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°° WEBTUBE : Dans une longue interview accordée au Point, le candidat Édouard Philippe promet un programme parsemé de promesses qu’il ne révélera qu’a la veille des municipales 2026. A l’Ouest, enfin du nouveau. Édouard Philippe se découvre rebelle. Ce n’est pas le moment d’aller flâner du côté de la mairie du Havre. « Je suis en colère » écrit l’ancien Premier ministre en introduction de son livre Le prix de nos mensonges à sortir le 4 juin prochain. Les passants s’éloignent de ces portes qui claquent et des volets qui battent. A l’intérieur, un esprit bouillant se prépare à dévoiler son « plan massif ». Depuis la fin de l’été dernier qu’il l’annonce, il va lui falloir en révéler le contenu. Il ne va pas tarder à tarder d’en décrire les contours. Flous pour l’instant, mais… Juste avant les municipales. Paf ! Le bruit du programme s’abattant sur le fer de l’enclume réveillera les Français. Le gaillard promet du lourd : « L’école, le modèle social et son financement, la réforme de l’État, la justice ». Et tout et tout. Au magazine Le Point, le futur candidat ne dit rien de ce qu’il mijote. La carotte est encore au réfrigérateur. Il n’en dévoilera la beauté qu’en temps utiles.
En guise de mise en bouche, Édouard Philippe adopte la posture du « Ça-ne-peux-plus-durer ». Grosse colère et Gilet jaune. Il lui en reste un qui fut confisqué à un manifestant. Même taille, même couleur fluo. Ses conseillers tentent de le dissuader de poser sur les affiches dans cette tenue. Maquillage façon éborgné non plus. C’est trop !
Banalité massive
Au travers les passages de son ouvrage cités par Le Figaro, le repenti semble faire sien le délabrement de la France. « Affaissement » « effondrement ». « situation difficile ». Ils seraient le résultat de ce qu’il a refusé de voir : « Nous nous mentons à nous-mêmes. Et donc nous ne réglons pas nos problèmes » explique l’auteur. Contre ce fameux « nous », le candidat part en guerre. Dans cette nébuleuse, il est celui qui se lève pour dire non. La pièce de théâtre est signée d’un grand de la Macronie. La saison 2 de la série l’a toutefois laissé sur sa faim. Dans une interview accordée au Point, l’édile déplore que le président ne « se soit pas engagé sur un programme clair » lors de sa seconde campagne.
A défaut de révélation d’un plan, la banalité est massive : il y a « partout dans le pays, de l’énergie, des pépites, une capacité de rebond ». Le pétard mouillé qu’il réserve aux médias ne demande plus qu’à être allumé. Le compte à rebours a débuté. Le savant mélange de poudre aux yeux et de perlimpinpin sera divulgué quelques secondes avant le “pshitt” de l’explosion. En attendant, Édouard Philippe se roule dans la fange laissée par les présidents précédents et celui en place. Nous, nous nous…. Nous n’aurions pas dû. C’est notre très grande faute. Ci-devant, voici venir le premier candidat se gargarisant de faire partie d’une classe politique qui a failli à sa mission. Seule clarté de son discours : ne pas voter pour lui. Merci Édouard.
Jany Leroy, dans BV
. Némésis, VA : l’agressions qui pourrait signer la fin des groupuscules de gauche

°° WEBTUBE : Ce mardi 27 mai au soir, l’extrême-gauche a encore frappé. Littéralement. Les collectifs des Jeunes du Parc de Belleville, Urgence Palestine et la Jeune Garde n’ont pas manqué à l’appel pour s’en prendre physiquement aux jeunes militantes féministes de Némésis et aux journalistes de VA+ qui couvraient leur action. Une attitude qui semble devenir habitude du côté des « antifascistes » qui avaient déjà agressé violemment les jeunes femmes en avril dernier.
Contre « l’extrême-droite », l’extrême agressivité
Des cris, des insultes, des menaces. C’est ce qu’on entend sur les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux. Les images en disent encore davantage. On y voit une mêlée poussant par la force les membres de Némésis et deux journalistes du média Valeurs Actuelles. Ces derniers couvraient l’action des militantes féministes, venues dénoncer un rassemblement du Collectif des Jeunes de Belleville, qui manifestait contre le système d’OQTF. Face à ceux qui réclament qu’aucun clandestin ne puisse être renvoyé dans son pays, elles dénonçaient les « associations pro migrants qui occultent les violences faites aux femmes lorsqu’elles sont commises par des étrangers ».
