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Pier Paolo Pasolini a décrit les années 1960 comme une « rupture anthropologique », pareille au passage de l’Homme de Néandertal à Homo sapiens, mais aujourd’hui en sens inverse. C’est cette évolution/involution que Patrick Buisson a magistralement analysé dans « La fin d’un monde » et plus encore dans « Décadanse », tous deux parus aux éditions Albin Michel. Bruno Racouchot l’a interviewé dans « Communication & influence ». Nous reproduisons en exclusivité cet entretien.
COMMUNICATION&INFLUENCE. La rupture anthropologique des années 1960-1975 que vous décrivez dans La Fin d’un monde (Albin Michel, 2021) et Décadanse (op. cit.) était-elle inéluctable ? Est-ce la conséquence de l’effondrement d’une société et d’un régime de moeurs ou bien le fruit de facteurs externes ?
PATRICK BUISSON : Elle est d’abord le produit de la révolution consumériste. La transformation de la personne en homo oeconomicus ou plutôt en homo consumerus et de la société en marché, sont à l’origine de la mutation des comportements et des mentalités qui se produit à l’époque. En promouvant une économie d’objets à vieillissement rapide et à l’obsolescence quasi instantanée, en raccourcissant, par la rotation des biens, le chemin du magasin à la poubelle, la dégradation en déchet, le consumérisme a disqualifié la durée et exalté l’éphémère. La culture de l’innovation instaure le règne de l’immédiateté, le temps du choix permanent et de la libre élection. Le consommateur qui n’aspire qu’à profiter est à tour de rôle ce « je » qui consomme et la chose qui est consommée, à la fois machine à consommer et produit consommable. En tout état de cause, quelque chose de réductible à moins que sa personne.
COMMUNICATION&INFLUENCE. La révolution consumériste n’aurait pas simplement fabriqué de la marchandise, elle aurait également fabriqué une nouvelle humanité ?
PATRICK BUISSON : C’est exactement cela. L’hédonisme de masse qui sous-tend la consommation a procédé à un véritable génocide des cultures populaires en anéantissant notamment toutes les valeurs qui poussaient à suivre une conception religieuse ou moraliste de la vie. Pasolini a parfaitement décrit ce processus. La société pré-consumériste fabriquait des « hommes forts et chastes » guidés par des conduites non marchandes : l’honneur, la confiance, l’entraide, la virilité, la dignité. Pour fonctionner, la société de consommation avait besoin d’hommes faibles et luxurieux, ces « automates laids et stupides, adorateurs de fétiches » obtenus à travers la reproduction mimétique de la nouvelle classe dominante. Là où le fascisme et le communisme avaient historiquement échoué, le totalitarisme consumériste s’est imposé en substituant à l’homo faber, l’homme fabriqué. Il ne s’agit plus d’un enrégimentement superficiel mais d’un enrégimentement qui vole et change les âmes, les façons de vivre et de penser, diffuse de nouveaux modèles culturels. L’homme nouveau est celui chez qui la nature humaine n’est plus l’instance qui, en dernier ressort, s’oppose à la modernité. Hannah Arendt ne disait pas autre chose lorsqu’elle entrevoyait la possibilité d’une « tyrannie sans tyran », une nouvelle forme de domination à visage humain où le pouvoir s’exercerait de façon anonyme, indolore en dissolvant les liens sociaux pour créer un monde artificiel d’individus isolés.
COMMUNICATION&INFLUENCE. A vous lire, on découvre que la liquidation du monde ancien s’est opérée au moyen d’une véritable entreprise d’ingénierie sociale émanant à la fois des politiques publiques et des grands groupes privés…
PATRICK BUISSON : La puissance matérielle de la technique est un moteur de l’histoire au moins aussi important que les idéologies. Pas de guerres de religions sans l’invention de l’imprimerie, pas d’offensive culturelle victorieuse de la révolution hédoniste sans l’apparition de la télévision comme accoucheur du monde nouveau, de ses standards et de ses modèles. Les baby-boomers citadins qu’on retrouvera dans la rue en mai 1968 sont d’abord et avant tout des « enfants de la télé », nourris par la télé sinon éduqués par elle dans une privilégiature de l’adolescence. En l’espace de quelques années, la télévision ruine la commensalité familiale, vide les bistrots et les églises, concurrence les vieilles socialités villageoises. Nous voici détachés des liens ancestraux, délivrés de toutes ces oppressions qui avaient pour nom Dieu, la famille, la patrie. La lumière bleue du poste remplace la petite lumière rouge des tabernacles. Feuilletons, magazines, émissions de variétés s’immiscent insidieusement dans l’intimité des consciences dans le dessein à peine voilé de préempter les parts disponibles de l’imaginaire collectif, de reformater les mentalités et de remodeler les comportements. Jamais soumission à un magistère, celui du « vu à la télé », n’aura été obtenue avec aussi peu de résistance et en aussi peu de temps. Jamais aucun Etat, aucune institution, aucune Eglise n’aura disposé dans l’histoire d’un outil d’une telle puissance au service d’un projet de rééducation populaire. Jamais la classe dominante ne se sera livrée à une entreprise aussi globale et aussi massive de conditionnement.
COMMUNICATION&INFLUENCE. Avec des effets différés ?
PATRICK BUISSON : Non. Avec des effets immédiats. Rapidement, on a assisté à la disparition de certains types humains, d’une certaine qualité humaine, pour reprendre la formule de Montherlant, qui était le produit de la culture populaire façonnée pour l’essentiel par le monde rural. A cet égard, il y a un abîme entre 1958 et 1968, entre le retour au pouvoir de de Gaulle et son (presque) départ : il est frappant de voir dans les films des années 1958-1960 que les vêtements, les façons d’être, les intérieurs domestiques, les voitures ressemblent infiniment plus à ce qu’ils étaient vingt ans plus tôt (1938) qu’à ce qu’ils seront dix ans plus tard (1968).
