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°° WEBTUBE : Le grignotage des « temples du savoir » tenus en principe de respecter la laïcité et la neutralité n’est pas nouveau. Entrisme. Phagocytage. Blocages. Banalisation des propos antisémites. L’islam s’impose. Mais il est « déconseillé » d’en parler si on veut faire carrière dans l’enseignement ou les médias.
Ainsi le livre de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler paru en mai 2023 « le frérisme et ses réseaux » a été ignoré dans un silence honteux par la plupart des médias mainstream.
Florence l’effrontée dénonçait publiquement ce que les opérateurs de terrain savent depuis au moins trois décennies. Mais sont obligés de taire sous peine de perdre leur emploi. De se faire tabasser. Et s’ils se rebiffent, d’être condamnés pour racisme par une justice dont de nombreux magistrats ont depuis longtemps choisi leur camp.
Dans les facs devenues fabriques de chômeurs, les assassins du Hamas et du Hezbollah sont des super-héros. Leurs émules exigent l’application de la charia à l’Université comme dans n’importe quelle enclave étrangère conquise. Multipliant provocations, intimidations, occupations de locaux. Interdictions de cours et de débats, violences physiques. Et menaces de mort tolérées quand des islamistes les profèrent.
Un universitaire chassé en plein cours de son amphi par une bande d’islamo-gauchistes, ce n’est pas nouveau. Mais celui-là proteste et dénonce la passivité de ses collègues et des pouvoirs publics.
Université de Lyon-2, premier avril 2025 à 15 heures. Peut-être encouragés par le bannissement politique de Marine la veille, preuve que l’État collabo est de leur côté, une vingtaine de voyous armés et cagoulés font irruption dans l’amphi où Fabrice Balanche, géographe spécialiste du Moyen-Orient, fait un cours sur les accords euro méditerranéens.
Il s’agit de protocoles douaniers destinés à favoriser les échanges de marchandises pour les pays du pourtour méditerranéen. Entre eux et avec l’Eurocrature. Israël qui commerce ouvertement avec plusieurs pays arabo-musulmans a signé ce traité de libre échange.
Une bande d’individus se disant pro-palestiniens entourent l’universitaire, brandissent des pancartes, et hurlent des menaces. Les provocateurs filment tout de bout en bout, espérant ne serait-ce qu’une réaction de mauvaise humeur de l’enseignant, pour que leurs relais dans les médias de connivence le présentent comme un affreux facho. Mais le prof ne tombe pas dans le piège. Il quitte l’amphi sous les insultes.
Le soutien au Hamas était un prétexte. La raison de ce déferlement de haine est l’interdiction, soutenue par Balanche, d’une cérémonie d’iftar (rupture du jeûne du ramadan) dans les locaux de l’université.
Le 28 mars, le prof avait dénoncé le blocage de la fac par des islamistes enragés, perturbés par la privation de nourriture, de sommeil et de sexe. Provoquant peu de réactions. Moins par crainte de ces énergumènes que parce que les Français redoutent une condamnation s’ils ripostent… Après cette intrusion musclée, Balanche a porté plainte. Une enquête a été ouverte par le parquet. Sans grand espoir qu’elle aboutisse. Comme d’habitude.
L’enseignant n’a pas pu identifier ses agresseurs mais il s’est rendu sur leur compte Instagram où ils revendiquaient l’intrusion. « Pas moins de huit pages me concernant, dignes de la propagande antisémite du IIIe Reich » dit le professeur. Le groupe venu perturber son cours et le contraindre au silence l’accuse d’être raciste, sioniste, « enjuivé », islamophobe. Et même complice des crimes d’Assad ! Parce que son sujet de thèse portait sur les Alaouites syriens.
Le fait déclencheur de la fureur des islamistes a été la décision de Fabrice Balanche de s’opposer à des étudiants mahométans appelant des coreligionnaires de l’extérieur, qui n’ont rien à faire dans les locaux universitaires, à venir fêter avec eux l’iftar… Pourquoi s’étonner de leur incompréhension et de leur indignation ? Puisque tant d’éminents représentants de la ripoublique, ministres, préfets, députés, maires, etc. ont célébré avec eux cette cérémonie d’un autre âge.
Quand il a vu déferler une foule de barbus en qamis et de femmes voilées, le référent laïcité de l’université a préféré fermer la salle convoitée. En représailles, des fanatiques ont décidé de bloquer le campus. « Nous avons assisté, ce 28 mars 2025, au premier blocage islamiste d’une université en France ! Ce n’était pas un blocage pour les retraites ou pour les moyens des étudiants, mais pour porter une revendication islamiste. »
Traité de kouffar colonialiste empêchant les musulmans de vivre leur foi, Balanche a commenté les incidents, deux minutes à la télé. Se collant une cible dans le dos. Il a beaucoup de chance de n’avoir pas encore été égorgé ou décapité. Il est probable qu’il va désormais devoir vivre caché, sous protection policière, comme des dizaines d’enseignants qui ont essayé de faire respecter la laïcité. Sans que des juges à cheval sur « l’État de droit » s’en émeuvent.
Ces incidents et ces agressions sont des épiphénomènes. Le djihad veut faire de la France une théocratie islamique. Et la politique de l’autruche de l’État empêche de réagir.
