Abaya : beaucoup de bruit pour rien, une prof en France

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Les choses sérieuses commencent. Qu’on se le dise ! Le Président et son ministre viennent d’ouvrir les yeux sur la situation scolaire. On ne leur avait rien dit, avant ? On leur cache tout, on leur dit rien ? Mais maintenant qu’ils savent, Tintin et Mortimer vont passer à l’action, et on va voir ce qu’on va voir. Entre rodomontades et effets de manche, c’est une rentrée musclée qui se prépare et les directeurs, en bons petits soldats de la République, se mettent en ordre de marche et se préparent à agir. Enfin… ils attendent quand même la circulaire qui précisera un peu les choses. Car à y regarder de près, ces choses sont moins claires que les déclarations médiatiques et les commentaires des commentateurs qui commentent depuis leurs plateaux télé.

Nous avons donc fait notre prérentrée ce matin. La directrice a parlé pendant deux heures avant d’aborder le sujet de l’abaya, à tel point que nous avions presque oublié que c’était un des sujets sensibles de la rentrée. Et le soufflé est retombé très vite. On se rend compte, en effet, que rien n’est réellement mis en place pour que quoi que ce soit puisse être appliqué de manière ferme. Les documents publiés à ce jour, à savoir le BO (Bulletin officiel) du 31 août 2023 et la note intitulée « Accompagner la conduite de l’action des chefs d’établissement en cas de port de tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse », sont assez flous et nous laissent en première ligne, sans armes ni munitions.

Si une élève se présente revêtue d’une abaya, que devons-nous faire ? Tout d’abord et essentiellement « rappeler le cadre général », qui est celui de la loi du 15 mars 2004 inscrite dans le Code de l’Éducation à l’article L-141-5-1 et dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas été vraiment appliquée jusqu’à aujourd’hui malgré son grand âge.

Une fois effectué ce rappel à la loi, nous devons « organiser le dialogue »« Ce dialogue peut en effet, dans un grand nombre de cas, résoudre les tensions et dissiper les incompréhensions. Lorsque celles-ci persistent à l’issue de cette première phase de dialogue, il convient de nouer un échange approfondi avec les parents, le cas échéant avec le soutien des EAVR, qui pourront être mobilisées. » Les EAVR, ce sont les équipes académiques valeurs de la République, des brigades d’action rapide dont le simple nom fait trembler dans les quartiers, et qui réunissent la force de frappe de Wagner et des Khmers rouges… « Cette phase de dialogue est également l’occasion de rappeler aux élèves ainsi qu’aux parents les règles en vigueur, le sens de ces dispositions, et de leur expliquer en quoi le respect de la loi n’est pas un renoncement à leurs convictions » : « Au contraire, cette disposition a pour objet de protéger l’égalité de tous indépendamment de leur croyance et la liberté de conscience. » On va donc faire de la pédagogie et expliquer aux élèves et aux familles, qui ne savaient certainement pas très bien ce qu’ils faisaient, qu’on les respecte et qu’on ne veut en rien attenter à leur liberté de conscience.

À ce sujet — [EDITO] Abayas : Gabriel Attal sera-t-il Laïcitator ?

Je suppose qu’une petite note complémentaire nous rappellera, pour le cas où nous voudrions faire comme si nous l’avions oublié, que ces élèves sont sous obligation scolaire, que l’éducation est en outre un droit dont on ne saurait les priver, même ponctuellement, et que nous devons donc les accepter en classe pendant que leurs parents discutent avec la direction et le référent laïcité – le jour où il sera nommé, car pour l’instant, dans notre établissement, il n’y a pas eu de volontaire…

On doit ensuite « caractériser les intentions de l’élève à partir de son comportement » : « Le chef d’établissement interroge l’élève sur ses représentations, ses motivations, sa connaissance du règlement intérieur et de son sens et lui demande d’expliquer ses comportements. […] Pendant le dialogue, l’institution doit veiller à ne pas heurter les convictions religieuses de l’élève ou de ses parents. Pour déterminer si le port du signe ou de la tenue est compatible avec les dispositions de l’article L. 141-5-1 du Code de l’Éducation, il appartient au chef d’établissement de s’interroger sur l’intention de l’élève de lui donner ou non une signification religieuse. » Vous sentez l’enfumage ?

C’est après tout cela, seulement, que l’on peut envisager d’engager une procédure disciplinaire…

Alors, on entend Shakespeare murmurer : « Je m’étonne que toi, […] tu essaies d’appliquer un remède imaginaire à un mal incurable… » (Beaucoup de bruit pour rien).

Virginie Fontcalel, dans Boulevard Voltaire

MMA : Benoît Saint-Denis, un héros français

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Benoît Saint-Denis, dit BSD, dit « God of War », a écrasé sans difficulté le Brésilien Thiago Moises, le 2 septembre 2023, à l’UFC (Ultimate Fighting Championship) Paris. Il entre ainsi dans le Top 15 mondial des combattants de MMA, et ce n’est probablement pas fini. Intéressons-nous un instant à ce héros français.

À ceux des lecteurs de BV qui ne connaîtraient pas le MMA, un rappel liminaire s’impose. Sous cet acronyme, qui désigne les arts martiaux mixtes (« Mixed Martial Arts »), c’est la réinterprétation d’une forme très ancienne d’engagement total : le pancrace grec, discipline des Jeux olympiques (les vrais, ceux d’Olympie), mêlait déjà percussion et sol, plusieurs siècles avant Jésus-Christ. C’est un sport de combat dans lequel presque tous les coups sont permis. La France a longtemps interdit le MMA sur son sol, croyant (à tort) que ce sport était plus violent que la boxe anglaise ou thaïlandaise, et puis, en septembre 2022, une compétition a finalement eu lieu pour la première fois à Bercy, sur le sol de France.

