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Essen (All.) : la banque alimentaire décide d’interdire aux étrangers l’accès à ses services, il faut désormais être allemand pour recevoir l’aide alimentaire


Le Tafel (équivalent de la banque alimentaire française) d’Essen en Allemagne a pris la décision d’interdire aux étrangers l’accès à ses services. Pour recevoir l’aide alimentaire, il faut désormais présenter des papiers d’identité allemands. Les étrangers sont quant à eux refoulés.

Depuis 2015, le nombre d’étrangers – pour une grande partie en situation illégale – bénéficiant de l‘aide alimentaire a augmenté de 75%, au détriment des nécessiteux allemands.

Les responsables locaux de la soupe populaire d’Essen se sont défendus en expliquant que la mesure n’était que temporaire et que les étrangers qui fréquentaient déjà l’endroit pouvaient continuer à venir. Il n’est pas question pour eux de revenir sur leur décision: «Nous voulons que la grand-mère allemande puisse continuer à venir», a expliqué aux médias allemands le responsable de Essen, Jörg Sartor, en pointant du doigt le comportement de certains réfugiés: «manque de respect envers les femmes» ou encore «bousculades» dans les files d’attente. A l’entendre, certains demandeurs d’asile se comporteraient en «profiteurs». Avant la crise migratoire de 2015, les étrangers ne représentaient que 35% de la population aidée. Aujourd’hui, quelque 6000 personnes fréquentent la Tafel à Essen, les trois-quarts relevant de l’asile.

N-tv.de / Le Figaro




Imaginez ces milliers d’Algériens hystériques débarquer en France…


Publié le 20 février 2018 – par Sophie Durand sur “Riposte Laïque”

Une blague circule : l’Algérie et la France ont divorcé, et c’est la France qui a la garde des enfants. Mais ce n’est pas drôle du tout. Surtout si c’est la réalité qui nous est promise.

Le prêt-à-penser politiquement correct veut nous faire croire que très peu de musulmans sont radicalisés, et que les adeptes du fondamentalisme islamique sont une minorité. Or c’est faux. Le soutien au jihad menant à la création d’un Etat islamique avec pour loi la charia est massif chez les musulmans. Spécialement en Algérie. Voici une vidéo qui le prouve :

https://www.youtube.com/watch?v=Q3DHhY_YNrg&feature=youtu.be

Cette vidéo nous fait voir des images prises en Algérie en 1991. Devant des foules hystériques et immenses, un gamin de 7 ou 8 ans dans les oripeaux islamistes est lancé dans un discours islamique qu’il continue par la prière. Il est véritablement effarant de voir cette foule communier dans ce qui pour nous Occidentaux est un délire guerrier.

On y voit ensuite Ali Benhadj, fondateur du FIS, Front islamique du Salut, lancé dans une harangue dans laquelle il s’écrie : « pour l’Etat islamique, nous vivons ! Pour l’Etat islamique, nous mourrons ! » Ses auditeurs sont une foule immense, compacte, à perte de vue, qui scande en réponse « Etat islamique ! Etat islamique » !

Cela tout seul est déjà véritablement effrayant. On est loin de ce jour de mai 1958 où à Alger les Algériennes dans un bel ensemble spontané et inattendu ont arraché leurs voiles. Que s’est-il passé depuis ? Peut-on dire que dans l’échec économique de l’indépendance, avec l’effondrement du pays, suivi de la guerre civile amenée par le FIS, la radicalisation était quasiment inéluctable ?

N’en doutons pas malgré l’échec du FIS, Benhadj est toujours là qui attend son heure. Lui ou un autre d’ailleurs, peu importe, les islamistes guettent. Les foules galvanisées et radicalisées attendent aussi leur heure. Rien qu’à regarder cette foule, on voit bien que tous les milieux sociaux sont atteints de cette maladie. Certains sont habillés comme les « jeunes cadres dynamiques » de chez nous. D’autres comme des paysans et des ouvriers.

Une question alors jaillit : que se passera-t-il lorsque les Algériens restés en Algérie, lassés de l’effondrement de leur pays, traverseront en masse la Méditerranée pour venir goûter à notre eldorado d’assistanat social ?…

En France, nous ne savons pas combien nous avons d’Algériens sur notre sol puisqu’il est interdit de le dire, mais ils sont de plus en plus nombreux, ils sont partout et jusque dans la garde rapprochée et le conseil du petit Cron.

On sait avec les études de l’Institut Montaigne et du Centre social de Berlin, qu’une grande partie des musulmans est fondamentaliste, sur trois bases : le retour aux racines de la foi, une seule interprétation du coran, et la considération que les règles religieuses musulmanes sont plus importantes que les lois du pays.

La moitié des musulmans de Belgique et de France serait concernée d’après ces études. Il est donc certain que ces musulmans accueilleront à bras ouverts leurs frères d’Algérie, qui deviendront un renfort inespéré pour la conquête du pouvoir, pour faire de la France un Etat islamique soumis à la charia, comme le rêvent Marwann Muhammad, les Frères musulmans, Edwy Plenel, Jacques Attali, Yann Moix et bien d’autres. Des musulmans et des collabos hélas bien de chez nous, ensemble dans ce projet ignominieux.

Les Algériens étaient 9 ou 10 millions d’habitants à l’indépendance, ils sont maintenant quarante et un millions d’habitants. La population a explosé, le pays n’étant pas nourri par son travail mais par les revenus du pétrole. Le pays n’a rien entretenu de ce que la France avait créé et une crise gravissime le guette.

Les Algériens se précipitant en Europe et traversant par milliers la Méditerranée par bateaux entiers, ou par avions ?.. Ce sont les prophéties du livre de Jean Raspail qui se matérialiseront. Les musulmans voudront prendre le pouvoir pour instaurer la charia. Nous résisterons. On aura la guerre pour de vrai.

