à la peine de mort, désobéir aux ordres du pouvoir en place, malgré leur attachement à la légalité…
Nous, patriotes, avons un devoir clair, nous mobiliser pour que n’ait pas lieu un concert monstrueux qui insulte nos morts. Et peu importe le moyen utilisé. Soit parce que Médine, devant la mobilisation, décide d’arrêter. Soit parce que le ministre de l’Intérieur, de crainte de trouble à l’ordre public, l’interdit. Soit parce que le ministre l’interdit parce qu’illégal, dangereux… comme ce fut le cas pour Dieudonné. Soit parce que la mobilisation est telle, le 19 octobre, que, malgré les forces de l’ordre, l’accès au Bataclan est impossible.
Si nous nous interdisons de rendre coup pour coup, nous sommes morts. Les autres, en face, ont tous les droits, se les donnent, interdisent par la violence, par les intimidations, par la justice tout ce qui défend notre identité, et nous on devrait « ne pas imiter nos ennemis » ?
La pseudo-tolérance que d’aucuns défendent s’appelle la dhimmitude et nous conduit tout droit à l’horreur, au renoncement, à la claque permanente, à notre disparition et, avec elle, à la disparition, justement, de toute liberté d’expression.
« Nous allons vivre une autre crise financière ; tous les gens intelligents la voient arriver », a pu déclarer Steve Bannon, l’ancien conseiller de Trump qui lui doit sa victoire. Depuis la chute de Lehman Brothers et le cataclysme de 2008, nous avons assisté à une mutation complète et ahurissante des banques centrales. L’initiateur, le pionnier de la folle politique monétaire d’assouplissement quantitatif a été la Banque du Japon, suivie par la Fed et ensuite la BCE.
Suite aux risques de défaut immédiat des États, de krach obligataire et boursier, les banques centrales se sont transformées en pompiers tout-terrain pour éteindre les multiples incendies avec des moyens inédits « non conventionnels ». Une véritable fuite en avant en pratiquant la politique des taux zéro, de l’endettement supplémentaire pour régler le problème du surendettement, de la création monétaire laxiste pour procurer des liquidités aux banques et faire baisser les taux d’intérêt du marché obligataire. La Banque de France détient, aujourd’hui, 20 % de la dette publique française tandis que la Banque du Japon détient 41 % de la dette publique japonaise (250 % du PIB).
Les banques centrales sont, aujourd’hui, coincées d’une façon irréversible et ne peuvent plus revenir en arrière en diminuant la masse monétaire et en augmentant ou en laissant monter les taux d’intérêt, sous peine de faillite des États, des entreprises zombies et d’écroulement des marchés obligataires et boursiers.
En fait, tout se passe comme si la Banque du Japon, la Fed et la BCE avaient décidé d’édifier ensemble une « Digue de Babel ». La réussite est, en apparence, totale puisque la digue tient et que les marchés sont au plus haut. En réalité, une masse d’eau énorme de dimension océanique continue inexorablement à s’accumuler et à monter de l’autre côté de la digue, tandis que les inconscients au sec continuent à spéculer, à faire grève, à se vautrer dans l’hédonisme individualiste matérialiste et à se moquer même des Cassandre réalistes. Mais, un jour, suite à la pression trop forte de l’eau, c’est-à-dire la perte subite de confiance, la « Digue de Babel » cédera et ce ne sera pas alors un vulgaire petit barrage de Malpasset, mais un tsunami océanique de dimension planétaire qui balaiera tout sur son passage et aura, pour conséquence, l’effondrement total du Système.
Les banques espagnoles sont un excellent exemple de la dangereuse interconnexion mondialiste des problèmes. Elles ont été sauvées, jusqu’à ce jour, en fusionnant, avec une aide d’urgence de 100 milliards d’euros, sans avoir encore rien remboursé. Mais les banques espagnoles sont exposées à hauteur de 83,2 milliards d’euros en Turquie, soit davantage que les 75 milliards réunis de la France, des États-Unis et du Royaume-Uni. Les crédits en devises étrangères, face à la baisse de la livre turque et à l’augmentation des taux d’intérêt, représentent 40 % de la dette de la Turquie.