À ce sujet — [Vidéo exclusive] Benoît Saint-Denis : ancien des forces spéciales, il est devenu une star des arts martiaux mixtes

L’un des combattants présents ce jour-là – et probablement le plus atypique d’entre eux – est entré dans l’octogone sur la musique des commandos. Le public a chanté « La Marseillaise » pour lui. Son nom est Benoît Saint-Denis. On croirait un pseudonyme de royaliste, mais c’est bien comme ça qu’il s’appelle. Il a servi quatre ans comme opérateur au 1er RPIMa, l’un des trois régiments des forces spéciales de l’armée de terre, celui qui conduit les actions antiterroristes, puis est devenu combattant professionnel de MMA. Il compare volontiers le déluge de coups reçus et donnés dans la cage à l’adrénaline des opérations sous le feu. Benoît Saint-Denis a trouvé sa voie et prolonge ainsi son rêve d’enfant : vivre une vie chevaleresque.

Il faut dire en effet que l’un des côtés les plus originaux de ce combattant, ce sont ses valeurs philosophiques et même religieuses. L’ancien opérateur SAS porte, sur ce corps qui est son outil de travail, trois tatouages riches de sens : une croix de templier sur le cœur, une dague Fairbairn-Sykes (celle de la Seconde Guerre mondiale, à l’origine des SAS français) sur le triceps et, depuis sa victoire à Paris l’an dernier, sainte Jeanne d’Arc sur le dos. Assez peu commun, on peut le dire. Admirateur d’Hélie de SaintMarc, de Napoléon et du capitaine Danjou (le héros de Camerone), Benoît Saint-Denis parle sans détour de la France, qu’il aime, mais aussi de sa foi et de sa vie de prière. On se pince pour y croire. Citons ses propos exacts : « La foi se met en place de manière journalière, et pas que le dimanche à l’église. Prier, ce n’est pas chronophage, c’est surtout un bonheur pour l’homme. » Voilà. Tout simplement.

A l’exception de sa pratique d’un sport de combat violent, Benoît Saint-Denis n’a rien pour intéresser les grands médias : il est français de souche, fils de militaire, militaire lui-même. Il a servi la France et il est patriote. Il n’a ni la bonne couleur de peau ni la bonne religion pour être ce que la télévision appelle « un exemple pour la jeunesse ». Et pourtant, quel modèle ! Désormais, quand on vous parlera de Mbappé ou je ne sais qui, répondez en évoquant cet homme qui est, selon ses propres termes, « du côté chevaleresque du un contre un ». Un chevalier dans une époque qui a oublié la chevalerie. Longue vie à BSD, et qu’il aille au sommet au nom de la France !

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

Comment la Commission européenne étrangle nos paysans 

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Le temps où Sully, ministre d’Henri IV affirmait que « labourage et pâturage étaient les deux mamelles de la France », semble bien lointain ; si ce n’est révolu. Certes, vu de loin et des statistiques officielles, tout paraît aller au mieux dans le meilleur des mondes : « En décembre 2022, l’excédent des échanges agroalimentaires atteint 467 millions d’euros. » nous apprend-on. Mais, en allant y voir de plus près, on voit bien à qui profite cette embellie : aux industriels de filières privilégiées. Ainsi, la hausse de nos exportations « repose principalement sur les ventes de céréales (+53 %, soit +2,1 milliards d’euros). » Le reste ? « Le vins et les spiritueux (21 %, soit +8 milliards d’euros). »

Plutôt les oligarques ukrainiens que les paysans français…

Au-delà de cet effet de loupe, notons que d’autres industriels, spécialisés dans la filière aviaire pratiquée à grande échelle, ne bénéficient pas de cette conjoncture, tel que le révèle Marianne : « Poulet ukrainien, la Commission européenne poignarde la volaille française et Paris laisse faire… » Ainsi, les autorités, européennes comme françaises donc, ont-elles décidé d’exempter de droits de douane l’importation de gallinacés venus de Kiev. Grand gagnant de ce jeu de dupes ? L’oligarque Yuriy Kosiuk, propriétaire du groupe MHP.

Le profil de cet industriel mérite qu’on s’y arrête. Cheville ouvrière de la vraie-fausse révolution de Maïdan, en 2014, il intègre vite la garde rapprochée du président ukrainien, Volodymyr Zelenski, fort d’une fortune estimée à 1,5 milliards de dollars. L’homme ne vit pas que pour la gloire des poulets locaux, s’étant fait construire, aux alentours de Kharkiv, une réplique du château de Versailles et ne voyageant plus que dans son Airbus privé ; bonjour le bilan carbone, soit dit en passant.

Dans le même temps, quid des petits producteurs, ces paysans auxquels nous devons le fait de ne pas nous asseoir devant des assiettes vides ? Là, le tableau est déjà nettement moins brillant. Marianne, toujours, lève un nouveau lièvre : « Champignons de Paris, herbes de Provence, comment la France a abandonné ses produits aux pays de l’Est… » Avec notre moutarde de Dijon, dont les graines nous venaient, paraît-il d’Ukraine et des mois introuvables dans les rayons des supermarchés. À défaut de cette même assiette vide, la coupe paraît pleine. Et cet hebdomadaire de nous en dire plus : « De nombreuses denrées issus du patrimoine culinaire français ont vu leur production délocalisée, souvent dans les pays de l’Europe de l’Est, où la main d’œuvre est moins chère. Ces articles pâtissent de plus en plus d’une stratégie de montée en gamme, ainsi que de normes environnementales et sanitaires trop strictes. »

Si l’on résume, nos derniers paysans exportent des produits de qualité, tandis que la grande distribution importe des denrées dont n’importe quel consommateur normalement constitué ne voudrait pas, même pour nourrir le chat… Il ne faut pas alors s’étonner, comme dit sur Europe 1, que la « ratatouille 100% française », plat pourtant éminemment de chez nous, se fasse de plus en plus rare.

Même les écolo-gauchistes tirent la sonnette d’alarme…

Toujours selon la même source ; « En 2021, la France a exporté pour plus de 430 millions d’euros de tomates, mais en a importé pour près de 700 millions, principalement du Maroc. Le déficit est à peu près similaire pour les oignons, mais il est encore plus important pour les poivrons et les courgettes, puisque la France en a importé pour une valeur quatre à cinq fois supérieure à ses exportations. » Quant aux aubergines, autre ingrédient essentiel à ce fleuron de notre gastronomie, le bilan est plus sombre encore : « La France en a importé six fois plus qu’elle n’en a exporté »… Bilan final, le déficit commercial de notre chère ratatouille se monterait à 640 millions d’euros.

Le problème est si inquiétant que même le site écolo-gauchiste Reporterre, en vient à s’inquiéter de la disparation progressive de l’amande française, indispensable à la fabrication de cette frangipane sans laquelle nos royales galettes n’auraient plus tout à fait le même goût. Aujourd’hui, « 95 % des amandes ici consommées proviennent de l’étranger ». Explications : « Le prix moyen de l’amande au kilo se situe entre 5 et 6 euros, quand les producteurs français atteignent 10 euros le kilo. »

En attendant, un paysan français se suicide tous les deux jours, malgré, ou à cause, de cette « mondialisation heureuse ».

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

Macron : le saint déni !

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Cette rencontre aurait pu se passer à la basilique de Saint-Denis. Le lieu de sépulture des rois de France n’était sans doute pas le plus adapté pour recevoir Jupiter. C’est donc dans l’enceinte de la Maison d’éducation de la Légion d’Honneur que le Président de la République a reçu Éric Ciotti (LR), Jordan Bardella (RN), Olivier Faure (PS), Fabien Roussel (PCF), Marine Tondelier (EELV) et Manuel Bompard (LFI). Les échanges commencés à 17h se sont poursuivis jusqu’à 3h du matin. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que le chef de l’État n’a pas rallié les oppositions à ses vues. Du coté de la majorité, on loue l’initiative et les résultats. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, se montrait ainsi très enthousiaste sur France Info ce jeudi matin : «  Quelque chose s’est passé hier qui pourrait bien marquer l’histoire politique, voire démocratique, de notre pays. Douze heures de discussions entre des forces politiques qui d’habitude ne se parlent pas et ne s’écoutent pas. C’est aussi cela, faire Nation ». Dans la salle qui voit habituellement se dérouler les conseils de classes distribuant sanctions ou félicitations aux élèves méritants et aux cancres, Emmanuel Macron a donc dialogué avec les uns et les autres, dans l’espoir avoué de « se rassembler sans se renier ». Pari gagné ? Si les experts, à commencer par l’éditorialiste politique Matthieu Croissendau, saluent un succès « sur la forme », la question reste entière sur la concrétisation de tels échanges.

La gauche déçue, la droite attend…

À l’issue de cette réunion, la Nupes, venue avec pléthore de propositions portant notamment sur le social, est ressortie dubitative. « On est venu, on a vu et on a été déçu », a déclaré Marine Tondelier, leader d’EELV, aux côtés du Premier secrétaire du PS Olivier Faure et du coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard. Le patron des socialistes, qui craignait avant d’entrer en réunion d’avoir à  « tenir la chandelle pendant un date entre Eric Ciotti et Emmanuel Macron » est sorti dans le même état d’esprit : « N’espérez rien des mesures qui pourraient être prises » a averti le premier secrétaire du Parti Socialiste dans une courte vidéo postée ce  jeudi matin. «L’initiative ‘d’ampleur’ fait pschit »  tweete pour sa part le député Alexis Corbière (LFI).  D’autant que si Emmanuel Macron a préparé cette réunion en appelant Éric Ciotti et Jordan Bardella, il n’a pas pris la peine de contacter les chefs de la Nupes. Les patrons de LR et du RN partageaient en effet un dossier brûlant dans cette rencontre : l’immigration. Éric Ciotti a axé sa demande sur l’abandon de l’accélération de l’immigration de travail concernant les métiers en tension – dispositif prévu dans la loi à venir pilotée par Gérald Darmanin et Olivier Dussopt. Le patron de la rue de Vaugirard a également exigé la tenue d’un référendum sur le sujet. « Et ce sont les deux seuls à avoir été appelés » souffle un cadre du RN qui y voit un signe encourageant. Toutefois, Jordan Bardella tout comme Eric Ciotti sont sortis « sceptiques » de cette réunion au sommet. « Sans se faire d’illusion sur l’issue de cette nouvelle initiative présidentielle, (…), Jordan Bardella a défendu les mesures que le Rassemblement National propose pour améliorer le quotidien de nos compatriotes » a publié le RN dans un communiqué de presse.

Alors y aura-t-il un référendum sur l’immigration en juin 2024, « le même jour que les élections européennes » comme le demande Bardella ? Cela paraît peu probable. Car comme le rappelle Olivier Véran, un référendum à question unique pourrait se transformer en « vote sanction » contre le gouvernement. Une manière de dire que l’impopularité du chef de l’État est prise en compte au sein de l’exécutif.

Une « funeste connerie »

On se rappelle de Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée Nationale, appelant de ses vœux un troisième quinquennat d’Emmanuel Macron dans les colonnes du Figaro et de la tornade médiatique qui en a découlé. De fait, mettant de l’eau dans le moulin de ceux qui n’imaginent pas Emmanuel Macron s’arrêter là, le Président a qualifié la limitation de deux mandats successifs de « funeste connerie » d’après une source Insoumise que BFM TV a affirmé être en mesure de confirmer.