On aura tout et le tout de la guerre, la guerre au couteau, la guerilla urbaine des rues, les attentats, la guerre dans les campagnes et les collines évoquée par Churchill en 1940, les cités dégringolant dans les villes pour tuer tout ce qui bouge chez les kouffars, l’intifada, les enlèvements, les tortures et massacres sanglants du FLN…

On aura des familles entières surprises et achevées à la hache chez elles, leurs intestins servant de guirlandes sur la scène, comme lors de la guerre d’Algérie. Et d’autres spectacles qui ne peuvent tout simplement pas être décrits.

On aura une guerre imprévisible et contraire aux lois internationales, comme seuls la font des musulmans.

On aura la guerre totale entre les Algériens et les Occidentaux, plus la guerre civile entre les Français car il faudra bien s’occuper des collabos pour éviter qu’ils s’occupent des patriotes…

On y dépassera tout ce qui a été dit ou imaginé sur la guerre. Ce sera une guerre d’une nature totalement nouvelle. Les mots pour décrire cette épouvante qui nous attend sont insuffisants. Le génial Clausewitz (1780-1831), référence pour la théorie stratégique moderne, n’aurait plus qu’à écrire un nouveau « De la Guerre », son œuvre étant devenue totalement obsolète devant les Barbares.

En un mot comme en cent, ce sera l’invasion de la France par l’Algérie. Ce sera l’apocalypse grandeur nature. On y arrive tout doucement et inéluctablement. Il est minuit moins trente secondes.

Sophie Durand




Le nombre de mineurs étrangers en France explose, leur coût atteindrait 1,5 milliards d’euros

La courbe est exponentielle. De l’aveu même des départements, le coût de la prise en charge des mineurs étrangers non accompagnés (MNA) ne cesse d’augmenter. Compte tenu du nombre d’accueils enregistrés chaque semaine, les collectivités estiment que la facture pourrait atteindre 1,5 milliard dans six mois, alors qu’elle était évaluée à 1 milliard en septembre dernier.

Dans les Hautes-Alpes, la situation devient préoccupante. «Les chiffres avaient déjà été multipliés par vingt entre 2016 et 2017 et le flux continue, crescendo. On ne sait pas comment nous allons finir 2018», s’alarme Jean-Marie Bernard, président de ce département de 140.000 habitants, qui compte 1300 MNA. En plein mois de février et malgré les neiges hivernales, les arrivées sont aussi importantes qu’au mois d’août.

Le coût de la prise en charge d’un mineur étranger au titre de l’aide sociale à l’enfance (ASE) atteint 50.000 euros par jeune et par an, alors que la contribution de l’État ne dépasse pas 1250 euros par mineur. Chaque année, les départements assument ainsi 25.000 cas, soit 1,25 milliard d’euros.

Le 6 mars, le premier ministre recevra le président des départements de France, où ce problème aigu sera abordé. Édouard Philippe a commandé un rapport sur ces mineurs isolés pour évaluer précisément l’ampleur du phénomène et proposer des solutions. Cette mission a été conjointement menée par les services de l’État et les départements.

Selon une récente note issue de ces travaux, révélée mardi, deux scénarios sont envisagés pour décharger les collectivités. Le premier conserve le principe de l’évaluation décentralisée des migrants, en augmentant les moyens financiers jusqu’à 106 millions d’euros pour 60.000 individus.

La seconde piste consisterait à confier l’évaluation et la mise à l’abri des jeunes migrants à l’État. Ce projet ne pourrait s’amorcer qu’à partir de 2019. Il impliquerait la construction de centres d’hébergement et l’organisation de plateformes interdépartementales. Coût prévu: 125 millions d’euros par an pour 50.000 jeunes étrangers.

Le Figaro




Le cinéaste Gérard Boyadjian accusé par le Parquet de « délit d’audace »

Publié le 17 février 2018 – par Martine Chapouton sur “Riposte Laïque”

Je l’avoue, j’adore Gérard Boyadjian. Pas seulement parce qu’il est bel homme, mais surtout pour sa gouaille, son langage, son insolence et son amour de la liberté.

Dans cette vidéo, tournée depuis un pays étranger, il nous raconte avec nombre de détails savoureux le procès qu’il a subi, le 13 décembre, à l’instigation du Parquet et des délateurs-signaleurs de la Licra. Notre envoyé spécial Hector Poupon était présent.

https://ripostelaique.com/jai-eu-la-chance-dassister-a-la-magnifique-plaidoirie-de-maitre-hacisimon-lavocate-de-boyadjian.html

Quelques semaines plus tard, dans un fauteuil, avec un talent de conteur exceptionnel, Gérard nous raconte son ressenti et nous livre son témoignage. C’est grandiose.

https://www.facebook.com/gerardboyadjianfilms/videos/10155826972796638/

Une fois qu’on lui a demandé de confirmer son identité, on lui demande immédiatement ses revenus, comme s’il était un pigeon à plumer, et qu’on voulait savoir ce qu’on pouvait lui piquer sans le tuer socialement…

Puis un juge lui demande s’il fait des films politiques. Un autre veut savoir pourquoi dans son film « Chameau pas d’amalgame », pour lequel il était traîné au tribunal, il n’avait utilisé que des prénoms arabes. Gérard est obligé de signaler à ce magistrat curieux qu’il a fait, en professionnel, des recherches sérieuses sur les auteurs de tous les attentats, en France, et qu’il n’a trouvé aucun Simon, aucune Véronique, mais que des prénoms arabes. On devine, à l’insolence de la réponse, qu’il a dû se faire un pote !

Puis il s’occupe de l’avocat de la Licra, qu’il décrit comme faisant 1,50 m, et pesant 40 kg tout mouillé, avec une voix fluette….[…]

Donc, le nabot (l’expression est de moi) lui a reproché d’être raciste, ou racialiste, d’être un gourou des réseaux sociaux, et l’idole de la fachosphère, ce qui doit être très grave. C’est qu’il mordrait, ce roquet !

Gérard décrit ensuite le témoignage de son ami Fayçal, qui a quatre grands défauts pour ceux qui veulent jouer sur le racisme supposé du cinéaste. Il est noir, arabe, musulman et algérien ! Et cinéphile !

Et le stupide avocat de la Licra de s’indigner d’un film de Gérard, tourné il y a 7 ans, où il aurait, dans son rôle, utilisé des mots abominables : bamboula et négro ! Mais ce paltoquet a juste oublié d’attaquer sur un angle : ce personnage ignoble, joué par l’accusé avait aussi, dans son rôle, violé une gamine de 9 ans… comme l’ordure de Lelandais, défendu par l’ancien président de la Licra, Jakubowicz, qui essaie de faire pleurer la France entière sur ce salopard, et n’a pas un mot pour les parents de la victime, ni pour Maelys. Autrement dit, pour les cerveaux malades de la Licra, utiliser deux expressions discutables comme « négro » ou « bamboula », c’est plus grave que de violer une gamine de 9 ans, par ailleurs handicapée dans le film.

Puis il décrit la plaidoirie de la Procureur de la République. Il évoque une belle femme, silhouette suggestive, la quarantaine. C’est vraiment le profil de toutes ces aboyeuses sectaires auxquelles on a droit. La décrivant hostile, il cite cette phrase extraordinaire : JE CONDAMNE VOTRE AUDACE ! Autrement dit, elle proclame que dans notre pays, désormais, il y a un délit d’audace !

J’avais déjà entendu une autre procureur, tout aussi belle femme, Aurore Chauvelot, accuser Pierre Cassen, en 2012, de délit d’intention. Elle justifiait cela ainsi : elle expliquait que notre fondateur était intelligent, mais que, quand il écrivait des propos hostiles à l’islam, son intention, même s’il ne l’écrivait pas, était d’inciter à la haine contre les musulmans. Et elle avait réclamé 5000 euros d’amende et 3 mois de prison avec sursis contre lui, n’oubliant pas de demander 2 mois de prison avec sursis contre l’apostat de l’islam, Pascal Hilout.

Voilà la France dans laquelle nous évoluons. Une avocate de djihadiste, Sarah Mauger-Poliak, demande l’interdiction du film du grand Clint Eastwood, parce qu’il rend les trois Américains – qui ont évité un carnage – sympathiques, et celui qui voulait mitrailler tout le monde un peu moins sympa. Dans le cerveau ravagé par la bien-pensance de cette baveuse, cela donne une demande d’interdiction, comme si nous étions en Corée du Nord.

Gérard est donc accusé par celle qui représente la République, donc vous et moi, pour un délit d’audace ! Un cinéaste se voit reprocher d’avoir été trop audacieux. A quand le grand ménage dans les grands films qui ont marqué notre Histoire, et ont fait la fierté de notre pays ?

Puis, et cela a été le grand moment, si on en croit Gérard, et notre rédacteur Hector Poupon, ce fut la plaidoirie de Maître Hacisimon. Ce fut un feu d’artifice. Le cinéaste la compare à un rhinocéros de 100 kg qui a tout défoncé sur son passage. Bien évidemment, il suffit de voir sur la photo, Cécile est loin de peser autant, mais l’image est parlante.

Et le malheureux avorton de la Licra paraît avoir souffert de la charge que l’avocate contre son association, puisque, puisque, selon le narrateur, il ne mesurait plus que 1,20 mètre à la fin de la plaidoirie.

Comme il est de tradition, le président a redonné la parole à Gérard, à la fin du procès. Celui-ci s’est contenté de poser une seule question : « Est-ce que je peux continuer à faire des films dans mon pays ? ».

VIDEO DU FILM ICI
https://vimeo.com/180478777

A cette question claire, la 17e Chambre a répondu clairement. Certes, la Procureur sexy avait demandé 3 mois de prison avec sursis, et là-dessus, elle ne fut pas suivie. Encore heureux !

Mais à l’arrivée, Gérard sera condamné à 2000 euros d’amende, 3000 euros d’amende avec sursis, et 2000 euros à filer aux racketteurs de la Licra et à leur blaireau d’avocat.

https://ripostelaique.com/honte-au-parquet-et-a-la-licra-gerard-boyadjian-condamne-pour-son-film-chameau-pas-damalgame.html

Bien évidemment, impossible d’accepter un tel verdict, qui remet en cause la liberté d’expression et la créativité artistique. Donc, appel, pour commencer.

Question encore plus angoissante : le film a été traduit en anglais ! Donc, si on suit la logique de la 17e Chambre, qui a condamné le président suisse de Riposte Laïque, Alain Jean-Mairet pour un article, émis depuis un site suisse en langue française, donc disponible en France, n’importe quel pays de langue anglaise peut poursuivre Gérard Boyadjian pour délit de blasphème, ou autre prétexte prévu dans sa constitution !

Et le pire est qu’avec le cours actuel de dhimmitude généralisée des gouvernements de l’Europe occidentale, on n’a pas encore tout vu…

Martine Chapouton




 

Selon le journaleux du Monde Birnbaum, Bat Ye’or serait l’égérie des nouveaux Croisés !

Jean Birnbaum, dans un article du Monde des Livres intitulé Bat Ye’or, l’égérie des nouveaux croisés, titre auquel il a cru bon de spécifier dans sa chronique sur France culture que ces nouveaux croisés sont anti-islam, puis au détour d’une autre phrase qu’ils sont islamophobes.

Le ton est donné.