🚨Ce soir nos militantes du Collectif Némésis ainsi que des journalistes de Valeurs Actuelles se sont rendus devant le Meeting Unitaire contre les OQTF, à République, pour dénoncer l’incapacité de l’Etat a appliquer ces obligations, et de signifier le danger que représente… pic.twitter.com/C9C3APbqRG
— Collectif Némésis (@Coll_Nemesis) May 27, 2025
Mais les choses ont immédiatement mal tourné sur le lieu de la manifestation où se trouvait par ailleurs l’actrice et militante féministe et anti-raciste, Adèle Haenel, selon des témoignages. « Notre action a eu une espérance de vie de 20 secondes », nous raconte Anaïs, porte-parole du collectif Némésis, présente sur place. « Ils se sont jetés sur nous », se rappelle-t-elle. À peine leur banderole dépliée, que les activistes identitaires se sont vues invectivées par une trentaine d’antifascistes. Après s’être fait traitées de nazies et de racistes, elle et ses compagnes, Anaïs se souvient avoir vu les assaillants « s’acharner sur les journalistes ». Les caméras visées en premier lieu, les agresseurs ne leur ont pas non plus épargné les coups. Etienne* témoigne auprès de BV avoir eu la main blessée par un coup qu’il a tenté d’esquiver. Ceux qu’il a reçus dans les jambes et dans le dos lui font encore mal. Résultat, du sang, et une probable entorse. Son collègue ne s’en sort pas mieux puisqu’un coup reçu à l’œil lui vaudra un cocard. Au total, 8 jours d’ITT requis par la police qui a reçu leur plainte. L’hôpital se chargera de les prescrire ou non.
Les mêmes techniques pour les mêmes voyous
Toujours les mêmes techniques chez ceux qui savent s’organiser pour agresser. « Ils ont cherché à nous diviser », assure Anaïs qui raconte avoir été « isolée » puis frappée « au niveau de la jambe droite et du dos ». Pendant l’agression qui a duré plusieurs minutes, elle témoigne s’être « retrouvée seule au milieu des militants » d’extrême gauche, tandis que les autres jeunes filles étaient menacées de se « faire casser la gueule » si elles tentaient de la rejoindre. Les journalistes ont, pour leur part, été poursuivis sur plusieurs centaines de mètres, selon Etienne, et comme en témoignent les vidéos.
Le plus terrifiant, selon Anaïs, ce ne sont pas les insultes qu’elle a l’habitude d’entendre venant de ces gens-là, mais c’est « la haine viscérale que l’on voit dans le regard de ces personnes ». « On ne les connait pas et ils ont envie de nous faire du mal ». Des plaintes ont été déposées, et un individu pris en flagrant délit en train de donner des coups a été interpellé par la police et placé en garde à vue. Peut-on enfin espérer une dissolution franche et assumée de ces groupuscules qui terrorisent et croient pouvoir jouer les victimes ?
*Le prénom a été modifié
Alienor de Pompignan, dans BV
. Macron/Bayrou : demander des efforts patriotiques et… démolir la patrie
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°° WEBTUBE : Le Premier ministre proposera début juillet “un effort à tous les Français” pour “équilibrer les finances publiques”. En demandant des efforts aux Français, François Bayrou met le doigt sur une contradiction lourde. Mardi matin sur BFMTV et RMC, le Premier ministre a évoqué un « plan de retour à l’équilibre des finances publiques qui va demander un effort à tous les Français », sur trois ou quatre ans. Il détaillera ledit effort « au début du mois de juillet ». Les Français ont compris, ils vont casquer.
Bayrou a évidemment raison sur le diagnostic. Après dix ans de présidence d’Emmanuel Macron, allié depuis l’origine avec le MoDem d’un certain François Bayrou, le royaume du “Mozart de la finance” est dans une situation financière catastrophique. La note de la France décernée par les grandes agences internationales a été dégradée. La Cour des comptes évoque le risque d’une « crise de liquidité » de la Sécurité sociale en 2027, ce qui empêcherait de payer les prestations des assurés. Et fait état d’ un dérapage de dépenses « hors de contrôle ». L’Europe gronde. Le FMI s’impatiente. Les perspectives de faillite générale ne relèvent plus, pour de nombreux spécialistes, de conjectures lointaines, mais de probabilités à court ou moyen terme.
« Prise de conscience »
Les présidents mondialistes, de Giscard (premier président de la République à présenter des budgets dans le rouge) à Macron, tous portés au pouvoir par les bourgeoisies d’argent et les esprits “éclairés”, ont accroché à la France une dette effarante. Après Fillon et quelques autres, Bayrou, peut-être parce qu’il a participé à ce désastre, en parle en connaisseur : « Depuis des décennies, on a laissé s’accumuler les déficits, on a laissé s’accumuler une montagne de dette », explique le Premier ministre. « Le pays est en situation de surendettement et, plus grave, la France est un pays qui produit moins que ses voisins, ajoute-t-il. Tous les mois, on dépense 10 % de plus que ce qu’il rentre dans les caisses. C’est une situation insupportable qui ne peut pas durer ». À qui la faute ?
Il faut donc trouver 40 milliards d’économies sur le prochain budget. Via une TVA sociale ? Ce n’est pas tranché. Bayrou se tourne en tous cas vers… nous ! « Je cherche la prise de conscience des Français », dit-il.
À ce sujet — Autre mauvaise nouvelle de la semaine : l’avertissement du FMI à la France
Mais les Français demandent – ils finiront par exiger – que l’État fournisse lui-même avant tout les efforts nécessaires. La France est le pays le plus taxé de l’OCDE. La gabegie est générale et régulièrement décrite par la Cour des comptes ou l’Ifrap d’Agnès Verdier-Molinié. Sortons de l’Élysée pour aller dans une PME. Le gérant qui a mené l’entreprise à la ruine peut-il demander sans vergogne un nouvel effort aux propriétaires déjà durement rançonnés ? L’hôtel le plus cher du monde peut-il demander aux clients d’essuyer ses fins de mois ?
L’amour de la patrie
La réalité est cruelle, mais logique. Nos dirigeants aussi mondialistes que des télévangélistes américains se sont consciencieusement privés du dernier argument pour demander aux Français un effort, un vrai : cette corde patriote, ce dévouement au pays, à la terre de ses ancêtres qui avait fait des miracles. Lors des deux dernières guerres mondiales, des hommes ont accepté sur cet argument simple de sacrifier leur vie. Lors des guerres coloniales, les militaires ont fait de même parce que c’est leur métier et parce qu’ils aimaient la France. Durant la guerre encore, la Russie de Staline avait exalté la fibre patriotique qu’elle combattait jusque là pour vaincre l’Allemagne. Bayrou et Macron n’ont rien exalté du tout.
De quel argument Bayrou et Macron disposent-ils donc pour exiger des efforts ? Le macronisme a accéléré la démolition de l’idée de nation, il a effacé les frontières, refusé l’idée même d’un peuple autochtone, nié jusqu’à la culture nationale – « Il n’y a pas de culture française » -, promu sans relâche l’Europe supranationale, encouragé une immigration record qui dilue et efface la qualité de Français, fait des gestes et prononcé à l’étranger des mots honteux pour la France… La liste est longue. L’État mondialiste en faillite ne peut refuser à un peuple l’amour de sa patrie et exiger de lui le lendemain des efforts, au nom de cette patrie et de ce peuple.
Soit être Français est une fierté qui vaut tous les sacrifices – ce n’est pas ce qu’on a entendu sous Macron -, soit ce peuple n’existe pas et le mot recouvre une honte, une vieillerie, une affection réactionnaire passéiste, voire fasciste. Il faut un certain culot à ceux qui vomissent la France et ses racines pour exiger d’un peuple maltraité qu’il vienne au secours de ses liquidateurs.
Marc Baudriller, dans BV
. La maire écolo de Strasbourg promeut la paix avec une carte de la Palestine sans Israël !
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°° WEBTUBE : L’édile de Strasbourg veut une paix juste et durable mais s’affiche avec la délégation palestinienne devant une carte de la Palestine sans Israël ! Voilà un jumelage Strasbourg-Aïda qui démarre en fanfare. Curieuse conception d’un retour à la paix de la part de l’élue d’Europe Ecologie les Verts qui dirige la municipalité de Strasbourg. Une fois de plus c’est une municipalité écolo qui choque et provoque un tollé. Cette fois, c’est le positionnement de la maire sur le conflit palestinien qui fait débat.
La ville de Strasbourg est jumelée de longue date à une commune israélienne proche de Tel-Aviv, Ramat Gan. Mais la maire vient de décider de geler ce jumelage pour lier un partenariat avec le camp de réfugiés palestiniens d’Aïda en Cisjordanie. C’est son droit.

Mais rien ne l’oblige à rompre avec la commune de Ramat Gan. Ce divorce facultatif qu’elle vient de décider ne peut donc qu’exaspérer la communauté juive et l’opposition.
Par ailleurs, ayant invité les représentants du camp palestinien, ceux-ci lui ont offert un présent éminemment symbolique : une carte de la Palestine mandataire sans la moindre représentation d’Israël et barrée d’Est en Ouest du drapeau palestinien.

Chacun a le droit de se positionner pour Israël ou pour les Palestiniens, mais on ne prétend pas se poser en défenseur d’une paix juste et durable en présentant une carte de la Palestine s’étendant du Jourdain à la mer. C’est cautionner la charte du Hamas, classée organisation terroriste par tous les pays occidentaux et qui veut rayer Israël de la carte.
L’édile écologiste présente son choix comme « un acte fort de soutien adressé au peuple palestinien », ajoutant que ce jumelage « sera l’occasion pour la ville de Strasbourg de réitérer son attachement profond à une paix juste et durable, qui passe nécessairement par le cessez-le-feu immédiat et la fin du siège de Gaza, ainsi que la libération des otages et prisonniers détenus de façon arbitraire par l’ensemble des parties »
Elle aggrave donc son cas en mettant sur le même plan les terroristes prisonniers des Israéliens et les otages enlevés et séquestrés par le Hamas depuis son agression barbare du 7 octobre 2023 contre des civils israéliens, y compris des enfants.
À quoi joue donc la maire de Strasbourg, alors que la libération des derniers otages, dont une vingtaine seraient encore vivants, est espérée par les familles ? Est-ce le moment d’attiser les braises sous couvert de promouvoir la paix ?
La carte offerte par la délégation palestinienne à la maire de Strasbourg est bien un projet politique conforme au souhait des islamistes : une Palestine sans Juifs, exactement comme le voulaient les Arabes en 1948, quand ils refusaient le partage de la Palestine en deux États et déclenchaient leur première guerre contre le tout jeune État hébreu.
L’ancien directeur de Frontex, Fabrice Leggeri, résume parfaitement la sinistre réalité : « Ce que montre cette carte, ce n’est pas la paix, c’est la guerre, l’appel à la destruction d’un État »
Jacques Guillemain, Riposte Laïque
. Canal+ serre la vis, avec pour conséquence 40 films français de moins par an
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°° WEBTUBE : L’argent du méchant Bolloré va un peu moins ruisseler sur le cinéma français. La faute à Disney… ou à la gauche ? Le Festival de Cannes se termine ce 24 mai. Il y aura eu les émissions hors-sol en direct de la Croisette, un palmier qui a écrasé un producteur chinois et une abondance de discours politiquement corrects (De Niro, Laffite, Binoche…). Mais voilà qui gâche la fête : la diminution des investissements de Canal+ va aboutir, dès cette année, à une rude baisse du nombre de films français.
Canal+ premier investisseur
Regardons les chiffres 2024 donnés par l’institution, le Centre national du cinéma (CNC). Le nombre de films d’initiative française (FIF, films de production 100 % française ou à majorité française) est de 231, sur un total de 309 films agréés. Le cinéma français a retrouvé sa production d’avant Covid-19.
Le financement de ces 309 films représente 1,44 milliard d’euros, dans lesquels les soutiens publics représentent 7,6 % et les diffuseurs 35 %. Les diffuseurs – chaînes et plates-formes – sont les plus importants financiers du cinéma. Canal+ écrase la concurrence avec, en 2024, un investissement de 180,4 millions d’euros. Plus que France Télévisions, TF1, M6 et Arte réunis (154,3 millions d’euros). Plus que les plates-formes Netflix, Disney+, Prime Vidéo et Max (76,4 millions d’euros à elles quatre).
À ce sujet — [PEOPLE] L. Lafitte et R. De Niro, parangons de vertu anti-Trump à Cannes
Le match entre Canal+ et Disney+
Mais la part de ces plates-formes croît inéluctablement. En début d’année, Disney+ a obtenu une diffusion à neuf mois des films qu’elle finance, contre six mois pour Canal+. Le groupe Canal garde l’avantage mais estime disproportionné le gain de Disney+ par rapport à son apport financier. Du coup, le groupe de Bolloré a revu son apport et il avait la marge pour le faire. Canal+ a une obligation de financement, calculée sur son chiffre d’affaires. Ce financement non négociable, disait, en janvier dernier, Maxime Saada, président de Canal+, se chiffrerait autour de 100 millions d’euros. Canal+ finançait donc avec libéralité le cinéma français bien au-delà de ses obligations, entre 180 et 220 millions d’euros par an. S’estimant mal servi en retour, il a revu l’accord à la baisse : sur la période 2025-2027, Canal+ donnera 160 millions d’euros par an en moyenne au cinéma français – restant toujours le premier argentier.
Les plates-formes investissent un peu plus, Canal+ moins. Il y a désormais un trou dans la comptabilité du cinéma français, qui devrait représenter 30 à 40 films de moins par an. Essentiellement, d’après les spécialistes du secteur, les films « moyens », ceux « dont les budgets se situent entre 4 et 6 millions d’euros ». « Cette réduction des investissements est extrêmement inquiétante pour nous, producteurs indépendants », dit l’un d’entre eux. Pas seulement pour les producteurs : pour les acteurs, les techniciens, les scénaristes, les décorateurs, les dialoguistes, etc.
L’argent de Bolloré
Comme raison de sa moindre mise au pot, Canal+ ne fait état, pour les déplorer, que des avantages concédés à Disney+. On ne peut s’empêcher de penser que c’est aussi une leçon adressée au « monde de la culture » qui n’a eu de cesse de cracher sur Bolloré, le patron du groupe Canal, et obtenant, de concert avec la clique politique, la fermeture de la chaîne C8. Et demandant même celle de CNews !
Le monde de la culture crache sur Bolloré mais, comme nous le montrions à propos du film immigrationniste et clandestinophile Souleymane, ne crache pas sur son argent. Souleymane a été financé pour un cinquième par Canal+ (516.600 euros). Ce n’est pas le moindre paradoxe de notre monde de la culture qui vomit la préférence nationale tout en cultivant soigneusement « l’exception culturelle française » et les finances que celle-ci lui procure. Mais ces 30 à 40 films qui ne verront pas le jour, c’est autant de navets en moins, diront ceux que l’exception culturelle française n’éblouit plus depuis longtemps.
Samuel Martin, dans BV
. Littérature : Quand les banlieues s’embraseront
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°° WEBTUBE : « La République gouverne mal, mais se défend bien », la citation de Charles Maurras, inspirée par une phrase d’Anatole France, décrit bien un pouvoir qui sait se montrer fort, quand il est exercé contre une certaine partie de la population (révolte des gilets jaunes, mesures liberticides pendant le Covid). Mais cette force se transforme très vite en lâcheté dès qu’il s’agit des banlieues de l’immigration. C’est ce que nous présente Céline Cléber dans un roman dystopique qui expose la faiblesse de l’État, dans une France en proie à la guerre civile.
Mohammad, bientôt la trentaine, barbu rigoriste d’Île-de-France comme un autre, décide un soir d’été d’impressionner ses amis plus jeunes. Il veut se « faire un blanc » selon ses termes. Il prend son arme à feu et explose la tête du prêtre assyro-chaldéen de la paroisse de son quartier, puis tire sur les agents de la BAC qui interviennent. Dans la manœuvre, les policiers tuent un des adolescents présents sur place. En réaction, s’ensuit la nahélisation du pays et les nuits d’émeutes se succèdent.
Face à l’embrasement, l’État choisit de fermer les yeux, de calmer le jeu, que ce soit par peur de la réaction redoutée des quartiers de l’immigration (rappelant l’attitude du président Macron lors du décès du petit ange Nahel, qui avait accusé le policier alors qu’aucune enquête n’avait encore déterminé les circonstances du drame), et par idéologie (la fameuse culture de l’excuse).
Gouverner c’est prévoir, dans ce roman d’anticipation, la faiblesse d’un l’État en voie de désintégration, et qui ne sait plus rien prévoir, est affichée. Cette faiblesse est personnifiée par le personnage du ministre de l’Intérieur qui souhaite une « reconquête durable, calme et progressive », et ne parle que de prévention, et de compréhension à l’égard des jeunes de banlieue, comme la novlangue officielle a coutume de les appeler. Devant la lâcheté de ses collègues de l’administration, qu’ils soient membres du gouvernement, de la police, ou du ministère de l’Intérieur, le conseiller spécial sécurité de l’Élysée décide d’agir…
Le grand intérêt du roman est de faire vivre de l’intérieur les réactions (et surtout les absences de réaction) de tout l’appareil d’État face aux émeutes. Jour après jour et en temps réel, l’auteur nous emmène dans les coulisses, dans l’antichambre du pouvoir, où se prennent les décisions ; dans les salles de crise de la place Beauvau ou de l’Élysée, dans les réunions entre ministères, préfecture et directions du renseignement.
Un témoignage de l’intérieur
Haut fonctionnaire depuis plus de vingt ans, évoluant dans les plus hautes sphères du pouvoir national, l’auteur – qui écrit sous pseudonyme – connaît parfaitement la réalité des institutions, les rouages de l’État obèse, son mille-feuille administratif composé d’innombrables directions nationales, de comités et autres centres de décisions. Très bien informé sur le fonctionnement du ministère de l’Intérieur, il montre à quel point les capacités de réaction de nos institutions fragiles sont devenues quasi-inexistantes.
Il connaît surtout les agents de l’administration, et nous entraîne dans les coulisses d’un pouvoir où règne en maître le pasdevaguisme — cette tendance à éviter tout remous et à ignorer les problèmes de fond. Les calculs personnels et les basses manœuvres prévalent, les membres étant davantage motivés par la progression de leur carrière dans l’administration, et engagés dans une compétition permanente pour s’attirer les faveurs des puissants. À la moindre difficulté, ils n’hésitent pas à se défausser de leurs responsabilités.
Cette dystopie, bien ancrée dans les réalités du pays, aborde les éléments qui structurent les freins au retour de la France dans certains pans entiers du territoire : le rôle des hommes politiques bien sûr, mais aussi celui des journalistes, de l’école, la balkanisation des quartiers par ethnies, la violence des plus jeunes, l’expansion des réseaux islamistes, l’auto-gestion de certains quartiers, la circulation des drogues et des armes… Il n’y a plus grand-chose de doux dans la France de Céline Cléber, à part les institutions républicaines censées nous protéger…
Céline Cléber, Douce France, éditions du Toucan, 432 p
Revue Elements
. Frères musulmans en France : Que dit le rapport ?
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°° WEBTUBE : Le dernier rapport de la Cour des comptes sur les Frères musulmans en France (à télécharger ici), publié en mai 2025, dresse un tableau alarmant de la structuration, des financements et des stratégies d’influence de cette mouvance politico-religieuse. Il s’agit sans doute du document officiel le plus complet jamais publié sur le sujet, offrant une plongée précise dans un réseau tentaculaire et opaque qui, sous couvert de respectabilité, poursuit une logique d’islamisation politique du territoire.
Une organisation pyramidale solidement implantée
Le rapport confirme l’existence en France d’un « cercle restreint » de militants assermentés, estimé à environ 400 à 1 000 membres, autour duquel gravitent des milliers de sympathisants répartis dans un écosystème d’associations, d’écoles, de lieux de culte et d’organismes caritatifs. Cette structuration s’appuie sur un réseau de 139 lieux de culte officiellement affiliés à la fédération « Musulmans de France » (ex-UOIF), répartis dans 55 départements, représentant 7 % des 2 800 mosquées françaises. Chaque vendredi, environ 91 000 fidèles fréquenteraient ces lieux.
Le rapport insiste sur la méthode bien connue des Frères musulmans : le double discours. Officiellement, leurs représentants défendent les valeurs républicaines et laïcité ; en réalité, nombre de documents internes, notamment en langue arabe, prônent une société islamique régie par la charia. Le théologien AL-QARADAWI, figure de référence de la mouvance, affirmait que les musulmans devaient tirer parti des lois européennes pour imposer, à terme, un modèle islamique en Occident
Le rapport cite également des formations où l’on apprend à des responsables associatifs à s’adresser différemment à la presse ou aux institutions, et à adapter leur langage en fonction de l’interlocuteur pour ne pas éveiller de soupçons.
Des financements opaques, souvent étrangers
L’un des volets les plus sensibles du rapport concerne les financements étrangers, principalement en provenance du Qatar et du Koweït. Plusieurs fonds de dotation ont été identifiés comme étant au cœur de la stratégie de financement des Frères musulmans en France. Le plus emblématique, Al-Wakf, lié à Musulmans de France, a été dissous par décision de justice en juillet 2024 pour opacité financière et pour avoir sollicité des dons publics sans autorisation.
Des associations comme Islamic Relief, Ummah Charity ou Sciences et Education ont aussi été pointées pour leurs liens directs ou indirects avec la mouvance frériste et pour des opérations de collecte de fonds à destination de l’étranger ou de projets peu transparents. Certaines ont été dissoutes ou leurs fonds gelés par les autorités françaises.
Le rapport souligne également l’importance des instituts européens de sciences humaines (IESH), notamment ceux de Saint-Denis et de la Nièvre, qui forment des prédicateurs sur une base doctrinale conforme à l’idéologie des Frères musulmans, mais sous des atours universitaires. Ces établissements reçoivent des subventions publiques et bénéficient d’un statut privé d’enseignement supérieur, ce qui leur confère une apparence de respectabilité trompeuse.
Par ailleurs, les « écosystèmes locaux », notamment autour de mosquées comme celle de Lille-Sud ou de Creil, sont décrits comme de véritables foyers d’islam politique, mêlant lieux de culte, écoles, associations sportives ou caritatives et commerces communautaires, avec une influence grandissante sur la jeunesse et les élus locaux.
Une hybridation inquiétante avec le salafisme
Le rapport met en lumière une hybridation croissante entre frérisme et salafisme, sous l’effet conjugué de motivations doctrinales et financières. Lors des Rencontres annuelles des Musulmans de France (RAMF) au Bourget, les éditions fréristes et salafistes cohabitent sur les mêmes stands. Certains prédicateurs issus de la mouvance, comme Hassan Iquioussen (expulsé en 2022), véhiculent des discours radicaux.
La branche française des Frères musulmans est la plus influente d’Europe, au point de dominer le Conseil des Musulmans Européens (CEM), ex-Fédération des organisations islamiques en Europe (FOIE), qui regroupe 28 structures nationales. Le CEM chapeaute également la branche jeunesse FEMYSO, le bras armé militant de la mouvance au Parlement européen. À cela s’ajoutent les conseils de fatwas, les réseaux de prédication et des connexions avec des ONG internationales comme Islamic Relief Worldwide.
Une menace idéologique persistante
La conclusion du rapport est sans appel : derrière un discours de victimisation et une posture légaliste, les Frères musulmans poursuivent depuis quatre décennies en France une stratégie d’infiltration patiente, ancrée dans les territoires, tournée vers la jeunesse, et qui vise à substituer progressivement les normes françaises par des normes religieuses islamiques intégralistes.
Le pays se trouve aujourd’hui confrontée à un choix stratégique : tolérer encore cette dissociation entre discours public et pratique réelle, ou prendre acte de cette idéologie subversive pour mieux y répondre sur les plans juridique, éducatif, financier et idéologique.
Ci-dessous, le discours visionnaire de Jean-Marie Le Pen sur le sujet.
Breizh-info
. A Marseille, dégradations, violences… Jul, des concerts sans surprises !
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°° WEBTUBE : Les vendredi 23 et samedi 24 mai, Jul était en concert à Marseille. Dans les rues de la deuxième ville de France, l’évènement ne pouvait passer inaperçu. Dès 18 heures, ces deux jours-là, un flot incessant de jeunes gens arborant des T-shirts à l’effigie du rappeur se dirigeait vers le stade Vélodrome où avaient lieu les représentations. Aux abords de l’enceinte sportive, convertie en salle de spectacle pour l’occasion, les mélomanes se sont fait remarquer.
Pourquoi certains se sentent obligés de se comporter comme des sauvages au concert de Jul à Marseille ?
— Matthieu Valet (@mvalet_officiel) May 25, 2025
Mouvement de foule, stand saccagé, racailles qui forcent l’entrée comme si tout leur était dû…
Pour un concert ? Sérieux ?
L’éducation des gosses a vraiment foutu le camp ! pic.twitter.com/DA1jolWnYd
À ce sujet — Les Anglais, ces étrangers que l’on ne craint pas de stigmatiser
« Il y a eu 35 interpellations sur les deux soirs, pour dégradations, violences contre personnes dépositaires de l’autorité publique et revente illicite de billets », précise la préfecture de police des Bouches-du-Rhône à l’AFP. Des centaines de personnes (sans doute des Anglais !?), ont également tenté, en vain, d’entrer dans le stade sans billet. De source policière, BV a appris qu’il s’agissait « de hordes sauvages de 80 à 100 personnes ». Ces agissements ont engendré des mouvements de foule durant lesquels, « il y a eu de nombreux vols, notamment de téléphones portables ». « Le premier soir, ça s’est plutôt bien passé, mais le deuxième, ça a failli être une catastrophe. C’était la zone », confie cette même source. À noter également : la boutique de l’OM, située en contrebas du Stade Vélodrome, a été dégradée sans qu’il y ait eu « pillage », selon le terme employé par la préfecture.
Des concerts remarqués
Faut-il s’en étonner ? À en croire la préfecture, non. Le service de communication de cette dernière a déclaré à l’AFP : « Le risque avait été identifié et le dispositif avait été dimensionné en conséquence. » lI s’agissait d’un concert de Jul, un artiste qui, dans ses chansons, fait l’apologie d’à peu près tout ce qui peut être illégal…
Les titres de quelques-uns de ses grands succès sont pour le moins évocateurs : Hors la loi, Assassinat, Pour les taulards, Un casse… D’autres sont moins explicites à première vue, mais ne manquent pas de l’être à l’écoute. Julien Mari, de son vrai nom, fait entre autres souvent référence à des vols ou cambriolages. Les opus Audi volée, Sort le cross volé en témoignent, tout comme Pour un violet où il rappe : « L’instru’, j’la viole pour ceux qui cambriolent / Ça fouille ta piaule, pour s’faire un violet [un billet de 500 euros, NDLR]. » Même chose ou presque dans Cache ta Rolex : « Si t’es dans l’13, cache ta Rolex. »
L’Ovni, comme il est surnommé, ne cache pas non plus son animosité envers l’autorité et plus particulièrement vis-à-vis de ses représentants, douaniers, surveillants pénitentiaires, policiers… Dans Sort le cross volé, il chante : « Nique les matons, mets mon son dans le haut-parleur » tandis que dans Cassage de nuques, il traite les policiers de « bâtards ». La chanson Anti BDH cumule, elle, la haine des lois et celle de la police. Pour preuve, ces deux extraits : « J’baise la loi et les condés » et « C’est un son anti-traître, anti-balance, anti-salope, anti-BDH, anti-cave, anti-flics qui méritent des calottes ».
Des évènements prévisibles
De la grande poésie qui encourage également régulièrement les dégradations. « On va tout casser, faut nous expulser » est une phrase sans équivoque tirée de Y’a la police. Autre chanson, autre incitation. Dans Wesh alors le deum, Jul déclame : « Moi, c’est l’Ovni, j’suis venu faire des dégâts, pendant que sur moi, ils font des débats. »
Débats terminés, place à la conclusion. Jul est une vedette et a un nombre incommensurable de fans. De fait, il a une aura et une certaine influence. Une influence qui, au regard des paroles qu’il chante, n’est pas foncièrement bonne. Jul aborde de manière positive le vol, défie les forces de l’ordre et valorise la violence. Après cela, qui peut bien s’étonner qu’il y ait des débordements lors de ses prestations scéniques ? Finalement, ce qui est vraiment surprenant, c’est qu’il n’y en ait pas eu davantage.
Sarah-Louise Guille, dans BV
. Stéphanie, Harmonie : le temps des mères courage
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°° WEBTUBE : Que deviennent les mères de Lola, de Thomas, de Philippine, de Matisse (lire l’article de Clémence de Longraye), de tant d’autres victimes ? Elles ont préféré couvrir leur douleur de silence et de dignité. Deux mères de victimes ont fait récemment un autre choix. Elles forcent elles aussi l’admiration. Ces mères courage affrontent seules ce qu’elles refusent de considérer comme une fatalité : la mort de leur enfant ou le décès du père de leurs enfants.
Comme les mots de l’épouse du gendarme Comyn, la lettre de la mère du jeune Elias, assassiné à 14 ans voilà quatre mois par deux jeunes mineurs de 16 et 17 ans à la sortie de son entraînement de football dans le 14e arrondissement de Paris, serre le cœur. « Je tente de survivre à l’absence de mon fils Elias, à ses “coucou maman”, à ses “bisous maman”, à cette carte et à ce petit cadeau que je n’aurai pas pour la fête des mères », écrit Stéphanie dans Le Figaro du 25 mai. La douleur de ces deux femmes ne peut laisser personne insensible. « Et nous alors ?, interrogeait Harmonie Comyn. Plus de fils pour mes beaux-parents, plus de frère parce qu’il a une sœur qu’il aimait, plus de papa, plus de mari : nous, on a pris à perpétuité ».
L’injustice suprême
Elles pleurent, ces femmes, ces mères, comment faire autrement ? Mais elles vont au-delà. Au-delà du sentiment inutile dans lequel la société tente d’enfermer ces drames, au-delà de la peine, des signes de deuil, des émotions individuelles et collectives, des marches blanches. Elles ont le droit, plus que quiconque, d’interroger les responsabilités. Pas par égoïsme, au contraire, par altruisme. Parce qu’elles savent que cette douleur et cette injustice vont se répéter, qu’elles tomberont sur d’autres épouses et d’autres mères innocentes comme elles.