En Argentine, les investissements espagnols s’élèvent à 28 milliards de dollars, soit un quart de l’investissement total étranger (les États-Unis, seulement 10 milliards). L’Espagne, à elle seule, représente plus de 40 % du risque des dettes de l’Amérique latine (Argentine, Mexique, Brésil). Pour se sauver de leurs risques européens, les banques espagnoles ont misé gros sur les pays émergents, cherchant à diversifier leurs risques avec des perspectives de rentabilité plus élevées. Mais gare en cas de retournement de situation.
Pour la première fois, depuis dix ans, la Banque centrale indienne a acheté de l’or. « Encore un petit moment, Monsieur le Bourreau ! » Il suffit de la perte subite de confiance d’un agent économique – ce qui fut le cas de la BNP, en 2008 -, d’un krach dans un seul pays tel que l’Espagne, la Grèce ou l’Italie pour que la réaction en chaîne se développe dans le monde et que tout explose. La « Digue de Babel » des banques centrales cédera aussi à son tour car l’arme atomique de l’assouplissement quantitatif, pratiqué alors sans limite et d’une façon exponentielle, nous conduira à l’hyperinflation du Venezuela ou de l’Allemagne en 1923. La crise de 1929 nous paraîtra, alors, comme un épiphénomène par rapport à ce qui nous attend !
« Quelle époque terrible que celle où des idiots dirigent des aveugles », selon William Shakespeare.
En deux jours, les contradictions profondes qui minent le parti de Laurent Wauquiez ont refait surface.
D’abord, il y a la campagne d’Erik Tegnér pour la présidence des Jeunes Républicains sur le thème de l’union des droites jusqu’au Rassemblement national. Une campagne qui a le don d’affoler tous les tenants de la « ligne rouge », notamment les juppéo-centristes qui se réunissaient, dimanche, à Bordeaux, autour de leur chef, sans parler de Xavier Bertrand, qui a quitté les LR.
On saura, la semaine prochaine, si la candidature de Tegnér sera validée par les instances dirigeantes du parti. Un test sur la volonté de Laurent Wauquiez d’assumer vraiment une ligne de droite…
Mais, dès ce mercredi 12 septembre, à Strasbourg, a eu lieu un test, peut-être plus important, pour la crédibilité de Laurent Wauquiez : les députés européens, et donc ceux du PPE – groupe auquel appartiennent les élus LR -, ont voté pour l’activation de l’article 7 contre la Hongrie. Viktor Orbán, venu défendre la position de son pays, notamment sur son refus de l’immigration, appartient lui aussi au PPE. Jean Leonetti, porte-parole LR, a maladroitement justifié, dans L’Opinion, ce vote contre Orbán qui, selon lui, « s’est malheureusement détaché des règles européennes et du PPE ».
Donc, lâchage du PPE et de la droite LR. En effet, seuls trois des seize députés LR (dont Nadine Morano) ont voté contre l’ostracisme qui pourrait être infligé à la Hongrie, si la procédure allait jusqu’au bout. Rachida Dati, Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie et Geoffroy Didier, qui viennent régulièrement tenter de nous séduire avec leurs airs martiaux, se sont abstenus. Quant à Renaud Muselier, il n’a même pas pris part au vote.
Or, ce matin même, le même Renaud Muselier déclarait à Var-matin :
« Je pèserai dans ma famille politique et je défendrai le PPE (Parti populaire européen), c’est-à-dire la droite française au niveau européen. La ligne va de Orbán à Lamassoure, et c’est pareil pour les LR. Je souhaiterais que ce soit monsieur Leonetti qui pilote notre liste pour les élections. »
Le 12 septembre 2018 est donc une nouvelle journée des dupes LR (des dupes ? Des hypocrites ? Des traîtres ? On ne sait plus) : le matin, « la ligne va de Orbán à Lamassoure », l’après-midi, elle va de Lamassoure à Lamassoure, et Orbán est lamentablement lâché par des députés LR en fin de mandat. Ils ont choisi Macron contre Orbán et ils ont eu tort. Cela ne sera pas sans conséquence, notamment pour les élections européennes de mai prochain. Dans un tweet, Erik Tegnér demandait à Laurent Wauquiez de ne pas reconduire les députés français qui ont trahi leur allié du PPE et un pays ami. Mais le mal est fait. Et cela ne suffira pas.