L’État est parfaitement informé. Des ministres condamnent vertueusement. Sans suites concrètes. Des commissions parlementaires ont planché sur le sujet depuis des années : Insultes, menaces, violences. Autocensure sur la Shoah, les colonies et l’évolutionnisme. Ils savent en haut lieu. Mais ils ne font rien. Complicité idéologique ? Corruption aux pétrodollars ? Lâcheté pour éviter des remous qui menaceraient leurs privilèges ? Un peu des trois sans doute.
L’universitaire menacé est détesté par la mouvance islamo-gauchiste car il ne fait pas l’apologie du Hamas ou du Hezbollah. « Ils ne supportent pas qu’on puisse avoir une vision historique des conflits au Proche-Orient, différente de la leur. »
Au début du mois d’avril, il avait participé à la Conférence annuelle des référents de l’enseignement supérieur pour la région Rhône-Alpes. On y avait évoqué les attentats islamistes, dix ans après le Bataclan. Il était intervenu, rappelant les attentats suicides de certains « croyants». Cela a déplu à deux ou trois imams qui l’ont dénoncé, exigeant qu’on le vire avant que la justice le condamne. Et la pusillanime bureaucratie universitaire s’est couchée en lui demandant de justifier ses propos !
La subversion sur les campus est de même nature que celle dans les banlieues où l’anti-France de Mélenchon a fait une OPA sur le vote islamique.
Cette récupération commencée avec le voile, la bidoche halal, les accusations de racisme, la critique du contenu des enseignements non conformes au coran, la valorisation des coutumes et croyances étrangères dans les comportements sociaux, s’est amplifiée avec la réponse d’Israël aux terroristes de Gaza.
Les prêcheurs procèdent par groupuscules informels. Sans leader connu, sans adresse fixe, sans avoir de comptes à rendre à personne sinon à quelques muftis invisibles. Les non-lieux pleuvent pour eux car les preuves sont rarement convaincantes. Si les juges sont inflexibles envers les patriotes français, il est rare que les poursuites contre des islamistes aboutissent, tant qu’ils n’ont encore tué personne. Là, il a fallu créer des juges spéciaux antiterroristes pour que la loi soit appliquée.
La stratégie des djihadistes s’inspire des leçons de Abou Moussab al-Souri, cofondateur de Daech. Cet individu considéré comme modéré par les crétins des médias, jugeait les attentats de masse contre productifs. Il suffit d’attendre que le fruit pourri tombe tout seul de l’arbre. Au besoin en secouant un peu les branches. Poésie orientale ?
Abou Moussab a théorisé la prise de pouvoir par l’islam dans nos pays grâce à l’éparpillement de groupes activistes perpétrant des attaques au couteau ou à la voiture bélier, générant un climat de terreur permanente afin de déstabiliser la société. Dans un deuxième temps, des commandos appuyés par des djihadistes importés déborderont des zones de non-droit en attaquant une police découragée et inerte puisque condamnée si elle se défend. Allah a su rendre les gouvernements européens tellement cons…
La troisième phase de la conquête territoriale se fera par le contrôle économique de la société, grâce aux capitaux considérables générés par le trafic de stupéfiants. Complétés par les généreuses dotations de nos amis les émirs du pétrole. La finance islamique n’est pas un mythe. On l’enseigne même à Paris.
Christian Navis, Riposte Laïque
. Bravo à Louis Aliot qui a fait applaudir Villiers, Dupont-Aignan et Zemmour
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°° WEBTUBE : Il y avait de tout, à Paris et en banlieue parisienne, ce dimanche. À Saint-Denis, le paltoquet Gabriel Attal a essayé de montrer que Renaissance existait encore, et pour ce faire, il a insulté grossièrement Marine Le Pen, la qualifiant de voleuse, ce qu’il faut oser quand on connaît le casier judiciaire de nombre d’élus macronistes pris les mains dans le pot à confitures, et les mystères sur le patrimoine d’Emmanuel Macron et l’apport de McKinsey au futur président de la République en 2017.
Place de la République, les Insoumis et les écolos ont essayé d’occuper le terrain, pour lutter, disent-ils, contre l’extrême droite qui ose critiquer les juges. Un énorme bide, puisque même les organisateurs n’annoncent que 15.000 participants, ce qui signifie, pour qui sait décoder les manipulateurs gauchistes, qu’ils n’étaient qu’entre 2000 et 3000.
La division de la gauche a profité au RN qui, sans faire un raz-de-marée, s’est honorablement sorti du défi que constituait ce rassemblement, et a réussi à mettre 10.000 personnes place Vauban, ce qui permet de sauver la face et de ne pas se prendre le bide qui était à craindre.
Bien sûr, chacun cherchera à exploiter les chiffres pour valoriser son initiative. Mais un événement est passé inaperçu, et mérite l’attention. Pour la première fois, à notre connaissance, un élu du Rassemblement national a eu des propos rassembleurs avec les autres composantes de la résistance patriotique.
Bravo. https://t.co/2nTxRAaVEE
— Erik Tegnér (@tegnererik) April 6, 2025
Dans ce passage, Louis Aliot, toujours maire de Perpignan, bien que lourdement condamné par la juge Bénédicte de Perthuis et ses complices, a salué et fait applaudir Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan, Éric Zemmour et Marion Maréchal, présente en tribune, mais qui n’a pas pris la parole.