En bref, si Emmanuel Macron semble n’avoir fermé aucune porte, la multiplication des initiatives présidentielles et autres gadgets tels que la convention citoyenne et le grand débat ont largement échaudé les oppositions étonnement attentistes et prudentes. Pas de fumée blanche à l’issue de ce conclave, qui, tranchant avec celui se déroulant au Vatican, n’avait de toute façon pas vocation à élire un nouveau pontife.

Marc Eynaud, Boulevard Voltaire

DJMUSIC : Radio musicale non stop.

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Hausse de la taxe foncière : le coup de massue de la rentrée !

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C’était il y a juste huit jours, sur France Bleu. Le 23 août dernier, Mme Élisabeth Borne, Premier ministre, montait au créneau pour faire taire les grincheux : « Je vois beaucoup de rumeurs selon lesquelles on voudrait augmenter les impôts. Il n’en est pas question. Ce n’est pas du tout la philosophie du gouvernement, d’augmenter les impôts des ménages. »

Quelle n’est donc pas la surprise du ménager et de la ménagère qui, rentrant de vacances, trouvent ce mercredi dans leur boîte à lettres un mot doux du fisc les enjoignant de s’acquitter d’une taxe foncière en hausse de 10, 20, 30, 40 ou même 50 % ! À quoi Mme Borne aura beau jeu de répondre qu’elle et son gouvernement n’y sont pour rien : 1) les taxes ne sont pas des impôts et 2) c’est la faute aux communes !

La douloureuse est en effet très douloureuse pour certains. 19 % des communes de plus de 40.000 habitants ont ainsi augmenté leur taxe foncière. En tête du palmarès : Paris 59 % (PS), Meudon 42,2 % (UDI), Grenoble 31,5 % (EELV), Bobigny 25,6 % (PCF), Marseille 17,4 % (PS), Troyes 21,5 % (LR), Metz 20,5 % (LR), Thiers 18 % (DVD) et quasiment toutes les communes de la couronne parisienne entre 13 et 19 %.

La hausse sera au minimum de 7,1 % (et 4,2 % de plus à prévoir en 2024) : c’est le montant de la progression cadastrale décidée par l’État et justifiée par l’inflation. Nombre de communes ont décidé de s’y limiter, sauf celles qui se drapent dans la nécessité de préparer leur ville aux Jeux olympiques, comme à Paris, ou bien de la « verdir » pour combattre le réchauffement climatique, comme à Grenoble, histoire de cacher leur faillite financière. Le maire de Grenoble Éric Piolle annonce, ainsi, vouloir récupérer 44 millions d’euros pour financer un « bouclier de justice sociale et climatique ». Et un bouclier contre la délinquance et les agressions, jamais ?

La vérité est simple : ce gouvernement qui se targue, par la voix de Mme Borne, d’avoir tant fait pour le pouvoir d’achat des Français en supprimant la taxe d’habitation a, de ce fait, plongé les communes dans une déconfiture financière, aggravée par l’inflation galopante. Aux 80 % de Français exonérés de cette taxe sur leur résidence principale depuis 2020 sont venus s’ajouter, cette année, les 20 % de ménages les plus aisés, exclus de la mesure au départ et réintégrés dans le dispositif par le Conseil constitutionnel.

Supprimée, donc, pour la résidence principale, la taxe d’habitation a été maintenue pour les résidences secondaires, et parfois fortement augmentée, là aussi (jusqu’à 60 %, dans certaines communes du littoral).

Dans son analyse, France Info rappelle qu’en annonçant, en 2018, la suppression de cet impôt qui privait les collectivités territoriales de 22 milliards d’euros, le gouvernement avait promis qu’aucun nouvel impôt ou taxe ne viendrait en compensation. Le Covid et la crise économique sont passés par là, entraînant une chute de 8 points de PIB en 2020. S’en est suivi une réforme de la fiscalité locale, mal ficelée, et, pour finir, la hausse inévitable de la taxe foncière… et de la taxe d’enlèvement des ordures qui bondit elle aussi.

Devant ce nouveau coup de massue qui succède aux surprises de l’été – nouvelle hausse de l’énergie, inflation qui ne cède pas sur les denrées alimentaires, augmentation du prix des carburants, etc. –, les recours juridiques se multiplient.

L’UNPI (Union nationale des propriétaires immobiliers) annonce ainsi qu’elle « attaquera les augmentations de taxes foncières partout où ce sera possible ». Un recours administratif avait déjà été déposé à Marseille pour dénoncer la hausse dans le budget 2022 (+12 %), à quoi il faut ajouter 17,4 % en 2023.

Mais Mme Borne se veut donc rassurante : « Je vois beaucoup de rumeurs selon lesquelles on voudrait augmenter les impôts. Il n’en est pas question ! »

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

Abayas : comment influenceurs et élèves musulmans organisent la fronde

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++ WEBTUBE : Rentrée scolaire sous Haute tension, l’abaya toujours au centre des débats.

J-5 avant la rentrée scolaire. Si, l’an passé, le manque de professeurs – qui reste un problème majeur de l’Éducation nationale – et les inquiétudes sur la pédagogie de Pap Ndiaye avaient occupé l’essentiel des débats, la rentrée 2023 est placée sous le signe de l’abaya. Gabriel Attal, qui prend ses marques rue de Grenelle, a annoncé, ce 27 août, son intention d’interdire le port de l’abaya (longue et ample tunique communautaire) au sein des établissements scolaires. Une annonce confirmée lors de sa traditionnelle conférence de presse de rentrée… au grand dam de l’extrême gauche. Depuis, des jeunes femmes musulmanes, poussées sur les réseaux sociaux par des prédicateurs et influenceurs, s’encouragent à braver l’interdiction.