Laurent Wauqiuez et la droite LR ne pourront pas nous convaincre de leur sincérité sur les questions d’identité et d’immigration s’ils ne sont pas capables, quand il le faut, de s’engager clairement et de s’opposer à ces diabolisations. C’est une question de démocratie élémentaire et de respect des valeurs de leurs électeurs.
Il est, d’ailleurs, révélateur que la fracture au sein de LR, qui s’agrandit un peu plus aujourd’hui, se fasse au niveau de la jeunesse, de l’Europe et de l’immigration : en s’obstinant dans un conformisme centriste, les chefs LR condamnent leur parti à un dépérissement sociologique. En rejetant Tegnér comme Orbán, toutes choses égales par ailleurs, LR deviendra un parti de retraités qui ne pèsera plus que 10-15 %.
Depuis des années, la liste des occasions manquées par la droite LR pour se ressaisir est immense. Ce mercredi 12 septembre 2018, Laurent Wauquiez en a ajouté une nouvelle. Mais c’est aussi une occasion de clarification qui ouvre un espace considérable à droite pour constituer une liste anti-Macron (qui s’est, d’ailleurs, empressé d’applaudir au vote du Parlement européen). Une liste « pro-Orbán » ? Plus, mieux que cela : une liste qui défende, non pas les « valeurs de l’Union européenne », que les Juncker and Co. ont, du reste, bien du mal à définir, mais notre civilisation européenne.
Aujourd’hui, dimanche 9 septembre, les Suédois sont aux urnes et les grands médias aux abois : la Suède, pays de l’exemplarité sociale, est au bord du gouffre. Tentée de basculer du côté obscur de la force. Selon le dernier sondage, le parti des Démocrates de Suède, qualifié d’extrême droite, est crédité d’une première place aux législatives avec 24,8 % des voix.
L’horreur, donc, et l’incompréhension totale. Comment, ce pays où le merveilleux surgit à chaque coin de rue, où l’on ouvre les bras à l’Autre pour déverser la manne dans sa bouche affamée, ce pays-là serait tenté par la peste brune ? Pourquoi ce peuple d’agneaux est-il prêt à se jeter dans la gueule de la bête immonde ?
Et donc, pour en savoir plus, France 2 propose, samedi, au JT de 20 heures, un reportage censé nous « expliquer cette poussée extrémiste ».
Interrogé par Delahousse, c’est Laurent Desbonnets qui commente le « paradoxe de ce pays » qui bénéficie « d’une croissance solide et d’un chômage quasi inexistant ». Mais la Suède est aussi « le pays qui a accueilli le plus de migrants proportionnellement à sa population ».
« Nous avons pu suivre de l’intérieur tout ce processus d’intégration suédoise, souvent cité en modèle, d’une générosité inédite mais aujourd’hui remise en cause »,
dit le journaliste qui nous emmène alors au cœur de Stockholm, au festival Musique et food trucks, « un modèle de diversité ».
Dans le public et les cuisines, « quelques-uns des 440.000 migrants arrivés ici depuis 2015 » (dont 160.000 pour cette seule année-là) et « pour beaucoup de Suédois, c’est une chance ». De grands blonds aux belles dents bien rangées font ainsi part de leur joie de vivre dans ce pays où, « aujourd’hui, 19 % des habitants sont nés à l’étranger ».
Comment le pays fait-il pour intégrer tout ce monde ? À merveille, bien sûr. D’abord, à l’agence pour l’emploi, tout est traduit en six langues, et puis chaque arrivant reçoit les services d’un interprète. « Les Suédois sont très bien organisés, c’est le luxe, ici », dit un Syrien fraîchement débarqué. L’économie suédoise manque de main-d’œuvre et, « pour aider les nouveaux arrivants, l’État prend en charge jusqu’à 78 % de leur salaire ». Ainsi, 46 % des immigrés trouvent un emploi en moins de trois mois. Et pour ceux qui ne travaillent pas tout de suite ou qui sont trop jeunes, l’État propose « une formation gratuite pour apprendre le suédois, jusqu’à deux ans de cours intensifs ». Cela leur ouvre toute une série d’aides publiques : soins médicaux gratuits, école gratuite, logement, etc
Au total, nous dit-on, la Suède dépense chaque année près de quatre milliards d’euros pour aider et intégrer les migrants, « une générosité aujourd’hui remise en cause par beaucoup de Suédois », et « des critiques relayées par des partis d’extrême droite qui ont réussi à placer l’immigration au cœur de la campagne électorale ».
Et ? Et rien de plus. Pour quelles raisons, ce revirement ? On ne sait pas, car Delahousse enchaîne sur une info capitale : la rencontre Macron-Mélenchon. Parce que ça, c’est de l’info, coco !
Ce reportage est la parfaite illustration du vide de France 2. Totalement orienté, il n’apporte aucune des réponses ni même de simples informations qu’il prétend offrir au téléspectateur. Pas un mot sur le pourquoi du vote « extrême » et la montée des partis qualifiés, avec mépris, de populistes. Point pourtant essentiel à l’affaire, on ne donne même pas le chiffre de la population suédoise ! Elle est de moins de 10 millions d’habitants.
Les Suédois en ont-ils marre de financer l’État-providence ? Se sentent-ils dépossédés de leur histoire, de leur culture ? Y a-t-il des problèmes d’insécurité liés à l’immigration ? On ne sait pas. La réponse n’intéresse pas France 2, qui ne sort pas de son manichéisme à front de bœuf.
Notre télévision d’État préfère voir des nazis partout, c’est plus simple.
Essen – Déchaînement de violence contre la police devant un bar à chicha, suite à un contrôle de routine.
Des captures d’écran d’une vidéo montrent comment un agresseur a attaqué une jeune policière (26 ans) en la faisant tomber et lui tirant les jambes. Elle tente de se relever mais un autre homme lui donne un coup de pied dans l’abdomen.
Enfin, un collègue intervient pour la protéger de nouveaux coups de pied et de poing.
L’agresseur arrêté est âgé de 17 ans. Il est d’origine libanaise.
La policière est à l’hôpital. Elle est grièvement blessée.
France – Lyon (69) – Il s’agit bien d’un acte terroriste qui, fort heureusement, a échoué.
L’individu qui a pénétré sur le tarmac de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry et qui a été finalement appréhendé criait bien « Allahu akbar », selon les policiers qui l’entouraient, et il a annoncé qu’il était « un envoyé de Dieu ».
Les questions qui se posent sont : comment cet individu, âgé de 31 ans, a-t-il pu, à bord d’une voiture volée, une Mercedes immatriculée au Luxembourg, circuler durant des heures dans la région lyonnaise sans être intercepté par les forces de l’ordre ?
Il a parcouru à contresens, sur plusieurs dizaines de kilomètres, depuis le département de l’Ain, les autoroutes A46 puis A42.
Repéré par les CRS, il a foncé tout d’abord vers l’aéroport d’affaires de Bron, tentant au passage d’écraser des passants, puis il s’est dirigé vers le quartier central et populaire de la Part-Dieu, enfin, il a repris sa folle équipée vers l’aéroport de Lyon-Saint-Ex, brisant deux portes vitrées situées à l’entrée principale du Terminal 1, blessant au passage, sans doute involontairement, un ouvrier qui travaillait, puis a foncé à tombeau ouvert vers la piste.
Ce « déséquilibré », bien entendu, aurait pu massacrer des dizaines de personnes sur son très long parcours.
Cela aurait pu devenir l’une des actions terroristes les plus graves de 2018.
