. Pour Pablo Pillaud-Vivien, Allah Akbar est un cri de paix, bien sûr !

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++ WEBTUBE : Comment peut-on être aveugle et endoctriner à ce point. Tant de massacres, de tueries et d’attentats commis en criant Allah Akbar, mais ça n’empêche pas ce freluquet de persister à dire que ces deux mots représentent un message de paix et d’amour. Ce pauvre individu nie les actes et le contexte pour ne garder que la phrase divine. Endoctriné je vous dis.

L’article de BV :

Alors que sa famille et une partie de la France enterraient, le cœur serré, Dominique Bertrand, assassiné à Arras au cri d’Allah Akbar, alors que le même cri de guerre mortifère a scandé les massacres en Israël qui ont tué trente Français et l’attaque islamiste en Belgique, la place de la République retentissait du même cri, lors d’une manifestation pro-palestinienne. Le délai de décence demandé par Emmanuel Macron n’a bien sûr pas été respecté.

Si la réprobation était de mise chez les commentateurs, de Vincent Trémolet de Villers, dans Le Figaro, à Charles Consigny, sur BFM, il s’est bien sûr trouvé de beaux parleurs d’extrême gauche pour venir défendre l’indéfendable à coups d’une simple dialectique orwellienne : la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, etc. Le clan LFI avait chargé le jeune Pablo Pillaud-Vivien d’assurer le service sur BFM. Il s’en est parfaitement acquitté.

À ce sujet — Manifestation à Paris : « Allah Akbar », l’hymne officiel de la partition

Je ne connaissais pas celui qui est le rédacteur en chef de la revue Regards, fondée par le PCF et qui intervient régulièrement sur BFM. Je ne l’ai écouté que pour suivre les détails du naufrage Mélenchon et voir comment le bonhomme allait nous vendre son Allah Akbar. Il a été cherché une vieille femme de Montreuil, donc forcément pro-palestinienne, qui l’a remercié de défendre les Palestiniens en lui disant : « J’espère que Dieu va protéger le peuple palestinien mais aussi les Israéliens. » Et elle a fini en disant : « Dieu est grand. » La manifestation place de la République était donc une manifestation pour la paix. Nous n’avons rien compris. La preuve par la vieille femme arabe du métro croisée par Pablo Pillaud-Vivien.

Pour cette extrême gauche, la douleur de cette vieille femme de Montreuil (et il faut voir et entendre notre comédien Pablo mimer sa souffrance pour les Gazaouis « dans son corps et dans sa chair »…) est l’horizon indépassable et exclusif devant lequel toutes les autres sont priées de s’effacer et de se taire, celle des familles d’Israéliens ou de Franco-Israéliens mutilés et exécutés comme celle des victimes d’Arras ou de Belgique. Mais devant la douleur de la femme immigrée de Montreuil, avec Pablo Pillaud-Vivien, il faut aussi abdiquer toute réflexion sur l’islam, son histoire, son désir de conquête. Voilons-nous la face, camarade !

Charles Consigny a été exemplaire dans ses réactions, alternant ironie, pédagogie, et condescendance navrée pour ce jeune idéologue qui ne veut pas voir l’avenir sanglant qu’il se prépare. Et qui nous prend pour des idiots, lui, l’idiot utile. Son indécence et pour tout dire sa sottise ne méritent que mépris. Il sera toutefois intéressant d’observer jusqu’à quelles extrémités sont capables d’aller les petits boutiquiers de l’extrême gauche pour conserver les votes musulmans. Signe que leur bateau prend l’eau, ils font désormais monter au front médiatique leurs plus jeunes pousses, et pas les meilleures.

Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire

. Jolie histoire…

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. La chanson du jour, Time For Love – Mayer Hawthorne

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++ WEBTUBE : Ca y est c’est le week-end, alors on lâche prise et on se remue les fesses pour évacuer le stress de la semaine. Voici le morceau idéal pour s’éclater sur la piste de danse. Très funky, très remuant.

++ WEBTUBE : That’s it, it’s the weekend, so let go and move your body in all directions to release the stress of the week. This is the ideal song to have fun on the dance floor. Very funky, very lively.

Lien vers la vidéo

. Une de Libération : faux bébé, vraie désinformation ?

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Vingt-quatre heures, seulement, après avoir relayé sans précaution l’information selon laquelle Israël aurait bombardé un hôpital gazaouiLibération, le journal de la gauche radicale parisienne, est attrapé la main dans le sac de la désinformation. Cette fois, c’est pour avoir publié à sa une du 19 octobre une photo mensongère. On y voit un manifestant en colère brandir la photo d’un bébé en larmes sous les gravats sous le titre « Proche-Orient : Le spectre de l’embrasement ».

À ce sujet — [Point de vue] Qui a tiré sur l’hôpital de Gaza ?