Birnbaum n’a pas d’actualité littéraire à mettre en avant concernant Bat Ye’or, mais ce qu’il appelle «un curieux télescopage entre événement littéraire et actualité terroriste. Quelques heures avant l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo, l’hebdomadaire Valeurs actuelles annonçait sa “une” du lendemain, sous forme d’une question: “Islam: et si Houellebecq avait raison? Cette couverture saluait la sortie de Soumission, roman publié le même jour chez Flammarion, dans lequel l’écrivain dépeint une France sous domination musulmane. Or, à la page 157, l’un des personnages de Houellebecq conclut: “Dans un sens la vieille Bat Ye’or n’a pas tort, avec son fantasme de complot Eurabia.” A partir de là, une partie de la presse de droite et toute une blogosphère identitaire allait s’interroger: si Houellebecq avait raison, serait-ce que Bat Ye’or n’a pas tort?»

Il rappelle que Bat Ye’or, de son vrai nom, Gisèle Orebi, britannique née au Caire en 1933, a travaillé sur le statut de dhimmi avant de signer ce qu’il appelle un pamphlet, Eurabia dans lequel, d’après Birnbaum, «elle accuse les élites européennes contemporaines de renoncer à leurs racines judéo-chrétiennes et de livrer leurs peuples à une nouvelle “dhimmitude”»

Une telle phrase m’a tout de suite ramené aux Heures sombres, le film de Joe Wright sur Churchill. Celui-ci, lors de son arrivée au pouvoir en mai 1940, refuse le discours des élites britanniques représentées par Lord Halifax, il refuse de livrer le peuple britannique à la dhimmitude nazie. Aussitôt les critiques du Monde et de Télérama y ont vu du patriotisme, pire, du nationalisme et se sont empressés de plomber le film (que je vous conseille).

Birbaum n’est pas un employé du Monde pour rien.

Il raconte comment Bat Ye’or, des émeutes du Caire en 1945 à la crise de Suez de 1956 en passant par la création de l’Etat d’Israël en 1948, a vu son univers s’effondrer. Elle raconte les pillages des commerces et des maisons juives, les filles violées, les synagogues et les écoles juives incendiées : « J’assistais à un phénomène extraordinaire : l’effacement d’une communauté présente en Egypte depuis près de trois mille ans.»

Si le livre qu’elle tire de son étude du destin des juifs et des chrétiens, Le Dhimmi, paru en 1980 est d’abord salué comme un ouvrage de références sans équivalent (même dans Le Monde), Birnbaum tient à aussitôt le traiter par la bouche de Lucette Valensi, une référence sur l’islam (rien de moins) de «pamphlet exalté».

1980-2018. En presque quarante ans, on voit ce que sont devenues nos supposées élites, des islamo-collabos qui ne tolèrent aucune critique de l’islam.

Birnbaum écrit que les textes de Bat Ye’or «nourrissent essentiellement la prose de journalistes ou de militants qui font de la lutte contre “l’islamisation de l’Europe » leur combat affiché, au nom de l’identité française, de l’Occident chrétien ou d’Israël.»

Ce combat est-il honteux M. Birnbaum ?

Puis le journaliste de pratiquer le “name dropping” à haute dose pour dénoncer les admirateur de Bat Ye’or. « Souvent comparée à la journaliste italienne Oriana Fallaci (1929-2006), Bat Ye’or se voit citée élogieusement par l’éditorialiste du Figaro Ivan Rioufol. Son lexique est également repris par Eric Zemmour ou par Philippe de Villiers, lequel vitupère régulièrement des élites françaises “dhimmisées”. Référencée par des sites comme Riposte laïque, le Salon beige ou Dreuz. »

Sans oublier les catholiques traditionnalistes et l’Action française.

Toute la “fachosphère”, comme ils disent, est là.

Jean Birnbaum dit clairement qu’il voit dans la dénonciation de la menace musulmane, une obsession des milieux islamophobes et croisés.

Une photo d’une manifestation de Résistance républicaine illustre le propos.

« Une réception aussi orientée a fini par mettre en alerte. Et par semer le doute, y compris chez ceux qui l’ont éditée ». Comme d’habitude, pour Birnbaum et les collabobos, dire les choses, c’est faire le jeu de l’extrême droite.

« Pierre-André Taguieff (…) n’hésite plus à confier une certaine gêne à son égard: « elle s’est montrée insuffisamment méfiante à l’égard des usages qu’on peut faire de son travail, et il est regrettable que, en noircissant le tableau, elle ait pu sembler justifier les fantasmes complotistes » ».

L’avancée de l’islam conquérant en Occident est donc une fable complotiste pour Birnbaum et C°.

Boualem Sansal est également critiqué dans l’article puisqu’il ose affirmer que « ce que dit Bat Ye’or me semble sérieux et correspond à ce que je vis dans mon pays ».

« Comme Bat Ye’or, écrit Birnbaum, il affiche une conscience aux aguets, toujours à l’affût d’une servilité qui passerait moins par de grandes lois que par de minuscules malaises, effrois quotidiens et reculades intimes. »

Un autre fabulateur complotiste ?

L’article de Birnbaum est complété par un entretien du même Birnbaum avec Dominique Avon, un « spécialiste » de l’islam.

Pour lui, Bat Ye’or « verse dans un registre outrancier », elle ignore les vrais débats internes qui ont lieu dans le monde musulman où, pour Avon, des savants musulmans œuvrent à intégrer l’islam à la modernité, réfléchissent sur la loi islamique pour fixer une relation de tolérance fondée sur la protection-domination.

Autrement dit, instaurer un statut soft de dhimmi.

Quant à la fatwa des oulémas marocains de 2012 réaffirmant que les apostats doivent être punis de mort, elle aurait été partiellement abolie par le fait que certains de ces oulémas auraient précisé en 2017, que la peine capitale concernant les apostats ne peut être appliquée dans le monde contemporain.