On lui a tiré dessus à plusieurs reprises, sans l’atteindre, vraiment désolant (dans ce cas il est nécessaire de revoir totalement l’entraînement au tir de toutes nos forces de l’ordre !) ou alors volontairement et, finalement, c’est un agent de sécurité de l’aéroport qui a réussi à le « plaquer » au sol, devant des dizaines de véhicules de police et de gendarmerie totalement impuissants.
Sommes-nous vraiment en guerre ?
Je suis désolé, moi qui défends souvent les forces de l’ordre, d’affirmer qu’elles ont été totalement défaillantes et que par leur incapacité à interpeller ce « terroriste », elles auraient pu être responsables d’une véritable tuerie !
Nous attendons, non pas les félicitations désormais habituelles du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, mais une enquête pour déterminer les responsabilités dans ces graves défaillances car, si l’auteur de cette action terroriste avait été un peu moins « déséquilibré » et un peu plus déterminé, les morts se seraient comptés par dizaines.
Combien d’années encore faudra t-il supporter ces politiciens minables, ce ramassis d’incapables qui se prélassent dans les palais de la République aux frais du contribuable, qui ne pensent qu’à leur carrière, avec le Sénat en ligne de mire, ce cimetière des éléphants de la politique, pour y finir à 90 ans, après s’être copieusement servis pendant des décennies, sans jamais avoir servi le pays ?
Ce sont des prédateurs et des fossoyeurs de la nation. Depuis la fin des Trente Glorieuses, ils ont tout détruit et ont ruiné le pays pour plusieurs générations.
Industrie, agriculture, système de santé, école, services publics, police et armée, tout a été saccagé par l’immigration de masse et par les délires mondialistes de l’UE.
La France de 1975 était une nation riche, avec une économie moderne et performante. Aujourd’hui, elle périclite sur les ruines de l’intégration et dans l’illusion mortelle d’une société multiculturelle paradisiaque.
Nos dirigeants, de gauche comme de droite, sont incapables de résorber le chômage, de restaurer l’ordre républicain dans les cités, d’assurer la sécurité élémentaire à laquelle tout citoyen a droit, de rétablir les finances du pays et de combattre l’islamisme qui ravage les banlieues.
Ils ne savent que capituler et se résigner. Ils ne savent que subir.
La France est devenue l’hôpital du tiers-monde alors que 30 % des Français diffèrent leurs soins faute de moyens. Nos retraités sont saignés au prétexte qu’ils sont des nantis, alors qu’ils n’ont jamais connu la semaine de 35 heures ou les 5 semaines de congés payés, certains ayant même travaillé dès l’âge de 14 ans.
Nos politiques ne savent que parader, faire des promesses sans lendemain. Ils ne savent que mentir et tromper les citoyens. Leur bilan n’est qu’un chapelet d’échecs, à cause de leur renoncement permanent et de leur lâcheté viscérale.
Et que lis-je dans la presse du jour ?
Que la propagation de l’idéologie islamiste devient alarmante !
On croit rêver. Mais c’est vraiment se foutre du monde.
Voilà des décennies que le pays s’islamise, à l’école, à l’hôpital, dans les services publics et maintenant dans les entreprises, et on vient de découvrir l’eau chaude !
En 2004, le rapport Obin dénonçait déjà la dangereuse islamisation de l’école.
Et qu’a fait le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, un certain François Fillon ? Il a enterré le rapport !
Le péril islamiste est connu depuis des décennies.
Tous les services de renseignement ont tiré le signal d’alarme auprès des autorités. Mais tous les rapports ont été enterrés.
Bien des intellectuels ont également sonné le tocsin. On les a diabolisés.
Sans parler du seul homme politique qui a eu raison 40 ans avant tout le monde. Le Pen, un patriote infatigable qu’on a traîné dans la boue parce qu’il défendait la France.
À part JMLP, qui n’a jamais eu le pouvoir, tous les décideurs politiques sont coupables de trahison. Pas un seul n’a œuvré pour protéger le pays.