Sauf que, comme l’ont noté certains internautes attentifs, cet enfant n’a rien à voir avec l’explosion survenue le 17 octobre à Gaza : le même cliché avait déjà été brandi par d’autres manifestants au début du mois de février 2023, à la suite d’un tremblement de terre sanglant en Turquie. Mieux : le bébé en question n’a jamais existé, puisqu’il s’agit en réalité d’une image générée par l’intelligence artificielle !

L’intelligence artificielle au secours du mensonge réel

Sous les quolibets de ses lecteurs, le directeur de la publication du journal est resté droit dans ses bottes : « Beaucoup des pancartes brandies dans les manifestations du 17 octobre étaient en effet générées par IA, qui devient ces derniers mois le socle artistique de protestations […], explique-t-il sous la rubrique « Check News » de son propre journal titrée : Libé s’est-il rendu coupable d’une « fake news » en publiant la vraie photo d’un homme brandissant une image générée par IA ? Certains suggèrent que la vérification de ces pancartes devrait être la mission des services de fact-checking des journaux ou de l’agence photographique, poursuit Dov Alfon. Cela me semble être une bien mauvaise utilisation de nos ressources. » Traduction : vérifier nos infos, c’est bien, mais on n’a pas que ça à faire. Le patron de Libération admet, à la rigueur, qu’il aurait « probablement » fallu préciser qu’il s’agissait là d’une fausse image, mais bon, pas de quoi fouetter un chat… Une ligne de défense étonnante pour un média dont le service de « fact-checking » s’honore de traquer partout la moindre inexactitude, la moindre entorse avec la Vérité vraie.

Cet épisode – qui discrédite une nouvelle fois la presse bien-pensante mais porte également atteinte à l’ensemble de la profession – doit être replacé dans son contexte : celui du conflit israélo-palestinien. Sur le sujet, Libération a clairement choisi son camp et traite les informations à travers un prisme idéologique qui ne s’embarrasse ni de réflexion ni de prudence. Chaque récit accréditant sa vision du monde est accueilli comme parole d’évangile et peut dès lors être publié. C’est ce qu’on appelle le biais de confirmation.

Comment, sinon, expliquer l’empressement avec lequel le quotidien relaie les communiqués de presse du Hamas, organisation terroriste dont l’impartialité laisse pourtant à désirer ? « Au moins 200 morts à Gaza après un raid israélien sur un hôpital », alerte Libération, le soir du 17 octobre, dans un tweet supprimé peu après. On sait désormais que le nombre de victimes est largement inférieur à ce qui avait été annoncé, que ce n’est pas l’hôpital mais son parking qui a été touché et que les premiers éléments d’enquête incriminent, en réalité, une roquette lancée depuis Gaza, mais le mal est fait. La rue arabe s’est déchaînée, les synagogues ont brûlé, des « Allah Akbar ! » ont été scandés en plein Paris. Et si c’était cela, que Libération souhaitait ?

Jean Kast, Boulevard Voltaire

. Terrorisme, guerre : ce qu’on ne vous dit pas ! – I-Média n° 463 – TVL

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Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les images de la frappe sur l’hôpital Al-Ahli, dans la ville de Gaza. L’occasion de faire le point sur ceux qui se sont emportés dans des conjectures incertaines et ceux qui plus prudents recherchent la désescalade dans ce conflit. Pour le dossier du jour, nous revenons sur les actes terroristes qui ont secoué la France et l’Europe à Arras et Bruxelles. Un professeur assassiné sous les coups de poignard de Mohammed Mogouchkov, un individu radicalisé fiché S et ancien élève du lycée Gambetta. Et deux supporters suédois tués par Abdessalem Lassoued, un assaillant terroriste en situation irrégulière, venu en Europe par les filières d’immigration de Lampedusa. Une information que se gardent bien de communiquer la plupart des médias. Et puis on n’oubliera pas les pastilles de l’information et le portrait piquant du jour, en partenariat avec l’OJIM, consacré à Cyril Hanouna, l’animateur vedette de l’émission phare de C8. ‐-‐———– Sommaire I-Média n°463 L’image de la semaine : Frappe sur l’hôpital Al-Ahli Le dossier : Des attentats qui sèment la terreur Les pastilles de l’info : “Goys” et “interprète juive” : bourdes en direct BFMTV et Laurent Ruquier à la peine Radio France interpellé par Caroline Parmentier Le cas Obono chez LFI Bonne Soeur placage : panique sur les écolos gauchos Conclusion Portrait piquant : Cyril Hanouna, un animateur entre vedette et vendetta

. Manifestation à Paris : « Allah Akbar », l’hymne officiel de la partition

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Cette fois, on y est. Nos figures de politiciens des derniers mandats semblent bien dérisoires face à la vague. On est loin, désormais, des billevesées de Hollande, le sous-préfet gélatineux de la France post-mitterrandienne, qui déclarait à Davet et Lhomme, dans leur livre Un Président ne devrait pas dire ça…, que le danger de la partition menaçait la France. On est loin des prophéties de Gérard Collomb, le franc-maçon de province, parti de Beauvau pour ne pas voir ce qu’il avait vu, quand il prévoyait que, demain, nous vivrions face à face. Tous deux sont des figures du passé, presque des fantômes de la Troisième République, des avatars des petits affairistes rad-soc qui, parmi d’autres, sont responsables de ce qui se passe aujourd’hui.

Emmanuel Macron, avec ses éléments de langage frelatés, apparaît désormais pour ce qu’il est : un intrigant narcissique, un dragueur de veuves de thé dansant qui a confondu, pour son malheur et pour le nôtre, les numéros de charme pour boomers et le charisme qu’on attendait, en ces temps plus qu’en d’autres, d’un homme d’État. Lui ne parle pas de « partition » mais de « division ». Un de ces petits insectes interchangeables qui papillonnent dans la lumière de son cabinet a dû lui dire que c’était plus rassurant. C’est sans importance, désormais, car plus personne ne l’écoute, ni en France ni ailleurs dans le monde : voyez la guerre du Kippour qui se déroule sous nos yeux, sans nous.

Deux France, deux ambiances

À ce sujet — À combien d’obsèques a assisté ce gouvernement ? À quand l’action ?

Hier, jeudi 19 octobre 2023, avaient lieu les obsèques du professeur Dominique Bernard, tué par un jeune terroriste qui rigolait atrocement de « Marianne » (« Vas-y, appelle Marianne ! ») au moment de commettre son geste. Messe digne quoiqu’un peu pauvrette, sermon de grande qualité fait par Mgr Le Borgne : des cathos tristes, sans griffes ni crocs, et la nostalgie de ce que nous fûmes, c’est tout ce qu’il reste aux Français de souche pour se tenir chaud. Le même soir, place de la République (un autre nom de Marianne, après tout), avait lieu une manifestation de soutien à la Palestine. Toute une place bondée de Français scande « Allahu Akbar » (« Allah est le plus grand ») dans un quartier de bobos fortunés, en plein cœur de Paris ! Voilà qui est particulièrement symbolique.

Il y a, désormais, deux hymnes officiels de la partition qui vient. Il y a la pauvre « Marseillaise », jadis si triomphante, désormais murmurée, les jours d’obsèques ou de commémoration, par des patriotes timides qui ont peur de déranger. Et il y a cet « Allahu Akbar », le grand cri négateur de tout ce qui le précède, ce cri de guerre, noir et opaque comme la bannière des Abbassides dans Le prince d’Ommeyya, annonciateur de mort et de destruction, comme le drapeau de Daech, ce drapeau sur lequel ne figure, en guise d’idéal, qu’une chahada malhabile tracée d’une main inculte sur un drapeau qui absorbe la lumière. « Marseillaise » et « Allahu Akbar » : ce n’est pas ce que nous avions imaginé, mais c’est comme ça que la ligne de partage des eaux est tracée. La fracture n’est plus réconciliable.

Tant pis si le camp de la « Marseillaise » est aujourd’hui mièvre, fragile, naïf, désarmé, sous morphine à cause du « vivre ensemble », ce tragique oxymore. En face, c’est le couteau, c’est l’abaya, ce sont les drapeaux noirs et les têtes qui roulent. C’est l’ennemi qui vous désigne. Il nous a désignés, collectivement, et nous, nous allumons des bougies quand ils tirent des mortiers, nous taillons nos crayons quand ils graissent leurs AK-47. La république de 2023 est ridicule mais elle est tout ce qu’il nous reste de la France, et on ne sait même pas pour combien de temps.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. [Mieux vaut en rire #143] Une religieuse venge le XV de France !

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Cette semaine, une bonne sœur venge le XV de France, des eurodéputés se perdent sur la route de Disneyland et cette journaliste qui vous fera aimer les écolos ! Retrouvez, tous les vendredis, les perles de la semaine !

. Catherine massacrée : on a attendu quinze ans pour condamner Mamadou

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Mamadou n’est pas un as de la cavale, encore moins un génie du crime. Il a laissé des preuves accablantes et s’est contenté de nier son forfait. On l’a donc laissé en liberté, tandis que l’enquête partait dans tous les sens. Et que les associations et les médias gauchistes exerçaient une pression soutenue pour qu’il échappe à la justice.

Il a d’ailleurs bien failli s’en tirer. Puisque la première cour d’assises de l’Ain l’avait acquitté au bénéfice du doute. Mais le 19 octobre 2023, la cour d’appel de Lyon l’a condamné à seize ans de réclusion. Dont il ne fera que la moitié, si Macron ne le gracie pas avant… En toute hypothèse, on peut en parler puisque la condamnation est définitive.

Un crime sauvage pour une somme relativement modeste

Le 19 décembre 2008, Catherine Burgod, la postière de Montréal-la-Cluse (Ain), est retrouvée sur son lieu de travail, baignant dans une mare de sang. Cette femme de 41 ans, mère de deux enfants et enceinte de cinq mois d’un troisième, a reçu vingt-huit coups de couteau, perforant le cou et les poumons. « Une véritable boucherie avec un acharnement peu commun » dira le légiste… Tout ça pour un vol de 2 500 euros, dont la plupart des billets n’étaient même pas utilisables car tachés de sang.

A priori c’était un braquage facile à la portée d’un amateur. Dans un village de 3 500 habitants, la petite agence postale et SNCF avec une porte unique n’avait ni vidéosurveillance ni système d’alarme. L’employée y travaillait seule. Catherine Burgod avait dit à ses supérieurs qu’elle donnerait la caisse sans hésiter si des voleurs la menaçaient.

Dans cette enquête des lenteurs et des erreurs consternantes

Les cafouillages des gendarmes dans les enquêtes criminelles sont habituels. Cette affaire s’ajoute aux autres. Pas de témoin, pas d’arme retrouvée, peu d’indices, mais des traces d’ADN masculin sont relevées à deux endroits significatifs de la scène de crime, mélangées au sang de la victime. Dans le tiroir-caisse et sur un sac de sport, apporté et oublié par le criminel qui comptait y embarquer son butin. Et y a laissé aussi ses empreintes digitales.

Cet élément aurait pu établir la préméditation. Puisque les traces se trouvent sur la partie qui sert à ouvrir et fermer le sac. Le coupable n’avait pas besoin d’un sac de sport pour ranger un ticket de bus, motif officiel de sa présence, mais pour y mettre les billets qu’il comptait prendre. Je risque une hypothèse : cette circonstance aggravante, apparue tardivement dans la procédure, n’a pas été prise en considération, afin de ne pas relancer les polémiques nourries par des médias hystériques, engagés en faveur de l’accusé.

Dans un premier temps, on cherche un tueur en série car une employée d’agence immobilière a été assassinée le même jour à peu près à la même heure. Mais à moins de disposer d’un téléporteur, ou du don d’ubiquité, le coupable ne pouvait être en même temps à deux endroits distants de 60 kilomètres. D’ailleurs on l’a arrêté. Aucune connexion entre les deux crimes.

On suspecte alors un acteur déchu, Gérald Thomassin, toxico notoire, qui réside non loin de la poste. Aucune preuve, l’ADN n’est pas le sien, ni les empreintes, mais l’histrion à la dérive est un peu chtarbé, il tient des propos incohérents, ça suffit pour la maréchaussée. Il sera finalement blanchi après trois ans de cabane et disparaît (assassiné ? suicidé ?) à l’été 2019.

« Les experts » c’est à la télé. Pas dans la gendarmerie. Il faudra attendre dix ans, jusqu’en 2018, pour que l’ADN relevé sur la scène de crime « matche » au fichier national des empreintes génétiques. C’est celui de Mamadou Diallo, 19 ans au moment des faits, 34 aujourd’hui, un ambulancier déjà impliqué dans un vol de carte bancaire.

Bien évidemment, dix ans après, on ne retrouvera pas les vêtements qu’il portait le jour du crime. Pas plus qu’on ne pourra vérifier son emploi du temps.

J’y étais, mais c’est pas moi

En garde à vue, le suspect reconnaît qu’il connaissait les lieux pour s’y être rendu auparavant. Il y est retourné le jour du crime et avoue avoir volé une liasse de billets. Mais il nie le meurtre. Défense puérile classique… Selon sa version, Catherine Burgod était déjà morte lorsqu’il a poussé la porte de l’agence. Il n’a pas donné l’alerte de peur d’être accusé et s’est emparé de l’argent avant de s’enfuir.

Mamadou prétend avoir vu deux personnes dans le bureau de poste entre 8 h 36 – texto envoyé par la postière à une amie – et 9 h 01 – arrivée d’un client. Sans donner une raison valable à sa présence dans les parages, un peu longue pour l’achat d’un billet de bus. Au cours de ces vingt-cinq minutes, l’assassin aurait tué l’employée sans emporter l’argent, bien visible dans le coffre ouvert. Mamadou n’aurait eu qu’à se servir.

Une foule de témoins de moralité en faveur de l’accusé

Lors des six jours d’audience, la famille et les amis du brancardier l’ont décrit comme un jeune homme gentil, sympathique, jovial, prévenant et surtout très honnête. Et puis, il joue au foot. En France, ça excuse tout.

Mais l’enquête de personnalité a décrit « un homme aux deux visages » habile à dissimuler et à mentir. Sans que personne n’explique comment ce garçon si aimable et si sensible, a conservé son sang froid lorsqu’il prétend avoir découvert ce crime abominable, et a eu le réflexe d’emporter l’argent, en oubliant un sac avec ses empreintes, tout en pataugeant dans une mare de sang avec des éclaboussures partout.

« C’était particulièrement horrible, insoutenable, même pour un enquêteur chevronné » a déclaré un ancien gendarme en charge de l’affaire. Pour les psys, « toute personne équilibrée, en ayant cette vision horrible, ne reste pas. Elle est choquée, quitte immédiatement les lieux et donne l’alerte ». 