Avon voit là un frémissement libéral dans le monde musulman même si bien sûr le blasphème et l’apostasie sont toujours punis de mort en Arabie Saoudite, au Koweït, en Iran, en Afghanistan, au Pakistan, à Brunei et bientôt en Mauritanie.

Que tirer de la diarrhée verbale de Birnbaum ? (deux pleines pages).

Qu’il faut lire et relire Bat Ye’or.

Et que nous sommes fiers d’être parmi ceux qui combattent l’islamisation de l’Europe.

Marcus Graven (Riposte Laïque)




6 % de naissances musulmanes en 1997, 20 % en 2016 : pourquoi ?

Publié le 15 février 2018 sur Riposte laïque – par Christine Tasin

Qui donc, récemment, nous faisait un caca nerveux, en évoquant les mensonges de la « fachosphère » à propos du Grand Remplacement et de la carte de la drépanocytose ?

Il suffit de mettre côte à côte la carte ci-dessus et celle de la drépanocytose pour réduire à néant les doctes et arrogantes affirmations dhimmis qui veulent cacher la vérité :

L’Insee confirme. Et l’Insee n’est pas payé par Résistance républicaine. Ni par F de Souche.

L’INSEE vient de publier comme chaque année les chiffres de l’Etat Civil relatifs aux prénoms attribués aux enfants nés en France depuis 1900.

L’analyse de l’octroi de prénoms musulmans pour les naissances en France en 2016 révèle :
• Un taux national dépassant désormais les 20%, soit 1 enfant sur 5,
• Pour rappel, ce taux était de 6,5% il y a 20 ans en 1997,

• Un taux dépassant les 32% en région parisienne, hors Paris intra-muros, soit près d’1 enfant sur 3,
• Seulement 10 départements au-dessus de la moyenne nationale de 20%, mais ces départements sont très fertiles, avec plus de 26% des naissances nationales :
o 6 départements d’Île de France (hors Paris et la Seine et Marne qui sont légèrement en dessous),
o Au Sud de la Loire : les Bouches du Rhône, le Rhône, le Vaucluse et le Gard.
• 28 départements sont en dessous des 5% d’octroi, mais sont peu fertiles, représentant à peine 8% des naissances nationales et voient par ailleurs une baisse sensible des naissances

http://www.fdesouche.com/955217-barometre-2016-de-loctroi-de-prenoms-musulmans-france

Pourquoi cette augmentation quasi-exponentielle depuis 1997 ?

Et si la réponse s’appelait et le 5 janvier 1986, et l’ISESCO, et les islamo-collabos ?

I Le 5 janvier 1986
Voir la video ci-dessous, à partir de la minute 6, je rappelais que le 5 janvier 1986, une réunion a eu lieu en Libye, réunissant les responsables des services secrets de 5 pays musulmans, Lybie, Algérie, Arabie saoudite, Irak, Egypte. Dans cette réunion il a été décidé de nous envahir pour nous islamiser.

Rien n’a été fait, au contraire, pour empêcher ou freiner cette décision islamique. Rien. 10 ans après on en voit les effets qui commencent sur le graphique ci-dessus.

II l’ISESCO

https://www.isesco.org.ma/wp-content/uploads/sites/2/2015/05/StratégieExtVFLR1.pdf

Texte original en anglais :
https://www.isesco.org.ma/wp-content/uploads/2015/05/Strategy-for-Islamic-Cultural-Action-outside-the-Islamic-World.pdf

La « Stratégie adoptée par la neuvième Conférence islamique au Sommet tenu à Doha, Etat du Qatar », en 2000 :

Stratégie pour l’action culturelle islamique en-dehors du monde islamique

Il s’agit d’un document de toute première importance publié par l’équivalent islamique de l’UNESCO, l’ISESCO ( Organisation islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture )

Dans ce document, l’ISESCO met par écrit ce que les musulmans doivent faire et exiger des pays européens qui les accueillent. C’est un document de 112 pages expliquant en détail comment islamiser les pays mécréants.

Et l’islamisation, c’est, d’abord et surtout, le refuse de l’assimilation et même de la simple intégration. Les pays musulmans ont exigé que, pour avoir la double nationalité, les enfants nés en France portent des prénoms musulmans… C’est à partir de ce moment-là que les voiles se mettent à pulluler, que votre voisine musulmane se met à le porter, que les demandes pour les repas de substitution se font de plus en plus nombreuses, de plus en plus agressives.

Voir ce que nous écrivions à ce propos en 2016.

http://resistancerepublicaine.eu/2016/11/01/rappel-hollande-et-juppe-veulent-appliquer-la-feuille-de-route-de-loci-lisesco/

Refus de la culture occidentale, enseignement de l’arabe ( que les conseillers bien intentionnés de Macron nous préparent ) et… démographie galopante.

http://resistancerepublicaine.eu/2016/07/01/enorme-scandale-arabe-en-classe-belkacem-met-en-pratique-la-feuille-de-route-de-loci-de-2000/

L’UE interdisant la préférence nationale pour les prestations sociales, les musulmans font d’une pierre deux coups. Ils appliquent la feuille de route de l’ISESCO et profitent d’un système fort généreux.

III Les islamo-collabos…

Depuis 1986, il y en a eu un paquet, de gauche et de droite confondus. Pas un seul pour rattraper l’autre. Jospin, Chirac, Mitterrand, Sarkozy, Hollande, Macron, leurs ministres et conseillers. Tous responsables, tous coupables. Sans oublier le rôle majeur joué par Bruxelles, l’ONU et autres UNESCO.

D’ailleurs, le plus franc – ou le plus naïf d’entre eux – l’avait avoué. Le métissage est obligatoire. C’était en 2008.

On peut supposer qu’il sortait d’une réunion avec les autres grands de ce monde, à Bilderberg par exemple. Et qu’on lui avait si bien fait la leçon qu’il avait voulu, dans la foulée, transmettre le message reçu.

Quant à ses palinodies sur l’immigration… Entre les différentes promesses de campagne transparaît le lavage de cerveau : les portes de la France doivent être grandes ouvertes aux autres.




Tariq et Mennel, mêmes colonisateurs, Plenel et Askolovitch, mêmes collabos !


Tariq Ramadan et Mennel Ibtissem ont fait l’actualité, ces derniers jours. Le prédicateur suisse, idole de toute une jeunesse musulmane et d’une partie de la gauche, s’est retrouvé en prison, victime collatérale de l’opération « Balance ton porc ».

Quant à la jeune Mennel Ibtissem, elle est passée en quelques heures du statut de belle chanteuse musulmane voilée modérée à celui d’islamiste complotiste.

Et pourtant, même s’il faut se réjouir de leur disgrâce et de leurs déboires, il convient de demeurer prudents sur les raisons pour lesquelles ils se sont retrouvés dans la tourmente.

Le vrai problème de Tariq Ramadan ne sont pas ses viols, c’est son engagement au service de l’islam, dont les viols ne sont que la continuité, comme je l’ai expliqué la semaine dernière.

https://ripostelaique.com/viols-tariq-ramadan-sest-comporte-en-parfait-musulman.html

Pour avoir dit les choses plus crûment, notre ami Salem Ben Ammar a vu son article poursuivi par la Licra et le Parquet, ce qui a occasionné par la justice française la condamnation de notre président suisse Alain Jean-Mairet.

https://ripostelaique.com/et-si-lislam-etait-le-culte-de-la-perversion-sexuelle-et-morale.html

Le vrai problème de Mennel Ibtissem, ce ne sont pas ses tweets, c’est son voile, et l’ensemble de son militantisme au service de l’islamisation de notre pays, comme le démontrait fort bien Lucette Jeanpierre.

https://ripostelaique.com/mennel-ibtissen-le-vrai-scandale-cest-son-voile-qui-annonce-ses-tweets.html

Il est fort bien que la société française ait paru, au travers ces deux affaires, capable d’opérer un sursaut, dont ont été victimes le prédicateur islamiste et la chanteuse voilée. Mais il serait dommage de ne voir que ces anecdotes, et pas ce qu’elles recouvrent.

Le vrai problème de la France et d’une partie de l’Europe, ce sont ces millions de musulmans, introduits sur notre sol sans que nos peuples aient été consultés, qui se comportent en bons disciples d’Allah, à l’image de Tariq Ramadan et de Mennel Ibtissem.

Le vrai problème de la France, c’est que ces millions de femmes voilées ou d’hommes en djellabas, qui rêvent de transformer notre pays en terre d’islam, comme le dit d’ailleurs très clairement Marwan Muhammad le porte-parole du CCIF

Le vrai problème de la France, c’est l’Etat dans l’Etat que constitue l’islam et ses dix millions de musulmans, qui entraîne forcément une logique de partition, ce qu’avait reconnu Hollande en personne.

Le vrai problème de la France, c’est que, parce qu’ils sont de bons musulmans, Tariq Ramadan et Mennel Ibdissem ont le devoir, par la ruse ou par la force, de se comporter en colonisateurs, en envahisseurs, parce qu’ils ne peuvent vivre qu’en terre d’islam. Et quand ce n’est pas le cas, ils doivent tout faire pour que cela le devienne au plus vite.

Et ce n’est pas la nouvelle lubie de Macron, qui veut nous rejouer un nième épisode de l’islam de France, qui va arranger les choses, bien au contraire. C’est une soumission d’une ampleur inégalée qui se prépare, il suffit de se souvenir des propos de Macron légitimant le voile dans l’entreprise, offensive reprise par un député LREM, Aurélien Taché.

Le vrai problème de la France, c’est que cette invasion des soldats d’Allah que nous subissons, qui s’apparente à la pire des colonisations, n’est possible que par l’activisme des collabos qui la soutiennent et qui l’encouragent.

Tariq Ramadan n’aurait jamais réussi sa percée médiatique sans le soutien de la Ligue de l’Enseignement, de la Ligue des Droits de l’Homme, des gauchistes d’Attac, des trotskistes de NPA et d’Edwy Plenel.

Plenel incarne le traitre à la France dans toute sa splendeur. Par internationalisme, il hait les Etats-Nations. Par tiers-mondisme, il exècre notre pays, coupable d’être une puissance occidentale. Philippe Cohen et Pierre Péan, dans « La face cachée du Monde » racontaient fort bien le passé du père de Plenel, prénommé Alain, qui, en Martinique, où il était vice-recteur, avait essayé de fomenter une révolte des indigènes opprimés par l’Etat colonial français. Echec pathétique, retour en France, puis départ en Algérie, où bien sûr, la famille Plenel est du côté du FLN, contre la France. Le fils, Edwy, trotskiste dans l’âme, reprenant les combats de son père, a passé sa vie à combattre un pays qu’il déteste, et à l’affaiblir. En toute logique, il est aujourd’hui, de toutes ses forces, du côté des islamistes, contre la France laïque, féministe et républicaine, tout simplement parce qu’il espère que les barbus vont nous détruire, et remplacer des Français qu’il n’aime pas par des musulmans qu’il vénère. C’est l’oeuvre de la vie de cet idéologue, déguisé en journaliste, comme le confirme ce débat entre le fondateur de Médiapart et Alain Finkielkraut.

Pareil pour Askolovitch, qui pleurniche après l’éviction de la malheureuse Mennel, et crache sa haine contre Eric Zemmour, dont il réclame l’éviction des plateaux télé, rien de moins !

http://www.slate.fr/story/157513/zemmour-mennel-the-voice-anti-france

Même haine de la France, mais pour des raisons différentes. Dans son livre, écrit en 1999, « Voyage au bout de la France, le Front national tel qu’il est« , il n’a pas de mots assez durs contre les militants de Jean-Marie Le Pen, dont certains contestent la version officielle de l’Histoire de l’Holocauste. Indigné, le journaliste les accuse d’insulter la mémoire des membres de sa famille disparus dans les camps. La haine d’Askolovitch pour la France vient de là. Pour lui (comme pour Chirac, Hollande et Macron), notre pays est coupable du drame survenu aux juifs, et il doit expier.

Par haine revancharde contre la France de Vichy, il est prêt, lui l’askhenaze, à s’allier avec des musulmans qui, s’ils partagent la même aversion de notre pays et de son modèle, pour des raisons différentes, n’en haïssent pas moins encore davantage les juifs. !

Sur ce sujet, Eric Zemmour, objet d’une haine pathologique de la part d’Askolovitch et de Plenel avait, suite aux polémiques qui avaient suivi la sortie de son livre « Le suicide français« , accepté de défendre son point de vue, à la synagogue de la Victoire, et tenu, durant quinze minutes, des propos qui, sans défendre le régime de Vichy, expliquent d’une manière dépassionnée le contexte de l’époque. Durant un quart d’heure, le journaliste du Figaro se livre à un magistral cours d’histoire, rappelle certains contextes historiques oubliés, et réhabilité notre pays, que des Plenel, Askololovitch, Ramadan ou Mennel passent leur temps à salir.

Un discours bien sûr insupportable pour Plenel, insupportable pour Askolovitch, insupportable pour tous les francophobes ! Eux, l’image de la France qu’ils veulent, c’est celle qu’on accuse d’avoir été esclavagiste, coloniale et vichyste. Donc raciste, forcément ! Leur copine Caroline Fourest, dans un lapsus révélateur, accusera même, au terme d’une logorrhée incompréhensible, pour justifier les limites à la liberté d’expression, notre pays d’avoir exterminé 6 millions de juifs, rien de moins !

Ils n’aiment pas la France, et utilisent toute leur énergie à détruire notre pays, pour qu’il devienne musulman au plus vite.

Tariq Ramadan et Mennel Ibtissem sont les héritiers de 14 siècles de combat de l’islam, contre tout ce qui n’est pas musulman. Ils auraient été à Poitiers, en 732, à Lepante en 1571, à Vienne en 1683. Ils mènent le même combat sur notre sol, en 2018, en faisant la guerre d’une autre manière, c’est la seule différence. Ils nous envahissent et nous colonisent en douceur…

Plenel et Askolovitch ont choisi, comme des milliers de leurs complices collabos, de soutenir les colonisateurs, qui veulent remplacer notre civilisation par la leur, barbare et archaïque. Cela s’appelle une invasion. Ils agissent comme beaucoup d’autres hommes de gauche, dans les années 1940…

L’histoire est un éternel recommencement, dit-on. Mais si elle se renouvelle comme en 1945, cela va être dur pour eux, et pour beaucoup d’autres…




En Allemagne, de jeunes migrants fraudent pour 141 000 € de prestations familiales et on retrouve chez eux des drapeaux de l’État islamique…


A Hambourg, démantèlement d’un réseau de 43 familles qui ont détourné de l’argent des caisses familiales avec de fausses pièces administratives.

En prétendant à des prestations avec règlement rétroactif, c’est-à-dire en revenant 3 à 4 années en arrière sous prétexte qu’ils étaient en formation ou en recherche d’emploi durant ces périodes, les fraudeurs ont éveillé les soupçons de l’administration, notamment aussi en présentant des attestations falsifiées (fausses adresses, réponses négatives d’entreprises n’existant déjà plus depuis de nombreuses années…). Malgré cela, la caisse des allocations familiale a donné une suite favorable à 1/3 des dossiers et ainsi versé jusqu’à 141’000 €.

Les fraudeurs sont tous de jeunes migrants de moins de 25 ans. Les autorités ont découvert que des groupes WhatsApp et des bars à chicha servaient de cellules de recrutement pour élargir le réseau qui comptent 78 suspects et 2 auteurs principaux qui auraient à eux seuls encaissé la moitié des sommes ainsi détournées. Lors de perquisitions, en plus de documents falsifiés et de drogue, la police a trouvé des armes et des drapeaux du prétendu Etat islamique.

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Italie : Des bombes contre les migrants, nous risquons actuellement la guerre civile

De Turin à Tarante, en passant par les régions « rouges » (ndt les régions politiquement à gauche) et le Latium, de plus en plus de bombes explosent près des centres d’accueil et des hôtels qui logent les migrants
Par Francesco Curridori

Du nord au sud, en passant par les îles, la révolte contre le business de l’accueil des migrants envahit toute la botte. Les bombes ou les cocktails molotov, mais également des armes plus rudimentaires sont les moyens les plus utilisés par les citoyens pour stopper l’arrivée des migrants dans leurs villages.

La Sardaigne, l’île où la crise économique favorise la révolte
Le cas le plus récent et le plus marquant s’est passé jeudi de la semaine passée devant le centre de premier accueil de Dorgali, dans la province de Nuoro. Par chance les 64 occupants ne furent pas blessés même si l’explosion a fait un grand trou à l’extérieur du bâtiment. Ce n’est pas le premier cas en Sardaigne, en fait cette aversion envers les réfugiés a déjà connu deux précédents. Le 11 octobre passé, l’ex caserne de Monastir, dans la province de Cagliari, a subi un attentat incendiaire suite à la décision du préfet de mettre à disposition ce bâtiment pour en faire un centre d’accueil. La même chose s’est produite à Burcei, également dans la province de Cagliari, aux premiers jours de septembre, quand une maison privée qui devait accueillir 25 migrants a été dévastée. En novembre, à Buddusò, un village de 4.000 habitants, un complexe de tourisme rural qui devait héberger des réfugiés, a été pris pour cible et dévasté par une bombe artisanale.

Les Sardes ont dépassé le seuil de tolérance. Ils considèrent cet afflux de migrants comme une invasion en bonne et due forme, et ceci dans une région qui a un des plus haut taux de chômage d’Italie. Le seuil de tolérance est dépassé et a eu une répercussion telle sur le Partito Democratico (ndt, le PD est le parti gouvernemental), autant au niveau national que régional, que le 4 décembre dernier, la Sardaigne a enregistré le taux le plus élevé de Non au référendum constitutionel.

La majorité du président PD Francesco Pigliaru, toujours plus fragile s’est effondrée le 26 juillet à l’occasion d’un vote sur le tourisme, grâce à un amendement qui avait été proposé par Forza Italia. Cet amendement refusait que des fonds régionaux aillent aux hôtels qui, plutôt que recevoir les touristes, accueillent des migrants.

Devant une telle règle de bon sens, et grâce au vote secret, même des conseillers de la majorité ont pu voter conformément à leur sentiment d’apartenance sarde. Mais cela n’a pas suffit à calmer les esprits.

Le 30 juillet, à Sassari, une villa, qui devait devenir un centre d’accueil pour migrants, a été attaquée par quelques individus qui ont mis le feu aux matelas qu’on avait amené quelques jours plus tôt.

La colère des citoyens du Latium et du Nord de l’Italie

Et pourtant, la Sardaigne n’est pas un cas isolé. Le 25 juillet, à Rocca di Papa, aux porte de Rome, une bombe a été lancée contre le mur d’enceinte d’une structure d’accueil destinée à héberger 500 Nord-Africains. En mai 2015, toujours dans la province de Rome, des habitants de Marino, avaient fait irruption dans un immeuble qui, sur décision de la préfecture, avait été choisi pour loger 78 réfugiés.

D’autres faits similaires se produisent aussi dans le Nord. En Vénétie, il y a environ une semaine, des jeunes gens ont lancé trois feux de bengale contre le centre d’accueil extraordinaire “La Verdiana di San Vito di Legnago” dans la province de Vérone. Le 17 février de cette année, à Aselogna di Cerea, toujours près de Vérone, une bombe a explosé contre le portail d’une structure qui abrite une vingtaine de requérants d’asile. A la fin octobre 2016, à Prada di San Zeno di Montagnaun, un ancien hôtel a été touché par deux bombes artisanales. En décembre de la même année, au Frioul, une lettre de menace a été envoyée au syndic de Turriaco et une bombe incendiaire a été retrouvée dans les jardins de la rue du 5 Juin, à côté de l’ancienne caserne des carabiniers où devaient être accueillis 12 migrants.

Et, beaucoup plus récemment, des actes similaires se sont produits en Lombardie. Une attaque à coup de cocktails Molotov contre l’hôtel Eureka à Vobarno, (province de Brescia). Ces évènements ont eu lieu début juillet et ont provoqué un incendie qui a détruit le rez-de-chaussée de cet hôtel qui devait recevoir des requérants d’asile. La même méthode a été utilisée fin mars pour endommager une petite villa à Cumignano sul Naviglio (province de Cremona).

Même au Piémont il y a eu des conflits entre Italiens et migrants. En novembre 2016 des Turinois, exaspérés par une situation qui se dégrade de plus en plus, on lancé deux engins explosifs contre les bâtiment ex Moi, occupé depuis des années par des centaines de nord-africains lesquels sont tout de suite descendus dans la rue où il y a eu de très violents affrontements. En septembre, une enveloppe contenant un engin explosif a été envoyé à l’agence de Voyage 747 qui s’occupe d’organiser le rapatriements de migrants.

Dans les régions gouvernées par la gauche, la colère contre les migrants monte au son d’engins explosifs

La “rouge Emilie” elle aussi a prouvé qu’elle n’en peut plus de cette arivée continue de migrants. Le 19 juillet, à Forli, deux bouteilles incendiaires ont été lancées sur le Cas (centre d’accueil extraordinaire), géré par la Croix Rouge qui hébergeait un seul migrant. En février, au centre d’accueil de Spadarolo, à Rimini, on a lancé des bouteilles : une vitre a été cassée et les ordures ont été éparpillées ce qui a sali les murs du bâtiment et le jardin. En mai 2016, à Parme, le siège d’un centre d’accueil pour réfugiés où vivaient une vingtaine de personnes, avait aussi été pris pour cible.

Dans les Marches, la plupart des agressions ont eu lieu en 2016, l’année où, à Fermo, Emmanuel Chidi a été tué suite à une dispute. Avant cet épisode, déjà une certaine intolérance montait face à l’arrivée continuelle de migrants. Cela s’est vérifié dans les premiers jours de mai avec un incendie volontaire contre l’hôtel Mark à Frontignano, qui était fermé depuis 10 ans et devait accueillir des réfugiés.

A Montottone, un petit village de la province de Fermo, une bombe a explosé devant l’église Santa Maria à l’endroit où sont accueilli les réfugiés. L’auteur de ce geste avait déjà sévi en avril à San Marco alle Paludi di Fermo.

Au Sud de l’Italie

Si on descend dans le sud de l’Italie, la situation n’est pas différente. En Calabre, à San Fernadino, un incendie probablement volontaire s’est déclaré début juillet dans un village de tentes. Toujours à San Fernandino, entre le 10 décembre et le 3 janvier 2016, 6 nord africains ont été agressés aux alentours de la date anniversaire de la révolte de Rosarno.

Dans les Pouilles, le dernier épisode de violence a eu lieu début juin quand une bombe a explosé près d’un centre d’accueil extraordinaire à Ginosa (province de Tarente).

Source : ilgiornale.it
Traduction D. Borer pour les observateurs.ch