C’est un premier pas, même si certains, tels Florian Philippot, seront sans doute frustrés de ne pas avoir été cités. On ignore si c’est une initiative personnelle de Louis Aliot ou bien une inflexion par rapport à la ligne sectaire impulsée par Marine Le Pen qui paraissait obnubilée par la volonté de détruire Reconquête et de n’apparaître que comme la seule alternative patriote aux mondialistes et aux immigrationnistes.
Si ce message de Louis Aliot pouvait permettre au camp patriotique d’en finir avec les polémiques inutiles et les exclusives, et mettre en place, notamment pour les municipales de 2026, partout où cela est possible, des listes de rassemblement de notre famille, alors ce rassemblement et les propos du maire de Perpignan n’auront pas été inutiles.
Un premier pas pour préparer l’échéance de 2027 – si on va jusque-là – et la meilleure réponse du camp patriote pour présenter, quoi que décident les juges, le candidat, soutenu par tous, qui aura le plus de chances de gagner.
Cyrano, Riposte Laïque
. L’Italie de Meloni chasse l’écriture inclusive des écoles par décret
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°° WEBTUBE : « Non aux lobbies LGBT ! Non à l’idéologie du genre ! », lançait, en 2022, Giorgia Meloni, en pleine campagne législative. La promesse qu’elle faisait il y a trois ans, le président du Conseil italien la tient aujourd’hui avec le soutien de son gouvernement.
Rome tranche sur l’écriture inclusive à l’école
Le 21 mars dernier, le ministère de l’Instruction et du Mérite diffusait une note à destination des chefs d’établissement et directeurs d’école leur enjoignant de bannir l’usage de l’écriture inclusive dans leur communication. Une précision qui vise la forme italienne de cette écriture « parfois constatée » dans les documents officiels de certains établissements en proie à un militantisme progressiste qui tente de s’imposer.
STOP ASTERISCHI E SCHWA
— Rossano Sasso (@roxsasso) March 21, 2025
AVANTI CONTRO L'IDEOLOGIA GENDER
Potrà sembrare poco importante, ma questa circolare in realtà segna un ulteriore passo avanti nella lotta contro l'ideologia gender.
Il Ministero dell'Istruzione e del Merito infatti, recependo una richiesta presente nella… pic.twitter.com/4EamVT1epo
Comme chez nous avec le funestement célèbre point médian, l’italien a vu émerger, dans certains cercles, l’usage de symboles censés neutraliser le genre grammatical des mots en remplaçant les traditionnels « -a » et « -o » par des signes typographiques comme l’astérisque (*) ou, à partir de 2015, le très branché « schwa » (ə). Problème : ces pratiques nuisent à la lisibilité et à l’accessibilité des textes, estime le ministère, qui appelle désormais à les proscrire. S’appuyant sur différentes recommandations de l’Accademia della Crusca, la plus ancienne institution de conservation de la langue italienne, le ministre Giuseppe Valditara rappelle que ces formulations ne sont « pas grammaticalement correctes » et qu’il convient de s’en tenir aux « structures codifiées » et à « l’orthographe traditionnelle italienne ».
La France, pionnière en théorie, ambivalente en pratique
Quant à nous, Français, si nous pouvons nous targuer d’avoir devancé nos voisins transalpins sur l’interdiction de l’écriture inclusive – actée dès 2021 par Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation nationale –, nous n’avons pas échappé au sempiternel « en même temps » que nous réservait un ministre macroniste. Car si Giorgia Meloni, à peine arrivée au pouvoir, s’était battue pour conserver la masculinisation de son titre de président du Conseil, refusant le néoféminisme grammatical, Jean-Michel Blanquer, lui, rétropédalait. Dans la foulée de son interdiction de l’écriture inclusive, il affirmait que « l’usage de la féminisation des métiers et des fonctions [devait] être recherché » au nom de « la garantie de l’égalité entre les filles et les garçons ».
Ce grand écart se reflète d’ailleurs dans les pratiques du ministère. Tandis qu’il proscrit cette « réforme totalisante » de la langue française, il continue de financer et d’agréer des associations qui en font un cheval de bataille. Parmi elles : Dulala, Avenir climatique, la Ligue des droits de l’homme ou encore le Planning familial, dont les affiches pédagogiques – destinées à un public scolaire – mêlent allègrement écriture inclusive, promotion de la non-binarité et militantisme transgenre. Autrement dit, ce que le ministère interdit officiellement, il le laisse entrer par la porte de service.
Là où l’Italie assume un cap clair, la France reste empêtrée dans ses contradictions. Une ambiguïté qui, faute d’être levée, continue de faire de l’école non plus un lieu d’instruction mais un terrain d’expérimentation idéologique.
Le planning Familial en panique…
— Séverine DUMINY (@SeverineDuminy) November 27, 2024
Grâce à l’action des Parents Vigilants, l’endoctrinement de certaines associations militantes au sein des écoles est désormais un fait reconnu et combattu.
Bravo à tous les parents qui se battent pour que l’école soit préservée des propagandes… https://t.co/EmXPxQG6CY pic.twitter.com/OOLs1YKfL9
Alienor de Pompignan, dans BV
. Non, Trump n’est ni fou ni idiot, il est impatient de refaçonner le monde
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°° WEBTUBE : On a rarement vu un crétin ou un illuminé devenir milliardaire. Trump n’est donc pas fou, mais c’est un homme pressé, un impulsif qui voudrait régler tous les problèmes en 24 heures.
Comme la guerre en Ukraine
Face à la détermination du Tsar, il a compris qu’il n’y a que deux solutions devant lui :
– Soit une paix aux conditions du Kremlin quand tous les objectifs russes seront atteints ;
– Soit une escalade occidentale pour faire plier Poutine, avec le risque bien réel d’une troisième guerre mondiale.
Mais vu que les Européens ont fait le choix de la poursuite de la guerre, nul ne sait ce que va réellement décider Donald Trump. Pour l’instant, il ménage la chèvre et le chou, se montrant tantôt conciliant ou tantôt menaçant à l’égard de Moscou. Qu’en est-il en coulisses ? Mystère.
Ou bien, comme le gigantesque déficit commercial américain
La guerre commerciale déclenchée cette semaine procède d’une analyse parfaitement logique, même si la méthode peut se révéler contre-productive par ses excès.
Sur le fond, Trump a raison. Sur la méthode, c’est du brutal. Trump préfère les actes immédiats aux grandes théories compliquées et aux débats stériles qui ne mènent nulle part. Il agit d’abord et ajuste ensuite.
Il faut bien comprendre que Trump est un patriote nostalgique de l’Amérique des années 1950, quand celle-ci produisait 70 % de la richesse mondiale, alors que l’Europe était anéantie et que le Sud global n’avait pas encore émergé.
L’équilibre de la terreur imposait une paix armée entre deux mondes, dont « le monde libre » occidental dominé à 100 % par les États-Unis. Dans l’imaginaire collectif, savamment entretenu par la magie d’Hollywood, l’Amérique était victorieuse de deux guerres, l’une contre le nazisme et l’autre contre l’impérialisme japonais. L’Europe lui devait donc sa liberté.
Si le monde était à nouveau en paix, c’était grâce à la grande Amérique. Nulle part il n’était fait référence au sacrifice de 26 millions de Russes qui avait permis de liquider 80 % de l’armée allemande. Nulle part il n’était question des deux bombes atomiques larguées sur Hiroshima et Nagasaki, qui avaient vitrifié en une seconde des centaines de milliers de civils, femmes, enfants, bébés et vieillards. La loi du plus fort ne se discutait pas, l’âme du Far West étant toujours bien vivante.
La grande Amérique dominait le monde et seul cela comptait, avec en ligne de mire la puissance de l’empire romain régnant pour des siècles. Depuis 1945, l’Amérique a le culte des vainqueurs et ne supporte pas qu’un rival menace sa suprématie.
C’est donc de cette Amérique que Trump est nostalgique. Le slogan MAGA est la parfaite illustration de la pensée trumpienne, simple, certes, mais certainement pas simpliste.
Pour lui, si l’Amérique n’est plus le phare du monde, c’est parce qu’elle s’est laissé dépouiller par l’idéologie mondialiste, qui enrichit toute la planète au détriment de la classe moyenne américaine, celle qui l’a élu.
Le mondialisme, aux yeux de Trump, c’est synonyme de désindustrialisation de l’Amérique, de délocalisation des entreprises, de dépendance aux sous-traitants étrangers et d’appauvrissement du peuple américain. Il faut donc y remédier d’urgence.
Réindustrialiser, relocaliser et assurer le plein emploi américain sans dépendre de pays étrangers. Pour cela, rien de tel que de tordre le cou au libre-échange en édifiant une barrière protectionniste à grands coups de matraquage douanier. Effet de stupeur mondial garanti.
Malheureusement, l’économie mondiale en 2025 n’est plus celle de 1950.
C’est un ensemble aussi fragile qu’une grille de mots croisés. Changez un seul mot et c’est toute la grille qui est chamboulée. À court terme, le risque d’inflation et de récession est donc majeur pour la planète.
L’économie mondiale est une immense toile d’araignée qui étend sa toile partout. Plus un seul pays, à part la Corée du Nord, ne vit en vase clos.
Si on peut comprendre le raisonnement de Donald Trump, qui veut en finir avec les 1200 milliards de déficit commercial que supportent les États-Unis chaque année, l’ampleur excessive des taxes ne peut que bouleverser le commerce mondial et se retourner contre le consommateur.
Le FMI anticipe déjà une perte pour le PIB mondial de 1,5 %. La croissance en Europe devrait tomber de 1 % à 0,5 %, ce qui est misérable avec une inflation qui va repartir à la hausse.
Les Bourses mondiales, qui aiment par-dessus tout la stabilité et détestent les mesures brutales, ont dévissé en deux temps. D’abord avec les annonces de Trump, ensuite avec la riposte chinoise qui instaure également une barrière douanière de 35 %.
Quand on observe l’économie américaine, on se demande pourquoi Trump a frappé si fort. Le grand patronat américain ne comprend pas un tel coup de massue.
Par exemple, l’industrie automobile du Michigan est totalement dépendante du Canada et du Mexique, qui fournissent les pièces détachées ou les moteurs. Certains modèles y sont même assemblés avant d’être exportés aux États-Unis. Les taxer à 25 %, c’est du suicide industriel.
L’habillement provient essentiellement d’Asie. Et quand le Vietnam est taxé à 45 %, cela ne va pas arranger le porte-monnaie du consommateur américain. Idem pour les grandes entreprises et les grands noms de la tech, qui se ravitaillent en Asie ou y font fabriquer leurs produits.
Tout est une question de mesure. Augmenter les taxes de 35 % pour la Chine déjà taxée à 20 %, cela porte le poids des tarifs douaniers à 55 %. Sachant que certaines entreprises américaines font fabriquer 80 % de leurs produits en Chine, cette guerre commerciale devient démentielle.
Tout cela n’augure rien de bon pour les États-Unis et le monde, même si l’intention de Trump est louable pour en finir avec le mondialisme débridé qui enrichit le Sud global et ruine l’Occident.
En finir avec l’appauvrissement de l’Occident et le déclassement des classes moyennes, quoi de plus louable, mais que le remède ne devienne pas pire que le mal. Il est grand temps de négocier pour apaiser le climat.
Trump a frappé fort et réveillé la planète. Maintenant il va falloir ajuster le tir au cas par cas et au plus vite. Faute de quoi le pourfendeur du mondialisme serait le grand perdant de sa propre politique.
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. La chanson du jour, Dire Straits – Brothers In Arms
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°° WEBTUBE : Pour cette chanson du jour, nous restons dans les vieux classiques en écoutant Dire Staits, Brothers in Arms . Dans cette chason, Mark Knopfler raconte la mort d’un soldat sur le champ de bataille entouré de ses camarades. «Nous n’avons qu’un seul monde, déclarait-il à l’époque, mais nous vivons dans des mondes différents, c’est juste stupide, vraiment. Nous sommes juste stupides de participer à n’importe quelle guerre». A méditer quand on voit en cemoment tous ces va-t-en guerre !
°° WEBTUBE : For this song of the day, we stay with the old classics by listening to Dire Staits, Brothers in Arms. In this song, Mark Knopfler tells the story of the death of a soldier on the battlefield surrounded by his comrades. “We only have one world,” he said at the time, “but we live in different worlds, it’s just stupid, really. We’re just stupid to participate in any war.” Something to think about when we see all these warmongers right now !
. Macron donne des leçons d’économie à Trump !
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°° WEBTUBE : Comme son ami Bruno Le Maire qui promettait l’effondrement de l’économie russe sous nos sanctions, notre vénéré Président a prophétisé que l’économie américaine allait s’appauvrir sous le coup de ses propres droits de douane, notre vénéré Président préférant l’anglicisme de « Tarif », au firmament de sa culture. Son style de grand maître reste péremptoire, sentencieux, assertif, c’est-à-dire dénué de raisonnement, comme le montrent ses deux phrases, extraites de son intervention. Mais qui oserait contredire notre vénéré Président ?
« On ne corrige pas des déséquilibres commerciaux en mettant des droits de douanes. Les bases de la théorie économique montrent le contraire. » E. Macron. Palais de l’Élysée 3 avril 16.24
Trump et avec lui toute l’Amérique seraient idiots, incompétents et ces décisions se retourneront sur eux bien avant de nous affaiblir. La petite musique russe revient. « Nos sanctions ne nous feront aucun mal, mais elles puniront les Russes car l’embargo les asphyxiera », disait l’autre brillantissime ministre des Finances. Le raisonnement, un peu faible, a failli sur le terrain. Un peu de modestie s’impose sans doute, mais est-ce possible de contester ces grands maîtres ? Macron a jugé la décision de Trump comme le maître juge l’élève : le vénéré Président serait-il un peu vaniteux, orgueilleux ?
Pour des économistes de l’ENA, qui n’en sont pas vraiment, la théorie économique vaut vérité d’Évangile. Comme en médecine en son temps, l’ENA enseigne l’arrogance, le scientisme dans tous les domaines. Macron a donc appris « les bases de la théorie économique », ignorant qu’il existe des théories économiques contradictoires et des modèles un tantinet plus compliqués que ces quelques affirmations dignes d’un lycéen. Mais lui a appris que le libre échange est bon pour le commerce et l’enrichissement des nations. C’est une certitude. Il a appris de manière manichéenne que les droits de douane et des attitudes protectionnistes, c’est affreux, réactionnaire, idiot et inefficace. Donc, Trump est un idiot puisqu’il met en œuvre une théorie idiote. À ce sujet, il est fascinant de voir nos grands médias répéter, sans aucun esprit critique, Trump est un idiot, les droits de douane c’est absurde, etc.
Malheureusement pour notre Mozart de la finance qui me fait de plus en plus penser à la caricature d’un disc-jockey célèbre, David Guetta, tapant avec acharnement sur la seule et même touche de son piano électronique, l’économie est aussi un jeu où les décisions des uns obligent les autres à réagir et que le « price maker » a parfois l’avantage du simple fait d’avoir changé la règle et joué le premier. A-t-il lu John Nash et quelques autres théoriciens économiques au-delà des bases qu’il nous balbutie ? Pas sûr.
Sérieusement, la restauration de droits de douane vise plusieurs objectifs. Le premier, générer des recettes fiscales importantes. Le second, orienter le consommateur vers des produits américains. Le troisième, créer les conditions d’un renouveau de la production locale pour satisfaire les besoins des consommateurs, en profitant de la période de protection. Le quatrième, ramener de l’activité et donc de l’emploi sur le sol américain. Les effets négatifs seront le risque d’inflation et le mécontentement des consommateurs si les produits importés n’ont pas d’équivalent et si leur consommation est régulière. C’est donc un pari sur une période.
Pour le marché automobile par exemple, une période de protectionnisme peut entraîner un repli du consommateur américain sur les voitures locales permettant un redressement économique des constructeurs dont la santé économique permettrait d’investir pour retrouver de la compétitivité, voire de l’attractivité technologique pour le consommateur. L’erreur grossière de Macron, c’est de croire de façon scolaire et binaire que la protection est mauvaise, que l’ouverture est bonne. Dans la situation de l’économie américaine, le pari trumpien n’a rien d’absurde.
Il a même le mérite d’obtenir le soutien de syndicalistes démocrates qui y voient le retour d’une économie de marché socialement responsable. Avec les droits de douane, le gouvernement Trump lutte aussi contre la concurrence déloyale de pays à très bas salaires. Le mécanisme peut s’avérer vertueux. Limiter les importations, restaurer la balance commerciale, augmenter les recettes fiscales, relancer l’économie nationale, restaurer puis accroître son efficacité, voire augmenter les salaires un peu plus tard. Au passage, une économie avec des protections redonne des lettres de noblesse au principe économique de Jean-Baptiste Say (sans doute ignoré du vénéré Président qui ne connaît que la base de la théorie économique, c’est lui qui le dit), J.B. Say disait que dans une économie protégée, l’ensemble des entreprises pouvaient utilement augmenter les salaires pour accroître la consommation dans un cercle plus fermé, les salaires donnés par les uns profitant aux entreprises des autres par la consommation, dans le cercle des entrepreneurs et des salariés sur un territoire protégé par les droits de douane.
D’ailleurs, mais Macron doit l’ignorer, des historiens de l’économie ont montré que les périodes de protection ont plus favorisé la richesse des nations qu’un libre échange qui appauvrit tous ceux qui subissent la concurrence déloyale. Il y a un débat sur l’enrichissement en période d’ouverture, malgré les vérités matraquées de la doxa officielle.
Bref, ceux qui sont catégoriques en matière économique sont surtout des doctrinaires. Le pari de Trump tient aussi à l’effet escompté sur les économies concurrentes. Comment les autres vont-ils réagir ? Trump ne vise-t-il pas une sortie partielle de la mondialisation au profit d’économie de blocs capables de subvenir à leurs besoins ? La réponse de la Chine, hérissant des droits de douane, signifie que la position de Trump est imitée. N’est-ce pas ce que visent les Américains ? Encourager les grandes économies à se concentrer sur leur développement local pour élever le niveau de vie par la consommation intérieure ? La vérité tient alors de cette théorie des jeux, c’est-à-dire le pari du comportement qu’adopteront les autres pays.
Bref, la formule de Macron, « On ne corrige pas des déséquilibres commerciaux en mettant des droits de douanes. Les bases de la théorie économique montrent le contraire », témoigne de son indigence intellectuelle comme dans de nombreux domaines. Son bilan économique en 8 ans plaide en faveur d’un jugement simple. Il ne sait pas, il ne comprend pas, il obtient des résultats catastrophiques. Sauf à imaginer que la chute de la France soit son projet, il me semble plutôt que nous avons une fois encore la démonstration de son arrogance et de sa fatuité. L’expression est d’une sottise inouïe.
Non, les Américains vont nous obliger à reconsidérer nos modèles économiques, privilégier le développement local, favoriser l’indépendance alimentaire, énergétique, industrielle. Or, depuis 8 ans, que reste-t-il de l’autonomie stratégique française ? Pas grand-chose. Toutes nos productions ont quitté le territoire, et même l’alimentaire est sacrifié pour quelques intérêts miniers pour l’automobile allemande, sans penser qu’il faudrait mieux innover sur des motorisations alternatives, non électriques. Seulement, cela signifierait que l’État cesse d’être bolchevique, à l’instar de l’UE ; en décidant de l’éolien, du moteur électrique ; comme dans les plans soviétiques, avec des bureaucrates et des législateurs qui décident à la place des inventeurs, des ingénieurs et des clients.
Peut-être bien que Trump va le surprendre, car les effets attendus de ces droits de douane sont bien ceux d’un sursaut du marché américain. Si celui-ci advenait dans les prochaines années, le jugement énarchique « Les bases de la théorie économique montrent le contraire », tomberait de nouveau aux oubliettes de la médiocratie qui nous gouverne, jusqu’à l’idiocratie qui nous menace vraiment.
Pierre-Antoine Pontoizeau, Riposte Laïque
. [MIEUX VAUT EN RIRE] Xavier Bertrand mis en PLS par Jean-Philippe Tanguy
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°° WEBTUBE : Cette semaine, dans Mieux vaut en rire, Marine Tondelier assume la justice politique, Emmanuel Macron se parfume et Anne Hidalgo ne reconnaît aucune erreur. Retrouvez, chaque vendredi, les perles politiques de la semaine.
. Lyon : « La fac est à nous, pas à Fabrice ! » Le professeur va porter plainte
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°° WEBTUBE : L’extrême gauche ne relâche pas la pression. Deux jours après avoir interrompu le cours de Fabrice Balanche, à l’université Lumière Lyon 2, les activistes pro-Palestine publient, sur leurs réseaux sociaux, un visuel à charge contre le maître de conférences. Ces militants considèrent en effet que l’enseignant « n’a rien à faire à Lyon 2 » et « exigent qu’il cesse d’enseigner ». Pour justifier leur action, ces activistes masqués accusent Fabrice Balanche de « propager [d]es discours racistes et génocidaires », d’avoir des « opinions coloniales » et de véhiculer « des idées nauséabondes ». Pire : l’enseignant, expert reconnu de la Syrie, « ose se plaindre régulièrement sur CNews » ! Ils appellent donc la direction à « sortir les racistes des facs ». « La fac est à nous, pas à Fabrice », martèlent-ils. Dans un autre communiqué publié ce 4 avril, ces militants « antiracistes » réitèrent leurs accusations. Ils demandent ainsi à la présidence de l’université de « reconnaître la position de militant d’extrême droite de Fabrice Balanche. […] Sa place n’est aucunement dans une université mais sur un plateau de CNews. » Ils pressent, par ailleurs, la direction de l’université de retirer son soutien au professeur.
Ces activistes d’extrême gauche en profitent pour attaquer quelques médias qui ont relayé leur irruption en cours, parmi lesquels Le Figaro, CNews et… Boulevard Voltaire. Le tort de BV ? Avoir, notamment, contacté l’université pour connaître la réalité des faits et diffusé une vidéo de leur action d’intimidation dans laquelle on voit ces militants huer le professeur et le contraindre à quitter la salle.
Nouvelle vidéo de militants d’extrême gauche intimidant le professeur @FabriceBalanche lors de son cours à @univ_lyon2.
— Boulevard Voltaire (@BVoltaire) April 3, 2025
Son crime ? Avoir dénoncé leurs méthodes sur CNews.
Pour en savoir plus ⤵️https://t.co/m3oJbsQdgL pic.twitter.com/mWKU7UOvhh
À ce sujet — « Raciste, sioniste » : des militants obligent un professeur à arrêter son cours
Placé sous protection fonctionnelle
L’action des militants pro-Palestine contre Fabrice Balanche a déclenché une vague d’indignation. Contactés par BV, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, et Philippe Baptiste, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ont finalement réagi, trois jours après les faits. Ils dénoncent « une situation absolument inacceptable ». « Rien ne peut justifier que des individus masqués et cagoulés menacent un professeur et le contraignent à interrompre son cours », écrivent les ministres, qui appellent l’université de Lyon 2 « à la plus grande fermeté ». « Les élèves qui se seraient rendus coupables de ces actes graves devront être sanctionnés. Il appartiendra également à la Justice, saisie par l’université, de faire toute la lumière sur les faits », déclarent-ils. Face aux menaces lancées contre le professeur, les ministres annoncent par ailleurs que Fabrice Balanche « bénéficie, depuis le 1er avril, de la protection fonctionnelle ». « Nous soutiendrons toujours les professeurs victimes de tels agissements », assurent les locataires de la rue de Grenelle.
L’université Lumière Lyon 2, contactée par BV, dénonce à nouveau « avec la plus grande vigueur ces agissements absolument intolérables » et apporte « tout son soutien » au professeur intimidé. Rapidement après les faits, la faculté a effectué un signalement au procureur de la République « qui a aussitôt ouvert une enquête ». L’université assure, en outre, avoir « pris toutes les mesures de prévention nécessaires pour que ce collègue puisse poursuivre ses enseignements ». De son côté, Fabrice Balanche annonce son intention de porter plainte « avec le soutien de l’université ».
Appels à la fermeté
Si la majorité des élus de gauche restent silencieux quant à cette nouvelle intimidation contre un enseignant, à droite et au sein du gouvernement, l’indignation est unanime. Les ministres Aurore Bergé et Benjamin Haddad apportent leur « soutien au professeur ». « Honte à ceux qui, courageusement cachés derrière masques et cagoules, le menacent et l’intimident », écrit le ministre de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes. Gabriel Attal, ancien ministre de l’Éducation nationale, dénonce pour sa part une situation « intolérable » et appelle à la « fermeté ». À droite, François-Xavier Bellamy demande que « ces artisans du chaos [soient] immédiatement sanctionnés et exclus de toute formation ». Et Marine Le Pen abonde : « Il est temps que ces attaques ne soient plus tolérées et de mettre fin à cet entrisme islamiste. Nous exigeons une enquête, des sanctions exemplaires et des suites judiciaires contre ces individus. »
Mais trois jours après l’interruption du cours de Fabrice Balanche, les activistes d’extrême gauche se réjouissent d’occuper encore une salle de l’université de Lyon 2. Comme ils l’indiquent sur leurs réseaux sociaux, ils donnent ainsi rendez-vous à leurs sympathisants en salle H.103. « Lyon 2, comment pouvez-vous laisser s’organiser dans les locaux la mise en danger d’un de vos professeurs ? Évacuez ! », s’insurge l’UNI.
Clémence de Longraye, dans BV
. RN : les enjeux très lourds de la manifestation parisienne
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°° WEBTUBE : La manifestation de dimanche revêt, pour Marine Le Pen et son parti, une importance capitale. Après la condamnation judiciaire de la chef de file du RN, une grande opération en réaction a été décrétée, une « mobilisation populaire et pacifique ». Une réponse en deux volets. En urgence, une pétition est élaborée et mise en ligne. Son succès est immédiat, au point que le serveur saute sous l’effet de la surfréquentation du site et de son piratage. Jeudi, Marine Le Pen annonçait 500.000 signatures : le chiffre est considérable. Seconde initiative, un rassemblement est organisé à Paris. Prévue dimanche 6 avril à 15 heures, place Vauban, elle veut être la grande réponse du parti nationaliste à la peine d’inéligibilité avec effet immédiat à laquelle son leader a été condamné. Le choix devait être fait très rapidement. Sans certitude quant au succès de la mobilisation, le parti préfère un site à la capacité d’accueil raisonnable. Pas de Trocadéro, c’est la place maudite des manifestations de droite (souvenez-vous, Sarkozy, Fillon, Zemmour). En revanche, la place Vauban est idoine. Elle peut contenir environ 30.000 personnes et, avec les Invalides en arrière-plan, elle offre un cadre idéal. Mais c’est une mobilisation à risque pour un parti dont la sociologie est nettement provinciale.
RN et LFI en concurrence
Quelques voyants sont au vert, veulent croire les cadres du parti. Le nombre de signatures de la pétition mais aussi les chiffres d’adhésions, qui sont significatifs. 400 en Gironde, 300 dans le Var, 150 dans le Vaucluse, « du jamais-vu », s’enthousiasment les responsables de fédérations. Le chiffre de 20.000 nouvelles adhésions a été communiqué. De bon augure mais insuffisant, tout de même, pour assurer un succès massif, indispensable en termes d’image. D’autant qu’en réaction à ce « rassemblement de fachos » et son « risque séditieux », selon les termes de Jean-Luc Mélenchon, l’extrême gauche, emmenée par La France insoumise et Les Écologistes, organise un contre-rassemblement dans la capitale. Il se tiendra place de la République à 13 heures. « La honte sur celles et ceux qui laissent l’extrême droite faire sa loi », avertit Louis Boyard, député LFI qui appelle à l’éternel sursaut : « La République est attaquée et elle doit être défendue. » On connaît la capacité des bobos factieux et des punks à chien, pullulant à Paris, à se réveiller en pareilles circonstances. Une mobilisation en demi-teinte, concurrencée, voire doublée, par les gauchistes, serait terrible en termes d’image : le Rassemblement national bat donc le rappel. Collages en circonscriptions, tractages sur les marchés : depuis quelques jours, les militants sont partout. Bouquin (Hérault), Jenft (Moselle), Sabatou (Oise), Guitton (Aube) : l’intégralité des députés et des eurodéputés inondent les réseaux de leurs vidéos, dans lesquelles l’appel est solennel : « Nous avons besoin de vous, nous avons besoin de votre mobilisation. ». Les élus alliés du RN, emmenés par Marion Maréchal et Éric Ciotti, seront présents. Stéphane Ravier participera au rassemblement prévu pour les Méridionaux, le samedi à Marseille, et se rendra le lendemain à Paris. En revanche, Éric Zemour, Sarah Knafo et Nicolas Dupont-Aignan ne devraient pas être de la partie.
À ce sujet — Après le choc judiciaire, au RN, les militants sont déterminés
Une « guerre de l’image »
Face au risque de débordements ou de confrontations entre les deux manifestations, un dispositif « massif » a été prévu, confie à BV une source policière dénombrant pas moins d’« une quinzaine d’escadrons de gendarmerie ou de compagnies de CRS ». Le député RN Hervé de Lépinau se veut rassurant, auprès de BV : « La préfecture de Paris est habituée à ces grands événements. » L’élu de Vaucluse est confiant, tant « la base est scandalisée ». En interne, on l’assure, c’est une « guerre de l’image » qu’il faut remporter. Mais, déjà, une certaine inquiétude commence à poindre, chez certains cadres, quant à la nécessité, désormais, de « maintenir l’indignation » pendant deux ans, jusqu’à la présidentielle. « Au-delà de cette manifestation, c’est le calendrier judiciaire, la clef de cette affaire », nous confie l’un d’entre eux.
Dans la tourmente, Marine Le Pen avance un pas après l’autre. Pour l’instant, son horizon est fixé sur le rassemblement parisien dominical. Pour véritablement savoir si le peuple est derrière elle et qui, des deux France, emportera la bataille.
Yves-Marie Sévillia, dans BV
. Nicolas Vidal engueule les consommateurs qui se foutent de la mort de la France
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°° WEBTUBE : Cela s’appelle un joli coup de gueule, et il est le fait de Nicolas Vidal, animateur du média Putsch, dans une chronique publiée sur Tocsin. Il engueule le ventre mou de la population française, les moutons, les indifférents, ceux qui se moquent de tout, du moment qu’ils puissent consommer.
Il avait écrit un livre, « Lettre aux autruches et aux tubes digestifs », où il répondait aux questions de Gilbert Collard. Sa colère est sympathique, mais faut-il lui rappeler qu’en 1940 il y avait 40 millions de pétainistes et 1 % de résistants, et qu’en 1944, les 40 millions étaient devenus gaullistes ?
Il est à craindre que dimanche, et j’espère me tromper, il y aura plus de monde pour manifester avec la gauche que derrière Marine. C’est scandaleux, mais le jour où Marine, Zemmour ou un autre patriote seront au pouvoir, les résistants de la 25e heure se réveilleront. Cela a toujours été ainsi, et le peuple français ne brille pas toujours par son courage. Par exemple, combien de drapeaux bleu blanc rouge aux fenêtres ? Et combien ont refusé la dictature des covidistes ?
Dans la vraie vie, il y a toujours eu ceux qui sont en première ligne, et qui en prennent plein la poire, et le ventre mou des profiteurs, qui laissent les activistes passer devant, et qui raflent la mise de leurs combats.
Mais le coup de gueule de Nicolas Vidal est quand même sympathique…
Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque