++ WEBTUBE : Dans un tweet posté sur son compte X le 13 novembre, Éric Zemmour annonce l’issue favorable du procès en diffamation que le maire de Trappes, Ali Rabeh, lui avait intenté. Selon le patron de Reconquête, c’est la troisième victoire judiciaire qu’il remporte en un mois : « Ces cabales et cette justice politiques ne fonctionnent pas à tous les coups, commente Éric Zemmour. N’ayez pas peur de défendre vos idées, ne vous taisez plus ! »
Je viens de gagner contre Ali Rabeh, le maire de Trappes, un procès qu’il m’intentait en diffamation. J’avais déclaré que sa ville de Trappes était devenue une ville musulmane. Par conséquent, je le redis.
Cette victoire judiciaire est la troisième ce mois-ci après :
En 2021, tandis que le professeur Didier Lemaire dénonçait « l’emprise islamiste à Trappes » (Yvelines) où il travaillait, en particulier sur ses élèves, Éric Zemmour était invité sur CNews dans l’émission Face à l’info pour décrypter l’actualité. Le 8 février, il avait ainsi expliqué que Trappes était devenue « une ville musulmane, régie par la loi musulmane, la loi islamique », poursuivant : « il n’y a plus de loi française là-bas », insistant « c’est un territoire qui n’est plus français, qui n’est plus régi par la loi française. C’est ce que dit ce professeur. » Ce propos avait conduit le maire de Trappes, Ali Rabeh (Génération.s), a porter plainte pour diffamation, au nom de la commune.
Selon le patron de Reconquête, c’est la troisième victoire judiciaire qu’il remporte en un mois : « Ces cabales et cette justice politiques ne fonctionnent pas à tous les coups, commente Éric Zemmour. N’ayez pas peur de défendre vos idées, ne vous taisez plus ! »
++ WEBTUBE : Pour moi, cette marche contre l’antisémitisme est la parfaite illustration de la désintégration de la nation et de la stupidité de nos dirigeants. L’antisémitisme musulman, le pouvoir l’a toujours nié. Nous vivons un véritable désastre identitaire ! Non à l’antisémitisme, mais en même temps, oui à l’islam de masse. Tous les pays d’Europe, Allemagne, Danemark, Italie, Espagne, Suède, durcissent leur législation sur l’immigration. Macron fait le contraire en ouvrant les vannes pour satisfaire le patronat qui se plaint de métiers en tension.L’article ci-dessous :
Pour moi, cette marche contre l’antisémitisme est la parfaite illustration de la désintégration de la nation et de la stupidité de nos dirigeants. L’antisémitisme musulman, le pouvoir l’a toujours nié. Nous vivons un véritable désastre identitaire !
Non à l’antisémitisme, mais en même temps, oui à l’islam de masse.
Tous les pays d’Europe, Allemagne, Danemark, Italie, Espagne, Suède, durcissent leur législation sur l’immigration. Macron fait le contraire en ouvrant les vannes pour satisfaire le patronat qui se plaint de métiers en tension.
Et rappelons qu’une marche de soutien à la communauté juive, si elle n’est pas unanime, ne fait que souligner les divisions du pays. Et si on ne ferme pas les frontières, cette initiative n’a aucun sens. La marche qui a suivi le massacre de Charlie Hebdo n’a pas empêché la boucherie du Bataclan. Huit ans après, nous avons accueilli 4 millions d’immigrés supplémentaires, dont beaucoup ne partagent aucune de nos valeurs.
Cette marche contre l’antisémitisme ce dimanche n’est qu’un monument d’hypocrisie envers nos compatriotes de confession juive, pour se donner bonne conscience. Mais nos élites coupables ne pourront s’exonérer éternellement de leurs responsabilités dans la tragédie actuelle.
Tous ceux qui ont importé sciemment le conflit israélo-palestinien en France, osent se poser en protecteurs de la communauté juive qui a peur. Quelle farce monstrueuse.
Nos élites ignorent sans doute que 16 pays musulmans interdisent aux Juifs tout accès à leur territoire. Comment ont-ils pu croire que tout se passerait bien chez nous entre ces deux communautés ?
Quelle honte ! Leur seule action depuis quarante ans, a été d’ouvrir les frontières et de fermer les yeux sur la montée des communautarismes, en diabolisant le FN et même le RN.
Tout acte antisémite était systématiquement le fait de l’extrême droite. Et le CRIF a davantage combattu le FN que l’immigration musulmane de masse. On voit le résultat aujourd’hui.
Quand les familles juives ont été chassées du 9-3 par la haine des musulmans, la classe politique entière a fermé les yeux.
Quand le rapport Obin a dénoncé la grave islamisation de l’école, y compris la montée du négationnisme, François Fillon a enterré le dossier.
Quand les musulmans ont imposé le halal, le voile, les horaires séparés dans les piscines, les prières de rues, le pouvoir a regardé ailleurs.
Quand des musulmans refusent l’enseignement de la Shoah, l’Etat se couche.
Quand ils exigent que leurs femmes soient soignées uniquement par des médecins féminins, on compose.
Tout n’a été que compromissions, petits arrangements, lâchetés et renoncements en tous genres. La République ne connait que la capitulation et a sacrifié le principe de laïcité par peur des émeutes. Par conséquent, assez de discours hypocrites et cyniques.
La communauté juive de France sait très bien que l’Etat est incapable de la protéger, comme il est incapable de protéger les citoyens des 3 000 agressions gratuites quotidiennes ( dont seulement 1 000 déclarées ).
Hier, tous les lâches immigrationnistes étaient présents, Sarkozy, Hollande, Valls, Philippe, etc. Tous, sauf Macron, devenu l’otage de nos dix millions de musulmans et préférant prudemment accuser Netanyahu de bombarder les civils, après avoir clamé qu’Israël avait le droit de se défendre et qu’il fallait liquider le Hamas avec une coalition internationale. Il ose tout et dit tout et son contraire.
Il se pose en rassembleur des Français en les divisant. Il prêche l’unité, mais sans lui !
“La République ne laissera jamais prospérer l’abjection”, dit Gérard Larcher.
Mais que fait la République quand des pans entiers du pays se transforment en mini califats ? Que fait la République quand 70% des jeunes musulmans placent la charia avant la loi républicaine ? Que fait la République quand des manifestations se déroulent en plein Paris au cri de Allahu Akbar ? Que fait la République quand des bandes de mineurs attaquent les commissariats ? Que fait la République quand 20 églises sont incendiées chaque année ?
La République se couche misérablement parce qu’elle a peur, monsieur Larcher. Par conséquent ne venez pas sortir des grands mots sur la République intraitable qui se fait respecter.
La France, une grand partie de nos immigrés s’essuient les pieds dessus parce qu’elle est dirigée par des incompétents et des poltrons.
Cette marche contre l’antisémitisme est un ratage total car elle montre la désunion de la nation et la peur de Macron face aux banlieues.
Où était Macron ?
Nous l’avons dit. Il rase les murs par peur de froisser nos 10 millions de musulmans. Depuis qu’il a entendu crier “Macron assassin” dans certains pays arabes, il a retourné sa veste.
A la BBC, il a pleuré sur les victimes palestiniennes de Gaza et accablé Netanyahu, mais sans un mot pour nos cinquante compatriotes morts ou disparus ! Amateurisme et incohérence, comme toujours.
Où était Mélenchon ?
Le leader de LFI a choisi son camp, celui de l’islamo-gauchisme. Mais c’est le RN qu’on diabolise alors que Marine Le Pen ne saurait être soupçonnée d’antisémitisme.
Où étaient nos immigrés ?
C’est donc cela l’union sacrée contre l’antisémitisme ? On les dit pourtant parfaitement intégrés. Mais je n’ai entendu aucune voix dénoncer leur absence. Il est facile de dire que la nation est unie, mais c’est un mensonge. Et les mêmes qui dénoncent la présence du RN dimanche, se taisent devant l’absence des musulmans.