La mère d’Elias désigne les failles de la justice, interroge le parcours de « ces deux adolescents qui, malgré une interdiction juridique d’entrer en contact, se retrouvent régulièrement autour du stade Jules-Noël pour commettre des délits », précise-t-elle. A quoi servent les élus si les mères courage sont de plus en plus nombreuses en France à subir l’injustice suprême, celle d’une vie brisée. Stéphanie, toujours, considère que l’édile de Paris Anne Hidalgo aurait dû « sécuriser les abords du stade qu’elle savait mal fréquentés ». Comment lui donner tort ? Que les ministres de la Santé, de l’Éducation nationale, de la Justice et de l’Intérieur n’ont « pas pris la mesure depuis des années de la dérive d’une partie de la jeunesse, de son ensauvagement, de l’impact des réseaux sociaux et de la banalisation de la violence chez les adolescents entre eux et contre eux-mêmes ». Qui dira qu’elle se trompe ? Elle stigmatise « l’ensauvagement de la société » : qui le niera ?
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L’ensauvagement ne ressort pas de la génération spontanée : il est le fruit de décisions, de lâchetés, d’aveuglements dramatiques, de rêves funestes, de fautes commises par des détenteurs du pouvoir.
Trahison
Comment les responsables de la situation sécuritaire de la France peuvent-ils se regarder dans la glace lorsqu’ils réécoutent les mots d’Harmonie Comyn : « Merci à notre France d’avoir tué mon tendre époux, que j’aime tant, le père de nos enfants ». Elle parle des récidivistes. « La France a tué mon mari par son insuffisance, son laxisme et son excès de tolérance ». Elle poursuivait : « Quand est-ce que nos législatifs finiront par ouvrir les yeux ? Faut-il qu’ils soient touchés directement pour agir ? Combien de morts avant que ces assassins soient vraiment punis ? »
La visibilité et les facilités de vie des responsables politiques s’expliquent : ils ont en main le devoir de protéger une nation. Une responsabilité lourde, grave. Lorsqu’ils jettent une société entière dans la violence et le malheur, par insuffisance, laxisme ou excès de tolérance pour reprendre les mots d’Harmonie Comyn, il faut employer un mot, celui de trahison. Le sursaut des esprits, cette prise de conscience collective que tant de Français attendent viendra peut-être un jour par le sacrifice et la plainte terrible de ces mères courage.
Marc Baudriller, dans BV
. Frères musulmans : Retailleau-Sarko, même combat perdu d’avance
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°° WEBTUBE : Bruno Retailleau, c’est l’histoire du karcher et de Sarkozy qui se répète et laisse le temps au temps, c’est-à-dire au pourrissement. Il amuse la galerie en gesticulant pendant que Marianne est, chaque jour, plus défigurée que jamais. C’est vraiment consternant d’entendre de si longs discours, tenus par des personnes qui paraissent avoir du bon sens et qui, finalement, passent encore une fois à côté de l’essentiel et de la réalité des faits sociaux et démographiques que personne n’ignore désormais.
Tout ce beau monde qui se relaie devant les micros et les caméras de nos médias ne se pose jamais une question toute simple : « Comment se fait-il que depuis 1928, les Frères musulmans ne font que prospérer alors que, depuis presque un siècle, des potentats à poigne, dans tout le Moyen-Orient, les interdisent et tentent de limiter les dégâts ? ».
La réponse est toute simple : si vous n’interdisez pas les pratiques sociales de l’islam, vous n’obtiendrez aucun résultat ; ni au Moyen-Orient, ni en Europe ni au Canada.
Durant ces cinquante dernières années, notre classe politique s’est lentement transformée en bande d’hypocrites. Dans cet aveuglement volontaire face à l’islam, elle ressemble à la bande de potentats qui régit les pays arabo-musulmans. Les deux savent pertinemment que les pratiques sociales, communes à tous les musulmans, sont incompatibles avec le concept de Nation telle que Ernest Renan l’a si bien défini.
Nous savons bien que la Nation française n’a rien de commun avec la Oumma, la communauté musulmane qui se forme partout où des musulmanes prennent paisiblement pied. Mais les deux bandes d’hypocrites, ici et outre-Méditerranée, feignent d’ignorer que les Frères musulmans, les Salafistes et les Djihadistes n’ont rien inventé ni prescrit aux musulmanes et à leur progéniture, féminine et masculine. Une femme soumise vous reproduit et vous reproduira toujours une société soumise, front contre terre et derrière en l’air.
Retirez, bandes d’hypocrites, les doigts que vous vous mettez dans chaque œil et vous verrez cette réalité sociale et cette éternelle vérité !
La loi sociale, intériorisée puis reproduite par toutes les musulmanes et les sociétés qu’elles engendrent, est celle édictée par l’islam = Coran+Mahomet et non pas par les Frères musulmans ou une quelconque autre association de musulmans.
Vous pouvez donc éradiquer toutes les organisations djihadistes, salafistes, fréristes que vous voulez, aussi bien en Syrie, en Irak, en Algérie qu’en Europe, vous aurez toujours perdu le combat, le seul qui vaille : contre l’islam et ses prescriptions sociales.
Je suis au regret de constater qu’aujourd’hui, nous n’avons plus qu’une seule bande d’hypocrites sur les deux rives !
Pascal Hilout, Riposte Laïque