Le rapport diffusé par l’Institut Montaigne et élaboré par Hakim El Karoui ne fait que décrire ce que les sites identitaires dénoncent depuis des lustres :
Le patient travail de sape que mènent les barbus pour islamiser l’Europe, et la France en particulier, selon un processus savamment orchestré par nos amis saoudiens, mais aussi en Turquie ou chez les Frères musulmans d’Égypte.
Le rapport nous dit que cette idéologie est une menace aussi dangereuse que le communisme. Pas possible ?
Il aura fallu attendre qu’il y ait un égorgé par jour aux cris de « Allahu akbar » et qu’une multitude de mini-califats essaiment dans nos banlieues pour réaliser que les islamistes défiaient notre civilisation et qu’il était temps de se mobiliser !
Mais le réveil n’est pas pour demain. Non seulement nos dirigeants refusent de fermer les frontières, mais ils se montrent incapables d’imposer les règles d’assimilation indispensables à la cohésion nationale et à la survie du pays.
Les chiffres.
En moins de 15 ans, le nombre de salafistes a augmenté de 900 %.
Quelques centaines en 1990 selon les RG.
5 000 en 2004
15 à 20 000 en 2015
30 à 50 000 aujourd’hui !
13 719 personnes sont inscrites au fichier des radicalisés dont 1 977 mineurs.
Les salafistes sont partout, jusque dans les campagnes. Ils tiennent 150 mosquées, de nombreux commerces, les clubs de sport, s’infiltrent dans les écoles, les services publics et ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
La France, avec ses 9 millions de musulmans, davantage qu’en Angleterre et qu’en Allemagne, est la cible privilégiée des barbus qui propagent leur idéologie à très grande vitesse grâce à Internet, ce “muezzin qui appelle à l’islamisation mondiale”, comme le dit le Figaro.
Ce quotidien a détaillé le maillage Internet de la propagande islamiste dans le monde.
On compte 1,2 million de comptes islamistes francophones.
Les 5 principaux islamistes saoudiens rassemblent plus de 87 millions de followers sur Twitter, soit moins qu’Obama, qui est suivi par 102 millions de fidèles, mais plus que Trump qui en compte 52 millions.
Bref, cet état des lieux n’a rien de nouveau, si ce n’est qu’il actualise des chiffres de plus en plus inquiétants.
Mais où sont les solutions ? El Karoui ne propose rien.
L’enseignement de l’arabe à l’école, alors que les immigrés ne maîtrisent pas le français en arrivant en 6ème. On a déjà donné.
L’arabe n’est pas un vecteur de la science et du progrès. 99 % des ouvrages en arabe concernent l’islam. Où sont les revues scientifiques occidentales traduites en arabe ?
Si les 130 nationalités qui peuplent nos banlieues réclament le droit d’étudier leur propre langue, l’école républicaine ne sera pas le creuset de l’intégration des immigrés, mais celui de la désintégration de la nation.
Il est consternant de voir le ministre Blanquer se plier à cette volonté. Quelle déception ! Il voulait revenir aux fondamentaux, il va promouvoir l’arabe !
Quant à créer une organisation neutre et indépendante pour lutter contre l’islamisme et gérer les flux financiers, c’est encore une illusion.
Le CFCM ayant échappé au contrôle de l’État pour tomber entre les mains des pays étrangers qui se déchirent pour dominer l’islam de France, Arabie, Qatar, Turquie, Algérie et Maroc, on voit mal comment une telle organisation, récoltant la taxe halal, pourrait rester indépendante et à l’abri des convoitises étrangères !
Le constat d’El Karoui est bon, mais les solutions sont inexistantes.
Fermer les frontières, fermer les 150 mosquées salafistes, supprimer la double nationalité, déradicaliser l’école, toucher les familles au portefeuille dès la moindre incartade, s’opposer à toute revendication communautariste et repousser l’islam dans la sphère privée, ce serait déjà un premier pas.
Mais voilà 30 ans que l’État tente d’organiser une religion qui est en fait un code de vie du musulman, qui gère toute son existence. C’est donc mission impossible.
Pour combattre l’islamisme, il faut d’abord cesser de l’alimenter en fermant les frontières. Inutile de compter sur Macron pour décider cette mesure de bon sens.