Un réquisitoire implacable pour une peine relativement légère

L’avocat général Éric Mazaud a reproché à Mamadou Diallo d’avoir à quatre reprises changé sa version des faits. S’adaptant constamment aux nouveaux éléments l’incriminant, trouvant avec une belle imagination, des explications toutes plus étonnantes les unes que les autres. Le petit coffre devenant un simple monnayeur, et la somme de 2 500 euros étant notablement réduite.

Mais l’enquête a fini par établir qu’en 2008 Diallo est fauché. Il effectuait un stage non rémunéré et avait besoin d’argent pour les fêtes. Il est entré dans l’agence postale avec son sac et certainement avec un couteau dont il s’est débarrassé ensuite. Peut-être que Catherine Burgod ne l’a pas pris au sérieux, ou lui a mal parlé, lui a résisté, a crié ? Peut-être aussi qu’elle l’a reconnu ? Et Mamadou Diallo, débordé par la situation, a cherché à faire taire sa victime.

Le parquet avait requis trente ans, Diallo en a pris la moitié. Naturellement, pour son avocate, il ne peut s’agir que d’une erreur judiciaire. L’oscar des effets de manche revient à Me Sylvie Noachovitch, pour qui « l’immaturité, la personnalité et la honte de son client rendaient impossible le crime. Ses incohérences relevant d’un choc traumatique. » (sic)

Les journaux de gauche qui ont pignon sur rue mesurent leurs propos. On ne badine pas avec l’autorité de la chose jugée. Cependant, ici et là, sur la toile, des militants indigénistes affirment crânement que Mamadou aurait été victime de préjugés racistes. Comme si les analyses d’ADN et les empreintes digitales pouvaient être racistes. Mais la désinformation bat son plein, et il en restera toujours quelque chose dans les biais cognitifs des petites têtes.

Il est intéressant de noter qu’avant les deux procès, la quasi-totalité des médias de gauche avaient entretenu le doute, en gommant soigneusement dans leurs papiers les principaux éléments à charge. Histoire d’influencer les jurés.

Une échauffourée à l’annonce du verdict

Mamadou comparaissait libre. Lorsqu’on a compris qu’il était bon pour la case prison, des pleurs et des hurlements se sont fait entendre dans la salle où des proches de l’accusé étaient présents. La mère de Mamadou criait des mots incompréhensibles, tandis qu’un ami de l’accusé interpellait de manière virulente l’avocat général.

L’énergumène fut ceinturé par ses proches qui parvinrent à le calmer sans que les gendarmes interviennent. Pardi, ils sont traumatisés. Chaque fois qu’ils réagissent contre un Black, les pandores en prennent plein le képi.

Christian Navis, Boulevard Voltaire

. 7 juin 1975, le jour où la France a été vendue aux Arabes

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Depuis quelques années, une vidéo exposait des faits historiques un peu oubliés mais incontestables. Sans injures ni dénigrement ni racisme. Les preuves abondaient. Les procéduriers s’y seraient cassé les dents.

Il y a environ un an, une opération coordonnée a effacé en quelques instants presque toutes les copies. Sur les plate-formes, comme sur les sites, les RS et les blogs qui les mentionnaient, elles ont tout simplement disparu. Toutefois, deux exemplaires de la vidéo a été préservé sur gloria.tv

Lien vers la vidéo ci-dessous:

https://www.gloria.tv/post/ATFHGXYECLz93BjCGC8fFEDto#5

Si quelqu’un est équipé pour l’enregistrer, ce serait bien de dupliquer ce document et de le faire circuler avant que les hackers d’Allah l’éliminent définitivement.

La genèse de la conquête islamique de la France

Imaginée au lendemain de la raclée subie lors de la guerre des 6 jours, la première conférence islamique s’est tenue à Rabat, deux ans plus tard en 1969. L’objectif des sunnites est alors de resserrer les rangs des États autour de « l’oumma » (communauté des croyants) afin de retrouver la puissance de leur khalifat mythique. Mais le panislamisme est entravé par les nationalismes arabes et des dictateurs jaloux de leur pouvoir.

Les tentatives de fédération par la « Ligue Arabe » avaient échoué à cause de la présence à sa tête de Amine Al Husseini. Une personnalité trop clivante. Grand mufti de Jérusalem, mais aussi général des waffen SS musulmans, il avait écrit des manifestes faisant l’apologie du nazisme et déclaré à la radio que « les musulmans devraient suivre l’exemple des Allemands qui ont trouvé une solution définitive au problème juif ».

Les Anglais et les Serbes voulaient qu’il soit jugé à Nuremberg pour ses crimes dans les Balkans. La France l’exfiltra en mai 1946 et lui offrit un sauf-conduit en échange de la promesse, non tenue, d’user de son influence pour apaiser les tensions avec les mahométans des colonies.

En 1973 après une nouvelle et humiliante défaite infligée aux Égyptiens et aux Syriens par Israël, les pays arabes décidèrent de multiplier le prix du pétrole par 4. Par solidarité, et surtout parce qu’ils avaient beaucoup à y gagner, les autres pays de l’OPEP s’alignèrent.

Cette flambée des cours s’accompagna d’une volonté de nuire, par tous les moyens possibles, aux pays jugés amicaux envers Israël. Ainsi la Hollande et les USA furent privés d’approvisionnements réguliers. La France, à son habitude, choisit de se soumettre. Encouragés, les Arabes décidèrent alors de pousser plus loin leurs avantages.

La création de l’Eurabia

En juin 1975 se créa dans le plus grand silence médiatique une véritable Eurabia définie par les infamants accords de Strasbourg.

Des pays européens, tétanisés par la crise pétrolière, signèrent leur suicide collectif en acceptant l’emprise des pétromonarchies sur leur économie, l’invasion ethnique et la préférence étrangère.

Les diktats des mahométans

Parmi les exigences de nos « partenaires » figuraient tous les élément déstabilisateurs, constitutifs de la guerre de civilisation. À savoir :

1/ Recrutement massif de travailleurs de culture arabo-musulmane, et mise en œuvre d’une politique attractive les incitant à faire souche en France.

Le regroupement familial imposé par Giscard-Chirac en 1976, par décret, sans consulter les élus du peuple ni les électeurs par référendum, passa quasiment inaperçu à l’époque, dans un assourdissant silence médiatique. Complices à gauche. Inconséquents à droite.

2/ Égalité immédiate des droits (mais pas des devoirs !) politiques et sociaux entre étrangers et Français.

Modifications du code civil pour que les enfants de familles polygames bénéficient des mêmes droits que les autres. Et pour tous les descendants d’immigrés, application du droit du sol sans restriction. Des mesures complétées par des naturalisations massives de clandestins.

Cela permettait de berner les statistiques supposées rassurer la population en prétendant que le nombre d’étrangers restait stable. Tandis que les États d’origine refusaient catégoriquement de reprendre leurs binationaux s’ils se rendaient indésirables en France.

3/ Renonciation à la politique d’intégration des étrangers, en favorisant et en valorisant le « droit aux différences »

Cantines scolaires et restaurants d’entreprises halal, lycées musulmans subventionnés, piscines séparées, voiles et tenues islamiques banalisées, zones de non-droit dirigées par des imams où la police et les services publics ne sont pas les bienvenus, constructions de mosquées assorties de «madrasas» (écoles coraniques) devenues par la magie de la sémantique des « centres cultuRels » la lettre R en trop. Financés illégalement à la fois par des états islamiques et des collectivités territoriales françaises qui croyaient acheter ainsi des électeurs.

À cela s’ajoute la préférence mahométane à l’embauche dans les services publics au nom de la « diversité » et, dans le secteur privé, des aides financières pour recruter des allogènes, avec interdiction de les licencier, sous peine de contrôle fiscal… Le projet, provisoirement suspendu, de développer l’enseignement de l’arabe et du coran dans l’enseignement laïc devait être la suite logique de cette reddition sans conditions de la France.

4/ Dévalorisation des Français et de leur histoire, et mépris des cultures précédant l’islam

Lorsque Macronescu et Moussa, à plusieurs reprises, honorent la mémoire des fellaghas et conchient le contingent français, les Pieds Noirs et les Harkis, ils assument l’aspect officiel du reniement national.

Comme ceux qui saccagent les statues de nos héros d’antan ou qui modifient le contenu des livres d’histoire pour les rendre conformes au narratif islamique. Ou changent les noms des rues, des écoles, des hôpitaux et des stades, en martelant avec une insistance fanatique que des chameliers et des chevriers nous auraient apporté la civilisation !

Archimède, Euclide, Ératosthène, Hipparque, Vitruve, Pline, et avant eux Imhotep, le papyrus Ebers et les civilisations de l’Indus, les cultures sanskrites, bouddhistes et chinoises, liste non exhaustive, inconnus au bataillon ! Et bien sûr, Galilée, Newton, Leibniz, Linné, Pasteur, et jusqu’à Einstein n’ont fait que copier la science islamique. Malgré le calife Omar, un pince sans rire, qui fit brûler la grande bibliothèque d’Alexandrie en l’an 642. « Si ces livres sont conformes au coran, ils ne servent à rien. S’ils sont contraires, ils sont impies et nuisibles. Dans les ceux cas, brûlez-les tous ! »

5/ Préparation des esprits à l’application de la charia dans une société islamisée

On habitue les Français aux vêtures et coutumes islamiques, aux piscines séparées, aux cantines halal, aux cadis juges ou arbitres qui règlent les conflits familiaux et patrimoniaux selon la charia, dans les territoires perdus de la République… Avant la répartition autoritaire des mahométans dans les zones rurales, les bourgades, les petites villes, sans demander l’avis des habitants souvent expropriés. Tout cela est décidé afin de rendre irréversible le changement de population.

Le retour en arrière était déjà paralysé par les blocages du conseil anti-constitutionnel et du conseil d’État islamique, de tout texte ou mesure permettant de limiter les mouvements migratoires et de renvoyer les racailles dans leurs vrais pays.

On sait d’avance que les gesticulations des politicards pour amortir l’émotion populaire après les crimes du Hamas se dilueront comme d’habitude dans un juridisme verbeux. L’actualité montre à nouveau pour qui roulent ces instances iniques, qui n’ont aucune légitimité démocratique.

Une aubaine pour les politicards qui y trouveront matière à se défausser de leur inertie sinon de leur complaisance. Comme avec les diktats de l’Eurocrature, et les abandons de puissance publique à des groupuscules ethniques habilités à décider des poursuites pénales pour délits d’opinion contre les réfractaires à l’islamisation du pays.

Un lavage de cerveaux bien orchestré

Les mutilations et énucléations de manifestants, la perte des libertés, les ausweis, les muselières, les confinements, les couvre-feux, les faux vaccins forcés, les femmes réduites à être des proies relèvent d’un objectif précis : habituer les Français apeurés et sidérés à obéir sans réfléchir, sans protester ni se rebiffer. En faire des zombies.

On conditionne ainsi la population pour la préparer à la phase ultime : la soumission par la dhimmitude, ou la shahada pour intégrer l’oumma, avec laquelle les nababs du Nouvel Ordre Mondial s’entendent plutôt bien, après un partage des territoires, attribuant l’Europe à l’islam.

La survie de la civilisation ne peut plus s’accommoder des imposteurs et des corrompus qui décident à la place du peuple. Seul un vigoureux coup de balai pourrait nous sauver. Mais qui va le donner ?

Christian Navis, Riposte Laïque

. 48 h de garde à vue : j’ai blessé un homme qui voulait tuer ma voisine de 83 ans

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++ WEBTUBE : Un bon résumé de la situation actuelle de notre pays. Ceux qui le défendent sont ceux que l’on met en prison.

Plus jeune, la campagne représentait pour moi un autre monde, où le temps semblait couler lentement, presque imperceptiblement. Illusion merveilleuse. Comme je vivais à Paris, le contraste était d’autant plus flagrant. Contraste renforcé par une sorte de barrière culturelle filtrant rigoureusement ce qui venait des villes, qu’Émile Verhaeren qualifiait à juste titre de « tentaculaires ».

Puis les choses ont changé, d’abord insensiblement, pour se manifester ensuite dans toute leur dramatique évidence : la campagne était elle aussi attaquée par ce progressisme dévoreur de traditions ancestrales afin de n’avoir à sa disposition que des zombies travailleurs nomades et consommateurs compulsifs. Il est ainsi devenu de plus en plus difficile de dénicher une terre encore vierge des saccages contemporains qu’on nous impose à grands renforts de propagande et de lois coercitives. Je croyais avoir trouvé avec ma compagne une terre préservée, j’ai dû déchanter de la plus brutale des manières. Voici comment :

Samedi midi dernier je venais de terminer de manger lorsque, dans un coin de France que je ne nommerai pas pour des raisons que vous comprendrez tous aisément, j’ai soudain entendu une femme hurler et un homme la menacer de mort. Sincèrement effrayé et de ce fait emportant avec moi un stylo dissimulant une petite lame, je suis sorti. Là, un spectacle affligeant m’attendait : un type, dont je ne peux ni révéler le nom ni l’apparence, d’un peu plus d’une trentaine d’années, sous emprise à la fois de l’alcool et de stupéfiants – ce que j’apprendrais plus tard – venait de tenter d’agresser notre voisine âgée de 83 ans et tremblant de peur, tandis que sa belle-fille et son fils, arrivés précipitamment sur les lieux, tentaient d’empêcher l’enragé d’aller au bout de son geste. Il tournait autour d’eux en essayant d’entrer dans la maison et promettant de les tuer tous, se vantant même plus tard d’avoir des « flingues » chez lui.

J’ai d’abord foncé sur ma voisine livide pour lui prendre le pouls, qui battait comme un tambour. J’ai ensuite tenté une approche auprès de l’enragé en question, tout en le faisant s’écarter du domicile de ma malheureuse voisine. Hélas, comme c’était prévisible étant donné l’état de mon interlocuteur, très vite cela a dégénéré, alors qu’on venait d’appeler la gendarmerie.

Il a ainsi voulu en découdre avec moi et s’est à un moment, après moult injures, collé à mon front. La peur, tant pour moi que mon entourage, ainsi que ma compagne – cachée à ce moment chez nous et elle aussi effrayée –, m’a alors fait commettre un geste que je regrette mais qui n’en était pas moins motivé par la rage désinhibée de mon agresseur. Un agresseur qui a par ailleurs insulté sa femme quand celle-ci a tenté de le calmer : « Toi, ferme ta gueule ! » lui a-t-il lancé, la faisant brusquement reculer. Je lui ai donc, sans réfléchir à mon geste je le jure, planté le bout de la lame de mon stylo deux fois dans le bas du corps, que je croyais être sa jambe mais qui était en fait son ventre.

Ceci ne l’a cependant pas arrêté et, sortant un poing américain de je ne sais où, il a continué à menacer ma propre compagne en ces termes et partie entretemps soutenir notre voisine avec sa famille : « Je vais la baiser, la violer et ensuite la tuer ! » Mimant le tout avec des gestes d’une burlesque obscénité, tant il semblait possédé. Opérant un retrait chez moi, je lui ai signifié, paniqué, que s’il entrait ce serait à ses risques et périls, appelant à mon tour au secours la gendarmerie au téléphone, tout à la fois en colère et désormais tétanisé. L’individu a fini par s’en aller, poussé gentiment par un jeune garçon, dont je ne sais pas à ce jour s’il est son fils ou non. Plus loin dans le hameau il s’est effondré et une image m’est apparue, qui restera à jamais gravée dans ma mémoire : un petit garçon se tenait auprès de lui.

Ensuite, la gendarmerie est arrivée, précédée des pompiers. Je me suis présenté et n’ai opposé aucune résistance, puis je suis parti pour 48 heures de garde à vue, avec jusqu’à ce moment un casier judiciaire vierge. Je tiens à préciser ici que les gendarmes ont été avec moi d’une exemplaire humanité, sans rentrer là non plus dans les détails. Toutefois, ils m’ont été d’un grand soutien.

En apprenant par l’un des gendarmes que le forcené que j’avais blessé l’était plus sérieusement que prévu, je me suis effondré. Moi qui m’étais toujours promis de quitter cette terre sans avoir tué un être humain… Il a finalement été opéré et il est sorti d’affaire, car pour grave qu’était sa blessure ses jours n’étaient pas en danger, m’a-t-on dit plus tard.

Lundi, j’ai été, comme la procédure le stipule, présenté à une assistante sociale – elle aussi très humaine –, une procureure, puis une juge des libertés. Je suis finalement placé sous contrôle judiciaire, avec toutefois interdiction de pénétrer dans le département où les faits se sont déroulés et obligation de pointer une fois par semaine dans le commissariat dont je dépends en Région parisienne. Je ne reviendrai dans le département en question que pour mon procès au début de l’année 2024.

Je précise que pendant exactement 54 heures, et malgré les très nombreuses sollicitations des gendarmes, j’ai refusé de manger et boire le moindre liquide, ayant atteint un stade critique pour ma santé. Car, avec mon nom et mon pedigree dans la réinformation, je n’ose imaginer ce qu’il serait advenu de moi dans une prison française ! Et si, par un malheur tout à fait possible dans notre pays, où les patriotes sont des bêtes traquées, je devais être condamné à de la prison ferme, eh bien je cesserais à nouveau de m’alimenter et de boire, à la grâce de Dieu…

Maintenant, la question suivante se pose : qu’aurais-je dû faire ? Me laisser massacrer pas un homme tellement sous emprise – 4,5 grammes d’alcool dans le sang ! – qu’il n’aurait ressenti aucun de mes coups de poing par exemple et m’en aurait asséné peut-être des mortels, comme cela se voit fréquemment de nos jours ? D’autant que je n’avais aucun moyen de me mettre en retrait puisqu’il me suivait. Pire, laisser ma voisine se faire lyncher, voire tuer, ou encore son fils ou sa belle-fille, un couple d’éleveurs qui se lèvent avant le soleil et se couchent après lui, qui travaillent tous les jours de l’année et tentent de s’en sortir sans pourrir la vie de leur entourage, contrairement à leur agresseur très défavorablement connu, suivant l’expression consacrée ?

Qu’adviendra-t-il de notre maison ? Va-t-elle flamber en mesure de représailles ? Aurai-je le droit d’y retourner ? Il se trouve que, sur place, les gens veulent mon retour mais pas celui d’un tyran dangereux pour leur sécurité ! Même le maire de la commune dont dépend le hameau m’a joint par téléphone pour tâcher de me soutenir.

Car ma victime – puisqu’il faut bien la désigner ainsi – n’en était pas à son coup d’essai. Elle faisait même régner une atmosphère tyrannique auprès du voisinage. Un autre éleveur, venu ultérieurement soutenir ma compagne pendant que je me trouvais en garde à vue, lui a confié qu’il avait été menacé d’être précipité dans une rivière. D’autres témoignages édifiants m’ont été apportés, sachant que l’homme en question n’habite le village que depuis environ deux ans.

Moi, ma vie va peut-être prendre une tournure plus dramatique à cause de cet homme, tout simplement parce que j’ai refusé d’être lâche. Je racontais en début d’article que j’aimais cette campagne mettant un pied sur l’horloge pour la forcer à aller moins vite. C’en est fini de cette campagne, la France est devenue le royaume de l’infamie. Une infamie favorisée contre nous, les citoyens sans histoire et surtout aimant charnellement la France. J’attends, donc. Et même si les magistrats ont été très corrects avec moi, je ne me fais pas trop d’illusions quant au futur qui adviendra après mon procès. Cependant, je suis chrétien et il me reste l’Espérance…

Charles Demassieux, Riposte Laïque