Fronde des jeunes filles sur les réseaux sociaux

Avec ce mot de ralliement, #Faistarentréeenabaya, très présent sur les réseaux sociaux, des jeunes filles assument leur intention de contourner l’interdiction de porter une abaya pour se rendre en cours. « Imaginez que toutes les jeunes femmes viennent en abaya à la rentrée, commente l’une d’elles sur X (ex-Twitter). Ça serait un échec pour Gabriel Attal… » Une autre ajoute, sur le réseau TikTok : « On devrait toutes aller en abaya à la rentrée, juste pour leur montrer qu’on n’est pas soumise. […] Faut pas se laisser faire. » Une troisième a bien l’intention de défier sa direction, le 4 septembre prochain, jour de la rentrée des classes : « Maintenant, on ne baisse plus la tête ! », surenchérit-elle aussi sur TikTok. Les jeunes frondeuses espèrent être nombreuses afin de rendre difficile, voire impossible, la mise en œuvre de cette interdiction vestimentaire. « Ils ne pourront pas toutes nous virer », se rassure ainsi l’une d’elles, toujours sur le réseau TikTok.

D’autres, sans doute moins téméraires, partagent des conseils pour contourner la nouvelle législation : « Mets une chemise large sur ton abaya », suggère l’une de ces collégiennes à sa comparse. « Achète ton abaya dans une marque de grande distribution, comme ça, ils ne pourront pas dire que ce n’est pas laïc », commente une autre.

Sans le savoir, ces jeunes adolescentes sont en réalité les instruments d’une stratégie d’entrisme islamiste au sein de l’école. Si elles apparaissent si motivées, c’est qu’elles peuvent compter sur le soutien d’influenceurs et de prédicateurs reconnus sur les réseaux sociaux. À la tête de ce mouvement de fronde informel, on trouve ainsi Elias d’Imzalène, un influenceur communautaire connu pour ses positions sulfureuses. Cet « artiste », comme il aime à se définir, multiplie les appels à la « résistance » depuis l’annonce de Gabriel Attal. « Je pense qu’il est temps que les petites sœurs montrent qu’elles ne sont pas leurs jouets, écrit-il, sur son compte X (anciennement Twitter). Il faut porter l’abaya et le hijab. Rosa Parks n’aurait pas fait autrement. » Contrairement à 2004, où les provocations contre la loi d’interdiction des signes religieux ostentatoires au sein de l’école n’avaient eu que peu de conséquences, Elias d’Imzalène avertit, au micro d’Europe 1 : « Cette fois, elles seront nombreuses et déterminées. […] Elles ne se soumettront pas. »

À ce sujet — [EDITO] Abayas : Gabriel Attal sera-t-il Laïcitator ?

Maelys, une influenceuse communautaire qui compte plus de 310.000 abonnés sur TikTok, s’engage dans le même combat. Elle encourage, elle aussi, ses « sœurs » à « aller à l’école en robe longue ». Tous ces influenceurs appellent à la « désobéissance civile ». Plus subtilement, des imams, dont Ismaïl, imam de la mosquée des Bleuets à Marseille – qui a déjà fait parler de lui à de nombreuses reprises –, crient à l’islamophobie. Une stratégie victimaire efficace pour mobiliser des adolescents avides de combat.

Des directeurs d’établissement optimistes

Face à cette fronde, certains directeurs d’établissement se sentent souvent impuissants. « L’application et la mise en œuvre de cette décision vont être difficiles à faire respecter dans certains établissements », confie ainsi un proviseur au micro d’Europe 1. Mais le Syndicat national des personnels de direction de l’Éducation nationale (SNPDEN), contacté par BV, se montre davantage confiant. « Nous attendions une décision, nous répond le SNPDEN. Nous saluons le courage de Gabriel Attal qui a pris une décision claire et courageuse. » À quelques jours de la rentrée, Didier Georges, proviseur et secrétaire national de ce syndicat, nous assure que les directeurs sont dans l’ensemble optimistes. « S’il y a des craintes, elles ne sont pas exprimées », constate-t-il. Et d’ajouter : « Quand on regarde ce qu’il s’est passé en 2004, on voit bien que les frondes et manifestations qui nous avaient été promises n’ont pas eu lieu. » Le SNPDEN mise donc sur le bon sens des élèves et de leurs familles pour respecter la nouvelle règle. Un sentiment partagé par le Syndicat des directrices et directeurs d’écoles (S2Dé), qui compte sur un « dialogue constructif » avec les familles.

Ces directeurs d’école attendent la note de service qui devrait être délivrée par le ministère de l’Éducation nationale dans le courant de la semaine : indispensable pour connaître les moyens concrets mis à leur disposition afin de faire respecter cette interdiction.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

Un doctorat en carton de moins pour le marocain Aberkane

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Un maghrébin magique qui n’était pas vraiment magique ?

Imaginez la surprise.

L’Express :

Il se dépeint prodige des mathématiques, spécialiste en neurosciences ­biologie, géopolitique, informatique, philosophie, développement personnel et, plus récemment, en photographie, pour laquelle il propose des « masterclasses » à 60 euros. Mais Idriss Aberkane se présente en priorité comme « l’Hyperdoctor » qui a obtenu « trois doctorats » à 29 ans et qui signe « Ph. D, Ph. D & Ph. D ». Un argument massue qu’il brandit au nez de ses critiques. En réalité, son premier doctorat en diplomatie et « noopolitique » [NDLR : un terme qu’il a inventé] a été délivré par le Centre d’études diplomatiques et stratégiques de Paris en 2013, dont les diplômes ne sont pas reconnus par l’Etat français. Sa thèse en littérature comparée, réalisée à l’université de Strasbourg en 2014 est valide. Mais celle en science de gestion et épistémologie appliquée, obtenue à l’université Paris-Saclay et préparée à l’Ecole ­polytechnique, ne tient plus qu’à un fil.

Cette dernière a été obtenue en 2016. Dès sa validation, Idriss Aberkane a demandé qu’un embargo de cinq ans soit appliqué afin de protéger « des lignes de codes » présentes dans le document. En 2021, la thèse est enfin consultable. Des curieux la lisent et découvrent les fameuses lignes dans le chapitre XIII, long de 47 pages. Surprise, pas de secret industriel, mais un copier-coller quasi intégral de la documentation d’un logiciel diffusée gratuitement sur Internet en 2015, comme L’Express l’a révélé en 2022. Alertées, l’université Paris-Saclay et l’Ecole polytechnique chargent le comité d’éthique de Polytechnique de mener l’enquête. Après plus de deux ans de délibérations, ponctuées de dizaines d’e-mails insultants et d’innombrables menaces de procès, Benoît Deveaud, à l’époque directeur de la recherche et président du comité d’éthique de Polytechnique, récemment parti à la retraite, accepte de dévoiler le résultat des investigations. Idriss Aberkane, lui, a toujours nié toute forme de plagiat et accuse M. Deveaud de mensonges. Entretien.

Certaines personnes nient rarement avoir commis des fautes même quand celles-ci sont avérées !

L’Express : Quel est le verdict de l’enquête pour soupçons de plagiat de la thèse d’Idriss Aberkane ?

Benoît Deveaud : Nous avons rendu notre verdict, à l’unanimité, le 2 septembre 2022. Nous avons d’abord constaté l’évidence, à savoir qu’Idriss Aberkane a plagié la quasi-totalité des 47 pages du chapitre XIII de sa thèse. Nous avons également pris acte du fait qu’Idriss Aberkane n’avait pas eu la moindre intention de discuter avec nous ni de reconnaître ses torts. Nous avons donc décidé, à l’unanimité, de proposer l’annulation de sa thèse. Cette décision a été transmise à la fois à l’Ecole polytechnique et à l’université Paris-Saclay. A ce jour, l’application de la sanction est encore en suspens.

Avant de revenir sur ce dernier point, pouvez-vous nous expliquer le processus qui a mené à votre décision ?

Nous sommes contactés en mars 2021 par un lanceur d’alerte qui suspecte un plagiat dans le chapitre XIII. Je réunis immédiatement la commission d’éthique et nous épluchons la thèse. Nous constatons le plagiat, évident, mais nous nous posons des questions. Pierre-Jean Benghozi, docteur en sciences des organisations, que j’avais nommé à la commission d’éthique des années avant toute cette affaire et qui a été le directeur de la thèse d’Idriss Aberkane, ne comprend pas que cet ancien élève, avec qui il entretenait d’excellentes relations, ait pu se livrer à un plagiat aussi grossier, voire qu’il ait tenté de le couvrir grâce à un embargo. Le 20 juin 2021 à midi, j’envoie donc un premier e-mail autoritaire, mais cordial, à Idriss Aberkane. A ce moment, nous pensions possible qu’il reconnaisse ses erreurs et se confonde en excuses, comme tout étudiant de bonne foi l’aurait fait, et nous nous préparions à trouver une solution à l’amiable.

Le mot excuse n’existerait-il pas en arabe dialectal marocain ?

Retirer sa thèse n’était donc pas la première solution envisagée ?

Les universités ne sont pas des organes de punition des doctorants. S’il avait fait amende honorable, s’il s’était excusé et avait accepté de modifier sa thèse, d’inscrire un erratum mentionnant le plagiat et de placer le chapitre XIII en annexe, la commission se serait sans doute montrée clémente. Nous sommes plus un organe de médiation que de sanction.

Pourtant, cela n’a pas été le cas. Pourquoi ?

Idriss Aberkane a répondu moins de deux heures après notre premier e-mail. A ma grande surprise, il a fait preuve d’une incroyable agressivité. Il a brandi des documents administratifs et affirmé que je n’étais pas compétent pour mener les investigations, oubliant que j’étais le directeur de la recherche de Polytechnique et qu’à ce titre j’étais parfaitement légitime à poser des questions d’éthique à n’importe quel chercheur des laboratoires de l’école. Il estimait encore que nos questions étaient des « élucubrations approximatives », le tout en mettant son avocat en copie et en nous menaçant de poursuites judiciaires et en concluant : « Messieurs, vous avez un devoir en retard à me rendre. »

Face à cette réponse inacceptable, Pierre-Jean Benghozi tombe de haut. Deux évidences s’imposent alors. La première est de réunir une commission chargée de prononcer une sanction. La deuxième est de se préparer aux menaces de procès et de s’assurer que le dossier est inattaquable. L’Ecole polytechnique et l’université Paris-Saclay s’accordent pour que nous prenions l’affaire en charge. Nous nous réunissons pour remettre les textes en forme – à cette époque, les juristes de Polytechnique sont surchargés par des affaires autrement importantes, et c’est seulement un an plus tard que des textes ficelés et signés par la direction de Polytechnique sont produits.

La commission se réunit donc le 2 septembre 2022 de manière officielle et incontestable. M. Benghozi, qui est une personne profondément honnête, annonce qu’il se retire des délibérations, afin d’éviter tout conflit d’intérêts. Le reste des membres se penchent sur la thèse et constatent le plagiat intégral du chapitre XIII, mais aussi qu’il y a très peu de copier-coller dans les autres parties de la thèse. Raison pour laquelle nous serions parvenus sans la moindre difficulté à une solution à l’amiable si nous avions pu calmement entrer en discussion avec lui.

Mais, entre juin 2021 et septembre 2022, j’ai échangé une trentaine d’e-mails avec Idriss Aberkane. Ses réponses ont été systématiquement agressives et insultantes à mon encontre et envers le président de l’Ecole polytechnique, qu’il a menacé de traîner en justice. Mais, surtout, il n’a jamais répondu sur le fond de l’affaire, c’est-à-dire le plagiat. J’ai présenté ces échanges à la commission d’enquête. Nous avons unanimement décidé d’écarter l’accord à l’amiable et de proposer l’annulation de sa thèse et de son doctorat.

Idriss Aberkane s’est donc tiré une balle dans le pied en refusant de s’expliquer et de répondre aux questions qui lui étaient posées ?

Tous les échanges étaient compliqués. Il a, par exemple, utilisé son ancienne adresse e-mail de l’Ecole polytechnique pour une publication dans laquelle il prétend avoir résolu la conjecture de Syracuse, un problème mathématique sur lequel les plus grands cerveaux de la planète butent [NDLR : ces travaux ne démontrent pas qu’il l’a résolue]. Je l’avais contacté afin de lui rappeler qu’il n’avait pas le droit d’utiliser une adresse d’une institution dont il n’était plus membre depuis des années, sans compter que les chercheurs voulant le contacter ne seraient pas en mesure de le faire (ce qui montre l’importance qu’il accorde au fait qu’on puisse débattre avec lui). Sa réponse par e-mail indiquait : « Votre intérêt pour cette ligne de mon article ne saurait m’étonner. Il s’agit bien de la seule ligne de cette publication que vous soyez en mesure de comprendre. »

Le plagiat a donc été officiellement constaté et la décision de lui retirer sa thèse a été prise. Pourquoi la sanction n’a-t-elle pas été appliquée ?

Il faut rappeler qu’Idriss Aberkane soutient sa thèse le 3 février 2016, un mois seulement après la fusion entre l’école doctorale de l’Ecole polytechnique et celle de l’université Paris-Saclay. Il a donc préparé sa thèse à Polytechnique, mais l’a obtenue à Paris-Saclay. A Polytechnique, toute la direction – le président, la générale et le provost – était prête à appliquer la sanction. Mais, dans le cas d’un manquement à l’intégrité scientifique, une procédure doit être suivie et un organe précis doit appliquer la sanction. Or, quand Idriss Aberkane soutient sa thèse, l’Ecole polytechnique possède des textes pour prononcer des sanctions contre les employés, les professeurs, les élèves en master… mais pas ceux en doctorat. Cet organe a été, depuis, mis en place. Mais de telles décisions ne sont pas rétroactives. Polytechnique n’ayant pas la capacité de rendre le jugement, elle a renvoyé le dossier à l’université Paris-Saclay, qui possédait un tel organisme, en février 2016. Mais la direction de Paris-Saclay n’a pas encore statué.

Pour quelle raison ?

Les juristes de Paris-Saclay estiment que c’est à Polytechnique d’appliquer la sanction parce qu’Idriss Aberkane n’a rejoint l’université qu’un mois seulement avant sa soutenance. Or Polytechnique n’a pas les moyens juridiques d’appliquer la sanction. Depuis, chacun reste sur ses positions et rien ne se passe.

Ont-ils peur de perdre un éventuel procès ?

Ils semblent avoir cédé face à la stratégie d’intimidation de M. Aberkane, qui se montre insultant aussi bien dans ses e-mails que sur les réseaux sociaux, où il saute sur n’importe quel prétexte pour faire croire que la procédure n’est pas légitime. Les services juridiques redoutent probablement que tous les arguments possibles soient utilisés et publiés sur Internet, ce dont ils ont horreur. Ils craignent sûrement le procès et estiment qu’ils ont d’autres affaires plus graves à traiter. Il faut aussi souligner que les équipes juridiques des universités ont peu de moyens et ne sont pas forcément outillées pour de tels procès. Mais je pense que cette affaire est importante et mériterait d’être traitée.

En mai dernier, Idriss Aberkane affirmait que vous aviez été « discrètement dégagé de la direction de la recherche de Polytechnique ». Vous a-t-on renvoyé à cause de l’enquête menée à son encontre ?

Ce message m’a beaucoup fait rire. Encore plus quand une personne lui a répondu que j’avais 70 ans, et que c’était peut-être normal que je prenne ma retraite. [Rires.] Et, effectivement, j’ai pris ma retraite à la fin de mon mandat, prévu pour six ans.

Toujours au mois de mai, il affirmait avoir porté plainte pour « faux en écriture publique (un crime passible de la cour d’Assises) » et pour « escroquerie en bande organisée ». Il vous accusait d’avoir « menti brutalement en inventant une fausse histoire de plagiat », le tout en n’excluant « pas la possibilité » que vous soyez « essentiellement faible d’esprit ou manipulé ». Qu’en pensez-vous ?

Encore une fois, nous n’avons en aucun cas considéré Idriss Aberkane comme a priori coupable. Ce sont ses réponses qui nous ont montré très clairement qu’il y avait de sa part une volonté de tromper le lecteur, et c’est bien ce que la commission d’éthique a décidé de sanctionner. Pour ce qui est du reste, je ne pense pas que de tels propos méritent la moindre réponse.

A priori, la presse n’aime pas beaucoup Aberkane, mais il n’en demeure pas moins un escroc (…) pour autant.

Quant à ces doctorats, ils ne valent rien. Les universités françaises en distribuent à des quantités énormes dans le cadre de leur politique de discrimination antiblanche officieuse. Une fois ces diplômes au rabais distribués, l’État et ses pseudopodes disséminent ces diplômés partout, dans les entreprises comme dans les administrations. Une fois installés, ils mettent en place d’extensifs systèmes de clientèles ethniques hermétiquement racistes.

C’est ainsi qu’inexorablement la France devient un état dysfonctionnel du type “Etat africain” comme les autres.

Cette sanction n’aura d’ailleurs aucune utilité, Aberkane se dira victime d’une cabale et ça suffira.

J’avais récemment regardé Lugan lors de son interview avec le susnommé et c’était affreux. Ce faisan n’arrêtait pas de couper Lugan pour faire du “name dropping” niveau 1ère année d’histoire. J’étais très en colère contre Lugan qui écoutait complaisamment ce fat se donner en spectacle.

Lugan étant pro-Maroc et très anti-Algérie, il y a évidemment des petits arrangements puisque Aberkane est un marocain extrêmement anti-algérien.

Lugan doit arrêter d’être pro-Maroc. Qu’il soit au moins neutre.

Source inspiré de D.P.

Médine passe en mode LGBT aux côtés de Bilal Hassani

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++ WEBTUBE : Comment dire les choses simplement. Peut on mélanger l’huile et l’eau ? vous connaissez la réponse alors vous connaissez mon avis sur cette information. De la stratégie électoraliste et de la communication c’est tout.

L’article de D.P.

J’ai mal à mon djihad.

Dans un éclair de lucidité, le pape exalte la grande Russie : remarquable !

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Sans cautionner l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il faut de temps en temps parler avec respect au peuple Russe même s’il est considéré comme un ennemi à l’heure actuelle. Dans le cas présent, le Pape n’a fait que réaffirmer que le peuple Russe était un grand peuple avec une grande histoire, ce qui est vrai. Si on veut un jour apaiser les esprits et trouver une voie vers la paix, c’est la seule stratégie à adopter. Les occidentaux feraient bien de s’en souvenir avant de souffler sur les braises du conflit entre les Russes et les Ukrainiens.

L’article dans Riposte Laïque :

Dans un éclair de lucidité inattendu, le pape François exalte la grande Russie. Remarquable !

S’adressant par vidéo à des jeunes catholiques russes réunis dans une église de Saint-Pétersbourg, le pape a lancé un message de vérité, qui a eu l’effet d’une bombe compte tenu du climat russophobe qui règne dans le monde occidental.

Un message qui fait chaud au cœur du peuple russe mais qui consterne Kiev, qui ne s’attendait pas à cette flèche après la visite de Zelensky au Vatican. Même les plus ardents russophiles n’auraient pas trouvé des mots aussi forts et aussi justes pour enflammer et réconforter la jeunesse russe :

“Vous êtes les enfants de la grande Russie, des grands saints, des rois, de Pierre le Grand, de Catherine II, d’un peuple russe de grande culture et de grande humanité. N’oubliez jamais ce grand héritage. Vous êtes les héritiers de la grande mère Russie, allez de l’avant avec cela.”

Difficile de trouver message plus exaltant et motivant pour le peuple russe, qui se bat seul contre tous, parce que les États-Unis ont réussi à inoculer dans le cœur des Européens leur haine de la Russie.

Emportés par leur russophobie irraisonnée, les Européens n’ont rien trouvé de mieux que de boycotter la culture russe, de supprimer toutes les manifestations artistiques russes, d’interdire aux athlètes russes de participer aux compétitions internationales.

L’Europe, berceau de la civilisation gréco-latine et des valeurs humanistes, n’a rien trouvé de mieux que de se comporter en barbare, n’ayant rien à envier aux talibans détruisant les Bouddhas géants de Bâmiyân ou aux jihadistes saccageant les vestiges de Palmyre. La honte absolue. L’Europe se vautre dans la bassesse la plus ignoble.

Les Européens, devenus incultes et ignares, ont tout simplement oublié que le peuple russe les avait sauvés de la barbarie nazie en sacrifiant 26 millions des siens. Sans les Russes, les camps de concentration fleuriraient dans toute l’Europe.

La pire tragédie est que c’est le monde blanc et chrétien qui se fait la guerre, parce que l’Amérique en a décidé ainsi. Et pas un seul leader européen n’a le courage de s’opposer à l’Oncle Sam. La bassesse et la lâcheté des Européens est sans limite.

Bien entendu, Kiev a jugé les propos du pape profondément regrettables. Le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères a déclaré :

“C’est précisément avec cette propagande impérialiste, les liens spirituels, le besoin de sauver la grande mère Russie, que le Kremlin justifie le meurtre de milliers d’Ukrainiens et la destruction de villes et de villages…”

Quant au porte-parole du Kremlin, il a qualifié les paroles du pape François de “gratifiantes” et s’est félicité que celui-ci connaisse “le riche héritage russe”.

Si, pour beaucoup de russophobes et d’atlantistes intégristes, les propos du pape sont consternants et injustifiés, il ne faut pas oublier que le rapprochement entre l’Église catholique et l’Église russe est une priorité pour le Vatican. On n’unira pas les chrétiens d’Orient et d’Occident sans le patriarcat de Moscou.

Ce pape, qui n’a pas toujours été bien inspiré pour protéger le monde chrétien, a pour une fois transmis un message de vérité. Puissent les leaders européens méditer ses paroles avant de poursuivre aveuglément une guerre entre peuples blancs et chrétiens, par soumission suicidaire à Washington. L’avenir de l’Europe va se jouer avec la Russie, pas avec l’Amérique qui rêve déjà de nous entraîner dans une guerre contre la Chine.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque