. Emmanuel Macron, Monsieur mille milliards de dette publique


Articles    : Avril 2025Mar 2025Fev 2025Jan 2025 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr

°° WEBTUBE : La dernière donnée officielle sur la dette publique de la France a été fournie, la semaine dernière, par l’INSEE pour le quatrième trimestre 2024, fin 2024. Elle s’élève à 3.305 milliards d’euros, en augmentation de 1.023 milliards depuis qu’Emmanuel Macron a accédé à la présidence de la République (stock de dette de 2.282 milliards au 30 juin 2017), en hausse (énorme) de 45 %. Ces mille milliards et plus représentent près du tiers (31 %) du stock total de dette publique, tout cela en sept ans seulement. La dette est passée de 101 % à 113 % du PIB. Rappelons que quand François Fillon, Premier ministre, évoquait, en 2007, une « France en situation de faillite », on était seulement à 67 % et son alerte n’a, constatons-le, conduit à aucun ressaisissement.

Comment cela s’est-il passé ? Le candidat Emmanuel Macron de 2017 était « raisonnable », en matière de finances publiques, puisqu’il promettait à la fois une baisse des dépenses (60 milliards de baisse, à l’issue du quinquennat 2017-2022), la suppression de 200.000 postes de fonctionnaires et une réforme « paramétrique » des retraites.

Quoi qu’il en coûte

Pourtant, le bilan du premier quinquennat en matière de réforme est très faible. Pire : tout a volé en éclats, dès fin 2018, avec la crise des gilets jaunes, mais beaucoup plus encore lors de la pandémie de Covid-19, de 2020 à 2022. Emmanuel Macron et la France ont pris l’option d’un confinement très sévère à partir de mars 2020, avec deux états d’urgence sanitaires, trois confinements nationaux, fermeture des commerces non essentiels, les auto-attestations…

L’économie et la société ont alors été largement arrêtées. Cela a provoqué une énorme récession économique (8 % du PIB en 2021), compensée par une totale ouverture des vannes des finances publiques : fonds de solidarité, chômage partiel, prêts garantis par l’État : les revenus perdus des activités arrêtées du fait de la gestion du Covid-19 ont été compensés par la prodigalité publique, renforçant encore davantage la dépendance de nombreux Français à la dépense publique.

Tout cela est résumé dans la formule « quoi qu’il en coûte », répétée à satiété par Emmanuel Macron mais lancée, pour la première fois, le 12 mars 2020 et qu’il est utile de relire : « Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies. Quoi qu’il en coûte. Tout sera mis en œuvre pour protéger nos salariés et pour protéger nos entreprises, quoi qu’il en coûte. L’ensemble des gouvernements européens doit prendre les décisions de soutien de l’activité, puis de relance. Quoi qu’il en coûte. »

L’ardoise en matière de dette publique est énorme, puisqu’on avait embarqué 640 milliards de dette, mi-2022, depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron aux affaires. Rappelons que d’autres pays, à l’instar de la Suède en Europe, n’ont pas arrêté leur économie sans avoir des résultats sanitaires plus mauvais que la France et qu’il faut compter en sus l’emprunt européen de 750 milliards, décidé en juillet 2020, dont la France devra contribuer au remboursement.

Emballement de la dette

Mais la dette continue à s’emballer après la pandémie, avec des dérapages massifs de l’exécution budgétaire en 2023 et 2024, tout cela pour arriver aux 1.000 milliards de « dette Macron ». Le thème de la dette publique a largement disparu du débat public, avec un seul candidat évoquant le sujet lors de la présidentielle 2022 (Éric Zemmour et ses 7 %). Au contraire, la phase inflationniste de 2021-2023 a ouvert la voie à de nouvelles dépenses, à l’instar du bouclier tarifaire énergie, la France ayant les pires déficits de la zone euro alors que la situation s’améliore, par exemple, chez nos voisins du sud.

La rhétorique guerrière apparue récemment dans les propos présidentiels et la nécessité d’augmenter les dépenses militaires ne laissent augurer rien de bon, pour les finances publiques. Les immenses difficultés à réformer le système social et le niveau énorme des impôts en France conduisent à une nouvelle augmentation de l’endettement, soit en direct soit via des mécanismes européens.