COMMUNICATION&INFLUENCE. La publicité n’a-t-elle pas à un moindre degré joué le même rôle ?
PATRICK BUISSON : Absolument. Le système publicitaire est l’autre anthropofacture des temps modernes, à travers la construction des conduites d’achat et le contrôle du « temps de cerveau disponible ». A travers également toute une rhétorique qui visait à provoquer des achats-réflexe en déstructurant les catégories mentales pour circonvenir les principes de la logique à des fins manipulatoires. Là aussi, c’est une vaste entreprise pavlovienne de conditionnement qui a été mise en place aussi bien dans son fonctionnement que dans sa finalité. Que ce soit en tant que réduction de toutes les joies humaines à des plaisirs consommables ou qu’injonction à consommer c’est-à-dire à n’exister qu’à travers l’acte d’achat.
COMMUNICATION&INFLUENCE. L’une des thèses de votre livre consiste à démythifier la révolution sexuelle des années 70 …
PATRICK BUISSON : Le coup de maître de la révolution sexuelle aura été d’avoir réussi à identifier, dans l’esprit du plus grand nombre, le sexe et la liberté, la consommation sexuelle et la liquidation des anciennes oppressions, d’avoir fait du sexe, paré du prestige de la révolution, l’acte subversif par excellence qui ouvrait à lui seul le chemin de la liberté.
En réalité, la pseudo-libération sexuelle s’est révélée très vite comme le lieu par excellence d’une nouvelle aliénation et d’un nouveau conformisme. L’injonction à jouir « sans temps mort et sans entraves » délivrée sur les murs de mai 68 n’était en fait qu’une sommation à payer. La révolution sexuelle n’était une libération que dans le sens où l’entendait le libéralisme, c’est-à-dire celui d’une dérégulation apparente qui débouchait en fait sur un nouveau dispositif hyper-normatif de la sexualité et sur une tarification générale des plaisirs qui fit du sexe un marché et des corps une marchandise.
COMMUNICATION&INFLUENCE. La pornographie s’inscrirait, selon vous, dans ce dispositif de contrôle social …
PATRICK BUISSON : En levant la censure sur le cinéma porno, il y a eu de toute évidence de la part de Giscard un calcul politique. « Pendant qu’ils se branlent, ils nous foutent la paix » dira son ministre Michel Poniatowski. La consommation passive et massive d’images obscènes, loin de participer à la libération promise a été promue pour être le nouveau sédatif des classes laborieuses dans une stricte répartition des biens : l’érotisme pour l’élite, la pornographie pour le peuple. Par un détour non prévu par Wilhelm Reich, l’abrutissement par le sexe fut, en quelque sorte, la dernière ruse du capitalisme pour aliéner la conscience ouvrière, détourner le prolétariat des luttes révolutionnaires et conjurer le spectre d’un retour de mai 68 qui terrorisait la bourgeoisie. Soljenitsyne est l’un des premiers à l’avoir compris lorsqu’il écrit : « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors ». Au fond, l’hypersexualisme des années 70 aura inauguré une nouvelle forme de gardiennage de la société. La religion a longtemps rempli cette fonction mais elle était aussi pourvoyeuse de sens et d’intériorité. La question n’est pas tant de savoir si, comme le disait Marx, la religion est l’opium du peuple mais plutôt quelle est la qualité de l’opium que l’on veut offrir au peuple.
Source: site Eléments de civilisation
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Patrick Buisson et la Grande Rupture anthropologiqueMacron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ? – Politique & Eco avec Olivier Delamarche
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Macron s’en va-t-en guerre, fournit des armes à Zelenski, le reçoit à Paris… Olivier Delamarche pose la question : à quoi joue-t-il ? Réponse : c’est la fuite en avant pour cacher la corruption du personnel politique français et européen. En attendant, cette guerre permet à Washington d’éliminer un concurrent, l’Europe, d’où partent les capitaux des banques en difficultés sous forme d’un “bank run” silencieux qui profite au dollar. Dédollarisation, certes, mais l’énergie bon marché achetée à la Russie en euros c’est fini. Maintenant, c’est en dollar et c’est plus cher ! En France, la situation ressemble à celle de la Grèce il y a 10 ans : dette, déficit extérieur, PIB manipulé. Notre pays risque en conséquence de subir le même sort : fuite des cerveaux et vente de son patrimoine public. Pour contrôler les peuples mécontents de leurs oligarques, la solution, après le pass sanitaire et la guerre en Ukraine, les atteintes à la propriété privée et à l’épargne. “Vous ne posséderez rien et vous serez heureux” explique-t-on à Davos ! Mais le moyen de contrôle encore plus efficace sera la monnaie numérique qui se prépare. Elle permettra d’effacer la dette, aidée par l’inflation, et sous ce prétexte de contrôler votre consommation climatiquement incorrecte ! Et pendant que les Français voient leur pouvoir d’achat se dégrader gravement, le pétrole baisse à 70 $, soit en dessous du prix d’avant covid, mais l’essence est toujours à 2 euros, comprenne qui pourra. Bruno Lemaire nous rassure : “l’Etat vous a protégé”. Pas du tout, il nous a pris 100 pour nous rendre 10. Quant à l’annonce de la baisse des impôts pour une classe moyenne qui n’existe plus, il y a longtemps qu’Olivier Delamarche ne croit plus au Père Noël. Dans ce contexte, un krach est-il possible ? Pour Olivier Delamarche, l’annoncer à grand renfort de spécialistes, c’est déjà le signe qu’il n’aura pas lieu. Au final, le dernier mot restera aux Banques centrales qui vont reprendre, impunément, la politique de facilité monétaire, mais jusqu’à quand ?
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Macron-Ukraine : une guerre pour cacher la corruption ? – Politique & Eco avec Olivier DelamarcheDes bébés blancs embrochés et chevauchés par une femme noire. Le racisme anti-Blanc est-il à la fête au festival d’Avignon ?
Articles : Juillet 2023 – Juin 2023 – Mai 2023 – Avr. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
La pièce Carte noire nommée désir, actuellement produite sur scène au festival d’Avignon met en scène une nounou noire embrochant une quinzaine de poupons blancs. Encore une fois, sous couvert de dénonciation du racisme subi par les personnes racisés, tous les coups sont permis.
Enfin, pas tous : seuls ceux portés à l’encontre de la population blanche sont autorisés, et même cool. Des personnes racisées, ou des non-racisées œuvrant pour les racisés nous le rappellent chaque jour. (1)
Cela, parce que ces racistes anti-Blancs partent de prémisses erronées : l’Européen serait coupable de la réduction en esclavage de millions d’Africains. Certes, ils le sont…. comme les autres peuples de la Terre, car tous l’ont pratiqué. Et certains le pratiquent encore. Or, pour les tenants de l’idéologie malsaine actuellement à l’œuvre, l’Histoire est à géométrie variable. Seuls les Blancs sont accusables, blâmables, à traîner dans la boue.
Un exemple ? Dans toute cette pantomime sur le supposé racisme intrinsèque aux Européens, combien de fois est-il dit que seuls et uniquement eux ont aboli l’esclavage ? Jamais. Comme à dire : “n’en parlons pas, nous risquerions de perdre notre statut d’éternelles victimes”.
Outre l’incitation claire au meurtre de blancs, il faut tout de même noter certains traits typiques des performances "artistiques" de ceux qui veulent nous remplacer : la laideur et la vulgarité. https://t.co/iq1wyYqJ48
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) July 26, 2023
La metteuse en scène, afro-féministe et militante queer Rébecca Chaillon dit avoir voulu dénoncer “la figure de la femme noire comme objet de fantasmes”. On ne comprend pas bien ce que viennent faire les bébés enfilés sur une broche, mais passons. Deux poids, deux mesures encore une fois : si une femme blanche chevauchait des bébés noirs empalés, il est à parier qu’un joyeux chaos aurait fait suite à la performance, que “des racisés” n’auraient pas accepté cela sans mot dire, et que quelques chaises auraient volé. Et ils auraient eu raison ! S’offusquer, réagir, se révolter quand on est humilié est somme toute assez sain. Ce qui ne l’est pas, c’est l’apathie face à une telle démonstration de racisme. Car si de nombreux spectateurs ont quitté la salle… la majorité a applaudi.
Cela en dit long sur l’ethnomasochisme – la tendance masochiste à culpabiliser et à dévaloriser sa propre ethnie – des Européens de souche qui acceptent tout, sous prétexte que leurs ancêtres ont été colonialistes et esclavagistes, comme si d’autres ne l’avaient pas été avant et après eux.
Entend-on les Turcs, descendants de l’empire Ottoman qui avaient colonisé le Maghreb avant les Européens se repentir ? Entend-on les Arabes, descendants des marchands d’Africains, demander pardon ? Et les fils de ces Africains qui ont vendu leurs frères, sont-ils jamais inquiétés ?
Evidemment que non. Car les idées abjectes, suicidaires de la déconstruction ne les touchent pas. Seul un travail de vérité sur l’histoire, pour remettre les choses à leur place, seul l’établissement d’une culture de la fierté pourront mettre fin à celle de la honte et de la haine de soi qui mine les esprits occidentaux. Non, les Blancs ne sont pas plus oppresseurs que les autres, non aucune tare originelle ne plane sur leur conscience.
Audrey D’Aguanno
(1) Le terme de racisé d’ailleurs est intrinsèquement raciste puisqu’il induit que les Blancs n’appartiennent à aucune race, quand tous les autres, eux, y ont droit.
[cc] Breizh-info.com
JO 2024 : les bouquinistes parisiens laissés à quai ?
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La préfecture de police de Paris a sans doute pensé que la colère des bouquinistes serait moins audible au creux de l’été : elle a attendu le 25 juillet pour envoyer le courrier leur notifiant d’avoir à dégager des quais de Seine lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024. Pour des « raisons de sécurité », les 570 boîtes vertes situées « dans le périmètre de sécurité de la cérémonie d’ouverture devront être enlevées ». En parallèle, la Mairie de Paris assure qu’elle se chargera avec tout le soin nécessaire du déménagement des dites boîtes, qu’elle les rénovera, même, avant repose. Lorsqu’on sait comment Hidalgo tient ses engagements, on peut craindre de ne jamais revoir les boîtes sur les quais dès lors qu’elle en auront disparu.
Le dernier “petit métier” parisien
Certes, beaucoup de bouquinistes ne vendent plus de livres mais des babioles à touristes et des reproductions d’affiches du Chat Noir ou d’Aristide Bruant, industrie stupide qui constitue un détournement du métier. Certains, parmi ceux qui vendent encore des livres, sont de piètres commerçants : ils ne cachent pas leur mauvaise humeur lorsque le client – crime de lèse-majesté – demande à sortir le livre de son plastique crasseux pour juger de son état réel. N’empêche qu’ils font partie du paysage, nos bouquinistes, depuis 450 ans qu’ils sont là. Nul « flâneur des deux rives » ne peut être insensible à leur déplacement. « Toute personne qui a un minimum de culture ne peut concevoir qu’on célèbre Paris sans les boîtes sur les parapets. Les bouquinistes sont à Paris ce que les gondoliers sont à Venise. Nous sommes le dernier “petit métier” parisien », nous explique Jérôme Callais, président de l’Association Culturelle des Bouquinistes de Paris, joint par téléphone.
« Nous voulions, explique-t-il à Boulevard Voltaire, la protection de nos outils de travail, pas leur éradication, même temporaire. C’est une décision bureaucratique qui a été prise sans concertation. Le dialogue n’est ouvert que pour fixer la modalité de déménagement ! Or nos boîtes, qui ont parfois trente ou quarante ans, ne sont pas prévues pour être démontées et baladées. L’enlèvement de 600 boîtes en sept jours, comme c’est prévu, est irréaliste et coûteux : encore une aberration bureaucratique. »
Village Potemkine
Maladresse ou cynisme, la Mairie propose en contrepartie d’organiser un « Village des bouquinistes »… « afin de mettre en valeur ce métier et de leur permettre de bénéficier des opportunités et des retombées touristiques ». Lors de l’Exposition universelle de 1889, les Parisiens venaient voir les Africains dans des « villages indigènes ». En 2024, viendront-ils voir devant une boîte factice, les bouquinistes autochtones priés de mimer une transaction fictive avec un faux client ?
Les Jeux Olympiques sont supposés être un écho de la civilisation grecque, mais ils trouvent dans nos cultures modernes d’étranges résonances barbares. Ils ont été l’occasion de détruire des pans entiers du vieux Pékin ou des favelas de Rio de Janeiro contre l’avis même des gens qui y logeaient. Trop souvent, sous couvert d’« aménagements », a lieu une destruction brutale et irréversible. Paris n’est déjà que trop saccagé. Les Jeux et leur flamme en valent-ils la chandelle ?
En attendant, les bouquinistes des quais présentent un front uni. Jérôme Callais nous rappelle un précédent. « Sous le Second Empire, le Baron Haussmann voulait transférer les bouquinistes à l’ancien marché à la volaille vers la rue Saint-André-des-Arts pour que les quais retrouvent “leur pureté originelle”. Ils ont fait intervenir un célèbre érudit de l’époque, connus sous le pseudonyme de “bibliophile Jacob”, avocat et ami de l’Empereur. Il s’est fait le porte-parole des bouquinistes auprès de Napoléon III et le Baron Haussmann a mangé son dossier. Nous ne désespérons pas. » A défaut d’un bibliophile qui aurait l’oreille d’Anne Hidalgo ou d’Emmanuel Macron, les bouquinistes comptent sur le soutien populaire pour les défendre.
Samuel Martin dans BV
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur JO 2024 : les bouquinistes parisiens laissés à quai ?Voile islamique : il faut saluer le courage d’Isabelle Adjani
Articles : Juillet 2023 – Juin 2023 – Mai 2023 – Avr. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
Alors qu’Isabelle Adjani, artiste relativement discrète, défraie actuellement la chronique pour des soupçons de fraude fiscale, (qu’elle conteste) pour lesquels elle sera jugée en octobre, elle s’était fait remarquer à l’automne pour son soutien aux femmes iraniennes. Gabrielle Cluzel n’avait pas manqué de saluer la cohérence de cette féministe, même quand il s’agit de voile islamique.
Par « solidarité » avec les femmes iraniennes, Isabelle Adjani, sur France Info, a appelé les femmes qui portent le voile islamique dans le monde – à commencer par la France ? – à « l’enlever ». Il est vrai que, depuis la mort de Mahsa Amini, le mouvement de contestation ne faiblit pas à Téhéran mais aussi dans de nombreuses autres villes d’Iran. De nombreuses manifestations ont encore eu lieu ce week-end dans des universités iraniennes. Selon l’ONG Iran Human Rights, la répression aurait déjà fait près de 200 morts.
Le 5 octobre dernier, déjà, à l’instar de Marion Cotillard, Juliette Binoche, Angèle, Pomme, Alexandra Lamy, Isabelle Huppert, Laure Calamy, Jane Birkin, Muriel Robin, Julie Gayet, Charlotte Gainsbourg ou encore Mélanie Laurent, Isabelle Adjani avait répondu à l’appel de l’avocat rouennais Richard Sédillot : elle s’était « symboliquement » coupé une mèche de cheveux en soutien aux femmes iraniennes. La vidéo de toutes ces dames, sur fond de Bella Ciao, était devenue virale. Parfois ironiquement. Car pour couper au ciseau une bouclette à peine plus grosse que celles que les mamans prélèvent sur la première coupe de bébé pour leur boîte à souvenir, certaines starlettes avaient pris des airs sacrificiels de sainte Blandine livrée aux lions. Mais le symbole, n’est-ce pas, ne se mesure pas en quantité. Il lui suffit d’exister.
Là, évidemment, c’est de tout autre chose qu’il s’agit. Isabelle Adjani se définit sans doute comme féministe de gauche. Mais elle a 67 ans. Et son féminisme de gauche est daté. Voir quasi mort et enterré. C’est celui d’une Benoîte Groult qui, en 1975, dans son célèbre livre Ainsi soit-elle (Le Livre de poche), avait repris à son compte, pour dénoncer la condition de la femme en pays musulman, la citation implacable d’Ernest Renan : « L’islam est la chaîne la plus lourde que l’humanité ait jamais portée. » Actrice – dans tous les sens du terme – de la libération sexuelle post-soixante-huitarde, Isabelle Adjani cultive une certaine cohérence d’ensemble avec ses engagements antérieurs. Comme Élisabeth Badinter. À l’inverse d’Annie Ernaux ou de Christine Delphy.
On peut ajouter que, de père algérien, Isabelle Adjani nourrit sans doute moins d’illusions naïves sur l’islam qu’une Caroline De Haas confite, par son univers de gauche, dans le catholicisme de gauche des années 80. Et par le passé, elle en déjà apporté la preuve : Isabelle Adjani a toujours fait montre à l’endroit de Salman Rushdie d’un soutien indéfectible. En 2008, elle a joué le rôle principal du film La Journée de la jupe, qui dénonçait la mainmise islamiste en banlieue. En 2017, elle s’est déclarée « atterrée et profondément choquée » (Gala) par la décision de la chanteuse Diam’s de porter le voile en privé et en public.
Aujourd’hui, Isabelle Adjani récidive. « Ce combat des Iraniennes me donne envie d’attendre des femmes qui portent le voile de l’enlever, dans le monde entier, par solidarité pour celles qui se font tuer, massacrer, en faisant ce geste. » Curieusement, cet appel est tombé dans un silence de mort et les donzelles qui, dans une vidéo glamour, avaient généreusement fait l’obole de trois cheveux avec Isabelle Adjani sur l’autel de la cause des femmes iranienne avaient sans doute mieux à faire aujourd’hui – un rendez-vous chez le coiffeur ? – que la soutenir.
Sur les réseaux sociaux, les insultes pleuvent : de quoi se mêle cette vieille actrice botoxée ? Curieusement, dans la gauche féministe antidiscriminations, la misogynie et la gérontophobie reviennent au galop quand on touche au voile islamique.
Gabrielle Cluzel, dans BV
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Voile islamique : il faut saluer le courage d’Isabelle AdjaniParis : Champ-de-Mars et Trocadéro, ces nouvelles zones de non-droit
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Quel monument incarne le mieux Paris que la Tour Eiffel ? Hormis peut-être la cathédrale Notre-Dame ? Notre dame de fer continue d’attirer les touristes qui se pressent pour l’admirer. Or, aux pieds de la Tour Eiffel s’y affiche désormais le quotidien des Parisiens. Pareil au reste du pays, si la pelouse pousse mal sur le Champs-de-Mars, crimes et délits s’y commettent plus régulièrement qu’ailleurs. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une jeune touriste mexicaine a été violée par cinq individus dans la pénombre des jardins. En avril 2023, c’était une touriste allemande qui échappait de peu à une tentative de viol. En février, une touriste brésilienne n’a pas eu cette chance et a été violée, toujours aux pieds de la Tour Eiffel. Et les faits ne sont pas nouveaux puisque l’année 2016 avait déjà vu un viol se dérouler sur ces mêmes lieux.
Si le Champs-de-Mars est devenu un terrain de viol, le Trocadéro est devenu un terrain de vol. Avec violence, des bandes de « mineurs isolés » sèment la terreur dans ce lieu qui voit défiler 50.000 visiteurs par jour, essentiellement des touristes, qui sont autant de proies faciles pour des voyous à l’audace chaque jour grandissante. « Le Trocadéro est devenu un point de fixation de la délinquance. C’est un peu le nouveau Barbès. Il y a beaucoup de vols à l’arraché et de vols avec violences », expliquait au Figaro Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP) déjà en juin 2022.
Symbole de l’impuissance des pouvoirs publics, la maire du VIIe arrondissement Rachida Dati demande régulièrement à la maire de Paris Anne Hidalgo d’installer une clôture autour du Champ-de-Mars afin de le fermer la nuit et ainsi de mieux lutter contre les trafics. Demande réitérée par son groupe au Conseil de Paris, suite au viol de cette touriste mexicaine.
Les élus de droite qualifient désormais le Champ-de-Mars de « zone de non droit ». Paris n’est décidément plus une fête. Côté RN, le maire de Fréjus David Rachline a apporté son « soutien à cette jeune femme, nouvelle victime de la série d’agressions commises sur le Champ-de-Mars. L’immigration et l’insécurité sont des fardeaux dont il faut se débarrasser. » Conséquence directe de l’immigration donc ? C’est en tout cas ce que révèlent les chiffres de l’Intérieur repris par Le Figaro : « Les mineurs isolés représentent environ 20 % du total des gardes à vue dans le 16e arrondissement et 75 % du total des mineurs déférés dans la capitale ».
Et les touristes ne s’y trompent plus comme cet influenceur espagnol qui dans une courte vidéo a montré à ses milliers de suiveurs l’envers du décor de la tiers-mondisation de la capitale.
Macron's France. pic.twitter.com/IoqpJkVmEM
— RadioGenova (@RadioGenova) July 20, 2023
« C’est la honte. La honte » soupire un conseiller de Paris contacté par BV. « Avec les JO qui s’annoncent, on risque de courir au désastre » affirme l’élu LR du nord parisien. L’insécurité, premier défi des autorités ? C’est en tout cas le risque tandis que les services de l’État procèdent à un grand nettoyage de surface puisque la répartition des migrants dans les zones rurales se poursuit… Cocorico.
On parlait de Notre-Dame et de la Tour Eiffel. Ces deux monuments, symboles historiques de Paris sont hélas à l’image de ce que devient la France. Si les alentours de la Tour Eiffel sont devenus des coupe-gorges, la cathédrale se remet d’un incendie ayant bien failli la détruire totalement. Reste à espérer que la France puisse espérer un jour se relever.
Marc Eynaud, dans Boulevard Voltaire
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L’été : l’occasion pour beaucoup de se plonger enfin dans ce livre dévoré des yeux toute l’année sans pour autant avoir eu le temps de s’y plonger. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd’hui, Immigration, idéologie et souci de la vérité. Forte de sa maîtrise du sujet, Michèle Tribalat a décidé de vérifier – et de démonter ! – le sérieux et la crédibilité scientifique… des fact-checkers en tout genre.
Michèle Tribalat, qui compte près de quarante années de recherche démographiques à l’INED, particulièrement sur l’immigration étrangère, est une intellectuelle précieuse.
À temps et à contretemps, par la publication d’ouvrages rigoureux, scientifiques, sourcés où fleurent à chaque page sa vivacité intellectuelle et son souci de méthode, elle a tenté de retenir l’étude de la démographie, qui fut en son temps un fleuron des sciences humaines françaises, sur la mauvaise pente de l’idéologie où elle semble s’être fourvoyée.
Son ouvrage, Immigration, idéologie et souci de la vérité, est savoureux. Forte de sa maîtrise du sujet, Michèle Tribalat a décidé, en quelques exemples, de vérifier – et de démonter ! – le sérieux et la crédibilité scientifique… des fact-checkers en tout genre. On vous laisse découvrir quels sont les médias qui ont sa préférence en la matière ! Avec finesse, elle pointe cette nouvelle tendance qui s’est installée dans le paysage académique, médiatique et pseudo-intellectuel français, celle du fact-checking. Elle décode les décodeurs, les prend en flagrant délit d’approximation, d’inculture technique et scientifique, de mauvaise foi parfois, d’idéologie toujours qui consiste à faire se conformer une « étude scientifique » à l’idée à laquelle on veut aboutir, particulièrement en matière de chiffres sur l’immigration en France. Elle dénonce avec virulence ce qui choque le plus l’honnêteté intellectuelle de cette vraie scientifique : « Comme le sociologue, le chercheur qui se dit démographe aujourd’hui s’engage lui aussi trop souvent à mettre en défaut “le sens commun” de l’homme ordinaire, de manière plus ou moins explicite. » Elle fustige ce surplomb de l’« expert » chargé d’honneurs qui impose sa vision des choses à l’homme ordinaire, l’accablant tout autant de son mépris que d’une science devenue approximative à mesure qu’elle devenait idéologisée. Une sorte de mise en abîme de l’argument d’autorité, repris à satiété par un monde médiatique et politique, qui n’y comprend rien mais pour qui « on peut discuter de tout sauf des chiffres ». Au passage, notons que ce phénomène s’est reproduit à l’identique, et sur tous les plateaux, lors de l’épidémie de Covid.
Elle développe et explique cette phrase de Jean-François Revel, « le mal le plus pernicieux est l’opinion déguisée en information », qu’elle applique à quelques lieux communs erronés mais qui ont la vie dure. Ainsi, François Héran, démographe, ancien directeur de l’INED, professeur au Collège de France en charge de la chaire Migrations et Sociétés, voit dans cet ouvrage ses méthodes de travail et de communication sévèrement analysées. Ce dernier, qui a pignon sur rue, à l’académie comme dans la presse, s’applique à minorer ou relativiser l’immigration étrangère et singulièrement extra-européenne par des méthodes floues, des calculs de coin de table, des erreurs grossières de méthodologie, des considérations morales, des attaques ad hominem. Alors, dénonce Tribalat, seuls comptent les références, les honneurs, l’aplomb sur le commun des mortels. La parole de l’expert vaut de l’or et ne mérite aucune discussion, aucun dialogue. La diversité, oui, mais surtout pas celle des opinions, encore moins des hypothèses de recherches. C’est ainsi que les travaux de Stephen Smith ont été dénigrés, considérés comme peu scientifiques. De même que les études du Pew Resaerch Center sur les projections de la population musulmane à l’horizon 2050 en Europe : les hypothèses, les sources, les dates, le travail en somme étaient plus rigoureux, mais dérangeants. Et ce, alors que, rappelle-t-elle, « l’INSEE malgré l’avis favorable de la CNIL, refuse d’introduire, dans les enquêtes annuelles de recensement, les questions sur les pays et la nationalité de naissance des parents qui permettraient de dénombrer les populations d’origine étrangère sur deux générations et d’établir des séries annuelles ».
Querelles de chiffres, débats d’experts ?
C’est bien plus que cela, et c’est essentiel, car, comme elle l’explique en conclusion de cet ouvrage passionnant, « un débat démocratique sain repose sur la confiance. Comment les citoyens ordinaires pourraient-ils distinguer la vérité du mensonge si ceux dont c’est le métier de produire des informations rusent avec les faits qu’ils étudient dans le but de réformer l’opinion publique ? Comment espérer alors faire reculer les théories du complot ? »
Marie d’Armagnac, pour Boulevard Voltaire
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur Ces « experts », défenseurs de l’immigrationLa Dépêche : Enzo n’a pas été assassiné, il a “perdu la vie”
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++ WEBTUBE : Le poids des mots ! Il est réel. Messieurs les journalistes, arrêtez d’écrire des conneries. Enzo a bien été assassiné par des délinquants dont on nous tait l’identité parce qu’on sait bien d’où ils viennent. Stop au francocide.
Alors qu’il circulait aux abords de la place de la mairie, Enzo et son amie ont croisé deux “jeunes » au volant d’une voiture, sans permis pour être tout à fait exacte. Un “simple échange de regards” serait à la base de l’altercation. Le parquet évoque de son côté une “dispute verbale”, suivi d’un coup de couteau “en plein dans le cœur”. Le « présumé » se baladait donc avec un couteau en poche ! Interdiction aux Français de se munir de leurs ustensiles culinaires, pourtant indispensables si l’on souhaite apporter la popote du déjeuner chez la tante Edmée, mais les nouveaux arrivants, eux, ont le droit de porter sur eux autant de canifs et de saignoirs qu’ils le souhaitent.
Voici ce qu’écrit « La Dépêche » : Enzo, un jeune garçon de 15 ans, a “perdu la vie“ à la suite d’une bagarre.
“Perdu“? Vous voulez dire qu’on la lui a arrachée à coup de couteau ? Que des jeunes » l’ont sacrifié sur l’autel d’Allah le plus grand ? Parce qu’il n’avait pas courbé la tête à leur passage ?
La DH (Belgique) décrit le crime : la mort d’un ado “sans histoire” crée l’émoi ! Vous trouvez, vous ? Pas tellement que ça ! Mes voisins de droite et ceux d’en face n’en ont même pas entendu parler. En revanche, la mort du “petit ange” est un événement planétaire !
«On ne s’attend pas à ce genre de drame chez nous», témoigne le maire de Louviers. Incroyable. Vous vivez où, monsieur le maire, à Disneyland ? Vous êtes en France, le pays aux 120 boucheries/jour.
L’enquête suit mollement son cours. Pourtant plusieurs témoins étaient présents au moment des faits.
Elle s’appelle comment, la maman d’Enzo ? Elle n’a pas raconté les derniers moments émouvants de son fils, qui partait « faire un MacDo » le matin, non sans l’avoir assuré de son amour ? Lui a recommandé de « prendre soin de lui » ? Pas fait la une des gazettes ? Pas monté sur une moto pour hurler sa haine ? Celle de Nahel s’appelle Mounia. Celle du jeune Français doit porter un nom de mécréante, genre Marie ou Anne.
Et les « présumés » assassins, ils sont à l’ombre, sans autorisation de voir leur famille ? Privés de leurs émoluments ? (Au cas où ils exerceraient une profession, bien sûr !)
Sophie Durand a posté un article courageux hier :
Enzo poignardé : grand silence de ceux qui s’indignaient pour Nahel Merzouk – Riposte Laique
Dans le cas très incertain où j’aurais l’idée d’envoyer copie de cet article à mon entourage (je ne suis pas folle au point de simplement copier le lien) je vais me faire traiter d’excitée…
Non, il ne s’agit pas du gamin qui a poignardé mortellement sa prof. Ça, c’était à Saint-Jean-de-Luz en février.
Non plus le jeune homme poignardé en pleine rue à Corbeil-Essonnes. L’auteur ? Un Soudanais, domicilié dans un foyer, mis en examen pour « tentative de meurtre ». C’était en décembre 21.
Pas non plus le pauvre Adrien Perez, mort suite à une “rixe“ à la sortie d’une boite de nuit, ça c’était en juillet, près de Grenoble.
Confondriez-vous avec le couple de policiers abattus à Magnanville ? Non plus. C’était en juin 2016.
Ce n’était pas non plus Laura et Maurane, 20 ans, égorgées à Marseille par un clandestin. En 2017.
Je vous en mets encore une tranche ? J’en ai encore des tonnes au frais…Il suffit de demander.
Ils sont tous déclarés insanes. C’est nouveau, cet arrivage constant de pelotons de fanatiques ? Si je dis 2015, je me trompe ?
Les marcheurs blancs se baladaient poings levés et casques de motos brandis vers le ciel, et puis, ensuite ? Cette semaine, ils vont se caler devant la télé et absorber tous les mensonges en perfusion constante.
Les enquêteurs, eux, sont toujours occupés à trouver les motifs du drame. Manque d’amour de leur mère, pauvreté du foyer, couleur de peau, racisme des Français, faim, manque de distractions, de loisirs, on ne fait rien pour eux, la police les traque, les brutalise, eux ne demandent qu’à vivre tranquillement.
Enzo a un visage calme, noble. On ne pourra pas l’oublier, lui non plus. Michel-Ange lui aurait demandé de poser.
Cette semaine, j’étais au téléphone avec une ancienne collègue allemande, une femme douce et compatissante, sympathique et charmante, elle me parlait du « policier raciste » qui a tiré sur un « enfant » à Nanterre. Voilà ce qu’on raconte partout en Europe. Elle me dit : oui, je l’ai vu à la télé…. » Mais que répondre ? Je crois que je me suis un tout petit peu mise en colère…..
Comment rester en relation avec des tartuffards ? Vous pouvez, vous ? Je ne peux pas.
La pauvre maman d’Enzo (15 ans), pauvres mamans. Celle du petit Emile (2 ans), celle de Lola (12), celle de Maria Ladenburger (19), étudiante en médecine torturée et noyée à Fribourg par un « mineur » afghan de 32 ans, déjà connu des services de police, logé dans une famille d’accueil prête à tous les sacrifices. Toutes les mamans. Vulnérables, faibles, démunies. Interdiction de s’indigner. Exprimer ses craintes mène droit au tribunal.
Anne Schubert, pour Riposte Laïque
ADDFREESTATS.COM AUTOCODE V4.0 –> Ecoutez DJMusic.fr Publié le Catégories Non classéLaisser un commentaire sur La Dépêche : Enzo n’a pas été assassiné, il a “perdu la vie”Etats-Unis : Les entreprises américaines réduisent les investissements dans les politiques de diversité et d’inclusion car elles ne voient pas de résultats concrets dans les efforts engagés
Articles : Juillet 2023 – Juin 2023 – Mai 2023 – Avr. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
++ WEBTUBE : Le bon sens et la raison revendraient-ils enfin ?
Les dirigeants du secteur des technologies de l’information ont déclaré que l’arrêt de la Cour suprême du mois dernier, selon lequel les universités ne peuvent pas tenir compte de la race dans les politiques d’admission, pourrait avoir un effet dissuasif sur les initiatives visant à diversifier la main-d’œuvre dans leur secteur. Selon eux, la décision de la Cour risque de modifier le flux de diplômés issus de la diversité entrant sur le marché du travail et de remettre en question les pratiques actuelles des entreprises en matière d’embauche et de promotion.
En éliminant la race des critères d’admission à l’université, le vivier de talents technologiques entrant sur le marché du travail pourrait non seulement être moins diversifié, mais aussi se réduire si les minorités sous-représentées ne considèrent pas ce domaine comme une option accueillante ou viable, affirment ces dirigeants.
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Pour ajouter à la pression, un groupe de procureurs généraux républicains a adressé jeudi une lettre aux plus grandes entreprises du pays pour les mettre en garde contre les préférences fondées sur la race en matière d’embauche, de promotions et de contrats, en citant la récente décision relative à l’action positive.
Au cours des dernières années, de nombreux DSI ont contribué à mettre en place ou à renforcer des programmes visant à augmenter le nombre de minorités et de femmes dans leurs services, ainsi que des initiatives destinées à retenir et à faire progresser ces groupes. Mais les progrès ont été lents.
“Hormis la récente décision de la Cour suprême, la diversité dans le secteur technologique a longtemps été un défi”, a déclaré Steve Watt, directeur de l’information chez Hyland Software, basé à Westlake, dans l’Ohio. “Nous savons qu’il y a encore du travail à faire.
L’année dernière, les Noirs représentaient 8% de la main-d’œuvre informatique aux États-Unis et 12% de l’ensemble de la main-d’œuvre américaine, selon l’association professionnelle CompTIA, qui a basé son analyse sur les données du Bureau des statistiques du travail des États-Unis. Les employés latinos représentaient environ 8% de la main-d’œuvre informatique et 17% de la main-d’œuvre nationale en 2022. Selon les données du recensement de 2022, la communauté noire représentait 13,6% de la population américaine, tandis que la communauté latino en représentait 19,1%.
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Amplitude a déclaré que les employés noirs représentaient 3 % de ses 700 employés cette année, et que les employés latinos constituaient 5 % de sa main-d’œuvre. Dans les postes non techniques, qui comprennent tous les départements en dehors de l’ingénierie et du développement de produits, 5 % des employés sont noirs et 7 % sont latinos.
Franklin Reed, directeur exécutif de l’inclusion, de la diversité et de l’équité au niveau mondial chez TEKsystems, une société de recrutement et de services informatiques, a déclaré que certaines entreprises ont ralenti leurs efforts en matière de diversité et d’inclusion parce qu’elles n’ont pas été en mesure de constater les résultats de ces initiatives en terme d’ambiance de travail, de durée en poste, d’implication et de chiffres d’affaires.
Dans l’ensemble, les entreprises clientes du cabinet ont déclaré qu’elles “maintiendraient le cap” dans leurs efforts d’IED à la suite de l’arrêt de la Cour suprême, a-t-il déclaré. Mais le secteur informatique dans son ensemble n’a pas encore pleinement reconnu l’effet que l’arrêt pourrait avoir sur les efforts des entreprises en matière de DEI et d’embauche, a-t-il ajouté. “On part du principe qu’il s’agit du secteur de l’éducation, alors que nous sommes des entreprises.
Certaines entreprises ont déjà déclaré qu’elles se heurtaient à la résistance de leurs employés sur les programmes de diversité et qu’elles en réduisaient leurs investissements en raison de la morosité de l’économie. Les mentions d’initiatives à impact social telles que la diversité lors des annonces de résultats ont fortement diminué au cours des derniers trimestres, à l’inverse de la tendance des années précédentes.
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Wall Street Journal via MSN
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Articles : Juillet 2023 – Juin 2023 – Mai 2023 – Avr. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews
++ WEBTUBE : Regardez les bien ces zigotos, c’est par eux que des bêtises comme celles-ci sont possibles. Il faudra s’en souvenir un jour.
Voilà une décision que les propriétaires immobiliers ne manqueront pas de trouver insensée. Une de plus qu’il faut ajouter à la longue liste d’aberrations qui les rendent fous. Même s’il est squatté, un logement doit être entretenu. Son propriétaire ne peut pas être exonéré de cette responsabilité, a tranché le Conseil constitutionnel qui a censuré cette mesure de la loi «anti-squat», promulguée «dans quelques jours» par le président Emmanuel Macron, a annoncé le député Guillaume Kasbarian (Renaissance), coauteur de la loi.
Les «Sages» se sont rangés derrière l’article 1244 du Code civil qui prévoit que «le propriétaire d’un bâtiment est responsable du dommage causé par sa ruine, lorsqu’elle est arrivée par une suite du défaut d’entretien ou par le vice de sa construction.» Le Conseil constitutionnel estime qu’exonérer le propriétaire de cette responsabilité est «une atteinte disproportionnée au droit des victimes d’obtenir réparation du préjudice résultant du défaut d’entretien d’un bâtiment en ruine». La décision des «Sages» ne manquera pas de faire enrager les propriétaires qui se voient mal indemniser un squatteur en cas d’accident. «Si le propriétaire dépose plainte, sa responsabilité dans l’entretien du logement n’est a priori pas engagée», affirme un connaisseur du dossier.[…]
Autre possibilité d’éviter d’indemniser un squatteur: «Le propriétaire devra prouver qu’il a été empêché par le squatteur de remplir son obligation d’entretien du logement», ajoute Me Rossi-Landi. Car, et c’est une autre aberration qui protège les squatteurs, le propriétaire ne peut pas accéder à son logement, au risque d’être poursuivi pour…violation de domicile. […]
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