En conclusion, ceux qui se gargarisent en vantant le succès de cette marche contre l’antisémitisme sont des menteurs et des hypocrites.
On a vu dimanche une nation éclatée, divisée comme jamais, avec des pans entiers du pays qui ne partagent pas nos valeurs républicaines. On a vu un Président écartelé entre une communauté juive minoritaire et une immigration musulmane de masse vingt fois plus nombreuse, qui lui interdit de manifester librement son soutien à Israël.
Non, cette marche n’est pas un succès. Elle démontre au contraire combien la classe politique s’est trompée en favorisant une immigration musulmane de masse.
Cette marche de la désunion, montre si besoin était, que la France est devenue un volcan en ébullition qui ne demande qu’à exploser. A qui la faute ? A ceux qui osent chanter la Marseillaise après avoir mis la nation en danger de mort.
Mais le plus tragique, est que Macron veut toujours plus d’immigration. Il est bien le pire fossoyeur de la France. Son cynisme est sans limite.
++ WEBTUBE : Arrivé un peu en avance sur l’esplanade des Invalides, je craignais qu’il n’y ait pas grand-monde, mais peu à peu la foule s’est amassée. Foule parmi laquelle je suis allé sonder les cœurs et je peux dire que les Juifs non seulement ne détestent pas le RN ou Reconquête! mais encore votent pour ces formations politiques, même si les autorités ont pris soin de les reléguer à l’arrière, comme pour ne pas voir le vivant reproche qu’elles représentaient face aux dirigeants incapables dans la lutte contre l’antisémitisme. Malgré la Marseillaise souvent entonnée, les drapeaux sur les balcons applaudis et quelques slogans, l’ambiance n’était pas à la fête et plutôt silencieuse, les visages fermés, conscients des dangers à venir et dont, à mon avis, le pouvoir ne prend pas la mesure. Croire que seuls les Juifs seront les cibles de cette énième poussée de rage islamique, c’est un leurre mortel. En effet, il est à craindre que des attentats surviennent contre TOUS les mécréants. Ce à quoi Macron et ses sbires répondent avec encore plus d’immigration ! L’article complet ci-dessous :
L’ARTICLE :
J’ai effectivement choisi de manifester aux côtés des Juifs français pour leur apporter mon soutien et ce, malgré la récupération d’une juste cause par des individus comme Olivier Véran, ce nuisible infâme !
Arrivé un peu en avance sur l’esplanade des Invalides, je craignais qu’il n’y ait pas grand-monde, mais peu à peu la foule s’est amassée. Foule parmi laquelle je suis allé sonder les cœurs et je peux dire que les Juifs non seulement ne détestent pas le RN ou Reconquête! mais encore votent pour ces formations politiques, même si les autorités ont pris soin de les reléguer à l’arrière, comme pour ne pas voir le vivant reproche qu’elles représentaient face aux dirigeants incapables dans la lutte contre l’antisémitisme.
Idem, le discours des Juifs de gauche ne semble ne plus prendre au sein de la communauté, qui sait à quoi s’en tenir à leur propos. Et, malgré les agitations pitoyables d’Arié Alimi et sa bande d’ultragauche, s’en prenant au RN pendant la manifestation, les Juifs français savent qui les défend ou pas.
Par contre, les manifestants étaient tous dégoutés par le happening immonde de LFI, osant aller déposer des gerbes de fleurs au mémorial du Vel’ d’Hiv, dans le 15e arrondissement de Paris. Il faut dire que LFI manie fort bien le cynisme !
À noter que j’ai rencontré des lecteurs de Riposte laïque. Car ce jour-là j’ai pris le parti de ne pas dissimuler l’endroit où j’écrivais mes humeurs !
J’ai pu aussi constater que les forces de l’ordre étaient particulièrement à cran, au risque d’être parfois agressives, tout ça pour que la plèbe n’approche pas la tête de la manifestation, où les responsables de l’antisémitisme actuel défilaient avec leur morgue habituelle et toute honte bue. Car, ainsi que j’en ai parlé avec quelques-uns des manifestants, c’est bien l’immigration islamique qui a fait flamber l’antisémitisme et pas les groupuscules imaginaires d’ultra-droite traquant les Juifs dans les rues, comme aimerait à le faire croire le marécage nauséabond des politiciens « républicains » !
Des politiciens VIP – very inutiles personnes ! – surprotégés durant la marche, tandis qu’aucune protection particulière n’avait été prévue pour les manifestants : ni fouille, ni contrôle aléatoire. Veiller sur François Hollande ou Élisabeth Borne, d’accord, mais le peuple on s’en tape en gros ! Il y a bien eu, certes, un type au look de djihadiste dûment contrôlé, mais à part je n’ai rien vu.
Toutefois, dans le cortège, on rencontrait çà et là des personnalités politiques ou du show-business, mais pas trop tout de même, faudrait pas passer pour des islamophobes, hein ?! C’est ainsi que Gilbert Montagné a été reconnu et qu’un jeune a fait passer son fameux tub des années 1980 : « Les Sunlights des tropiques ». Ce qui a égayé l’atmosphère. Juste après, on demandait tous de libérer les otages du Hamas…
Autre anecdote, un manifestant nostalgique de Napoléon était même venu en tenue et avec le canon, au pied duquel il avait déposé une pancarte qui disait : « Lisez notre histoire de France. Notre avenir dépend de la mémoire de notre passé. Préservons nos statues, nos noms de rue. Vive la France. » Ce qui n’a choqué personne, au contraire. C’était une manifestation où l’on aimait la France, ça change !
Évidemment, des musulmans avaient fait le déplacement pour pratiquer leur coutumière taqiya. Mais eux n’ont pas été agressés, contrairement à un Juif qui aurait eu la mauvaise idée de participer à une manifestation pro-Palestiniens avec une kippa. S’étaient aussi incrustés quelques gauchistes appelant à chasser les « fachos ». Pauvres cons, les fachos aujourd’hui ce sont les fidèles du Coran ! Pour ce qui me concerne, je préfère Israël à l’Iran, des citoyens qui brandissent le drapeau français au lieu de le brûler, des hommes et des femmes qui aiment mon pays et ne le détruisent pas ! C’est pourquoi je n’aurais vu aucun problème à ce que des drapeaux israéliens fleurissent dans la marche. On autorise bien les oriflammes islamiques jusque sur le fronton de nos mairies !
Cependant, malgré la Marseillaise souvent entonnée, les drapeaux sur les balcons applaudis et quelques slogans, l’ambiance n’était pas à la fête et plutôt silencieuse, les visages fermés, conscients des dangers à venir et dont, à mon avis, le pouvoir ne prend pas la mesure. Croire que seuls les Juifs seront les cibles de cette énième poussée de rage islamique, c’est un leurre mortel. En effet, il est à craindre que des attentats surviennent contre TOUS les mécréants. Ce à quoi Macron et ses sbires répondent avec encore plus d’immigration !
Ah oui, petit avis horriblement sexiste : les femmes juives sont tout de même beaucoup plutôt jolies à regarder que des hordes d’enturbannées écumant leur haine de tout !
++ WEBTUBE : Henri Guaino fut l’un des artisans, en 1992, de la campagne du « non » au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, et l’inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et député.Il vient de rédiger un livre intitulé A la septième fois, les murailles tombèrent. Paru aux éditions du Rocher, et présenté ainsi (voir article ci-dessous)
L’article :
Henri Guaino fut l’un des artisans, en 1992, de la campagne du « non » au traité de Maastricht aux côtés de Charles Pasqua et de Philippe Séguin, et l’inspirateur de la campagne de Jacques Chirac sur la fracture sociale en 1995. Il a été commissaire général au Plan, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Élysée et député.
Il vient de rédiger un livre intitulé A la septième fois, les murailles tombèrent. Paru aux éditions du Rocher, et présenté ainsi :
« Nous pensons et agissons collectivement comme si notre société était invulnérable. Au cours des dernières décennies, nous avons affronté bien des crises et nous nous sommes fait peur si souvent‚ sans que cela ait eu l’air d’avoir des conséquences durables et profondes. Alors nous avons fini par nous convaincre que les effondrements, qui ont plongé dans le malheur les générations d’avant, ne pouvaient plus nous arriver ; que nos démocraties étaient si parfaites, notre science tellement avancée, que la machinerie si complexe, si sophistiquée, si bien agencée, de nos sociétés modernes bureaucratisées, judiciarisées, numérisées, dotées de tant de garde-fous, ne pouvait plus se dérégler et sombrer dans le chaos où se sont perdues avant nous tant de grandes civilisations jusqu’au XXe siècle. Nous restons persuadés que nous sommes tellement évolués, éduqués, civilisés que nous avons édifié en nous-mêmes des digues si solides‚ que l’éternelle sauvagerie résidant en l’homme ne viendra plus jamais nous entraîner sur des pentes fatales. Alors‚ nous avons baissé la garde devant les menaces, qui‚ depuis toujours‚ pèsent sur l’humanité et viennent de notre nature même‚ et de nos instincts qui ne changent pas. L’humanité, celle des autres et la nôtre, ne commence pas par nous. »
Les fondations des murailles institutionnelles, culturelles, morales, juridiques, que nos sociétés ont élevées‚ ne sont-elles pas aussi fragiles que celles des murailles de Jéricho ? Et ne nous comportons-nous pas comme ses habitants et leur roi qui, à l’abri derrière leurs murs d’apparence inébranlables, riaient des trompettes de Josué ? Six jours de suite, elles sonnèrent sans ébranler les murailles. Le septième jour, les murailles tombèrent. Et si nous étions déjà au soir du sixième jour ?
Nous avons interrogé Henri Guaino, pour évoquer son ouvrage, lui qui a été impliqué au premier plan dans la vie politique et qui témoigne ici de la déliquescence totale, et peut être fatale, de notre société.
Breizh-info.com : Tout d’abord, que devenez-vous ?
Henri Guaino : Je fais un grand effort sur moi-même pour ne pas dire « à quoi bon » devant les désordres du monde et la violence qui monte de partout après tant d’efforts faits en vain pour éveiller les consciences.
Breizh-info.com : Dans quelle mesure votre expérience en tant que conseiller de Nicolas Sarkozy a-t-elle influencé les idées ou les récits présentés dans ce livre ?
Henri Guaino : C’est tout ce que j’ai pu observer et même vivre, qui n’a pas commencé en 2007, à l’intérieur du pouvoir et en dehors, dans la politique, dans l’Etat et dans ce que l’on appelle « la société civile », qui a nourri ce livre qui est un diagnostic sur ce que nous n’aurions pas dû faire, que nous ne devrions plus faire et que nous continuons à faire. Je dis « nous » parce que, comme toujours, le malaise dans la civilisation procède d’une responsabilité collective, celle des responsables politiques et celle due à l’indifférence des citoyens, à notre penchant humain, trop humain, à ne pas vouloir voir ce qui nous dérange, à occulter les signes avant-coureurs des catastrophes que bien souvent nous déclenchons nous-mêmes. « De loin, le Mont Blanc, nous le voyons, à son pied, nous ne le voyons pas », dit Michelet à propos de la Révolution que plus personne ne voyait venir. Penchant aggravé par cette idée ou plutôt cette croyance de plus en plus répandue, selon laquelle la nature humaine aurait changé, au point que nous serions tellement meilleurs, tellement plus intelligents que ceux qui nous ont précédés que nous ne pourrions plus commettre les mêmes fautes, les mêmes crimes et que, par conséquent, nous n’aurions plus aucune leçon à tirer du passé.
Breizh-info.com : A la septième fois, les murailles tombèrent. Pouvez vous revenir sur l’origine de votre titre ?
Henri Guaino : C’est le titre du poème que Victor Hugo consacre dans Les Châtiments à l’épisode biblique des trompettes de Jericho. Six jours durant le Roi et la population de Jericho se moquent de Josué et de ses trompettes dont ils ne peuvent pas imaginer un seul instant qu’elles puissent abattre leurs solides murailles. Le sixième jour, le Roi rit encore sur sa tour de granit. Le septième les murailles tombèrent. C’est une allégorie de ce qui nous arrive: les murailles de notre civilisation, de notre culture, de notre science, de nos institutions, de notre intelligence sont si solides qu’elles nous mettent à l’abris des malheurs du passé; tellement solides que nous ne les avons cessé de les entretenir, que tous les coups portés contre elles nous paraissaient incapables de les ébranler. « Cela ne peut plus nous arriver !» c’était devenu, c’est encore, la devise de ces dernières décennies où tout a fini par basculer. Et le Roi rit encore sur sa tour de granit. Jusqu‘à quand?
Breizh-info.com : Vous avez évoqué dans le passé que « Petit à petit, notre État s’effondre ». N’assiste-t-on pas ces dernières années à une accélération presque sidérante de l’Histoire, mais aussi de l’effondrement d’une Civilisation ?
Henri Guaino : L’effondrement de nos sociétés occidentales, de leurs formes de civilité, de la démocratie, nous en prenons le chemin avec l’irrésistible remontée de la violence qui n’en est qu’à ses débuts si nous n’arrivons pas à inverser le cours des choses. Les sociétés trop divisées finissent toujours par tenter de restaurer leur unité par la violence. J’emprunte cette phrase à René Girard. Notre civilisation s’effondrera-t-elle? Peut être, au moins temporairement. Disparaîtra-t-elle? Ce n’est pas l’issue la plus probable. Comme le dit Braudel, les civilisations sont les personnages de l’histoire qui ont la plus grande longévité. On en efface rarement l’empreinte profonde. Ne vivons-nous pas le brutal retour du refoulé de tant de grandes et vieilles civilisations que l’on croyait disparues parce que notre modernité ne s’intéressait plus à ce qui dans l’homme ne se voit pas mais joue pourtant, plus ou moins consciemment, un grand rôle dans ses comportements. Je crois que le grand problème qui est devant nous n’est pas tant le risque de la mort de notre civilisation qui en a vu d’autres, comme disait De Gaulle en parlant de la France, mais le prix de violence, de douleurs, de chaos qu’il faudra peut-être payer pour qu’elle survive. Après tout, elle a bien résisté au nazisme et au stalinisme, mais à quel prix?
Breizh-info.com : La guerre fait son retour fracassant, y compris en Europe. Pourtant, les dirigeants occidentaux semblent parfois sortis d’un épisode des Bisounours. Comment expliquez-vous une telle médiocrité du monde politique actuelle, et surtout, une telle absence de vision à long terme, absence que n’ont pas , pour ne citer qu’eux, les Chinois ou les Indiens ?
Henri Guaino : Ce n’est pas la première fois dans l’histoire. Il est vain de chercher une théorie pour expliquer pourquoi il y a des moments de ce genre. Mais le constat est exact: dans tout l’occident on peine aujourd’hui à distinguer quelques figures à la hauteur des circonstances. Une chose est sûre, aujourd’hui comme hier, les peuples ont les responsables politiques et les politiques qu’ils méritent, soit parce qu’ils les ont voulus, soit parce qu’ils ont laissé faire, soit parce qu’ils se sont désintéressés de la chose publique, jusqu’au jour où ils finissent par constater que s’ils ne s’intéressent pas à la politique, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, la politique, de toutes les façons finit par s’intéresser à eux et dans ce cas souvent pour le pire. Et là encore nous risquons de payer cher cette idée que la guerre ne pouvait plus nous arriver. Comme d’ailleurs les catastrophes financières, les pandémies, les guerres civiles, les guerres de religion… Il faut bien voir qu’à la fin de la guerre froide presque toutes les élites occidentales politiques, intellectuelles, économiques se sont ralliées à l’idéologie de la fin de l’histoire. Ce qui voulait dire que le tragique n’avait plus sa place dans la pensée occidentale. Elle a été remplacée par une sorte de manichéisme moral qui ramenait tout à l’affrontement du bien et du mal et à la bonne conscience du camp du bien et du cercle de la raison. Et comme tout le monde est convaincu que son camp est le camp du bien il n’y a plus de dilemme tragique, plus de cas de conscience. Mais quand il n’y a plus que des bonnes consciences qui s’affrontent, il n’y a plus de politique et plus de pensée. Et cette négation du tragique vire non à la paix dans la soi-disant fin de l’histoire mais à la guerre de tous contre tous, dans le monde et dans la société.
Nous payons le prix de la superficialité intellectuelle et morale de la politique, en même temps que de l’éclipse des grands caractères qui n’ont pas leur place dans la fin de l’histoire qui débouche fatalement sur la dépolitisation de la société et de l’économie et qui confie les destinées des peuples à la main invisible des marchés, à l’Etat de droit, aux juridictions et aux autorités indépendantes. C’est ce qui c’est passé. On n’a pas fini d’en payer les conséquences.
Breizh-info.com : Endossez vous une part de responsabilité dans l’effondrement que vous décrivez, vous et votre famille politique ? La diabolisation de ceux qui énonçaient pourtant des vérités et des prédictions aujourd’hui confirmées, comme Jean-Marie Le Pen, et l’aveuglement par obsession antiraciste notamment, n’ont-t-ils pas fait perdre un temps fou ?
Henri Guaino : Je prends ma part de responsabilité parce que ma conviction est que la responsabilité est collective. Durant les quarante ans où je n’ai cessé, au dedans et en dehors du pouvoir de plaider la même chose je n’ai pas su trouver les voies et les moyens de convaincre assez de gens pour infléchir le cours de l’histoire. Mais personne n’y est parvenu. Il est vrai que la diabolisation en politique a été largement pratiquée et que beaucoup de débats ont été interdits. Ce n’était pas nouveau mais comme toujours c’était la meilleure façon de préparer le pire et peut être sommes-nous en train de l’entrevoir. S’agissant de l’anti racisme, ce n’est pas son obsession qui est en cause mais son dévoiement qui le banalise et qui finit par déboucher sur le racialisme. C’est une dérive qui s’accentue depuis les années 70 et qu’à cette époque, même Levi-Strauss qui en avait été la victime avait dénoncée. Pour aboutir aujourd’hui à la lettre que les autorités californiennes ont adressée aux enseignants des collèges et qui met des mots sur une idée qui devient très prégnante même de ce côté-ci de l ‘Atlantique: « si vous pensez que vous n’êtes pas raciste, c’est que vous êtes raciste. »
Breizh-info.com : Une civilisation menacée de l’extérieur (immigration, islamisme, concurrence économique puissante, vassalisation) peut-elle prétendre survivre et se développer, si elle se suicide également de l’intérieur (notamment du fait du wokisme et de tous les changements sociétaux qu’il induit) ?
Henri Guaino : C’est l’un des grands problèmes aujourd’hui de l’Occident en tant que civilisation qui entend donner des leçons au monde entier tout en se laissant aller à la haine de soi portée par une multitude de minorités agissantes qu’on laisse prospérer quand on ne les encourage pas. C’est l’une des entreprises de déconstructions des murailles qui sont censées endiguer la sauvagerie de l’Homme. Car la haine de soi débouche toujours sur la haine de l’autre.
Breizh-info.com : En 2018, vous aviez mentionné une « réminiscence des années 1930 » en politique. Pensez-vous que cette perspective est toujours d’actualité aujourd’hui ?
Henri Guaino : Oui, de plus en plus, même si les dangers n’ont pas les mêmes visages et les mêmes noms. Nous ne sommes pas à l’abri du déchainement de souffrances, de barbarie et de violence qu’a connues l’Europe au débouché de la crise de civilisation des années trente.
Breizh-info.com : Pour rester dans les années 30 et pour paraphraser Lénine, « Que faire ?» alors, pour ne pas disparaitre dans la barbarie et la dissolution civilisationnelle ?
Henri Guaino : D’abord prendre conscience du risque, reconnaître que si nous sommes capables du meilleur, notre nature nous rend aussi capable du pire, retrouver les sens du tragique de l’histoire et de la condition humaine et en tirer les conséquences en redonnant à la politique les moyens d’être l’expression de la volonté humaine dans l’histoire.
Comme toujours, tout commence par la réforme intellectuelle et morale. Les imbéciles diront que ce ne sont que des mots creux. Mais les imbéciles sont souvent les artisans des grandes catastrophes.
Propos recueillis par YV
Sonnez, sonnez toujours, clairons de la pensée.
Quand Josué rêveur, la tête aux cieux dressée, Suivi des siens, marchait, et, prophète irrité, Sonnait de la trompette autour de la cité, Au premier tour qu’il fit, le roi se mit à rire ; Au second tour, riant toujours, il lui fit dire : « Crois-tu donc renverser ma ville avec du vent ? » A la troisième fois l’arche allait en avant, Puis les trompettes, puis toute l’armée en marche, Et les petits enfants venaient cracher sur l’arche, Et, soufflant dans leur trompe, imitaient le clairon ; Au quatrième tour, bravant les fils d’Aaron, Entre les vieux créneaux tout brunis par la rouille, Les femmes s’asseyaient en filant leur quenouille, Et se moquaient, jetant des pierres aux hébreux ; A la cinquième fois, sur ces murs ténébreux, Aveugles et boiteux vinrent, et leurs huées Raillaient le noir clairon sonnant sous les nuées A la sixième fois, sur sa tour de granit Si haute qu’au sommet l’aigle faisait son nid, Si dure que l’éclair l’eût en vain foudroyée, Le roi revint, riant à gorge déployée, Et cria : « Ces hébreux sont bons musiciens ! » Autour du roi joyeux riaient tous les anciens Qui le soir sont assis au temple, et délibèrent.
++ WERBTUBE :Sound of Freedom, malgré une véritable cabale contre lui (venant manifestement de journalistes qui n’ont pas vu le film) a désormais rapporté plus au box-office national américain que les suites à gros budget des franchises Indiana Jones et Mission : Impossible. Selon Deadline, le film a rapporté 174 millions de dollars aux États-Unis depuis sa sortie le 4 juillet. C’est plus que les 172,9 millions de dollars d’Indiana Jones et le cadran du destin (sorti le 30 juin) et que Mission : Impossible – Dead Reckoning Part One de 160,8 millions de dollars (sorti le 12 juillet). À titre de comparaison, Variety a indiqué que le budget de Sound of Freedom était d’environ 14,5 millions de dollars, alors que Dead Reckoning et Dial of Destiny ont coûté près de 300 millions de dollars chacun, avant une estimation de 100 millions de dollars pour le marketing.Reste à voir maintenant quels seront les scores en France, lors de sa sortie.
L’article :
Une partie de l’équipe du film « Sound of freedom » était en France, cette semaine, alors que le film qui a cartonné aux Etats-Unis contre vents et marées était projeté en avant première dans plusieurs salles, avant sa sortie officielle en France le 15 novembre 2023. Nous en avons profité pour rencontrer et interviewer le réalisateur, Alejandro Monteverde.
Un réalisateur indépendant d’Hollywood, qui lui a tourné le dos comme ce fût le cas en son temps pour Mel Gibson, alors que le film traite pourtant d’un sujet qui devrait sensibiliser n’importe quel être humain sur cette planète : la traite d’enfants à travers le monde, à travers l’adaptation d’une histoire vraie, celle d’un ancien agent fédéral américain qui se lance dans une opération de sauvetage au péril de sa vie, pour libérer des centaines d’enfants prisonniers de trafiquants sexuels.
Sound of Freedom, malgré une véritable cabale contre lui (venant manifestement de journalistes qui n’ont pas vu le film) a désormais rapporté plus au box-office national américain que les suites à gros budget des franchises Indiana Jones et Mission : Impossible. Selon Deadline, le film a rapporté 174 millions de dollars aux États-Unis depuis sa sortie le 4 juillet. C’est plus que les 172,9 millions de dollars d’Indiana Jones et le cadran du destin (sorti le 30 juin) et que Mission : Impossible – Dead Reckoning Part One de 160,8 millions de dollars (sorti le 12 juillet). À titre de comparaison, Variety a indiqué que le budget de Sound of Freedom était d’environ 14,5 millions de dollars, alors que Dead Reckoning et Dial of Destiny ont coûté près de 300 millions de dollars chacun, avant une estimation de 100 millions de dollars pour le marketing.
Reste à voir maintenant quels seront les scores en France, lors de sa sortie.
En attendant, nous vous proposons un entretien exclusif avec Alejandro Monteverde à découvrir ci-dessous :
Breizh-info.com : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, et nous parler des origines de « Sound of Freedom » . Pourquoi avez vous réalisé ce film ?
Alejandro Monteverde : Je suis scénariste et réalisateur de Sound of Freedom. Ce film était un appel pour moi. Dans ma carrière il y a deux types de films : ceux que je veux faire et ce que je suis appelé à faire. Je ne me suis pas réveillé un matin en me disant « tiens je vais faire un film sur la traite d’enfants, sur ces atrocités ». C’était un appel que j’ai ressenti au plus profond de mon coeur lorsque j’ai vu un reportage sur ce sujet en 2016.
J’ai tout de suite eu envie de faire un film. J’ai écrit une fiction, pendant quelques mois. Puis dans le cadre de nos recherches, j’ai rencontré Tim Ballard, ancien agent fédéral américain qui travaillait sur la question de la pédocriminalité. Durant notre rencontre, je me suis rendu compte que l’histoire de sa vie était plus intéressante que ma fiction. Nous avons changé de cap, et tout repris de zéro pour la raconter.
Breizh-info.com : Comment avez-vous préparé la réalisation d’un film aussi chargé, dur émotionnellement de par sa thématique ?
Alejandro Monteverde : Le plus grand défi était de faire un film que les gens aient envie de voir. Un film divertissant malgré le côté très sombre. Un film qui propose une expérience visuelle que les gens pourraient digérer. Je me suis dit que si ce film était un peu réalisé comme un spectacle de Broadway, les gens se sentiraient en sécurité. Ils ne se diraient pas qu’ils risqueraient d’être traumatisés. Ce film est une sorte d’Odyssée dans les côtés les plus sombres de l’humanité, de la criminalité, mais je rappelle en permanence aux spectateurs qu’ils sont en train de voir un film, qu’ils sont en sécurité. Le film est un véhicule d’espoir dans cette odyssée à travers les ténèbres.
C’était l’objectif et ça m’a beaucoup aidé personnellement. Car quand on fait un film comme celui ci on se penche sur des choses très sombres et j’avais peut-être peur de tomber dans un abîme dont je ne pourrais pas ressortir. Au début j’étais déprimé en me penchant sur ce côté très sombre, c’était difficile. Mais j’ai vu aussi qu’il y avait beaucoup d’espoir, de bonté, de lumière, dans l’humanité.
Breizh-info.com : Qu’est ce qui vous a amené à choisir le célèbre acteur Jim Caviezel pour incarner le personnage principal de votre film ?
Alejandro Monteverde : Une partie importante du processus de réalisation est le casting. Très top, puisque c’était un biopic, je me suis dis que l’acteur devait ressembler à Tim Ballard, mais je voulais aussi qu’il ait cette profondeur suffisante pour exprimer toute la souffrance que ressent le personnage dans le film. J’ai proposé ce rôle à différentes personnes qui avaient un profil similaire physiquement. Mais en raison du sujet et du caractère indépendant du film j’ai essuyé beaucoup de refus. Je n’avais pas pensé au départ à Jim Caviezel. Il ne ressemble pas à Tim Ballard physiquement, il est grand, les cheveux noirs. Mais je suis un grand fan de son travail, notamment de celui qu’il a fait dans la Passion du Christ par exemple. Mais je ne peux pas m’accorder le crédit d’avoir choisi Jim Caviezel, c’est le film qui l’a choisi. La première fois que je l’ai rencontré, il avait les cheveux noirs, une grosse barbe, mais je me suis rendu compte que le sujet était très personnel pour lui.
Il a adopté trois enfants en Chine, il connaissait très bien le sujet, il avait des convictions profondes, ça valait tout l’or du monde pour un réalisateur. La première question que je lui ai posée est : « Est-ce que je peux te couper les cheveux et les teindre en blond ? ». Il m’a répondu oui, on l’a fait, le lendemain on l’a mis à côté de Tim Ballard. La ressemblance était frappante, même ses yeux bleus.
Breizh-info.com : Aux USA, notamment à Hollywood, mais aussi dans la presse mainstream, Sound of freedom a été vilipendé, critiqué, presque banni. C’est la même chose en France. Comment expliquez-vous cela ? Comment est-ce qu’on le vit en tant que réalisateur d’un film certes dramatique, certes traitant d’un sujet particulièrement sensible, mais qui n’a rien à voir avec beaucoup de choses qui ont été écrites sur lui ?
Alejandro Monteverde : Je pense que le danger c’est l’opinion collective. Aujourd’hui les médias n’ont plus leur propre opinion. On peut coller une étiquette sur quelqu’un, c’est la pire chose que l’on puisse faire en tant qu’être humain à un film, d’autant plus lorsque ces étiquettes ne sont pas correctes ni justes.
Au début ça m’a brisé le coeur, j’ai pris mes distances, puis je me suis rendu compte que le public est venu à la défense de ce film. Les spectateurs ont défendu le film contre les attaques. Ils ont incité à aller le voir. Ils ont fait marcher le bouche à oreilles, et on arrive à plus de 30 millions de personnes qui l’ont vu. Plus les médias ont cherché à attaquer ce film, plus les gens ont voulu aider, agir, faire quelque chose.
Il y a eu beaucoup d’accusations, d’attaques injustes. Ce film n’appartient pas à un groupe politique plus qu’à un autre. La lutte contre la pédocriminalité, sujet du film, devrait nous réunir en tant que communauté internationale, en tant que genre humain. Ce n’est qu’un film, qu’une fiction sur la base d’une histoire vraie. J’avais une motivation très pure quand j’ai réalisé ce film, je voulais simplement créer ce dialogue qu’il est important d’avoir.
J’espère que ce qui s’est passé aux USA se passera en France, à savoir que les gens iront voir massivement le film. Libérés de tous préjugés. Et qu’on verra de plus en plus de gens aller le voir. On a commencé petit au Brésil, ça s’est développé. Puis aux USA, dans 1500 cinémas pour au final plus de 3000. Je pense que c’est ça qui est agréable. A l’avant-première à Paris, les réactions étaient extraordinaires.
Selon les sondages aux USA, ce film transcende les étiquettes politiques. Il y a des libéraux, des conservateurs, et beaucoup de migrants hispaniques qui ont vu le film. Je viens du Mexique, un pays sans beaucoup de ressources, ni de sécurité. On a pas de données sur la maltraitance des enfants aux USA contrairement aux USA où nous avons ces informations.
Je pose la question suivante : pourquoi aimez-vous tant la politique américaine ? Moi ce qui m’intéresse pour vous c’est ce qui se passe en France. Combien d’enfants abusés, maltraités chaque année ? J’invite tout le monde à participer à ce dialogue. Les critiques essaient de complexifier ce film, mais comme vous l’avez dit, ce n’est qu’un film, sur un sujet important certes, mais ce n’est qu’un film.
Breizh-info.com : Que répondez-vous à ceux, notamment dans la presse, qui explique que votre film est conspirationniste ? Qu’il exagère, qu’il ne reflète pas la réalité du trafic d’enfants, que ça fait le jeu de Qanon, de l’extrême droite, que ça rend les gens paranos ? Alors même qu’en France aussi, chaque année, il y a des enfants violés, enlevés, maltraités… C’est une réalité. Sans doute beaucoup plus développée dans des pays bien plus pauvres non ?
Alejandro Monteverde : J’aimerais que tout cela ne soit qu’une théorie du complot, que ça n’existe pas. Mais je ne suis qu’un cinéaste, un artiste, je fais un film et je passe à autre chose. Je ne travaille pas pour une association de protection des enfants, peut être devrais-je les aider financièrement d’ailleurs. Quand les gens me disent que ça ne passe pas, que ça n’existe pas, j’aimerais pouvoir leur dire vous avez raison. Mais malheureusement on voit ce qu’il se passe. Dans l’actualité notamment. On retrouve des enfants enlevés aux quatre coins du monde. Il y a des atrocités. Notre film est un travail collectif, qui évoque une partie de ce qui se passe en se basant sur une histoire vraie. Lorsque notre film a atteint 100 millions de dollars au bout de quelques semaines, dans un journal mainstream, on voyait d’un côté une attaque qualifiant le film de complotiste. Et sur la même page, on parlait de l’actualité, et d’une grande affaire internationale, de pédophilie, affaire durant laquelle 100 pédophiles dont 70 américains avaient été arrêtés, et 12 enfants sauvés. Des centaines de vidéos de pédopornographie avaient été retrouvées.
D’un côté, on dit que c’est un complot, de l’autre on fait l’actu sur ce genre d’affaire qui existe. Je ne comprends pas pourquoi on met des étiquettes sur mon film. Ce n’est qu’un film. J’en ai fait d’autres après, j’en ai un qui sort le 8 mars prochain (Cabrini). Je travaille déjà sur le tournage d’autres films. Je suis un réalisateur. Martin Scorcese peut faire un film sur la mafia, puis un autre plus silencieux, puis sur d’autres thèmes. Je ne suis pas un expert en pédocriminalité, mais j’ai été très surpris de voir les étiquettes dont on a affublé Sound of Freedom. Je suis reconnaissant au public et j’espère que la France donnera sa chance à ce film.
Breizh-info.com : Dernière question. Que diriez vous à des jeunes qui ont envie de se lancer dans le cinéma de manière indépendante ? Aux USA, Hollywood verrouille tout. En France, il est difficile de faire un film à gros budget sans le soutien des autorités du cinéma. Et vous, vous avez réussi, en tant que réalisateur indépendant, avec Sound of Freedom, à faire un film qui a cartonné au Box Office. Quels conseils alors ?
Alejandro Monteverde : Lorsque j’étais à l’école de cinéma, j’ai vu La liste de Schindler, qui m’a particulièrement touché. Je me suis dis que je voulais faire ce genre de films. Ce que je dis aux jeunes réalisateurs, c’est qu’il faut trouver des histoires qui comptent pour eux. Si vous trouvez ces histoires qui comptent pour vous, vous trouverez des financements. Votre passion, votre enthousiasme, seront contagieux. Vous transmettrez tout cela à des investisseurs, nécessaires pour faire un film. Souvent j’interroge des jeunes cinéastes qui me disent vouloir faire un film. Je leur demande « Sur quoi ? ». Ils ne savent pas. C’est ça le problème. Il faut trouver quelque chose qui a de l’importance pour vous, et ensuite les gens vous aideront à faire ces films.
Breizh-info.com : Vous êtes venu en France promouvoir votre film. Allez-vous ailleurs ?
Alejandro Monteverde : J’ai fait le Royaume-Uni. Je vais en Allemagne et en Chine ensuite. Je suis curieux de voir comment le film sera reçu là bas. Peut être en Italie aussi.
++WEBTUBE : Des blondinets en uniforme qui chantent la France traditionnelle dans le métro sèment la discorde sur les réseaux, nous raconte Marie-Camille Le Conte : « Douce France dans le métro parisien : la haine se déverse sur les réseaux ». Mais les lecteurs de BV ne se laissent pas impressionner, déclarant au contraire comme STEINER Yolande : « Le peuple français les remercie, ils mettent du baume au cœur. » Loin des phénomènes de buzz des réseaux sociaux, nos lecteurs ne sont pas dupes et Pinomajo recentre le débat : « Voila les véritables chances pour la France. Le déferlement de haine sur les réseaux sociaux doit nous glisser sur la peau, nous n’en avons cure. » Plus qu’un événement ponctuel, certains de nos lecteurs y ont même vu une véritable leçon de vie. Dominique, par exemple : « Cet épisode montre que nous avons à relever la tête et à affirmer ce que nous sommes. » Suite ci-dessous
L’article :
Malheureusement, ce n’est pas la seule critique de la semaine de ce qui fait les traditions de la France, ici sa tradition catholique. Gabrielle Cluzel, dans son article « Pour Peillon, la violence des “cathos exacerbés” est pire que l’islam radical », éveille l’indignation de nos internautes. Chantal Dromer, par exemple, n’en croit pas ses yeux : « Complètement hors du coup et quand je pense que cette personne a été à la tête de l’Éducation nationale […] Quel scandale ! » Bref mais intense, LE CORVEC résume en quelques mots bien ciblés : « un des nombreux récipiendaires du mur des c..s ». Avec un brin d’ironie et de sarcasme, Dbrun pose la question : « L’inculture de Peillon semble atteindre des sommets tels qu’on en a rarement vu, même sous Hollande. Ignore-t-il l’existence de Marie Curie ? »
Jean-Marie Le Pen antisémite ? « Mais qu’est-ce qu’on en a à f… ? »
La gauche n’a pas fini de taper sur la droite, ou plutôt sur « l’extrême droite »… Cette semaine, la question existentielle qui brûlait les lèvres de la gauche était relayée par Arnaud Florac : « Jean-Marie Le Pen est il antisémite ? » Des lecteurs ne voient même plus l’intérêt de cette question, c’est le cas de Johnny Croipa : « Mais qu’est-ce qu’on en a à f..tre que JMLP, vieillard quasi centenaire, fût il y a un demi-siècle et plus, ou qu’il est encore peut-être aujourd’hui, ce dont je doute, antisémite ? » Rappelant les déviance politiques de la gauche, il conclut, presque désabusé : « Mais bon, le fumier qui fit le lit de la gauche depuis toujours est aujourd’hui pardonnable et contextualisable, puisque de gauche. Malhonnêteté intellectuelle, quand tu nous tiens. »
La gauche n’est pas la seule à bouder farouchement la droite. Cette semaine, le collectif Némésis s’est vu fermer son compte en banque au Crédit mutuel sans raison, peut-on lire dans l’article de Clémence de Longraye « Délit d’opinion ? Des comptes bancaires de militants de droite sont fermés ». Alain Poirier partage sa propre expérience. Lui aussi s’est fait censurer parce qu’il était de droite : « Il ne s’agit pas d’une exception “culturelle”. Candidat soutenu par le RN, aucune banque n’a accepté d’ouvrir un compte. Ancien avocat au barreau de l’Essonne, entre autres et en rupture de ban, je subis des discriminations qui feront, bientôt, l’objet d’une procédure, aussi BV peut publier sans risque ce commentaire. Publication prescrite à l’issue de cette procédure qui promet. Il faut se battre, chacun à son niveau. » Quant à Nicole Lereg elle déplore : « Nous sommes maintenant dans un pays qui se bouffe de l’intérieur en raison de la corruption, soit intellectuelle, soit politique de ceux que “nous” avons mis au pouvoir. »
++ WEBTUBE : La manifestation contre l’antisémitisme de ce dimanche 12 novembre 2023 est un événement majeur. S’il doit d’abord être vécu comme un support inconditionnel aux Juifs du monde face à la barbarie de l’islamisme radical, il doit aussi être entendu comme un plaidoyer de notre modèle démocratique libéral face aux totalitarismes de toute nature.Entouré de régimes autoritaires laïcs ou religieux et de monarchies rétrogrades, Israël démontre à lui seul la force de notre modèle socio-économique. Son PIB par habitant (54.000 dollars en 2022) est cinq fois supérieur à… la somme des PIB par habitant des pays qui l’entourent et l’espérance de vie y est de dix ans supérieure. Sans l’avènement de la démocratie libérale, l’homme aurait continué à vivre médiocrement. Il se serait contenté d’être vieux à trente ans et de mourir à quarante, de procréer dix fois pour amener un ou deux de ses enfants à l’âge adulte. Il aurait continué d’avoir faim et froid aux moindres rigueurs de l’hiver, à subir son ignorance et à rester la proie facile d’idéologies criminelles.La suite ci-dessous :
La manifestation contre l’antisémitisme de ce dimanche 12 novembre 2023 est un événement majeur. S’il doit d’abord être vécu comme un support inconditionnel aux Juifs du monde face à la barbarie de l’islamisme radical, il doit aussi être entendu comme un plaidoyer de notre modèle démocratique libéral face aux totalitarismes de toute nature.
Entouré de régimes autoritaires laïcs ou religieux et de monarchies rétrogrades, Israël démontre à lui seul la force de notre modèle socio-économique. Son PIB par habitant (54.000 dollars en 2022) est cinq fois supérieur à… la somme des PIB par habitant des pays qui l’entourent et l’espérance de vie y est de dix ans supérieure. Sans l’avènement de la démocratie libérale, l’homme aurait continué à vivre médiocrement. Il se serait contenté d’être vieux à trente ans et de mourir à quarante, de procréer dix fois pour amener un ou deux de ses enfants à l’âge adulte. Il aurait continué d’avoir faim et froid aux moindres rigueurs de l’hiver, à subir son ignorance et à rester la proie facile d’idéologies criminelles.
L’Homme blanc, parfait bouc émissaire
Et pourtant, notre belle démocratie libérale est vilipendée de toutes parts. Elle est notamment stigmatisée par une gauche de plus en plus extrême, marquant par là sa détestation du développement humain. Cette gauche angélique, détenant le « monopole du cœur » mais n’ayant jamais expié les cent millions de morts du communisme face au tribunal de l’Histoire, continue de rêver du Grand Soir. Ne pouvant plus compter, depuis la « chute du mur », sur des classes populaires passées en masse au Rassemblement national, elle a dû trouver d’autres causes, d’autres fans et, surtout, de nouveaux boucs émissaires.
Intolérant, islamophobe, raciste, xénophobe, colonialiste, misogyne, homophobe, l’homme « blanc, riche, vieux » serait la cause des malheurs présents et passés de toutes les minorités. Son comportement égoïste irresponsable (passé et présent) serait aussi l’une des principales causes du réchauffement climatique : le budget carbone permettant de limiter le réchauffement à 1,5 °C a été dilapidé dans le seul but d’accroître la consommation des 10 % les plus riches, nous explique OXFAM.
Pour le démontrer, toutes les astuces et les falsifications sont bonnes. Ainsi, en introduisant le concept d’émissions financières, l’ONG d’extrême gauche établit que le 1 % le plus riche émet davantage que les 50 % les plus pauvres, tandis qu’en occultant les émissions actuelles au profit des émissions passées, elle occulte sans difficulté l’impact majeur de la démographie des pays émergents. Teinté de climato-catastrophisme, le discours est d’une efficacité redoutable : si la société croissance continue sur sa lancée, la planète court à un cataclysme écologique ultime. Aussi, pour expier ses fautes passées et présentes, l’Homo albus est-il sommé d’arrêter de produire et de consommer pour adhérer à un nouveau paradis décolonisant l’imaginaire économique : la décroissance.
Le climat, idiot utile de la gauche
Ce mariage entre objectifs climatiques et valeurs gauchistes nous a conduit à qualifier les décroissantistes de « climato-gauchistes ». Car finalement, quelle est leur priorité ? Leur dessein premier est-il de protéger la planète en luttant contre le réchauffement ou, au contraire, de mettre à bas la société de croissance en instrumentalisant le climat ? Au même titre que les musulmans, le climat est devenu l’un des idiots utiles de la gauche. Islamo-gauchisme et climato-gauchisme sont donc les deux bras d’une même idéologie.
L’homme nouveau ne s’appelle plus Homo sovieticus mais Homo ecologicus. Cependant, en définitive, le dessein reste toujours le même : un paradis égalitariste libéré de son « démon capitaliste ». À une différence près : le marxisme canal historique promettait l’égalité dans l’abondance, le climato-gauchisme propose l’égalité dans la sobriété.
Une reconversion remarquablement réussie, puisque sur les réseaux sociaux… quatre décennies plus tard, « il vaut toujours mieux avoir tort avec Sartre que raison avec Aron ». Comme l’a écrit récemment l’inimitable Gilles-William Goldnadel : « Le privilège rouge est une suite sans fin. »
++ WEBTUBE : En ce samedi de novembre, c’était exactement comme d’habitude. Avec cette voix artificielle qu’il utilise pour tous les discours solennels, le Président a rendu hommage à « la résistance » incarnée par le soldat inconnu, un sacrifice pour la « terre charnelle et spirituelle qu’est le sol de France ». Emmanuel Macron, en somme, n’a rien dit du tout, comme d’habitude. Ceux qui l’ont trouvé brillant sont ceux qui ne connaissent pas les références culturelles qu’il a pillées. Ceux qui lui trouvent la stature d’un homme d’Etat ne savent plus de quoi ils parlent. Le 11 novembre est trop grand pour lui. En tous les cas, qu’il nous soit permis d’avoir ici une pensée pour tous ceux (tiens, c’est drôle, cette fois, pas de « celles-et-ceux ») qui ont donné leur vie pour que la France reste ce qu’elle est.La suite ci-dessous :
Le 11 novembre 1918, les cloches de toutes les églises de France sonnèrent, à toute volée, l’armistice d’une guerre atroce, absurde, qui massacra un million et demi d’hommes, sur un total de huit millions de mobilisés (pour un pays de quarante millions d’habitants). Une cacophonie d’acier s’achevait sur une polyphonie de bronze : cet écho inversé au tocsin de la mobilisation, cette réponse pleine de vie au glas des enterrements, marquait la fin du premier conflit industriel de notre âge de fer. Saignée à blanc, la France se jurait collectivement que cette guerre serait « la der des der », quitte – on s’en apercevrait dans les années suivantes – à faire de déraisonnables concessions pour éviter de ressusciter cette esthétique de cauchemar, avec ces paysages d’apocalypse, aux arbres calcinés, ces morts par milliers et ces « gueules cassées » dont la face monstrueuse montrait le vrai visage de la guerre.
Cent cinq ans ont passé. Emmanuel Macron devait nécessairement prononcer un discours en ce 11 novembre 2023 : qu’on le veuille ou non, il est président de la République, après tout. Et puis, il aime bien ça, tout ce qui est régalien : les défilés, les obsèques, l’histoire, les commémorations. Il aime bien le récit national parce que ça lui permet de le défaire, de le tordre, de le salir. Depuis longtemps, notre président utilise la grandeur de la France et le recours aux symboles pour faire passer son progressisme sociétal. Son électorat, celui des retraités aisés, n’y voit que du feu. Il est si bien élevé, il est si gentil, il parle si bien : ce qu’il fait d’une main avec la relève de la garde à l’Elysée, le drapeau tricolore à l’ancienne ou la réhabilitation de Villers-Cotterêts, il le défait de l’autre avec des discours sur l’absence de culture française, sur les bienfaits de l’immigration ou sur la culpabilité coloniale.
En ce samedi de novembre, c’était exactement comme d’habitude. Avec cette voix artificielle qu’il utilise pour tous les discours solennels, le Président a rendu hommage à « la résistance » incarnée par le soldat inconnu, un sacrifice pour la « terre charnelle et spirituelle qu’est le sol de France ». Un peu de Péguy pour commencer (« Heureux ceux qui sont morts… ») : on commence par du catholique social, bien joué. Macron enchaîne avec les croyances et opinions multiples des héros des guerres françaises (puisque le 11 novembre, et c’est une bonne idée, est devenu le jour de la commémoration des morts de toutes les guerres) : « des protestants et des musulmans, des catholiques et des juifs », « des francs-maçons », « des agnostiques », bref, un remix de « Celui qui croyait au Ciel/ Celui qui n’y croyait pas » d’Aragon. Habile. Enfin, notre bon maître annonce que, le 11 novembre au soir, une « veillée patriotique et populaire » sera organisée pour la première fois cette année, avec la projection d’un son et lumière. Un petit mélange entre Malraux et Villiers, pour finir.
Emmanuel Macron, en somme, n’a rien dit du tout, comme d’habitude. Ceux qui l’ont trouvé brillant sont ceux qui ne connaissent pas les références culturelles qu’il a pillées. Ceux qui lui trouvent la stature d’un homme d’Etat ne savent plus de quoi ils parlent. Le 11 novembre est trop grand pour lui. En tous les cas, qu’il nous soit permis d’avoir ici une pensée pour tous ceux (tiens, c’est drôle, cette fois, pas de « celles-et-ceux ») qui ont donné leur vie pour que la France reste ce qu’elle est. C’est peut-être la dernière leçon de cette cérémonie : à l’heure de l’inclusion de tout et n’importe quoi, les Poilus, sans doute les plus admirables soldats de ces derniers siècles, sont morts par centaines de milliers pour qu’on ne vive pas « ensemble » : pas par xénophobie, mais avec le sentiment bien compris qu’un pays était effectivement une terre « charnelle et spirituelle ». Il ne suffit pas de le dire pour l’incarner.
++ WEBTUBE : Essayiste, politologue, éditorialiste, habitué des plateaux de CNews et de Sud Radio, Guillaume Bigot est un souverainiste à l’œil acéré. Au moment où les partis se révèlent incapables de s’unir pour manifester ce dimanche 12 novembre à Paris contre l’antisémitisme, nous l’avons interrogé sur les mouvements d’opinion en France, sur l’usage du fameux « cordon sanitaire », les tentatives de rediaboliser le RN, la loi Immigration, l’enjeu des élections européennes et l’espoir des patriotes français. Avec la profondeur et la hauteur de vue qui le caractérisent, Guillaume Bigot met les tenants du politiquement correct au pied du mur. « On a toujours un antiracisme de retard », dit-il. Vidéo ci-dessous :
Le ludion BHL, principal pourvoyeur d’antisémitisme par le légitime rejet massif qu’il suscite personnellement, se permet de qualifier Bardella d’antisémite. Bardella annonce une plainte. https://twitter.com/J_Bardella/status/1723067346955215180?s=20
Résumé et suites de l’affaire Nahel : une petite racaille sans permis au volant d’une voiture de 80.000 euros fuit un contrôle policier pendant 20 minutes, mettant en danger mortel piétons, cyclistes, et autres automobilistes. Les policiers parviennent à le rattraper à un feu rouge, le zig veut filer, le policier tire. Une semaine d’émeutes dans 500 villes françaises, 1 milliard de dégâts. Lors d’une marche blanche, la mère de Nahel se comporte en palestinienne qui fête le martyr de son fils. Le policier est en taule depuis plus de 4 mois, au secret. Messiha lance une cagnotte qui bat tous les records, l’avocat islamique de la famille de la racaille dépose plainte, et Jean est convoqué chez les flics. Vive la France. https://www.lefigaro.fr/actualite-france/mort-de-nahel-jean-messiha-convoque-par-la-police-pour-sa-cagnotte-de-soutien-a-la-famille-du-policier-20231110
Les gentilles-mais-perverses serpillières bourgeoises de Télérama indignées parce que France 2 a osé inviter la mère de Laura sur un plateau. Cela serait la propagande de l’extrême droite que de dire que sa fille a été égorgée par un clando tunisien qui n’avait rien à faire en France. Le résumé d’une presse qui estime que les informations diffusées ne doivent pas faire le jeu du Rassemblement National et plus largement de ce qu’ils appellent l’extrême droite. https://www.fdesouche.com/2023/11/10/dans-le-prime-time-de-france-2-levenement-un-debat-indigne-sur-limmigration/
Histoire de définitivement plomber le niveau ?” Le député LFI et ancien président de la FCPE Rodrigo Arenas souhaite fusionner les lycées pro et général pour lutter contre le tri et l’élitisme.”https://twitter.com/F_Desouche/status/1723132529962574134
Rennes, ville gangrenée par l’immigration et les MNA : un artisan au mauvais endroit au mauvais moment. Le coup du pronostic vital engagé, cela veut dire que le malheureux va bientôt être annoncé mort. Cela peut arriver à tout le monde, n’importe quand, et l’invasion se poursuit méthodiquement. Qui sont les complices de ces meurtres quotidiens ? https://www.breizh-info.com/2023/11/10/226660/a-rennes-un-artisan-poignarde-de-trois-coups-de-couteau-en-pleine-rue/
Florian PhilippotExcellente nouvelle venue des États-Unis ! Les victimes des injections « vaccinales » #covid se lancent et font un procès fédéral à l’administration #Bidenpour avoir accepté des clauses qui protègent les labos de poursuites judiciaires ! Elles estiment qu’il doit y avoir responsabilité de ces labos, et des procès ! (cf Bloomberg). Ici la même logique doit mener à des procès contre la Commission européenne et le gouvernement français ! C’est très bien : énormément de procès sont en train de s’organiser de par le monde ! Ne lâchons rien ! : https://soutien.les-patriotes.fr
La commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen a voté en catimini le 25 octobre un projet de révision des traités européens pour faire de l’Europe un État fédéral.
À écouter à partir de 11’20” http://crowdbunker.com/v/oXLqzahYNc La conséquence de cette fédéralisation est purement et simplement la mort de la France en tant qu’État souverain. Le système même des élections ne servira plus à rien puisque tout sera décidé au niveau européen et comme les votes ne se font plus à l’unanimité mais à la majorité simple, même si la France n’était pas d’accord sur un sujet, elle devra se plier au vote majoritaire. C’est pourquoi, à l’approche des élections européennes, il est illusoire de voter pour des partis qui veulent une” autre Europe” ou un “modèle différent” ou qui disent qu’ils désobéiront. Ce n’est pas possible. À partir du moment où un pays fait partie de l’UE, il doit se plier aux règles. Vouloir autre chose en restant dans l’UE est mensonger. Dans cette vidéo, une initiative citoyenne est proposée : donnez votre avis sur ce projet en votant oui ou non à cette Europe fédérale que les oligarques de l’UE veulent nous imposer, sur referendumderue@gmail.com
“Demain Dimanche, est-ce que je déclenche la guerre sainte en France ? Je m’tâte…” (Allah)