On prête à Emmanuel Macron de grandes ambitions personnelles pour diriger les institutions européennes, avec ses récents propos martiaux. En tout état de cause, il devrait laisser aux prochaines équipes françaises un niveau inédit de dégradation des finances publiques.

Comme la France cumule déficit public et déficit extérieur, il faut se rappeler, avec l’aide du site fipeco, que la dette publique est détenue à moitié par des non-résidents et près d’un quart par la Banque de France pour le compte de la Banque centrale européenne. Il y a la un double facteur décisif de perte de souveraineté, car comme l’indique Louis-Ferdinand Céline, « on ne meurt pas de dettes. On meurt de ne plus pouvoir en faire. »

Georges Le Breton, dans BV

. Pourquoi trump veut-il provoquer une récession ? | Idriss Aberkane reçoit Philippe Béchade


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°° WEBTUBE : Analyse approfondie des dernières déclarations de Donald Trump sur les tarifs douaniers et leur impact potentiel sur l’économie mondiale. Alors que le président américain a lancé son “Liberation Day” le 2 avril 2025, imposant des droits de douane réciproques massifs – 20 % sur l’UE, 34 % sur la Chine, et bien plus encore –, beaucoup s’interrogent : cherche-t-il délibérément à provoquer une récession ? Avec notre invité spécial, l’économiste et analyste financier Philippe Béchade, nous décrypterons les motivations derrière cette guerre commerciale sans précédent, ses conséquences sur les marchés, et ce que cela signifie pour vous. Posez vos questions en live et ne manquez pas ce débat explosif !

Et à l’occasion du live Philippe Béchade met également à disposition un rapport gratuit dans lequel seront analysées :

  • Les risques majeurs pesant sur la dette française, l’immobilier, l’euro, la fiscalité et les marchés financiers
  • Nos recommandations concrètes pour protéger votre épargne face aux menaces fiscales à venir, et les stratégies à adopter pour en limiter l’impact.

🗳️ Pour télécharger gratuitement le rapport spécial élections de Philippe Béchade, cliquez ici : https://bit.ly/3WkDp4P

. L’affaire Marine Le Pen définitivement pliée (ou pas) : L’avis d’un magistrat


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°° WEBTUBE : Le séisme de la condamnation à l’inéligibilité de Marine Le Pen soulève bon nombre de questions auxquelles BV, qui a recueilli l’expertise juridique d’un magistrat (qui tient à garder l’anonymat), tente d’apporter des réponses pour analyser les chances de la candidate de pouvoir se présenter en 2027.

Pas de politisation de la Justice

Notre interlocuteur, qui ne s’étonne pas du « bruit considérable » provoqué par la condamnation à l’inéligibilité de Marine Le Pen, relève avant toute chose que « dans une République qui proclame, à l’article premier de sa Constitution, “la souveraineté nationale appartient au peuple”, il paraît choquant que trois personnes, fussent-elles des juges aguerris, décident à la place de 46 millions d’électeurs (34 à 37 % des électeurs sont, d’ores et déjà, décidés à voter pour elle) ».

Mais notre magistrat « ne voit pas pour autant dans la condamnation de Marine Le Pen une politisation de la Justice » : car « les magistrats qui composaient la 11e chambre sont exempts du reproche de partialité même s’ils sont, en revanche, d’un type psychologique de justiciers, rigoureux et intransigeants ». Un avis qui tranche sur les déclarations des responsables du RN qui, forts des résultats engrangés par le Syndicat de la magistrature aux dernières élections (33%) et sa volonté affichée de faire barrage à l’extrême droite lors des dernières élections de 2024, dénoncent de leur côté une décision prise par des « juges rouges ».

Éviter le trouble à l’ordre public ?

Pour autant, la décision d’exécution provisoire d’inéligibilité justifiée aux fins « d’éviter un trouble irréparable à l’ordre public démocratique » pose question. « Le tribunal invoque le risque d’atteinte à “l’ordre public” car, à ses yeux, l’accession au pouvoir de personnalités politiques aux pratiques illégales est un mal absolu, analyse notre magistrat pour qui, paradoxalement, la notion d’atteinte à l’ordre public est relative ». Il s’étonne d’un remède qui pourrait s’avérer pire que le mal, car « la révolte des électeurs ou, à l’inverse, leur désaffection des urnes peut aussi bien être considérée comme une atteinte à l’ordre public. Si Mme Le Pen n’est pas digne d’être élue, pourquoi ne pas laisser les électeurs le lui dire ? »

Au tour du MoDem et de Jean-Luc Mélenchon ?

« Marine Le Pen n’est pas un cas isolé ; le MoDem et Jean-Luc Mélenchon sont, eux aussi, poursuivis pour des emplois fictifs au Parlement Européen, à la même époque, pour des faits qui leur sont reprochés et semblent robustes. Mais ceux-là pourraient, de leur côté, être sauvés par le calendrier judiciaire », rappelle notre interlocuteur pour qui, « au vu de l’argumentation du tribunal, les faits sont établis ». Mais qui nécessitent d’être replacés dans le contexte de l’époque : « Durant des décennies, il était parfaitement connu et même admis que les partis politiques se financent “sur la bête”. Dans le cas particulier du Front national, ce parti qui réunissait déjà un nombre considérable de voix n’avait accès qu’à des financements très limités parce qu’ils avaient peu de sièges en raison des scrutins majoritaires les mettant toujours en minorité. Il en aurait été très différemment avec des scrutins proportionnels. Comme les autres partis minoritaires, gênés par cette réglementation assez injuste, le Front national a tiré sur la corde. »

Le risque de l’appel

En quelques heures, la cour d’appel s’est décidée à examiner l’affaire dès l’été 2026. Comment, dès lors, expliquer un tel empressement ? De l’avis de notre interlocuteur, « la cour d’appel est gênée aux entournures » ; dans cette affaire, « l’exécution provisoire a porté une atteinte considérable au droit de faire appel qui est un droit inviolable ». Sans illusions, il ajoute : « Malgré cette célérité, la campagne électorale sera forcément particulièrement difficile pour cette candidate dont l’avenir reste obéré par une possible condamnation avant la présidentielle. »

D’autant, poursuit-il, qu’« en interjetant appel, Marine Le Pen court un risque très lourd ; elle a toutes les chances d’être également condamnée et la cour d’appel ne pourra alors pas écarter la peine obligatoire d’inéligibilité, ce qui reviendrait à l’exclure définitivement de l’élection présidentielle 2027 » et, de surcroît, nous renverrait inéluctablement à ce « problème démocratique qui reste donc entier : qui doit choisir le président de la République : les juges ou les électeurs ? »

Récuser les magistrats ?

Les défenseurs de Marine Le Pen sont-ils pour autant passés à côté d’autres leviers d’action qui auraient permis d’éviter cette condamnation, telle la possibilité de récuser ceux qui allaient la juger ? Hypothèse écartée par notre interlocuteur qui explique à BV : « Pour récuser il faut des éléments robustes et il faut le faire à l’ouverture du procès, ce qui, en l’espèce, n’était pas le cas ; on ne connaît pas d’engagement politique ou syndical à la présidente du tribunal. » Ce que corrobore Stéphane Durand-Souffland, chroniqueur judiciaire au Figaro, qui décrit Bénédicte de Perthuis comme « encartée nulle part ». Mise à part son admiration déclarée pour la juge Eva Joly (ancienne députée européenne EELV) qui a « changé [s]on destin ».

La dernière chance

L’affaire est-elle pour autant pliée et Marine Le Pen définitivement empêchée ? « J’entrevois une solution : obtenir la grâce présidentielle, ce que le président de la République peut délivrer à titre individuel, imagine-t-il, à la condition – contrairement à cette idée largement répandue sur les plateaux télé, ces dernières heures – que Marine Le Pen acquiesce au jugement, c’est-à-dire qu’elle reconnaisse les faits et accepte sa peine. »

« Une grâce présidentielle n’est pas un désaveu de la Justice, laquelle a bien fait son travail, mais un moyen pour éviter la révolte des électeurs du Front national et rassurer les autres formations politiques qui ont, elles aussi, mis le doigt dans la confiture et pourraient bien encourir les mêmes peines », conclut notre interlocuteur.

. Raquel Aphatie remplace Jean-Michel Garrido sur RTL


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°° WEBTUBE : Jean-Michel Aphatie avait quitté RTL suite à son retrait de l’antenne pour ses propos outranciers sur la colonisation. Raquel Garrido le remplace et exprime son accord avec lui. Le clone de Jean-Michel Aphatie était à l’essai, dans la matinale de RTL. Après deux semaines passées sur le fauteuil de son prédécesseur, Raquel Garrido a été jugée digne de l’occuper jusqu’à la fin de la saison. La direction lui fait travailler ce parler rocailleux qui était la marque de la version originale. À l’aide de cours intensifs, elle parvient à répéter : « Les nazis se sont comportés comme nous en Algérie. » Avé l’accent

La baisse d’audience, coûte que coûte

Sur RTL, la baisse d’audience doit se poursuivre coûte que coûte. Quelques auditeurs hésitaient encore à rejoindre Europe 1, la nouvelle recrue devrait finir de les convaincre. Même discours victimaire, même autoflagellation… La réplique n’a rien à envier à son modèle. Seules la robe et la chevelure noire la distinguent de celui qu’elle remplace. Certains ont pu croire que le gars Jean-Michel avait accompli sa transition de genre. Des lettres adressées à « Jeanne-Michelle Aphatie » commençaient à affluer dans les bureaux de la station. La rédaction a mis un terme à la confusion. C’est bien le gars Rideau qui assure désormais la chronique « repousse-auditeurs ».

Pour enrayer le phénomène, les instances dirigeantes avaient décidé, en janvier, de réduire les écrans publicitaires. Moins de Darty et de Conforama, 4 pubs par heure au lieu de 6, mais pas question de supprimer la promotion de l’idéologie gauchiste. Une fois par semaine, moins 20 % sur les cartes LFI. Retour de la valise RTL avec plein de Mélenchon dedans. De beaux efforts qui ne parviennent pas à rattraper le retard pris sur France Inter. Trop de frilosité dans l’approche, pas assez d’Aphatie de toutes les couleurs et de tous les genres. Les experts sont unanimes : à moins de trois Aphatie par jour, un média en mal d’antifas ne peut espérer rivaliser avec les audiences de la radio d’État.

L’éloge du grand maître de la repentance par celle qui lui a succédé redonne espoir à ses employeurs. À son arrivée, Rachel Garrido valide ce pour quoi Jean-Michel Aphatie a été mis en retrait de l’antenne : « Il a fait avancer le débat sur la connaissance qu’ont les Français de leur propre histoire. Il a eu 100 % raison de rappeler les faits historiques de la colonisation de l’Algérie par la France. » La repentance de la direction envers le chroniqueur qu’elle a sanctionné rejoint la ligne de l’ex-insoumise. Mise à l’écart d’Aphatie et colonisation de l’Algérie…. Ne serions-nous pas en présence de deux crimes contre l’humanité ?


Jany Leroy
, dans BV

. Quelles sont les villes les plus frappées par la délinquance près de chez vous ?


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°° WEBTUBE : Cambriolages, violences sur la voie publique, atteintes aux véhicules et usage de stupéfiants : Boulevard Voltaire vous livre aujourd’hui en exclusivité la carte de France des villes les plus touchées par la délinquance en 2024.

https://www.bvoltaire.fr/quelles-sont-les-villes-les-plus-frappees-par-la-delinquance-pres-de-chez-vous

Méthodologie
Parmi les 14 catégories de délits répertoriés dans la Base statistique communale de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales, nous avons retenu les délits suivants : « cambriolages de logements » (taux pour 1.000 logements) ; « autres coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus » et « vols violents sans arme » qui relèvent des violences sur la voie publique (taux pour 1.000 habitants) ; « vols de véhicules », « vols dans les véhicules » et « vols d’accessoires sur véhicules » qui relèvent des atteintes aux véhicules (taux pour 1.000 habitants) ; et, enfin, l’usage de stupéfiants (taux pour 1.000 habitants).
Nous avons distingué les petites villes (de 5 à 20.000 habitants), les villes moyennes (de 20 à 50.000 habitants) et les grandes villes (+ de 50.000 habitants).
Nous avons privilégié la moyenne annuelle sur la période triennale 2022-2024, ce qui permet de dégager les tendances en cours en lissant les éventuelles fluctuations conjoncturelles.
Les infobulles de notre carte interactive indiquent : le nom de la commune, la population INSEE au 1/1/2022, les données pour la période triennale 2022-2024 et les données sur la seule année 2024. La taille des marqueurs est relative à la catégorie de ville : grande, moyenne ou petite. Un onglet situé en haut à droite permet de sélectionner l’une ou l’autre des catégories de délits.
Le tableau interactif permet une recherche par type de délit ou par commune et de classer les communes par taux pour mille et par nombre de délits.

En nous appuyant sur les données issues de la Base statistique communale de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales, mise à jour le 27 mars dernier, nous avons demandé à notre partenaire Data Realis d’établir le top 30 des villes ayant enregistré les plus forts taux de cambriolages, de violences sur la voie publique, d’atteintes aux véhicules et d’usage de stupéfiants sur la période triennale 2022-2024, pour la métropole comme pour les DROM (Départements et régions d’outre-mer).
À un an des élections municipales, ces tendances triennales révèlent les communes où la sécurité quotidienne devrait être au cœur des débats locaux.

Méthodologie
Parmi les 14 catégories de délits répertoriés dans la Base statistique communale de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales, nous avons retenu les délits suivants : « cambriolages de logements » (taux pour 1.000 logements) ; « autres coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus » et « vols violents sans arme » qui relèvent des violences sur la voie publique (taux pour 1.000 habitants) ; « vols de véhicules », « vols dans les véhicules » et « vols d’accessoires sur véhicules » qui relèvent des atteintes aux véhicules (taux pour 1.000 habitants) ; et, enfin, l’usage de stupéfiants (taux pour 1.000 habitants).
Nous avons distingué les petites villes (de 5 à 20.000 habitants), les villes moyennes (de 20 à 50.000 habitants) et les grandes villes (+ de 50.000 habitants).
Nous avons privilégié la moyenne annuelle sur la période triennale 2022-2024, ce qui permet de dégager les tendances en cours en lissant les éventuelles fluctuations conjoncturelles.
Les infobulles de notre carte interactive indiquent : le nom de la commune, la population INSEE au 1/1/2022, les données pour la période triennale 2022-2024 et les données sur la seule année 2024. La taille des marqueurs est relative à la catégorie de ville : grande, moyenne ou petite. Un onglet situé en haut à droite permet de sélectionner l’une ou l’autre des catégories de délits.
Le tableau interactif permet une recherche par type de délit ou par commune et de classer les communes par taux pour mille et par nombre de délits.

LIEN : https://www.bvoltaire.fr/quelles-sont-les-villes-les-plus-frappees-par-la-delinquance-pres-de-chez-vous

. La chanson du jour, The Cranberries – When You’re Gone


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°° WEBTUBE : groupe de rock alternatif originaire de Limerick, en Irlande, formé en 1989 et devenu populaire au début des années 1990. Le groupe est composé de Dolores O’Riordan (chant, claviers, guitares), Noel Hogan (guitares, chant, également membre de Mono Band), Mike Hogan (basse, chant) et Fergal Lawler (batterie, percussions, également membre de The Low Network). Cette chanson (When you’re gone) ne vous laisse pas indifférent. La voix de Dolores est claire, d’une telle pureté qu’on pense qu’un ange est venu vous chanter cette chanson rien que pour vous. Je sais que vous allez passer cette chanson en boucle…. Vous avez bien raison ! Elles est et restera intemporelle.

°° WEBTUBE : Alternative rock band from Limerick, Ireland, formed in 1989 and became popular in the early 1990s. The band consists of Dolores O’Riordan (vocals, keyboards, guitars), Noel Hogan (guitars, vocals, also a member of Mono Band), Mike Hogan (bass, vocals) and Fergal Lawler (drums, percussion, also a member of The Low Network). This song (When you’re gone) leaves no one indifferent. Dolores’ voice is clear, so pure that you think an angel came to sing this song just for you. I know you’ll be playing this song on repeat… You’re right! It is and will remain timeless.

. L’Alliance Asiatique: les choses se précisent par Charles et Emmanuelle Gave.


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°° WEBTUBE : 01:54 Marre des Cassandres! 07:00 Saisie de vos comptes bancaires? 15:00 La Carte à regarder 32:00 Ce qui va se passer aux USA et avec la CIA

. Ursula von der Leyen bientôt en prison ? – Politique & Eco avec Frédéric Baldan


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°° WEBTUBE : Pour qui travaille Ursula von der Leyen ? Entourée à Bruxelles de plusieurs dizaines de milliers de lobbystes, la présidente de la Commission européenne est au centre d’un vaste réseau de trafic d’influence. Avant même son arrivée à la tête de l’exécutif européen, Ursula von der Leyen était déjà membre de lobbys opaques : Forum économique mondial, Conférence de Munich sur la sécurité (financé par Lockheed Martin). Elle a également engraissé (indument) des cabinets de conseil comme McKinsey avec des centaines de millions d’euros lors de son passage au ministère allemand de la Défense entre 2013 et 2019.

Sa gestion de la crise covid apparait aujourd’hui comme le plus grand scandale financier de l’histoire de l’UE. Les messages SMS qu’elle a échangé avec le patron du laboratoire Pfizer, Albert Bourla, pour négocier des contrats à hauteur de 35 milliards € restent encore secrets malgré les poursuites du New York Times et de nombreux collectifs. La “justice européenne”, directement liée aux intérêts d’Ursula von der Leyen, la couvre encore mais pour combien de temps ? La digue commence-t-elle à se fissurer ? Sentant le vent tourner, la présidente de la Commission européenne augmente toujours plus les dépenses, au mépris du Pacte budgétaire, comme avec son plan de 200 milliards € lancé le 11 février pour développer l’intelligence artificielle ou encore le plan ReArm Europe pour 800 milliards €… le tout pour préparer son mystérieux projet de “Nouvelle Europe” (Das neue Europa) en lien avec l’Agenda 2030 de l’ONU… Frédéric Baldan, auteur de “UrsulaGates : la compromission par les lobbys”, qui a porté plainte contre Ursula von der Leyen, notamment pour corruption et prise illégale d’intérêts, affirme détenir les contrats négociés avec Albert Bourla. Il dénonce une violation des droits fondamentaux et compare l’UE à une plateforme de détournement et de blanchiment d’argent public. Il est l’invité de “Politique & Eco” pour un numéro historique ! A la suite de “Politique & Eco”, retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée : “Bayrou en mode été, Macron en mode alerte”.

. « Raciste, sioniste » : des militants obligent un professeur à arrêter son cours


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°° WEBTUBE : « Ils ont voulu intimider le professeur. Ils ont voulu lui faire comprendre qu’à Lyon 2, si tu ne penses pas comme eux, tu pars. » Ce mardi 1er avril, aux alentours de 15 heures, une quinzaine de militants pro-Palestine ont interrompu le cours de Fabrice Balanche, maître de conférence en géographie, à l’université Lumière Lyon 2. Aux cris de « Raciste, sioniste, c’est vous les terroristes ! », ces activistes masqués ont contraint le professeur à « quitter l’amphithéâtre et à mettre fin à son cours », rapporte l’université, contactée par BV. « Ils ont remis en cause des propos tenus publiquement par l’enseignant, quelques jours auparavant, concernant une occupation en cours sur l’un des campus de l’université », précise la direction. 

En effet, le 30 mars dernier, Fabrice Balanche, professeur connu des médias pour ses expertises renommées sur la question syrienne, était intervenu brièvement à l’antenne de CNews pour dénoncer l’occupation d’une salle de l’université « par des étudiants d’extrême gauche […], des gens qu’on peut qualifier d’islamo-gauchistes ». Suite à cette manifestation en plein cours, « l’université Lumière Lyon 2 dénonce ce type d’agissements inacceptables. Elle réaffirme sa volonté d’assurer le déroulement serein de ses activités de formation et mettra tout en œuvre pour que cette situation ne se reproduise pas. »

Rupture du jeûne sur le campus

Les faits commencent à la mi-février. Pour protester contre le coupes budgétaires dans l’enseignement supérieur, des étudiants, regroupés en collectifs « révolutionnaires » et « anti-France », décident d’occuper une salle de l’université. Là, ils organisent des distributions alimentaires, des drag-shows, des expos sur les squats lyonnais ou encore des projections de films pro-Palestine. Fin mars, ces militants d’extrême gauche annoncent sur leurs réseaux sociaux leur intention d’organiser deux soirées « rupture du jeûne » avec « un coin prière », dans le cadre du ramadan. Sur leurs affiches, ils mettent en avant une jeune femme voilée et un homme en qamis. C’en est trop, pour les militants de l’UNI qui décident de « monter au créneau ». « On a averti la présidence de l’université. Jusqu’à présent, elle achetait un peu la paix sociale en leur laissant occuper la salle, mais là, elle leur a clairement fait comprendre qu’elle refusait l’organisation d’événements cultuels », explique Nathan, responsable de l’UNI Lyon, contacté par BV. Comme le rapportent les militants d’extrême gauche, eux-mêmes, la présidente de Lyon 2 leur a d’abord proposé de « requalifier » leur événement en « repas partagé ». Concession qu’ils ont refusée. Résultat : la rupture du jeûne prévue dans les locaux de l’université a été officiellement interdite.

Indignés, les militants pro-Palestine, qui ne renonceront pas à organiser leur rupture du jeûne, dénoncent une décision « islamophobe » et « raciste ». Ils vont même jusqu’à accuser l’université d’être une « institution coloniale, raciste et fascisante ». Outre des caricatures dégradantes de la présidente de l’université partagées sur Instagram, des accusations de racisme et des tags violents à son encontre, ces militants décident ensuite de bloquer le campus Porte-des-Alpes en signe de protestation. C’est dans ce contexte que Fabrice Balanche prend la parole sur CNews pour dénoncer les méthodes de ces activistes. Les représailles ne se font pas attendre. Deux jours après le passage de l’enseignant sur la chaîne d’informations, « ils ont envoyé les membres les plus virulents et les plus violents pour interrompre son cours », souligne Nathan. Depuis, les assemblées générales continuent et les militants occupent même, la nuit, l’une des salles de la faculté.

Une prise de conscience de la direction

Ces manifestations virulentes rythment malheureusement le quotidien de Lyon 2 depuis de nombreuses années. « Les militants d’extrême gauche font régner un climat de terreur, raconte le responsable de l’UNI Lyon. Il y a des agressions verbales, des agressions physiques… Si vous ne pensez pas comme eux, vous êtes isolés des groupes. Ils se rendent compte qu’ils commencent à perdre de l’influence sur les étudiants, que l’UNI progresse et, donc, ils se montrent plus virulents. » Jusqu’à présent, la présidence de l’université Lyon 2 semblait « laisser faire ». Mais après une « prise de conscience », la nouvelle direction aurait décider d’« intensifier les efforts ». « Ça ne pourra pas se faire en deux jours, mais on voit que la nouvelle présidente prend des décisions dans le bon sens. Avec l’UNI, on soutient donc la présidence de l’université. On l’encourage à prendre des sanctions à l’égard de ces étudiants et de leurs associations », conclut Nathan.

Clémence de Longraye, dans BV

. C’est aujourd’hui que Trump déclare sa guerre commerciale au monde entier


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°° WEBTUBE : « Make America Wealthy Again », « Rendez sa richesse à l’Amérique » Le canal de Panama, le Canada, le Groënland ou la paix en Ukraine, tout cela reste  encore assez flou dans la politique internationale de Donald Trump. Mais pour ce qui est de la guerre commerciale qu’il promet à toute la planète, c’est ce soir que l’hôte de la Maison-Blanche déclenche les hostilités. C’est « le jour de la libération ».

Au menu, taxes et droits de douane à tout va pour tenter de résorber les 1 200 milliards de dollars de déficit commercial que l’Amérique cumule chaque année avec ses partenaires commerciaux, autant dire avec le monde entier, y compris la Russie.

On attend les chiffres mais cela s’annonce brutal. On ne sait pas encore si Trump va instaurer une taxe universelle pour tous, ou bien faire du cas par cas avec chaque pays.

C’est la guerre contre les « Dirty 15″, les « 15 salopards » (source : Le Figaro Economie).

C’est avec ces pays que les Etats-Unis affichent les principaux déficits commerciaux :

– Chine : 320 milliards de dollars de déficit.

– UE : 247 md.

– Mexique : 176 mds.

– Vietnam : 129 mds.

– Taïwan : 76 mds.

– Canada : 74 mds.

– Japon : 72 mds.

– Corée du Sud : 70 mds.

– Inde : 50 mds.

– Thaïlande : 48 mds.

– Suisse : 49 mds.

– Malaisie 26 mds.

– Indonésie : 19 mds.

– Cambodge : 13 mds.

– Afrique du sud : 9 mds.

Le secteur le plus touché serait l’automobile, puisque 48% des voitures vendues aux Etats-Unis en 2024 ont été importées. Les premium allemandes, très prisées des élites d’outre-Atlantique, sont dans le collimateur de Trump.

Pour lui, c’est très simple, on doit acheter américain. Ce qui oblige les constructeurs étrangers à délocaliser vers les Etats-Unis et ce que de nombreuses marques vont d’ailleurs faire.

En coulisses, plusieurs pays tentent de négocier avec Trump pour sauver les meubles. Un deal comme les aime le milliardaire.

Tous les experts tentent d’évaluer les dégâts consécutifs à ce coup de massue sur les échanges commerciaux.

L’UE menace de riposter, mais comme toujours elle est divisée et se révèle plus douée pour les discours que pour l’action. Ursula von der Leyen prétend avoir « un plan solide » pour répondre à Trump, mais elle s’empresse d’ajouter :  » Nous ne voulons pas nécessairement prendre des mesures de représailles, mais nous le ferons si nécessaire. »

Ce qui est certain, c’est qu’une guerre commerciale avec les Etats-Unis serait catastrophique pour la zone euro, qui est déjà très malmenée avec la guerre en Ukraine, laquelle a torpillé sa compétitivité en coupant le gaz russe.

Selon la BCE, des droits de douane réciproques feraient chuter le PIB de la zone euro de 0,5%. Cela représente une centaine de milliards d’euros sur un PIB de 18 800 milliards.

Pour un pays comme la France, plombé par une dette approchant  les 3 500 milliards et qui affiche une croissance déjà bien inférieure à 1%, ce serait encore un coup dur de plus, alors que le pays est à l’arrêt depuis la dissolution.

Il est clair que, pour Trump, droits de douane et sanctions sont le pilier de sa politique internationale. Il fera sans doute plier l’Europe sans grande difficulté car elle est faible et divisée.

Mais pour ce qui est de mettre les BRICS au pas, il se cassera les dents.

Parmi ces derniers, la Russie, l’Afrique du Sud et le Brésil sont tous assis sur un fabuleux trésor géologique. Tous ne veulent plus des diktats du monde unipolaire à la botte des Etats-Unis. Trump est sans doute un excellent homme d’affaires, car un milliardaire est rarement un idiot. Mais la manière avec laquelle il appréhende les dossiers les plus épineux, façon Règlements de comptes à O.K. Corral et menaces en tous genres, cette arrogance teintée de désinvoltureen dit long sur ses limites en ce qui concerne le domaine international. Trump est un homme d’affaires, pas un politicien.

Il veut la grandeur de l’Amérique mais se coupe de l’Europe et du Canada, ses seuls alliés avec l’Australie. Comprenne qui pourra. Ce n’est certainement pas seule contre tous que l’Amérique va dominer le monde et s’attaquer à la Chine.

Sa façon de gérer le dossier ukrainien, maniant sans arrêt la carotte et le bâton  comme si le Tsar était un va-nu-pieds, révèle un amateurisme assez décevant alors que son élection promettait bon sens et pragmatisme.

Adossé à ses 6 200 têtes nucléaires, l’Ours russe ne va certainement pas se faire voler sa victoire militaire par un Donald Trump pressé d’en finir, alors que les objectifs de Poutine ne sont pas atteints.

S’il ne comprend pas que Poutine mène une guerre existentielle face à l’Occident conquérant et qu’il ne peut reculer avant d’avoir obtenu des garanties de sécurité pour la Russie et son peuple, c’est inquiétant.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque